Jour de greve II
Récit érotique écrit par Claude Lamour [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-11-2009 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Jour de greve II
- Jour de grève II
Huit heures. Paris info : les titres du journal. Nouvelles perturbations ce matin dans les transports parisiens. Les syndicats ont reconduit…
Et voilà, ça recommence ! J’ouvre les yeux lentement, m’étire comme un chat et m’assois sur le bord du lit. Si j’avais su, je n’aurais même pas branché mon radioréveil et j’aurais dormi deux heures de plus. Mais déjà deux jours de perdus. J’ai épuisé mes RTT, je n’ai donc pas d’autre choix que de tenter de rejoindre mon bureau, avant que mon chef de service ne m’envoie un courrier de remerciement. Depuis les grèves de l’année dernière, je m’étais pourtant promis de ne plus jamais m’engouffrer dans une rame bondée. Ce n’est pas que je garde un mauvais souvenir de mon aventure, bien au contraire, car pendant des semaines, chaque nuit, je me suis masturbée en repensant à cette journée. Et c’est bien ça qui m’inquiète.
Ce jour-là, j’ai perdu le contrôle. On aurait pu faire ce qu’on voulait de moi. J’ai fait ce voyage dans un état second, comme envoûtée, possédée. Si aujourd’hui j’hésite à reprendre le métro aux heures d’affluence, c’est uniquement parce que le simple fait d’y penser me fait chaud au ventre et inonde mon sexe. J’ai honte de moi et pourtant je sais pertinemment que je suis prête à recommencer. À moins que je craigne une déception si rien ne se produisait ?
Je sors de la douche, une serviette posée sur ma tête et je me rends dans ma chambre. Face au grand miroir, je ressemble à une madone nue. Cette pensée me fait sourire. Drôle de madone. Je jette la serviette sur le lit et ouvre le tiroir où sont rangés mes sous-vêtements. Ma main s’apprête à saisir une culotte, mais s’arrête à quelques centimètres du bout de tissu. Je rentre dans une sorte de léthargie étrange. Mon cœur s’emballe et mes mains tremblotent. Ho non, pas ça ! Mon ventre s’échauffe et je n’aime pas mes pensées.
De l’eau s’écoule de mes cheveux encore mouillés et quelques gouttelettes glacées coulent dans mon dos. Je suis prise de frissons et j’ai la chair de poule. Je me redresse lentement. Je reste ainsi un long moment à me regarder dans la glace posée sur le meuble. Mes idées sont confuses. Puis, du genou, je referme le tiroir. J’extirpe une robe d’été de l’armoire. Tandis que je m’empresse de recouvrir mon corps nu, tandis que mes mains fiévreuses ferment la dizaine de boutons, je m’efforce de ne plus réfléchir, de ne plus penser. Je suis prise par la fièvre et plus rien ne me fera changer d’avis.
Comme l’an passé, une voix hurle dans des haut-parleurs de mauvaise qualité pour diffuser un message qui résonne et qui se perd dans les courants d’air de la station. Les gens s’interrogent :
« Qu’est-ce qu’elle a dit ? »
« Y a-t-il des rames qui passent ? »
« Tous les combiens ? »
Soudain le sol tremble légèrement, accompagné d’un grondement qui s’amplifie peu à peu. Des « Haaa ! » de satisfaction se font entendre, très vite suivit de « Hooo ! » de déception. Une rame s’arrête… sur la voie d’en face. Je vois les voyageurs s’engouffrer à l’intérieur, et ils en rentrent encore et encore. Les corps s’écrasent contre les portes fermées, chacun cherche à se tenir à quelque chose avant le départ.
Mes délires me reprennent et j’imagine dans cette masse humaine des mains qui se promènent, des sexes durs qui se frottent, des… Mais déjà le train démarre et disparaît dans le tunnel.
« Eh ben ! Ça promet. Hein ? »
C’est une jeune fille pétillante et souriante qui me sort de mes pensées et qui visiblement a envie de faire un brin de causette.
« C’est bien ma chance, c’est mon premier jour de boulot à Paris. Je viens tout droit de ma campagne et j’ai pas envie d’y retourner »
« C’est sûr, ce n’est pas drôle, mais rassurez-vous, les patrons parisiens ont l’habitude. Je suis sûre que le vôtre comprendra.
« Merci de me rassurer. J’espère que tout se passera bien pour moi.
À l’idée de la savoir bientôt écrasée entre plusieurs hommes et sachant ce qui pourrait bien lui arriver, je ne peux m’empêcher de sourire.
« Oui, tout ira bien, j’en suis sûre… Tout ira bien. »
« Vous vous appelez comment ? Moi c’est Carole, mais tout le monde m’appelle « bibiche ». C’est mignon, non ? Vous faites quoi dans la vie… »
Elle est adorable, si pleine vie, mais si bavarde… Très bavarde. Ses yeux bleus brillent comme un soir de Noël, illuminant un visage d’ange cadré par une chevelure blonde lui coulant sur les épaules. Elle est intarissable et fait la discussion toute seule. C’est drôle. Je ne fais pas trop attention à tout ce qu’elle me raconte, plus absorbée à la détailler. Un mètre soixante-deux peut-être, fine, bien foutue avec une superbe petite poitrine que son tee-shirt tendu met en valeur, le tout sur des jambes épilées de près, emballées dans une jupe rouge à la limite du mini. Bref, une belle petite poupée.
Un type, à deux mètres de nous, n’a d’yeux que pour elle, ou plutôt que pour son cul. Il s’aperçoit que je le regarde. Il tente de m’impressionner en me fixant, mais je ne lâche pas. Il capitule et jette son regard sur le quai d’en face. Elle me sort de mon combat oculaire et je sursaute.
« Ils sont magnifiques. Ils bouclent naturellement ? »
Elle a pris une mèche de mes cheveux qu’elle fait glisser entre ses doigts.
« Hein ? Quoi ? Ha oui, mes cheveux. Oui, je les lave et les laisse sécher. Les anglaises se forment toutes seules. »
« Vous avez de la chance, moi il faut que… Haaaa ! Enfin ! »
Notre métro rentre enfin dans la station. Il y a déjà beaucoup de monde à l’intérieur. Carole m’attrape par le bras, comme une petite fille qui a peur de se perdre. Les portes n’ont pas fini de s’ouvrir, que nous sommes déjà bousculées puis poussées dans le wagon. Les gens semblent être devenus fou, ils se battraient pour monter. Pauvre monde. Je me retrouve collée face à face à Carole. Elle a réussi à attraper une barre pour se tenir, mais ce n’est pas mon cas et si au démarrage de la rame elle ne m’avait pas tenue par la main, je ne sais pas où je me serais retrouvée.
« De toute façon, tu ne risques pas de tomber. »
Et elle éclate de rire. Ce tutoiement soudain et imprévisible me surprend, mais c’est si mignon dans sa bouche que ça me fait plaisir. C’est pratiquement joue contre joue que nous commençons notre voyage. Trop préoccupée à ne pas perdre l’équilibre, ce n’est qu’au bout de quelques minutes que je ressens son corps plaqué contre le mien, sa chaleur, la souplesse de ses seins contre les miens, son ventre ferme. Allons, encore de drôles de pensées. Je ne vais vraiment pas bien, moi.
Je cesse mes réflexions intérieures d’un coup lorsque soudain une pression se fait sentir sur ma fesse droite. Pas de doute possible, il s’agit du dos d’une main qui me caresse lentement. Redoutant sûrement une mauvaise réaction de ma part, je la sens timide, hésitante. Carole a dû sentir un mouvement de mon corps ou bien j’ai serré sa main par réflexe, car elle me regarde interrogative.
« Ça va ? »
« Oui, oui, ça va bien. J’ai juste peur de perdre l’équilibre. Ne t’inquiète pas. »
Le type à dû m’entendre, car lui ne s’inquiète plus et me fout franchement la main au cul. Il malaxe mes fesses, tantôt délicatement, tantôt franchement, à la limite de me pincer. Je sens ma main dans celle de Carole devenir moite. Mon ventre s’échauffe déjà et ma respiration s’accélère un peu quand les doigts remontent lentement ma robe. Je me sens rougir en imaginant le type quand il va s’apercevoir que mon cul est nu. Voilà, c’est fait. Il cherche, pensant sûrement que je porte un string, mais ne trouvant rien, il tapote mes fesses pour me faire comprendre qu’il me trouve bien coquine.
