L’épistolière : Les salopes de Pâques -2
Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-05-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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L’épistolière : Les salopes de Pâques -2
Quelques petites précisions sur les protagonistes de ce récit (cf. aussi Les salopes de Pâques -1).
Dans cette lettre :
- "Ma Chérie", "Ma Puce", "Maud chérie" : la destinatrice des lettres, ainsi nommée selon l’humeur du moment de l’épistolière (ou vous, lectrice, si le cœur vous en dit).
- "Chantal" : divorcée dans la deuxième moitié de sa quarantaine, venue au saphisme après sa séparation dans l’enfance de sa fille, experte free lance et narratrice à ses heures.
- "Andréa" : l’amie de cœur, l’initiatrice de Chantal, du même âge qu’elle et lesbienne convaincue depuis toujours. Hélas, les deux amantes vivant très éloignées se voient trop rarement à leur gré.
- "Manon" : jeune femme de 25 ans, fraîche émoulue de la Fac au début de sa vie professionnelle et très liée à la narratrice, volant de ses propres ailes dans une lointaine colocation.
- "Cynthia" : d’âge et de situation matérielle identiques à Manon dont elle fut la colocataire avant d’en devenir amoureuse et de faire chambre commune avec elle.
- "Linda" : la trentaine, colocataire des précédentes et mieux établie qu’elles, s’est accommodée de leur couple et n’a jusqu’ici approché l’homosexualité que par quelques flirts.
- "Yla" (on prononce « Ula ») : Suédoise de 35 ans, bisexuelle assumée, en poste d’assistante académique dans l’Université voisine de la colocation dont elle a volontiers occupé la chambre devenue libre.
À venir :
- "Émilie" : camarade de collège de Manon, gouine revendiquée et célibataire par choix de liberté affective, a retrouvé récemment son amie d’enfance dont elle a apprécié la conversion.
- "Marianne" : elle aussi divorcée et bonne quadra hétéro, a renoué avec Chantal à l’occasion des retrouvailles de Manon et Émilie, invitée comme celle-ci à partager un lendemain de fête.
_ _ _ _ _
Ma Chérie,
Je sais que tu désespérais d’avoir la suite de notre week-end de cochonnes. Rassure-toi, ma Puce, la voici.
J’ai exagéré en terminant ma première lettre par l’affirmation que nous avions baisé toute la nuit. En réalité, Manon et Cynthia se sont gougnottées devant Linda, qui n’a pas participé autrement qu’en se masturbant encore un petit coup en les regardant. Puis, elles ont dormi bien serrées et entremêlées toutes les trois. Il n’y a pas de mal à ça. Les dernières heures avaient été une révélation pour Linda, elle avait fait sa Pentecôte pour Pâques ! Il était bien naturel qu’elle éprouve le besoin de prendre un peu de recul. Enfin, un recul tout relatif, lol !
Quant à nous, Andréa m’a tordu et étiré les tétons pendant que je lui faisait une feuille de rose alors qu’elle était assise sur ma figure. Yla a eu pitié de ma mounine et m’a doigtée pour atténuer la douleur de mes seins. Bon, entraînée par l’exemple, elle a aussi pincé durement ma fève, mais ça partait d’un sentiment louable… Après, elle nous a inspectées sous toutes les coutures (comme si elle n’en avait pas eu l’occasion avant !), soi-disant pour parfaire sa connaissance du vocabulaire – elle adore le mot goudou, par exemple – mais c’était surtout, à mon avis, pour examiner encore plus en détails Andréa qui ressemblerait beaucoup à sa mère. D’ailleurs, elle a voulu dormir le nez sur la croisée de ses cuisses parce qu’elle aime son odeur.
Bien sûr, ces petites anecdotes nous les avons échangées autour du petit-déjeuner. Il est normal qu’une mère sache à quoi sa fille occupe sa nuit. Et l’inverse aussi, naturellement. Nous n’avons pas toutefois tenu à en faire la démonstration. D’abord parce que nous étions malgré tout un peu lasses de la chatte, et qu’il était urgent de prendre une douche, deux par deux cette fois, pour éviter le trop de tentations. Ensuite, parce que je n’étais pas en avance pour préparer l’agneau pascal. Je sais : se livrer aux jeux du sexe un tel jour n’est pas très catholique, mais comme je n’ai pas de religion, je m’en fiche, lol !
D’ailleurs, la cuisine a fourni l’occasion à Yla d’élargir son champ lexical. Elle a noté entre autres « gigot à l’ail » et « gousse », variante marseillaise de « goudou ». Ce mot là lui plait vraiment, elle rit chaque fois qu’elle le prononce ou l’entend. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai imaginé que ça voulait peut-être dire « Monsieur le Maire » en suédois… Enfin, elle m’a bien aidée pendant que le reste de la troupe mettait de l’ordre dans les autres pièces et faisait le ménage (changer les draps n’était pas un luxe). À nous deux, nous avons vite eu fini de larder mon gigot de petites goudous d’ail. Elle a des doigts fins qui font merveille pour pousser les gousses loin dans la chair, lol !
Andréa et Yla, bras dessus bras dessous, sous la pluie, sont allées chercher le dessert que j’avais commandé (glace et chantilly), le temps que le four fasse son office. Elles sont revenues trempées jusqu’à la culotte – si elles en avaient eu une – mais le paquet avait été préservé, lol ! Les filles se sont disputées l’honneur de sécher Andréa. Finalement elles s’y sont mises à trois et je me suis chargée d’Yla. Nous avons traqué l’humidité dans tous leurs recoins possibles, mais, curieusement, il y avait un endroit où plus nous la chassions, plus elle revenait. Va comprendre !
Nous nous sommes quand même apprêtées un minimum pour le déjeuner. Après tout, c’était un repas de fête. Les gamines nous ont mises au défi de nous passer de soutif et nous avons répliqué en interdisant tout dessous. Nous avons choisi des tenues simples, cependant : pour Andréa, robe fleurie boutonnée devant qui laissait ses gros lolos flotter à l’aise ; jupette noire et chemisier blanc pour moi. Mes loches se voyaient bien et ballottaient dessous, mais nous étions entre femmes, hein ? J’ai osé une exception en passant des bas noirs et surtout un vieux porte-jarretelles exhumé d’un tiroir (je n’aime pas en mettre, j’ai l’impression que ça se voit sous la jupe). Andréa m’a suivie avec une paire de bas couleur chair que je lui ai prêtée. Rien pour les tenir, mais sur ses fortes cuisses ça pouvait aller, au début tout au moins.
Les filles étaient bien embêtées. Elles s’étaient concertées, les petites futées, pour se fabriquer une sorte d’uniforme : tee-shirts ajustés, caleçons étroits et sandalettes nu-pieds. Les hauts mettaient certes bien en valeur leurs poitrines fermes. C’est ce qu’elles voulaient. Par contre, pour le bas, à cru, la couture leur sciait la chatte. Je dois admettre néanmoins qu’elles avaient joliment préparé leur coup. Quand elles se sont présentées, se tenant serrées par la taille, dans leurs tee de couleurs vives et leurs corsaires d’un seul vert, elles ressemblaient à un bouquet de fleurs. Délicate attention, lol !
