Journal d'une escort-girl (2)
Récit érotique écrit par Aldenor [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-11-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Journal d'une escort-girl (2)
Si j'avais été mon miroir cette fin d'après-midi-là je me serais brisé moi-même tellement j'en aurais eu marre de refléter des changements de tenues. Pour d'autres dates, je passais déjà plus d'une heure au moins à essayer différentes combinaisons.
- Trop sage, trop vulgaire, ça ne me va plus, ça me fait un gros cul, les couleurs ne vont pas ensemble.
Mais si, tu sais, cher journal, ce genre de commentaires en boucle, qui n'en fini pas ?
Cette soirée était très particulière, car je m'apprêtais à être intime avec Julien, mon collègue de travail pour lequel je n'avais pas spécialement d'attirance. Je voulais être belle pour lui, afin qu'il apprécie pleinement le moment que j'allais lui offrir. Mais je me refusais d'être trop dans la séduction. Il devait se rappeler que ce serait la seule nuit que l'on passerait ensemble. Devoir tordre à ce point mon état d'esprit n'était pas aisé et le stress commençait à monter.
Je me suis demandé plusieurs fois si je ne ferais pas mieux de tout annuler, de lui proposer de l'argent pour le service qu'il m'a rendu. Non, je ne voulais pas perdre la face. De plus, une partie de moi voulait oser faire un tel rendez-vous, par défiance envers ma timidité et les limites que je m'étais fixé jusque-là.
J'ai fini par mettre ce top noir sans bretelles, assez moulant, avec un pantalon de la même couleur plus sage, mais qui valorisait mes formes. Des baskets blanches. Je ne voulais pas ressembler à une fille en plein rencard. Mais je voulais quand même qu'il me regarde, qu'il me mate en appréciant ma présence.
Comme tu peux le voir cher journal, je trouve que je suis une fille assez ordinaire, sans ventre plat, sans le cul de Shakira, mais mes seins et mes yeux bleus sont de beaux atouts. Alors, j'ai sorti le décolleté. Le reste, il va devoir l'imaginer, me suis-je dit.
L'Uber m'a déposé aux alentours de 18 heures devant chez lui. Il habite dans cette rue où deux boulangeries se livrent une guerre pour remporter la palme de la meilleure odeur de pain chaud. Le temps menaçant m'a fait accepter de passer la soirée chez lui.
J'ai sonné à son interphone et j'ai monté doucement les marches, respirant profondément pour me calmer et afficher mon plus beau sourire. Il se tenait devant la porte, avec une belle chemise bordeaux bien taillée et un jean lui allant bien aux fesses. Ses lunettes octogonales adoucissaient son visage imberbe. Son sourire chaleureux m'a mise à l'aise. Il m'a fait la bise et m'a fait visiter un peu son appartement.
- Tu sais, j'ai cru que tu te dégonflerais, a-t-il lâché alors que nous nous sommes assis dans son canapé.
- A vrai dire, moi aussi...
- Je ne compte pas te forcer à faire quoi que ce soit, tu sais.
Il m'a souris avec ce mélange typiquement masculin de gentillesse d'apparat et d'envie mal dissimulée. Je savais pertinemment qu'il serait très déçu si rien ne se passait. Mais au moins j'étais déjà rassurée qu'il ne me saute pas dessus en arrivant.
Il a commandé à manger et nous avons regardé le début d'une série. C'était juste un prétexte pour me mettre à l'aise. Je commençais à bien me faire à sa présence. La nuit était déjà tombée et j'ai accepté qu'il me câline. Je me suis blotti contre lui et cela m'a fait du bien. Il a approché sa bouche de la mienne et je l'ai laissé faire. C'était étrange d'embrasser quelqu'un que je ne désirais pas vraiment. À partir de cet instant, j'ai tout fait pour débrancher mon cerveau et vivre l'instant. Ou plutôt : lui faire vivre l'instant. Après tout... C'était à moi de faire un effort particulier !
