L'éveil de Sophie - 1/7
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-06-2010 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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L'éveil de Sophie - 1/7
L’éveil de Sophie
Chapitre 1/7
… ce jean’s … waouh … quel cul ça lui fait … doit être bien ferme … il va où là ? pisser … il va tripoter sa bite … je me colle à son dos, et je lui tiens pendant qu’il pisse … Cathy le fait peut-être … non ! il se mettrait à bander … il pourrait plus : peuvent pas pisser et bander en même temps, quand même ! …
… j’aurais pas dû filer mon devoir à Deb, elle va s’en apercevoir et on va se payer une bulle toutes les deux … elle peut pas me saquer cette vieille peau, elle est vieille, elle pue, elle me fait chier …
… il sort, s’est pas lavé les mains, doit avoir les doigts qui sentent la queue …
… Deb m’invitera, j’espère, que j’ai pas refilé mon devoir pour rien … déjà ? sont trop courtes ces pauses … pas la peine de courir, de toute façon, je vais encore me retrouver devant, elle va m’envoyer au tableau, et je me ferais chambrer, comme d’hab …
… il lui met la main au cul, maintenant, pas gêné … moi aussi je pourrais mettre des tailles basses et des strings ! non je pourrais pas … j’aimerais bien … il me mettrait pas la main aux fesses à moi ! même pas sûre que j’aimerais ça … et voilà ! devant … le petit âne gris, c’est moi ! tous derrière, tous derrière, et moi devant ! ils y ont pas encore pensé à celle-là, l’anesse … Boobie, c’est pas mieux, et ça les amuse même plus! l’habitude … Boobie … 3 ans que je suis Boobie … depuis la seconde, quand Deb a raconté à tout le monde que je mettais du 110D ! et puis la piscine pendant les cours de gym … une torture ! les mecs qui mataient mes gros seins, les « copines » qui riaient derrière leurs mains, changeaient de conversation quand je m’approchais, et Deb, c’est elle, qui m’a appelé Boobie la première … j’ai ri, mais je l’aurais bien noyée ce jour-là, elle, toute fine dans son maillot échancré bien haut, ma meilleure copine … parce que dèjà en seconde c’est moi qui faisait ses devoirs de maths, et puis ça la mettait en valeur de se balader avec moi, moi mes gros seins et ma culotte de cheval … j’ai un peu maigri, heureusement, moins gros cul, mais toujours Boobie …
- Sophie ! viens corriger le premier exercice !
… ben voyons ! je m’en doutais … je le savais tellement que je me suis habillée exprès … parce que je veux que ça change, je veux qu’on me regarde autrement … j’ai mis un collant en laine, noir, ça mincit, une chemise longue avec une petite ceinture … j’ai fait des essais devant la glace ce matin ! quand je lève le bras, la chemise remonte au ras des fesses ! pour une fois c’est pas mes seins qu’on matera … on voyait la marque de la culotte, je l’ai enlevée ! ça fait drôle, j’ai l’impression d’être nue … en seconde je faisais du 46 et maintenant du 42 … régime, marche, régime, 62 kg pour 1m76, ça commence à aller mieux, objectif 58kg pour l’été, encore 3 mois, serait temps que quelqu’un s’en aperçoive ! je fais pas tous ces efforts pour rien, quand même … regardez bien … regardez mon cul … Kévin, Mickael, Pierrick, Yohann, eux c’est sûr, ils matent ! mais Deb ? Jessica ? … ça vous donne pas envie ? allez … pouvez-y aller ! plus de peau d’orange sur les cuisses, plus de culotte de cheval, et puis, pouvez pas savoir, mais il est bien ferme mon cul, je vous jure ! vérifiez ! oh oui … « siouplé, viendez en tâter », je fais des efforts ! bon pour les seins, c’est autre chose ! le hic, quand on maigrit, c’est qu’ils tombent un peu!
- C’est bien ! retourne à ta place !
… petit sourire en coin de Deb … je rêve ? et Micka a l’œil qui brille ? ça a marché ?
Ce matin, ça a marché ! Martine a apprécié mon collant en stretch en cours de gym … Martine … elle traînait dans le vestiaire quand on se changeait … moi aussi j’ai traîné … au début du cours je me suis changée dans les toilettes, pour que les autres ne voient pas que j’avais pas de culotte ! mais à la fin du cours, j’ai pris mon temps pour être la dernière … elle regardait … je l’ai vue rougir quand elle s’est aperçue que j’avais pas de culotte et que j’enfilais mon collant sans rien dessous ! elle a tourné la tête, mais j’ai vu qu’elle regardait par en-dessous … Martine … elle a toujours été sympa avec moi ; c’était déjà notre prof en seconde et j’ai été contente de la retrouver cette année ! Y a eu des bruits, … on l’aurait vue avec une fille à son bras … depuis il m’arrive de rêver d’être cette fille à son bras … j’ai fait exprès, bien sûr, de me déshabiller devant elle, pour voir ; ça me ressemble pas de provoquer d’habitude, enfin, je change en ce moment, je suis plutôt réservée, mais j’ai l’impression qu’elle me regarde souvent, alors, pour voir … et j’ai vu … et j’ai aimé la voir rougir …Pas question de m’exhiber devant les copines, mais elle … c’est pas pareil ! Je sens un truc spécial, avec elle. Au début, je faisais pas très attention, je la trouvais sympa, c’est tout ; et puis une rélexion de Deb : « … elle te drague, c’est pas vrai ! … » ; alors j’ai fait plus attention … et … on dirait bien, en effet qu’il y a quelque chose … alors je me suis fait violence, j’ai tenté … et pourquoi pas ?
