Josiane n'aime pas ça, elle... - histoire érotique

- Aaah !
- Je… je t’ai fait mal, Jérémie ? Je me retire ?
- Non, c’est… ça le fait toujours un peu au début, mais ensuite… Continuez.

***

Ça a commencé assez bêtement, le jour de notre entrée en service, Malika et moi patientions dans le couloir de ressources humaines, le temps que Mr Fortemps se fasse expliquer par le DRH dans le bureau pas trop isolé acoustiquement que ‘’Oui, Jean-Michel, elle est Black, et le garçon est gay, la politique de la société est à l’intégration des minorités. Le juridique a hérité d’un transsexuel, un rugbyman en robe à fleurs, c’est la mode, on évite les procès pour discrimination et on s’écrase.’’
C’était il y a deux mois, Malika s’est déjà tirée, Mr Fortemps a redoublé d’efforts pour m’intégrer et me mettre à l’aise dans… ‘la petite famille qu’est notre département’, jusqu’à insister pour que je participe à la journée d’activités visant à développer le… ‘team spirit’. Tout un programme, qui m’intéressait peu, mais que j’ai fini par accepter, un peu par dépit, faut dire.
- Les… euh… conjoints sont bienvenus, au fait, dont… ton copain, bien sûr, a-t-il dit la veille, avant d’ajouter, devant ma légère moue ‘’Enfin, le garçon qui est parfois passé le chercher le soir.’’
- C’est un pote, un bon coup, mais juste un… friend with benefits, je viendrai seul.
- Un friend with… Oh, je vois.

- Je ne t’imaginais pas si bon en foot, ni même aimer ce sport, j’avoue, a-t-il dit après le match – et quatre bières - dans les douches du club de sport réservé pour la journée. ‘’Elles sont communes, ça n’a pas tenté les autres, du coup. Je compte sur toi pour éviter de se toucher, et ne regarde pas trop fixement… tu vois, hein... Quoique tu préfères évidemment les garçons de ton âge.’’
- Vous êtes à fond dans le cliché, là ! Je joue au foot depuis mes huit ans, et je n’ai jamais rien fait dans les sanitaires avec un garçon, ai-je menti. ‘’Et l’âge, si ça avait été un obstacle, j’aurais raté un tas de trucs intéressants, vous savez…’’
‘Puis ta queue… j’ai l’habitude de juger d’un bref coup d’œil discret, mec’ ai-je pensé. Dans les six, sept centimètres, assez grosse, d’expérience, l’épaisseur double, et la longueur, plus encore. Et si on a le rectum peu profond et on est sensible de la prostate, c’est presque idéal… Sauf qu’il y a le reste. Pas trop son âge, mon prof d’EPS de terminale avait aussi le double du mien, ce sont plutôt des détails, comme ses moches pieds de gorille aux long orteils couverts de poils et le petit ventre.
- Votre épouse ne vous a pas accompagné, au fait ?
- Non, ça ennuie Josiane, donc on ne partage pas ça. Enfin, pas ça non plus…
On s’est séchés et rhabillés, avant qu’il rompe le silence. ‘’Bon, ben, c’était cool, cette journée, je vais retrouver ma famille, et toi, ton… copain avec bénéfices, comme tu dis.’’
- Il s’est trouvé un mec fixe, je vais sortir et m’en chercher un, au moins pour la nuit… Bonne fin de week-end, Mr Fortemps.

Il a résisté tout le lundi, pour craquer à 17h, dans notre bureau désert. ‘’C’était bien, samedi soir ?’’
Déjà que je n’ai pas baisé du week-end, ça avait été une looongue journée de merde, quelqu’un devait payer ! Un peu de provoc’, tiens…
- Oui, un étudiant en STAPS, option sports, ai-je bobardé, ‘’Ils ne déçoivent pas, virils, et lui, assez endurant pour me faire l’amour deux fois, vu qu’il est resté jusqu’à hier soir, vous avez d’autres questions, genre les sensations ?
- Désolé, je ne voulais pas être indiscret.
- C’est moi qui suis désolé, le boulot, aujourd’hui, puis le célibat me pèse un peu en semaine, voilà.
- Attends d’être en couple… Je n’ai tellement pas envie d’aller diner chez mes beaux-parents… Oh, c’est ma femme qui m’appelle, justement… Oui, chérie ? Je suis encore au bureau…
Il me faisait un peu pitié, là… J’ai crié ‘’Jean-Mi, qu’est-ce que tu fous ? La réunion a commencé’’ en mimant le geste de vider un verre, avant d’ajouter, devant son air étonné ‘’Si on perd le client, on peut se mettre notre bonus au cul, merde !’’
- Écoute, chérie, c’est la folie, ici. Oui, remets le bonjour à tes parents, à ce soir… Eh bien, Jérémie, tu as de l’initiative, et le coup du bonus, c’était du génie ! Mais tu plaisantais, j’ai compris.
- Ben non, on peut se boire un truc chez moi, si vous voulez… Enfin, si vous n’avez pas peur.

