L'arrestation
Récit érotique écrit par J A [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'arrestation
- Bon est-ce que tout le monde a compris les détails du plan ? Des questions ?
Il y eu un brouhaha, mais personne ne daigna ou plutôt n’osa poser de question. Le chef de groupe n’aimait pas qu’on l’interroge, d’un autre côté ses exposés avant mission étaient clairs, précis et chacun savait quelle serait sa tâche. Il était presque aussi bon dans son domaine que la commissaire Sarah Castaing, qu’il remplaçait pendant son congé maternité. Tout le monde se leva et alla se préparer.
La lieutenante Cécile Géh était impatiente de participer à ce coup de filet, même si elle n’avait pas pris part à ces mois d’enquête et de surveillance. Son équipe avait été appelée en renfort à la dernière minute. Elle allait y passer la soirée voire une partie de la nuit, mais cela en valait la peine. Cédric son mari, fonctionnaire aux Affaires étrangères, était en déplacement, c’était donc belle-maman qui gardait leur petite Chloé, âgée de cinq ans. Cela lui crevait le cœur de lui demander ce service, car elles ne s’entendaient pas du tout, mais nécessité fait loi.
Elle alla donc s’équiper avec ses collègues. Cécile aurait trois inspecteurs sous ses ordres et son équipe serait en position près de l’entrée du luxueux hôtel où les suspects allaient se réunir. Il y avait plusieurs autres véhicules banalisés répartis autour du bâtiment et dans les rues adjacentes. Deux suites communicantes avaient été réservées au même étage que celui des suspects. Le prétexte d’y organiser une partouze lui avait paru stupide au début, mais dans les palaces, le personnel était d’une discrétion absolue, avait tout vu et ne s’étonnait de rien. Avantage non négligeable, cette couverture avait permis de faire monter une équipe d’assaut bien fournie. La direction de l’hôtel n’avait pas été informée de l’opération, pour éviter toute fuite.
Cela faisait deux heures que Cécile et son équipe planquaient avec une impatience croissante. On attendait que tous les suspects participant à la réunion soient arrivés, avant d’intervenir. Ils surveillaient dans toutes les directions et Cécile regardait l’entrée principale quand son cœur failli s’arrêter. Cédric venait de descendre d’une limousine accompagné d’une salope qui portait une robe tellement courte, moulante et transparente, qu’elle aurait pu se promener nue, sans que ça fasse de différence.
Cécile se retint in extremis de sortir du véhicule et de cribler de balles son salaud de mari et la pute qui l’accompagnait. Après avoir raté quelques battements, son cœur s’était emballé et l’adrénaline avait envahi son organisme, maintenant elle tremblait de rage. Elle fit un effort surhumain pour se reprendre, car elle ne voulait pas que ses collègues s’en aperçoivent.
La demi-heure suivante fut une longue agonie. Cécile était tellement tendue que ses muscles lui faisaient mal. Quand le top intervention arriva, elle fut la première à bondir hors du véhicule. Elle courut vers l’entrée dans un tel état de fureur, qu’elle aurait abattu sans sommations, la première personne qui se serait mise en travers de son chemin.
Tout se passa en moins de cinq minutes, malgré des coups de feu échangés à l’étage. Un des suspects était mort, mais aucun membre du groupe d’assaut n’était blessé. Elle n’avait rien eu à faire, à part sécuriser l’entrée principale. Une heure plus tard, on commença à faire descendre les suspects pour les emmener en détention.
Cécile attendait que les choses se calment, pour tomber comme la foudre sur l’un des réceptionnistes, et sous prétexte d’interroger un témoin, elle pensait extorquer le numéro de la chambre de son mari, pour aller… elle ne savait pas quoi encore.
Sa surprise fut totale quand le premier suspect sortit de l’ascenseur, menotté entre deux agents. C’était la pute quasi à poil. Plus que quasi, elle portait toujours sa robe, mais Cécile pouvait maintenant témoigner qu’elle était complètement épilée. Six autres personnes menottées sortirent jusqu’à ce qu’arrive le tour de son mari, il était le dernier. Elle le regarda passer, bouche bée et n’émergea de sa stupeur que lorsque l’un de ses équipiers l’interpella.
- Cheffe, on rentre maintenant ?
- Euh… ouais on y va.
Son mari était passé devant elle et ne l’avait pas reconnue. Cédric avait été arrêté dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Merde ! Comment allait-elle expliquer à sa fille que papa ne reviendrait plus à la maison ? Il était foutu… et elle aussi. Sa carrière allait voler en éclats dès qu’on saurait que son mari avait été arrêté pour des activités en lien avec le terrorisme.
Cécile retourna au poste, partagée entre l’envie de sauter de la voiture en marche, dans l’espoir de passer sous un camion, et celle d’utiliser ce même véhicule pour rouler sur son ordure de mari. Il régnait un chaos organisé dans les bureaux, avec du monde s’agitant dans tous les sens malgré l’heure tardive. Les suspects avaient été répartis dans les différentes salles d’interrogatoire. Ayant du mal à se concentrer, elle mit long un moment à écrire le sacro-saint et obligatoire rapport, que personne ne lirait probablement jamais.