Kévin et Cathy s’en vont main dans la main, Micka et Yohann prennent leur bus, Pierrick laisse un peu traîner la main sur le bras de Deb en lui faisant la bise … moi, on me fait un petit geste de la main … de loin … Micka a hésité, j’ai bien vu, mais bon ! trop de monde autour … il a eu peur de se taper la honte … et c’est moi la honte ? font chier ! et puis je m’en fiche, après tout !
Une fine buée sur la fenêtre de ma chambre voile la lumière fade du jour gris et couvert. Il pleuvait quand j’ai commencé mes exercices sur le fin tapis de gym que j’ai déroulé entre le lit et le bureau ; j’avais froid ; j’ai laissé la fenêtre fermée. J’aèrerai plus tard. Je suis seule à la maison ce matin mais j’ai quand même enfilé mon juste-au-corps et mes bas de laine pour souffrir, programme bien rodé depuis plus de six mois ; abdos, fessiers, étirements, toujours les mêmes exercices selon un programme bien réglé. Comme d’habitude les bretelles du juste-au-corps me gênent, comme d’habitude les élastiques me scient les aines : dans un excès d’optimisme et comptant sur des résultats rapides, j’ai acheté un 40 ! le temps passe, je travaille, je transpire, et … y’a encore du travail pour que je m’y sente bien ! je vois bien dans la glace que mes fesses tiennent mieux, et je n’ai plus besoin de creuser le ventre pour avoir un profil acceptable, mais de là à perdre une taille ! l’exercice ne suffit pas ! et j’aime encore trop les sucreries … et maintenant massage ! le meilleur moment ! détente ! c’est la crème qui travaille, plus moi ! … si ça pouvait être vrai !
En tout cas, je commence à supporter de me voir nue dans la glace, c’est déjà ça ! ma taille est bien marquée, la courbe des hanches est plus douce, plus arrondie, les cuisses plus fermes, et puis mes genoux ressemblent enfin à des genoux ! Mes seins … là y a du boulot ! plus je maigris et plus ils s’écrasent ! par contre, rien que de les soulever devant le miroir … ils ne perdent rien de leur sensibilité … un moment j’avais honte quand mes tétons se gonflaient, devenaient si évidemment visibles, même à travers le soutien gorge. Ça me gêne toujours un peu quand ça arrive, que je vois les sourcils se lever, les regards qui se posent là, et les regards les font encore plus durcir et se dresser ! Je sais que les garçons mesurent leur sexe, j’ai vu ça sur le Net, moi, je mesure mes tétons … Treize millimètres de longueur, neuf millimètres de diamètre ; je vérifie de temps en temps !
C’est avec eux que j’ai découvert le plaisir la première fois … presque le plaisir … je les roulais entre mes doigts et la chaleur montait à mes joues, montait, montait, et j’ai découvert un troisième bouton, entre mes jambes, aussi gonflé, aussi tendu, tout aussi gros, que j’ai à peine effleuré, et j’ai été secouée de la tête aux orteils, à la limite de crampes dans mes jambes tétanisées, électrifiée. J’avais tout de suite retiré ma main pour reprendre mes seins dans mes mains, plus durs qu’ils n’avaient jamais été. J’avais eu peur, ne sachant pas trop ce qui m’arrivait ; j’ai gardé quelques jours la marque de mes dents sur ma main, sans bien me souvenir à quel moment je l’avais mordue aussi fort. Pendant quelque temps, je me souviens que je n’osais plus me toucher, et puis je me souviens aussi qu’après j’ai essayé longtemps de retrouver ces sensations sans y parvenir, parfois frénétiquement, toujours avec angoisse, inquiète de ne pas y arriver, inquiète d’être surprise par ma mère.
J’ai appris. J’ai appris à me connaître. J’ai appris que mes seins ne suffisaient pas et que ce bouton qui grossissait tout en haut de mon sexe était la clé. Et lui aussi, comme mes tétons, a grossi. Et, toujours grâce à toutes ces images que j’ai trouvées sur le Net, je sais que les dimensions de mon clitoris ne sont pas si courantes ! Loin de là ! C’est bête, mais j’en suis fière ! C’est bête, parce que personne ne le sait, que je suis la seule à le savoir, mais j’en suis fière … après tout, les mecs font bien une fixation sur leur sexe ! Pourquoi ça serait différent pour les filles ?
Pour l’instant, ce qui se passe dans ma culotte : tout le monde s’en fout ! ils s’arrêtent à mes gros nénés ; ils s’arrêtaient à mon gros cul, mais j’ai changé ! bon je suis pas un canon comme Cathy ou Deb, quoique … je ne me trouve pas si mal depuis quelque temps … mais j’ai l’impression qu’ils continuent à me voir comme j’étais il y a trois ans !
