L'enfer d'Eureka
Récit érotique écrit par Agentchelateur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 7 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.3 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Agentchelateur ont reçu un total de 33 707 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-10-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 4 592 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
L'enfer d'Eureka
CHAPITRE 1
Le réveil sonna, tirant Allison Blake de son sommeil. La jeune femme ne resta qu’une seconde avant de se redresser sur son lit. Elle jeta un coup d’œil sur sa droite pour constater que la place était vide. Jack était déjà parti travailler sans attendre qu’elle ne se réveillât ce qui n’augurait rien de bon.
Son compagnon étant le sheriff de la ville, le pire était à craindre et, quand on vivait à Eureka, le pire pouvait prendre des proportions inimaginables. Elle se rassura en pensant que si cela avait concerné le centre, la directrice qu’elle était en aurait été avertie.
Allison s’étira avant de se lever.
« SARAH, fit-elle. Peux-tu me préparer un café ?
- Oui, docteur Blake, répondit une voix féminine en provenance du plafond ».
SARAH était l’I.A. qui gérait le fonctionnement de leur maison, un ancien bunker transformé en maison du futur par certains des génies qui vivaient à Eureka.
Allison rejoignit la cuisine et prit la tasse chaude posée sous la cafetière.
« Le shériff Carter est parti à 5h du matin, fit SARAH devançant sa question. Il n’a pas jugé utile de vous réveiller pour une affaire d’intrusion dans le rayon de sécurité.
- Une intrusion ? s’étonna la jeune femme.
- D’après mes informations, il s’agissait du passage fortuit dans le rayon large d’un appareil volant non identifié. Il ne s’est pas approché du dôme mais le sheriff a voulu s’assurer que rien n’avait échappé aux senseurs. »
Allison hocha la tête, elle reconnaissait bien là le perfectionnisme de son fiancé. Elle se dirigea vers la salle de bain afin de prendre sa douche. Négligemment, elle laissa glisser sa robe de chambre sur le sol. Il ne fallut que quelques secondes pour qu’un petit drone ne vienne la ramasser.
Un instant, elle s’arrêta devant un miroir. Avec sa silhouette filiforme, personne ne pourrait imaginer qu’elle avait déjà donné naissance à deux enfants. A 39 ans, elle restait une belle femme qui sentait les regards concupiscents des hommes sur son passage. Sans compter que son métissage et son poste de directrice générale de la plus grande structure de recherche du monde jouaient comme un excitant supplémentaire pour certains hommes.
Elle sourit puis se dirigea sous la douche, la journée allait être longue et elle n’avait pas de temps à perdre.
*****
CHAPITRE 2
Le bruit du réveil tira Zoé de son sommeil. La fille unique de Jack ouvrit un œil pour voir qu’il était encore trop tôt pour se lever. Allison avait du travail et son réveil avait sonné bien trop fort pour le repos de sa belle-fille.
Etudiante de 19 ans, elle avait profité de ses premières vacances pour rentrer à Eureka et retrouver un peu le cocon familial et aussi une certaine insouciance.
Dans la journée, elle allait retrouver sa meilleure amie, Pilar et elles allaient passer la journée à se promener dans les magasins de Eureka comme elles l’avaient fait pendant des années avant que Zoé n’obtienne son diplôme et ne parte découvrir le grand monde. Ensuite elles rejoindraient quelques amis pour une soirée qui promettait de finir tard dans la nuit.
A la pensée de ce beau programme, Zoé se retourna et replongea dans le sommeil.
*****CHAPITRE 3
Quand Jack arriva au centre de surveillance, il retrouva Joséphine Lupo.
« Alors Jack, lança la jeune femme, pas encore réveillé ? »
Jack sourit. Bien que n’ayant que 29 ans soit 15 ans de moins que lui, Joséphine était déjà une professionnelle reconnue et redouté. Responsable de la sécurité du centre, elle passait pour la numéro 2 de GenTech, le grand organisme qui gérait Eureka.
« Alors que peux-tu me dire Jet ? lança-t-il au technicien assis devant la grande console.
- Difficile à dire. L’objet n’est apparu sur nos radars que durant 15 secondes. Trop court pour qu’il y ait un risque réel surtout à cette distance.
- Je ne veux prendre aucun risque. »
Non, il ne fallait prendre aucun risque pour Eureka.
Eureka était la plus petite ville des Etats Unis mais aussi la plus secrète pour la simple et bonne raison qu’on y trouvait ce qui se faisait de mieux en génies de toute sorte.
Créée au sortir de la guerre, Eureka ne vivait que pour la science et par la science sans aucun autre objectif que de pousser toujours plus loin les limites des connaissances humaines.
Gentech, l’entreprise qui employait 80% des habitants de la ville se contentant de revendre les découvertes les moins dangereuses aux entreprises extérieures et de conserver les plus dangereuses en lieu sûr… sauf quand l’armée ne venait y mettre son grain de sel.
Les secrets d’Eureka étaient donc les mieux gardés de tout le pays. Cachée derrière un immense dôme protecteur, la ville était indétectable aux yeux du reste du monde et une surveillance satellitaire s’assurait que personne ne s’approchât de trop près.
« Bon, lâcha Jack, reste vigilant et tiens-moi au courant du moindre changement ».
Rassuré, il retourna à ses activités, sans se douter du danger qui pesait sur sa ville.
*****CHAPITRE 4
Lootwyck Gordny entra sur la passerelle du Latasko et tous les officiers présents se figèrent à son arrivée.
L’officier aimait sentir la rigueur chez ses hommes car elle était synonyme de réussite pour sa harde.
Ils étaient à quelques kracks d’une chasse qui s’annonçait plus que fructueuse et il ne voulait pas la rater.
Lootwyck se plaça au poste de commandant et se tourna vers Marnon.
« Ils ne se doutent de rien ? Demanda-t-il.
- Comment le pourraient-ils ? Répondit son second. Leur technologie est avancée pour ce monde mais bien loin de la nôtre.
- Alors le scan est passé.
- Oui, leur dôme n’est pas fait pour les protéger des infra-ondes. Les résultats sont plus qu’encourageant. Il y aurait des dizaines de B et plusieurs A voire A+. Une vraie fortune. Le conseil a autorisé une razzia sur toute la ville, nous allons devoir faire avec la concurrence.
- Oui mais nous avons un avantage grâce à notre… informatrice. »
Lootwyck se tourna alors vers la jeune femme placée à ses côtés. Agenouillée à ses pieds et à demi-nue, Beverly Barlowe leva son regard en direction de celui qui l’avait soumise voici déjà plusieurs mois et auquel elle avait livré tous les secrets d’Eureka.
Lootwyck se leva alors et plia un genou pour se mettre au niveau de sa victime. Il lui souleva le menton afin de croiser son regard bleu et glissa sa main gauche au travers des lambeaux qui lui servaient de vêtement afin de lui tâter le téton droit. Il ne restait plus grand-chose de l’aventurière qui avait un jour débarqué par accident sur le sol de Oorlaand.