N’ayant rien d’autre à faire, Cécile chercha et trouva la salle d’interrogatoire où se trouvait la salope, qu’elle contempla à travers le miroir sans tain. Elle ne pouvait pas croire que son mari la trompait avec ça. C’est vrai qu’elle était superbe, le genre de femme qui fait baver d’envie tous les hommes. Tout ce qu’il faut là où il faut, et vu sa tête, elle savait faire ce qu’il faut comme il faut. C’était certainement pour elle, que Cédric avait transgressé la loi. Comme elle la haïssait !
Trois jours plus tôt, c’était leur dernière soirée avant le voyage de Cédric. Elle venait de sortir de la douche et était en train de se sécher, quand il avait bondi sur elle et l’avait emportée dans ses bras. Elle avait protesté d’un murmure véhément, car Chloé n’était pas loin. Il l’avait posée nue sur le lit.
- Ne t’inquiète pas, elle est devant la télé et j’ai fermé la porte de la chambre à clé.
Cédric s’était déshabillé en vitesse et s’était glissé contre elle. Sa bouche s’était emparée de la sienne pendant qu’elle se laissait faire. Il lui avait caressé le visage, le cou, la poitrine puis sa main était descendue sur ses cuisses et son pubis. Sa bouche avait suivi le même chemin, mais s’était attardée sur ses seins. Il savait exactement ce qu’elle aimait et en moins de deux minutes, elle était prête à exploser en un feu d’artifices sans fin.
Aucun de ses amants précédents ne lui avait procuré de telles sensations et elle n’en voudrait jamais aucun autre. Un adultère ? À quoi bon un type qui voudrait simplement lui tomber dessus la queue en avant. Non, elle aimait son mari à la folie et personne ne lui donnerait autant de bonheur et de plaisir, de plus elle était irrémédiablement fidèle.
Sur le point de prendre feu, elle avait agrippé la tête de Cédric et l’avait mise entre ses jambes. Elle était tellement excitée que c’en était douloureux et qu’elle avait besoin de jouir. Lui jouait de son corps tel un virtuose. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait et s’en fichait, car dès qu’il commençait, elle atteignait le Nirvana et se déconnectait du monde.
Les orgasmes s’enchaînaient et Cédric la laissait à peine souffler avant de recommencer. Il avait continué jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter, puis il avait glissé sur elle et l’avait pénétrée en missionnaire. Elle adorait sentir son corps sur le sien, elle ne jouissait jamais avec une pénétration, mais les sensations étaient incroyablement agréables. Il avait varié les positions pour finir par jouir en elle, couché sur son dos. La sodomie ne les intéressait guère, sauf de temps en temps pour varier les plaisirs.
La porte qui s’ouvrit derrière elle, l’a tira de sa rêverie. Elle reprit contact avec une réalité qui lui tomba dessus comme une chape de plomb. Elle ne savait pas qui elle haïssait le plus, de son salaud de mari ou de cette pute. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait rien, elle avait juste l’impression de vivre un cauchemar.
Sans but précis, elle alla rôder vers la salle d’interrogatoire où se trouvait Cédric. Un ponte arriva devant la salle. Un de ceux qu’on ne voit jamais lors d’une intervention, mais qui est toujours là pour récolter les lauriers de « son plan ». Il s’adressa à elle.
- Lieutenante, avez-vous une mission assignée ?
- Non, pas pour l’instant.
- Parfait. Vous allez m’accompagner pour cet interrogatoire. Les ordres d’en haut nous demandent de patienter jusqu’à l’arrivée des spécialistes, mais rien ne nous interdit d’attendrir un peu les suspects en les attendant.
- À vos ordres.
Elle entra dans la salle. Cédric était assis, menotté à la table et semblait attendre sereinement. Un léger écarquillement des yeux fut le seul signe indiquant qu’il la connaissait. Elle-même ne savait pas quoi faire, puis comme un barrage qui rompt, la colère la submergea et elle se dirigea vers son mari qui essaya de parler.
- Non, ne…
Elle frappa de toutes ses forces ce visage tant aimé.
- ESPECE DE POURRITURE, ORDURE, SALAUD.
Le haut-gradé entra en panique. Il n’avait pas imaginé que cette folle allait prendre l’expression « attendrir » au pied de la lettre. Si la commission d’enquête concluait que ses paroles avaient conduit à ce désastre, sa carrière était foutue. Maintenant, il devait suivre la procédure, c’est-à-dire engueuler sa subordonnée et lui faire porter le chapeau, tout en dégageant sa propre responsabilité.
Entretemps, Cédric avait basculé cul par-dessus tête et s’était affalé sur le sol, conscient mais sonné. La table à laquelle ses menottes étaient attachées lui était tombée dessus. Cécile avait à peine commencé à se faire incendier, quand trois types en costume entrèrent dans la salle.
