L'été d'Anaïs Actes 3 et 4
Récit érotique écrit par M la Maud [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-08-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'été d'Anaïs Actes 3 et 4
ACTE III SCENE 1 MAEL, ANAIS
Cinq jours après la précédente scène.
Dans la chambre du couple, Maël arrive en trombe et découvre sa mère encore au lit. Il est 11h du matin.
MAEL O ma mère je peste et je suis en colèreL'homme qui se prétend pour moi comme mon pèreM'a montré ce matin une de ses facettesQui met mon corps en feu et en trouble ma tête.
ANAISMon enfant dis-moi tout et trouve le reposTu ressembles au désert soufflé du sirocco .
Approche toi auprès pour tout l'amour du CielViens te lover ici au giron maternelTu trouveras chaleur et écoute attentive...
La parole a toujours des vertus sédatives.
MAELDepuis son arrivée, Mathis m'avait conviéComme ordinairement peut le faire un aînéA devenir pour moi le prêtre du tennis.
Je n'y voyais que bien et surtout pas malices.
Ainsi tout le matin nous avons échangé Des balles et des coups sans rien nous ménager.
J'étais heureux enfin sous son aide aviséeDe mieux tenir le court, me sentir progresser,Si bien qu'en fin de match, tout à fait épuisé, Il me gagna de peu , s'avoua épaté.
Nous allâmes en chœur tout droit vers les vestiairesNous doucher ensemble au collectif ordinaire.
Alors que tout gaiement en cœur nous sifflions Baignés dans les vapeurs de l’eau des ablutions Je le vis s'approcher, tendu sous la ceintureMe contourner d’un air tout fier de sa monturePour enfin se coller d'un air si souverain Tout contre étroitement mon échine et mes reins..
Puis après un silence
Je sens encore sur moi , au travers du tissuLa hampe épaisse et roide prête à se mettre à nu.
J'y aurais succombé si je n'avais gardéAu fond de ma conscience un rien de dignité .
Et m’étant écarté aussi agilementJe laissai l'outrageant tout coi et pantelant...
Je partis sur les faits vous rejoindre ma mère Pour trouver près de vous un soutien salutaire.
ANAISVoila qui m’apparaît blague de régimentEt une savonnette sur les carreaux suintants Aurait bien complété le décor théâtralDans lequel mon fils-fleur perdait une pétale..
MAELVotre ironie me blesse et attise ma hargne.
Son attitude obscène qu'aucune issue n'épargneA failli un instant me laisser abdiquerAu point m'en souvenant d'en être tout troublé.
ANAISTes traits ne sont plus seuls à se trouver raidis,Je perçois des pensées proches de l'interditEt ne peux ignorer que tu es petit homme.
MAELPardon de laisser voir la tension maximumQui s'exhibe sans fard sous vos yeux maternels.
C'est le souvenir seul de l'empreinte sensuelleQue je me remémore en culpabilisantEt non la tentation pour un vilain penchantQui me vaudrait sans doute un funeste destin.
Je vous jure ma mère que rien n'est œdipien Dans le désir qui naît sous vos yeux souverains Mais un dur souvenir et un trouble malin.
ANAISCesse de convoquer les héros de l'AntiquePour une réaction bien trop automatique.
La colère transmet à tous l'excitationQu'il faut savoir soigner avec compromission.
Puis après un silence
Sais-tu que le garçon esquimau qui sangloteSe calme doucement si quelqu'un le branlotte ?
Là-bas la tradition est des plus naturels !
Le mouvement très doux d'un poignet maternelA pour effet subtil de le tranquilliser.
En écoutant aussi l'exquise mélopée, Il se laisse bercer par le chant de sa mèreAu rythme régulier des cinq doigts qui l'enserrent.
MAELSi c'est le naturel qui nous vient au secoursIl faut s'en inspirer comme dernier recours.
ANAISQuand tu étais petit pour calmer tes colères,J'usais de la façon autant que nécessaire.
Je te vois irrité , laisse ma main le faireEt je suis convaincue que la tranquillité T'habitera bientôt tel un petit bébé.
MAELNotre façon aborde un rivage anormalMais faite avec amour, il n'y a pas de mal.
ANAIS(Elle s’exécute en chantonnant )Ani couni chaouaniAni couni chaouaniAwawa bikana caïnaAwawa bikana caïnaE aouni bissiniE aouni bissini
Déjà, d'une caresse, tu ne t'agites plus,Et je vois peu à peu ton sourire revenu.
Laisse aller ta pensée et ferme un peu les yeux, Apprête-toi bientôt à jouir comme un dieu.
MAELOui je vous reconnais, votre tendre impulsionEt le doux souvenir de la belle chansonOnt pour effet magique de me rendre tranquille,J'en sens bizarrement les effets érectiles .
Puis après un silence seulement troublé par le doux mouvement d'Anaïs et son chant
Ah douce madeleine à l'exquise saveurQui me revient si vite comme une balle au cœur, Ma Jocaste je jouis , o ma mère je meurs !
ANAISLa puissance du jet et sa belle épaisseurMe rassurent Maël sur les capacités Que tu auras demain pour garder la lignée.
(Puis approchant ses lèvres)
Tu me rends mon enfant le lait qui t'a nourriJ'en goûte la saveur, l'abondance et le fruit.
Ne sens-tu pas au bout de ton sucre d'orgeatLa succion semblable à celle que tu donnas.
Mais mon dieu, cache-toi, j'entends dans l'escalier L'homme qui cherchait tant à te socratiser.
Tu n'as plus que le temps d'aller dans ce placardEt attendre qu'il parte selon son bon vouloir.
Prestement Mael part se cacher dans le placard
-ACTE 3 SCENE 2 MATHIS , ANAIS, MAEL dans le placard
MATHISMon amie je vous trouve encore entre vos drapsVous avez les réveils de paresseux prélats.
Quant à moi revenant de mes entraînementsA enseigner la balle à votre jeune enfantVous me voyez remué, bouillonnant, alanguiPar la fièvre soudaine qui m'a tout envahi.
ANAISEmbrassez-moi d'abord
MATHISIl faut me pardonner...
ANAIS Cela mettra en paix votre nervosité.
(il l'embrasse sur la bouche)
MATHISVotre baiser ma chère a toute l’âcretéEt la saveur secrète propre à nous enivrer.
ANAISJ'ai gardé en ma bouche un peu de votre offrandeVous savez que j'en suis si gourmande et friande.
Rappelez-vous deux fois en cette nuit fécondeVous vous êtes servi de ma gorge profonde.
Après l'interminable et cruelle abstinenceOù vous m'avez réduite avec inconséquence, J'ai retrouvé la joie de donner le plaisirMoi qui n'en avais plus qu'un lointain souvenir.
Mais vous semblez déjà n'en plus vous rappelerVous trouviez-vous conscient ou bien ensommeillé ?
MATHIS Ne ressassez pas ça, c'est chose dépasséeMais pour ma conscience et ma bonne santé J'ai besoin de vous dire l'ampleur d'une brûlure...
(puis après un silence)
Mais ! visez mon visage plutôt que ma ceinture !...