Manon nous avait concocté une salade fraîcheur pour le hors-d’œuvre, à base d’avocats, pamplemousse, queues de crevettes, etc. Délicieuse. J’avais prévu des œufs mimosa (j’ai horreur de ça, mais c’est une tradition…), ils sont restés dans le plat. Je passe sur la suite, l’agneau à point (très fière de moi !), les « goudous » d’Yla qui le truffaient, les haricots verts / champignons qui l’accompagnaient, la mâche et ses croûtons (à l’huile d’olive, sinon rien !), le fromage et les diverses confiseries (chèvre et miel, un must !). Je passe sur tout, pour en venir directement au dessert.
Glace, donc (deux litres), et chantilly à profusion, ont conclu nos agapes. J’avais laissé le choix à mes invitées entre Monbazillac et Champagne. Elles ont pris les deux, lol ! Au fond, elles ont eu raison. Vu le temps pourri, autant se donner du soleil en bouteilles ! La douceur du Monbazillac s’accorde bien avec la glace, et le Champagne aère la chantilly. Nous n’avons lésiné ni sur une association ni sur l’autre, mêlant sucées et gorgées comme bulles et bouchées jusqu’à atteindre un honnête état pompette. Vers quinze heures et quelques, la somnolence dominait, alors que pourtant une large part de vanille/framboise, devenue crème glacée, et un saladier de mousse blanche, toujours onctueuse, n’avaient pas encore trouvé preneuses. Il eut été dommage de gaspiller.
C’est sans doute ce qu’a pensé Manon et ce qui l’a poussée à verser subrepticement, pour n’en pas tout perdre, une mesure du froid mélange visqueux dans l’échancrure d’Andréa. Sans autre obstacle que le tissu et la peau, la cuillerée a déboulé du sillon des seins au bourrelet du pubis (Andréa est un peu replète…) pour finir sa course dans les poils de la touffe. Le sursaut et le cri d’Andréa nous ont réveillées pour la voir tenter de fourrer une poignée de chantilly entre caleçon et bas-ventre de Manon. Juste vengeance, quoique inopérante, qui nous a clairement signifié que la sieste était terminée.
J’ai mis fin à leur rixe rieuse et poisseuse en suggérant une meilleure, plus équitable, et aussi amusante, utilisation des reliefs du dessert. Il suffisait pour cela d’évacuer le surplus d’assiettes et de verres pour dégager sur la table l’espace requis pour que la coupable de l’agression s’y allonge. J’avais, je l’avoue, un peu trop bu pour réaliser à qui j’imposerais cette position ou pour comprendre les raisons de l’insistance de la victime à assumer toute la responsabilité du conflit. C’est Andréa qui a gagné. Elle avait tout de suite deviné l’idée que j’avais derrière la tête et n’avait que quelques boutons à défaire pour se débarrasser de sa robe. S’étendre sur le dos ne lui a pris qu’une poignée de secondes.
Les tétons durs sur les seins affaissés et la traînée de vanille/framboise se perdant dans les poils roux m’ont décillé les yeux. Les filles étaient un peu surprises de la tournure de l’affaire et de sa rapidité, mais elles ont convenu avec moi que celle qui avait sali devait nettoyer. Manon s’est exécutée de la langue et des lèvres d’assez bonne grâce pour qu’il ne reste en un "tournebouche" qu’une peau nette et des boucles rousses aussi propres que mouillées. Son air gourmand a suscité l’envie de ses copines. Normal, n’est-ce pas, Maud chérie : si la « punition » devenait récompense, pourquoi n’auraient-elles pas profité du même traitement ?
Andréa était là, à poil, pattes en l’air, ses bas tirebouchonnés sur ses genoux. La louche était à portée de ma main. Couvrir ses mamelons et orner sa moule d’une touche de chantilly fut l’affaire d’un instant. L’invitation était claire, je n’ai pas eu besoin de la formuler pour que Cynthia plonge entre les cuisses et que Yla s’attaque à un sein. Après une courte hésitation, Linda l’a imitée sur l’autre. Andréa a été débarbouillée une nouvelle fois. Elle était ravie. Le filet de bave blanchâtre et moussue qui coulait d’entre ses lèvres en témoignait.
Peut-être par coquetterie, elle a levé haut une jambe pour tirer ses bas. Fatale erreur ! La chatte entrouverte était trop tentante. J’ai troqué la louche pour une cuillère oubliée sur la table et j’ai fourré une bonne dose de neige sucrée dans son con offert avant qu’elle ait pu dire ouf. J’ai eu droit à un regard de surprise mitigé de reproche et de reconnaissance de sa part, autant qu’aux applaudissements de Manon qui a sauté sur l’occasion pour donner l’exemple aux copines. Brave petite !
Marrant les bruits que font une bouche et une mounine quand l’une aspire l’autre ! C’est obscène et excitant. Attirant, donc ! Très attirant et frustrant pour celles qui entendent et voient sans profiter de la dégustation. J’ai consulté Andréa d’un clin d’œil. Nous n’allions pas infliger un supplice de Tantale à Cynthia, ni priver Yla de la saveur d’un mélange local, voire empêcher Linda d’élargir ses connaissances. Elle a levé l’autre jambe, j’ai repris ma cuillère. Au fond, c’était un peu comme farcir une chouquette (il faudra essayer avec de la crème pâtissière). La chantilly débordait sur les lèvres, des accents blancs sur le rose vif. C’était joli, et appétissant.
Manon a cédé sa place à Yla. Elle est aussi attentionnée que moi, lol ! Telle mère… Après qu’Yla eut vidé sa coupe, nous avons renouvelé l’opération au profit de Cynthia. Cuisses en l’air, chatte ouverte, l’habitude et l’élargissement du réceptacle aidant, il devenait de plus en plus facile de remplir le calice. Linda a bénéficié de la plus abondante portion, et c’est ainsi que nous avons fini le saladier de chantilly. Il parait que l’acidité du jus de la chatte d’Andréa en exaltait exquisément la douceur. Je parle par ouïe dire, je n’ai pas eu l’heur de goûter. Un comble, tout de même ! Je me suis promis de réparer cette lacune aussitôt que possible, lol !
Andréa a semblé compatir à mes regrets. Elle m’a fait remarquer qu’il restait la crème glacée, mais c’était un piège. En deux temps, trois mouvements, je me suis retrouvée dépouillée de mon chemisier par Manon, délestée de ma jupette par Cynthia, et allongée sur Andréa qui me retenait par les lolos pour m’immobiliser contre elle. J’avais une belle allure, tiens, avec juste mon porte-jarretelles éculé et mes bas noirs. Au moins, eux, ils étaient toujours bien tendus, lol ! Bon, d’accord, je ne me suis pas beaucoup débattue, c’est vrai. J’ai seulement réclamé que nous soyons toutes à égalité pour ne pas rajouter de taches sur les vêtements des filles déjà bien maculés. Et j’ai eu gain de cause. (Tu n’en espérais pas moins, hein ? Sois franche, ma Chérie.)