« Whouaa ! T’es toute rouge ! T’es sûre que ça va ? »
Putain ! Elle devrait le dire encore plus fort.
« Mais oui, t’inquiète pas. Il fait chaud c’est tout.
La main, maintenant plaquée à cheval sur mes deux fesses, me pousse et je dois me raidir pour ne pas mettre mon bassin en avant et provoquer de nouvelles questions de la part de Carole. Elle se demanderait encore ce que je fabrique. La rame arrive à une station et il y a un mouvement de foule. Peur d’être surprise le cul à l’air, je profite de la cohue pour enlever la main de « mon bienfaiteur ». Nous sommes bousculées et sans le vouloir, nous échangeons nos places. Tout ceci est très rapide et je ne réalise pas tout de suite que c’est maintenant Carole qui est collée au type.
Le métro redémarre. Au dessus de l’épaule de Carole, je peux enfin voir qui m’a pelotée. Je ne suis pas plus étonnée que cela de reconnaître le type qui a croisé mon regard sur le quai. Pas étonnée non plus quand ma nouvelle amie me serre la main par saccades pour attirer mon attention. Elle me regarde, puis glisse ses yeux sur le côté pour me faire comprendre que quelque chose se passe derrière elle. Je regarde le type. Il me sourit le plus naturellement du monde et hausse légèrement les épaules d’un air de dire « c’est la vie. ». Que ce soit moi ou une autre, il ne fait pas de différence et a dû soulever la petite jupe rouge. Certes, je suis troublée par ce retournement de situation, mais j’y trouve énormément de plaisir. Ironique, je ne peux m’empêcher de demander à bibiche :
« Whouaaa ! Tu as chaud ? Tu es toute rouge. T’es sûre que ça va ? »
Il y a comme un éclair dans son regard. Je sens qu’elle a compris la pointe de sarcasme qui se cachait dans ma phrase. Elle me fait des yeux de merlan frit et se mord la lèvre inférieure. Je serre sa main et caresse l’intérieur de son poignet avec mon pouce. Elle semble me faire confiance et prendre sur elle. Son regard se détend, elle esquisse un léger sourire et ferme les yeux. S’engage alors un dialogue avec le type, juste avec les yeux et de légers mouvements de la tête.
Lui : C’est bon ? Elle a l’air d’aimer ?
Moi : Ben oui, ça a l’air.
Lui : Je vais aller plus loin.
Moi : C’est vous qui voyez, moi je ne réponds de rien.
Soudain, elle écarquille les yeux et fait un rond avec sa bouche. Puis, je la sens s’agiter, se dandiner. Tout doucement pour que personne n’entende, je lui murmure :
« Chuttt ! Reste calme. Ne t’énerve pas. »
« Mais il a sorti son truc. Je le sens. »
Je pose sa main sur son ventre.
« Tu n’as pas chaud là ? »
Elle me répond « oui » d’un petit signe de tête. Puis, sans hésiter une seconde de plus, je soulève sa jupe et caresse son sexe au travers de sa petite culotte de coton.
« Et là ? Tu n’as pas chaud, là ? »
Ho si ! Elle a chaud, la petite. Sa culotte est bouillante, humide. Moi aussi je suis humide et chaude comme la braise. C’est la première fois que je touche une femme et ça m’excite vraiment beaucoup. Elle s’est calmée et accepte la caresse que lui applique l’homme. Elle semble également apprécier ma main qui se promène de sa culotte à ses cuisses, de ses cuisses à son entrejambe. Soudain, elle refait des yeux de poisson mort et me chuchote quelque chose. Elle le dit si peu fort que je n’entends rien. Alors, elle plonge son visage dans mes cheveux et pose ses lèvres sur mon oreille. Sa tête ainsi dégagée, je vois bien celle du type. Il a fermé les yeux et semble pris de tremblements qui ne correspondent pas aux secousses que procure le train.
« Il a glissé sa queue dans ma culotte et la frotte contre ma raie. »
Ça explique ces soubresauts pas franchement naturels. Il se masturbe littéralement entre ses fesses. Mais bibiche, la surprise passée, semble maintenant apprécier. Les yeux fermés, se mordant les lèvres, elle se laisse aller à ce plaisir inattendu. Alors que je scrute les regards voisins, prête à donner l’alerte au moindre doute, il se passe quelque chose. Carole ouvre les yeux en grand et rougit comme une pivoine. Elle semble paniquée. L’homme, d’un coup, ne bouge plus. De l’élastique de la petite culotte, je sens un liquide gluant couler sur les cuisses de Carole.
La semence chaude doit s’étaler dans le tissu qui, hélas, ne peut tout absorber. J’arrive à sortir discrètement un mouchoir de mon sac et essuie, tant bien que mal, le foutre chaud qui s’écoule sur ses cuisses. J’ai juste le temps de rabaisser sa jupe au moment où les portes s’ouvrent. Prisent par nos soucis, nous n’avions même pas vu que nous arrivions à une station. Des passagers descendent, d’autres montent, les uns bousculant les autres. Carole se faufile et disparaît en courant. La pauvre petite, elle doit être dans tous ses états. Je voudrais la rattraper, mais les portes se ferment déjà.
Dans la foule qui se presse, je cherche le type. Lui aussi a disparu. Sans doute est-il sorti sans que je m’en aperçoive. De cette aventure, il ne me reste que deux doigts légèrement collants. Déconnectée du monde réel encore une fois, je les porte à mes lèvres pour en savourer le nectar. Mélange étrange que le parfum de Carole et de la semence de l’homme. Sucrés, salés, je m’enivre de ces senteurs.
Une secousse me sort de ma torpeur. Drôle d’image que je devais renvoyer, avec mes doigts dans la bouche, les yeux fermés et le front sur la barre chromée. Gênée, j’accuse les regards amusés de quelques passagers. Je retire ma main et baisse le regard, confuse. La barre chromée, ainsi que les mains qui s’y accrochent, suivent parfaitement l’alignement des boutons de ma robe. Écrasée, je ne peux éviter d’avoir les seins de part et d’autre de la barre. Au bout de deux stations et comme je m’en doutais, ou plutôt comme je l’espérais, sur six ou sept mains contre moi, deux commencent à bouger de façon suspecte, à ma plus grande joie.
La première se situe au niveau de mon ventre. Le pouce s’est déplié et frotte doucement mon nombril. De nombreuses petites décharges électriques me font pressentir un plaisir imminent. Mon sexe s’humidifie abondamment, lorsque le pouce se glisse entre le tissu de ma robe et vient toucher directement ma peau. Nous sommes tellement tassés, qu’il m’est impossible de savoir qui est l’auteur de cet attouchement. Je scrute les visages, analyse les regards… rien. Sinon cet homme chauve, là, de l’autre côté de la barre. Mais je capte très vite que c’est une autre zone de mon anatomie qui le captive. Il tient la barre de telle façon qu’il a réussi à me pincer un téton entre deux de ses doigts. Discrètement, il le roule, le comprime et le branle au fur et à mesure qu’il prend du volume sous la caresse. L’homme me regarde et bien sûr, je rougis instantanément.
En dessous, le pouce a quitté mon ventre. La main s’est placée plus bas et lorsque de nouveau le doigt se glisse sous ma robe et se trouve directement sur ma chatte nue et humide, un homme soupire de satisfaction. Merci monsieur ! Je sais à présent qui me frotte le clito. Barbu, blond, yeux bleus, bien en chair, il semble avoir du mal à cacher ses émotions et ses yeux qui roulent de plaisir dans leur orbite, lui donne un air franchement ridicule.
La chaleur m’envahit de nouveau et je sais déjà que je vais encore m’abandonner totalement, quel que soit le risque. Le chauve, ayant jugé que personne ne pouvait voir son jeu, a glissé sa main entière dans mon décolleté et me malaxe le sein avec passion. À l’étage inférieur, ça s’affole aussi. Âpre avoir défait deux boutons, le type a plongé sa main entre mes cuisses et se démène pour faire pénétrer deux doigts dans mon vagin trempé, mais mes jambes trop serrées l’en empêchent.