J'ai remonté doucement mes mains sur son torse, ouvrant doucement sa chemise bouton après bouton. J'ai fui ses lèvres, en préférant me concentrer sur son corps. L'idée d'avoir un rapport avec lui me mettais plus à l'aise que de partager cette connexion émotionnelle biaisée. J'ai bien aimé son odeur, avec ce parfum relevé d'une note de cèdre. Je me mis à caresser sa peau chaude et imberbe, son ventre rondouillard, ses épaules plus larges que je ne l'avais soupçonné. Ses cuisses, ses jambes, aussi. Julien a passé sa main dans mes cheveux et j'ai deviné sans peine que mes baisers descendant lentement sur sa peau le faisaient déjà bander. Atteignant son ventre, j'ai commencé par passer ma main sur son sexe à travers le jean, que j'ai déboutonné lentement. J'ai alors croisé son regard impatient. Il se mordait la lèvre.
J'ai retiré le boxer sans faire durer le suspens. Je me suis mise à genoux sur le parquet, mes avant-bras sur le canapé et j'ai détaillé son sexe du regard. Il était déjà bien dur. La courbe de son pénis remontait légèrement vers le devant arrivé au niveau du gland. Il n'était ni l'homme le mieux membré ni le moins pourvu que j'ai connu. Quelque part, cela n'avait aucune importance. J'étais là pour le satisfaire le temps d'une nuit, mon plaisir ou mon appréciation passaient au second plan.
J'ai déposé ma main à la base de sa verge et j'ai fait passer ma langue de part et d'autre. Je n'ai pas osé soutenir son regard en premier lieu. Je ne voulais pas le décevoir en lui montrant que j'avais moins envie de lui, que lui de moi. Et alors que je venais embrasser son gland, le glissant entre mes lèvres, il lâcha un gémissement plaintif, presque soulagé. Je me suis appliqué à le sucer du mieux que je pouvais.
- Tu ne sais pas comme ça me fait du bien qu'on prenne soin de moi comme ça...
Cette phrase, en apparence anodine, m'a fait l'effet d'un électrochoc. J'ai ressenti une forme d'excitation dans mon bas ventre et la même satisfaction que j'avais en mangeant une glace après une journée de travail. Une satisfaction, une forme de récompense, un shoot de dopamine.
Tu vois, c'est à cet instant que dans ma tête, j'ai accepté l'état d'esprit de l'escort-girl. Si tu me demandais aujourd'hui ce qui me motive à partager mon corps avec des hommes, je te répondrais que c'est pour cette satisfaction de leur avoir apporté quelque chose dont ils manquent au quotidien : du plaisir, de la tendresse, de la considération, une oreille à qui parler.
Julien appréciait ma fellation d'un regard coquin. Je me suis prise réellement au jeu. J'ai commencé à le regarder dans les yeux tout en lui faisant plaisir. Immédiatement, j'ai senti que son sexe a gonflé dangereusement dans ma bouche. Les minutes ont passé plus vite que prévu. Je lui ai dévoilé mes petites bottes secrètes, que je réserve normalement à mes copains.
Il a interrompu ma gâterie en retirant son sexe de ma bouche, soufflant pour se calmer.
- Je suis désolé, si tu continues, je vais jouir dans ta bouche. Tu suces vraiment bien.
- Merci...
- Tu veux bien que l'on aille plus loin que les préliminaires ? J'ai très envie de toi.
Après quelques secondes d'hésitation, j'ai hoché simplement la tête. Il m'a prise par la main, lui entièrement nu et moi encore habillée, m'entraînant dans sa chambre. Julien s'est assis sur le rebord de son lit et m'a attirée vers lui.
- Déshabille-toi, m'a-t-il demandé à mi-voix, tout en se masturbant.
Ma timidité a alors refait surface et j'ai retiré lentement tout ce que je portais sauf ma petite culotte. Je n'étais pas suffisamment à l'aise pour jouer de ma sensualité. Je l'ai ensuite laissé me contempler une minute. Ses yeux se sont aimantés à mes hanches et à mes seins. Je l'ai laissé me caresser. Mes sentiments étaient mitigés. Mais l'excitation a fini par éteindre mon cerveau une bonne fois pour toute. J'ai commencé à passer mes doigts dans ses cheveux pendant qu'il s'occupait de mes seins, les massant et les embrassant, suçotant mes tétons comme des bonbons.
- Tu as une capote ?
- Oui, attends.
