L’ascenseur
Récit érotique écrit par Antonin [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-01-2005 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L’ascenseur
— Je vous emmène où.
— Comment ça vous m’emmenez où ?
— Jusqu’où vous voulez monter, quel étage ?
— Au dernier, dit la femme, le plus haut possible, elle ajoute avec un léger sourire. Ses yeux se plissent et ne quittent pas le regard de l’homme. Le sourire mince, les yeux ; on sent que vient de naître une idée chez elle. L’homme, en intelligence, comprend aussi que quelque chose vient de germer dans la jolie petite tête féminine. Les yeux brillent. Il sourit aussi : c’est qu’ils se sont déjà rencontrés. Tous les jours ils se rencontrent : ils habitent le même immeuble. Elle loge au dernier, lui deux étages au-dessous.
C’est sa phrase « je vous emmène où. » Il se place près des boutons et : « je vous emmène où ? » Il presse le bouton, donc il emmène.
Elle rit, baisse les yeux. Cette phrase, il lui a dit aussi à elle, plusieurs fois, mais jamais elle n’a envisagé pouvoir interpréter ça comme une invitation. Pourtant elle est sensible à son charme, mais à chaque fois elle dit : « dernier », ou « septième », septième étage. Et aujourd’hui, sans qu’on sache si ce qui arrive vient d’elle ou d’une disposition particulière chez lui, elle pense « septième ciel », emmène-moi au septième ciel. C’est ça qu’on voit dans son sourire et dans l’éclat des yeux.
La porte se ferme. Elle est lourde et comme d’habitude fait beaucoup de bruit. Mais aujourd’hui, le coup que donne la porte à l’habitacle vient accentuer l’isolement, calfeutrer davantage la cabine, étroite, tapissée de moquette. Moins large que la longueur d’une jambe — en tous cas d’une jambe de la femme du septième. Un miroir tente de donner de la profondeur.
C’est par ce miroir qu’ils se parlent alors que l’ascension commence :
— Vous êtes déjà restée coincée.
— Pas dans un ascenseur. Et, répondant, elle tire les clés de son appartement hors de son sac à main.
— J’ai appris comment le bloquer, vous savez.
La femme acquiesce en souriant, et à sa propre surprise défie l’homme du regard — eh bien, vas-y, bloque l’ascenseur ! pense-t-elle. Et il le fait : il s’élance et retombe lourdement sur le sol. Le mécanisme de sécurité, probablement très sensible, se déclenche, la cabine s’immobilise. La fille laisse échapper ses clés d’appartement. Elle est surprise d’abord : elle pense et il fait ; le bruit des clés sur le sol ; et puis, cet ascenseur et ce type, ce sont des choses qui arrivent fréquemment, et jamais de cette manière. Et pensant à cela justement la surprise passe. La fille sourit à nouveau et porte encore son regard dans les yeux joyeux qui la regardent.
La cabine est à l’arrêt. Sans quitter le regard de son voisin elle se baisse, le bras tendu, pour reprendre les clés. Ses genoux s’écartent et la jupe se relève sur ses cuisses. Elle s’assied presque sur le dos de ses pieds, qui sont portés haut grâce aux talons de ses sandales ouvertes. Ils se regardent ; lui d’en haut, aperçoit un peu de l’intérieur des cuisses, ses orteils aux ongles vernis plus bas, et elle, d’en bas voit le pantalon de l’homme se déformer. Il bande, pense-t-elle. Elle frémit et cela ne passe pas inaperçu dans ses yeux. Le bras toujours tendu a oublié les clés par terre.
Comme pour s’assurer qu’elle participe bien à l’érection qui s’affirme à quelques centimètres de son visage elle écarte les genoux davantage. L’extrémité de la jupe descend sur les cuisses, l’homme aperçoit un morceau de tissu. Elle constate qu’il bande plus fort, elle sourit. C’est en mon hommage se dit-elle, elle est heureuse de plaire et s’excite à l’idée d’exciter son compagnon d’ascenseur.
Elle pense aux clés de chez elle par terre, c’est idiot ; il faut faire quelque chose maintenant. Sans cesser de regarder l’homme son bras se met en mouvement, les doigts remuent au bout de sa main, se posent sur le sexe de son voisin. Ils caressent le tissu de velours côtelé. Les stries, pense-t-elle, doivent avec la caresse procurer des sensations particulières. Elle prolonge sa caresse, lente, allant et venant sur le sexe couvert. Sa main monte et descend le long du sexe. Ils se regardent. Ils n’ont pas cessé. Ses doigts s’articulent ; c’est qu’elle veut faire fonctionner ses ongles — avec les ongles sur les côtes du velours la fille se dit que ça doit créer des vibrations et que si le bout de l’ongle saisit une côte et qu’il la lâche cela doit faire vibrer toute la longueur du sexe. Et cela à chaque strie, à chaque côte. A chaque côte des vibrations qui le tendent encore, le font devenir plus dur — chaque doigt, chaque ongle, et chaque ongle sur chaque côte, et les frémissements s’étendent sue le sexe et dans tout son bras.