Je me rends bien compte que si j’écartais mes cuisses pour lui faciliter le passage, ce serait également l’aveu de l’acceptation de la caresse donnée. Je profite d’une secousse et je déplace un peu mes jambes de chaque côté. Aussitôt, les deux doigts disparaissent dans ma fente en feu. Le type ne peut s’empêcher de soupirer d’aise de nouveau. Son manque de discrétion pourrait bien nous valoir quelques soucis. Je suis au comble de l’excitation, prête à jouir. Ma vue se trouble, mes jambes flageolent, mon ventre est pris de petits spasmes et mon cœur va se décrocher. Je fais mon possible pour respirer de façon normale et de ne pas gémir afin de ne pas me trahir auprès des passagers.
L’année dernière, comme aujourd’hui, je me suis toujours laissée appliquer les caresses. Peut-être une façon pour moi de me sentir moins coupable et un peu plus victime. Mais là, je n’y tiens plus. Je tends mes mains et les colle aux braguettes de mes vicelards. Ils bandent tous les deux comme des fous, à en faire exploser leur pantalon. Hummm ! C’est exquis ! Je ferme les yeux et m’abandonne.
J’entends vaguement les portes qui s’ouvrent, je sens des gens qui me frôlent, puis les portes qui se referment et la rame qui redémarre. Toujours mes yeux clos, je sens le chauve qui ouvre un bouton de mon décolleté et mes seins qui sont pris à pleine main et sortis hors de ma robe. Ça me déclenche un petit orgasme que j’ai bien du mal à cacher. Comme il doit être sûr de lui pour oser telle manœuvre. Mais ça ne s’arrête pas là. L’autre homme, de sa main libre, déboutonne rapidement tous mes boutons et ouvre ma robe. FOLIE !
Je fais un pas en arrière et suis surprise de ne pas bousculer quelqu’un. J’ouvre les yeux. Je suis debout, face à la barre, la robe ouverte entièrement, avec comme seuls passagers, les deux types. Le wagon est vide. Je crois défaillir. Le chauve sent mon désarroi et tandis que l’autre ouvre sa braguette, il tente de me rassurer.
« T’inquiètes madame, c’était la dernière station, on va en voie de garage et après il repartira dans l’autre sens. Ça nous laisse un peu de temps pour faire connaissance. Sympa, non ? »
Et comme pour imiter son compère, il sort aussi sa queue de sa prison de tissu. Le train roule lentement émettant des sons stridents comme si la voie était trop étroite pour lui. À droite comme à gauche, au travers des vitres, je peux apercevoir des rames à l’arrêt, toutes lumières éteintes. L’ambiance est étrange, froide, presque effrayante. Je me sens un peu perdue dans ce wagon désert. Je ne suis pas sûre que la situation m’excite beaucoup. Instinctivement, j’ai rabattu les pans de ma robe pour cacher ma nudité.
« Ben ? Ma belle, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ? Regarde, on a plein de place, on est gentil et on bande comme des cerfs. »
Je sais que je n’ai pas d’issue et je pense qu’il est préférable de rendre l’atmosphère moins pesante. J’essaie d’être honnête avec moi et je dois bien reconnaître que les queues dressées là devant moi me donnent très envie. Je prends mon courage à deux mains et décide de m’offrir, comme j’aime tellement le faire. Je me place entre les deux barres de maintien, je lâche ma robe et lève les bras pour m’y tenir.
« Humm ! Excellent ! Très bonne idée que la soumission, on adore ! »
Je n’avais pas songé à ça en prenant cette position, mais il est vrai que ça y fait penser. Les deux hommes défont leurs ceintures rapidement et avant que je ne réagisse je me retrouve ligotée aux barres. Trop occupée avec mes deux lascars, je n’ai pas prêté attention aux mouvements de la rame qui se sont arrêtés.
« On a stoppé, il va arriver ? »
« Oui, il lui faut pas longtemps. »
J’écoute les deux hommes parler et je m’interroge. Ils semblent se connaître. Et de qui parle-t-il ? Qui va arriver ? J’entends des bruits. Des bruits de portes qui claquent. À l’autre bout du wagon, la petite porte qui sépare les voitures s’ouvre et un homme, portant une casquette avec un insigne, rentre. Il remonte vers nous d’un pas lourd et décidé. Ma gorge se noue. Les deux hommes le regardent arriver en souriant. Je ne comprends pas. Il se plante devant moi, écarte ma robe et me contemple de la tête aux pieds, puis d’une main, il me caresse les seins et de l’autre, il fouille mon entrejambe.
« Bravo les mecs, belle prise. Elle est bonne celle-là. »
« Merci chef. »
« Faites vite, je veux qu’elle soit rhabillée en entrant en station. Je ne veux pas d’ennuis, c’est compris ? »
« Compris chef. Ne vous inquiétez pas, chef. »
Il passe derrière moi et me murmure à l’oreille en me pelotant le cul :
« Bonne bourre ma jolie
Puis, je l’entends passer la porte derrière moi. Son pas s’éloigne dans le wagon voisin.
« Bon ! T’as entendu, on n’a pas beaucoup de temps. »
Aussitôt, il s’accroupit et plante sa bouche sur mon sexe. Une langue agile et chaude commence à me fouiller. Les ceintures glissent bien sur les barres chromées, ce qui me permet de me baisser un peu en fléchissant les genoux pour aider mon dégustateur à mieux me savourer. Je me sens mouiller comme jamais. Il doit se régaler. Le barbu, plus sage que son collègue, se penche vers moi et suce mes seins à tour de rôle. Il aspire mes pointes gonflées, les mordille puis les lèche avec de grands coups de langue. Il malaxe mes fesses d’une main et caresse fermement mon ventre de l’autre. Celui-ci d’ailleurs, commence à être pris de spasmes annonciateurs de ma jouissance proche.
Délaissant ma poitrine, la bouche gourmande vient aspirer ma langue en poussant des râles de plaisir. Entre deux baisers, j’arrive à lui chuchoter que je veux le branler. Sans relever les yeux, il fait courir sa main sur la barre et me libère une main de l’emprise de sa ceinture. Je baisse mon bras et sans hésiter, j’attrape sa verge gonflée de désir. Elle est de bonne taille, bien dure, chaude. Son gland mouille abondamment et j’aime ça. Je jette ma tête en arrière pour offrir mon cou à ses baisers. Il libère mon autre main et replonge entre mes seins. Je pose ma main derrière le crâne du chauve pour appuyer son visage sur ma chatte qui explose. Je me libère, j’explose et je pousse un cri de bonheur. Il me semble me vider dans sa bouche. Brusquement, il se relève et s’assoit sur un strapontin.
« Viens vite, viens là !
Sa queue m’invite, comme un bras tendu vers moi. Afin de ne pas délaisser le gentil barbu, je m’assois de dos sur le pilon violacé. Je me laisse glisser et remplir au fur et à mesure que mes fesses se rapprochent de ses couilles. Une fois bien enfoncée en moi, je la touille un peu pour bien la sentir contre mes parois inondées. Il m’attrape par les hanches et m’aide à appliquer un mouvement de haut en bas sur sa tringle d’acier. Face à moi, le barbu cambré, me tend son braquemart trempé. Je l’attrape à deux mains et l’attire à ma bouche. Il pousse un râle lorsque ma bouche devient le fourreau de son épée. J’aspire, je suce, je lèche le bel engin lorsqu’il commence à avoir des soubresauts et explose en longues giclées au fond de ma gorge. C’est une quantité de foutre impressionnante qui demande à être avalée et j’ai bien du mal à ne pas m’étrangler. J’absorbe tout ce que je peux, récupérant dans mes mains de longs filets de liqueur qui s’échappent des commissures de mes lèvres.
Soudain, mon utérus, lui aussi, est aspergé par de violentes propulsions de liqueur bouillante. Tout en léchant mes mains avec avidité, je jouis une nouvelle fois au fur et à mesure que je sens ma chatte se remplir. La rame redémarre. Les secousses du métro qui roule transforment toute la voiture en un gode géant. Chaque vibration traverse mon corps et me propulse dans les étoiles. Je suis ailleurs.