Je n’ai pas non plus vraiment résisté quand Cynthia m’a écarquillé la mounine pour permettre à Manon de combler l’entaille. La coquine a même poussé la vanille/framboise au fond du trou avec le dos de la cuillère. Question sensation, c’était froid. Question couleur, c’était pas terrible… Par contre, la langue chaude d’Yla (à qui elles avaient eu l’élégance de donner la priorité) qui fouillait mon vagin pour récupérer la crème et léchait mes lèvres pour éliminer les débordements, ça, c’était plutôt agréable. La deuxième ration a été moins saisissante. Mon con s’habituait à la fraîcheur, d’autant qu’Andréa me roulait les tétons pour faire passer la pilule tandis que Manon m’écartait la moule et que Yla l’enfournait.
Linda a laissé passer le tour que ses copines lui proposaient. Timidité ou gentillesse, je ne sais, mais elle l’a cédé à Cynthia. Je n’ai pas eu à m’en plaindre, lol ! Et j’étais prête pour la troisième tournée, plus copieuse, cette fois. Ben, dame ! Je m’étais élargie moi aussi, il en fallait plus pour remplir la conque. Linda a encore décliné l’invitation, c’est Manon qui s’y est collée. Et coller est le verbe juste : une véritable ventouse d’aspirateur. Alors, quand Andréa a étiré mes pointes en même temps, l’inévitable est arrivé. Oui, je sais, ma Puce, ce n’était pas bien de jouir sous sa bouche. Nous n’étions plus nous-mêmes, que veux-tu !
Il ne restait plus grand-chose de la glace dans le pot. Cynthia a dû racler les bords et le fond pour recueillir un minimum de viscosité d’un rose sale afin de fournir à Linda de quoi prendre enfin sa becquée. Elle n’a pas réellement perdu au change, remarque. Il y avait autant de liquide exogène que de liquide endogène dans le calice qu’elle a bu jusqu’au bout. Et sans la moindre goutte de lie, je tiens à le dire. Mais elle n’a pas réussi à l’assécher, lol !
Finalement, ça n’a pas été une si mauvaise façon d’occuper la moitié d’un après-midi de Pâques pluvieuses. J’étais chagrine de n’avoir pas commandé le double de sorbet. Nous aurions pu continuer en inversant les rôles et les filles seraient passées de goûteuses à dégustées. Puis, je me suis souvenu de la bûche glacée laissée pour compte depuis Noël au congélateur et qui pourrait offrir une forme de dessert tout à fait convenable pour le lendemain. En attendant, il n’était pas inutile d’aller rincer sous la douche nos couennes et nos poils de leurs stigmates poisseux. Andréa et les gamines en ont convenu.
Avant de les suivre, j’ai rassemblé les vêtements diversement souillés pour leur donner un bon tour de machine à laver. Et que n’ai-je pas découvert sur l’entrejambe d’un caleçon ? Un protège-slip ! Inquisition faite, il s’agissait de la propriété de mademoiselle Linda. Cette petite tricheuse avait voulu s’éviter les conséquences d’une couture à nu sur la fente. Nous lui avons promis une pénitence à la hauteur de cette inconvenance.
De fait, quitte à te décevoir, ma Puce, la sanction n’est pas venue tout de suite. Nous avions finalement un peu trop forcé sur les vins blancs, moelleux comme à bulles. Sous les cheveux, la migraine, dirais-je. Avec le retour de la lucidité, une certaine lassitude s’est imposée. Et quand les vapeurs de l’alcool se sont dissipées, nous n’étions pas spécialement fières de nous. Pas des regrets, non, encore moins des remords, mais le sentiment de nous être conduites de façon un peu stupide.
Nous en avons discuté, après la douche (avec un Alka-Seltzer en guise d’apéritif, lol !), et nous sommes tombées d’accord que c’était plus la langue dans la chatte qui nous avait plu que ce qu’il y avait dedans. Mettre de la chantilly sur les seins et les lèvres, Andréa et moi le faisons quelques fois, pour nous amuser et varier les sensations. Là, elle avait d’abord pensé que je le faisais pour montrer aux filles. Je l’avais surprise en lui en mettant dans le vagin, mais elle l’avait accepté pour me faire plaisir. Elle avait compris mieux que moi que mon côté sado ressortait avec l’excitation du moment. Et comme nous avons coutume de toujours inverser les rôles, elle m’avait fait tâter de la glace dans le con en suggérant à Manon de me le remplir.
Ben oui, ce n’était pas ma fille, c’était ma chérie qui avait eu cette idée ! Pour satisfaire mes tendances masochistes alors même que je n’étais pas consciente que je les exprimais. Pourtant c’était bien le cas, je l’ai reconnu a posteriori. Mais ce n’était pas la fraîcheur, fugitive, dans le con, ni la douleur, négligeable, qui m’avait comblée, c’était l’humiliation de me sentir comme un vulgaire bol dégoûtant et d’être bouffée comme telle par des gamines, le summum étant quand je l’avais été par Manon. Pour ses copines et surtout pour elle, c’était de m’avoir à leur merci qui avait été le plus excitant. En réalité, la crème glacée vanille/framboise comptait pour pas grand-chose, lol !
Décortiquer nos sentiments et analyser les raisons de notre jouissance étaient sans doute utile pour voir clair en nous-mêmes. Par contre, ça a complètement rompu le charme du plaisir charnel. Le raisonnement fait fuir la luxure, lol ! Du coup, nous n’étions plus du tout émoustillées, la soirée du dimanche a été très sage. Oh, je ne dis pas que nous nous sommes comportées comme des nonnes repentantes, la petite gêne qui avait suivi notre discussion a vite disparue. Il n’y a simplement pas eu de mêlée orgiaque. Andréa et moi nous sommes câlinées, Manon et Cynthia se sont mignotées, Linda et Yla ont gentiment flirté. Une soirée familiale, en quelque sorte, devant la télé. Je ne me souviens même plus de ce que nous avons regardé.
La libido est remontée tout doucement au moment de nous mettre au lit. Avant de nous coucher, nous avons évoqué le déjeuner du lendemain auquel j’avais convié Marianne et Émilie. Manon et Andréa étaient au courant de mon rapprochement avec la mère et des progrès qu’elle avait faits dans la compréhension de l’orientation sexuelle de sa fille, au point de me donner à croire qu’elle n’était pas loin d’être prête à s’y convertir. Linda, qui entrait de fait dans la confidence, a vu dans cette évolution un parallèle avec son propre cheminement. Avec l’enthousiasme de la novice, elle s’est prise à rêver que notre week-end voit l’aboutissement de la conversion de Marianne comme il l’avait été de la sienne.