… salle de bains, douche, crème sur mes jambes, mes fesses et mon ventre, et comme je suis seule dans la maison, je prends mon temps, le temps de me faire du bien sous l’eau chaude … Avant, je culpabilisais … plus maintenant ! me caresser, me donner du plaisir, ne me pose plus de problème.
Seulement voilà, c’est pas toujours réussi … j’ai envie, mais ça ne marche pas … surtout, j’ai envie d’autres mains que les miennes en fait … c’est surtout ça … tant pis … je vais de mauvaise humeur !
Plus tard, peut-être …J’enfile un jogging, et je m’installe à mon bureau pour faire la dissertation à remettre lundi ; et la pluie qui recommence à tomber … un samedi de mars …Je repousse de m’y mettre depuis une semaine, je vais encore faire ça à l’arraché tellement ça m’ennuie. Déjà quelques recherches sur internet … il y a certainement des trucs qui traînent sur le sujet qui m’aideront … et ça m’ennuie tellement qu’au lieu de taper « KANT », je tape « YOUPON » … pas vraiment la même chose … juste un peu … quelques images et j’arrête !
Le peu que je sais sur l’anatomie masculine, c’est là que je l’ai appris : c’est un peu comme des cours par correspondance après tout ! mais j’aimerais bien passer aux travaux pratiques ! C’est d’ailleurs en regardant des films sur ces sites que je me suis aperçue que mon clito était un peu hors norme. Au début je regardais surtout les hommes, et comment les femmes s’y prenaient avec eux, comment elles les caressaient, comment elles leur donnaient du plaisir. Certaines pratiques me dégouttaient : quand j’ai vu la première fois un film où une femme prenait un sexe d’homme dans sa bouche … beurk ! et puis … même si je me rends bien compte que ces films montrent des choses qui ne correspondent pas à la vie courante, ma foi … après tout … C’est faire l’amour pour la première fois qui m’inquiète … moi qui ne mets même pas de Tampax ! En me caressant, je glisse de temps en temps un doigt à l’entrée du vagin, pas bien loin, sans trop forcer. Des fois j’en ai envie, pourtant ! Quand je vois la taille de certains sexes d’homme, ou les objets divers avec lesquels les femmes se pénètrent le sexe, ou qu’elles glissent entre leurs fesses … j’ai des bouffées de chaleur ! De peur et d’envie mêlées ! de moins en moins de peur, il faut bien le reconnaître … entre mes fesses, j’ai essayé … le manche bien rond de ma brosse à cheveux ! c’est bête ! la première fois, ça m’a fait mal, et j’ai pas recommencé avant longtemps. Ça m’arrive de le faire, pas très souvent ; ça ne me donne pas de plaisir, mais ça augmente le plaisir quand je jouis en me caressant. Il m’arrive aussi de regarder des films de lesbiennes, assez souvent d’ailleurs, et il m’arrive très souvent d’imaginer des mains de filles sur moi … mes mains sur elle … je ne sais pas, ça serait plus peut-être plus facile, je me sentirais plus en confiance, mais plus compliqué en même temps. Quand je me caresse, je m’imagine plus souvent avec une fille qu’avec un garçon … pas bien normal ? je ne sais pas … et Martine, ma prof de gym, est souvent dans mes rêves depuis quelques temps … ça serait marrant que la première ce soit elle … rassurant … qu’elle âge elle peut avoir ? plus de trente, sûr … et après ? une prof qui serait ma prof de sexe ! logique, non ?
En fait, j’ai envie d’amour ? de sexe et d’amour ? de perdre ma virginité aussi ; c’est bizarre ; ça me pèse de plus en plus ; et pour ça, c’est un garçon qu’il me faut ! Enfin, pas obligé, ça serait peut-être plus doux sous les mains d’une fille !
L’an denier, en camping, aux Sables d’Olonne, plusieurs fois j’ai pris ma douche avec une copine. On aurait bien aimé toutes les deux sortir avec le même garçon ; au lieu de nous séparer, cette sorte de compétition nous a rapprochées ; surtout quand il en a choisi une autre que l’une de nous, d’ailleurs ! La première fois, on a gardé notre maillot. La deuxième fois, elle s’est déshabillée, en haussant les épaules : « … entre filles … ». J’étais un peu gênée de me montrer nue, trop de graisse à exposer, j’étais pas à l’aise, et puis … après tout c’était pas un mannequin elle nous plus ! et puis elle était sympa. On se frottait le dos l’une l’autre … j’aurais bien aimé d’autres gestes, mais je n’ai jamais osé ; elle non plus. Une fois elle a rougi en voyant que mes tétons étaient gonflés après qu’elle m’ait lavé le dos : « … t’as froid ? … » elle savait bien que c’était pas le froid, j’ai bien vu à ses yeux, mais elle n’a pas osé, et moi non plus. Je suis sûre qu’elle en avait envie, pourtant ; je l’ai deviné après, pas sur le moment … quand on s’est quittées à la fin des vacances, quelques jours plus tard, on avait les yeux bien rouges toutes les deux ; elle m’a serrée très fort contre elle et sa bouche a glissée tout au bord de mes lèvres quand on s’est dit au revoir … Et depuis, le vide, personne qui n’ait vraiment voulu me regarder.