Elle se caresse de l’autre main. Les doigts sur sa culotte, bas vers l’anus, haut alentours du clitoris. Deux de ses doigts excitent sa vulve à travers le tissu. Les dernières phalanges le frôlent. Elle pense à la trame du tissu, plus fine que les côtes de velours, et qui semblent procurer des sensations identiques. Elle passe les doigts sous sa culotte, se caresse, et amène ses doigts mouillés vers ses orteils. Elle les caresse un à un en regardant l’homme encore. Le vernis sur ses ongles brille davantage. La queue est dure et elle la caresse avec toute la main maintenant et avec la paume. Entre la base de la main et le bout du poignet elle insiste et appuie sur la queue, va et vient lentement, puis ses ongles reprennent le relais. L’homme est comme fou de cette caresse. Il râle et le murmure de contentement donne des forces à la femme. Elle descend la fermeture et le sexe apparaît : elle le happe immédiatement. Pose sa bouche autour du gland, salive pour lui transmettre sa propre chaleur. Il semble grossir encore dans sa bouche — c’est énorme, pense-t-elle. Elle a envie de cette queue, de ce type, elle voudrait baiser, maintenant.
Elle lui dit : « J’aimerais vous sentir en moi, j’ai envie de baiser avec vous, je veux que tu me baises et te baiser aussi. J’ai envie de votre queue en moi. » Et elle le regarde, le gland sur la joue, elle sourit, on dirait une sainte. Il baisse son pantalon alors, ne se souciant plus de la femme presque. Il enlève juste une jambe de ce vêtement. Sa queue est dressée, ses jambes nues. J’ai envie de toi, se dit-il, et le dit : « j’ai envie de toi. » Il la fait se lever et de ses dents descend la culotte aux pieds de la femme. Elle tient sa jupe relevée et le regarde faire. Il lèche ses orteils, les aspire. Et non seulement ils sont jolis mais ils ont le goût de sa chatte, de son jus, car elle les a caressés tout à l’heure, avec ses doigts qui venaient de câliner sa vulve. « Ils ont votre odeur, l’odeur de votre chatte, je les adore. »
La pointe de sa langue monte le long de sa jambe. L’homme arrête son ascension parfois, afin de mouiller à nouveau sa langue de salive et continuer son chemin en la glissant plus aisément. La femme frissonne alors qu’il aborde le haut de l’intérieur des cuisses : c’est que son nez a touché involontairement ses lèvres sous le tissu. Laissant la jambe il prolonge la caresse de son nez. Frôlant de la pointe les lèvres il va et vient lentement autour de sa vulve. La femme se laisse aller en arrière, dos appuyé à la paroi de l’ascenseur. Ainsi placée elle peut avancer son bassin vers l’homme à genoux.
Elle aperçoit sa queue toujours tendue. Elle a envie de ce sexe, c’est vers elle qu’il se tend, c’est elle qu’il montre. Elle se saisit plus fermement du bas de sa jupe, qu’elle tient maintenant d’une seule main. L’autre est allée s’appuyer sur la paroi de la cabine. La femme a besoin de ce soutien car elle vient de soulever un de ses pieds et ses orteils caressent les couilles sous le sexe de l’homme encore accroupi. Ils frôlent le périnée et chatouillent les bourses, s’assemblent pour, avec le dessus des orteils, les soulever. Le bout de la semelle des sandales grimpent le long du sexe, redescend. Elle soulève les orteils et les écarte de la semelle et ainsi saisit le gland. Pour l’aider dans sa caresse, l’homme salive sur les orteils, la salive glisse entre eux, ils tournent autour du prépuce.
L’excitation provoquée chez lui lui a fait glisser un doigt sous la culotte. Le dos de l’index est appuyé sur la vulve alors que sa dernière phalange pratique s’il voulait soulever le clitoris. A cet endroit, et sur le tissu de la culotte, il vient poser sa langue. La chatouille du bout du doigt posé sur sa chatte et le contact humide de la langue à travers sa culotte lui font lâcher de légers couinements. Ses appuis s’affaiblissent. Elle décide d’abandonner la queue pour l’instant, repose son pied sur le sol. Sa main quitte aussi son appui contre la paroi et se dirige vers ses seins, les caresse, les masse, et ses doigts saisissent une des pointes durcies à travers son chemisier.