- C’est quoi ce bordel ? Personne ne devait être interrogé avant notre arrivée. Vous vous croyez à Guantanamo pour tabasser les suspects ? Dehors, tout de suite !
Le haut-gradé disparut tellement vite qu’il sembla s’être téléporté. Cécile allait sortir, quand son mari, qui s’était péniblement relevé avec sa table, l’interpella.
- Non… pas toi… attends.
Si ces dernières heures, la situation avait semblé délirante, dans le pire sens du terme, la suite ajouta encore une dose de folie. Un des types se dirigea vers Cédric et le libéra de ses entraves. Celui-ci se leva, saisi l’homme par le col et le plaqua contre le mur. Les deux autres ne bougèrent pas.
- LA MISSION ÉTAIT SIMPLE. QUI EST INTERVENU ET A MODIFIE LES GROUPES D’INTERVENTION ?
- Hgh…humpf…grgl
Cécile avait l’air d’une parfaite idiote, bouche bée et yeux écarquillés. Elle n’avait jamais vu son mari dans une telle rage
- J’AI POSE UNE QUESTION ?
- Je sais pas… je sais pas… on ne m’a rien dit.
- Tu me trouves le con qui s’est mêlé de ce qui ne le regardait pas et a pris des décisions qui ne lui incombaient pas.
Cédric relâcha le type, la regarda et fit un geste dans sa direction.
- Je te présente ma femme, Cécile.
- QUOI ? Ta femme, mais comment…
- Excellente question, c’était une énorme connerie ! Ma femme n’aurait jamais dû être mêlée à cette opération. Une maladresse quelconque de la part de Cécile ou de la mienne et tout aurait capoté.
- Je vais rendre compte immédiatement.
- Vas-y, je veux des sanctions, je veux que ce connard soit pendu par les couilles. L’opération était parfaitement au point, il n’y avait pas de raison de changer quoi que ce soit. Le nom de ma femme figure dans mon dossier confidentiel et c’est une information à toujours prendre en compte en raison de son poste.
Ils se retrouvèrent soudain seuls. Les trois hommes étaient sortis. Cette soirée de dingues avait mis les nerfs de Cécile en pelote. Elle n’arrivait pas à réfléchir, tout se bousculait dans sa tête. Elle tournait en rond dans la pièce, respirant profondément en essayant de se calmer. Cédric, dont le côté gauche du visage enflait à vue d’œil, la regardait inquiet et rassemblait son courage avant de lui parler.
- Chérie, je peux t’expliquer tout ce qui s’est passé…
Avant que Cédric puisse continuer, le type qu’il avait bousculé revint. Il avait l’air de bonne humeur.
- J’ai fait remonter l’info, quelqu’un va se faire ramasser en beauté.
- Bien. J’espère que cela va aller plus loin qu’une simple remontrance, sous prétexte que c’est un petit lèche-cul, protégé par quelqu’un d’en haut. Je ne l’accepterai pas. Ce gars a mis toute l’équipe en danger et a failli foutre en l’air la mission.
Cédric se tourna à nouveau vers Cécile et recommença ses explications.
- Chérie comme tu t’en doutes maintenant, je n’ai jamais travaillé aux Affaires étrangères. Je suis aux Renseignements.
- Pourquoi ne m’as-tu jamais rien dit ?
- C’est confidentiel mon amour, secret-défense. Toi non plus, tu ne peux pas tout me raconter sur ton boulot.
- Merde, cela veut dire que chacun de tes voyages cachait une mission dangereuse ?
- Non, non, la plupart du temps il s’agit de surveillance, je n’interviens pas directement sur le terrain.
- Je m’en suis rendue compte tout à l’heure. Pas sur le terrain, c’est ça ouais.
- Pour cette mission c’était exceptionnel. Le seul agent parlant russe a une jambe dans le plâtre. Ma grand-mère venait de l’Oural et je le parle couramment.
- Quoi ? Tu ne me l’as jamais dit.
- L’occasion ne s’est pas présentée, je ne m’en sers qu’au boulot et en dehors je n’y pense jamais.
Claire avait la tête qui tournait. Cette avalanche d’informations bouleversait sa petite vie qu’elle croyait si bien rangée et la déstabilisait. Une pensée traversa son esprit et sa colère revint brusquement.
- Et tu baises souvent des putes, comme la salope qui t’accompagnait ce soir ?
Le type qui était resté dans la pièce éclata de rire. Cédric se permit un petit ricanement en souriant, ce qui ne fit qu’augmenter la rage de Claire. Heureusement son mari qui la connaissait bien, comprit qu’elle allait exploser.
- Mon amour calme toi, notre hilarité mérite quelques explications.
- Je t’écoute, sois convaincant.
- Si dans le petit monde fermé des tueurs à gages il y avait un classement, la femme que tu as vue se situerait à la deuxième place. Elle avait probablement ordre de liquider les intermédiaires tels que moi, ou du moins tels que ma couverture. Laisser le moins de témoins possibles limite les risques.
- C’est une tueuse ?
