L'alchimiste

- Par l'auteur HDS Maxhart -
Récit érotique écrit par Maxhart [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : L'alchimiste Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-03-2025 dans la catégorie Pour la première fois
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L'alchimiste
L’alchimiste : chapitre 1

La première fois que je suis tombé amoureux

Je me présente, je m’appelle Nathan, j’ai 26 ans et je vais vous raconter mon histoire ou du moins je vais relater avec précision les cinq années de ma courte vie qui viennent de s’écouler. J’écris ce récit en guise de témoignage d’une époque où les rapports humains ont été profondément altérés. Et aussi parce que je tiens à laisser pour trace MA version des faits.

Avant de parler de moi, il faut que je parle de mon présent, de mon époque. Voici quelques décennies que l’homme est frappé par un mal étrange nommé “impuissance”. Pour les générations précédentes, il ne s’agissait pas d’une pathologie mais plutôt d’une condition toujours réversible à base de stimulations ou de chimie médicamenteuse. Mais voilà maintenant presque dix ans que le monde sait de source sûre qu’aucun homme n’est aujourd’hui capable d’érection. Ce mal frappe les jeunes hommes, comme moi qui n’ont jamais connu une érection mais aussi les hommes plus âgés autrefois parfaitement vigoureux mais, comme tout le genre masculin, désormais incapable de quoique ce soit d’un point de vue sexuel et aucun médicament n’est venu à bout de cet état de fait.

La communauté scientifique s’est évidemment emparée du problème si bien que les états aujourd’hui investissent la plus grosse part du budget dans la recherche. Et comme vous vous en doutez, ça n’a pas avancé depuis de très longues années. La reproduction se fait de manière assistée systématiquement, le sperme prélevé chez l’homme et inséminé chez la femme de façon médicale. Certaines pratiques existent également comme l’usage de “jouets” pour adulte pouvant imiter l’insémination naturelle en le remplissant de la semence prélevée, on appelle cela un “sexe fort”. Cependant, l’efficacité de la démarche n’est pas au rendez-vous étant donné les conditions de température de 35 degrés devant être respectée etc… Je ne suis pas là pour faire un exposé à ce sujet, vous trouverez je suis sûr une littérature adaptée sur ce sujet.

Les rapports entre les hommes et les femmes ont donc changé, notre approche de la sexualité évidemment. L’orgasme sec sans érection chez l’homme est possible par d’autres stimulations et les femmes se tournent plus facilement vers le plaisirs solitaires ou même encore, entre elles. Pour elles, rien n’a changé ou plutôt tout a changé. Chez les femmes que j’ai connues, j’ai rencontré autant de frustration que de libération de ne plus être le jouet de l’homme. Les hommes de mon âge n’ont jamais connu l’orgasme par l’éjaculation ni même d’érection et si c’est une source de souffrance, c’est aussi notre génération qui l’accepte le mieux. La plupart de mes amis sont fidèles et ne fréquentent qu’une fille, bien souvent ils en sont amoureux et même, n’ont connu qu’une seule femme. En fait le couple est toujours et plus que jamais le modèle de relation homme-femme privilégié dans ma société. Ce qui est étonnant je trouve. Les besoins affectifs et la stabilité ont remplacé l’esprit d’aventure que les générations de mes parents ont connu lorsqu’ils avaient mon âge, ou du moins d’après ce qu’ils m’en ont dit. Bref mes amis sont amoureux.

Et moi alors ? Et bien il y a 5 ans, je n’étais jamais tombé amoureux, jamais je n’avais touché de fille ni ne serait-ce que vu une fille nue. Je ne dis pas que je n’en avais pas envie. J’ai vu des photos et ça me touche. Je savais aussi que j’aimais les femmes mais le sentiment amoureux m’était inconnu. A 21 ans, j’ai été placé dans un internat mixte. Il s’agissait d’une formation scientifique débouchant sur les nombreux postes de recherche sur un possible traitement de cette épidémie. J’étais plutôt bon élève. Je travaillais beaucoup et avait finalement peu de relations. Les conditions étaient relativement strictes, couvre-feu à 21h même si les couples avaient leur chambre. Parfois deux amis fille et garçon pouvaient cohabiter, la direction n’ayant évidemment aucune crainte d’un problème d’ordre sexuel. C’était mon cas, j’étais en chambre commune avec Lydie, une petite blonde fine et jolie aux yeux bleus. De mon côté, grand brun cheveux hirsutes et imberbe, fin aussi, j’étais l’élève modèle.

On s’est bien entendu Lydie et moi et très vite, n’éprouvant aucun sentiment pour elle, elle a vite compris que la voir en petite culotte n’allait pas poser problème. Même si c’était la première fille que je verrais dans cet appareil. Sans mentir, j’avais quand même une petite émotion mais rien de sérieux. Elle restait relativement curieuse de ma condition et m’a souvent confié qu’elle aurait aimé voir un jour un pénis dur pour elle. Je l’aimais bien Lydie vraiment. Elle s’est un jour entiché d’un mec, Marco, peau mate, beau et adorable. J’étais ravi pour elle.

Le campus réunissait 200 élèves répartis sur quatre bâtiments. Je passais les deux premiers mois seul, une nuit sur deux ou trois dans ma chambre, très studieux, pendant que Lydie vivait sa nouvelle relation amoureuse. Je ne la voyais plus en culotte d’ailleurs.