Le chauve attrape mes jambes derrière mes genoux et les remonte. Je suis pliée en deux sur lui. Il se lève en me soulevant. La manœuvre expulse son dard de mon ventre et je sens ma chatte grande ouverte se vider. Il me garde ainsi contre lui, roulée, les genoux contre mes épaules et s’approche de la barre chromée. Le contact froid de la barre avec ma chatte me fait revenir sur terre en me provoquant de grands et longs frissons. Il fait glisser ma fente baveuse le long du métal brillant. Mon clito, écrasé, frotté, se gonfle à nouveau et un nouvel orgasme me guette. Mais soudain…
« Merde ! Maurice ! La station ! »
Je me retrouve debout très rapidement et alors que la lumière blanche de la station envahit le wagon, « Maurice » me pousse violemment dans un coin et me plaque aux vitres. Il se place près de moi et me dit :
« Ne bouge pas, ils ne verront rien. »
Tout s’est passé si vite, qu’il m’a été impossible de refermer ma robe. Je n’ai même pas eu le temps de la rabattre sur moi. Rapidement, le corps, les seins écrasés contre la glace par une foule compacte, je comprends que j’ai encore quelques soucis à me faire. Le quai en face est désert, car c’est le terminus, mais il n’en sera pas de même pour les suivantes et si je ne parviens pas à reboutonner ma robe, je serai exposée aux regards de millier de voyageurs. Je ne peux même pas cacher mon visage. Ces pensées me font monter le rouge aux joues.
« He ! Copine ! He ! On est là ! Hoo ! Copine ! »
Il me faut un moment pour comprendre que ces appels sont pour moi. Je lève les yeux pour voir qui hurle ainsi. Putain ! Se sont les deux SDF de l’année dernière à qui j’avais déjà offert un spectacle involontaire. S’ils continuent à vociférer ainsi, les voyageurs vont vite repérer où ils regardent. Ils sautent sur le quai. Tandis que l’un mime la masturbation, l’autre baise une femme invisible en position de levrette. Sauvée par le gong. La rame démarre. Les clochards courent pour me voir jusqu’à la dernière seconde, en criant et en agitant les bras.
« À l’année prochaine ! Copine ! À L’aaaaannée prochaiiiiiiine »
Nous entrons dans le tunnel. J’entends des murmures qui commentent sûrement les agissements des deux malheureux. Je lève les yeux vers Maurice. Il me fait signe que tout va bien, que personne n’a rien vu. Puis, c’est ma longue descente aux enfers. Des yeux ronds me fixent, me dévisagent, me contemplent, me caressent et me critiquent, station après station. Toujours plus écrasée, je ne parviens pas à me rajuster. Il en sera ainsi pendant douze longs arrêts. Au treizième, je peux enfin atteindre mes boutons et refermer ma robe.
Je souris et regarde Maurice, soulagée. Mais le goujat n’est plus là. Il est descendu sans que je m’en rende compte. À sa place, c’est un homme jeune avec des lunettes triple foyer, plein de boutons et les cheveux gras. Ne sachant pas que mon sourire ne lui était pas adressé, il me le rend, me présentant des dents qui ignorent ce qu’est une brosse à dents. Son visage étant tourné vers moi et ne sachant pas depuis combien de temps il m’observe, il y a fort à parier qu’il a vu ma nudité et mon manège avec ma robe. La suite me prouve que j’avais raison et d’une voix baveuse, il engage une discussion discrète.
« Vous êtes jolie. J’aime bien les coquines. J’en regarde dans des magazines. Si vous voulez, je pourrais vous les montrer chez moi. »
« Non merci. »
« Tu veux bien que je te touche, hein ? »
« Non, sûrement pas ! »
« Allez ! Je t’ai vue toute nue. Je veux te caresser. T’aime ça. »
Je comprends qu’il me sera difficile de me débarrasser de cette sangsue, de plus, il ne parle pas suffisamment discrètement à mon goût. Je me tourne légèrement vers lui. Il glisse sa main sous ma robe et me pétrit le con avec fièvre. Je ne serais pas étonnée d’apprendre qu’il est puceau, car ma chatte gluante de sperme ne semble pas lui faire poser de questions. Bien au contraire.
« Hum ! Tu mouilles beaucoup, ça te plaît, hein ! »
« Oui, c’est ça, ça me plaît. Pardon, excusez-moi. »
Je retire sa main et me faufile jusqu’à la porte. Arrivée à la station, je peux enfin me libérer de ce voyage infernal. Je respire un grand coup. Je me retourne pour voir si le puceau ne m’a pas suivie. Je l’aperçois au fond du wagon. Il lèche sa main avec délice. Je n’en peux plus et j’éclate de rire, nerveusement. Je m’assois un moment pour reprendre mes esprits. Je réalise que c’est ma station. J’ai fait l’aller-retour et je n’ai pas été au boulot. Bravo !
« Ben ? Qu’est ce que tu fiches là ? Tu n’es pas au boulot ? »
C’est la petite Carole qui vient de s’asseoir près de moi, visiblement remise de ses émotions.
« Ben non, et toi ? Tu es partie si vite. »
« J’ai couru dans un bistro pour limiter les dégâts. Ma culotte y est restée. Ensuite, je suis allée au bureau. »
Ça y est, le moulin à parole s’est remis en route. Mais ce qu’elle me dit capte mon attention.
« Je me suis rendue dans le bureau de mon patron et je lui ai expliqué. Il a très bien compris, comme tu me l’avais dit et il m’a dit de ne pas m’inquiéter. Super gentil, le mec. Mais quand je lui ai tourné le dos pour sortir, il m’a rappelé. »
« Mademoiselle Moreau, il est inconcevable que je vous laisse déambuler dans les bureaux ainsi. »
Étonnée, je regarde mes vêtements et lui fais remarquer que je suis correcte et que ma jupe n’est pas trop courte. Là, il me fait remarquer que ce n’est pas de cela dont il s’agit, mais d’une énorme tache que j’avais sur l’arrière de ma jupe. Je suis devenue toute rouge. Il m’a fait remarquer que je ne pouvais pas sortir de son bureau ainsi, car jusqu’aux toilettes, la moitié du personnel pourrait me voir. Je ne savais plus où me mettre. Alors, me voyant gênée, il m’a tendu un mouchoir en papier et m’a indiqué la fontaine d’eau près de son bureau.
« Ce n’est pas si grave, venez vous nettoyer et attendez que ça sèche. »
Mais alors que je mouillais le mouchoir, il me dit :
« Ou avez-vous été vous fourrer ? Drôle de tache. On dirait du… non, ça ne peut pas être ça, excusez-moi… pourtant
Alors penaude, j’ai avoué mon aventure.
« Et ben dis donc ! Il a dû être surpris ? » lui dis-je.
« Non, pas vraiment. En fait, c’est moi qui ai été surprise, quand il m’a demandé si cette péripétie m’avait troublée. Et moi, gourde que je suis, je lui ai confessé que ça m’avait enchanté. Alors il m’a fait un grand sourire et a glissé sa main entre mes cuisses sous ma jupe en me disant qu’il avait toujours rêvé d’avoir des collaborateurs tels que moi.
« Il t’a baisée ? »
Bibiche rougit comme une pivoine.
« Oui… sur le bureau. Puis, il m’a donné l’autorisation de rentrer chez moi. »
« Hum ! Je pense que tu vas faire une belle carrière, toi. »
« Et toi ? Ton patron aussi t’a dit de rentrer ? »
« Oui… On va dire ça, Carole. »
Elle se lève, toute émoustillée d’avoir raconté son aventure. Elle me fait la bise et s’éloigne en sautillant. Elle fait dix mètres et revient en courant. Elle s’accroupit devant moi, pose ses mains sur mes genoux et avec un grand sourire d’ange me fait la plus mignonne des propositions.
« Aux prochaines grèves… On reprend le métro ensemble, tu veux bien, dis ? »
J’éclate de rire alors qu’elle s’éloigne une nouvelle fois. Arrivée au bas des escaliers, elle se retourne une fois de plus et hurle…
« Je connais même pas ton prénom ! »
Je lui crie :
« Léa. »
Elle me fait un beau sourire et disparaît dans l’escalier en chantant.