- Oh oui ! Elle a un palmarès impressionnant. On l’appelle Veuve noire.
- Pourquoi ?
- Parce que tout comme l’araignée dont elle porte le nom, elle tue son mâle après l’accouplement. Belle et mortelle.
- Hein ?
- Elle tue systématiquement ses amants. Tu comprends maintenant que le sexe avec elle n’était même pas envisageable.
- Elle peut-être, mais les autres ?
- Mon amour tu confonds fiction et réalité. Je n’ai pas le droit de tuer, je ne loge pas dans des palaces, je n’ai pas de voiture de luxe, je ne bois pas de cocktails et je ne suis pas entouré de superbes créatures.
- Ouais ! Si tu le dis.
- En réalité, je suis le plus souvent enfermé dans un véhicule pourri ou une chambre miteuse, entassé avec des collègues, je bois de l’eau et je bouffe des sandwichs pas toujours frais.
- Oh ! Ta gastro-entérite lors de ton déplacement en mars dernier ?
- Bien deviné. Souvenir d’une mission à Londres.
- Et tu vas continuer longtemps ces missions à risque ?
- Ça te va bien de dire ça vu ton job. Je te rassure, c’était ma dernière mission, je suis promu alors finis les voyages, je vais rester dans les bureaux pour superviser et coordonner les gars sur le terrain.
- Heureusement, je suis soulagée… par curiosité, qui est le tueur numéro 1 ?
- C’est une tueuse aussi. Elle s’appelle Mangouste. Elle est insaisissable et impitoyable. On lui attribue la destruction d’un syndicat du crime international. Elle aurait éliminé tous les chefs et une bonne partie de leurs hommes de main, parce qu’ils s’en étaient pris à elle et avaient tué un de ses amis. Ça parait incroyable, mais on a pas mal d’informations et de macchabés à travers le monde, qui corroborent cette histoire. Sans parler de vacances qu’elle aurait prises à Venise et qui ont laissé la cité des Doges dans un triste état.
- Les femmes sont meilleures en tout, je l’ai toujours dit.
- Oui ma chérie, je sais et je suis d’accord avec toi, mais cet exemple-ci est un peu extrême.
- Bon, alors maintenant que va-t-il se passer pour toi et les autres suspects ?
- Officiellement, nous allons tous être transférés rapidement, sans que nos identités ne soient dévoilées, toujours le secret-défense, et disparaître dans les limbes.
- C’est tout ?
- Demain je serai de retour à la maison, mais eux vont aller pourrir dans un lieu qui n’existe pas, pour être interrogés.
Le lendemain, Cécile avait pris un jour de récupération et était sur les charbons ardents en attendant son mari. Quand elle entendit enfin la porte s’ouvrir, elle se précipita dans les bras de Cédric. Elle avait eu tellement peur la veille. Elle le couvrit de baisers, en épargnant le côté tuméfié de son visage et l’entraîna directement dans la chambre.
- La petite est à l’école. Tu as intérêt à te surpasser pour te faire pardonner les heures terrifiantes que j’ai vécues hier.
Cédric lui arracha le peu de vêtements qu’elle portait et se déshabilla en un clin d’œil. Avec ses mains et sa bouche il la fit bouillir de désir, avant de la faire jouir à l’en épuiser. Pantelante, elle se laissa manipuler comme une poupée. Cédric l’a retourna et l’a pris en levrette, position qu’ils affectionnaient tous les deux. Après un long moment à lui donner des coups de reins, il se retira, visa ses fesses et s’introduisit dans le rectum d’une seule poussée, lente et imparable. L’intensité de cette pénétration, fit feuler Cécile de plaisir. Il continua vigoureusement son assaut, jusqu’à l’orgasme libérateur qui lui arracha un cri. Haletant et exténué, il se laissa tomber à côté de Cécile qui avait été comblée par cette domination.
- Chérie, je pensais à quelque chose ces derniers jours.
- Dis-moi.
- Tu ne crois pas qu’il serait temps de donner un petit frère ou une petite sœur à Chloé ?
- Ce n’est pas ce que tu viens de me faire qui va nous y aider.
- Non, ne plaisante pas. J’y pense depuis un certain temps.
- Tu es sûr de toi ?
- Oui. Certain.
- Aucun doute ?
- Aucun, je le veux vraiment.
- Bon ben… tu arrives trop tard.
- Quoi ?
- Il y a quelques semaines, j’ai eu un raté avec la pilule pendant une mission de deux jours. Toi tu rentrais d’un de tes « voyages » et tu m’avais sauté dessus comme une bête affamée.
- Hein ?
- Je veux dire que je suis enceinte d’environ deux mois. J’attendais ton anniversaire pour te faire la surprise. Bravo papa !
Sept mois plus tard, Chloé devint la grande sœur de Stéphane.
Au fait, il paraît qu’un ancien adjoint d’on ne sait trop quoi, a été muté sur un atoll du Pacifique à la suite d’une grosse connerie. Son nouveau boulot c’est de mesurer les taux de radiations.