L’homme s’est relevé, sa queue est dressée. La fille a passé une main sous son chemisier et continue de se caresser la poitrine. Elle écarte davantage les cuisses. Sa tête dodeline d’un côté et de l’autre. En lâchant sa jupe elle regarde l’homme, dont elle empoigne le sexe par dessous, les doigts par-dessus elle le masturbe lentement. Ses mains à lui rejoignent celle de la femme sur ses seins et entreprennent d’enlever les boutons fermant le chemisier. Elles en détachent un mais la fille proteste : « Pas comme ça, dit-elle, soyez moins doux. » Il saisit alors les pans du chemisier et tire d’un coup sec dans des directions opposées. Des boutons volent, le chemisier s’ouvre comme si on le déchirait et la poitrine apparaît, maintenue par un soutien-gorge. Titillée entre un pouce et un index une pointe apparaît ; la fille a glissé toute sa main dans le bonnet et de celle-ci remonte le long du sein les deux doigts étreignant le téton. Son autre main rejoint la première, dans la même posture et usant du même chemin dans l’autre bonnet pour soulever ses deux seins cette fois. Elle les offre à son compagnon. Il s’approche, et elle sent sa queue buter contre son corps plus bas, il happe une pointe et la serre doucement entre ses dents, il mord un peu plus dans le gras du sein afin de lécher, à l’intérieur de sa bouche et avec la pointe de sa langue le téton tout raide. La langue s’active et la fille souffle de contentement, puis il salive davantage et un doigt vient remplacer sa langue et faire des va-et-vient très rapides sur le bout. C’est très excitant. A mesure que la salive sèche la pointe accroche plus, la douleur est très légère et la femme halète. Elle est très excitée, et soudain s’incline alors qu’une de ses mains quitte son bonnet. L’autre soutient toujours un sein. Accroupie, elle se saisit alors du membre en érection et l’amène jusqu’à son sein, elle frotte le gland contre son téton, très vite, elle salive pour l’aider à glisser, puis à nouveau le liquide sèche, et la sensation lui procure un petit cri. Sa pointe de sein et le gland sont tous deux gonflés et tendus. Elle le prend dans sa bouche, le libère et frictionne à nouveau son sein, entoure encore le gland de sa langue et l’abandonne encore à son beau sein rond.
L’homme la voit dans le miroir de l’ascenseur et admire l’avidité de la bouche, la gourmandise du sein. Quelque chose a changé : la femme a lâché la poitrine d’un côté et de l’autre la queue. Elle l’a prise dans sa bouche et va et vient sur la chair alors que ses bras sont passés dans son dos. Soudain son soutien-gorge se détend — elle a défait l’agrafe et le sous-vêtement est passé par-dessus sa poitrine. Elle s’agenouille en saisissant à nouveau le sexe et cette fois avec les seins. Il est enfermé entre eux maintenant, et le gland apparaît et disparaît entre eux, elle les serre et les agite mollement en les regardant, voyant avec joie apparaître le bout de la queue.
L’homme n’en peut plus, lui demande d’arrêter, de se lever. Ils s’embrassent. « Tournez-vous, lui demande-t-il, tenez-vous à la barre. » Elle y accroche ses mains pendant qu’il soulève sa jupe sur le dos. Son cul est superbe pense-t-il, et de son côté elle se dit que c’est bon signe : il lui a demandé de se tenir à la barre, aussi cela évoque qu’il va utiliser toute sa puissance, et en même temps elle redoute trop de force. Elle écarte ses jambes, haute sur ses talons, et lui écarte les bords de la culotte trempée. Dans le miroir elle voit la queue pointée vers ses fesses, s’approcher de sa fente, et la pénétrer enfin (une délivrance pour tous les deux, et un plaisir profond grâce à leur grande chaleur.) Le sexe occupe de moins en moins de surface dans le miroir et de plus en plus d’espace en elle. Puis elle le voit apparaître, disparaître, apparaître et disparaître, elle le sent aller et venir en elle, le bruit du corps masculin contre ses fesses l’excite davantage, sa langue vient mouiller ses lèvres.
Toutefois l’homme n’est pas à son aise. La cabine est étroite et lorsqu’il sort sa queue du vagin brûlant ses fesses vont heurter la paroi de la cabine dans son dos, et il aimerait donner plus d’élan à son corps, plus de longueur et d’épaisseur à sa queue. La femme s’en rend compte, se tourne et vient s’accrocher à la même barre qui se prolonge sous le miroir. L’ascenseur est plus long que large aussi l’homme est plus à l’aise ainsi qu’elle, car elle peut vraiment tendre les fesses vers lui, montrer et exprimer tout son désir. Et le coït se prolonge ainsi ; lui allant et venant dans son vagin et elle lui offrant toujours plus loin, jusqu’à déformer dans la longueur sa colonne vertébrale, son corps et son cul. Elle le voit dans le miroir souffler et s’essouffler, elle le voit écarter ses fesses et les resserrer tout en faisant entrer et sortir sa queue. Elle se regarde dans ce miroir, se voit ouvrir la bouche, sortir la langue et la promener sur ses lèvres, elle voit ses propres yeux révulsés, retournés par le plaisir, la gorge tendue et tout son corps frissonne jusqu’à la pointe de ses fesses.
Un coup plus puissant lui fait lâcher prise. Elle se retrouve l’épaule et le cou tordu contre le miroir, les yeux tout proches et la bouche prête à s’embrasser elle-même. Elle est si excitée qu’elle se met à lécher le miroir en se regardant tout contre. Une de ses mains va caresser son clitoris, l’autre ses seins. Elle se voit toute décoiffée, les mèches se soulèvent et s’abattent sur les yeux.