C’est un mardi de novembre que j’ai fait une rencontre décisive. Elle était brune, les yeux verts. J’ai longuement regardé sa nuque sous ses cheveux ondulés relevés, longuement son dos et ses fesses. Moulé dans une tenue de sport. Une belle posture, de la grâce en somme. Dans le gymnase où nous étions retrouvés avec une partie des étudiants que nous n’avions pas encore rencontré, il faisait une chaleur démesurée compte tenu de la saison. Nos corps à tous subissaient la sueur de la salle trop chauffée. Elle ne souriait pas, elle ne regardait que devant elle, au loin, sur la poutre en équilibre, j’attendais mon tour aux barres parallèles. J’ai toujours aimé l’effort physique et n’avait pas encore connu ce sentiment de vouloir me montrer. Je faisais la plus belle prestation, bras découverts débordant d’un maillot sans manches, impossible de louper la forme de mes bras forts. Si je ne pouvais éprouver de désir, je savais qu’elle le pouvait et je faisais tout pour qu’elle me remarque. J’ai croisé deux ou trois regards un peu admiratifs, mais pas le sien. Tentative échouée.

Cheval d'arçon, figures fluides et acrobatiques, mais la fatigue aidant, me voilà cognant sur le flan de mes jambes et provoquant déséquilibre, la chute était spectaculaire. Son regard, je l’avais et en bonus, un sourire, condescendant certes mais un sourire, un beau sourire. Je décidais d'arrêter de faire l’imbécile avant de me blesser. Je voyais maintenant sa gorge, ses seins… La sensation était nouvelle, l’émotion intense et l’envie grandissante de voir et de toucher ses seins sûrement sublimes mais dans son haut noir moulant, dur à dire. Enfin l’envie seule grandit et même au bout de ma nuit, de façon prévisible, rien, pas d’érection mais son souvenir. Planté en moi…

Trois jours se sont passés sans la croiser jusqu’à ce jour d’étude à la grande et belle bibliothèque du campus. Elle lisait dans un coin reculé du lieu, silencieux, dans une salopette en velours marron et col roulé de saison, chignon et nuque apparente. C’est par hasard que je me retrouve entre ces quatre colonnes de livre et cette table en bois, sur laquelle, penchée, elle était concentrée sur un livre, visiblement de science fiction.

- Je peux ?

Elle sursaute à cette interruption malgré ma douceur.

- Euh… Oui si tu veux.

Elle n’a pas l’air ravi. Il faut dire que je n’ai jamais su draguer ni aborder une fille. Saisissant l’occasion :

- Qu’est-ce que tu lis ?
- C’est Asimov… Tu connais ?
- De nom… C’est bien ?
- Oui… écoute je…
- Pardon je te dérange, excuse moi. Je voulais juste…
- Oui je sais ce que tu voulais. Tu sais les amours platoniques moi c’est pas mon délire, je préfère être franche… je… Désolée…

La douche froide… Je me demande ce qu’elle espère, j’ai envie de lui dire qu’elle va finir seule… je me retiens, ravale ma fierté. Elle aime peut-être les filles…

- Ok. Pardon de t’avoir dérangé…

Je me lève, puis juste à la sortie de la bibliothèque elle me rattrape.

- Hey ! Ecoute… Excuse-moi. Je m’appelle Marlène.
- Enchanté, moi c’est Nathan.
- Ok Nathan. On marche un peu ?

La discussion qui a rythmé notre promenade sur le campus fût… extraordinairement franche et sincère.

- Tu sais Nathan… je sais qu’aujourd’hui on a tendance à suivre ce modèle du couple. Tu crois sans doute que ça nous met dans une relation libérée du sexe ou je ne sais quoi… qu’entre hommes et femmes c’est désormais l’égalité. C’est ce que tu te dis n'est-ce pas ?
- Écoute je ne sais pas… je… je voulais juste faire ta connaissance.
- Et bien je vais être directe, et je le fais par sympathie pour toi, parce que je sais que tu es plein de bonnes d'intentions. Votre impossibilité de bander ou de jouir n’efface pas notre désir et notre besoin de jouissance. En fait, tu sais je crois que peu de femmes ont vraiment envie d’être en couple avec un homme qui ne peut pas, ou parfois ne veux pas les faire jouir…. Désolé je suis assez directe. Comprends-tu ?
- J’avoue que… je ne sais pas quoi dire.
- Je voulais encore une fois être très claire. C’est pas agressif, c’est juste ce que tu dois entendre si tu veux qu’on soit amis ou que sais-je. Beaucoup de mecs se font de fausses idées au sujet des femmes, du couple, de l’amitié.
- Ok… j’ai compris.

Ça ressemblait à une douche froide. Mais c'était au contraire le début d’une relation. Je la trouvais de plus en plus belle et de plus en plus intéressante. Je nourrissais l’espoir secret qu’un jour j’arrive à la convaincre. Nous nous sommes revus, avons parlé littérature et cinéma. Et encore… jusqu’à ce que cela devienne quotidien et au bout d'un mois, il y eut un point de bascule…

C’est le sujet du prochain chapitre…

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Bonne introduction idée de fonds un peu surprenante donc on attend la suite
Daniel

Histoire Erotique
Une situation que les grands timides connaissent souvent,vivement la suite et l-éveil à la sensualitéde ce couple



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