Je me suis appliquée à maigrir, à me construire des formes, patiemment … et j’ai plus beaucoup de patience ! C’est ma faute, aussi ! Trop timide, trop réservée ! J’ai du mal à me lier, à rigoler. C’est moi qui ai mis des barrières pour me protéger et je ne sais pas très bien comment me montrer différente … je suis Boobie … la grosse tête en maths … la bonne élève qui rigole pas …
Je tape « massage » dans la zone de recherche … je zappe d’un film sur l’autre … rien de génial …. Et ma dissertation n’avance pas ; il pleut toujours ; triste samedi.
- Salut SoSo ! ça va ? La forme ?
- Bonjour Deb …Matin et soir on fait un bout de chemin ensemble, à pied. Elle m’a appelée dimanche ; elle voulait savoir où j’en étais de ma dissertation et elle m’a invitée à sa fête d’anniversaire vendredi soir. Je vais passer la semaine à me ronger les ongles pour choisir comment m’habiller ! J’y comptais bien, sur cette invitation !
- Tu t’en es sortie finalement ?
- Mmm … j’ai délayé, six pages … et toi ?
- Quatre ! et elle aura pas besoin de ses lunettes, j’ai écrit gros ! J’aurais pu faire mieux, mais Pierrick m’a appelée dimanche, 2 heures ! il a explosé son forfait !
- … tu vas sortir avec lui, finalement ?
- On verra ! Il est gentil tout plein en ce moment, mais tu sais bien comment c’est ! Tant qu’il se passe rien, ils sont super ! Après … ça se gâte !
- Tu le fais marcher ?
- Un peu … tiens, regardes ! il m’attend …La matinée a été interminable : Philo, Anglais et Sciences. Deb et Pierrick se font les yeux doux. Cathy et Kévin ne se décollent pas l’un de l’autre. Micka s’est assis à côté de moi en Sciences … j’ai pas écouté le cours … déjà ce matin il m’a fait la bise en arrivant, et maintenant il s’assoit à côté de moi ? … J’ai pas bien entendu, mais je crois que Kévin et Cathy le vannaient au self avant que j’arrive avec mon plateau … je me suis assise à l’autre bout de la table … Deux heures de maths, deux heures d’EPS : badminton.
Ça se précise : Micka se met avec moi, Deb et Pierrick contre nous … Il m’encourage, plaisante … et Deb me fait un clin d’œil à chaque occasion … j’ai bien fait de remettre mon collant en stretch, finalement. J’ai hésité ce matin entre le collant et mon jogging … et puis j’ai pensé à Martine … j’ai bien fait … on dirait que Micka en profite … enfin un qui a vu que mon cul était pas si mal, finalement ! Martine aussi, l’a vu ! Je me suis changée dans les toilettes comme la dernière fois et elle était dans le couloir quand j’en suis sortie :- Tu sais, tu peux te changer dans mon vestiaire si tu veux …… avec un petit sourire et un haussement d’épaules …- … ça ne me gêne pas ! Tu t’es bien affinée, toi, dis-moi ! Tu fais du sport, en dehors du lycée ?
- De la gym … et un régime …- Eh bien ça se voit ! continue … et puis n’hésite pas, pour le vestiaire !
- D’accord, merci !
… Micka, Martine … j’ai pas regardé mon horoscope ce matin, mais il devait être génial ! La vie est belle ! Après le désert, l’abondance, et finalement sans trop d’efforts !
A la fin du cours, Martine me tend son trousseau de clés en m’interrogeant du regard :- Tu veux ? je range le matériel, profites-en !
- Je vais vous aider, si vous voulez !
- Je veux bien, tu n’as qu’à démonter les filets !
Je prends mon temps à plier les six filets pendant qu’elle range les raquettes dans la réserve et qu’elle démonte les poteaux, tant et si bien que les filles sont déjà changées quand j’en termine.
Deb me fait signe depuis le couloir :- Bye, So ! Je t’attends pas ! A demain !
- Salut !
Utiliser le vestiaire des profs n’a plus vraiment de sens, tout le monde est parti ! … tant pis, je prends quand même mes affaires et mon sac sous le bras … trop de clés, c’est laquelle ?
- On est les dernières, finalement ! Attends, laisse-moi faire ! Vas-y, je ferme les vestiaires !
… et c’était vraiment ma semaine …
Je ne savais pas trop quoi faire. Me rhabiller très vite et partir, ou prendre mon temps. Je me souvenais de son regard sur moi la semaine dernière, qu’elle avait rougi en me voyant nue, de l’effet que ça avait produit sur moi … et puis je veux savoir … … allez, juste pour le frisson si je surprends encore son regard sur moi …Elle est déjà de retour, de toute façon ! Un sourire, elle ouvre son vestiaire, sort son sac de sport qu’elle pose sur le banc à côté de moi :- T’as dû transpirer, tu veux prendre une douche ?
- … euh … non. Je me doucherai à la maison …- Comme tu veux ! Moi j’en ai besoin, en tout cas !