Il y eu un brouhaha, mais personne ne daigna ou plutôt n’osa poser de question. Le chef de groupe n’aimait pas qu’on l’interroge, d’un autre côté ses exposés avant mission étaient clairs, précis et chacun savait quelle serait sa tâche. Il était presque aussi bon dans son domaine que la commissaire Sarah Castaing, qu’il remplaçait pendant son congé maternité. Tout le monde se leva et alla se préparer.
La lieutenante Cécile Géh était impatiente de participer à ce coup de filet, même si elle n’avait pas pris part à ces mois d’enquête et de surveillance. Son équipe avait été appelée en renfort à la dernière minute. Elle allait y passer la soirée voire une partie de la nuit, mais cela en valait la peine. Cédric son mari, fonctionnaire aux Affaires étrangères, était en déplacement, c’était donc belle-maman qui gardait leur petite Chloé, âgée de cinq ans. Cela lui crevait le cœur de lui demander ce service, car elles ne s’entendaient pas du tout, mais nécessité fait loi.
Elle alla donc s’équiper avec ses collègues. Cécile aurait trois inspecteurs sous ses ordres et son équipe serait en position près de l’entrée du luxueux hôtel où les suspects allaient se réunir. Il y avait plusieurs autres véhicules banalisés répartis autour du bâtiment et dans les rues adjacentes. Deux suites communicantes avaient été réservées au même étage que celui des suspects. Le prétexte d’y organiser une partouze lui avait paru stupide au début, mais dans les palaces, le personnel était d’une discrétion absolue, avait tout vu et ne s’étonnait de rien. Avantage non négligeable, cette couverture avait permis de faire monter une équipe d’assaut bien fournie. La direction de l’hôtel n’avait pas été informée de l’opération, pour éviter toute fuite.
Cela faisait deux heures que Cécile et son équipe planquaient avec une impatience croissante. On attendait que tous les suspects participant à la réunion soient arrivés, avant d’intervenir. Ils surveillaient dans toutes les directions et Cécile regardait l’entrée principale quand son cœur failli s’arrêter. Cédric venait de descendre d’une limousine accompagné d’une salope qui portait une robe tellement courte, moulante et transparente, qu’elle aurait pu se promener nue, sans que ça fasse de différence.
Cécile se retint in extremis de sortir du véhicule et de cribler de balles son salaud de mari et la pute qui l’accompagnait. Après avoir raté quelques battements, son cœur s’était emballé et l’adrénaline avait envahi son organisme, maintenant elle tremblait de rage. Elle fit un effort surhumain pour se reprendre, car elle ne voulait pas que ses collègues s’en aperçoivent.
La demi-heure suivante fut une longue agonie. Cécile était tellement tendue que ses muscles lui faisaient mal. Quand le top intervention arriva, elle fut la première à bondir hors du véhicule. Elle courut vers l’entrée dans un tel état de fureur, qu’elle aurait abattu sans sommations, la première personne qui se serait mise en travers de son chemin.
Tout se passa en moins de cinq minutes, malgré des coups de feu échangés à l’étage. Un des suspects était mort, mais aucun membre du groupe d’assaut n’était blessé. Elle n’avait rien eu à faire, à part sécuriser l’entrée principale. Une heure plus tard, on commença à faire descendre les suspects pour les emmener en détention.
Cécile attendait que les choses se calment, pour tomber comme la foudre sur l’un des réceptionnistes, et sous prétexte d’interroger un témoin, elle pensait extorquer le numéro de la chambre de son mari, pour aller… elle ne savait pas quoi encore.
Sa surprise fut totale quand le premier suspect sortit de l’ascenseur, menotté entre deux agents. C’était la pute quasi à poil. Plus que quasi, elle portait toujours sa robe, mais Cécile pouvait maintenant témoigner qu’elle était complètement épilée. Six autres personnes menottées sortirent jusqu’à ce qu’arrive le tour de son mari, il était le dernier. Elle le regarda passer, bouche bée et n’émergea de sa stupeur que lorsque l’un de ses équipiers l’interpella.
- Cheffe, on rentre maintenant ?
- Euh… ouais on y va.
Son mari était passé devant elle et ne l’avait pas reconnue. Cédric avait été arrêté dans le cadre d’une enquête sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Merde ! Comment allait-elle expliquer à sa fille que papa ne reviendrait plus à la maison ? Il était foutu… et elle aussi. Sa carrière allait voler en éclats dès qu’on saurait que son mari avait été arrêté pour des activités en lien avec le terrorisme.
Cécile retourna au poste, partagée entre l’envie de sauter de la voiture en marche, dans l’espoir de passer sous un camion, et celle d’utiliser ce même véhicule pour rouler sur son ordure de mari. Il régnait un chaos organisé dans les bureaux, avec du monde s’agitant dans tous les sens malgré l’heure tardive. Les suspects avaient été répartis dans les différentes salles d’interrogatoire. Ayant du mal à se concentrer, elle mit long un moment à écrire le sacro-saint et obligatoire rapport, que personne ne lirait probablement jamais.