Après deux Leffe, il a demandé à pouvoir pisser, pour revenir après deux minutes ‘’Ta pomme de douche est étrange.’’
Ah, oui… j’ai oublié d’en changer après mon petit plaisir de ce matin. ‘’C’est l’embout intime, pour nettoyer… Bref.’’
- Oh ! Ça doit être…
- C’est moins épais qu’un sexe... Et nécessaire, gay ou hétéro, personne n’aime taper dans le brun.
- Je ne sais pas, je n’ai jamais…
- Parait qu’il y a des femmes qui apprécient aussi, pourtant…
- Josiane n’aime pas ça, elle…
Et je n’ai pas rêvé, la conversation l’excite visiblement, il bande un peu… J’ai posé la main sur son entrejambe… ‘’Même si elles n’ont pas de prostate’’… J’ai doucement bougé mes doigts… ‘’C’est un élément du plaisir anal’’… Sa tirette… ‘’En tout cas, chez moi’’… Ma main dans son pantalon.

Il a gauchement enfilé la capote, s’est étonné un instant que je préfère rester sur le dos, ‘’Ça limite la pénétration…’’, et mes jambes sur sa taille, mon bassin relevé par un oreiller, il est entré en moi.
- Aaah !
- Je… je t’ai fait mal, Jérémie ? Je me retire ?
- Non, c’est… ça le fait toujours un peu au début, mais ensuite… ai-je dit, en ouvrant le petit flacon que j’avais préparé, pour respirer le contenu volatil. ‘’Vous êtes très ép… épais mais ça va détendre mon… oooooh… mon sphincter’’.
- Tu es sûr que ça va ?
J’ai grogné en hochant la tête… La douleur est toujours là, mais elle laisse déjà la place au début de plaisir lié au massage de ma prostate par son gland épais et sa hampe dont il n’enfonce encore que la moitié, c’est prometteur. J’ai lâché le drap pour porter les mains sur sa nuque, et j’ai appuyé mes talons sous mes fesses. ‘’Ça le fait, là… Plus loin, ouiiiii’’… alors que son téléphone sonnait, mais il n’en avait plus rien à foutre, là !
Après une quinzaine de poussées, peut-être vingt, il a un peu perdu pied et ses pénétrations sont devenues plus erratiques… ‘’Oh ! C’est inattendu, tellement… je vais… je… Oooooh !’’.
Ben, et moi ?
Il a dû se rendre compte qu’il s’était effondré sur mon corps, il s’est relevé à bout de bras et s’est éjecté, un peu trop vite, pour se retrouver à genoux entre mes jambes. ‘’Je n’ai jamais… connu… ni joui autant, je pense’’ a-t-il dit après avoir regardé le réservoir du préso, gonflé d’une quantité assez impressionnante de sperme. ‘’Mais… et toi, tu as… ?’’
- C’était un peu court, pour être honnête, mais ça arrive, hein...
- J’ai joui trop vite, je suis désolé, d’habitude… Ma femme met longtemps à jouir et… Mais là, je ne sais pas… Enfin, si, la nouveauté, et tu es si étroit, puis tes membres serrés sur moi… je ne suis pas gay mais… objectivement, tu es désirable, si mince, si… beau… de partout, il a dit, faisant courir le regard de mon visage jusqu’à mes pieds.