Il stoppe soudain ses mouvements et lui demande de se replacer contre la paroi comme plus tôt. Ce qu’elle fait, puis il la soulève afin que son corps soit tout à fait horizontal avec lui entre ses jambes ainsi que pour la soutenir. Elle a maintenant les épaules appuyées contre un côté de la cabine, ses bras le long de la barre, et les pieds sont posés contre l’autre paroi. La barre métallique passe entre ses talons et l’avant du pied, dans la cambrure. Et il la prend à nouveau. Ses seins, dans cette position, roulent sur eux-mêmes, il s’en saisit, les caresse, il tire les pointes vers le haut, et sa queue est en elle, puis hors d’elle et à nouveau dedans. Elle se regarde dans le miroir : les pans de son chemisier pendent, son soutien-gorge est là-haut, au-dessus de ses seins juste sous sa gorge, sa jupe est remontée sur son ventre alors que le bas se balance dans le vide au rythme des assauts masculins, et au bout de son corps ses pieds et ses chaussures que l’homme tient maintenant par la cambrure sans cesser d’être en mouvement en elle. Elle se regarde, elle va jouir, va jouir aussi de se regarder.
Sans soutien pourtant elle ne peut tenir longtemps dans cette position ; l’homme ramène donc les mains sous ses fesses, en même temps il les malaxe, tire la culotte sur le côté car elle a tendance, avec les poussées, à venir se ramasser dans la fourche. Ses mouvements s’arrêtent, son sexe s’extrait doucement de la chatte, avec un mouvement vers le haut lorsqu’il en est totalement sorti tant il est tendu. Il soulève la femme davantage afin que les sexes se rapprochent et se met à frôler sa vulve avec le bout de son membre. Les lèvres parcourues par la chaleur et la douceur du gland la fille grogne. « Revenez en moi » dit-elle. Mais il ne l’écoute pas et continue ses mouvements lents en s’enfonçant un peu parfois entre les grandes lèvres et sans jamais la pénétrer. De temps en temps il s’arrête et, soutenant toujours le corps d’une main, saisit sa queue et en frotte le prépuce sur le clitoris — ce qui la fait presque hurler tandis qu’il gémit de son côté de plus en plus fort. Sans prévenir il la pénètre soudain à nouveau, elle crie sous l’effet de la surprise. Elle se mord la lèvre, ils sont arrêtés au niveau du troisième étage, à peu près au milieu de l’immeuble, et on pourrait l’entendre alors qu’elle refuse que tout cela s’arrête.
Pourtant l’homme remue de plus en plus vite, elle sent monter le plaisir, pour la deuxième ou troisième fois peut-être, elle ne sait plus. Son membre la fouille alors que sa chatte s’écoule. Elle va jouir. « Je vais jouir, dit-elle, je viens, n’arrête pas, continuez à me baiser, oui, continue, continuez oui ! » Mais la jambe placée du côté du miroir lâche prise. Elle en profite pour passer l’autre sur l’épaule de l’homme, prenant appui sur la première, et se tourne un peu vers le miroir : elle veut l’homme et se voir et désire se voir pénétrée. Et le miroir lui montre : elle, le corps tourné vers la glace, l’avant-bras qui repose sur la barre, le corps secoué par les secousses du coït et bouche ouverte, et lui, encore en mouvement, s’accroche des deux mains à la cuisse, s’en servant comme d’une poignée pour amener son corps vers lui et aller en elle plus profondément. Il lui embrasse le mollet, lui lèche la cheville qui parfois glisse un peu de son épaule.
« Je vais jouir » répète-t-elle. « Attends ! » il répond. Il sort alors de sa chatte son sexe tout humide et lui prend la jambe pour la poser doucement sur le sol. « Placez vous comme tout à l’heure, lui demande-t-il, face au miroir. » Elle ne tarde pas, écarte en grand les jambes, en plaçant ses pieds le long de chacune des parois latérales — impossible de les disjoindre davantage dans la cabine. Et l’homme revient vers elle, caresse la fente de son gland, appuyant fortement, le fait glisser dans la raie des fesses puis redescend vers sa vulve. La femme lui fait savoir qu’elle n’en peut plus, par dessous ses jambes elle se saisit elle-même de sa queue et la présente à l’orée de ses lèvres. Il s’enfonce et elle pousse un autre cri. « Vite, dit-elle, vite ! » L’homme obéit, la pénètre, sort et revient vivement puis recommence. Ils se regardent dans la glace. L’homme, qui jusque là lui tenait les fesses, lance une main vers l’arrière et la femme voit un doigt s’isoler et appuyer sur le bouton du septième étage. Alors ils se mettent à aller plus vite tous les deux, l’ascenseur est reparti. Il monte, et à une vitesse encore plus élevée le plaisir monte aussi chez la fille. Le bouton du cinquième s’allume et la femme jouit déjà, elle a porté une main à sa bouche pour étouffer son cri. L’homme éjacule en elle au sixième étage et un petit cri réussit à s’échapper d’elle lorsqu’elle sent le liquide chaud au fond d’elle.
La cabine ralentit. Ils sourient tous les deux, se rhabillent, elle replace des mèches. Puis c’est l’arrêt et elle se jette un dernier coup d’œil dans le miroir. L’homme fait de même, puis lui ouvre la porte. Elle sort. Personne sur son palier. Elle regarde dans l’ascenseur dont la porte se referme. Ils se voient puis la porte claque et la fente lumineuse disparaît vers les étages inférieurs.