N’ayant rien d’autre à faire, Cécile chercha et trouva la salle d’interrogatoire où se trouvait la salope, qu’elle contempla à travers le miroir sans tain. Elle ne pouvait pas croire que son mari la trompait avec ça. C’est vrai qu’elle était superbe, le genre de femme qui fait baver d’envie tous les hommes. Tout ce qu’il faut là où il faut, et vu sa tête, elle savait faire ce qu’il faut comme il faut. C’était certainement pour elle, que Cédric avait transgressé la loi. Comme elle la haïssait !
Trois jours plus tôt, c’était leur dernière soirée avant le voyage de Cédric. Elle venait de sortir de la douche et était en train de se sécher, quand il avait bondi sur elle et l’avait emportée dans ses bras. Elle avait protesté d’un murmure véhément, car Chloé n’était pas loin. Il l’avait posée nue sur le lit.
- Ne t’inquiète pas, elle est devant la télé et j’ai fermé la porte de la chambre à clé.
Cédric s’était déshabillé en vitesse et s’était glissé contre elle. Sa bouche s’était emparée de la sienne pendant qu’elle se laissait faire. Il lui avait caressé le visage, le cou, la poitrine puis sa main était descendue sur ses cuisses et son pubis. Sa bouche avait suivi le même chemin, mais s’était attardée sur ses seins. Il savait exactement ce qu’elle aimait et en moins de deux minutes, elle était prête à exploser en un feu d’artifices sans fin.
Aucun de ses amants précédents ne lui avait procuré de telles sensations et elle n’en voudrait jamais aucun autre. Un adultère ? À quoi bon un type qui voudrait simplement lui tomber dessus la queue en avant. Non, elle aimait son mari à la folie et personne ne lui donnerait autant de bonheur et de plaisir, de plus elle était irrémédiablement fidèle.
Sur le point de prendre feu, elle avait agrippé la tête de Cédric et l’avait mise entre ses jambes. Elle était tellement excitée que c’en était douloureux et qu’elle avait besoin de jouir. Lui jouait de son corps tel un virtuose. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait et s’en fichait, car dès qu’il commençait, elle atteignait le Nirvana et se déconnectait du monde.
Les orgasmes s’enchaînaient et Cédric la laissait à peine souffler avant de recommencer. Il avait continué jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter, puis il avait glissé sur elle et l’avait pénétrée en missionnaire. Elle adorait sentir son corps sur le sien, elle ne jouissait jamais avec une pénétration, mais les sensations étaient incroyablement agréables. Il avait varié les positions pour finir par jouir en elle, couché sur son dos. La sodomie ne les intéressait guère, sauf de temps en temps pour varier les plaisirs.
La porte qui s’ouvrit derrière elle, l’a tira de sa rêverie. Elle reprit contact avec une réalité qui lui tomba dessus comme une chape de plomb. Elle ne savait pas qui elle haïssait le plus, de son salaud de mari ou de cette pute. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait rien, elle avait juste l’impression de vivre un cauchemar.
Sans but précis, elle alla rôder vers la salle d’interrogatoire où se trouvait Cédric. Un ponte arriva devant la salle. Un de ceux qu’on ne voit jamais lors d’une intervention, mais qui est toujours là pour récolter les lauriers de « son plan ». Il s’adressa à elle.
- Lieutenante, avez-vous une mission assignée ?
- Non, pas pour l’instant.
- Parfait. Vous allez m’accompagner pour cet interrogatoire. Les ordres d’en haut nous demandent de patienter jusqu’à l’arrivée des spécialistes, mais rien ne nous interdit d’attendrir un peu les suspects en les attendant.
- À vos ordres.
Elle entra dans la salle. Cédric était assis, menotté à la table et semblait attendre sereinement. Un léger écarquillement des yeux fut le seul signe indiquant qu’il la connaissait. Elle-même ne savait pas quoi faire, puis comme un barrage qui rompt, la colère la submergea et elle se dirigea vers son mari qui essaya de parler.
- Non, ne…
Elle frappa de toutes ses forces ce visage tant aimé.
- ESPECE DE POURRITURE, ORDURE, SALAUD.
Le haut-gradé entra en panique. Il n’avait pas imaginé que cette folle allait prendre l’expression « attendrir » au pied de la lettre. Si la commission d’enquête concluait que ses paroles avaient conduit à ce désastre, sa carrière était foutue. Maintenant, il devait suivre la procédure, c’est-à-dire engueuler sa subordonnée et lui faire porter le chapeau, tout en dégageant sa propre responsabilité.
Entretemps, Cédric avait basculé cul par-dessus tête et s’était affalé sur le sol, conscient mais sonné. La table à laquelle ses menottes étaient attachées lui était tombée dessus. Cécile avait à peine commencé à se faire incendier, quand trois types en costume entrèrent dans la salle.
- C’est quoi ce bordel ? Personne ne devait être interrogé avant notre arrivée. Vous vous croyez à Guantanamo pour tabasser les suspects ? Dehors, tout de suite !