Une femme alors admirable, attirante, intelligente et fière que le traqueur avait pris un plaisir immense à chasser. La posséder fut une immense satisfaction et quand, pour se sauver, elle avait lâché le nom d’Eureka, il comprit qu’il avait touché le jackpot.
« Les cibles ont été identifiées précisément ? Reprit-il.
- Oui, répondit Marnon. Les hommes ont leurs profils et elles sont leur unique priorité.
- Parfait, je ne tolérerais pas qu’une seule d’entre elles nous échappe. »
*****CHAPITRE 5
Allison arriva à la ruche à 8h30 comme à son habitude.
La ruche était le plus grand laboratoire d’Eureka et son centre névralgique. L’essentiel des recherches stratégiques y étaient mené par les plus doués des chercheurs de la ville.
Chercheuse elle-même, Allison avait aussi pour fonction de contrôler les débordements de tous ces génies et de négocier sans cesse avec tous les rouages du pouvoir. Elle regrettait parfois l’époque où elle n’avait qu’à se concentrer sur ses recombinaisons génétiques.
Cette pensée l’incita à faire un petit détour et elle descendit au troisième sous-sol.
Après avoir passé trois sas, elle déboucha dans un laboratoire où deux jeunes femmes s’affairaient. L’une d’elle s’approcha et la salua.
« Bonjour, patronne, fit Tess Fontana. On vient surveiller les investissements ?
- Je t’en prie, sourit Allison. J’avais juste envie de me replonger un peu dans un monde d’absolu »
Tess sourit à son tour. Elle repoussa une petite frange de ses cheveux roux clairs comme pour si elle devait prendre une seconde de réflexion puis haussa les épaules.
« Comme tu veux. Nous avançons sur le projet transgen15, les premières cellules à nannites poussent bien ».
Allison hocha la tête. Tess dirigeait ce projet de nanotechnologie dont le but était de tenter d’incorporer des éléments robotiques au sein de cellules vivantes prolongeant ainsi leur durée de vie mais aussi leurs capacités. Les applications d’une telle technologie étaient innombrables et le projet attirait déjà bien des convoitises.
Tess guida Allison vers la cuve où ces cellules se développaient. Une jeune femme surveillait leur croissance.
Il s’agissait du docteur Holly Marten, un petit génie de 24 ans dont les compétences en robotique et miniaturisation étaient essentielles dans le processus.
« La croissance est lente mais constante, affirma-t-elle. Certaines cellules ont développé des malformations mais cela reste encore assez mineur ».
Allison considéra cette jeune fille auburn au regard vert et se revit pendant un instant quand, au même âge, elle avait pour la première fois posé les pieds à Eureka.
« Je pense que nous aurons les premiers résultats dans un mois, fit Tess.
- Très bien, je suis impatiente de les voir. Ce projet est prioritaire.
- Et pour moi donc. »
Mais aucune des deux n’avait idée que bientôt, les cellules à nannites ainsi que toutes les recherches menées à Eureka deviendraient le dernier de leurs soucis.
*****CHAPITRE 6
Joséphine venait tout juste d’arriver à la ruche quand les alarmes se mirent à retentir dans tout le bâtiment. La responsable de la sécurité se rua alors vers un terminal de communication. Le visage de Jack apparut rapidement.
« Que se passe-t-il, s’affola la jeune femme.
- Intrusion…, Danger… »
L’image sautait et les propos de Jack étaient difficiles à cerner. Elle insista et obtint enfin une communication moins instable.
« Nous sommes envahis, fit le shérif. Des dizaines d’engins ont pénétrés dans le périmètre d’Eureka.
- Des engins ? Mais comment ? Le dôme et les défenses ne les ont pas arrêtés ?
- Ils ne les ont même pas gênés, ils sont apparus d’un coup à l’intérieur du dôme sans créer de brèche.
- Il faut appeler de l’aide. Contactez …- Impossible, le dôme s’est retourné contre nous, il bloque les communications vers l’extérieur désormais. »
Joséphine comprit que les envahisseurs retournaient leur propre technologie contre eux. Les alarmes redoublèrent indiquant que l’intégrité de la ruche était menacée. Elle sortit son arme et se dirigea vers le poste de sécurité où devait se trouver l’essentiel de ses hommes mais elle ne put parcourir que quelques mètres.
Une explosion perça l’un des murs à quelques mètres de sa position et plusieurs hommes s’introduisirent par le trou. Joséphine en compta trois entièrement revêtus d’armures noires ébène et visiblement lourdement armés. Entraînée à réagir vite, elle braqua son arme dans leur direction. Le plus proche d’elle tendit le bras dans sa direction et une sorte de filet surgit de son poignet. Elle bondit pour éviter ce piège et ouvrit le feu.
Les balles rebondirent sur le métal de l’armure et l’homme fit un pas dans sa direction. Joséphine tira plusieurs fois, visant cette fois les articulations de l’armure dans l’espoir de trouver une faille. Une balle fit mouche et l’homme s’écroula.
Les deux autres se tournèrent dans sa direction et elle vida son chargeur sur eux. L’un d’eux évita les balles et réduit rapidement la distance entre eux.
D’un geste ample, il désarma la jeune femme qui bondit en arrière. Etrangement l’homme ne semblait pas vouloir utiliser des armes létales à son encontre mais Lupo n’était pas du genre à se poser trop de questions, elle agissait.
Elle évita un autre filet et l’homme sortit une sorte de fouet qu’il balança dans sa direction. Elle évita une lanière si brûlante qu’elle sentit la chaleur sur sa peau. A main nue, elle n’avait que peu de chance de faire vaciller ce tank sur pattes.
L’homme semblait perdre patience et elle le vit activer un mécanisme sur son poignet. Une onde sonore traversa la zone. Heureusement, Joséphine avait anticipé et elle put sauter hors du danger.
En roulant sur elle-même, elle atterrit à moins d’un mètre du corps de l’un des assaillants qu’elle avait éliminé. Son esprit entraîné lui permit de prendre les bonnes décisions et elle saisit le poignet du mort pour actionner l’arme.
L’agresseur ne s’attendait visiblement pas à une telle action et il fut cueilli de plein fouet par l’onde qui lui fit percuter le mur derrière lui.
Elle ne prit pas une seconde de repos et bondit sur son arme avant de prendre le maximum d’informations. En dépit de cela, elle ne fut pas assez réactive et une nouvelle onde sonore la faucha.
*****CHAPITRE 7
Herrmon Tortk était arrivé quelques instants après les razzieurs. Il avait assisté à la bataille entre eux et la cible 3 sans intervenir.
Voir ainsi la cible éliminer trois spartians avec un armement aussi rudimentaire lui prouva qu’elle constituait bien une proie de valeur et il entra en piste.