— Comment ça vous m’emmenez où ?
— Jusqu’où vous voulez monter, quel étage ?
— Au dernier, dit la femme, le plus haut possible, elle ajoute avec un léger sourire. Ses yeux se plissent et ne quittent pas le regard de l’homme. Le sourire mince, les yeux ; on sent que vient de naître une idée chez elle. L’homme, en intelligence, comprend aussi que quelque chose vient de germer dans la jolie petite tête féminine. Les yeux brillent. Il sourit aussi : c’est qu’ils se sont déjà rencontrés. Tous les jours ils se rencontrent : ils habitent le même immeuble. Elle loge au dernier, lui deux étages au-dessous.
C’est sa phrase « je vous emmène où. » Il se place près des boutons et : « je vous emmène où ? » Il presse le bouton, donc il emmène.
Elle rit, baisse les yeux. Cette phrase, il lui a dit aussi à elle, plusieurs fois, mais jamais elle n’a envisagé pouvoir interpréter ça comme une invitation. Pourtant elle est sensible à son charme, mais à chaque fois elle dit : « dernier », ou « septième », septième étage. Et aujourd’hui, sans qu’on sache si ce qui arrive vient d’elle ou d’une disposition particulière chez lui, elle pense « septième ciel », emmène-moi au septième ciel. C’est ça qu’on voit dans son sourire et dans l’éclat des yeux.
La porte se ferme. Elle est lourde et comme d’habitude fait beaucoup de bruit. Mais aujourd’hui, le coup que donne la porte à l’habitacle vient accentuer l’isolement, calfeutrer davantage la cabine, étroite, tapissée de moquette. Moins large que la longueur d’une jambe — en tous cas d’une jambe de la femme du septième. Un miroir tente de donner de la profondeur.
C’est par ce miroir qu’ils se parlent alors que l’ascension commence :
— Vous êtes déjà restée coincée.
— Pas dans un ascenseur. Et, répondant, elle tire les clés de son appartement hors de son sac à main.
— J’ai appris comment le bloquer, vous savez.
La femme acquiesce en souriant, et à sa propre surprise défie l’homme du regard — eh bien, vas-y, bloque l’ascenseur ! pense-t-elle. Et il le fait : il s’élance et retombe lourdement sur le sol. Le mécanisme de sécurité, probablement très sensible, se déclenche, la cabine s’immobilise. La fille laisse échapper ses clés d’appartement. Elle est surprise d’abord : elle pense et il fait ; le bruit des clés sur le sol ; et puis, cet ascenseur et ce type, ce sont des choses qui arrivent fréquemment, et jamais de cette manière. Et pensant à cela justement la surprise passe. La fille sourit à nouveau et porte encore son regard dans les yeux joyeux qui la regardent.
La cabine est à l’arrêt. Sans quitter le regard de son voisin elle se baisse, le bras tendu, pour reprendre les clés. Ses genoux s’écartent et la jupe se relève sur ses cuisses. Elle s’assied presque sur le dos de ses pieds, qui sont portés haut grâce aux talons de ses sandales ouvertes. Ils se regardent ; lui d’en haut, aperçoit un peu de l’intérieur des cuisses, ses orteils aux ongles vernis plus bas, et elle, d’en bas voit le pantalon de l’homme se déformer. Il bande, pense-t-elle. Elle frémit et cela ne passe pas inaperçu dans ses yeux. Le bras toujours tendu a oublié les clés par terre.
Comme pour s’assurer qu’elle participe bien à l’érection qui s’affirme à quelques centimètres de son visage elle écarte les genoux davantage. L’extrémité de la jupe descend sur les cuisses, l’homme aperçoit un morceau de tissu. Elle constate qu’il bande plus fort, elle sourit. C’est en mon hommage se dit-elle, elle est heureuse de plaire et s’excite à l’idée d’exciter son compagnon d’ascenseur.
Elle pense aux clés de chez elle par terre, c’est idiot ; il faut faire quelque chose maintenant. Sans cesser de regarder l’homme son bras se met en mouvement, les doigts remuent au bout de sa main, se posent sur le sexe de son voisin. Ils caressent le tissu de velours côtelé. Les stries, pense-t-elle, doivent avec la caresse procurer des sensations particulières. Elle prolonge sa caresse, lente, allant et venant sur le sexe couvert. Sa main monte et descend le long du sexe. Ils se regardent. Ils n’ont pas cessé. Ses doigts s’articulent ; c’est qu’elle veut faire fonctionner ses ongles — avec les ongles sur les côtes du velours la fille se dit que ça doit créer des vibrations et que si le bout de l’ongle saisit une côte et qu’il la lâche cela doit faire vibrer toute la longueur du sexe. Et cela à chaque strie, à chaque côte. A chaque côte des vibrations qui le tendent encore, le font devenir plus dur — chaque doigt, chaque ongle, et chaque ongle sur chaque côte, et les frémissements s’étendent sue le sexe et dans tout son bras.