Le haut-gradé disparut tellement vite qu’il sembla s’être téléporté. Cécile allait sortir, quand son mari, qui s’était péniblement relevé avec sa table, l’interpella.
- Non… pas toi… attends.
Si ces dernières heures, la situation avait semblé délirante, dans le pire sens du terme, la suite ajouta encore une dose de folie. Un des types se dirigea vers Cédric et le libéra de ses entraves. Celui-ci se leva, saisi l’homme par le col et le plaqua contre le mur. Les deux autres ne bougèrent pas.
- LA MISSION ÉTAIT SIMPLE. QUI EST INTERVENU ET A MODIFIE LES GROUPES D’INTERVENTION ?
- Hgh…humpf…grgl
Cécile avait l’air d’une parfaite idiote, bouche bée et yeux écarquillés. Elle n’avait jamais vu son mari dans une telle rage
- J’AI POSE UNE QUESTION ?
- Je sais pas… je sais pas… on ne m’a rien dit.
- Tu me trouves le con qui s’est mêlé de ce qui ne le regardait pas et a pris des décisions qui ne lui incombaient pas.
Cédric relâcha le type, la regarda et fit un geste dans sa direction.
- Je te présente ma femme, Cécile.
- QUOI ? Ta femme, mais comment…
- Excellente question, c’était une énorme connerie ! Ma femme n’aurait jamais dû être mêlée à cette opération. Une maladresse quelconque de la part de Cécile ou de la mienne et tout aurait capoté.
- Je vais rendre compte immédiatement.
- Vas-y, je veux des sanctions, je veux que ce connard soit pendu par les couilles. L’opération était parfaitement au point, il n’y avait pas de raison de changer quoi que ce soit. Le nom de ma femme figure dans mon dossier confidentiel et c’est une information à toujours prendre en compte en raison de son poste.
Ils se retrouvèrent soudain seuls. Les trois hommes étaient sortis. Cette soirée de dingues avait mis les nerfs de Cécile en pelote. Elle n’arrivait pas à réfléchir, tout se bousculait dans sa tête. Elle tournait en rond dans la pièce, respirant profondément en essayant de se calmer. Cédric, dont le côté gauche du visage enflait à vue d’œil, la regardait inquiet et rassemblait son courage avant de lui parler.
- Chérie, je peux t’expliquer tout ce qui s’est passé…
Avant que Cédric puisse continuer, le type qu’il avait bousculé revint. Il avait l’air de bonne humeur.
- J’ai fait remonter l’info, quelqu’un va se faire ramasser en beauté.
- Bien. J’espère que cela va aller plus loin qu’une simple remontrance, sous prétexte que c’est un petit lèche-cul, protégé par quelqu’un d’en haut. Je ne l’accepterai pas. Ce gars a mis toute l’équipe en danger et a failli foutre en l’air la mission.
Cédric se tourna à nouveau vers Cécile et recommença ses explications.
- Chérie comme tu t’en doutes maintenant, je n’ai jamais travaillé aux Affaires étrangères. Je suis aux Renseignements.
- Pourquoi ne m’as-tu jamais rien dit ?
- C’est confidentiel mon amour, secret-défense. Toi non plus, tu ne peux pas tout me raconter sur ton boulot.
- Merde, cela veut dire que chacun de tes voyages cachait une mission dangereuse ?
- Non, non, la plupart du temps il s’agit de surveillance, je n’interviens pas directement sur le terrain.
- Je m’en suis rendue compte tout à l’heure. Pas sur le terrain, c’est ça ouais.
- Pour cette mission c’était exceptionnel. Le seul agent parlant russe a une jambe dans le plâtre. Ma grand-mère venait de l’Oural et je le parle couramment.
- Quoi ? Tu ne me l’as jamais dit.
- L’occasion ne s’est pas présentée, je ne m’en sers qu’au boulot et en dehors je n’y pense jamais.
Claire avait la tête qui tournait. Cette avalanche d’informations bouleversait sa petite vie qu’elle croyait si bien rangée et la déstabilisait. Une pensée traversa son esprit et sa colère revint brusquement.
- Et tu baises souvent des putes, comme la salope qui t’accompagnait ce soir ?
Le type qui était resté dans la pièce éclata de rire. Cédric se permit un petit ricanement en souriant, ce qui ne fit qu’augmenter la rage de Claire. Heureusement son mari qui la connaissait bien, comprit qu’elle allait exploser.
- Mon amour calme toi, notre hilarité mérite quelques explications.
- Je t’écoute, sois convaincant.
- Si dans le petit monde fermé des tueurs à gages il y avait un classement, la femme que tu as vue se situerait à la deuxième place. Elle avait probablement ordre de liquider les intermédiaires tels que moi, ou du moins tels que ma couverture. Laisser le moins de témoins possibles limite les risques.
- C’est une tueuse ?
- Oh oui ! Elle a un palmarès impressionnant. On l’appelle Veuve noire.
- Pourquoi ?