Il activa son distordeur et le temps ralentit pendant quelques secondes ce qui lui permit de se rapprocher de sa cible de telle façon qu’elle crut qu’il venait simplement de se matérialiser derrière elle. Il utilisa son sonic et la foudroya sans coup férir.
Elle était solide mais personne ne pouvait supporter un coup de cette arme car frappait directement au niveau neuronal. L’effet n’était qu’étourdissant et ne laissait aucune séquelle à moyen terme. Il ne fallait pas endommager la marchandise.
Il s’agenouilla et emprisonna les mains de la cible dans un carcan. Par sécurité, il lui emprisonna aussi les jambes. Elle avait montré à quel point, elle était dangereuse. Il la considéra une seconde, elle était jeune et très belle. Il songea un instant à profiter de son droit du chasseur mais se reprit.
Cet endroit grouillait de razzieurs en tout genre et si jamais une de leurs cibles leurs échappait, elle risquait d’être gâtée par leur traitement même s’ils réussissaient à la racheter ensuite.
« Unité alpha, fit-il par la pensée. Cible 3 neutralisée, demande de récupération. »
L’unité de récupération allait mettre deux minutes pour arriver et ensuite Herrmon pourrait se concentrer sur sa cible principale.
*****CHAPITRE 8
Quand l’alarme retentit, Tess et Holly ne s’affolèrent pas plus que ça. Avec tous les savants un peu fous qui œuvraient à Eureka, les expériences qui dégénéraient et les alertes ne manquaient pas.
Elles n’avaient qu’à suivre la procédure en rejoignant la pièce sécurisée la plus proche et attendre que la sécurité ne règle le problème.
Cependant, elles n’étaient pas préparées à une invasion aussi rapide et brutale que celle que la ville était en train de connaître. Elles furent donc complètement prises au dépourvu quand les deux hommes en armures noires pénétrèrent dans le laboratoire.
Un filet emprisonna Tess comme un vulgaire animal qui s’écroula piégée sur le sol. Holly hurla mais réagit immédiatement en tentant de s’enfuir. Malheureusement les deux intrus coupaient sa seule échappatoire et elle ne trouva comme solution que de tenter de se cacher.
« Holly Marten, fit l’un des deux hommes. Les choses peuvent se passer bien ou mal. Nous tenons votre amie et nous comptons vous avoir. Je vous conseille de vous rendre sans résistance ou les conséquences seront mauvaises pour vous comme pour elle. »
A ce moment le second homme tendit le bras en direction de Tess et cette dernière se mit à hurler sous l’effet d’une douleur dont elle ne comprit pas l’origine.
« Premier avertissement, fit l’homme. »
Immédiatement, Tess poussa un nouveau hurlement encore plus long et plus aigu.
« Second avertissement ».
L’homme tendit une troisième fois son bras.
« Non !! Cria Holly en quittant sa cachette les mains levées. »
L’homme sourit puis emprisonna Holly dans la même nasse que celle qui emprisonnait Tess. La jeune femme s’écroula clouée au sol.
« Les cibles sont neutralisées, fit l’un des hommes.
- Oui, je vais prévenir l’équipe de récupération.
- Attends. Nous avons encore un peu de temps.
- Pourquoi ?
- Nous avons fait du bon boulot et neutralisé deux cibles d’un coup. Nous méritons bien une petite récompense… droit du chasseur. »
L’acolyte tourna son regard vers Tess qui, reprenant ses esprits, tentait de se sortir du filet qui la tenait collée au sol.
« Je prends celle-là, décida-t-il. »
L’autre haussa les épaules et se tourna en direction de Holly. Il s’avança vers elle.
Quelques instants plus tard, les cris et les hurlements des deux femmes se faisaient entendre dans les couloirs de la ruche.
*****CHAPITRE 9
L’attaque fut si terrible, si brutale que la ville d’Eureka se trouva totalement dépourvue alors que des centaines d’hommes en noir disposant d’un armement et d’une technologie qui dépassait totalement les connaissances actuelles déferlaient sur elle.
Les défenses tombaient les unes après les autres et les femmes semblaient être les cibles prioritaires des envahisseurs qui capturaient toutes celles qui passaient à proximité de leurs griffes. Le chaos régnait dans une ambiance qui pouvait rappeler l’époque antique où les envahisseurs barbares dévastaient des villes entières à la recherche de butin autant matériel qu’humain.
Loin de la folie du centre-ville derrière la protection des épaisses murailles du bunker, Zoé et son amie Pilar tentaient désespérément à joindre l’extérieur. Terrorisées par les messages relayés par SARAH, les deux jeunes filles étaient incapables de réagir.
Le bunker était l’endroit le mieux dissimulé et défendu de la ville. A priori, elles ne craignaient rien à l’intérieur et elles possédaient des réserves pour tenir un siège mais ensuite ? Qui étaient ces envahisseurs ? Pourraient-ils tenir la ville longtemps ?
Les communications étaient difficiles et le téléphone de Jack, le père de Zoé, ou celui d’Allison étaient injoignables. Même celui de Joséphine, grande amie de Zoé, sonnait dans le vide.
« Comment va-t-on faire ? S’affola Pilar. Nous n’allons pas rester ici pendant des semaines…- Non, la coupa sèchement Zoé qui ne voulait pas se laisser dominer par la peur. SARAH. Je veux que tu ouvres la ligne d’urgence.
- Cette ligne est contrôlée, fit la voix féminine. Je ne peux la débloquer que par la décision de la directrice ou du Sheriff.
- Ils ne sont pas là, s’énerva Zoé.
- Je ne peux pas dépasser ma programmation, répondit simplement l’I.A.
- Mais si tu le peux, tu l’as déjà fait. Il doit y avoir une faille.
- Je ne peux pas ouvrir la ligne directe vers la direction nationale…- Mais tu le peux vers ailleurs, comprit la jeune femme. Vers une position hautement sécurisée. Le bureau du Sheriff.
- Impossible, il semblerait que tout soit inactif comme…- Compris, la coupa Zoé qui ne voulait pas connaître la suite. Alors le bureau d’Allison à la ruche.
- Je peux le faire.
- Alors fais-le ! »
SARAH se plia à l’ordre de la jeune fille. Aucune des deux ne savait qu’elles signaient ainsi leur perte.
*****CHAPITRE 10
Allison se tenait dans son bureau quand les premières alarmes résonnèrent et elle contacta immédiatement le bureau du shérif. Le visage affolé de Jack apparut sur l’écran de son téléphone.
« Que se passe-t-il, chéri ? Fit la directrice.
- Nous sommes victimes d’une attaque. Elle est brutale et soudaine.
- Mais… Comment ?