Elle se caresse de l’autre main. Les doigts sur sa culotte, bas vers l’anus, haut alentours du clitoris. Deux de ses doigts excitent sa vulve à travers le tissu. Les dernières phalanges le frôlent. Elle pense à la trame du tissu, plus fine que les côtes de velours, et qui semblent procurer des sensations identiques. Elle passe les doigts sous sa culotte, se caresse, et amène ses doigts mouillés vers ses orteils. Elle les caresse un à un en regardant l’homme encore. Le vernis sur ses ongles brille davantage. La queue est dure et elle la caresse avec toute la main maintenant et avec la paume. Entre la base de la main et le bout du poignet elle insiste et appuie sur la queue, va et vient lentement, puis ses ongles reprennent le relais. L’homme est comme fou de cette caresse. Il râle et le murmure de contentement donne des forces à la femme. Elle descend la fermeture et le sexe apparaît : elle le happe immédiatement. Pose sa bouche autour du gland, salive pour lui transmettre sa propre chaleur. Il semble grossir encore dans sa bouche — c’est énorme, pense-t-elle. Elle a envie de cette queue, de ce type, elle voudrait baiser, maintenant.
Elle lui dit : « J’aimerais vous sentir en moi, j’ai envie de baiser avec vous, je veux que tu me baises et te baiser aussi. J’ai envie de votre queue en moi. » Et elle le regarde, le gland sur la joue, elle sourit, on dirait une sainte. Il baisse son pantalon alors, ne se souciant plus de la femme presque. Il enlève juste une jambe de ce vêtement. Sa queue est dressée, ses jambes nues. J’ai envie de toi, se dit-il, et le dit : « j’ai envie de toi. » Il la fait se lever et de ses dents descend la culotte aux pieds de la femme. Elle tient sa jupe relevée et le regarde faire. Il lèche ses orteils, les aspire. Et non seulement ils sont jolis mais ils ont le goût de sa chatte, de son jus, car elle les a caressés tout à l’heure, avec ses doigts qui venaient de câliner sa vulve. « Ils ont votre odeur, l’odeur de votre chatte, je les adore. »
La pointe de sa langue monte le long de sa jambe. L’homme arrête son ascension parfois, afin de mouiller à nouveau sa langue de salive et continuer son chemin en la glissant plus aisément. La femme frissonne alors qu’il aborde le haut de l’intérieur des cuisses : c’est que son nez a touché involontairement ses lèvres sous le tissu. Laissant la jambe il prolonge la caresse de son nez. Frôlant de la pointe les lèvres il va et vient lentement autour de sa vulve. La femme se laisse aller en arrière, dos appuyé à la paroi de l’ascenseur. Ainsi placée elle peut avancer son bassin vers l’homme à genoux.
Elle aperçoit sa queue toujours tendue. Elle a envie de ce sexe, c’est vers elle qu’il se tend, c’est elle qu’il montre. Elle se saisit plus fermement du bas de sa jupe, qu’elle tient maintenant d’une seule main. L’autre est allée s’appuyer sur la paroi de la cabine. La femme a besoin de ce soutien car elle vient de soulever un de ses pieds et ses orteils caressent les couilles sous le sexe de l’homme encore accroupi. Ils frôlent le périnée et chatouillent les bourses, s’assemblent pour, avec le dessus des orteils, les soulever. Le bout de la semelle des sandales grimpent le long du sexe, redescend. Elle soulève les orteils et les écarte de la semelle et ainsi saisit le gland. Pour l’aider dans sa caresse, l’homme salive sur les orteils, la salive glisse entre eux, ils tournent autour du prépuce.
L’excitation provoquée chez lui lui a fait glisser un doigt sous la culotte. Le dos de l’index est appuyé sur la vulve alors que sa dernière phalange pratique s’il voulait soulever le clitoris. A cet endroit, et sur le tissu de la culotte, il vient poser sa langue. La chatouille du bout du doigt posé sur sa chatte et le contact humide de la langue à travers sa culotte lui font lâcher de légers couinements. Ses appuis s’affaiblissent. Elle décide d’abandonner la queue pour l’instant, repose son pied sur le sol. Sa main quitte aussi son appui contre la paroi et se dirige vers ses seins, les caresse, les masse, et ses doigts saisissent une des pointes durcies à travers son chemisier.