ANAIS Si l'autre chef se dresse ainsi devant mes yeuxSi votre mine pâle est d'un air mystérieux Je tremble de savoir ce qui a pu si bienVous rendre priapique déjà de beau matin.
MATHISVotre fils madame et pas une autre Omphale !
(puis après un silence)
Après avoir lutté set à set, balle à balleDans un match à l'issue infiniment serréeOù j'ai fini bien tard, sans gloire par gagnerNous avons cheminé vers le local des bainsPour ressuyer bien vite les sueurs du matin.
Dans l'atmosphère opaque des douches vaporeusesCapté par le chant de ses mélodies siffleusesJ'ai aperçu son corps suintant sous l'eau fumanteSes atours engageants , ses manières fringantesEt je ne sais pourquoi presque instantanémentLe sang dans mes organes se fit tout bouillonnant.
ANAISHé ! Cette description bien qu'elle soit troublante N'en est pas moins pour moi bigrement inquiétante.
Vous venez confirmer en à peine cent motsVos goûts prononcés pour les frêles jouvenceauxCe que je n'ignorais mais ce qui me fait malSoit que ce jouvenceau est mon jeune enfant mâle..
(il s'assied sur le rebord du lit)
MATHISCalmez-vous ! Même si, sans culpabilité,Je l'ai bien, en pensée, par dix fois approché, Si je le veux, par moi, son âme pénétrée,Telle action pour son corps n'était pas mon projet.
ANAISPrenez tout près de moi la pose horizontaleJe suis bien entraînée aux caresses buccalesEt en quelques instants vous saurez savourerLe jet libérateur propre à vous soulager.
MATHISNon !
ANAISVous êtes tendu, il n'est pas raisonnableDe laisser un désir aussi peu maîtrisable...
MATHISJe vous veux à genoux, présentez-moi vos fesses, Les formes de Maël n'étaient qu'une promesseQui me donnent envie d' explorer votre corpsRetrouver dans vos reins l'étroit et le confort.
Mathis s'agenouille derrière Anaïs
ANAISOh my god, oh my god...
MATHISEst-ce l'objet ou DieuQue vous priez ainsi bruyamment de vos vœux ?
Il est vrai qu'au toucher le secret orificeParait si resserré qu'il vous sera suppliceDe bientôt m'accueillir sans l'avoir préparéPar quelques bons outils qui vous sont familiers.
ANAISNous chercherons plus tard les subtils artifices,Les jouets érotiques et les autres prémicesPropres à faire hisser lentement le désir Et le faire durer ou le faire languir.
Je ne peux plus attendre après les privationsPrenez-moi, pénétrez par brutale effraction.
En sachant m'entrouvrir vous me retrouverez.
MATHISDans la prosternation je veux vous voir figéeEt m'offrir bien ouvert le chemin de vos reins.
ANAISL'anneau ainsi forcé, la sensation revient.
MATHISVous êtes contractée, vous me serrez si fortQu' y entrer juste un peu demande mille efforts.
Tout cela vous pensez, est loin de m'attiédir,Je récupère intact le tendre souvenir De tous ces pucelages que j'ai jadis forcés Pour leur offrir après source de volupté.
Mathis s'exécute
En quelques va-et-vient je vous sens vous détendreVotre corps tout entier renonce à se défendre,S’éveille doucement à un enivrementQue je suscite en vous en allant plus avant.
J'entends déjà un râle, est-ce bien de plaisir ?
ANAISTant de jours sans amour, je me sentais flétrir.
MATHISMettons de la musique pour couvrir vos soupirsUn air de Puccini me paraît convenir .
Il abandonne un moment Anaïs et va mettre en route un appareil à musique(La bohème de Puccini : Quando m'en vo soletta per la via.....)
Puis Mathis reprend sa place derrière Anaïs prosternée et pendant tout l'aria va et vient dans le corps d'Anaïs.
ANAISAh Mon Dieu ! Je me sens maintenant détendueVotre présence en moi a trouvé une issue.
MATHISVous jurez malheureuse, mais c'est moi le damnéLe plaisir si intense que je veux partagerJe le vois peu à peu en vous se propager.
Au fond de vos entrailles je m'en vais me vider!
Ah !
ANAISHa !
Merci maître, vous avez réveilléDans mes tissus profonds la vraie sensualité.
C'est comme si ce jour du canal infécondJe retrouvais la joie de la défloration.
MATHISVos râles extatiques m'auraient presque fâchéCela mériterait quelques bons coups de fouets.
Je vais l' aller chercher dans le fond du placard...
ANAISNon ! Ne le prenez pas...
MATHISQue me vaut cet écart ?
Depuis quand osez-vous guider mon entrepriseDeviendriez-vous donc une femme insoumise ?
ANAISJe vous prie aujourd'hui d'user de la cravache.
Et pour le ton que j'eus, je comprends qu'il vous fâche...
Tous mes égarements me valent punitionAllez frappez ami au son des partitions...
MATHISL'outil est en effet au pied de votre lit Vous le conserviez donc comme relique envie.
Mais je ne comprends pas en quoi ce choix se fondeLa douleur est plus vive , les marques plus profondes,Vous crierez plus fort , vous pleurerez sans doute,Cela résonnera au faîte de ces voûtes.
Il nous faudra couvrir vos sanglots et vos plaintesEn mettant au plus fort une musique sainte.
(Mathis met alors le Gloria de Puccini à forte puissance. Les coups de cravache s'abattent alors, au rythme des Gloria, sur les reins et les fesses d'Anaïs. La lumière baisse et le rideau se ferme pour la scène suivante)
ACTE III SCENE 3 LOLA MATHIS Plus tard, dans la même chambre, Mathis lit à voix haute un billet trouvé dans sa poche
MATHISLola voici le mot que j'ai trouvé hierDans un des pantalons pendu dans le vestiaire.
(Il lit)
« Ce billet laconique pour vous dire Monsieur : Je ne puis désormais me masquer à vos yeux .
Vous avez révélé dans mon tout jeune espritUn sentiment confus qui a tout étourdi.
Ne pouvant vous avouer devant notre familleUn amour impossible qu'en mon cerveau fourmille,Je serai à quinze heures dans la villa voisine.
On y accède par la brèche qu'on devineDans la haie de laurier au nord-est du jardin ;J’ai exploré le lieu depuis plusieurs matins .
A ce que l'on prétend chez les gens du quartierElle est inhabitée depuis plusieurs années.
Mais la porte est ouverte et les pièces meublées.
On peut y trouver là une tranquillitéEt un isolement propice à mon messageQue je veux exprimer en dépit de mon âge.
Vous trouverez chez moi l'abandon, les faveursDe toutes les parties de mon corps, de mon cœur.
Ne vous privez de rien même si la souffranceDoit se combiner à l'impossible jouissance.
Ce billet laconique pour vous dire MonsieurQue je crois vous aimer comme on chérit un dieu. »
LOLAC'est un beau témoignage, on ne peu plus troublant Y a-t-il signature au bas du document ?
MATHISCe mot n'est pas signé, qui donc en est l'auteur.
Vient-il de ce garçon ? de son accorte sœur ?
Je ne devine rien aux tournures des phrases.
LOLAIl y a du féminin dans le goût de l'emphaseMais de l'air masculin pour rester anonyme.