Huit heures. Paris info : les titres du journal. Nouvelles perturbations ce matin dans les transports parisiens. Les syndicats ont reconduit…
Et voilà, ça recommence ! J’ouvre les yeux lentement, m’étire comme un chat et m’assois sur le bord du lit. Si j’avais su, je n’aurais même pas branché mon radioréveil et j’aurais dormi deux heures de plus. Mais déjà deux jours de perdus. J’ai épuisé mes RTT, je n’ai donc pas d’autre choix que de tenter de rejoindre mon bureau, avant que mon chef de service ne m’envoie un courrier de remerciement. Depuis les grèves de l’année dernière, je m’étais pourtant promis de ne plus jamais m’engouffrer dans une rame bondée. Ce n’est pas que je garde un mauvais souvenir de mon aventure, bien au contraire, car pendant des semaines, chaque nuit, je me suis masturbée en repensant à cette journée. Et c’est bien ça qui m’inquiète.
Ce jour-là, j’ai perdu le contrôle. On aurait pu faire ce qu’on voulait de moi. J’ai fait ce voyage dans un état second, comme envoûtée, possédée. Si aujourd’hui j’hésite à reprendre le métro aux heures d’affluence, c’est uniquement parce que le simple fait d’y penser me fait chaud au ventre et inonde mon sexe. J’ai honte de moi et pourtant je sais pertinemment que je suis prête à recommencer. À moins que je craigne une déception si rien ne se produisait ?
Je sors de la douche, une serviette posée sur ma tête et je me rends dans ma chambre. Face au grand miroir, je ressemble à une madone nue. Cette pensée me fait sourire. Drôle de madone. Je jette la serviette sur le lit et ouvre le tiroir où sont rangés mes sous-vêtements. Ma main s’apprête à saisir une culotte, mais s’arrête à quelques centimètres du bout de tissu. Je rentre dans une sorte de léthargie étrange. Mon cœur s’emballe et mes mains tremblotent. Ho non, pas ça ! Mon ventre s’échauffe et je n’aime pas mes pensées.
De l’eau s’écoule de mes cheveux encore mouillés et quelques gouttelettes glacées coulent dans mon dos. Je suis prise de frissons et j’ai la chair de poule. Je me redresse lentement. Je reste ainsi un long moment à me regarder dans la glace posée sur le meuble. Mes idées sont confuses. Puis, du genou, je referme le tiroir. J’extirpe une robe d’été de l’armoire. Tandis que je m’empresse de recouvrir mon corps nu, tandis que mes mains fiévreuses ferment la dizaine de boutons, je m’efforce de ne plus réfléchir, de ne plus penser. Je suis prise par la fièvre et plus rien ne me fera changer d’avis.
Comme l’an passé, une voix hurle dans des haut-parleurs de mauvaise qualité pour diffuser un message qui résonne et qui se perd dans les courants d’air de la station. Les gens s’interrogent :
« Qu’est-ce qu’elle a dit ? »
« Y a-t-il des rames qui passent ? »
« Tous les combiens ? »
Soudain le sol tremble légèrement, accompagné d’un grondement qui s’amplifie peu à peu. Des « Haaa ! » de satisfaction se font entendre, très vite suivit de « Hooo ! » de déception. Une rame s’arrête… sur la voie d’en face. Je vois les voyageurs s’engouffrer à l’intérieur, et ils en rentrent encore et encore. Les corps s’écrasent contre les portes fermées, chacun cherche à se tenir à quelque chose avant le départ.
Mes délires me reprennent et j’imagine dans cette masse humaine des mains qui se promènent, des sexes durs qui se frottent, des… Mais déjà le train démarre et disparaît dans le tunnel.
« Eh ben ! Ça promet. Hein ? »
C’est une jeune fille pétillante et souriante qui me sort de mes pensées et qui visiblement a envie de faire un brin de causette.
« C’est bien ma chance, c’est mon premier jour de boulot à Paris. Je viens tout droit de ma campagne et j’ai pas envie d’y retourner »
« C’est sûr, ce n’est pas drôle, mais rassurez-vous, les patrons parisiens ont l’habitude. Je suis sûre que le vôtre comprendra.
« Merci de me rassurer. J’espère que tout se passera bien pour moi.
À l’idée de la savoir bientôt écrasée entre plusieurs hommes et sachant ce qui pourrait bien lui arriver, je ne peux m’empêcher de sourire.
« Oui, tout ira bien, j’en suis sûre… Tout ira bien. »
« Vous vous appelez comment ? Moi c’est Carole, mais tout le monde m’appelle « bibiche ». C’est mignon, non ? Vous faites quoi dans la vie… »
Elle est adorable, si pleine vie, mais si bavarde… Très bavarde. Ses yeux bleus brillent comme un soir de Noël, illuminant un visage d’ange cadré par une chevelure blonde lui coulant sur les épaules. Elle est intarissable et fait la discussion toute seule. C’est drôle. Je ne fais pas trop attention à tout ce qu’elle me raconte, plus absorbée à la détailler. Un mètre soixante-deux peut-être, fine, bien foutue avec une superbe petite poitrine que son tee-shirt tendu met en valeur, le tout sur des jambes épilées de près, emballées dans une jupe rouge à la limite du mini. Bref, une belle petite poupée.
Un type, à deux mètres de nous, n’a d’yeux que pour elle, ou plutôt que pour son cul. Il s’aperçoit que je le regarde. Il tente de m’impressionner en me fixant, mais je ne lâche pas. Il capitule et jette son regard sur le quai d’en face. Elle me sort de mon combat oculaire et je sursaute.
« Ils sont magnifiques. Ils bouclent naturellement ? »
Elle a pris une mèche de mes cheveux qu’elle fait glisser entre ses doigts.
« Hein ? Quoi ? Ha oui, mes cheveux. Oui, je les lave et les laisse sécher. Les anglaises se forment toutes seules. »
« Vous avez de la chance, moi il faut que… Haaaa ! Enfin ! »
Notre métro rentre enfin dans la station. Il y a déjà beaucoup de monde à l’intérieur. Carole m’attrape par le bras, comme une petite fille qui a peur de se perdre. Les portes n’ont pas fini de s’ouvrir, que nous sommes déjà bousculées puis poussées dans le wagon. Les gens semblent être devenus fou, ils se battraient pour monter. Pauvre monde. Je me retrouve collée face à face à Carole. Elle a réussi à attraper une barre pour se tenir, mais ce n’est pas mon cas et si au démarrage de la rame elle ne m’avait pas tenue par la main, je ne sais pas où je me serais retrouvée.
« De toute façon, tu ne risques pas de tomber. »
Et elle éclate de rire. Ce tutoiement soudain et imprévisible me surprend, mais c’est si mignon dans sa bouche que ça me fait plaisir. C’est pratiquement joue contre joue que nous commençons notre voyage. Trop préoccupée à ne pas perdre l’équilibre, ce n’est qu’au bout de quelques minutes que je ressens son corps plaqué contre le mien, sa chaleur, la souplesse de ses seins contre les miens, son ventre ferme. Allons, encore de drôles de pensées. Je ne vais vraiment pas bien, moi.
Je cesse mes réflexions intérieures d’un coup lorsque soudain une pression se fait sentir sur ma fesse droite. Pas de doute possible, il s’agit du dos d’une main qui me caresse lentement. Redoutant sûrement une mauvaise réaction de ma part, je la sens timide, hésitante. Carole a dû sentir un mouvement de mon corps ou bien j’ai serré sa main par réflexe, car elle me regarde interrogative.
« Ça va ? »
« Oui, oui, ça va bien. J’ai juste peur de perdre l’équilibre. Ne t’inquiète pas. »
Le type à dû m’entendre, car lui ne s’inquiète plus et me fout franchement la main au cul. Il malaxe mes fesses, tantôt délicatement, tantôt franchement, à la limite de me pincer. Je sens ma main dans celle de Carole devenir moite. Mon ventre s’échauffe déjà et ma respiration s’accélère un peu quand les doigts remontent lentement ma robe. Je me sens rougir en imaginant le type quand il va s’apercevoir que mon cul est nu. Voilà, c’est fait. Il cherche, pensant sûrement que je porte un string, mais ne trouvant rien, il tapote mes fesses pour me faire comprendre qu’il me trouve bien coquine.