Elle enlève son T-shirt , dégrafe son soutien-gorge, enlève son pantalon de jogging … waouh ! je rêve ou c’est elle qui joue avec moi ? Je fais semblant de regarder ailleurs, mais … ses petits seins tout ronds et le téton brun, presque noir, l’aréole brune très large et bombée … - Ils sont petits, non ? ça m’a longtemps complexée, tu sais ? Je rêvais d’avoir des seins comme les tiens …Je sens mes joues devenir cramoisies d’avoir été surprise en train de la regarder se déshabiller :- … j’ai maigri, ils tombent, c’est pas terrible …… cette petite voix timide ! zut ! réveille-toi !
- Apparemment t’as fait un bon travail pour tes jambes et tes abdos, tu peux aussi faire quelque chose pour eux ! Viens voir …Elle me relève en me prenant par une main, abaisse les bretelles de mon soutien-gorge sur mes bras. Entre le pouce et l’index d’une main elle pince au-dessus de mon sein droit pour le soulever, l’enveloppant de son autre main par-dessous :- Tu vois, c’est ça qu’il faut travailler pour augmenter le maintien … c’est vrai qu’ils sont lourds …Elle retire ses mains et recule. Elle aussi a les joues très rouges maintenant :- Excuse-moi …- Oh, non, … non, c’est rien …Ses yeux sont toujours fixés sur mes seins, sourcils froncés, fixant le téton gonflé qui déforme le tissu léger. Je le sens se durcir et se tendre, à la fois désagréable et … excitant. Je remonte la main pour cacher mon téton dressé. Elle respire vite, aussi vite que moi je crois :- … des fois ça me fait mal quand ils grossissent …… j’en ai trop rêvé … courage … ne pas laisser passer l’instant …Je fais un pas vers elle, pose ma main contre la sienne, effleure sa cuisse, en continuant à cacher mon téton de l’autre main :- … Sophie … allons …- … s’il vous plaît …… à peine chuchoté … j’ai tellement envie de sa main sur moi …
Une main sur mon cou, elle m’attire tout contre elle, avec un grand soupir, enfermant ma main sur mon sein entre nos deux corps, son sein à elle plaqué sur le dos de ma main, sa joue contre ma joue, brûlante, immobile si ce n’est la pression plus forte de ses doigts sur mon autre main, avant qu’elle ne l’abandonne et la glisse dans mon dos, me serrant contre elle plus fort. Je retire la main entre nous, referme mes bras autour de sa taille, me serrant de tout mon corps contre elle, de mes seins, mon ventre, mes cuisses … j’aurais dû me déshabiller plus vite pour sentir la chaleur de ses jambes sur les miennes …
Le sommeil ne vient pas. Je revis sans arrêt ce moment, je voulais tellement qu’il se passe enfin quelque chose, et voilà ! La main sous l’oreiller, je me cramponne au souvenir volé, et que j’ai sorti de mon tiroir avant de me coucher …
... je la serrais contre moi, et j’ai parlé, parlé, pour dire tout ce qui me passait par la tête … pour qu’elle reste comme ça, pour qu’elle comprenne … et tout est sorti d’un coup : que je rêvais d’elle, que j’étais vierge, que Micka me draguait, que j’imaginais que c’était ses mains à elle quand je me caressais, que j’avais jamais embrassé personne, que je voulais … que je savais pas … et puis j’ai enfoui mon visage dans son cou.
Elle n’a rien dit. Pas un mot. Sa main caressait mon dos, ses ongles montant et descendant dans le creux du dos, de mes épaules au creux de mes reins. Les doigts de son autre main plongeaient dans mes cheveux.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées dans les bras l’une de l’autre. Je ne sais pas. Mais je me souviens du manque, du vide, du froid que j’ai ressenti quand elle m’a doucement écartée d’elle :- … tu es tellement jeune, Sophie … Je me sentais perdue, au bord des larmes, tellement stupide de lui avoir dit tout ça. Et ça durait …Et puis elle s’est approchée à nouveau, a pris mon visage dans ses mains et elle m’a embrassée. Un vrai baiser. Mon tout premier baiser. Elle m’a embrassée. Martine … ses lèvres chaudes sur les miennes …- Sophie … rhabille-toi, maintenant, rhabille-toi et rentre chez toi … s’il te plaît … d’accord ?
Elle caressait mes cheveux en me souriant. Elle s’est détournée, a enlevé sa petite culotte blanche en me tournant le dos et s’est enfermée dans la cabine de douche.
Je suis rentrée à la maison, indifférente au temps gris, au froid.
J’ai vidé mes affaires de classe sur mon bureau.
J’ai glissé la petite culotte blanche volée tout au fond de mon tiroir à sous-vêtement.
On s’est croisées le lendemain pendant un intercours. Elle m’a fait signe d’approcher :- Elle te va bien ? … jeudi, tu finis bien à 15 heures ?
… elle souriait en s’éloignant.