- Parce que tout comme l’araignée dont elle porte le nom, elle tue son mâle après l’accouplement. Belle et mortelle.
- Hein ?
- Elle tue systématiquement ses amants. Tu comprends maintenant que le sexe avec elle n’était même pas envisageable.
- Elle peut-être, mais les autres ?
- Mon amour tu confonds fiction et réalité. Je n’ai pas le droit de tuer, je ne loge pas dans des palaces, je n’ai pas de voiture de luxe, je ne bois pas de cocktails et je ne suis pas entouré de superbes créatures.
- Ouais ! Si tu le dis.
- En réalité, je suis le plus souvent enfermé dans un véhicule pourri ou une chambre miteuse, entassé avec des collègues, je bois de l’eau et je bouffe des sandwichs pas toujours frais.
- Oh ! Ta gastro-entérite lors de ton déplacement en mars dernier ?
- Bien deviné. Souvenir d’une mission à Londres.
- Et tu vas continuer longtemps ces missions à risque ?
- Ça te va bien de dire ça vu ton job. Je te rassure, c’était ma dernière mission, je suis promu alors finis les voyages, je vais rester dans les bureaux pour superviser et coordonner les gars sur le terrain.
- Heureusement, je suis soulagée… par curiosité, qui est le tueur numéro 1 ?
- C’est une tueuse aussi. Elle s’appelle Mangouste. Elle est insaisissable et impitoyable. On lui attribue la destruction d’un syndicat du crime international. Elle aurait éliminé tous les chefs et une bonne partie de leurs hommes de main, parce qu’ils s’en étaient pris à elle et avaient tué un de ses amis. Ça parait incroyable, mais on a pas mal d’informations et de macchabés à travers le monde, qui corroborent cette histoire. Sans parler de vacances qu’elle aurait prises à Venise et qui ont laissé la cité des Doges dans un triste état.
- Les femmes sont meilleures en tout, je l’ai toujours dit.
- Oui ma chérie, je sais et je suis d’accord avec toi, mais cet exemple-ci est un peu extrême.
- Bon, alors maintenant que va-t-il se passer pour toi et les autres suspects ?
- Officiellement, nous allons tous être transférés rapidement, sans que nos identités ne soient dévoilées, toujours le secret-défense, et disparaître dans les limbes.
- C’est tout ?
- Demain je serai de retour à la maison, mais eux vont aller pourrir dans un lieu qui n’existe pas, pour être interrogés.
Le lendemain, Cécile avait pris un jour de récupération et était sur les charbons ardents en attendant son mari. Quand elle entendit enfin la porte s’ouvrir, elle se précipita dans les bras de Cédric. Elle avait eu tellement peur la veille. Elle le couvrit de baisers, en épargnant le côté tuméfié de son visage et l’entraîna directement dans la chambre.
- La petite est à l’école. Tu as intérêt à te surpasser pour te faire pardonner les heures terrifiantes que j’ai vécues hier.
Cédric lui arracha le peu de vêtements qu’elle portait et se déshabilla en un clin d’œil. Avec ses mains et sa bouche il la fit bouillir de désir, avant de la faire jouir à l’en épuiser. Pantelante, elle se laissa manipuler comme une poupée. Cédric l’a retourna et l’a pris en levrette, position qu’ils affectionnaient tous les deux. Après un long moment à lui donner des coups de reins, il se retira, visa ses fesses et s’introduisit dans le rectum d’une seule poussée, lente et imparable. L’intensité de cette pénétration, fit feuler Cécile de plaisir. Il continua vigoureusement son assaut, jusqu’à l’orgasme libérateur qui lui arracha un cri. Haletant et exténué, il se laissa tomber à côté de Cécile qui avait été comblée par cette domination.
- Chérie, je pensais à quelque chose ces derniers jours.
- Dis-moi.
- Tu ne crois pas qu’il serait temps de donner un petit frère ou une petite sœur à Chloé ?
- Ce n’est pas ce que tu viens de me faire qui va nous y aider.
- Non, ne plaisante pas. J’y pense depuis un certain temps.
- Tu es sûr de toi ?
- Oui. Certain.
- Aucun doute ?
- Aucun, je le veux vraiment.
- Bon ben… tu arrives trop tard.
- Quoi ?
- Il y a quelques semaines, j’ai eu un raté avec la pilule pendant une mission de deux jours. Toi tu rentrais d’un de tes « voyages » et tu m’avais sauté dessus comme une bête affamée.
- Hein ?
- Je veux dire que je suis enceinte d’environ deux mois. J’attendais ton anniversaire pour te faire la surprise. Bravo papa !
Sept mois plus tard, Chloé devint la grande sœur de Stéphane.
Au fait, il paraît qu’un ancien adjoint d’on ne sait trop quoi, a été muté sur un atoll du Pacifique à la suite d’une grosse connerie. Son nouveau boulot c’est de mesurer les taux de radiations.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C’est génial, je me suis jamais autant marré
Encore une belle histoire avec, et c'est nouveau, tout un univers que vous avez assez bien décrit. Bravo J A, continuez. Briard