Julien venait d’avoir 18 ans (1) - histoire érotique

Julien venait d’avoir 18 ans

Chapitre 1

Cette nuit-là, lorsqu’Eric se réveilla, il commença par se demander ce qui se passait, s’il rêvait, s’il était éveillé. Il sentit un poids sur lui, et commença à réaliser que c’était un corps qui se frottait à lui, et plus précisément une bite qui titillait l’entrée de son anus. Il sentit progressivement le désir monter en lui, et il émergea doucement de son sommeil interrompu.
Ce corps, cette bite. Julien.
Julien, qui était devenu son amant depuis quelques semaines.
Ou plutôt l’un de ses amants.

C’était une période nouvelle pour lui. Les relations avec Samir s’étaient nettement distendues, il essayait de l’oublier, mais il avait du mal. Alors il multipliait les amants. Il y avait eu Selim, puis Evan, et là (en même temps qu’Evan) c’était Julien.
Et ça lui faisait du bien.
Le sexe lui faisait du bien. Et, en plus, ce n’était pas que du sexe, c’était une relation.
Et ça l’étonnait.

Bien sûr, il avait toujours été attiré par les jeunes, disons entre 18 et 28-30 ans pour être large. Samir était plus âgé, certes, mais il l’avait connu jeune, à 25 ans, quand lui en avait 40. Et maintenant que Samir en avait plus de 40 (ils avaient 15 ans d’écart), il restait attiré par lui.
Mais c’était l’exception.
Il faut dire que Samir avait un beau corps, qui ne bougeait pas, et il ne vieillissait pour ainsi dire pas.
Mais c’était Samir. Et c’était l’exception.

A son âge, Eric restait attiré par les jeunes, et, ce qui l’étonnait, en cette période post-Samir, ou para-Samir, c’est que les jeunes, des jeunes en tout cas, étaient manifestement attirés par lui.
Ça, ça l’étonnait. Vraiment. Il ne comprenait pas. Ce qu’ils lui trouvaient. Avec ses cheveux gris, qui viraient de plus en plus au blanc, ses traits vieillis et fatigués. Son surpoids qui avait tendance à prendre des proportions inquiétantes, et qu’il n’arrivait pas à juguler.

Malgré tout ça, ces jeunes venaient, baisaient avec lui, le baisaient, se faisaient baiser, bandaient, jouissaient... et revenaient...
Pourquoi donc ? Mystère...
Au début Eric se disait que c’était parce que les relations étaient tarifées. Et c’est vrai qu’il en a eu des relations de ce type... mais là, ça devenait différent... déjà Selim, ça avait été spécial, et, après avoir fini par le baiser, il avait mis un terme à cette relation.
Depuis, il ne l’avait plus revu. De temps en temps, un message, mais aucun des deux n’avait relancé l’autre pour une nouvelle rencontre. Chacun devait sentir qu’il fallait en rester là, et ne devait pas avoir envie d’y revenir. Tant mieux, quelque part.

De toute façon, Eric ne voulait pas s’attacher. Il voulait rester un homme libre. Oh le bien grand mot... oh le mot pompeux... Etre un homme libre... vaste programme !
Mais la situation lui convenait.
Déjà la relation avec Evan. Au début tarifée. Et puis très vite elle ne s’était pas limitée à des plans. Et puis Evan restait longtemps, ne partait jamais, disait toujours oui. A tout. Comme si tout le bottait quand il était avec Eric. Qui s’en étonnait. En était flatté, heureux aussi, quelque part. Mais étonné.

Et puis il y avait Julien.
Julien, son voisin du dessus, qui venait d’avoir 18 ans, et qui depuis était devenu son amant.
Drôle de relation. Drôle d’aventure. Inattendue. Inespérée. Inouïe.

Cette nuit-là était la première qu’ils avaient passée ensemble. Pour la première fois Julien était resté dormir. Ce qui avait ravi Eric, qui adorait dormir avec un garçon, et ne l’avait pas fait souvent dans sa vie. Y compris avec Samir, qui n’aimait pas ça, et avec qui il faisait chambre à part. Sauf exceptions. Rares.
Eric, lui, aimait sentir la présence d’un homme à ses côtés dans un lit. Il aimait sentir sa chaleur, son odeur, sa virilité. Lui qui pouvait être actif ou passif, y compris avec le même mec, était pareil quand il dormait. Il pouvait être protecteur, et être protégé. Câliner, et être câliné. Y compris avec le même mec.

Il ressentait beaucoup de désir pour Julien. Il faut dire qu’il y avait de quoi. Julien, depuis tout petit, faisait du sport, beaucoup de sport. De ce fait, à l’âge adulte, il avait un corps parfait. Un torse imberbe et musclé. De beaux et gros tétons. A peine quelques poils qui partaient du nombril et descendaient. Des jambes de sportifs, davantage poilues.
Et puis une belle gueule. Pas une gueule d’ange, mais une belle gueule. De longs cheveux bruns, qu’il laissait pousser et taillait peu. Un sourire ravageur. Une belle voix, du bagout, de l’humour.
Et puis ... une bite longue et épaisse. Et un cul... un vrai cul de sportif, musclé, charnu, bombé même.

Et - cela avait étonné Eric - il était sacrément doué au lit pour son âge. Entreprenant, endurant. On aurait dit un vieux briscard du sexe. Peut-être était-il expérimenté après tout. Malgré son jeune âge. Ou alors il apprenait vite. Mais, dès la première fois, Eric n’avait pas eu l’impression d’être son professeur...
En plus, il savait tout faire et aimait tout. Il pouvait être, comme Eric, actif ou passif, et avait même une façon particulièrement active d’être passif...

Eric le connaissait depuis longtemps, connaissait ses parents, ses frères aussi. L’aîné, Jacques, qu’il trouvait un peu bizarre, et qui ne l’attirait pas du tout, avec qui les conversations se limitaient à “ bonjour ”, “ bonsoir ”, “ ça va ? ”. Le deuxième, Célestin, deux ans de plus que Julien, très attirant aussi (c’est fou comme, plus le temps avançait, plus Julien lui ressemblait...).
Eric avait toujours eu avec Célestin un bon feeling. Pas timide pour deux sous, ce jeune avait tout pour lui. Bâti lui aussi comme un sportif, il avait beaucoup de charme, lui aussi un sourire ravageur. Et lui aussi, du bagout, de la conversation, un certain charisme même. Bref, un mec intéressant... mais hétéro... ou qui semblait l’être...

Eric n’en savait rien en fait, ce qu’il savait, c’est que son “antenne à détection de pédés” n’avait pas matché avec Célestin... alors qu’elle avait matché avec Julien.

Julien qui cette nuit-là était sur lui. L’avait réveillé car, visiblement, il avait envie... son membre dressé en attestait... ce membre qu’Eric sentit doucement entrer en lui...

A suivre...