« Whouaa ! T’es toute rouge ! T’es sûre que ça va ? »
Putain ! Elle devrait le dire encore plus fort.
« Mais oui, t’inquiète pas. Il fait chaud c’est tout.
La main, maintenant plaquée à cheval sur mes deux fesses, me pousse et je dois me raidir pour ne pas mettre mon bassin en avant et provoquer de nouvelles questions de la part de Carole. Elle se demanderait encore ce que je fabrique. La rame arrive à une station et il y a un mouvement de foule. Peur d’être surprise le cul à l’air, je profite de la cohue pour enlever la main de « mon bienfaiteur ». Nous sommes bousculées et sans le vouloir, nous échangeons nos places. Tout ceci est très rapide et je ne réalise pas tout de suite que c’est maintenant Carole qui est collée au type.
Le métro redémarre. Au dessus de l’épaule de Carole, je peux enfin voir qui m’a pelotée. Je ne suis pas plus étonnée que cela de reconnaître le type qui a croisé mon regard sur le quai. Pas étonnée non plus quand ma nouvelle amie me serre la main par saccades pour attirer mon attention. Elle me regarde, puis glisse ses yeux sur le côté pour me faire comprendre que quelque chose se passe derrière elle. Je regarde le type. Il me sourit le plus naturellement du monde et hausse légèrement les épaules d’un air de dire « c’est la vie. ». Que ce soit moi ou une autre, il ne fait pas de différence et a dû soulever la petite jupe rouge. Certes, je suis troublée par ce retournement de situation, mais j’y trouve énormément de plaisir. Ironique, je ne peux m’empêcher de demander à bibiche :
« Whouaaa ! Tu as chaud ? Tu es toute rouge. T’es sûre que ça va ? »
Il y a comme un éclair dans son regard. Je sens qu’elle a compris la pointe de sarcasme qui se cachait dans ma phrase. Elle me fait des yeux de merlan frit et se mord la lèvre inférieure. Je serre sa main et caresse l’intérieur de son poignet avec mon pouce. Elle semble me faire confiance et prendre sur elle. Son regard se détend, elle esquisse un léger sourire et ferme les yeux. S’engage alors un dialogue avec le type, juste avec les yeux et de légers mouvements de la tête.
Lui : C’est bon ? Elle a l’air d’aimer ?
Moi : Ben oui, ça a l’air.
Lui : Je vais aller plus loin.
Moi : C’est vous qui voyez, moi je ne réponds de rien.
Soudain, elle écarquille les yeux et fait un rond avec sa bouche. Puis, je la sens s’agiter, se dandiner. Tout doucement pour que personne n’entende, je lui murmure :
« Chuttt ! Reste calme. Ne t’énerve pas. »
« Mais il a sorti son truc. Je le sens. »
Je pose sa main sur son ventre.
« Tu n’as pas chaud là ? »
Elle me répond « oui » d’un petit signe de tête. Puis, sans hésiter une seconde de plus, je soulève sa jupe et caresse son sexe au travers de sa petite culotte de coton.
« Et là ? Tu n’as pas chaud, là ? »
Ho si ! Elle a chaud, la petite. Sa culotte est bouillante, humide. Moi aussi je suis humide et chaude comme la braise. C’est la première fois que je touche une femme et ça m’excite vraiment beaucoup. Elle s’est calmée et accepte la caresse que lui applique l’homme. Elle semble également apprécier ma main qui se promène de sa culotte à ses cuisses, de ses cuisses à son entrejambe. Soudain, elle refait des yeux de poisson mort et me chuchote quelque chose. Elle le dit si peu fort que je n’entends rien. Alors, elle plonge son visage dans mes cheveux et pose ses lèvres sur mon oreille. Sa tête ainsi dégagée, je vois bien celle du type. Il a fermé les yeux et semble pris de tremblements qui ne correspondent pas aux secousses que procure le train.
« Il a glissé sa queue dans ma culotte et la frotte contre ma raie. »
Ça explique ces soubresauts pas franchement naturels. Il se masturbe littéralement entre ses fesses. Mais bibiche, la surprise passée, semble maintenant apprécier. Les yeux fermés, se mordant les lèvres, elle se laisse aller à ce plaisir inattendu. Alors que je scrute les regards voisins, prête à donner l’alerte au moindre doute, il se passe quelque chose. Carole ouvre les yeux en grand et rougit comme une pivoine. Elle semble paniquée. L’homme, d’un coup, ne bouge plus. De l’élastique de la petite culotte, je sens un liquide gluant couler sur les cuisses de Carole.
La semence chaude doit s’étaler dans le tissu qui, hélas, ne peut tout absorber. J’arrive à sortir discrètement un mouchoir de mon sac et essuie, tant bien que mal, le foutre chaud qui s’écoule sur ses cuisses. J’ai juste le temps de rabaisser sa jupe au moment où les portes s’ouvrent. Prisent par nos soucis, nous n’avions même pas vu que nous arrivions à une station. Des passagers descendent, d’autres montent, les uns bousculant les autres. Carole se faufile et disparaît en courant. La pauvre petite, elle doit être dans tous ses états. Je voudrais la rattraper, mais les portes se ferment déjà.
Dans la foule qui se presse, je cherche le type. Lui aussi a disparu. Sans doute est-il sorti sans que je m’en aperçoive. De cette aventure, il ne me reste que deux doigts légèrement collants. Déconnectée du monde réel encore une fois, je les porte à mes lèvres pour en savourer le nectar. Mélange étrange que le parfum de Carole et de la semence de l’homme. Sucrés, salés, je m’enivre de ces senteurs.
Une secousse me sort de ma torpeur. Drôle d’image que je devais renvoyer, avec mes doigts dans la bouche, les yeux fermés et le front sur la barre chromée. Gênée, j’accuse les regards amusés de quelques passagers. Je retire ma main et baisse le regard, confuse. La barre chromée, ainsi que les mains qui s’y accrochent, suivent parfaitement l’alignement des boutons de ma robe. Écrasée, je ne peux éviter d’avoir les seins de part et d’autre de la barre. Au bout de deux stations et comme je m’en doutais, ou plutôt comme je l’espérais, sur six ou sept mains contre moi, deux commencent à bouger de façon suspecte, à ma plus grande joie.
La première se situe au niveau de mon ventre. Le pouce s’est déplié et frotte doucement mon nombril. De nombreuses petites décharges électriques me font pressentir un plaisir imminent. Mon sexe s’humidifie abondamment, lorsque le pouce se glisse entre le tissu de ma robe et vient toucher directement ma peau. Nous sommes tellement tassés, qu’il m’est impossible de savoir qui est l’auteur de cet attouchement. Je scrute les visages, analyse les regards… rien. Sinon cet homme chauve, là, de l’autre côté de la barre. Mais je capte très vite que c’est une autre zone de mon anatomie qui le captive. Il tient la barre de telle façon qu’il a réussi à me pincer un téton entre deux de ses doigts. Discrètement, il le roule, le comprime et le branle au fur et à mesure qu’il prend du volume sous la caresse. L’homme me regarde et bien sûr, je rougis instantanément.
En dessous, le pouce a quitté mon ventre. La main s’est placée plus bas et lorsque de nouveau le doigt se glisse sous ma robe et se trouve directement sur ma chatte nue et humide, un homme soupire de satisfaction. Merci monsieur ! Je sais à présent qui me frotte le clito. Barbu, blond, yeux bleus, bien en chair, il semble avoir du mal à cacher ses émotions et ses yeux qui roulent de plaisir dans leur orbite, lui donne un air franchement ridicule.
La chaleur m’envahit de nouveau et je sais déjà que je vais encore m’abandonner totalement, quel que soit le risque. Le chauve, ayant jugé que personne ne pouvait voir son jeu, a glissé sa main entière dans mon décolleté et me malaxe le sein avec passion. À l’étage inférieur, ça s’affole aussi. Âpre avoir défait deux boutons, le type a plongé sa main entre mes cuisses et se démène pour faire pénétrer deux doigts dans mon vagin trempé, mais mes jambes trop serrées l’en empêchent.