Les filles l’ont embrassée joyeusement en jurant que, cette fois, elle était définitivement recrutée, lol ! Je l’ai embrassée également, et Andréa aussi. C’est cela qui a fait revenir les tentations, parce qu’évidemment, dans nos tees courts ou nos peignoirs sans fermeture, nos effusions ont vite tourné aux contacts peaux à peaux. Cynthia, qui avait été peut-être la moins rebutée par la mélasse vaginale de crème glacée/cyprine, a proposé que nous renouvelions le service de ce dessert comme point d’orgue du repas avec Marianne et sa fille. Sa suggestion n’a recueilli qu’un succès mitigé.
J’ai fait remarquer qu’une bûche de Noël congelée se prêtait mal à une intromission dans la chatte, même en tranches, lol ! Manon a émis l’idée de reprendre le dessert surprise qu’elle avait vu dans une vidéo, à savoir que c’était une fille à poil qui servait d’assiette pour les douceurs que les convives dégustaient à même son corps. Elle trouvait ça original. Andréa a relativisé en disant que c’était assez banal et courant dans le porno, mais que ça pouvait quand même être amusant. Après tout, pourquoi pas si c’était bien amené ? Il était un peu tard pour décider qui ferait « l’assiette », on a remis le choix au lendemain, peut-être par tirage au sort.
Pour la nuit, nous avons un peu changé la répartition dans les lits, histoire que chaque « isolée » goûte à la promiscuité avec les couples de « jeunes » et de « vieilles » (j’ai pensé fortement à ajouter « salopes » à l’âge, mais je l’ai gardé pour moi, lol !). Yla s’est immiscée entre Manon et Cynthia pour perfectionner sa culture linguistique (je veux dire l’usage de la langue à la française) et nous avons donc accueilli Linda dans notre couche. Mais nous étions bien résolues à ce qu’elle n’y reste pas une simple observatrice, fut-ce en « auto masturbatrice » !
Je crois qu’elle n’y tenait pas non plus, parce qu’elle ne s’est pas beaucoup fait prier pour tester les saveurs sexuelles d’Andréa et les miennes sans interférences étrangères, ni pour comparer la douceur de nos seins et leur capacité à s’affermir sous ses mains. Un double massage des siens et un double léchage coordonné de ses orifices intimes pour la remercier de ses bonnes dispositions ont achevé de la convaincre d’avoir opté en faveur de la meilleure voie vers le plaisir féminin. Après quoi, dans une tendre somnolence, nous avons toutes trois apprécié les échos des ébats agités du second trio dans la chambre voisine qui ont agréablement bercé nos oreilles sur le chemin du sommeil.
Au matin, six bacchantes sans distinction d’âges, en pleine forme, quelques formes et guère de vêtements, se bousculaient autour de la cuvette et du bidet. En désespoir de place, c’est dans la douche, accroupies face à face, que j’ai dit à Manon mon souhait « d’offrir » le dessert à Marianne sur moi. Elle s’y est fermement opposée, m’objectant que j’étais l’hôtesse qui se devait en priorité de mettre à l’aise ses invitées, et que c’était à elle, en tant que jeune fille de la maison, de jouer le rôle de l’assiette. Ses arguments ne manquaient pas de pertinence, mais j’ai cru deviner que sa motivation comprenait aussi autant d’affection que de désir d’imitation filiale. Le mélange de nos mictions a scellé ma complète approbation de sa requête.
Contre toute attente après les torrents de pluie de la veille, ce Lundi de Pâques a fait sortir un soleil éclatant et, chose plus étonnante dans nos contrées provençales, sans le moindre souffle de vent. Un petit-déjeuner sur la terrasse baignée des premières chaleurs m’a permis d’informer nos complices du choix arrêté et d’établir en hâte un plan d’action. Le temps pressait en effet pour nous organiser en vue des préparatifs du repas comme de la préparation de la surprise qui le conclurait. Dans un louable souci d’efficacité et d’une implication commune, nous avons convenu de nous partager le travail.
J’avais dans mes réserves froides un lot de grosses crevettes ainsi qu’un bar de belle taille. Linda m’a prêté assistance en cuisine pour leur destination de hors-d’œuvre et de plat. Ce dernier ne fut pas, hélas, un « Loup à la Montredon » cher à Jean-Baptiste Reboul (le homard est hors de prix de nos jours), ni un « Poisson au coup de pied » cher à Colette (le jardin était trop mouillé pour allumer un feu), mais tout bêtement mis au four, avec tout de même garniture de rates nouvelles et demi tomates en conserve, rondelles d’oignon et de citron, brins de fenouil et filet d’huile d’olive. Les gambas étaient cuites, elles se suffisaient à elles-mêmes, non décortiquées, bien sûr – pour préserver le plaisir des doigts – mais accompagnées de petites sauces aux arômes divers pour la joie de les y tremper.
Pendant que nous cuisinions comme mère et fille, nous léchant parfois réciproquement les doigts pour ne pas salir nos tabliers, Cynthia et Yla bricolaient un « plat de service ». Sous la direction d’Andréa, elles avaient réuni deux tables roulantes en s’efforçant d’en égaliser les hauteurs et de les assembler étroitement. Le résultat s’avéra assez solide pour qu’Andréa puisse s’allonger dessus sans danger. Si l’ensemble pouvait supporter le poids de mon amoureuse, celui d’aucune autre d’entre nous ne poserait problème, lol ! Par contre, il était difficile de dissimuler ce qui, maintenant, ressemblait plutôt à un brancard. Une nappe de fête le déguisa en desserte pratique pour l’apéritif et les amuse-gueules.
Quant à la principale concernée par ce présentoir, je l’ai envoyée chercher dans la malle aux vieilles affaires quatre jupettes et chemisiers encore mettables, datant de ses années de son lycée. Je trouvais sympathique que ses copines et elle les portent pour le déjeuner comme un clin d’œil à l’époque où Émilie était devenue son amie. Je lui ai également confié une autre mission, celle d’avertir Yla et Cynthia d’oublier une nouvelle fois leur culotte (les soutiens-gorge, elles s’en passent régulièrement) mais de ne pas faire entrer Linda dans la confidence. J’avais ma petite idée, tu t’en doutes, Maud chérie.
Mais il te faudra encore patienter pour apprendre la suite. Mes doigts sont fatigués et le clavier devient poisseux… Que veux-tu, comme dit le proverbe persan que notre amie Olga aime citer, « décrire la jouissance qu’on a éprouvée, c’est la moitié de la jouissance », mais pour moi, la partager avec ma Chérie, c’est me redonner l’envie de l’éprouver !
À tout bientôt, ma Puce. Je te lèche le troufignon pour atténuer ton impatience.