- Nous ne savons pas. Ils sont apparus d’un coup dans le périmètre du dôme alors qu’ils étaient totalement invisibles auparavant. Ils sont puissants et brouillent toutes nos communications vers l’extérieur. Ils semblent très bien renseignés et … »
Soudain une lumière envahit l’écran coupant la communication. Allison comprit qu’il s’agissait d’une explosion. Elle cria en tentant de renouer la communication, en vain.
La jeune femme comprit que la situation était grave et elle savait qu’elle devait suivre la procédure d’urgence et rejoindre la cellule de sécurité. Elle n’en eut pas le temps.
Hermonn Tortk força la porte d’entrée et pénétra comme un fantôme. La jeune femme peinait à le voir tant il bougeait vite. Elle se redressa et voulut crier mais fut de nouveau prise de vitesse.
Hermonn projeta un filet sur elle. Semblant se mouvoir de sa propre volonté, la nasse s’enroula autour de la directrice et la plaqua sur le bois de son bureau, pliée en deux sur le ventre.
« Mais qui êtes-vous ? Hurla-t-elle. Que voulez-vous ? »
Hermonn sourit mais ne prononça pas la moindre parole. Il contourna le bureau pour se placer dans le dos de sa proie afin de l’estimer. Elle était incroyablement belle et bien faite. Il savait qu’elle avait été désignée comme la cible numéro 1, celle à attraper en priorité et il commençait à comprendre pourquoi.
Les cibles 3, 4 et 6 avaient était capturées et il savait que plus aucune cible de son unité ne restait sur ce site. Il avait donc le temps.
« Qui êtes-vous ? répéta Allison. Si vous voulez voler nos découvertes, vous…- Votre pathétique petite technologie arriérée ne nous intéresse pas une seconde, asséna le traqueur. Les marchandises que nous voulons ont bien plus de valeur.
- Des marchandises ?
- Oui, des marchandises bien plus jouissives. »
Le traqueur s’approcha de la jeune femme totalement sans défense. D’un geste, il provoqua la dématérialisation de sa cuissarde. Il allait prendre son droit du chasseur qui l’autorisait à s’emparer d’une de ses proies au moment de sa capture.
Il fit passer sa main droite sur le bas du dos de la jeune femme qui sursauta. Elle commençait à comprendre ce qui l’attendait.
Hermonn fit un geste vif et la jupe du tailleur de la directrice vola littéralement en morceaux découvrant sa petite culotte en soie blanche. Cette blancheur immaculée sur la peau brune de la jeune femme accentua l’excitation du traqueur, déjà piquée par la rareté de celle qu’il allait posséder.
Allison se dandinait désespérément pour tenter de se libérer mais c’était peine perdue. Le filet était constitué en un alliage inconnu pour elle qui se tordait pour ne pas la blesser mais possédait une résistance digne des aciers les plus solides.
Hermonn posa sa main sur la culotte en soie et l’arracha d’un coup sec. Allison se mit à crier.
« NON !!! PAS CA !!!! »
Elle continuait à se dandiner alors que le traqueur s’approchait d’elle. Il baissa son caleçon pour libérer son sexe en érection. Il expédia une tape sonore sur les fesses sculptée de la trentenaire lui faisant légèrement écarter les cuisses sous l’effet autant de la surprise que de la douleur.
Le traqueur saisit l’occasion et insinua rapidement son membre entre les cuisses de sa victime qui poussa un cri. Il perfora son antre d’amour et la prit jusqu’à la garde en coup brutal qui la fit s’avancer de quelques centimètres.
Harmonn ne s’en laissa pas compter et commença à donner des coups de reins violents qui perforaient la jeune femme toujours plus profond.
Plaquée contre son bureau, réduite au simple rôle d’objet sexuel, la directrice de GentTech ne pouvait que supporter ce viol infâme en criant et pleurant.
Elle maudissait son violeur, lui promettait la pire des vengeances mais celui-ci l’écoutait à peine. Ce n’était pas la première fois qu’il prenait ainsi une jument fougueuse qui tentait de résister à son destin mais il savait que désormais le sort de cette belle pièce était scellé.
Il la besogna ainsi pendant plusieurs minutes, la possédant totalement, la traitant de tous les noms.
La jeune femme finit par s’effondrer sur le bureau, subissant sur les assauts en serrant les dents.
Soudainement, une sonnerie retentit dans la pièce. Dans le brouillard de son esprit, Allison mit quelques secondes pour identifier son téléphone.
Harmonn se fixa et sembla hésiter. Il ne s’attendait pas à une telle situation. Ils avaient coupé les communications entre la ville et l’extérieur donc cet appel ne pouvait venir que de l’intérieur. La personne qui réussissait à contacter la plus haute autorité ne pouvait pas être une personne lambda et il savait que les commandos avaient éliminé toutes les défenses. Il décida de jouer le jeu.
Il décrocha le téléphone en prenant soin de désactiver la caméra.
Incapable de voir ce qui se passait, Allison comprenait cependant ce qui se passait et ouvrit la bouche dans l’espoir de prévenir celui qui appelait du danger mais elle n’en eut pas le temps. Une sorte d’excroissance se détacha du filet qui la retenait formant une sorte de lanière qui se plaqua contre sa bouche, la privant de toute parole. Ce fut totalement impuissante qu’elle entendit une conversation insensée.
« Allison Blake, fit une voix totalement identique à la sienne.
- Allison, fit la voix de Zoé. »
La directrice comprit que son agresseur pouvait copier sa voix et qu’il allait se servir de cette capacité pour duper sa belle-fille. Elle voulut hurler à la jeune fille de s’enfuir et de ne pas l’écouter mais la lanière qui la bâillonnait se resserra encore un peu et elle fut incapable d’émettre le moindre son.
« Allison, continua Zoé. Que se passe-t-il ? La ville est attaquée ?
- Oui Zoé, fit Harmonn qui avait parfaitement identifié son interlocutrice. Mais rassure-toi, nous maîtrisons la situation. Où te trouves-tu ?
- Au bunker avec Pilar. Que devons-nous faire ?
- Rien. Restez où vous êtes. Je te recontacte quand tout aura été réglé.
- Très bien. »
La jeune fille coupa la communication et Harmonn consulta son scan qui lui indiqua la position exacte de ce bunker. Il avait connaissance de cet endroit mais il était le seul qu’ils n’avaient pas réussi à localiser exactement, c’était chose faite désormais. Il contacta son équipe.
« J’ai réussi à localiser les cibles 2 et 5, fit-il. Je vous envoie les coordonnées. Il faudra neutraliser certaines défenses, envoyez une équipe lourde. »
Il coupa la communication et se pencha jusqu’à coller sa bouche contre l’oreille d’Allison.
« Voilà, jolie petite chose, grâce à toi, nous allons réussir une chasse parfaite. Où en étions-nous ? »Il marqua comme un temps de réflexion.
« Ah oui, ça me revient, fit-il en se redressant pour reprendre ses coups de boutoir ».