Le silence embarrassé a été interrompu par la sonnerie de son smartphone qu’il a couru chercher pour se rasseoir au bord du matelas. ‘’Oui, chérie… Hein ? Tu as appelé au bureau ? Non, on était en séminaire à l’Ibis, on y est restés pour travailler…’’
J’ai fait le tour de mon lit en criant ‘’Jean-Mi, t’es avec nous ?’’ pour m’agenouiller devant lui, retirer le préservatif, et prendre son gros sexe un peu ramolli en bouche et le nettoyer de la langue, pour le lâcher et ajouter à voix haute ‘’Dis à Josiane qu’on est tous désolés, mais on doit clôturer le dossier, faut remettre un coup, là.’’
- Hein ? Ah oui… Tu as entendu, chérie… J’essayerai de ne pas te réveiller… Oui, bonne nuit… Euh, Jérémie tu fais quoi, là ?
- Ben j’ai dit, faut remettre un coup, j’ai droit à mon plaisir aussi, non ? Regardez, elle a aussi envie, ai-je dit en branlant sa queue à nouveau raide. ‘’Mais cette fois à ma manière, allongez-vous.’’
- Tu ne dois pas me vouvoyer, on vient de…
‘Pas faux, il y a trois minutes, j’avais sa bite dans le cul’ ai-je pensé, en lui enfilant une nouvelle capote, avant de remonter son corps à genoux, et de me positionner à la verticale de son pieu.
Deux profondes respirations sur le flacon de poppers, et… ‘’Oooh… Oh oui… bien mieux ainsi… Vous me… tu… me laisses faire… à mon rythme… sur ma prooo…fondeur… Oh putain, oui…’’
J’ai géré, cette fois, et en deux minutes, le plaisir prostatique envoyait des endorphines dans mon cerveau, je me suis à peine entendu gémir en portant le regard sur ma mi-molle, et mon gland spontanément décalotté dont coulait un filet translucide. Ça a attiré le sien.
- Tu… tu jouis ?
- C’est juste… du présperme, maintenant, plus loin, pousse en moi, fooooort !
Je n’ai presque plus rien dû faire, sinon garder l’équilibre, il a soulevé le bassin pour me pilonner, ses mains fermement serrées sur ma taille, j’ai empoigné ma bite maintenant raide pour y agiter énergiquement mes doigts, et envoyer cinq jets de semence sur son torse. ‘’Aaaaah !’’
- C’est étrangement… beau… mais je ne vais plus tenir… Oh… Oh… Oooooh.
Cette fois, il a retiré lui-même la capote, et je lui ai filé des lingettes à l’aloe vera, celles pour le cul des bébés…
- Tu as… vraiment eu du plaisir ? Je ne suis pourtant pas monté comme Rocco Siffredi.
- L’éjaculation, c’est rarement juste cérébral hein ! Et la longueur, on s’en fout, mais l’épaisseur…
Il s’est allongé sur le matelas… et s’est endormi. Moi pas, mon esprit calait sur ce mec juste moyen, du presque double de mon âge, mais doté d’une queue qui m’avait donné – malgré lui – un orgasme monumental !

À l’heure où la fausse réunion de crise aurait pu logiquement se terminer, je l’ai réveillé. ‘’Dis, il est minuit, mais… Tu pourrais envoyer un texto à ta femme pour dire que vous êtes restés dormir à l’Ibis, genre… pour ne pas la déranger. C’est juste que je voudrais… encore, voilà. Bon, pas tout de suite, on dort un peu et demain matin…
Il a souri comme un gamin le matin de Noël et a attrapé sons smartphone.

Le lendemain, c’est lui qui m’a réveillé, en passant ses doigts sur ma peau… ‘’Tu es si beau, je n’en reviens toujours pas… Il n’est que six heures, mais tu as dit…’’
- …que j’avais envie, oui ! Mais j’ai une petite requête… sans préso, cette fois, j’aimerais sentir un homme jouir en moi, ai-je menti.
Je suis sous PrEP, mais je n’avais pas la foi de lui faire un cours sur le traitement préventif qui me dispense d’habitude du latex. ‘’On ne risque rien, tu ne l’avais jamais fait, peut-être jamais trompé ta femme… Non, je me doutais. Et je suis hyper-prudent, c’est juste pour les sensations, tu vois ?’’
Du bon gros bobard des familles, bien sûr, le truc, c’est que je n’avais plus que deux capotes…
- Puis aussi, les MST, ça se transmet à 99% par le sang et je suis toujours dilaté, pas de risque de microfissures… Tiens, mets un doigt… même deux… plus loin… Tu sens le relief, masse-le, c’est… la prostate… Oui, ainsi…
- Ça provoque l’érection ? Tu grandis… tu viens de décalotter tout seul, c’est fou…

Son sexe en moi… mes bras noués sur sa nuque… son visage dans mon cou qui y dépose des petits baisers… mes jambes serrées sur sa taille… mes talons pressés sous ses fesses, et qui l’invitent en moi, toujours plus loin, plus fort… ma main, entre nos deux corps, qui s’agite comme elle peut sur ma queue… la sienne qui répand – je l’imagine plus que je ne le sens – son sperme au fond de moi…

Arrivés sur le parking de la boîte, il a coupé le contact. ‘’Merci, je… tu vas trouver ça bête, et c’est surement dans ma tête, mais je me suis senti désiré, il y avait longtemps.’’
- Et moi, désirable, ça arrive plus souvent, mais c’est toujours agréable… Sinon, vous y allez et je vous suis dans cinq minutes, ok ?
- Tu ne me tutoie déjà plus ?
- Je vouvoie mon chef, je tutoie le bon coup qui me fait l’amour, faut cloisonner Monsieur Fortemps.
- Qui t’a… ou qui te… ? J’ai gagné un statut spécial ?
- Friend with benefits, on dira…