Le risque de façon me paraît bien infime.
MATHISSerait-ce un traquenard ou une heureuse aubaine?
Je meurs de l'impatience de connaître la scèneOù je me trouverai face à cet inconnu.
LOLACet inconnu ou bien plutôt cette inconnue ?
Me trompé-je ou j'entends le genre masculin Qui trahit de vos mœurs un singulier béguin .
MATHISQu'importe ma Lola, en attendant quinze heuresAllons nous échauffer les parties postérieures.
C'est bientôt votre pause, faîtes moi l'ingénueQui rougit mais qui sait s'offrir sans retenue.
Et puis dans la foulée connaissant votre tactFaites moi le puceau à la nature intacte.
Malgré d'interminables et profondes sailliesJe veux garder en moi mon germe de MarquisPour le voir se répandre un peu plus tard ce jourAbondant et épais dans quelque puits d'amour.
LOLALaissez moi vous offrir avant toute effusionQuelques strophes pastiches de ma composition.
Mal armée de mes vers, je veux nous apporterUne once de culture à nos faits dépravés,Non pour nous délivrer de tout souci de sexeMais pour les dominer , c'est mon sonnet en « ex » :
Lola lit .
« Si le Kamasutra est pour vous le Codex Le récit du sacré qui vous rendra plus fort,Il faut se préparer à se mouiller l'indexMais pas pour feuilleter ce texte à anaphores.
Bien en sécurité sous le toit d'un Narthex Ânonnant en neuvaine neuf vains ConfiteorVous voilà toujours prêt à plisser du latexEt vous agenouiller entre deux météores.
Même si ce moment vous découvre perplexe,Pas d'égard ! les passions délivrent des complexesPour vous faire retrouver la pratique des Maures.
Ne laissez pas mon corps en état de réflexeComme dans la cité jumelle de GomorrheFaîtes subir les faits de mon récit implexe. »
MATHISQuelle subtilité dans ces alexandrinsMême s'ils me paraissent abscons en bien des points,Cela ne devrait pas nous égarer j'espèreReprenez la posture que vous aviez hierEt Je commencerai doucement par allerDans le temple d'amour si chaud et si douillet,Puis vous saurez m'offrir sans nullement bougerVos reins fins et étroits pour quelques embardées.
Enfin troisièmement sans trop précipiterVotre bouche Lola qui sait bien versifierDevra bien m'enrober pour un dernier verset..
LOLALe programme est donné, l'action peut démarrer !....
Mathis saisit Lola pour lui faire l'amour alors que la lumière baisse.
Fin de l'acte III
ACTE IV SCENE 1 LOLA MATHIS
Dans le séjour de la maison voisine alors plongée dans l'obscuritéOn entend les voix de Mathis et Lola à l'extérieur qui semblent s'approcherOn voit dans la pièce une silhouette qu'on ne peut identifier.
MATHIS Le passage en effet dans ces fourrés épais A tout de la mission d'un apprenti troupier.
LOLASavez vous seulement qui vous allez trouverDans cette résidence à l'air abandonné.
N'appréhendez-vous pas un curieux face-à-face ?
Il est parfois prudent de délaisser la chasse.
MATHISVous me savez friand de plaisantes surprises,L'inconnu est pour moi l'élément qui m'attiseEt je veux m'en remettre à la fatalitéQuitte à parfois me plaindre de ma légèreté.
Les deux personnages ouvrent la porte.
ACTE IV SCENE 2 LOLA MATHIS MANON
Le salon est entièrement meublé . Les fauteuils et meubles sont recouverts de draps blancs.
LOLANous y voilà enfin, faisons de la lumière En tirant les rideaux. Que cesse le mystère !
MATHISAh c'est toi
MANONOui c'est moi.
MATHISPas la peine de dire,Je comprends que c'est toi qui as osé m'écrire.
MANONJe comprends bien aussi que vous n'attendiez pasEn rendez-vous secret dans ce curieux endroitLa fille que je suis mais une autre personneL'aimable Ganymède plutôt que Perséphone : Serait-ce donc mon frère que vous préféreriez ?
MATHISJe ne t'accorde pas le droit de supputer.
N'ignores-tu donc pas que ma situation,Mes goûts particuliers pour donzelle et gitonMe permettent d'user sans aucun préalableDu corps de l'une ou l'autre pourvu qu'il soit domptable.
MANONDepuis notre rencontre un effet s'est produitTout a tourné en moi , je suis comme engourdie.
Je sais votre pratique auprès de notre mèreL'approche en séduction, puis les propos amers,Et même deviné quelque geste brutal.
Mais je devine en elle une quête du Mal ,Une indicible foi et un amour obscurQui vous font partager un destin d'écriture.
Je sais que pour vos yeux je ne suis qu'une enfantQui demeure invisible et anonymement,Pourtant je veux m'instruire avec aviditéDu sujet des passions et leurs tourments secrets.
MATHISOui, j'entends ta prière et j'y suis bien sensible.
Il ressort de tes vœux bien des actes possibles, Mais je ne peux répondre aussi directementOn ne prend pas ainsi son père pour amant…
MANONPardon de vous redire nous n'avons de communQue le plaisir de vivre ce moment opportun ;Pas de sang, pas de nom, vous n'avez rien verséEn aucun territoire qui fait que je suis née.
MATHISEt le code pénal l’oublies-tu mon petit Et notamment l'article deux cent vingt-sept , vingt six,Qui punit l'ascendant ayant autorité, Ou qu'elle soit de droit ou qu'elle soit de fait ?
MANONEt si je refusais que votre autoritéPût s'exercer ainsi ; c'est mon bon droit parfait.
On laisse désormais aux femmes...
MATHISMille millions !
Que cette péronnelle ne manque pas d’aplomb !
À Lola
Agenouillez-la pour première pénitence,Je veux la voir avec un peu moins de prestance.
LOLAVoyez comme en prenant ces cheveux à poignéesJe peux la dominer et la faire courber.
Son visage à présent est bien à la hauteurDe la protubérance aux contours prometteurs.
MATHISRegarde, ma jolie, enserré dans la toile,L'objet qui désormais au repos ou martial,Te dominera, toi, et ton cœur et ta vie, Occupera sans fin tes journées et tes nuits.
LOLAQuand autant de candeur et d'ingénuitéViennent s’offrir à vous dans un corps de beautéVous ne pourrez jamais en digne débauchéLaisser cette occasion en chose à négliger.
MATHISEt non certainement, je m'en vais vite faireDe cette exquise enfant une bonne ouvrière.
Mais j'aurais mieux goûté si pendant quelque tempsElle avait résisté tout en s'effarouchant.
Ah ! C'est mon bon plaisir que de forcer un peuUn corps qui au départ semble peu partageux,Quitte à parfois soumettre l'indocile apprentie A quelque châtiment pour faire qu'on s'y plie.
LOLANul n'empêche après coup que ces plaisirs sadiquesS'expriment sans colère en sanction domestique.
Voyez ces reins fragiles et ces fesses si doucesSous le court vêtement qu'elle même retrousse.
La donzelle anticipe de plaisante manière Votre goût prononcé pour les jolis derrières En nous arrivant nue sous sa petite jupe.