Alors que le viol reprenait de plus belle, Allison réalisa le sort qui attendait Zoé et tenta de hurler au travers de son bâillon.
Le réveil sonna, tirant Allison Blake de son sommeil. La jeune femme ne resta qu’une seconde avant de se redresser sur son lit. Elle jeta un coup d’œil sur sa droite pour constater que la place était vide. Jack était déjà parti travailler sans attendre qu’elle ne se réveillât ce qui n’augurait rien de bon.
Son compagnon étant le sheriff de la ville, le pire était à craindre et, quand on vivait à Eureka, le pire pouvait prendre des proportions inimaginables. Elle se rassura en pensant que si cela avait concerné le centre, la directrice qu’elle était en aurait été avertie.
Allison s’étira avant de se lever.
« SARAH, fit-elle. Peux-tu me préparer un café ?
- Oui, docteur Blake, répondit une voix féminine en provenance du plafond ».
SARAH était l’I.A. qui gérait le fonctionnement de leur maison, un ancien bunker transformé en maison du futur par certains des génies qui vivaient à Eureka.
Allison rejoignit la cuisine et prit la tasse chaude posée sous la cafetière.
« Le shériff Carter est parti à 5h du matin, fit SARAH devançant sa question. Il n’a pas jugé utile de vous réveiller pour une affaire d’intrusion dans le rayon de sécurité.
- Une intrusion ? s’étonna la jeune femme.
- D’après mes informations, il s’agissait du passage fortuit dans le rayon large d’un appareil volant non identifié. Il ne s’est pas approché du dôme mais le sheriff a voulu s’assurer que rien n’avait échappé aux senseurs. »
Allison hocha la tête, elle reconnaissait bien là le perfectionnisme de son fiancé. Elle se dirigea vers la salle de bain afin de prendre sa douche. Négligemment, elle laissa glisser sa robe de chambre sur le sol. Il ne fallut que quelques secondes pour qu’un petit drone ne vienne la ramasser.
Un instant, elle s’arrêta devant un miroir. Avec sa silhouette filiforme, personne ne pourrait imaginer qu’elle avait déjà donné naissance à deux enfants. A 39 ans, elle restait une belle femme qui sentait les regards concupiscents des hommes sur son passage. Sans compter que son métissage et son poste de directrice générale de la plus grande structure de recherche du monde jouaient comme un excitant supplémentaire pour certains hommes.
Elle sourit puis se dirigea sous la douche, la journée allait être longue et elle n’avait pas de temps à perdre.
*****
CHAPITRE 2
Le bruit du réveil tira Zoé de son sommeil. La fille unique de Jack ouvrit un œil pour voir qu’il était encore trop tôt pour se lever. Allison avait du travail et son réveil avait sonné bien trop fort pour le repos de sa belle-fille.
Etudiante de 19 ans, elle avait profité de ses premières vacances pour rentrer à Eureka et retrouver un peu le cocon familial et aussi une certaine insouciance.
Dans la journée, elle allait retrouver sa meilleure amie, Pilar et elles allaient passer la journée à se promener dans les magasins de Eureka comme elles l’avaient fait pendant des années avant que Zoé n’obtienne son diplôme et ne parte découvrir le grand monde. Ensuite elles rejoindraient quelques amis pour une soirée qui promettait de finir tard dans la nuit.
A la pensée de ce beau programme, Zoé se retourna et replongea dans le sommeil.
*****CHAPITRE 3
Quand Jack arriva au centre de surveillance, il retrouva Joséphine Lupo.
« Alors Jack, lança la jeune femme, pas encore réveillé ? »
Jack sourit. Bien que n’ayant que 29 ans soit 15 ans de moins que lui, Joséphine était déjà une professionnelle reconnue et redouté. Responsable de la sécurité du centre, elle passait pour la numéro 2 de GenTech, le grand organisme qui gérait Eureka.
« Alors que peux-tu me dire Jet ? lança-t-il au technicien assis devant la grande console.
- Difficile à dire. L’objet n’est apparu sur nos radars que durant 15 secondes. Trop court pour qu’il y ait un risque réel surtout à cette distance.
- Je ne veux prendre aucun risque. »
Non, il ne fallait prendre aucun risque pour Eureka.
Eureka était la plus petite ville des Etats Unis mais aussi la plus secrète pour la simple et bonne raison qu’on y trouvait ce qui se faisait de mieux en génies de toute sorte.
Créée au sortir de la guerre, Eureka ne vivait que pour la science et par la science sans aucun autre objectif que de pousser toujours plus loin les limites des connaissances humaines.
Gentech, l’entreprise qui employait 80% des habitants de la ville se contentant de revendre les découvertes les moins dangereuses aux entreprises extérieures et de conserver les plus dangereuses en lieu sûr… sauf quand l’armée ne venait y mettre son grain de sel.
Les secrets d’Eureka étaient donc les mieux gardés de tout le pays. Cachée derrière un immense dôme protecteur, la ville était indétectable aux yeux du reste du monde et une surveillance satellitaire s’assurait que personne ne s’approchât de trop près.
« Bon, lâcha Jack, reste vigilant et tiens-moi au courant du moindre changement ».
Rassuré, il retourna à ses activités, sans se douter du danger qui pesait sur sa ville.
*****CHAPITRE 4
Lootwyck Gordny entra sur la passerelle du Latasko et tous les officiers présents se figèrent à son arrivée.
L’officier aimait sentir la rigueur chez ses hommes car elle était synonyme de réussite pour sa harde.
Ils étaient à quelques kracks d’une chasse qui s’annonçait plus que fructueuse et il ne voulait pas la rater.
Lootwyck se plaça au poste de commandant et se tourna vers Marnon.
« Ils ne se doutent de rien ? Demanda-t-il.
- Comment le pourraient-ils ? Répondit son second. Leur technologie est avancée pour ce monde mais bien loin de la nôtre.
- Alors le scan est passé.
- Oui, leur dôme n’est pas fait pour les protéger des infra-ondes. Les résultats sont plus qu’encourageant. Il y aurait des dizaines de B et plusieurs A voire A+. Une vraie fortune. Le conseil a autorisé une razzia sur toute la ville, nous allons devoir faire avec la concurrence.
- Oui mais nous avons un avantage grâce à notre… informatrice. »
Lootwyck se tourna alors vers la jeune femme placée à ses côtés. Agenouillée à ses pieds et à demi-nue, Beverly Barlowe leva son regard en direction de celui qui l’avait soumise voici déjà plusieurs mois et auquel elle avait livré tous les secrets d’Eureka.
Lootwyck se leva alors et plia un genou pour se mettre au niveau de sa victime. Il lui souleva le menton afin de croiser son regard bleu et glissa sa main gauche au travers des lambeaux qui lui servaient de vêtement afin de lui tâter le téton droit. Il ne restait plus grand-chose de l’aventurière qui avait un jour débarqué par accident sur le sol de Oorlaand.