Ta Chantal
Dans cette lettre :
- "Ma Chérie", "Ma Puce", "Maud chérie" : la destinatrice des lettres, ainsi nommée selon l’humeur du moment de l’épistolière (ou vous, lectrice, si le cœur vous en dit).
- "Chantal" : divorcée dans la deuxième moitié de sa quarantaine, venue au saphisme après sa séparation dans l’enfance de sa fille, experte free lance et narratrice à ses heures.
- "Andréa" : l’amie de cœur, l’initiatrice de Chantal, du même âge qu’elle et lesbienne convaincue depuis toujours. Hélas, les deux amantes vivant très éloignées se voient trop rarement à leur gré.
- "Manon" : jeune femme de 25 ans, fraîche émoulue de la Fac au début de sa vie professionnelle et très liée à la narratrice, volant de ses propres ailes dans une lointaine colocation.
- "Cynthia" : d’âge et de situation matérielle identiques à Manon dont elle fut la colocataire avant d’en devenir amoureuse et de faire chambre commune avec elle.
- "Linda" : la trentaine, colocataire des précédentes et mieux établie qu’elles, s’est accommodée de leur couple et n’a jusqu’ici approché l’homosexualité que par quelques flirts.
- "Yla" (on prononce « Ula ») : Suédoise de 35 ans, bisexuelle assumée, en poste d’assistante académique dans l’Université voisine de la colocation dont elle a volontiers occupé la chambre devenue libre.
À venir :
- "Émilie" : camarade de collège de Manon, gouine revendiquée et célibataire par choix de liberté affective, a retrouvé récemment son amie d’enfance dont elle a apprécié la conversion.
- "Marianne" : elle aussi divorcée et bonne quadra hétéro, a renoué avec Chantal à l’occasion des retrouvailles de Manon et Émilie, invitée comme celle-ci à partager un lendemain de fête.
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Ma Chérie,
Je sais que tu désespérais d’avoir la suite de notre week-end de cochonnes. Rassure-toi, ma Puce, la voici.
J’ai exagéré en terminant ma première lettre par l’affirmation que nous avions baisé toute la nuit. En réalité, Manon et Cynthia se sont gougnottées devant Linda, qui n’a pas participé autrement qu’en se masturbant encore un petit coup en les regardant. Puis, elles ont dormi bien serrées et entremêlées toutes les trois. Il n’y a pas de mal à ça. Les dernières heures avaient été une révélation pour Linda, elle avait fait sa Pentecôte pour Pâques ! Il était bien naturel qu’elle éprouve le besoin de prendre un peu de recul. Enfin, un recul tout relatif, lol !
Quant à nous, Andréa m’a tordu et étiré les tétons pendant que je lui faisait une feuille de rose alors qu’elle était assise sur ma figure. Yla a eu pitié de ma mounine et m’a doigtée pour atténuer la douleur de mes seins. Bon, entraînée par l’exemple, elle a aussi pincé durement ma fève, mais ça partait d’un sentiment louable… Après, elle nous a inspectées sous toutes les coutures (comme si elle n’en avait pas eu l’occasion avant !), soi-disant pour parfaire sa connaissance du vocabulaire – elle adore le mot goudou, par exemple – mais c’était surtout, à mon avis, pour examiner encore plus en détails Andréa qui ressemblerait beaucoup à sa mère. D’ailleurs, elle a voulu dormir le nez sur la croisée de ses cuisses parce qu’elle aime son odeur.
Bien sûr, ces petites anecdotes nous les avons échangées autour du petit-déjeuner. Il est normal qu’une mère sache à quoi sa fille occupe sa nuit. Et l’inverse aussi, naturellement. Nous n’avons pas toutefois tenu à en faire la démonstration. D’abord parce que nous étions malgré tout un peu lasses de la chatte, et qu’il était urgent de prendre une douche, deux par deux cette fois, pour éviter le trop de tentations. Ensuite, parce que je n’étais pas en avance pour préparer l’agneau pascal. Je sais : se livrer aux jeux du sexe un tel jour n’est pas très catholique, mais comme je n’ai pas de religion, je m’en fiche, lol !
D’ailleurs, la cuisine a fourni l’occasion à Yla d’élargir son champ lexical. Elle a noté entre autres « gigot à l’ail » et « gousse », variante marseillaise de « goudou ». Ce mot là lui plait vraiment, elle rit chaque fois qu’elle le prononce ou l’entend. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai imaginé que ça voulait peut-être dire « Monsieur le Maire » en suédois… Enfin, elle m’a bien aidée pendant que le reste de la troupe mettait de l’ordre dans les autres pièces et faisait le ménage (changer les draps n’était pas un luxe). À nous deux, nous avons vite eu fini de larder mon gigot de petites goudous d’ail. Elle a des doigts fins qui font merveille pour pousser les gousses loin dans la chair, lol !
Andréa et Yla, bras dessus bras dessous, sous la pluie, sont allées chercher le dessert que j’avais commandé (glace et chantilly), le temps que le four fasse son office. Elles sont revenues trempées jusqu’à la culotte – si elles en avaient eu une – mais le paquet avait été préservé, lol ! Les filles se sont disputées l’honneur de sécher Andréa. Finalement elles s’y sont mises à trois et je me suis chargée d’Yla. Nous avons traqué l’humidité dans tous leurs recoins possibles, mais, curieusement, il y avait un endroit où plus nous la chassions, plus elle revenait. Va comprendre !
Nous nous sommes quand même apprêtées un minimum pour le déjeuner. Après tout, c’était un repas de fête. Les gamines nous ont mises au défi de nous passer de soutif et nous avons répliqué en interdisant tout dessous. Nous avons choisi des tenues simples, cependant : pour Andréa, robe fleurie boutonnée devant qui laissait ses gros lolos flotter à l’aise ; jupette noire et chemisier blanc pour moi. Mes loches se voyaient bien et ballottaient dessous, mais nous étions entre femmes, hein ? J’ai osé une exception en passant des bas noirs et surtout un vieux porte-jarretelles exhumé d’un tiroir (je n’aime pas en mettre, j’ai l’impression que ça se voit sous la jupe). Andréa m’a suivie avec une paire de bas couleur chair que je lui ai prêtée. Rien pour les tenir, mais sur ses fortes cuisses ça pouvait aller, au début tout au moins.
Les filles étaient bien embêtées. Elles s’étaient concertées, les petites futées, pour se fabriquer une sorte d’uniforme : tee-shirts ajustés, caleçons étroits et sandalettes nu-pieds. Les hauts mettaient certes bien en valeur leurs poitrines fermes. C’est ce qu’elles voulaient. Par contre, pour le bas, à cru, la couture leur sciait la chatte. Je dois admettre néanmoins qu’elles avaient joliment préparé leur coup. Quand elles se sont présentées, se tenant serrées par la taille, dans leurs tee de couleurs vives et leurs corsaires d’un seul vert, elles ressemblaient à un bouquet de fleurs. Délicate attention, lol !