 
Chapitre 1/7
… ce jean’s … waouh … quel cul ça lui fait … doit être bien ferme … il va où là ? pisser … il va tripoter sa bite … je me colle à son dos, et je lui tiens pendant qu’il pisse … Cathy le fait peut-être … non ! il se mettrait à bander … il pourrait plus : peuvent pas pisser et bander en même temps, quand même ! …
… j’aurais pas dû filer mon devoir à Deb, elle va s’en apercevoir et on va se payer une bulle toutes les deux … elle peut pas me saquer cette vieille peau, elle est vieille, elle pue, elle me fait chier …
… il sort, s’est pas lavé les mains, doit avoir les doigts qui sentent la queue …
… Deb m’invitera, j’espère, que j’ai pas refilé mon devoir pour rien … déjà ? sont trop courtes ces pauses … pas la peine de courir, de toute façon, je vais encore me retrouver devant, elle va m’envoyer au tableau, et je me ferais chambrer, comme d’hab …
… il lui met la main au cul, maintenant, pas gêné … moi aussi je pourrais mettre des tailles basses et des strings ! non je pourrais pas … j’aimerais bien … il me mettrait pas la main aux fesses à moi ! même pas sûre que j’aimerais ça … et voilà ! devant … le petit âne gris, c’est moi ! tous derrière, tous derrière, et moi devant ! ils y ont pas encore pensé à celle-là, l’anesse … Boobie, c’est pas mieux, et ça les amuse même plus! l’habitude … Boobie … 3 ans que je suis Boobie … depuis la seconde, quand Deb a raconté à tout le monde que je mettais du 110D ! et puis la piscine pendant les cours de gym … une torture ! les mecs qui mataient mes gros seins, les « copines » qui riaient derrière leurs mains, changeaient de conversation quand je m’approchais, et Deb, c’est elle, qui m’a appelé Boobie la première … j’ai ri, mais je l’aurais bien noyée ce jour-là, elle, toute fine dans son maillot échancré bien haut, ma meilleure copine … parce que dèjà en seconde c’est moi qui faisait ses devoirs de maths, et puis ça la mettait en valeur de se balader avec moi, moi mes gros seins et ma culotte de cheval … j’ai un peu maigri, heureusement, moins gros cul, mais toujours Boobie …
- Sophie ! viens corriger le premier exercice !
… ben voyons ! je m’en doutais … je le savais tellement que je me suis habillée exprès … parce que je veux que ça change, je veux qu’on me regarde autrement … j’ai mis un collant en laine, noir, ça mincit, une chemise longue avec une petite ceinture … j’ai fait des essais devant la glace ce matin ! quand je lève le bras, la chemise remonte au ras des fesses ! pour une fois c’est pas mes seins qu’on matera … on voyait la marque de la culotte, je l’ai enlevée ! ça fait drôle, j’ai l’impression d’être nue … en seconde je faisais du 46 et maintenant du 42 … régime, marche, régime, 62 kg pour 1m76, ça commence à aller mieux, objectif 58kg pour l’été, encore 3 mois, serait temps que quelqu’un s’en aperçoive ! je fais pas tous ces efforts pour rien, quand même … regardez bien … regardez mon cul … Kévin, Mickael, Pierrick, Yohann, eux c’est sûr, ils matent ! mais Deb ? Jessica ? … ça vous donne pas envie ? allez … pouvez-y aller ! plus de peau d’orange sur les cuisses, plus de culotte de cheval, et puis, pouvez pas savoir, mais il est bien ferme mon cul, je vous jure ! vérifiez ! oh oui … « siouplé, viendez en tâter », je fais des efforts ! bon pour les seins, c’est autre chose ! le hic, quand on maigrit, c’est qu’ils tombent un peu!
- C’est bien ! retourne à ta place !
… petit sourire en coin de Deb … je rêve ? et Micka a l’œil qui brille ? ça a marché ?
Ce matin, ça a marché ! Martine a apprécié mon collant en stretch en cours de gym … Martine … elle traînait dans le vestiaire quand on se changeait … moi aussi j’ai traîné … au début du cours je me suis changée dans les toilettes, pour que les autres ne voient pas que j’avais pas de culotte ! mais à la fin du cours, j’ai pris mon temps pour être la dernière … elle regardait … je l’ai vue rougir quand elle s’est aperçue que j’avais pas de culotte et que j’enfilais mon collant sans rien dessous ! elle a tourné la tête, mais j’ai vu qu’elle regardait par en-dessous … Martine … elle a toujours été sympa avec moi ; c’était déjà notre prof en seconde et j’ai été contente de la retrouver cette année ! Y a eu des bruits, … on l’aurait vue avec une fille à son bras … depuis il m’arrive de rêver d’être cette fille à son bras … j’ai fait exprès, bien sûr, de me déshabiller devant elle, pour voir ; ça me ressemble pas de provoquer d’habitude, enfin, je change en ce moment, je suis plutôt réservée, mais j’ai l’impression qu’elle me regarde souvent, alors, pour voir … et j’ai vu … et j’ai aimé la voir rougir …Pas question de m’exhiber devant les copines, mais elle … c’est pas pareil ! Je sens un truc spécial, avec elle. Au début, je faisais pas très attention, je la trouvais sympa, c’est tout ; et puis une rélexion de Deb : « … elle te drague, c’est pas vrai ! … » ; alors j’ai fait plus attention … et … on dirait bien, en effet qu’il y a quelque chose … alors je me suis fait violence, j’ai tenté … et pourquoi pas ?
