L’auxiliaire - histoire érotique

C’était l’époque où le cul d’Eric était ultra serré.
Samir avait bien essayé une fois ou deux, mais rien à faire, il était bien trop étroit, et Eric, bien trop crispé : il n’arrivait pas à l’enfoncer du moindre centimètre.
Cette situation leur pesait car Samir, qui adorait enculer et qui, à cette époque, aimait et respectait Eric, et avait envie de lui, en était frustré ; ce dernier de son côté en avait le fantasme mais n’arrivait pas à franchir le pas. Il essayait bien de se décontracter, mais mettre du gel coupait tout effet, quant au poppers il ne suffisait pas, l’alcool non plus, ils avaient l’impression d’avoir tout essayé, rien n’y faisait.

C’est Samir qui en parla le premier. Il avait vu une annonce sur un site de rencontre où il traînait : «mec macho et viril, offre ses services pour initiation anale, technique éprouvée, garantie sans douleur»
Samir avait tout de suite pensé à la situation de blocage avec Eric, et se demandait si ce ne serait pas la solution : recourir à un tiers, qui serait comme un auxiliaire pour, précisément, débloquer la situation...
Il avait alors contacté ce gars : 35 ans, viril, musclé, poilu, cheveux coupés ras, bite de 23 cm... il aurait aimé se le faire d’ailleurs, ne serait ce que pour assouvir la partie passive de ses désirs, son jardin secret, dont il se gardait bien de parler à Eric.

Mais, pour l’instant du moins, il ne pensait qu’à recourir aux services que proposait ce gars pour dépuceler Eric et lui ouvrir le cul, qu’il puisse ensuite le baiser. Enfin. Depuis qu’il attendait ce moment.
Alors il lui posa des questions, sur sa technique, les modalités.
Le gars lui expliqua qu’il n’aurait besoin que d’une séance, qu’il utilisait des techniques de relaxation, et puis ses mains et sa langue.
Il lui demanda s’il voulait être présent, cette question rassura Samir, qui, en effet, voulait bien être présent, ce qui, d’après l’auxiliaire, était mieux.

Samir hésitait à en parler à Eric, il se demandait comment il allait réagir. Quand il se décida à le faire, un soir où ils avaient un peu bu, Eric fut d’abord surpris, mais il apprécia la façon dont Samir lui présenta la chose, il lui demanda de réfléchir et le lendemain lui donna une réponse positive.
Samir fut très content et rendez-vous fut pris pour le samedi soir suivant, il s’était occupé de tout, Eric n’avait eu rien à faire.

L’auxiliaire s’appelait Marc, il arriva le jour en question à l’heure dite. Eric était particulièrement tendu, crispé, au fond de lui, il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’une fois de plus son corps, commandé par son psychisme, allait refuser l’obstacle.
Samir était tendu lui aussi, plus par l’idée que son compagnon, dont il était particulièrement jaloux, allait avoir un rapport sexuel avec un autre mec. Même si c’était dans des circonstances particulières. Il se rassura en se disant que ce Marc, qu’il avait baptisé l’auxiliaire, n’était finalement qu’un prestataire de service, comme si, finalement, il avait eu recours à une sorte de coach sportif.
De son côté, Eric trouva Marc particulièrement charmant, charmeur aussi, doux, attentionné. Sexuellement, ce n’était pas le type de mec qui l’attirait normalement, mais il eut du mal à ne pas succomber à son charme.

Dans un premier temps, les trois hommes se retrouvèrent à la table de la salle à manger, autour d’un verre. Ce fut l’occasion pour Marc de bien leur expliquer comment les choses allaient se passer. Il posa quelques questions à Eric, ce qui lui permit de se rendre compte du type de blocage qui était le sien face à la pénétration passive. En même temps il n’était pas spécialement inquiet, sa méthode, qu’il avait déjà plusieurs fois utilisée, avait jusque là marché à tous les coups.

Il avait expliqué à Samir qu’en tant que compagnon actif il pouvait bien sûr assister à la séance, mais sans participer dans un premier temps. Par contre, il aurait à prendre le relais une fois que l’ouverture aurait été pratiquée par ses soins...
C’était le but en fait, et Samir attendait ce moment avec une grande impatience. Enfin faire l’amour à Eric, il en rêvait.