Manon nous avait concocté une salade fraîcheur pour le hors-d’œuvre, à base d’avocats, pamplemousse, queues de crevettes, etc. Délicieuse. J’avais prévu des œufs mimosa (j’ai horreur de ça, mais c’est une tradition…), ils sont restés dans le plat. Je passe sur la suite, l’agneau à point (très fière de moi !), les « goudous » d’Yla qui le truffaient, les haricots verts / champignons qui l’accompagnaient, la mâche et ses croûtons (à l’huile d’olive, sinon rien !), le fromage et les diverses confiseries (chèvre et miel, un must !). Je passe sur tout, pour en venir directement au dessert.
Glace, donc (deux litres), et chantilly à profusion, ont conclu nos agapes. J’avais laissé le choix à mes invitées entre Monbazillac et Champagne. Elles ont pris les deux, lol ! Au fond, elles ont eu raison. Vu le temps pourri, autant se donner du soleil en bouteilles ! La douceur du Monbazillac s’accorde bien avec la glace, et le Champagne aère la chantilly. Nous n’avons lésiné ni sur une association ni sur l’autre, mêlant sucées et gorgées comme bulles et bouchées jusqu’à atteindre un honnête état pompette. Vers quinze heures et quelques, la somnolence dominait, alors que pourtant une large part de vanille/framboise, devenue crème glacée, et un saladier de mousse blanche, toujours onctueuse, n’avaient pas encore trouvé preneuses. Il eut été dommage de gaspiller.
C’est sans doute ce qu’a pensé Manon et ce qui l’a poussée à verser subrepticement, pour n’en pas tout perdre, une mesure du froid mélange visqueux dans l’échancrure d’Andréa. Sans autre obstacle que le tissu et la peau, la cuillerée a déboulé du sillon des seins au bourrelet du pubis (Andréa est un peu replète…) pour finir sa course dans les poils de la touffe. Le sursaut et le cri d’Andréa nous ont réveillées pour la voir tenter de fourrer une poignée de chantilly entre caleçon et bas-ventre de Manon. Juste vengeance, quoique inopérante, qui nous a clairement signifié que la sieste était terminée.
J’ai mis fin à leur rixe rieuse et poisseuse en suggérant une meilleure, plus équitable, et aussi amusante, utilisation des reliefs du dessert. Il suffisait pour cela d’évacuer le surplus d’assiettes et de verres pour dégager sur la table l’espace requis pour que la coupable de l’agression s’y allonge. J’avais, je l’avoue, un peu trop bu pour réaliser à qui j’imposerais cette position ou pour comprendre les raisons de l’insistance de la victime à assumer toute la responsabilité du conflit. C’est Andréa qui a gagné. Elle avait tout de suite deviné l’idée que j’avais derrière la tête et n’avait que quelques boutons à défaire pour se débarrasser de sa robe. S’étendre sur le dos ne lui a pris qu’une poignée de secondes.
Les tétons durs sur les seins affaissés et la traînée de vanille/framboise se perdant dans les poils roux m’ont décillé les yeux. Les filles étaient un peu surprises de la tournure de l’affaire et de sa rapidité, mais elles ont convenu avec moi que celle qui avait sali devait nettoyer. Manon s’est exécutée de la langue et des lèvres d’assez bonne grâce pour qu’il ne reste en un "tournebouche" qu’une peau nette et des boucles rousses aussi propres que mouillées. Son air gourmand a suscité l’envie de ses copines. Normal, n’est-ce pas, Maud chérie : si la « punition » devenait récompense, pourquoi n’auraient-elles pas profité du même traitement ?
Andréa était là, à poil, pattes en l’air, ses bas tirebouchonnés sur ses genoux. La louche était à portée de ma main. Couvrir ses mamelons et orner sa moule d’une touche de chantilly fut l’affaire d’un instant. L’invitation était claire, je n’ai pas eu besoin de la formuler pour que Cynthia plonge entre les cuisses et que Yla s’attaque à un sein. Après une courte hésitation, Linda l’a imitée sur l’autre. Andréa a été débarbouillée une nouvelle fois. Elle était ravie. Le filet de bave blanchâtre et moussue qui coulait d’entre ses lèvres en témoignait.
Peut-être par coquetterie, elle a levé haut une jambe pour tirer ses bas. Fatale erreur ! La chatte entrouverte était trop tentante. J’ai troqué la louche pour une cuillère oubliée sur la table et j’ai fourré une bonne dose de neige sucrée dans son con offert avant qu’elle ait pu dire ouf. J’ai eu droit à un regard de surprise mitigé de reproche et de reconnaissance de sa part, autant qu’aux applaudissements de Manon qui a sauté sur l’occasion pour donner l’exemple aux copines. Brave petite !
Marrant les bruits que font une bouche et une mounine quand l’une aspire l’autre ! C’est obscène et excitant. Attirant, donc ! Très attirant et frustrant pour celles qui entendent et voient sans profiter de la dégustation. J’ai consulté Andréa d’un clin d’œil. Nous n’allions pas infliger un supplice de Tantale à Cynthia, ni priver Yla de la saveur d’un mélange local, voire empêcher Linda d’élargir ses connaissances. Elle a levé l’autre jambe, j’ai repris ma cuillère. Au fond, c’était un peu comme farcir une chouquette (il faudra essayer avec de la crème pâtissière). La chantilly débordait sur les lèvres, des accents blancs sur le rose vif. C’était joli, et appétissant.
Manon a cédé sa place à Yla. Elle est aussi attentionnée que moi, lol ! Telle mère… Après qu’Yla eut vidé sa coupe, nous avons renouvelé l’opération au profit de Cynthia. Cuisses en l’air, chatte ouverte, l’habitude et l’élargissement du réceptacle aidant, il devenait de plus en plus facile de remplir le calice. Linda a bénéficié de la plus abondante portion, et c’est ainsi que nous avons fini le saladier de chantilly. Il parait que l’acidité du jus de la chatte d’Andréa en exaltait exquisément la douceur. Je parle par ouïe dire, je n’ai pas eu l’heur de goûter. Un comble, tout de même ! Je me suis promis de réparer cette lacune aussitôt que possible, lol !
Andréa a semblé compatir à mes regrets. Elle m’a fait remarquer qu’il restait la crème glacée, mais c’était un piège. En deux temps, trois mouvements, je me suis retrouvée dépouillée de mon chemisier par Manon, délestée de ma jupette par Cynthia, et allongée sur Andréa qui me retenait par les lolos pour m’immobiliser contre elle. J’avais une belle allure, tiens, avec juste mon porte-jarretelles éculé et mes bas noirs. Au moins, eux, ils étaient toujours bien tendus, lol ! Bon, d’accord, je ne me suis pas beaucoup débattue, c’est vrai. J’ai seulement réclamé que nous soyons toutes à égalité pour ne pas rajouter de taches sur les vêtements des filles déjà bien maculés. Et j’ai eu gain de cause. (Tu n’en espérais pas moins, hein ? Sois franche, ma Chérie.)