MATHISOh que cela m'atteint Oh que cela m'occupe.
Depuis ma position je ne peux qu'admirerLa jolie croupe intacte , le visage parfait....
Enseignez je vous prie à cette bouche neuveLa caresse profonde dont les prémices émeuvent,Et pour parfaire aussi votre initiationAccompagnez le geste en donnant la leçon.
LOLATout bas à Manon :Saisis ce sexe roide par tes lèvres ouvertes,Enveloppe-le bien comme une bouche experteCaresse doucement sans en craindre la taille, Puis observe là-haut ton maître qui défaille.
MATHISMasquez je vous en prie ces doux yeux qui m'observentQue prudence et lenteur ensemble me préservent.
Je ne veux exploser sur cette jeune langueQu'après l'avoir fouillée jusqu'à en être exsangue.
LOLACe bandeau que je noue la privera de vueMais pour le calme offert , je n'en suis convaincue.
Au contraire je crois qu'il vous exciteraDe voir les yeux qui pleurent au travers de ce drap.
MATHISVous êtes, ma Lola, une bonne enseignanteEn si peu la petite est bonne pratiquante.
Voyez elle parvient de ses lèvres si finesA faire des caresses aux sensations divines.
LOLAJe tiens à pleine main cette nuque fragileEt donne l'impulsion qui la rend si gracile.
Goûtez ces happements de plus en plus profondsQui à moi-même font parcourir des frissons..
Plus tard.
LOLAPar trop de mouvement, vous hâterez l'issue, Le plaisir s’accommode avec la retenue.
Saisissez ses cheveux d'une poigne solideVous guiderez ainsi votre sexe turgideAvec de la lenteur, au fond de son palais, Au risque, calculé, de la voir suffoquer.
MATHISLa diablesse m'épuise , je ne puis résister,Je me sens me dissoudre, mourir, m'abandonner...
Ah !
LOLA à ManonReçois dans ta bouche l'abondante liqueur,Déglutis doucement sans écouter ton cœur,Gardes-en bien le goût, l'épaisseur et le fruit,Pour t'en remémorer dans le secret des nuits.
Manon se lève et, les yeux baissés et les mains jointes
MANONAi-je péché mon maître de tant de sujétionAprès cet exercice quelle est la correction ?
MATHISJe me sens las de tout après nos errements.
Veuillez chère Lola la fesser lourdement.
Je veux qu'elle crie fort et s'agite sans cesse,Que marquées et rougies soient ses splendides fesses...
Dans ce lieu isolé où personne ne vientLaissez aller sans trêve vos caprices et vos mains...
LOLAViens vite belle enfant t'allonger sur mes cuissesJe veux vite donner la couleur écrevisse Aux deux divines parts de ta croupe garçonne...
MATHISJe n'ai d'yeux que pour elle et que Dieu me pardonne !
Est-elle , je vous prie de belle fermeté ?
LOLAAssurément Monsieur, elle l'est à souhait.
Lola fesse Manon qui crie sous l’œil amusé de Mathis qui allume une cigarette.
MATHIS Lola vous aiderez notre jolie ManonA donner à ses formes un ton moins rubicond.
Je vous vois déjà oindre les marques de vos doigtsPour le grand bénéfice des grâces de l'endroit.
Vous la rhabillerez et sécherez ses larmes, Tant pis pour le spectacle de ses novices charmes.
Mathis sort de la villa
ACTE IV SCENE 3 LOLA MANON
MANONVous avez ma Lola été de bon conseilPour assouvir le maître qui exige et qui veille.
Je suis toute agitée de mille sensationsSi cérébrales quand vient la domination.
Et je conserverai dans mon jeune épidermeLa brûlure secrète et le plaisir en germe.
Maintenant vous parlez de votre ton badin Et vos doigts délicats font œuvre de doux soin.
Vous m'avez bien appris que l'agenouillement Invite à la prière mais pas uniquement,C'est aussi la posture que l'on se doit d'offrirAu pied du bien-aimé qui vous fera souffrir.
Tout comme abandonner demain ou bien aprèsA sa puissance mâle mes virginaux accès...
Je me sens prête et forte à devenir soumise.
LOLACette prime aventure qui t'a parue exquiseNe doit pas t'égarer dans des voies inconnuesJe t'impose d'entendre un discours convenu :Anaïs, je le sais, veut te voir rester vierge.
Ne va pas succomber au don qui te submerge !
J'entends le postulat, le principe et la clauseJ'en partage l'idée, le sens des saintes choses,Ton hymen est pour tous un beau cadeau du ciel Que l’on doit protéger de tout péché mortel.
La nature nous fait, nous les fragiles femmes,Sensibles et sensuelles du corps comme de l’âme,Du cheveu le plus haut à la plante des pieds,De toutes les parties visibles ou cachées,De celles qui s'agitent ou qui sont immobiles...
Le sujet d'émotions de plus en plus subtiles.
MANONOui mon cerveau bouillonne de mille sensationsA l'énumération de cette évocation.
Si ma mère l'exige j'obéirais sans douteJe mettrais une pause sur l'immuable routeQui doit me diriger par tant d'expériences Vers une vie d'emprise au risque de souffrance.
LOLALes femmes et les hommes vivent une différenceQui n'est pas seulement de par leur dissemblance.
Les unes dont l'esprit plein de douce attention Vibrent plus par les mots que par toutes actionsLaissent l'évolution d'une passion naissante Se faire à feu couvert par flammes émollientes ...
Pour les autres, les hommes, il leur faut du concretLe spectacle bien franc de la sensualitéDes images de nus, de corps martyrisés,Des mélanges vulgaires d'êtres enchevêtrés ,L'animation bien claire de la pénétration...
Et que ces épopées soient en répétition,En délire orgiaque, en denses réunions ..
Couvrent la variété de la copulation...
Et tous ces faits alors les animent d'ardeurQu'ils guident vers l'organe qui se prend de raideurSans que les douces mœurs et les principes sagesNe calment leur fureur , n'atténuent leurs ravages...
Chez nous vois-tu, l'idée, la simple suggestion, Nous remplit chaudement d'une vive émotion, Un geste imperceptible ou un regard volé,Quelques mots griffonnés sur un petit billet Et voilà brusquement que notre cœur s'emballeQue le corps tout entier répond à ce signal...
Et que les joues s'empourprent, puis la bouche s' assèche...
Notre poitrine vient d'être criblée de flèches...
Et nos dix doigts tremblants ne peuvent apaiserLe ventre qui nous brûle, entre ses plis secrets.
MANONQue cela est bien juste, je comprends désormaisLes émotions vécues depuis plusieurs années.
Cela était confus, et en moi tout enfoui,Le désir se découvre quand il se voit soumis.
Ma très chère maman doit-elle enfin apprendreQue je puisse glisser dans la carte du TendreAu plus fort des torrents, des flots tumultueux, Vers la Mer de passion aux courants hasardeux.
LOLAVa la rejoindre vite, elle ignore ces faitsUse de l'allusion plus que de véritéCela te permettra par de menus aveuxD'admettre l'évidence, la montrer à ses yeux.