Kévin et Cathy s’en vont main dans la main, Micka et Yohann prennent leur bus, Pierrick laisse un peu traîner la main sur le bras de Deb en lui faisant la bise … moi, on me fait un petit geste de la main … de loin … Micka a hésité, j’ai bien vu, mais bon ! trop de monde autour … il a eu peur de se taper la honte … et c’est moi la honte ? font chier ! et puis je m’en fiche, après tout !
Une fine buée sur la fenêtre de ma chambre voile la lumière fade du jour gris et couvert. Il pleuvait quand j’ai commencé mes exercices sur le fin tapis de gym que j’ai déroulé entre le lit et le bureau ; j’avais froid ; j’ai laissé la fenêtre fermée. J’aèrerai plus tard. Je suis seule à la maison ce matin mais j’ai quand même enfilé mon juste-au-corps et mes bas de laine pour souffrir, programme bien rodé depuis plus de six mois ; abdos, fessiers, étirements, toujours les mêmes exercices selon un programme bien réglé. Comme d’habitude les bretelles du juste-au-corps me gênent, comme d’habitude les élastiques me scient les aines : dans un excès d’optimisme et comptant sur des résultats rapides, j’ai acheté un 40 ! le temps passe, je travaille, je transpire, et … y’a encore du travail pour que je m’y sente bien ! je vois bien dans la glace que mes fesses tiennent mieux, et je n’ai plus besoin de creuser le ventre pour avoir un profil acceptable, mais de là à perdre une taille ! l’exercice ne suffit pas ! et j’aime encore trop les sucreries … et maintenant massage ! le meilleur moment ! détente ! c’est la crème qui travaille, plus moi ! … si ça pouvait être vrai !
En tout cas, je commence à supporter de me voir nue dans la glace, c’est déjà ça ! ma taille est bien marquée, la courbe des hanches est plus douce, plus arrondie, les cuisses plus fermes, et puis mes genoux ressemblent enfin à des genoux ! Mes seins … là y a du boulot ! plus je maigris et plus ils s’écrasent ! par contre, rien que de les soulever devant le miroir … ils ne perdent rien de leur sensibilité … un moment j’avais honte quand mes tétons se gonflaient, devenaient si évidemment visibles, même à travers le soutien gorge. Ça me gêne toujours un peu quand ça arrive, que je vois les sourcils se lever, les regards qui se posent là, et les regards les font encore plus durcir et se dresser ! Je sais que les garçons mesurent leur sexe, j’ai vu ça sur le Net, moi, je mesure mes tétons … Treize millimètres de longueur, neuf millimètres de diamètre ; je vérifie de temps en temps !
C’est avec eux que j’ai découvert le plaisir la première fois … presque le plaisir … je les roulais entre mes doigts et la chaleur montait à mes joues, montait, montait, et j’ai découvert un troisième bouton, entre mes jambes, aussi gonflé, aussi tendu, tout aussi gros, que j’ai à peine effleuré, et j’ai été secouée de la tête aux orteils, à la limite de crampes dans mes jambes tétanisées, électrifiée. J’avais tout de suite retiré ma main pour reprendre mes seins dans mes mains, plus durs qu’ils n’avaient jamais été. J’avais eu peur, ne sachant pas trop ce qui m’arrivait ; j’ai gardé quelques jours la marque de mes dents sur ma main, sans bien me souvenir à quel moment je l’avais mordue aussi fort. Pendant quelque temps, je me souviens que je n’osais plus me toucher, et puis je me souviens aussi qu’après j’ai essayé longtemps de retrouver ces sensations sans y parvenir, parfois frénétiquement, toujours avec angoisse, inquiète de ne pas y arriver, inquiète d’être surprise par ma mère.
J’ai appris. J’ai appris à me connaître. J’ai appris que mes seins ne suffisaient pas et que ce bouton qui grossissait tout en haut de mon sexe était la clé. Et lui aussi, comme mes tétons, a grossi. Et, toujours grâce à toutes ces images que j’ai trouvées sur le Net, je sais que les dimensions de mon clitoris ne sont pas si courantes ! Loin de là ! C’est bête, mais j’en suis fière ! C’est bête, parce que personne ne le sait, que je suis la seule à le savoir, mais j’en suis fière … après tout, les mecs font bien une fixation sur leur sexe ! Pourquoi ça serait différent pour les filles ?
Pour l’instant, ce qui se passe dans ma culotte : tout le monde s’en fout ! ils s’arrêtent à mes gros nénés ; ils s’arrêtaient à mon gros cul, mais j’ai changé ! bon je suis pas un canon comme Cathy ou Deb, quoique … je ne me trouve pas si mal depuis quelque temps … mais j’ai l’impression qu’ils continuent à me voir comme j’étais il y a trois ans !
… salle de bains, douche, crème sur mes jambes, mes fesses et mon ventre, et comme je suis seule dans la maison, je prends mon temps, le temps de me faire du bien sous l’eau chaude … Avant, je culpabilisais … plus maintenant ! me caresser, me donner du plaisir, ne me pose plus de problème.
Seulement voilà, c’est pas toujours réussi … j’ai envie, mais ça ne marche pas … surtout, j’ai envie d’autres mains que les miennes en fait … c’est surtout ça … tant pis … je vais de mauvaise humeur !