Il s'allongea sur le lit pour ouvrir son tiroir et en sortir le rectangle argenté. Il l'a enfilé sur son sexe en érection, me laissant le temps de le rejoindre non loin. J'étais maintenant à l'aise à l'idée de m'offrir à lui totalement. Je ne lui ai pas laissé le choix de la position : je me suis mise directement sur lui, à cheval, frottant doucement sa verge sur ma vulve. Il lâcha un soupir de plaisir et de surprise. Je l'ai guidé en moi jusqu'au fond. J'ai passé ses mains sur ses épaules et son torse, avant de commencer à onduler sur lui. Il se laissa faire.
J'étais dans le contrôle. C'était ce dont j'avais besoin pour être à l'aise. Il m'a fixé sans relâche, les yeux plein d'envie. Je l'ai laissé me prendre les hanches, agripper mes fesses, lever son bassin pour compléter mes vas et viens. Au début, je fuyais son regard. J'étais un peu honteuse, gênée de ne pas être totalement dans l'instant. Et comme lorsque je l'ai sucé, quelque chose a fini par s'allumer en moi. Son regard, sa manière de gémir, de bouger son bassin pour aller au fond. Il prenait du plaisir. Beaucoup de plaisir. Et cette satisfaction a enflammé mon bas ventre. Je me suis laissé transporter par l'instant.
Je suis devenu plus fougueuse, plus gourmande. L'odeur de nos corps s'est entremêlée. Le contact de sa peau contre la mienne devenait magique. J'avais envie qu'il jouisse. J'ai pris mes seins entre mes mains pour attiser son désir. Il a regardé de longues minutes mon sexe avaler frénétiquement le sien. J'ai adoré la manière dont il me touchait, comme si j'étais trop belle pour être vraie. Sa première fessée m'arracha un petit cri de plaisir.
- Je veux te prendre en levrette, commanda-t-il, aveuglé par le plaisir.
Cette fois-ci, rien ne m'a fait douter. J'y trouvais mon compte. Je me suis mise à quatre pattes et je lui ai offert mes fesses, les dandinant doucement. Il m'a pénétré de nouveau sans cérémonie, se tenant à mes hanches fermement. Je pris son coussin pour y fourrer mon visage, le laissant totalement maître de mon corps. Je me suis concentrée sur les sensations, sentant son sexe me prendre encore et encore, plus fort, plus vite. Je gémissais timidement dans l'oreiller : c'était beaucoup plus plaisant que je ne l'avais imaginé. Les claques qu'il donnait sur mes fesses ajoutaient un petit côté épicé.
J'ai senti son sexe faire des allers et retours progressivement plus amples et plus lents. Il n'allait pas tarder à jouir. J'ai contracté tout ce que je pouvais pour que la pénétration devienne plus intense. Et en lâchant un râle de plaisir plus aigu qu'attendu, j'ai senti un frisson de satisfaction descendre tout mon corps en sentant le préservatif se remplir à l'intérieur de moi. Je l'ai laissé profiter de la vue et d'être encore enfoncé dans mon vagin.
- Ça m'a fait vraiment du bien, merci...
Cette phrase a été un retour en chute libre dans le présent. Le malaise s'est installé quelques instants et il compris que quelque chose n'allait pas. Je me suis retirée, le laissant avec son sexe en demi-érection dans la main. J'ai attrapé quelques mouchoirs pour m'essuyer sans dire un mot.
- Pardon Aline... Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.
- C'est rien Julien. C'est ma faute. Ça me fait bizarre que tu me remercies comme ça. C'est la première fois que je fais ça, de cette manière.
- Tu veux dire, comme un service ?
- C'est ça.
- D'habitude je paie une escort-girl pour ce genre de moments, mais avec toi, c'était différent. Vu notre arrangement.
Le silence se prolongea. Une escort-girl ? Je n'en avais entendu que vaguement parlé. J'ai décidé de sortir cette comparaison de mes pensées pour me soucier de l'image que lui avait laissé.
- J'espère que ce n'était pas trop mal...
Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras, mon dos contre son torse.
- Tu étais un peu mal à l'aise au début, c'est normal, mais après c'était génial. Et tu suces vraiment très bien...