L’auxiliaire finit par prendre les choses en main. Son verre fini, il demanda d’un ton directif à aller dans la chambre et demanda à ses hôtes de se déshabiller. Samir fut surpris mais Marc réitéra sa requête, en lui expliquant que ça faisait partie des règles, qu’eux allaient être nus, et que par conséquent il devait être nu aussi.
Samir s’exécuta, et commença à ressentir de l’excitation, à voir Eric et Marc nus.

Sur les directives de l’auxiliaire, Eric se mit sur le dos, écarta les jambes et releva le fessier.
Marc sortit de sa sacoche une fiole en verre et fit boire le breuvage à Eric qui, aussitôt ressentir une forte chaleur l’envahir. Un genre de poppers puissance 10. En même temps la sensation était fort agréable car il ne se sentit pas du tout sombrer dans l’inconscience, ce qu’il avait redouté. Au contraire, il était parfaitement conscient de tout ce qui se passait, ce qui lui permettait de savourer davantage l’instant.

Cette boisson, que Marc avait présentée comme secrète, était destinée à relaxer les muscles d’Eric, et notamment le sphincter, c’était le but de la manoeuvre.
Marc demanda à Samir de maintenir les jambes d’Eric relevées, et lui suggéra de l’embrasser pendant qu’il allait procéder à l’écartement de l’orifice bien fermé.
La bonne pelle que lui roula Samir fit à Eric beaucoup de bien, il adorait ça, adorait le faire avec Samir, qui, lui, n’aimait pas trop ça et le faisait (encore) rarement, et, dans ce moment précis, cette pelle permit à Eric de continuer à se détendre.

Marc enfila des gants en latex et sortir de ses affaires un flacon d’huiles essentielles, qu’il fit d’abord respirer à Eric (ce qui le détendit un peu plus) avant d’enduire son anus avec.
Samir continuait à l’embrasser et même à le caresser, la nuque, la tête, le haut du torse. Eric fit de même et ferma les yeux. Cela lui permettait d’imaginer que c’était Samir qui allait le doigter.

Marc ne le doigta pas tout de suite, ou plutôt, si, mais avec l’huile qui épaississait au contact de l’air extérieur. Il commença par enduire tout le bord de l’orifice, puis s’aventura à l’intérieur.
Eric resta les yeux fermés et savoura l’instant. Marc ne traîna pas et introduisit assez vite deux, puis trois doigts. Eric ressentait une chaleur particulièrement localisée à cet endroit, et il pensa que c’était procuré par cette huile aux pouvoirs magiques.
“ je vais franchir le sphincter, et faire en sorte que le passage puisse s’ouvrir désormais facilement en cas de rapport anal, vous verrez, vous n’allez pas avoir mal “.

Samir, sentant le moment crucial, redoubla ses baisers et ses caresses sur le visage d’Eric, ce qui eut pour effet de détourner son attention de ce qui allait se passer,
Eric ressentit le moment de ce passage, mais il n’eut pas mal.
Marc sortir de ses affaires un godemiché, il l’enduisit de l’huile essentielle, et le rentra dans l’orifice d’Eric, qui grimaça un peu mais se laissa faire.

L’accessoire rentra facilement et même franchit le sphincter sans problème. Marc commença des mouvements de va et vient qui firent gémir Eric, découvrant les prémices du plaisir anal.
Marc finit par retirer l’accessoire, puis regarda Samir qui s’était relevé et lui dit :
“ je crois que c’est bon, il est à vous maintenant “.
Samir regarda Marc, qui était lui aussi entièrement déshabillé, et bandait légèrement. Dans leurs discussions, il avait été question que Marc passe en premier, pour en quelque sorte vérifier les résultats de sa prestation. Il se garda bien de le lui rappeler, et, se déplaçant à genoux sur le lit, vint positionner sa queue, bien dure, au niveau de l’entrejambes d’Eric.

“Tu vas voir, ça va être bon”, dit-il en approchant sa tête de celle d’Eric.
“Je vous laisse alors, bonne bourre...”, fit Marc, qui commença à se rhabiller, comme à regret, car parfois ses clients lui demandaient de participer au premier rapport.
Cette fois-ci ce ne fut pas le cas. Ni Eric ni Samir ne firent ce genre d’offre.
Marc préféra donc s’éclipser. Samir le raccompagna vite fait avant de rejoindre son compagnon qui l’attendait et n’avait pas bougé.
Enfin il allait pouvoir le baiser.