On n'a besoin d'autrui que pour se rassurerDu bon regard porté sur ce que l'on paraît.
Fin de l'acte IV
Cinq jours après la précédente scène.
Dans la chambre du couple, Maël arrive en trombe et découvre sa mère encore au lit. Il est 11h du matin.
MAEL O ma mère je peste et je suis en colèreL'homme qui se prétend pour moi comme mon pèreM'a montré ce matin une de ses facettesQui met mon corps en feu et en trouble ma tête.
ANAISMon enfant dis-moi tout et trouve le reposTu ressembles au désert soufflé du sirocco .
Approche toi auprès pour tout l'amour du CielViens te lover ici au giron maternelTu trouveras chaleur et écoute attentive...
La parole a toujours des vertus sédatives.
MAELDepuis son arrivée, Mathis m'avait conviéComme ordinairement peut le faire un aînéA devenir pour moi le prêtre du tennis.
Je n'y voyais que bien et surtout pas malices.
Ainsi tout le matin nous avons échangé Des balles et des coups sans rien nous ménager.
J'étais heureux enfin sous son aide aviséeDe mieux tenir le court, me sentir progresser,Si bien qu'en fin de match, tout à fait épuisé, Il me gagna de peu , s'avoua épaté.
Nous allâmes en chœur tout droit vers les vestiairesNous doucher ensemble au collectif ordinaire.
Alors que tout gaiement en cœur nous sifflions Baignés dans les vapeurs de l’eau des ablutions Je le vis s'approcher, tendu sous la ceintureMe contourner d’un air tout fier de sa monturePour enfin se coller d'un air si souverain Tout contre étroitement mon échine et mes reins..
Puis après un silence
Je sens encore sur moi , au travers du tissuLa hampe épaisse et roide prête à se mettre à nu.
J'y aurais succombé si je n'avais gardéAu fond de ma conscience un rien de dignité .
Et m’étant écarté aussi agilementJe laissai l'outrageant tout coi et pantelant...
Je partis sur les faits vous rejoindre ma mère Pour trouver près de vous un soutien salutaire.
ANAISVoila qui m’apparaît blague de régimentEt une savonnette sur les carreaux suintants Aurait bien complété le décor théâtralDans lequel mon fils-fleur perdait une pétale..
MAELVotre ironie me blesse et attise ma hargne.
Son attitude obscène qu'aucune issue n'épargneA failli un instant me laisser abdiquerAu point m'en souvenant d'en être tout troublé.
ANAISTes traits ne sont plus seuls à se trouver raidis,Je perçois des pensées proches de l'interditEt ne peux ignorer que tu es petit homme.
MAELPardon de laisser voir la tension maximumQui s'exhibe sans fard sous vos yeux maternels.
C'est le souvenir seul de l'empreinte sensuelleQue je me remémore en culpabilisantEt non la tentation pour un vilain penchantQui me vaudrait sans doute un funeste destin.
Je vous jure ma mère que rien n'est œdipien Dans le désir qui naît sous vos yeux souverains Mais un dur souvenir et un trouble malin.
ANAISCesse de convoquer les héros de l'AntiquePour une réaction bien trop automatique.
La colère transmet à tous l'excitationQu'il faut savoir soigner avec compromission.
Puis après un silence
Sais-tu que le garçon esquimau qui sangloteSe calme doucement si quelqu'un le branlotte ?
Là-bas la tradition est des plus naturels !
Le mouvement très doux d'un poignet maternelA pour effet subtil de le tranquilliser.
En écoutant aussi l'exquise mélopée, Il se laisse bercer par le chant de sa mèreAu rythme régulier des cinq doigts qui l'enserrent.
MAELSi c'est le naturel qui nous vient au secoursIl faut s'en inspirer comme dernier recours.
ANAISQuand tu étais petit pour calmer tes colères,J'usais de la façon autant que nécessaire.
Je te vois irrité , laisse ma main le faireEt je suis convaincue que la tranquillité T'habitera bientôt tel un petit bébé.
MAELNotre façon aborde un rivage anormalMais faite avec amour, il n'y a pas de mal.
ANAIS(Elle s’exécute en chantonnant )Ani couni chaouaniAni couni chaouaniAwawa bikana caïnaAwawa bikana caïnaE aouni bissiniE aouni bissini
Déjà, d'une caresse, tu ne t'agites plus,Et je vois peu à peu ton sourire revenu.
Laisse aller ta pensée et ferme un peu les yeux, Apprête-toi bientôt à jouir comme un dieu.
MAELOui je vous reconnais, votre tendre impulsionEt le doux souvenir de la belle chansonOnt pour effet magique de me rendre tranquille,J'en sens bizarrement les effets érectiles .
Puis après un silence seulement troublé par le doux mouvement d'Anaïs et son chant
Ah douce madeleine à l'exquise saveurQui me revient si vite comme une balle au cœur, Ma Jocaste je jouis , o ma mère je meurs !
ANAISLa puissance du jet et sa belle épaisseurMe rassurent Maël sur les capacités Que tu auras demain pour garder la lignée.
(Puis approchant ses lèvres)
Tu me rends mon enfant le lait qui t'a nourriJ'en goûte la saveur, l'abondance et le fruit.
Ne sens-tu pas au bout de ton sucre d'orgeatLa succion semblable à celle que tu donnas.
Mais mon dieu, cache-toi, j'entends dans l'escalier L'homme qui cherchait tant à te socratiser.
Tu n'as plus que le temps d'aller dans ce placardEt attendre qu'il parte selon son bon vouloir.
Prestement Mael part se cacher dans le placard
-ACTE 3 SCENE 2 MATHIS , ANAIS, MAEL dans le placard
MATHISMon amie je vous trouve encore entre vos drapsVous avez les réveils de paresseux prélats.
Quant à moi revenant de mes entraînementsA enseigner la balle à votre jeune enfantVous me voyez remué, bouillonnant, alanguiPar la fièvre soudaine qui m'a tout envahi.
ANAISEmbrassez-moi d'abord
MATHISIl faut me pardonner...
ANAIS Cela mettra en paix votre nervosité.
(il l'embrasse sur la bouche)
MATHISVotre baiser ma chère a toute l’âcretéEt la saveur secrète propre à nous enivrer.
ANAISJ'ai gardé en ma bouche un peu de votre offrandeVous savez que j'en suis si gourmande et friande.
Rappelez-vous deux fois en cette nuit fécondeVous vous êtes servi de ma gorge profonde.
Après l'interminable et cruelle abstinenceOù vous m'avez réduite avec inconséquence, J'ai retrouvé la joie de donner le plaisirMoi qui n'en avais plus qu'un lointain souvenir.
Mais vous semblez déjà n'en plus vous rappelerVous trouviez-vous conscient ou bien ensommeillé ?
MATHIS Ne ressassez pas ça, c'est chose dépasséeMais pour ma conscience et ma bonne santé J'ai besoin de vous dire l'ampleur d'une brûlure...
(puis après un silence)
Mais ! visez mon visage plutôt que ma ceinture !...
ANAIS Si l'autre chef se dresse ainsi devant mes yeuxSi votre mine pâle est d'un air mystérieux Je tremble de savoir ce qui a pu si bienVous rendre priapique déjà de beau matin.