L’homme s’est relevé, sa queue est dressée. La fille a passé une main sous son chemisier et continue de se caresser la poitrine. Elle écarte davantage les cuisses. Sa tête dodeline d’un côté et de l’autre. En lâchant sa jupe elle regarde l’homme, dont elle empoigne le sexe par dessous, les doigts par-dessus elle le masturbe lentement. Ses mains à lui rejoignent celle de la femme sur ses seins et entreprennent d’enlever les boutons fermant le chemisier. Elles en détachent un mais la fille proteste : « Pas comme ça, dit-elle, soyez moins doux. » Il saisit alors les pans du chemisier et tire d’un coup sec dans des directions opposées. Des boutons volent, le chemisier s’ouvre comme si on le déchirait et la poitrine apparaît, maintenue par un soutien-gorge. Titillée entre un pouce et un index une pointe apparaît ; la fille a glissé toute sa main dans le bonnet et de celle-ci remonte le long du sein les deux doigts étreignant le téton. Son autre main rejoint la première, dans la même posture et usant du même chemin dans l’autre bonnet pour soulever ses deux seins cette fois. Elle les offre à son compagnon. Il s’approche, et elle sent sa queue buter contre son corps plus bas, il happe une pointe et la serre doucement entre ses dents, il mord un peu plus dans le gras du sein afin de lécher, à l’intérieur de sa bouche et avec la pointe de sa langue le téton tout raide. La langue s’active et la fille souffle de contentement, puis il salive davantage et un doigt vient remplacer sa langue et faire des va-et-vient très rapides sur le bout. C’est très excitant. A mesure que la salive sèche la pointe accroche plus, la douleur est très légère et la femme halète. Elle est très excitée, et soudain s’incline alors qu’une de ses mains quitte son bonnet. L’autre soutient toujours un sein. Accroupie, elle se saisit alors du membre en érection et l’amène jusqu’à son sein, elle frotte le gland contre son téton, très vite, elle salive pour l’aider à glisser, puis à nouveau le liquide sèche, et la sensation lui procure un petit cri. Sa pointe de sein et le gland sont tous deux gonflés et tendus. Elle le prend dans sa bouche, le libère et frictionne à nouveau son sein, entoure encore le gland de sa langue et l’abandonne encore à son beau sein rond.
L’homme la voit dans le miroir de l’ascenseur et admire l’avidité de la bouche, la gourmandise du sein. Quelque chose a changé : la femme a lâché la poitrine d’un côté et de l’autre la queue. Elle l’a prise dans sa bouche et va et vient sur la chair alors que ses bras sont passés dans son dos. Soudain son soutien-gorge se détend — elle a défait l’agrafe et le sous-vêtement est passé par-dessus sa poitrine. Elle s’agenouille en saisissant à nouveau le sexe et cette fois avec les seins. Il est enfermé entre eux maintenant, et le gland apparaît et disparaît entre eux, elle les serre et les agite mollement en les regardant, voyant avec joie apparaître le bout de la queue.
L’homme n’en peut plus, lui demande d’arrêter, de se lever. Ils s’embrassent. « Tournez-vous, lui demande-t-il, tenez-vous à la barre. » Elle y accroche ses mains pendant qu’il soulève sa jupe sur le dos. Son cul est superbe pense-t-il, et de son côté elle se dit que c’est bon signe : il lui a demandé de se tenir à la barre, aussi cela évoque qu’il va utiliser toute sa puissance, et en même temps elle redoute trop de force. Elle écarte ses jambes, haute sur ses talons, et lui écarte les bords de la culotte trempée. Dans le miroir elle voit la queue pointée vers ses fesses, s’approcher de sa fente, et la pénétrer enfin (une délivrance pour tous les deux, et un plaisir profond grâce à leur grande chaleur.) Le sexe occupe de moins en moins de surface dans le miroir et de plus en plus d’espace en elle. Puis elle le voit apparaître, disparaître, apparaître et disparaître, elle le sent aller et venir en elle, le bruit du corps masculin contre ses fesses l’excite davantage, sa langue vient mouiller ses lèvres.
Toutefois l’homme n’est pas à son aise. La cabine est étroite et lorsqu’il sort sa queue du vagin brûlant ses fesses vont heurter la paroi de la cabine dans son dos, et il aimerait donner plus d’élan à son corps, plus de longueur et d’épaisseur à sa queue. La femme s’en rend compte, se tourne et vient s’accrocher à la même barre qui se prolonge sous le miroir. L’ascenseur est plus long que large aussi l’homme est plus à l’aise ainsi qu’elle, car elle peut vraiment tendre les fesses vers lui, montrer et exprimer tout son désir. Et le coït se prolonge ainsi ; lui allant et venant dans son vagin et elle lui offrant toujours plus loin, jusqu’à déformer dans la longueur sa colonne vertébrale, son corps et son cul. Elle le voit dans le miroir souffler et s’essouffler, elle le voit écarter ses fesses et les resserrer tout en faisant entrer et sortir sa queue. Elle se regarde dans ce miroir, se voit ouvrir la bouche, sortir la langue et la promener sur ses lèvres, elle voit ses propres yeux révulsés, retournés par le plaisir, la gorge tendue et tout son corps frissonne jusqu’à la pointe de ses fesses.
Un coup plus puissant lui fait lâcher prise. Elle se retrouve l’épaule et le cou tordu contre le miroir, les yeux tout proches et la bouche prête à s’embrasser elle-même. Elle est si excitée qu’elle se met à lécher le miroir en se regardant tout contre. Une de ses mains va caresser son clitoris, l’autre ses seins. Elle se voit toute décoiffée, les mèches se soulèvent et s’abattent sur les yeux.