Sa chaleur apaisa mes pensées. Finalement, j'ai trouvé l'expérience plaisante. Satisfaire un homme comme ça, le soulager, m'avait fait du bien à moi aussi. Et une bonne partie de jambes en l'air apporte toujours du bien-être.
- Tu es chou. Je te remercie de ne m'avoir pas brusquée et d'avoir été respectueux, lâchais-je en relâchant les tensions dans mon corps au contact du sien.
- C'est normal. Tu veux dormir avec moi cette nuit ?
- Tu m'as demandé une nuit, un marché est un marché.
Ma réponse lui a arraché un large sourire tendre. Je me suis préparée pour aller me coucher, le rejoignant sous les draps après m'être lavé les dents. J'ai enfilé ma culotte et un t-shirt entre temps.
- Tu sais, ça me fait vraiment du bien d'avoir des câlins. De sentir la chaleur d'une femme, comme ça.
- Tu n'as pas rencontré une fille qui te plaise vraiment ?
- Je n'ai pas le temps pour une relation sérieuse. Et c'est dur d'avoir des matchs quand on n’est pas Brad Pitt.
- Ne dis pas ça. Il faut juste peut-être que tu sortes plus ? Il y a plein de filles qui cherchent un homme comme toi.
- Facile à dire. Difficile à faire.
Je me suis remontée dans le lit pour venir le dorloter. La tête dans mes seins, il lâcha un grand soupire de détente. J'ai commencé à lui caresser les cheveux, lui offrant de la tendresse. De la même manière que j'ai apprécié le satisfaire sexuellement, le materner de cette manière m'apportait quelque chose.
Je me sentais bien, moi aussi. Comme si, malgré le fait que je ne ressentais rien pour lui, je pouvais lui donner de l'amour. Cet écho me faisait me sentir désirée. J'en avais plus besoin que je ne le pensais.
Il tomba de sommeil, bercé par ma respiration et par les caresses dans ses cheveux. Finalement, j'ai étiré mon bras pour éteindre la lumière, fermer mes yeux et laisser le tourbillon d'émotions de cette soirée au lendemain.
Sans le savoir encore, Julien était le premier client d'une longue liste que j'ai laisserai s'endormir dans mes bras...
- Trop sage, trop vulgaire, ça ne me va plus, ça me fait un gros cul, les couleurs ne vont pas ensemble.
Mais si, tu sais, cher journal, ce genre de commentaires en boucle, qui n'en fini pas ?
Cette soirée était très particulière, car je m'apprêtais à être intime avec Julien, mon collègue de travail pour lequel je n'avais pas spécialement d'attirance. Je voulais être belle pour lui, afin qu'il apprécie pleinement le moment que j'allais lui offrir. Mais je me refusais d'être trop dans la séduction. Il devait se rappeler que ce serait la seule nuit que l'on passerait ensemble. Devoir tordre à ce point mon état d'esprit n'était pas aisé et le stress commençait à monter.
Je me suis demandé plusieurs fois si je ne ferais pas mieux de tout annuler, de lui proposer de l'argent pour le service qu'il m'a rendu. Non, je ne voulais pas perdre la face. De plus, une partie de moi voulait oser faire un tel rendez-vous, par défiance envers ma timidité et les limites que je m'étais fixé jusque-là.
J'ai fini par mettre ce top noir sans bretelles, assez moulant, avec un pantalon de la même couleur plus sage, mais qui valorisait mes formes. Des baskets blanches. Je ne voulais pas ressembler à une fille en plein rencard. Mais je voulais quand même qu'il me regarde, qu'il me mate en appréciant ma présence.
Comme tu peux le voir cher journal, je trouve que je suis une fille assez ordinaire, sans ventre plat, sans le cul de Shakira, mais mes seins et mes yeux bleus sont de beaux atouts. Alors, j'ai sorti le décolleté. Le reste, il va devoir l'imaginer, me suis-je dit.
L'Uber m'a déposé aux alentours de 18 heures devant chez lui. Il habite dans cette rue où deux boulangeries se livrent une guerre pour remporter la palme de la meilleure odeur de pain chaud. Le temps menaçant m'a fait accepter de passer la soirée chez lui.