MATHISVotre fils madame et pas une autre Omphale !
(puis après un silence)
Après avoir lutté set à set, balle à balleDans un match à l'issue infiniment serréeOù j'ai fini bien tard, sans gloire par gagnerNous avons cheminé vers le local des bainsPour ressuyer bien vite les sueurs du matin.
Dans l'atmosphère opaque des douches vaporeusesCapté par le chant de ses mélodies siffleusesJ'ai aperçu son corps suintant sous l'eau fumanteSes atours engageants , ses manières fringantesEt je ne sais pourquoi presque instantanémentLe sang dans mes organes se fit tout bouillonnant.
ANAISHé ! Cette description bien qu'elle soit troublante N'en est pas moins pour moi bigrement inquiétante.
Vous venez confirmer en à peine cent motsVos goûts prononcés pour les frêles jouvenceauxCe que je n'ignorais mais ce qui me fait malSoit que ce jouvenceau est mon jeune enfant mâle..
(il s'assied sur le rebord du lit)
MATHISCalmez-vous ! Même si, sans culpabilité,Je l'ai bien, en pensée, par dix fois approché, Si je le veux, par moi, son âme pénétrée,Telle action pour son corps n'était pas mon projet.
ANAISPrenez tout près de moi la pose horizontaleJe suis bien entraînée aux caresses buccalesEt en quelques instants vous saurez savourerLe jet libérateur propre à vous soulager.
MATHISNon !
ANAISVous êtes tendu, il n'est pas raisonnableDe laisser un désir aussi peu maîtrisable...
MATHISJe vous veux à genoux, présentez-moi vos fesses, Les formes de Maël n'étaient qu'une promesseQui me donnent envie d' explorer votre corpsRetrouver dans vos reins l'étroit et le confort.
Mathis s'agenouille derrière Anaïs
ANAISOh my god, oh my god...
MATHISEst-ce l'objet ou DieuQue vous priez ainsi bruyamment de vos vœux ?
Il est vrai qu'au toucher le secret orificeParait si resserré qu'il vous sera suppliceDe bientôt m'accueillir sans l'avoir préparéPar quelques bons outils qui vous sont familiers.
ANAISNous chercherons plus tard les subtils artifices,Les jouets érotiques et les autres prémicesPropres à faire hisser lentement le désir Et le faire durer ou le faire languir.
Je ne peux plus attendre après les privationsPrenez-moi, pénétrez par brutale effraction.
En sachant m'entrouvrir vous me retrouverez.
MATHISDans la prosternation je veux vous voir figéeEt m'offrir bien ouvert le chemin de vos reins.
ANAISL'anneau ainsi forcé, la sensation revient.
MATHISVous êtes contractée, vous me serrez si fortQu' y entrer juste un peu demande mille efforts.
Tout cela vous pensez, est loin de m'attiédir,Je récupère intact le tendre souvenir De tous ces pucelages que j'ai jadis forcés Pour leur offrir après source de volupté.
Mathis s'exécute
En quelques va-et-vient je vous sens vous détendreVotre corps tout entier renonce à se défendre,S’éveille doucement à un enivrementQue je suscite en vous en allant plus avant.
J'entends déjà un râle, est-ce bien de plaisir ?
ANAISTant de jours sans amour, je me sentais flétrir.
MATHISMettons de la musique pour couvrir vos soupirsUn air de Puccini me paraît convenir .
Il abandonne un moment Anaïs et va mettre en route un appareil à musique(La bohème de Puccini : Quando m'en vo soletta per la via.....)
Puis Mathis reprend sa place derrière Anaïs prosternée et pendant tout l'aria va et vient dans le corps d'Anaïs.
ANAISAh Mon Dieu ! Je me sens maintenant détendueVotre présence en moi a trouvé une issue.
MATHISVous jurez malheureuse, mais c'est moi le damnéLe plaisir si intense que je veux partagerJe le vois peu à peu en vous se propager.
Au fond de vos entrailles je m'en vais me vider!
Ah !
ANAISHa !
Merci maître, vous avez réveilléDans mes tissus profonds la vraie sensualité.
C'est comme si ce jour du canal infécondJe retrouvais la joie de la défloration.
MATHISVos râles extatiques m'auraient presque fâchéCela mériterait quelques bons coups de fouets.
Je vais l' aller chercher dans le fond du placard...
ANAISNon ! Ne le prenez pas...
MATHISQue me vaut cet écart ?
Depuis quand osez-vous guider mon entrepriseDeviendriez-vous donc une femme insoumise ?
ANAISJe vous prie aujourd'hui d'user de la cravache.
Et pour le ton que j'eus, je comprends qu'il vous fâche...
Tous mes égarements me valent punitionAllez frappez ami au son des partitions...
MATHISL'outil est en effet au pied de votre lit Vous le conserviez donc comme relique envie.
Mais je ne comprends pas en quoi ce choix se fondeLa douleur est plus vive , les marques plus profondes,Vous crierez plus fort , vous pleurerez sans doute,Cela résonnera au faîte de ces voûtes.
Il nous faudra couvrir vos sanglots et vos plaintesEn mettant au plus fort une musique sainte.
(Mathis met alors le Gloria de Puccini à forte puissance. Les coups de cravache s'abattent alors, au rythme des Gloria, sur les reins et les fesses d'Anaïs. La lumière baisse et le rideau se ferme pour la scène suivante)
ACTE III SCENE 3 LOLA MATHIS Plus tard, dans la même chambre, Mathis lit à voix haute un billet trouvé dans sa poche
MATHISLola voici le mot que j'ai trouvé hierDans un des pantalons pendu dans le vestiaire.
(Il lit)
« Ce billet laconique pour vous dire Monsieur : Je ne puis désormais me masquer à vos yeux .
Vous avez révélé dans mon tout jeune espritUn sentiment confus qui a tout étourdi.
Ne pouvant vous avouer devant notre familleUn amour impossible qu'en mon cerveau fourmille,Je serai à quinze heures dans la villa voisine.
On y accède par la brèche qu'on devineDans la haie de laurier au nord-est du jardin ;J’ai exploré le lieu depuis plusieurs matins .
A ce que l'on prétend chez les gens du quartierElle est inhabitée depuis plusieurs années.
Mais la porte est ouverte et les pièces meublées.
On peut y trouver là une tranquillitéEt un isolement propice à mon messageQue je veux exprimer en dépit de mon âge.
Vous trouverez chez moi l'abandon, les faveursDe toutes les parties de mon corps, de mon cœur.
Ne vous privez de rien même si la souffranceDoit se combiner à l'impossible jouissance.
Ce billet laconique pour vous dire MonsieurQue je crois vous aimer comme on chérit un dieu. »
LOLAC'est un beau témoignage, on ne peu plus troublant Y a-t-il signature au bas du document ?
MATHISCe mot n'est pas signé, qui donc en est l'auteur.
Vient-il de ce garçon ? de son accorte sœur ?
Je ne devine rien aux tournures des phrases.
LOLAIl y a du féminin dans le goût de l'emphaseMais de l'air masculin pour rester anonyme.
Le risque de façon me paraît bien infime.