Il stoppe soudain ses mouvements et lui demande de se replacer contre la paroi comme plus tôt. Ce qu’elle fait, puis il la soulève afin que son corps soit tout à fait horizontal avec lui entre ses jambes ainsi que pour la soutenir. Elle a maintenant les épaules appuyées contre un côté de la cabine, ses bras le long de la barre, et les pieds sont posés contre l’autre paroi. La barre métallique passe entre ses talons et l’avant du pied, dans la cambrure. Et il la prend à nouveau. Ses seins, dans cette position, roulent sur eux-mêmes, il s’en saisit, les caresse, il tire les pointes vers le haut, et sa queue est en elle, puis hors d’elle et à nouveau dedans. Elle se regarde dans le miroir : les pans de son chemisier pendent, son soutien-gorge est là-haut, au-dessus de ses seins juste sous sa gorge, sa jupe est remontée sur son ventre alors que le bas se balance dans le vide au rythme des assauts masculins, et au bout de son corps ses pieds et ses chaussures que l’homme tient maintenant par la cambrure sans cesser d’être en mouvement en elle. Elle se regarde, elle va jouir, va jouir aussi de se regarder.
Sans soutien pourtant elle ne peut tenir longtemps dans cette position ; l’homme ramène donc les mains sous ses fesses, en même temps il les malaxe, tire la culotte sur le côté car elle a tendance, avec les poussées, à venir se ramasser dans la fourche. Ses mouvements s’arrêtent, son sexe s’extrait doucement de la chatte, avec un mouvement vers le haut lorsqu’il en est totalement sorti tant il est tendu. Il soulève la femme davantage afin que les sexes se rapprochent et se met à frôler sa vulve avec le bout de son membre. Les lèvres parcourues par la chaleur et la douceur du gland la fille grogne. « Revenez en moi » dit-elle. Mais il ne l’écoute pas et continue ses mouvements lents en s’enfonçant un peu parfois entre les grandes lèvres et sans jamais la pénétrer. De temps en temps il s’arrête et, soutenant toujours le corps d’une main, saisit sa queue et en frotte le prépuce sur le clitoris — ce qui la fait presque hurler tandis qu’il gémit de son côté de plus en plus fort. Sans prévenir il la pénètre soudain à nouveau, elle crie sous l’effet de la surprise. Elle se mord la lèvre, ils sont arrêtés au niveau du troisième étage, à peu près au milieu de l’immeuble, et on pourrait l’entendre alors qu’elle refuse que tout cela s’arrête.
Pourtant l’homme remue de plus en plus vite, elle sent monter le plaisir, pour la deuxième ou troisième fois peut-être, elle ne sait plus. Son membre la fouille alors que sa chatte s’écoule. Elle va jouir. « Je vais jouir, dit-elle, je viens, n’arrête pas, continuez à me baiser, oui, continue, continuez oui ! » Mais la jambe placée du côté du miroir lâche prise. Elle en profite pour passer l’autre sur l’épaule de l’homme, prenant appui sur la première, et se tourne un peu vers le miroir : elle veut l’homme et se voir et désire se voir pénétrée. Et le miroir lui montre : elle, le corps tourné vers la glace, l’avant-bras qui repose sur la barre, le corps secoué par les secousses du coït et bouche ouverte, et lui, encore en mouvement, s’accroche des deux mains à la cuisse, s’en servant comme d’une poignée pour amener son corps vers lui et aller en elle plus profondément. Il lui embrasse le mollet, lui lèche la cheville qui parfois glisse un peu de son épaule.
« Je vais jouir » répète-t-elle. « Attends ! » il répond. Il sort alors de sa chatte son sexe tout humide et lui prend la jambe pour la poser doucement sur le sol. « Placez vous comme tout à l’heure, lui demande-t-il, face au miroir. » Elle ne tarde pas, écarte en grand les jambes, en plaçant ses pieds le long de chacune des parois latérales — impossible de les disjoindre davantage dans la cabine. Et l’homme revient vers elle, caresse la fente de son gland, appuyant fortement, le fait glisser dans la raie des fesses puis redescend vers sa vulve. La femme lui fait savoir qu’elle n’en peut plus, par dessous ses jambes elle se saisit elle-même de sa queue et la présente à l’orée de ses lèvres. Il s’enfonce et elle pousse un autre cri. « Vite, dit-elle, vite ! » L’homme obéit, la pénètre, sort et revient vivement puis recommence. Ils se regardent dans la glace. L’homme, qui jusque là lui tenait les fesses, lance une main vers l’arrière et la femme voit un doigt s’isoler et appuyer sur le bouton du septième étage. Alors ils se mettent à aller plus vite tous les deux, l’ascenseur est reparti. Il monte, et à une vitesse encore plus élevée le plaisir monte aussi chez la fille. Le bouton du cinquième s’allume et la femme jouit déjà, elle a porté une main à sa bouche pour étouffer son cri. L’homme éjacule en elle au sixième étage et un petit cri réussit à s’échapper d’elle lorsqu’elle sent le liquide chaud au fond d’elle.
La cabine ralentit. Ils sourient tous les deux, se rhabillent, elle replace des mèches. Puis c’est l’arrêt et elle se jette un dernier coup d’œil dans le miroir. L’homme fait de même, puis lui ouvre la porte. Elle sort. Personne sur son palier. Elle regarde dans l’ascenseur dont la porte se referme. Ils se voient puis la porte claque et la fente lumineuse disparaît vers les étages inférieurs.
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