J'ai sonné à son interphone et j'ai monté doucement les marches, respirant profondément pour me calmer et afficher mon plus beau sourire. Il se tenait devant la porte, avec une belle chemise bordeaux bien taillée et un jean lui allant bien aux fesses. Ses lunettes octogonales adoucissaient son visage imberbe. Son sourire chaleureux m'a mise à l'aise. Il m'a fait la bise et m'a fait visiter un peu son appartement.
- Tu sais, j'ai cru que tu te dégonflerais, a-t-il lâché alors que nous nous sommes assis dans son canapé.
- A vrai dire, moi aussi...
- Je ne compte pas te forcer à faire quoi que ce soit, tu sais.
Il m'a souris avec ce mélange typiquement masculin de gentillesse d'apparat et d'envie mal dissimulée. Je savais pertinemment qu'il serait très déçu si rien ne se passait. Mais au moins j'étais déjà rassurée qu'il ne me saute pas dessus en arrivant.
Il a commandé à manger et nous avons regardé le début d'une série. C'était juste un prétexte pour me mettre à l'aise. Je commençais à bien me faire à sa présence. La nuit était déjà tombée et j'ai accepté qu'il me câline. Je me suis blotti contre lui et cela m'a fait du bien. Il a approché sa bouche de la mienne et je l'ai laissé faire. C'était étrange d'embrasser quelqu'un que je ne désirais pas vraiment. À partir de cet instant, j'ai tout fait pour débrancher mon cerveau et vivre l'instant. Ou plutôt : lui faire vivre l'instant. Après tout... C'était à moi de faire un effort particulier !
J'ai remonté doucement mes mains sur son torse, ouvrant doucement sa chemise bouton après bouton. J'ai fui ses lèvres, en préférant me concentrer sur son corps. L'idée d'avoir un rapport avec lui me mettais plus à l'aise que de partager cette connexion émotionnelle biaisée. J'ai bien aimé son odeur, avec ce parfum relevé d'une note de cèdre. Je me mis à caresser sa peau chaude et imberbe, son ventre rondouillard, ses épaules plus larges que je ne l'avais soupçonné. Ses cuisses, ses jambes, aussi. Julien a passé sa main dans mes cheveux et j'ai deviné sans peine que mes baisers descendant lentement sur sa peau le faisaient déjà bander. Atteignant son ventre, j'ai commencé par passer ma main sur son sexe à travers le jean, que j'ai déboutonné lentement. J'ai alors croisé son regard impatient. Il se mordait la lèvre.
J'ai retiré le boxer sans faire durer le suspens. Je me suis mise à genoux sur le parquet, mes avant-bras sur le canapé et j'ai détaillé son sexe du regard. Il était déjà bien dur. La courbe de son pénis remontait légèrement vers le devant arrivé au niveau du gland. Il n'était ni l'homme le mieux membré ni le moins pourvu que j'ai connu. Quelque part, cela n'avait aucune importance. J'étais là pour le satisfaire le temps d'une nuit, mon plaisir ou mon appréciation passaient au second plan.
J'ai déposé ma main à la base de sa verge et j'ai fait passer ma langue de part et d'autre. Je n'ai pas osé soutenir son regard en premier lieu. Je ne voulais pas le décevoir en lui montrant que j'avais moins envie de lui, que lui de moi. Et alors que je venais embrasser son gland, le glissant entre mes lèvres, il lâcha un gémissement plaintif, presque soulagé. Je me suis appliqué à le sucer du mieux que je pouvais.
- Tu ne sais pas comme ça me fait du bien qu'on prenne soin de moi comme ça...
Cette phrase, en apparence anodine, m'a fait l'effet d'un électrochoc. J'ai ressenti une forme d'excitation dans mon bas ventre et la même satisfaction que j'avais en mangeant une glace après une journée de travail. Une satisfaction, une forme de récompense, un shoot de dopamine.
Tu vois, c'est à cet instant que dans ma tête, j'ai accepté l'état d'esprit de l'escort-girl. Si tu me demandais aujourd'hui ce qui me motive à partager mon corps avec des hommes, je te répondrais que c'est pour cette satisfaction de leur avoir apporté quelque chose dont ils manquent au quotidien : du plaisir, de la tendresse, de la considération, une oreille à qui parler.