MATHISSerait-ce un traquenard ou une heureuse aubaine?
Je meurs de l'impatience de connaître la scèneOù je me trouverai face à cet inconnu.
LOLACet inconnu ou bien plutôt cette inconnue ?
Me trompé-je ou j'entends le genre masculin Qui trahit de vos mœurs un singulier béguin .
MATHISQu'importe ma Lola, en attendant quinze heuresAllons nous échauffer les parties postérieures.
C'est bientôt votre pause, faîtes moi l'ingénueQui rougit mais qui sait s'offrir sans retenue.
Et puis dans la foulée connaissant votre tactFaites moi le puceau à la nature intacte.
Malgré d'interminables et profondes sailliesJe veux garder en moi mon germe de MarquisPour le voir se répandre un peu plus tard ce jourAbondant et épais dans quelque puits d'amour.
LOLALaissez moi vous offrir avant toute effusionQuelques strophes pastiches de ma composition.
Mal armée de mes vers, je veux nous apporterUne once de culture à nos faits dépravés,Non pour nous délivrer de tout souci de sexeMais pour les dominer , c'est mon sonnet en « ex » :
Lola lit .
« Si le Kamasutra est pour vous le Codex Le récit du sacré qui vous rendra plus fort,Il faut se préparer à se mouiller l'indexMais pas pour feuilleter ce texte à anaphores.
Bien en sécurité sous le toit d'un Narthex Ânonnant en neuvaine neuf vains ConfiteorVous voilà toujours prêt à plisser du latexEt vous agenouiller entre deux météores.
Même si ce moment vous découvre perplexe,Pas d'égard ! les passions délivrent des complexesPour vous faire retrouver la pratique des Maures.
Ne laissez pas mon corps en état de réflexeComme dans la cité jumelle de GomorrheFaîtes subir les faits de mon récit implexe. »
MATHISQuelle subtilité dans ces alexandrinsMême s'ils me paraissent abscons en bien des points,Cela ne devrait pas nous égarer j'espèreReprenez la posture que vous aviez hierEt Je commencerai doucement par allerDans le temple d'amour si chaud et si douillet,Puis vous saurez m'offrir sans nullement bougerVos reins fins et étroits pour quelques embardées.
Enfin troisièmement sans trop précipiterVotre bouche Lola qui sait bien versifierDevra bien m'enrober pour un dernier verset..
LOLALe programme est donné, l'action peut démarrer !....
Mathis saisit Lola pour lui faire l'amour alors que la lumière baisse.
Fin de l'acte III
ACTE IV SCENE 1 LOLA MATHIS
Dans le séjour de la maison voisine alors plongée dans l'obscuritéOn entend les voix de Mathis et Lola à l'extérieur qui semblent s'approcherOn voit dans la pièce une silhouette qu'on ne peut identifier.
MATHIS Le passage en effet dans ces fourrés épais A tout de la mission d'un apprenti troupier.
LOLASavez vous seulement qui vous allez trouverDans cette résidence à l'air abandonné.
N'appréhendez-vous pas un curieux face-à-face ?
Il est parfois prudent de délaisser la chasse.
MATHISVous me savez friand de plaisantes surprises,L'inconnu est pour moi l'élément qui m'attiseEt je veux m'en remettre à la fatalitéQuitte à parfois me plaindre de ma légèreté.
Les deux personnages ouvrent la porte.
ACTE IV SCENE 2 LOLA MATHIS MANON
Le salon est entièrement meublé . Les fauteuils et meubles sont recouverts de draps blancs.
LOLANous y voilà enfin, faisons de la lumière En tirant les rideaux. Que cesse le mystère !
MATHISAh c'est toi
MANONOui c'est moi.
MATHISPas la peine de dire,Je comprends que c'est toi qui as osé m'écrire.
MANONJe comprends bien aussi que vous n'attendiez pasEn rendez-vous secret dans ce curieux endroitLa fille que je suis mais une autre personneL'aimable Ganymède plutôt que Perséphone : Serait-ce donc mon frère que vous préféreriez ?
MATHISJe ne t'accorde pas le droit de supputer.
N'ignores-tu donc pas que ma situation,Mes goûts particuliers pour donzelle et gitonMe permettent d'user sans aucun préalableDu corps de l'une ou l'autre pourvu qu'il soit domptable.
MANONDepuis notre rencontre un effet s'est produitTout a tourné en moi , je suis comme engourdie.
Je sais votre pratique auprès de notre mèreL'approche en séduction, puis les propos amers,Et même deviné quelque geste brutal.
Mais je devine en elle une quête du Mal ,Une indicible foi et un amour obscurQui vous font partager un destin d'écriture.
Je sais que pour vos yeux je ne suis qu'une enfantQui demeure invisible et anonymement,Pourtant je veux m'instruire avec aviditéDu sujet des passions et leurs tourments secrets.
MATHISOui, j'entends ta prière et j'y suis bien sensible.
Il ressort de tes vœux bien des actes possibles, Mais je ne peux répondre aussi directementOn ne prend pas ainsi son père pour amant…
MANONPardon de vous redire nous n'avons de communQue le plaisir de vivre ce moment opportun ;Pas de sang, pas de nom, vous n'avez rien verséEn aucun territoire qui fait que je suis née.
MATHISEt le code pénal l’oublies-tu mon petit Et notamment l'article deux cent vingt-sept , vingt six,Qui punit l'ascendant ayant autorité, Ou qu'elle soit de droit ou qu'elle soit de fait ?
MANONEt si je refusais que votre autoritéPût s'exercer ainsi ; c'est mon bon droit parfait.
On laisse désormais aux femmes...
MATHISMille millions !
Que cette péronnelle ne manque pas d’aplomb !
À Lola
Agenouillez-la pour première pénitence,Je veux la voir avec un peu moins de prestance.
LOLAVoyez comme en prenant ces cheveux à poignéesJe peux la dominer et la faire courber.
Son visage à présent est bien à la hauteurDe la protubérance aux contours prometteurs.
MATHISRegarde, ma jolie, enserré dans la toile,L'objet qui désormais au repos ou martial,Te dominera, toi, et ton cœur et ta vie, Occupera sans fin tes journées et tes nuits.
LOLAQuand autant de candeur et d'ingénuitéViennent s’offrir à vous dans un corps de beautéVous ne pourrez jamais en digne débauchéLaisser cette occasion en chose à négliger.
MATHISEt non certainement, je m'en vais vite faireDe cette exquise enfant une bonne ouvrière.
Mais j'aurais mieux goûté si pendant quelque tempsElle avait résisté tout en s'effarouchant.
Ah ! C'est mon bon plaisir que de forcer un peuUn corps qui au départ semble peu partageux,Quitte à parfois soumettre l'indocile apprentie A quelque châtiment pour faire qu'on s'y plie.
LOLANul n'empêche après coup que ces plaisirs sadiquesS'expriment sans colère en sanction domestique.
Voyez ces reins fragiles et ces fesses si doucesSous le court vêtement qu'elle même retrousse.
La donzelle anticipe de plaisante manière Votre goût prononcé pour les jolis derrières En nous arrivant nue sous sa petite jupe.
MATHISOh que cela m'atteint Oh que cela m'occupe.