Une femme alors admirable, attirante, intelligente et fière que le traqueur avait pris un plaisir immense à chasser. La posséder fut une immense satisfaction et quand, pour se sauver, elle avait lâché le nom d’Eureka, il comprit qu’il avait touché le jackpot.
« Les cibles ont été identifiées précisément ? Reprit-il.
- Oui, répondit Marnon. Les hommes ont leurs profils et elles sont leur unique priorité.
- Parfait, je ne tolérerais pas qu’une seule d’entre elles nous échappe. »
*****CHAPITRE 5
Allison arriva à la ruche à 8h30 comme à son habitude.
La ruche était le plus grand laboratoire d’Eureka et son centre névralgique. L’essentiel des recherches stratégiques y étaient mené par les plus doués des chercheurs de la ville.
Chercheuse elle-même, Allison avait aussi pour fonction de contrôler les débordements de tous ces génies et de négocier sans cesse avec tous les rouages du pouvoir. Elle regrettait parfois l’époque où elle n’avait qu’à se concentrer sur ses recombinaisons génétiques.
Cette pensée l’incita à faire un petit détour et elle descendit au troisième sous-sol.
Après avoir passé trois sas, elle déboucha dans un laboratoire où deux jeunes femmes s’affairaient. L’une d’elle s’approcha et la salua.
« Bonjour, patronne, fit Tess Fontana. On vient surveiller les investissements ?
- Je t’en prie, sourit Allison. J’avais juste envie de me replonger un peu dans un monde d’absolu »
Tess sourit à son tour. Elle repoussa une petite frange de ses cheveux roux clairs comme pour si elle devait prendre une seconde de réflexion puis haussa les épaules.
« Comme tu veux. Nous avançons sur le projet transgen15, les premières cellules à nannites poussent bien ».
Allison hocha la tête. Tess dirigeait ce projet de nanotechnologie dont le but était de tenter d’incorporer des éléments robotiques au sein de cellules vivantes prolongeant ainsi leur durée de vie mais aussi leurs capacités. Les applications d’une telle technologie étaient innombrables et le projet attirait déjà bien des convoitises.
Tess guida Allison vers la cuve où ces cellules se développaient. Une jeune femme surveillait leur croissance.
Il s’agissait du docteur Holly Marten, un petit génie de 24 ans dont les compétences en robotique et miniaturisation étaient essentielles dans le processus.
« La croissance est lente mais constante, affirma-t-elle. Certaines cellules ont développé des malformations mais cela reste encore assez mineur ».
Allison considéra cette jeune fille auburn au regard vert et se revit pendant un instant quand, au même âge, elle avait pour la première fois posé les pieds à Eureka.
« Je pense que nous aurons les premiers résultats dans un mois, fit Tess.
- Très bien, je suis impatiente de les voir. Ce projet est prioritaire.
- Et pour moi donc. »
Mais aucune des deux n’avait idée que bientôt, les cellules à nannites ainsi que toutes les recherches menées à Eureka deviendraient le dernier de leurs soucis.
*****CHAPITRE 6
Joséphine venait tout juste d’arriver à la ruche quand les alarmes se mirent à retentir dans tout le bâtiment. La responsable de la sécurité se rua alors vers un terminal de communication. Le visage de Jack apparut rapidement.
« Que se passe-t-il, s’affola la jeune femme.
- Intrusion…, Danger… »
L’image sautait et les propos de Jack étaient difficiles à cerner. Elle insista et obtint enfin une communication moins instable.
« Nous sommes envahis, fit le shérif. Des dizaines d’engins ont pénétrés dans le périmètre d’Eureka.
- Des engins ? Mais comment ? Le dôme et les défenses ne les ont pas arrêtés ?
- Ils ne les ont même pas gênés, ils sont apparus d’un coup à l’intérieur du dôme sans créer de brèche.
- Il faut appeler de l’aide. Contactez …- Impossible, le dôme s’est retourné contre nous, il bloque les communications vers l’extérieur désormais. »
Joséphine comprit que les envahisseurs retournaient leur propre technologie contre eux. Les alarmes redoublèrent indiquant que l’intégrité de la ruche était menacée. Elle sortit son arme et se dirigea vers le poste de sécurité où devait se trouver l’essentiel de ses hommes mais elle ne put parcourir que quelques mètres.
Une explosion perça l’un des murs à quelques mètres de sa position et plusieurs hommes s’introduisirent par le trou. Joséphine en compta trois entièrement revêtus d’armures noires ébène et visiblement lourdement armés. Entraînée à réagir vite, elle braqua son arme dans leur direction. Le plus proche d’elle tendit le bras dans sa direction et une sorte de filet surgit de son poignet. Elle bondit pour éviter ce piège et ouvrit le feu.
Les balles rebondirent sur le métal de l’armure et l’homme fit un pas dans sa direction. Joséphine tira plusieurs fois, visant cette fois les articulations de l’armure dans l’espoir de trouver une faille. Une balle fit mouche et l’homme s’écroula.
Les deux autres se tournèrent dans sa direction et elle vida son chargeur sur eux. L’un d’eux évita les balles et réduit rapidement la distance entre eux.
D’un geste ample, il désarma la jeune femme qui bondit en arrière. Etrangement l’homme ne semblait pas vouloir utiliser des armes létales à son encontre mais Lupo n’était pas du genre à se poser trop de questions, elle agissait.
Elle évita un autre filet et l’homme sortit une sorte de fouet qu’il balança dans sa direction. Elle évita une lanière si brûlante qu’elle sentit la chaleur sur sa peau. A main nue, elle n’avait que peu de chance de faire vaciller ce tank sur pattes.
L’homme semblait perdre patience et elle le vit activer un mécanisme sur son poignet. Une onde sonore traversa la zone. Heureusement, Joséphine avait anticipé et elle put sauter hors du danger.
En roulant sur elle-même, elle atterrit à moins d’un mètre du corps de l’un des assaillants qu’elle avait éliminé. Son esprit entraîné lui permit de prendre les bonnes décisions et elle saisit le poignet du mort pour actionner l’arme.
L’agresseur ne s’attendait visiblement pas à une telle action et il fut cueilli de plein fouet par l’onde qui lui fit percuter le mur derrière lui.
Elle ne prit pas une seconde de repos et bondit sur son arme avant de prendre le maximum d’informations. En dépit de cela, elle ne fut pas assez réactive et une nouvelle onde sonore la faucha.
*****CHAPITRE 7
Herrmon Tortk était arrivé quelques instants après les razzieurs. Il avait assisté à la bataille entre eux et la cible 3 sans intervenir.
Voir ainsi la cible éliminer trois spartians avec un armement aussi rudimentaire lui prouva qu’elle constituait bien une proie de valeur et il entra en piste.