Julien appréciait ma fellation d'un regard coquin. Je me suis prise réellement au jeu. J'ai commencé à le regarder dans les yeux tout en lui faisant plaisir. Immédiatement, j'ai senti que son sexe a gonflé dangereusement dans ma bouche. Les minutes ont passé plus vite que prévu. Je lui ai dévoilé mes petites bottes secrètes, que je réserve normalement à mes copains.
Il a interrompu ma gâterie en retirant son sexe de ma bouche, soufflant pour se calmer.
- Je suis désolé, si tu continues, je vais jouir dans ta bouche. Tu suces vraiment bien.
- Merci...
- Tu veux bien que l'on aille plus loin que les préliminaires ? J'ai très envie de toi.
Après quelques secondes d'hésitation, j'ai hoché simplement la tête. Il m'a prise par la main, lui entièrement nu et moi encore habillée, m'entraînant dans sa chambre. Julien s'est assis sur le rebord de son lit et m'a attirée vers lui.
- Déshabille-toi, m'a-t-il demandé à mi-voix, tout en se masturbant.
Ma timidité a alors refait surface et j'ai retiré lentement tout ce que je portais sauf ma petite culotte. Je n'étais pas suffisamment à l'aise pour jouer de ma sensualité. Je l'ai ensuite laissé me contempler une minute. Ses yeux se sont aimantés à mes hanches et à mes seins. Je l'ai laissé me caresser. Mes sentiments étaient mitigés. Mais l'excitation a fini par éteindre mon cerveau une bonne fois pour toute. J'ai commencé à passer mes doigts dans ses cheveux pendant qu'il s'occupait de mes seins, les massant et les embrassant, suçotant mes tétons comme des bonbons.
- Tu as une capote ?
- Oui, attends.
Il s'allongea sur le lit pour ouvrir son tiroir et en sortir le rectangle argenté. Il l'a enfilé sur son sexe en érection, me laissant le temps de le rejoindre non loin. J'étais maintenant à l'aise à l'idée de m'offrir à lui totalement. Je ne lui ai pas laissé le choix de la position : je me suis mise directement sur lui, à cheval, frottant doucement sa verge sur ma vulve. Il lâcha un soupir de plaisir et de surprise. Je l'ai guidé en moi jusqu'au fond. J'ai passé ses mains sur ses épaules et son torse, avant de commencer à onduler sur lui. Il se laissa faire.
J'étais dans le contrôle. C'était ce dont j'avais besoin pour être à l'aise. Il m'a fixé sans relâche, les yeux plein d'envie. Je l'ai laissé me prendre les hanches, agripper mes fesses, lever son bassin pour compléter mes vas et viens. Au début, je fuyais son regard. J'étais un peu honteuse, gênée de ne pas être totalement dans l'instant. Et comme lorsque je l'ai sucé, quelque chose a fini par s'allumer en moi. Son regard, sa manière de gémir, de bouger son bassin pour aller au fond. Il prenait du plaisir. Beaucoup de plaisir. Et cette satisfaction a enflammé mon bas ventre. Je me suis laissé transporter par l'instant.
Je suis devenu plus fougueuse, plus gourmande. L'odeur de nos corps s'est entremêlée. Le contact de sa peau contre la mienne devenait magique. J'avais envie qu'il jouisse. J'ai pris mes seins entre mes mains pour attiser son désir. Il a regardé de longues minutes mon sexe avaler frénétiquement le sien. J'ai adoré la manière dont il me touchait, comme si j'étais trop belle pour être vraie. Sa première fessée m'arracha un petit cri de plaisir.
- Je veux te prendre en levrette, commanda-t-il, aveuglé par le plaisir.
Cette fois-ci, rien ne m'a fait douter. J'y trouvais mon compte. Je me suis mise à quatre pattes et je lui ai offert mes fesses, les dandinant doucement. Il m'a pénétré de nouveau sans cérémonie, se tenant à mes hanches fermement. Je pris son coussin pour y fourrer mon visage, le laissant totalement maître de mon corps. Je me suis concentrée sur les sensations, sentant son sexe me prendre encore et encore, plus fort, plus vite. Je gémissais timidement dans l'oreiller : c'était beaucoup plus plaisant que je ne l'avais imaginé. Les claques qu'il donnait sur mes fesses ajoutaient un petit côté épicé.