Depuis ma position je ne peux qu'admirerLa jolie croupe intacte , le visage parfait....
Enseignez je vous prie à cette bouche neuveLa caresse profonde dont les prémices émeuvent,Et pour parfaire aussi votre initiationAccompagnez le geste en donnant la leçon.
LOLATout bas à Manon :Saisis ce sexe roide par tes lèvres ouvertes,Enveloppe-le bien comme une bouche experteCaresse doucement sans en craindre la taille, Puis observe là-haut ton maître qui défaille.
MATHISMasquez je vous en prie ces doux yeux qui m'observentQue prudence et lenteur ensemble me préservent.
Je ne veux exploser sur cette jeune langueQu'après l'avoir fouillée jusqu'à en être exsangue.
LOLACe bandeau que je noue la privera de vueMais pour le calme offert , je n'en suis convaincue.
Au contraire je crois qu'il vous exciteraDe voir les yeux qui pleurent au travers de ce drap.
MATHISVous êtes, ma Lola, une bonne enseignanteEn si peu la petite est bonne pratiquante.
Voyez elle parvient de ses lèvres si finesA faire des caresses aux sensations divines.
LOLAJe tiens à pleine main cette nuque fragileEt donne l'impulsion qui la rend si gracile.
Goûtez ces happements de plus en plus profondsQui à moi-même font parcourir des frissons..
Plus tard.
LOLAPar trop de mouvement, vous hâterez l'issue, Le plaisir s’accommode avec la retenue.
Saisissez ses cheveux d'une poigne solideVous guiderez ainsi votre sexe turgideAvec de la lenteur, au fond de son palais, Au risque, calculé, de la voir suffoquer.
MATHISLa diablesse m'épuise , je ne puis résister,Je me sens me dissoudre, mourir, m'abandonner...
Ah !
LOLA à ManonReçois dans ta bouche l'abondante liqueur,Déglutis doucement sans écouter ton cœur,Gardes-en bien le goût, l'épaisseur et le fruit,Pour t'en remémorer dans le secret des nuits.
Manon se lève et, les yeux baissés et les mains jointes
MANONAi-je péché mon maître de tant de sujétionAprès cet exercice quelle est la correction ?
MATHISJe me sens las de tout après nos errements.
Veuillez chère Lola la fesser lourdement.
Je veux qu'elle crie fort et s'agite sans cesse,Que marquées et rougies soient ses splendides fesses...
Dans ce lieu isolé où personne ne vientLaissez aller sans trêve vos caprices et vos mains...
LOLAViens vite belle enfant t'allonger sur mes cuissesJe veux vite donner la couleur écrevisse Aux deux divines parts de ta croupe garçonne...
MATHISJe n'ai d'yeux que pour elle et que Dieu me pardonne !
Est-elle , je vous prie de belle fermeté ?
LOLAAssurément Monsieur, elle l'est à souhait.
Lola fesse Manon qui crie sous l’œil amusé de Mathis qui allume une cigarette.
MATHIS Lola vous aiderez notre jolie ManonA donner à ses formes un ton moins rubicond.
Je vous vois déjà oindre les marques de vos doigtsPour le grand bénéfice des grâces de l'endroit.
Vous la rhabillerez et sécherez ses larmes, Tant pis pour le spectacle de ses novices charmes.
Mathis sort de la villa
ACTE IV SCENE 3 LOLA MANON
MANONVous avez ma Lola été de bon conseilPour assouvir le maître qui exige et qui veille.
Je suis toute agitée de mille sensationsSi cérébrales quand vient la domination.
Et je conserverai dans mon jeune épidermeLa brûlure secrète et le plaisir en germe.
Maintenant vous parlez de votre ton badin Et vos doigts délicats font œuvre de doux soin.
Vous m'avez bien appris que l'agenouillement Invite à la prière mais pas uniquement,C'est aussi la posture que l'on se doit d'offrirAu pied du bien-aimé qui vous fera souffrir.
Tout comme abandonner demain ou bien aprèsA sa puissance mâle mes virginaux accès...
Je me sens prête et forte à devenir soumise.
LOLACette prime aventure qui t'a parue exquiseNe doit pas t'égarer dans des voies inconnuesJe t'impose d'entendre un discours convenu :Anaïs, je le sais, veut te voir rester vierge.
Ne va pas succomber au don qui te submerge !
J'entends le postulat, le principe et la clauseJ'en partage l'idée, le sens des saintes choses,Ton hymen est pour tous un beau cadeau du ciel Que l’on doit protéger de tout péché mortel.
La nature nous fait, nous les fragiles femmes,Sensibles et sensuelles du corps comme de l’âme,Du cheveu le plus haut à la plante des pieds,De toutes les parties visibles ou cachées,De celles qui s'agitent ou qui sont immobiles...
Le sujet d'émotions de plus en plus subtiles.
MANONOui mon cerveau bouillonne de mille sensationsA l'énumération de cette évocation.
Si ma mère l'exige j'obéirais sans douteJe mettrais une pause sur l'immuable routeQui doit me diriger par tant d'expériences Vers une vie d'emprise au risque de souffrance.
LOLALes femmes et les hommes vivent une différenceQui n'est pas seulement de par leur dissemblance.
Les unes dont l'esprit plein de douce attention Vibrent plus par les mots que par toutes actionsLaissent l'évolution d'une passion naissante Se faire à feu couvert par flammes émollientes ...
Pour les autres, les hommes, il leur faut du concretLe spectacle bien franc de la sensualitéDes images de nus, de corps martyrisés,Des mélanges vulgaires d'êtres enchevêtrés ,L'animation bien claire de la pénétration...
Et que ces épopées soient en répétition,En délire orgiaque, en denses réunions ..
Couvrent la variété de la copulation...
Et tous ces faits alors les animent d'ardeurQu'ils guident vers l'organe qui se prend de raideurSans que les douces mœurs et les principes sagesNe calment leur fureur , n'atténuent leurs ravages...
Chez nous vois-tu, l'idée, la simple suggestion, Nous remplit chaudement d'une vive émotion, Un geste imperceptible ou un regard volé,Quelques mots griffonnés sur un petit billet Et voilà brusquement que notre cœur s'emballeQue le corps tout entier répond à ce signal...
Et que les joues s'empourprent, puis la bouche s' assèche...
Notre poitrine vient d'être criblée de flèches...
Et nos dix doigts tremblants ne peuvent apaiserLe ventre qui nous brûle, entre ses plis secrets.
MANONQue cela est bien juste, je comprends désormaisLes émotions vécues depuis plusieurs années.
Cela était confus, et en moi tout enfoui,Le désir se découvre quand il se voit soumis.
Ma très chère maman doit-elle enfin apprendreQue je puisse glisser dans la carte du TendreAu plus fort des torrents, des flots tumultueux, Vers la Mer de passion aux courants hasardeux.
LOLAVa la rejoindre vite, elle ignore ces faitsUse de l'allusion plus que de véritéCela te permettra par de menus aveuxD'admettre l'évidence, la montrer à ses yeux.
On n'a besoin d'autrui que pour se rassurerDu bon regard porté sur ce que l'on paraît.
Fin de l'acte IV
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