Je me rends bien compte que si j’écartais mes cuisses pour lui faciliter le passage, ce serait également l’aveu de l’acceptation de la caresse donnée. Je profite d’une secousse et je déplace un peu mes jambes de chaque côté. Aussitôt, les deux doigts disparaissent dans ma fente en feu. Le type ne peut s’empêcher de soupirer d’aise de nouveau. Son manque de discrétion pourrait bien nous valoir quelques soucis. Je suis au comble de l’excitation, prête à jouir. Ma vue se trouble, mes jambes flageolent, mon ventre est pris de petits spasmes et mon cœur va se décrocher. Je fais mon possible pour respirer de façon normale et de ne pas gémir afin de ne pas me trahir auprès des passagers.
L’année dernière, comme aujourd’hui, je me suis toujours laissée appliquer les caresses. Peut-être une façon pour moi de me sentir moins coupable et un peu plus victime. Mais là, je n’y tiens plus. Je tends mes mains et les colle aux braguettes de mes vicelards. Ils bandent tous les deux comme des fous, à en faire exploser leur pantalon. Hummm ! C’est exquis ! Je ferme les yeux et m’abandonne.
J’entends vaguement les portes qui s’ouvrent, je sens des gens qui me frôlent, puis les portes qui se referment et la rame qui redémarre. Toujours mes yeux clos, je sens le chauve qui ouvre un bouton de mon décolleté et mes seins qui sont pris à pleine main et sortis hors de ma robe. Ça me déclenche un petit orgasme que j’ai bien du mal à cacher. Comme il doit être sûr de lui pour oser telle manœuvre. Mais ça ne s’arrête pas là. L’autre homme, de sa main libre, déboutonne rapidement tous mes boutons et ouvre ma robe. FOLIE !
Je fais un pas en arrière et suis surprise de ne pas bousculer quelqu’un. J’ouvre les yeux. Je suis debout, face à la barre, la robe ouverte entièrement, avec comme seuls passagers, les deux types. Le wagon est vide. Je crois défaillir. Le chauve sent mon désarroi et tandis que l’autre ouvre sa braguette, il tente de me rassurer.
« T’inquiètes madame, c’était la dernière station, on va en voie de garage et après il repartira dans l’autre sens. Ça nous laisse un peu de temps pour faire connaissance. Sympa, non ? »
Et comme pour imiter son compère, il sort aussi sa queue de sa prison de tissu. Le train roule lentement émettant des sons stridents comme si la voie était trop étroite pour lui. À droite comme à gauche, au travers des vitres, je peux apercevoir des rames à l’arrêt, toutes lumières éteintes. L’ambiance est étrange, froide, presque effrayante. Je me sens un peu perdue dans ce wagon désert. Je ne suis pas sûre que la situation m’excite beaucoup. Instinctivement, j’ai rabattu les pans de ma robe pour cacher ma nudité.
« Ben ? Ma belle, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ? Regarde, on a plein de place, on est gentil et on bande comme des cerfs. »
Je sais que je n’ai pas d’issue et je pense qu’il est préférable de rendre l’atmosphère moins pesante. J’essaie d’être honnête avec moi et je dois bien reconnaître que les queues dressées là devant moi me donnent très envie. Je prends mon courage à deux mains et décide de m’offrir, comme j’aime tellement le faire. Je me place entre les deux barres de maintien, je lâche ma robe et lève les bras pour m’y tenir.
« Humm ! Excellent ! Très bonne idée que la soumission, on adore ! »
Je n’avais pas songé à ça en prenant cette position, mais il est vrai que ça y fait penser. Les deux hommes défont leurs ceintures rapidement et avant que je ne réagisse je me retrouve ligotée aux barres. Trop occupée avec mes deux lascars, je n’ai pas prêté attention aux mouvements de la rame qui se sont arrêtés.
« On a stoppé, il va arriver ? »
« Oui, il lui faut pas longtemps. »
J’écoute les deux hommes parler et je m’interroge. Ils semblent se connaître. Et de qui parle-t-il ? Qui va arriver ? J’entends des bruits. Des bruits de portes qui claquent. À l’autre bout du wagon, la petite porte qui sépare les voitures s’ouvre et un homme, portant une casquette avec un insigne, rentre. Il remonte vers nous d’un pas lourd et décidé. Ma gorge se noue. Les deux hommes le regardent arriver en souriant. Je ne comprends pas. Il se plante devant moi, écarte ma robe et me contemple de la tête aux pieds, puis d’une main, il me caresse les seins et de l’autre, il fouille mon entrejambe.
« Bravo les mecs, belle prise. Elle est bonne celle-là. »
« Merci chef. »
« Faites vite, je veux qu’elle soit rhabillée en entrant en station. Je ne veux pas d’ennuis, c’est compris ? »
« Compris chef. Ne vous inquiétez pas, chef. »
Il passe derrière moi et me murmure à l’oreille en me pelotant le cul :
« Bonne bourre ma jolie
Puis, je l’entends passer la porte derrière moi. Son pas s’éloigne dans le wagon voisin.
« Bon ! T’as entendu, on n’a pas beaucoup de temps. »
Aussitôt, il s’accroupit et plante sa bouche sur mon sexe. Une langue agile et chaude commence à me fouiller. Les ceintures glissent bien sur les barres chromées, ce qui me permet de me baisser un peu en fléchissant les genoux pour aider mon dégustateur à mieux me savourer. Je me sens mouiller comme jamais. Il doit se régaler. Le barbu, plus sage que son collègue, se penche vers moi et suce mes seins à tour de rôle. Il aspire mes pointes gonflées, les mordille puis les lèche avec de grands coups de langue. Il malaxe mes fesses d’une main et caresse fermement mon ventre de l’autre. Celui-ci d’ailleurs, commence à être pris de spasmes annonciateurs de ma jouissance proche.
Délaissant ma poitrine, la bouche gourmande vient aspirer ma langue en poussant des râles de plaisir. Entre deux baisers, j’arrive à lui chuchoter que je veux le branler. Sans relever les yeux, il fait courir sa main sur la barre et me libère une main de l’emprise de sa ceinture. Je baisse mon bras et sans hésiter, j’attrape sa verge gonflée de désir. Elle est de bonne taille, bien dure, chaude. Son gland mouille abondamment et j’aime ça. Je jette ma tête en arrière pour offrir mon cou à ses baisers. Il libère mon autre main et replonge entre mes seins. Je pose ma main derrière le crâne du chauve pour appuyer son visage sur ma chatte qui explose. Je me libère, j’explose et je pousse un cri de bonheur. Il me semble me vider dans sa bouche. Brusquement, il se relève et s’assoit sur un strapontin.
« Viens vite, viens là !
Sa queue m’invite, comme un bras tendu vers moi. Afin de ne pas délaisser le gentil barbu, je m’assois de dos sur le pilon violacé. Je me laisse glisser et remplir au fur et à mesure que mes fesses se rapprochent de ses couilles. Une fois bien enfoncée en moi, je la touille un peu pour bien la sentir contre mes parois inondées. Il m’attrape par les hanches et m’aide à appliquer un mouvement de haut en bas sur sa tringle d’acier. Face à moi, le barbu cambré, me tend son braquemart trempé. Je l’attrape à deux mains et l’attire à ma bouche. Il pousse un râle lorsque ma bouche devient le fourreau de son épée. J’aspire, je suce, je lèche le bel engin lorsqu’il commence à avoir des soubresauts et explose en longues giclées au fond de ma gorge. C’est une quantité de foutre impressionnante qui demande à être avalée et j’ai bien du mal à ne pas m’étrangler. J’absorbe tout ce que je peux, récupérant dans mes mains de longs filets de liqueur qui s’échappent des commissures de mes lèvres.
Soudain, mon utérus, lui aussi, est aspergé par de violentes propulsions de liqueur bouillante. Tout en léchant mes mains avec avidité, je jouis une nouvelle fois au fur et à mesure que je sens ma chatte se remplir. La rame redémarre. Les secousses du métro qui roule transforment toute la voiture en un gode géant. Chaque vibration traverse mon corps et me propulse dans les étoiles. Je suis ailleurs.