Il activa son distordeur et le temps ralentit pendant quelques secondes ce qui lui permit de se rapprocher de sa cible de telle façon qu’elle crut qu’il venait simplement de se matérialiser derrière elle. Il utilisa son sonic et la foudroya sans coup férir.
Elle était solide mais personne ne pouvait supporter un coup de cette arme car frappait directement au niveau neuronal. L’effet n’était qu’étourdissant et ne laissait aucune séquelle à moyen terme. Il ne fallait pas endommager la marchandise.
Il s’agenouilla et emprisonna les mains de la cible dans un carcan. Par sécurité, il lui emprisonna aussi les jambes. Elle avait montré à quel point, elle était dangereuse. Il la considéra une seconde, elle était jeune et très belle. Il songea un instant à profiter de son droit du chasseur mais se reprit.
Cet endroit grouillait de razzieurs en tout genre et si jamais une de leurs cibles leurs échappait, elle risquait d’être gâtée par leur traitement même s’ils réussissaient à la racheter ensuite.
« Unité alpha, fit-il par la pensée. Cible 3 neutralisée, demande de récupération. »
L’unité de récupération allait mettre deux minutes pour arriver et ensuite Herrmon pourrait se concentrer sur sa cible principale.
*****CHAPITRE 8
Quand l’alarme retentit, Tess et Holly ne s’affolèrent pas plus que ça. Avec tous les savants un peu fous qui œuvraient à Eureka, les expériences qui dégénéraient et les alertes ne manquaient pas.
Elles n’avaient qu’à suivre la procédure en rejoignant la pièce sécurisée la plus proche et attendre que la sécurité ne règle le problème.
Cependant, elles n’étaient pas préparées à une invasion aussi rapide et brutale que celle que la ville était en train de connaître. Elles furent donc complètement prises au dépourvu quand les deux hommes en armures noires pénétrèrent dans le laboratoire.
Un filet emprisonna Tess comme un vulgaire animal qui s’écroula piégée sur le sol. Holly hurla mais réagit immédiatement en tentant de s’enfuir. Malheureusement les deux intrus coupaient sa seule échappatoire et elle ne trouva comme solution que de tenter de se cacher.
« Holly Marten, fit l’un des deux hommes. Les choses peuvent se passer bien ou mal. Nous tenons votre amie et nous comptons vous avoir. Je vous conseille de vous rendre sans résistance ou les conséquences seront mauvaises pour vous comme pour elle. »
A ce moment le second homme tendit le bras en direction de Tess et cette dernière se mit à hurler sous l’effet d’une douleur dont elle ne comprit pas l’origine.
« Premier avertissement, fit l’homme. »
Immédiatement, Tess poussa un nouveau hurlement encore plus long et plus aigu.
« Second avertissement ».
L’homme tendit une troisième fois son bras.
« Non !! Cria Holly en quittant sa cachette les mains levées. »
L’homme sourit puis emprisonna Holly dans la même nasse que celle qui emprisonnait Tess. La jeune femme s’écroula clouée au sol.
« Les cibles sont neutralisées, fit l’un des hommes.
- Oui, je vais prévenir l’équipe de récupération.
- Attends. Nous avons encore un peu de temps.
- Pourquoi ?
- Nous avons fait du bon boulot et neutralisé deux cibles d’un coup. Nous méritons bien une petite récompense… droit du chasseur. »
L’acolyte tourna son regard vers Tess qui, reprenant ses esprits, tentait de se sortir du filet qui la tenait collée au sol.
« Je prends celle-là, décida-t-il. »
L’autre haussa les épaules et se tourna en direction de Holly. Il s’avança vers elle.
Quelques instants plus tard, les cris et les hurlements des deux femmes se faisaient entendre dans les couloirs de la ruche.
*****CHAPITRE 9
L’attaque fut si terrible, si brutale que la ville d’Eureka se trouva totalement dépourvue alors que des centaines d’hommes en noir disposant d’un armement et d’une technologie qui dépassait totalement les connaissances actuelles déferlaient sur elle.
Les défenses tombaient les unes après les autres et les femmes semblaient être les cibles prioritaires des envahisseurs qui capturaient toutes celles qui passaient à proximité de leurs griffes. Le chaos régnait dans une ambiance qui pouvait rappeler l’époque antique où les envahisseurs barbares dévastaient des villes entières à la recherche de butin autant matériel qu’humain.
Loin de la folie du centre-ville derrière la protection des épaisses murailles du bunker, Zoé et son amie Pilar tentaient désespérément à joindre l’extérieur. Terrorisées par les messages relayés par SARAH, les deux jeunes filles étaient incapables de réagir.
Le bunker était l’endroit le mieux dissimulé et défendu de la ville. A priori, elles ne craignaient rien à l’intérieur et elles possédaient des réserves pour tenir un siège mais ensuite ? Qui étaient ces envahisseurs ? Pourraient-ils tenir la ville longtemps ?
Les communications étaient difficiles et le téléphone de Jack, le père de Zoé, ou celui d’Allison étaient injoignables. Même celui de Joséphine, grande amie de Zoé, sonnait dans le vide.
« Comment va-t-on faire ? S’affola Pilar. Nous n’allons pas rester ici pendant des semaines…- Non, la coupa sèchement Zoé qui ne voulait pas se laisser dominer par la peur. SARAH. Je veux que tu ouvres la ligne d’urgence.
- Cette ligne est contrôlée, fit la voix féminine. Je ne peux la débloquer que par la décision de la directrice ou du Sheriff.
- Ils ne sont pas là, s’énerva Zoé.
- Je ne peux pas dépasser ma programmation, répondit simplement l’I.A.
- Mais si tu le peux, tu l’as déjà fait. Il doit y avoir une faille.
- Je ne peux pas ouvrir la ligne directe vers la direction nationale…- Mais tu le peux vers ailleurs, comprit la jeune femme. Vers une position hautement sécurisée. Le bureau du Sheriff.
- Impossible, il semblerait que tout soit inactif comme…- Compris, la coupa Zoé qui ne voulait pas connaître la suite. Alors le bureau d’Allison à la ruche.
- Je peux le faire.
- Alors fais-le ! »
SARAH se plia à l’ordre de la jeune fille. Aucune des deux ne savait qu’elles signaient ainsi leur perte.
*****CHAPITRE 10
Allison se tenait dans son bureau quand les premières alarmes résonnèrent et elle contacta immédiatement le bureau du shérif. Le visage affolé de Jack apparut sur l’écran de son téléphone.
« Que se passe-t-il, chéri ? Fit la directrice.
- Nous sommes victimes d’une attaque. Elle est brutale et soudaine.
- Mais… Comment ?
- Nous ne savons pas. Ils sont apparus d’un coup dans le périmètre du dôme alors qu’ils étaient totalement invisibles auparavant. Ils sont puissants et brouillent toutes nos communications vers l’extérieur. Ils semblent très bien renseignés et … »
Soudain une lumière envahit l’écran coupant la communication. Allison comprit qu’il s’agissait d’une explosion. Elle cria en tentant de renouer la communication, en vain.