Je n’ai pas non plus vraiment résisté quand Cynthia m’a écarquillé la mounine pour permettre à Manon de combler l’entaille. La coquine a même poussé la vanille/framboise au fond du trou avec le dos de la cuillère. Question sensation, c’était froid. Question couleur, c’était pas terrible… Par contre, la langue chaude d’Yla (à qui elles avaient eu l’élégance de donner la priorité) qui fouillait mon vagin pour récupérer la crème et léchait mes lèvres pour éliminer les débordements, ça, c’était plutôt agréable. La deuxième ration a été moins saisissante. Mon con s’habituait à la fraîcheur, d’autant qu’Andréa me roulait les tétons pour faire passer la pilule tandis que Manon m’écartait la moule et que Yla l’enfournait.
Linda a laissé passer le tour que ses copines lui proposaient. Timidité ou gentillesse, je ne sais, mais elle l’a cédé à Cynthia. Je n’ai pas eu à m’en plaindre, lol ! Et j’étais prête pour la troisième tournée, plus copieuse, cette fois. Ben, dame ! Je m’étais élargie moi aussi, il en fallait plus pour remplir la conque. Linda a encore décliné l’invitation, c’est Manon qui s’y est collée. Et coller est le verbe juste : une véritable ventouse d’aspirateur. Alors, quand Andréa a étiré mes pointes en même temps, l’inévitable est arrivé. Oui, je sais, ma Puce, ce n’était pas bien de jouir sous sa bouche. Nous n’étions plus nous-mêmes, que veux-tu !
Il ne restait plus grand-chose de la glace dans le pot. Cynthia a dû racler les bords et le fond pour recueillir un minimum de viscosité d’un rose sale afin de fournir à Linda de quoi prendre enfin sa becquée. Elle n’a pas réellement perdu au change, remarque. Il y avait autant de liquide exogène que de liquide endogène dans le calice qu’elle a bu jusqu’au bout. Et sans la moindre goutte de lie, je tiens à le dire. Mais elle n’a pas réussi à l’assécher, lol !
Finalement, ça n’a pas été une si mauvaise façon d’occuper la moitié d’un après-midi de Pâques pluvieuses. J’étais chagrine de n’avoir pas commandé le double de sorbet. Nous aurions pu continuer en inversant les rôles et les filles seraient passées de goûteuses à dégustées. Puis, je me suis souvenu de la bûche glacée laissée pour compte depuis Noël au congélateur et qui pourrait offrir une forme de dessert tout à fait convenable pour le lendemain. En attendant, il n’était pas inutile d’aller rincer sous la douche nos couennes et nos poils de leurs stigmates poisseux. Andréa et les gamines en ont convenu.
Avant de les suivre, j’ai rassemblé les vêtements diversement souillés pour leur donner un bon tour de machine à laver. Et que n’ai-je pas découvert sur l’entrejambe d’un caleçon ? Un protège-slip ! Inquisition faite, il s’agissait de la propriété de mademoiselle Linda. Cette petite tricheuse avait voulu s’éviter les conséquences d’une couture à nu sur la fente. Nous lui avons promis une pénitence à la hauteur de cette inconvenance.
De fait, quitte à te décevoir, ma Puce, la sanction n’est pas venue tout de suite. Nous avions finalement un peu trop forcé sur les vins blancs, moelleux comme à bulles. Sous les cheveux, la migraine, dirais-je. Avec le retour de la lucidité, une certaine lassitude s’est imposée. Et quand les vapeurs de l’alcool se sont dissipées, nous n’étions pas spécialement fières de nous. Pas des regrets, non, encore moins des remords, mais le sentiment de nous être conduites de façon un peu stupide.
Nous en avons discuté, après la douche (avec un Alka-Seltzer en guise d’apéritif, lol !), et nous sommes tombées d’accord que c’était plus la langue dans la chatte qui nous avait plu que ce qu’il y avait dedans. Mettre de la chantilly sur les seins et les lèvres, Andréa et moi le faisons quelques fois, pour nous amuser et varier les sensations. Là, elle avait d’abord pensé que je le faisais pour montrer aux filles. Je l’avais surprise en lui en mettant dans le vagin, mais elle l’avait accepté pour me faire plaisir. Elle avait compris mieux que moi que mon côté sado ressortait avec l’excitation du moment. Et comme nous avons coutume de toujours inverser les rôles, elle m’avait fait tâter de la glace dans le con en suggérant à Manon de me le remplir.
Ben oui, ce n’était pas ma fille, c’était ma chérie qui avait eu cette idée ! Pour satisfaire mes tendances masochistes alors même que je n’étais pas consciente que je les exprimais. Pourtant c’était bien le cas, je l’ai reconnu a posteriori. Mais ce n’était pas la fraîcheur, fugitive, dans le con, ni la douleur, négligeable, qui m’avait comblée, c’était l’humiliation de me sentir comme un vulgaire bol dégoûtant et d’être bouffée comme telle par des gamines, le summum étant quand je l’avais été par Manon. Pour ses copines et surtout pour elle, c’était de m’avoir à leur merci qui avait été le plus excitant. En réalité, la crème glacée vanille/framboise comptait pour pas grand-chose, lol !
Décortiquer nos sentiments et analyser les raisons de notre jouissance étaient sans doute utile pour voir clair en nous-mêmes. Par contre, ça a complètement rompu le charme du plaisir charnel. Le raisonnement fait fuir la luxure, lol ! Du coup, nous n’étions plus du tout émoustillées, la soirée du dimanche a été très sage. Oh, je ne dis pas que nous nous sommes comportées comme des nonnes repentantes, la petite gêne qui avait suivi notre discussion a vite disparue. Il n’y a simplement pas eu de mêlée orgiaque. Andréa et moi nous sommes câlinées, Manon et Cynthia se sont mignotées, Linda et Yla ont gentiment flirté. Une soirée familiale, en quelque sorte, devant la télé. Je ne me souviens même plus de ce que nous avons regardé.
La libido est remontée tout doucement au moment de nous mettre au lit. Avant de nous coucher, nous avons évoqué le déjeuner du lendemain auquel j’avais convié Marianne et Émilie. Manon et Andréa étaient au courant de mon rapprochement avec la mère et des progrès qu’elle avait faits dans la compréhension de l’orientation sexuelle de sa fille, au point de me donner à croire qu’elle n’était pas loin d’être prête à s’y convertir. Linda, qui entrait de fait dans la confidence, a vu dans cette évolution un parallèle avec son propre cheminement. Avec l’enthousiasme de la novice, elle s’est prise à rêver que notre week-end voit l’aboutissement de la conversion de Marianne comme il l’avait été de la sienne.