Le chauve attrape mes jambes derrière mes genoux et les remonte. Je suis pliée en deux sur lui. Il se lève en me soulevant. La manœuvre expulse son dard de mon ventre et je sens ma chatte grande ouverte se vider. Il me garde ainsi contre lui, roulée, les genoux contre mes épaules et s’approche de la barre chromée. Le contact froid de la barre avec ma chatte me fait revenir sur terre en me provoquant de grands et longs frissons. Il fait glisser ma fente baveuse le long du métal brillant. Mon clito, écrasé, frotté, se gonfle à nouveau et un nouvel orgasme me guette. Mais soudain…
« Merde ! Maurice ! La station ! »
Je me retrouve debout très rapidement et alors que la lumière blanche de la station envahit le wagon, « Maurice » me pousse violemment dans un coin et me plaque aux vitres. Il se place près de moi et me dit :
« Ne bouge pas, ils ne verront rien. »
Tout s’est passé si vite, qu’il m’a été impossible de refermer ma robe. Je n’ai même pas eu le temps de la rabattre sur moi. Rapidement, le corps, les seins écrasés contre la glace par une foule compacte, je comprends que j’ai encore quelques soucis à me faire. Le quai en face est désert, car c’est le terminus, mais il n’en sera pas de même pour les suivantes et si je ne parviens pas à reboutonner ma robe, je serai exposée aux regards de millier de voyageurs. Je ne peux même pas cacher mon visage. Ces pensées me font monter le rouge aux joues.
« He ! Copine ! He ! On est là ! Hoo ! Copine ! »
Il me faut un moment pour comprendre que ces appels sont pour moi. Je lève les yeux pour voir qui hurle ainsi. Putain ! Se sont les deux SDF de l’année dernière à qui j’avais déjà offert un spectacle involontaire. S’ils continuent à vociférer ainsi, les voyageurs vont vite repérer où ils regardent. Ils sautent sur le quai. Tandis que l’un mime la masturbation, l’autre baise une femme invisible en position de levrette. Sauvée par le gong. La rame démarre. Les clochards courent pour me voir jusqu’à la dernière seconde, en criant et en agitant les bras.
« À l’année prochaine ! Copine ! À L’aaaaannée prochaiiiiiiine »
Nous entrons dans le tunnel. J’entends des murmures qui commentent sûrement les agissements des deux malheureux. Je lève les yeux vers Maurice. Il me fait signe que tout va bien, que personne n’a rien vu. Puis, c’est ma longue descente aux enfers. Des yeux ronds me fixent, me dévisagent, me contemplent, me caressent et me critiquent, station après station. Toujours plus écrasée, je ne parviens pas à me rajuster. Il en sera ainsi pendant douze longs arrêts. Au treizième, je peux enfin atteindre mes boutons et refermer ma robe.
Je souris et regarde Maurice, soulagée. Mais le goujat n’est plus là. Il est descendu sans que je m’en rende compte. À sa place, c’est un homme jeune avec des lunettes triple foyer, plein de boutons et les cheveux gras. Ne sachant pas que mon sourire ne lui était pas adressé, il me le rend, me présentant des dents qui ignorent ce qu’est une brosse à dents. Son visage étant tourné vers moi et ne sachant pas depuis combien de temps il m’observe, il y a fort à parier qu’il a vu ma nudité et mon manège avec ma robe. La suite me prouve que j’avais raison et d’une voix baveuse, il engage une discussion discrète.
« Vous êtes jolie. J’aime bien les coquines. J’en regarde dans des magazines. Si vous voulez, je pourrais vous les montrer chez moi. »
« Non merci. »
« Tu veux bien que je te touche, hein ? »
« Non, sûrement pas ! »
« Allez ! Je t’ai vue toute nue. Je veux te caresser. T’aime ça. »
Je comprends qu’il me sera difficile de me débarrasser de cette sangsue, de plus, il ne parle pas suffisamment discrètement à mon goût. Je me tourne légèrement vers lui. Il glisse sa main sous ma robe et me pétrit le con avec fièvre. Je ne serais pas étonnée d’apprendre qu’il est puceau, car ma chatte gluante de sperme ne semble pas lui faire poser de questions. Bien au contraire.
« Hum ! Tu mouilles beaucoup, ça te plaît, hein ! »
« Oui, c’est ça, ça me plaît. Pardon, excusez-moi. »
Je retire sa main et me faufile jusqu’à la porte. Arrivée à la station, je peux enfin me libérer de ce voyage infernal. Je respire un grand coup. Je me retourne pour voir si le puceau ne m’a pas suivie. Je l’aperçois au fond du wagon. Il lèche sa main avec délice. Je n’en peux plus et j’éclate de rire, nerveusement. Je m’assois un moment pour reprendre mes esprits. Je réalise que c’est ma station. J’ai fait l’aller-retour et je n’ai pas été au boulot. Bravo !
« Ben ? Qu’est ce que tu fiches là ? Tu n’es pas au boulot ? »
C’est la petite Carole qui vient de s’asseoir près de moi, visiblement remise de ses émotions.
« Ben non, et toi ? Tu es partie si vite. »
« J’ai couru dans un bistro pour limiter les dégâts. Ma culotte y est restée. Ensuite, je suis allée au bureau. »
Ça y est, le moulin à parole s’est remis en route. Mais ce qu’elle me dit capte mon attention.
« Je me suis rendue dans le bureau de mon patron et je lui ai expliqué. Il a très bien compris, comme tu me l’avais dit et il m’a dit de ne pas m’inquiéter. Super gentil, le mec. Mais quand je lui ai tourné le dos pour sortir, il m’a rappelé. »
« Mademoiselle Moreau, il est inconcevable que je vous laisse déambuler dans les bureaux ainsi. »
Étonnée, je regarde mes vêtements et lui fais remarquer que je suis correcte et que ma jupe n’est pas trop courte. Là, il me fait remarquer que ce n’est pas de cela dont il s’agit, mais d’une énorme tache que j’avais sur l’arrière de ma jupe. Je suis devenue toute rouge. Il m’a fait remarquer que je ne pouvais pas sortir de son bureau ainsi, car jusqu’aux toilettes, la moitié du personnel pourrait me voir. Je ne savais plus où me mettre. Alors, me voyant gênée, il m’a tendu un mouchoir en papier et m’a indiqué la fontaine d’eau près de son bureau.
« Ce n’est pas si grave, venez vous nettoyer et attendez que ça sèche. »
Mais alors que je mouillais le mouchoir, il me dit :
« Ou avez-vous été vous fourrer ? Drôle de tache. On dirait du… non, ça ne peut pas être ça, excusez-moi… pourtant
Alors penaude, j’ai avoué mon aventure.
« Et ben dis donc ! Il a dû être surpris ? » lui dis-je.
« Non, pas vraiment. En fait, c’est moi qui ai été surprise, quand il m’a demandé si cette péripétie m’avait troublée. Et moi, gourde que je suis, je lui ai confessé que ça m’avait enchanté. Alors il m’a fait un grand sourire et a glissé sa main entre mes cuisses sous ma jupe en me disant qu’il avait toujours rêvé d’avoir des collaborateurs tels que moi.
« Il t’a baisée ? »
Bibiche rougit comme une pivoine.
« Oui… sur le bureau. Puis, il m’a donné l’autorisation de rentrer chez moi. »
« Hum ! Je pense que tu vas faire une belle carrière, toi. »
« Et toi ? Ton patron aussi t’a dit de rentrer ? »
« Oui… On va dire ça, Carole. »
Elle se lève, toute émoustillée d’avoir raconté son aventure. Elle me fait la bise et s’éloigne en sautillant. Elle fait dix mètres et revient en courant. Elle s’accroupit devant moi, pose ses mains sur mes genoux et avec un grand sourire d’ange me fait la plus mignonne des propositions.
« Aux prochaines grèves… On reprend le métro ensemble, tu veux bien, dis ? »
J’éclate de rire alors qu’elle s’éloigne une nouvelle fois. Arrivée au bas des escaliers, elle se retourne une fois de plus et hurle…
« Je connais même pas ton prénom ! »
Je lui crie :
« Léa. »
Elle me fait un beau sourire et disparaît dans l’escalier en chantant.
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