La jeune femme comprit que la situation était grave et elle savait qu’elle devait suivre la procédure d’urgence et rejoindre la cellule de sécurité. Elle n’en eut pas le temps.
Hermonn Tortk força la porte d’entrée et pénétra comme un fantôme. La jeune femme peinait à le voir tant il bougeait vite. Elle se redressa et voulut crier mais fut de nouveau prise de vitesse.
Hermonn projeta un filet sur elle. Semblant se mouvoir de sa propre volonté, la nasse s’enroula autour de la directrice et la plaqua sur le bois de son bureau, pliée en deux sur le ventre.
« Mais qui êtes-vous ? Hurla-t-elle. Que voulez-vous ? »
Hermonn sourit mais ne prononça pas la moindre parole. Il contourna le bureau pour se placer dans le dos de sa proie afin de l’estimer. Elle était incroyablement belle et bien faite. Il savait qu’elle avait été désignée comme la cible numéro 1, celle à attraper en priorité et il commençait à comprendre pourquoi.
Les cibles 3, 4 et 6 avaient était capturées et il savait que plus aucune cible de son unité ne restait sur ce site. Il avait donc le temps.
« Qui êtes-vous ? répéta Allison. Si vous voulez voler nos découvertes, vous…- Votre pathétique petite technologie arriérée ne nous intéresse pas une seconde, asséna le traqueur. Les marchandises que nous voulons ont bien plus de valeur.
- Des marchandises ?
- Oui, des marchandises bien plus jouissives. »
Le traqueur s’approcha de la jeune femme totalement sans défense. D’un geste, il provoqua la dématérialisation de sa cuissarde. Il allait prendre son droit du chasseur qui l’autorisait à s’emparer d’une de ses proies au moment de sa capture.
Il fit passer sa main droite sur le bas du dos de la jeune femme qui sursauta. Elle commençait à comprendre ce qui l’attendait.
Hermonn fit un geste vif et la jupe du tailleur de la directrice vola littéralement en morceaux découvrant sa petite culotte en soie blanche. Cette blancheur immaculée sur la peau brune de la jeune femme accentua l’excitation du traqueur, déjà piquée par la rareté de celle qu’il allait posséder.
Allison se dandinait désespérément pour tenter de se libérer mais c’était peine perdue. Le filet était constitué en un alliage inconnu pour elle qui se tordait pour ne pas la blesser mais possédait une résistance digne des aciers les plus solides.
Hermonn posa sa main sur la culotte en soie et l’arracha d’un coup sec. Allison se mit à crier.
« NON !!! PAS CA !!!! »
Elle continuait à se dandiner alors que le traqueur s’approchait d’elle. Il baissa son caleçon pour libérer son sexe en érection. Il expédia une tape sonore sur les fesses sculptée de la trentenaire lui faisant légèrement écarter les cuisses sous l’effet autant de la surprise que de la douleur.
Le traqueur saisit l’occasion et insinua rapidement son membre entre les cuisses de sa victime qui poussa un cri. Il perfora son antre d’amour et la prit jusqu’à la garde en coup brutal qui la fit s’avancer de quelques centimètres.
Harmonn ne s’en laissa pas compter et commença à donner des coups de reins violents qui perforaient la jeune femme toujours plus profond.
Plaquée contre son bureau, réduite au simple rôle d’objet sexuel, la directrice de GentTech ne pouvait que supporter ce viol infâme en criant et pleurant.
Elle maudissait son violeur, lui promettait la pire des vengeances mais celui-ci l’écoutait à peine. Ce n’était pas la première fois qu’il prenait ainsi une jument fougueuse qui tentait de résister à son destin mais il savait que désormais le sort de cette belle pièce était scellé.
Il la besogna ainsi pendant plusieurs minutes, la possédant totalement, la traitant de tous les noms.
La jeune femme finit par s’effondrer sur le bureau, subissant sur les assauts en serrant les dents.
Soudainement, une sonnerie retentit dans la pièce. Dans le brouillard de son esprit, Allison mit quelques secondes pour identifier son téléphone.
Harmonn se fixa et sembla hésiter. Il ne s’attendait pas à une telle situation. Ils avaient coupé les communications entre la ville et l’extérieur donc cet appel ne pouvait venir que de l’intérieur. La personne qui réussissait à contacter la plus haute autorité ne pouvait pas être une personne lambda et il savait que les commandos avaient éliminé toutes les défenses. Il décida de jouer le jeu.
Il décrocha le téléphone en prenant soin de désactiver la caméra.
Incapable de voir ce qui se passait, Allison comprenait cependant ce qui se passait et ouvrit la bouche dans l’espoir de prévenir celui qui appelait du danger mais elle n’en eut pas le temps. Une sorte d’excroissance se détacha du filet qui la retenait formant une sorte de lanière qui se plaqua contre sa bouche, la privant de toute parole. Ce fut totalement impuissante qu’elle entendit une conversation insensée.
« Allison Blake, fit une voix totalement identique à la sienne.
- Allison, fit la voix de Zoé. »
La directrice comprit que son agresseur pouvait copier sa voix et qu’il allait se servir de cette capacité pour duper sa belle-fille. Elle voulut hurler à la jeune fille de s’enfuir et de ne pas l’écouter mais la lanière qui la bâillonnait se resserra encore un peu et elle fut incapable d’émettre le moindre son.
« Allison, continua Zoé. Que se passe-t-il ? La ville est attaquée ?
- Oui Zoé, fit Harmonn qui avait parfaitement identifié son interlocutrice. Mais rassure-toi, nous maîtrisons la situation. Où te trouves-tu ?
- Au bunker avec Pilar. Que devons-nous faire ?
- Rien. Restez où vous êtes. Je te recontacte quand tout aura été réglé.
- Très bien. »
La jeune fille coupa la communication et Harmonn consulta son scan qui lui indiqua la position exacte de ce bunker. Il avait connaissance de cet endroit mais il était le seul qu’ils n’avaient pas réussi à localiser exactement, c’était chose faite désormais. Il contacta son équipe.
« J’ai réussi à localiser les cibles 2 et 5, fit-il. Je vous envoie les coordonnées. Il faudra neutraliser certaines défenses, envoyez une équipe lourde. »
Il coupa la communication et se pencha jusqu’à coller sa bouche contre l’oreille d’Allison.
« Voilà, jolie petite chose, grâce à toi, nous allons réussir une chasse parfaite. Où en étions-nous ? »Il marqua comme un temps de réflexion.
« Ah oui, ça me revient, fit-il en se redressant pour reprendre ses coups de boutoir ».
Alors que le viol reprenait de plus belle, Allison réalisa le sort qui attendait Zoé et tenta de hurler au travers de son bâillon.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Agentchelateur
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...