Les filles l’ont embrassée joyeusement en jurant que, cette fois, elle était définitivement recrutée, lol ! Je l’ai embrassée également, et Andréa aussi. C’est cela qui a fait revenir les tentations, parce qu’évidemment, dans nos tees courts ou nos peignoirs sans fermeture, nos effusions ont vite tourné aux contacts peaux à peaux. Cynthia, qui avait été peut-être la moins rebutée par la mélasse vaginale de crème glacée/cyprine, a proposé que nous renouvelions le service de ce dessert comme point d’orgue du repas avec Marianne et sa fille. Sa suggestion n’a recueilli qu’un succès mitigé.
J’ai fait remarquer qu’une bûche de Noël congelée se prêtait mal à une intromission dans la chatte, même en tranches, lol ! Manon a émis l’idée de reprendre le dessert surprise qu’elle avait vu dans une vidéo, à savoir que c’était une fille à poil qui servait d’assiette pour les douceurs que les convives dégustaient à même son corps. Elle trouvait ça original. Andréa a relativisé en disant que c’était assez banal et courant dans le porno, mais que ça pouvait quand même être amusant. Après tout, pourquoi pas si c’était bien amené ? Il était un peu tard pour décider qui ferait « l’assiette », on a remis le choix au lendemain, peut-être par tirage au sort.
Pour la nuit, nous avons un peu changé la répartition dans les lits, histoire que chaque « isolée » goûte à la promiscuité avec les couples de « jeunes » et de « vieilles » (j’ai pensé fortement à ajouter « salopes » à l’âge, mais je l’ai gardé pour moi, lol !). Yla s’est immiscée entre Manon et Cynthia pour perfectionner sa culture linguistique (je veux dire l’usage de la langue à la française) et nous avons donc accueilli Linda dans notre couche. Mais nous étions bien résolues à ce qu’elle n’y reste pas une simple observatrice, fut-ce en « auto masturbatrice » !
Je crois qu’elle n’y tenait pas non plus, parce qu’elle ne s’est pas beaucoup fait prier pour tester les saveurs sexuelles d’Andréa et les miennes sans interférences étrangères, ni pour comparer la douceur de nos seins et leur capacité à s’affermir sous ses mains. Un double massage des siens et un double léchage coordonné de ses orifices intimes pour la remercier de ses bonnes dispositions ont achevé de la convaincre d’avoir opté en faveur de la meilleure voie vers le plaisir féminin. Après quoi, dans une tendre somnolence, nous avons toutes trois apprécié les échos des ébats agités du second trio dans la chambre voisine qui ont agréablement bercé nos oreilles sur le chemin du sommeil.
Au matin, six bacchantes sans distinction d’âges, en pleine forme, quelques formes et guère de vêtements, se bousculaient autour de la cuvette et du bidet. En désespoir de place, c’est dans la douche, accroupies face à face, que j’ai dit à Manon mon souhait « d’offrir » le dessert à Marianne sur moi. Elle s’y est fermement opposée, m’objectant que j’étais l’hôtesse qui se devait en priorité de mettre à l’aise ses invitées, et que c’était à elle, en tant que jeune fille de la maison, de jouer le rôle de l’assiette. Ses arguments ne manquaient pas de pertinence, mais j’ai cru deviner que sa motivation comprenait aussi autant d’affection que de désir d’imitation filiale. Le mélange de nos mictions a scellé ma complète approbation de sa requête.
Contre toute attente après les torrents de pluie de la veille, ce Lundi de Pâques a fait sortir un soleil éclatant et, chose plus étonnante dans nos contrées provençales, sans le moindre souffle de vent. Un petit-déjeuner sur la terrasse baignée des premières chaleurs m’a permis d’informer nos complices du choix arrêté et d’établir en hâte un plan d’action. Le temps pressait en effet pour nous organiser en vue des préparatifs du repas comme de la préparation de la surprise qui le conclurait. Dans un louable souci d’efficacité et d’une implication commune, nous avons convenu de nous partager le travail.
J’avais dans mes réserves froides un lot de grosses crevettes ainsi qu’un bar de belle taille. Linda m’a prêté assistance en cuisine pour leur destination de hors-d’œuvre et de plat. Ce dernier ne fut pas, hélas, un « Loup à la Montredon » cher à Jean-Baptiste Reboul (le homard est hors de prix de nos jours), ni un « Poisson au coup de pied » cher à Colette (le jardin était trop mouillé pour allumer un feu), mais tout bêtement mis au four, avec tout de même garniture de rates nouvelles et demi tomates en conserve, rondelles d’oignon et de citron, brins de fenouil et filet d’huile d’olive. Les gambas étaient cuites, elles se suffisaient à elles-mêmes, non décortiquées, bien sûr – pour préserver le plaisir des doigts – mais accompagnées de petites sauces aux arômes divers pour la joie de les y tremper.
Pendant que nous cuisinions comme mère et fille, nous léchant parfois réciproquement les doigts pour ne pas salir nos tabliers, Cynthia et Yla bricolaient un « plat de service ». Sous la direction d’Andréa, elles avaient réuni deux tables roulantes en s’efforçant d’en égaliser les hauteurs et de les assembler étroitement. Le résultat s’avéra assez solide pour qu’Andréa puisse s’allonger dessus sans danger. Si l’ensemble pouvait supporter le poids de mon amoureuse, celui d’aucune autre d’entre nous ne poserait problème, lol ! Par contre, il était difficile de dissimuler ce qui, maintenant, ressemblait plutôt à un brancard. Une nappe de fête le déguisa en desserte pratique pour l’apéritif et les amuse-gueules.
Quant à la principale concernée par ce présentoir, je l’ai envoyée chercher dans la malle aux vieilles affaires quatre jupettes et chemisiers encore mettables, datant de ses années de son lycée. Je trouvais sympathique que ses copines et elle les portent pour le déjeuner comme un clin d’œil à l’époque où Émilie était devenue son amie. Je lui ai également confié une autre mission, celle d’avertir Yla et Cynthia d’oublier une nouvelle fois leur culotte (les soutiens-gorge, elles s’en passent régulièrement) mais de ne pas faire entrer Linda dans la confidence. J’avais ma petite idée, tu t’en doutes, Maud chérie.
Mais il te faudra encore patienter pour apprendre la suite. Mes doigts sont fatigués et le clavier devient poisseux… Que veux-tu, comme dit le proverbe persan que notre amie Olga aime citer, « décrire la jouissance qu’on a éprouvée, c’est la moitié de la jouissance », mais pour moi, la partager avec ma Chérie, c’est me redonner l’envie de l’éprouver !
À tout bientôt, ma Puce. Je te lèche le troufignon pour atténuer ton impatience.
Ta Chantal
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J'ai pris doublement plaisir à suivre ton proverbe, mon Aphrodite, et à préparer mes libations intimes en l'honneur de ma chère déesse :)
Week-end de fête, pour tous les plaisirs, ma chère muse. Pour résumer, une sacrée bacchanale!