J'ai senti son sexe faire des allers et retours progressivement plus amples et plus lents. Il n'allait pas tarder à jouir. J'ai contracté tout ce que je pouvais pour que la pénétration devienne plus intense. Et en lâchant un râle de plaisir plus aigu qu'attendu, j'ai senti un frisson de satisfaction descendre tout mon corps en sentant le préservatif se remplir à l'intérieur de moi. Je l'ai laissé profiter de la vue et d'être encore enfoncé dans mon vagin.
- Ça m'a fait vraiment du bien, merci...
Cette phrase a été un retour en chute libre dans le présent. Le malaise s'est installé quelques instants et il compris que quelque chose n'allait pas. Je me suis retirée, le laissant avec son sexe en demi-érection dans la main. J'ai attrapé quelques mouchoirs pour m'essuyer sans dire un mot.
- Pardon Aline... Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.
- C'est rien Julien. C'est ma faute. Ça me fait bizarre que tu me remercies comme ça. C'est la première fois que je fais ça, de cette manière.
- Tu veux dire, comme un service ?
- C'est ça.
- D'habitude je paie une escort-girl pour ce genre de moments, mais avec toi, c'était différent. Vu notre arrangement.
Le silence se prolongea. Une escort-girl ? Je n'en avais entendu que vaguement parlé. J'ai décidé de sortir cette comparaison de mes pensées pour me soucier de l'image que lui avait laissé.
- J'espère que ce n'était pas trop mal...
Il s'approcha de moi et me pris dans ses bras, mon dos contre son torse.
- Tu étais un peu mal à l'aise au début, c'est normal, mais après c'était génial. Et tu suces vraiment très bien...
Sa chaleur apaisa mes pensées. Finalement, j'ai trouvé l'expérience plaisante. Satisfaire un homme comme ça, le soulager, m'avait fait du bien à moi aussi. Et une bonne partie de jambes en l'air apporte toujours du bien-être.
- Tu es chou. Je te remercie de ne m'avoir pas brusquée et d'avoir été respectueux, lâchais-je en relâchant les tensions dans mon corps au contact du sien.
- C'est normal. Tu veux dormir avec moi cette nuit ?
- Tu m'as demandé une nuit, un marché est un marché.
Ma réponse lui a arraché un large sourire tendre. Je me suis préparée pour aller me coucher, le rejoignant sous les draps après m'être lavé les dents. J'ai enfilé ma culotte et un t-shirt entre temps.
- Tu sais, ça me fait vraiment du bien d'avoir des câlins. De sentir la chaleur d'une femme, comme ça.
- Tu n'as pas rencontré une fille qui te plaise vraiment ?
- Je n'ai pas le temps pour une relation sérieuse. Et c'est dur d'avoir des matchs quand on n’est pas Brad Pitt.
- Ne dis pas ça. Il faut juste peut-être que tu sortes plus ? Il y a plein de filles qui cherchent un homme comme toi.
- Facile à dire. Difficile à faire.
Je me suis remontée dans le lit pour venir le dorloter. La tête dans mes seins, il lâcha un grand soupire de détente. J'ai commencé à lui caresser les cheveux, lui offrant de la tendresse. De la même manière que j'ai apprécié le satisfaire sexuellement, le materner de cette manière m'apportait quelque chose.
Je me sentais bien, moi aussi. Comme si, malgré le fait que je ne ressentais rien pour lui, je pouvais lui donner de l'amour. Cet écho me faisait me sentir désirée. J'en avais plus besoin que je ne le pensais.
Il tomba de sommeil, bercé par ma respiration et par les caresses dans ses cheveux. Finalement, j'ai étiré mon bras pour éteindre la lumière, fermer mes yeux et laisser le tourbillon d'émotions de cette soirée au lendemain.
Sans le savoir encore, Julien était le premier client d'une longue liste que j'ai laisserai s'endormir dans mes bras...
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Superbe suite, intelligente, érotique bien écrite et sans hypocrisie aucune. Plus qu'Emma Becker dans "la Maison", tu peux lire Emmanuelle de la page 549 à 561 sur la prostitution comme source d'Erotisme