Plus tard, peut-être …J’enfile un jogging, et je m’installe à mon bureau pour faire la dissertation à remettre lundi ; et la pluie qui recommence à tomber … un samedi de mars …Je repousse de m’y mettre depuis une semaine, je vais encore faire ça à l’arraché tellement ça m’ennuie. Déjà quelques recherches sur internet … il y a certainement des trucs qui traînent sur le sujet qui m’aideront … et ça m’ennuie tellement qu’au lieu de taper « KANT », je tape « YOUPON » … pas vraiment la même chose … juste un peu … quelques images et j’arrête !
Le peu que je sais sur l’anatomie masculine, c’est là que je l’ai appris : c’est un peu comme des cours par correspondance après tout ! mais j’aimerais bien passer aux travaux pratiques ! C’est d’ailleurs en regardant des films sur ces sites que je me suis aperçue que mon clito était un peu hors norme. Au début je regardais surtout les hommes, et comment les femmes s’y prenaient avec eux, comment elles les caressaient, comment elles leur donnaient du plaisir. Certaines pratiques me dégouttaient : quand j’ai vu la première fois un film où une femme prenait un sexe d’homme dans sa bouche … beurk ! et puis … même si je me rends bien compte que ces films montrent des choses qui ne correspondent pas à la vie courante, ma foi … après tout … C’est faire l’amour pour la première fois qui m’inquiète … moi qui ne mets même pas de Tampax ! En me caressant, je glisse de temps en temps un doigt à l’entrée du vagin, pas bien loin, sans trop forcer. Des fois j’en ai envie, pourtant ! Quand je vois la taille de certains sexes d’homme, ou les objets divers avec lesquels les femmes se pénètrent le sexe, ou qu’elles glissent entre leurs fesses … j’ai des bouffées de chaleur ! De peur et d’envie mêlées ! de moins en moins de peur, il faut bien le reconnaître … entre mes fesses, j’ai essayé … le manche bien rond de ma brosse à cheveux ! c’est bête ! la première fois, ça m’a fait mal, et j’ai pas recommencé avant longtemps. Ça m’arrive de le faire, pas très souvent ; ça ne me donne pas de plaisir, mais ça augmente le plaisir quand je jouis en me caressant. Il m’arrive aussi de regarder des films de lesbiennes, assez souvent d’ailleurs, et il m’arrive très souvent d’imaginer des mains de filles sur moi … mes mains sur elle … je ne sais pas, ça serait plus peut-être plus facile, je me sentirais plus en confiance, mais plus compliqué en même temps. Quand je me caresse, je m’imagine plus souvent avec une fille qu’avec un garçon … pas bien normal ? je ne sais pas … et Martine, ma prof de gym, est souvent dans mes rêves depuis quelques temps … ça serait marrant que la première ce soit elle … rassurant … qu’elle âge elle peut avoir ? plus de trente, sûr … et après ? une prof qui serait ma prof de sexe ! logique, non ?
En fait, j’ai envie d’amour ? de sexe et d’amour ? de perdre ma virginité aussi ; c’est bizarre ; ça me pèse de plus en plus ; et pour ça, c’est un garçon qu’il me faut ! Enfin, pas obligé, ça serait peut-être plus doux sous les mains d’une fille !
L’an denier, en camping, aux Sables d’Olonne, plusieurs fois j’ai pris ma douche avec une copine. On aurait bien aimé toutes les deux sortir avec le même garçon ; au lieu de nous séparer, cette sorte de compétition nous a rapprochées ; surtout quand il en a choisi une autre que l’une de nous, d’ailleurs ! La première fois, on a gardé notre maillot. La deuxième fois, elle s’est déshabillée, en haussant les épaules : « … entre filles … ». J’étais un peu gênée de me montrer nue, trop de graisse à exposer, j’étais pas à l’aise, et puis … après tout c’était pas un mannequin elle nous plus ! et puis elle était sympa. On se frottait le dos l’une l’autre … j’aurais bien aimé d’autres gestes, mais je n’ai jamais osé ; elle non plus. Une fois elle a rougi en voyant que mes tétons étaient gonflés après qu’elle m’ait lavé le dos : « … t’as froid ? … » elle savait bien que c’était pas le froid, j’ai bien vu à ses yeux, mais elle n’a pas osé, et moi non plus. Je suis sûre qu’elle en avait envie, pourtant ; je l’ai deviné après, pas sur le moment … quand on s’est quittées à la fin des vacances, quelques jours plus tard, on avait les yeux bien rouges toutes les deux ; elle m’a serrée très fort contre elle et sa bouche a glissée tout au bord de mes lèvres quand on s’est dit au revoir … Et depuis, le vide, personne qui n’ait vraiment voulu me regarder.
Je me suis appliquée à maigrir, à me construire des formes, patiemment … et j’ai plus beaucoup de patience ! C’est ma faute, aussi ! Trop timide, trop réservée ! J’ai du mal à me lier, à rigoler. C’est moi qui ai mis des barrières pour me protéger et je ne sais pas très bien comment me montrer différente … je suis Boobie … la grosse tête en maths … la bonne élève qui rigole pas …
Je tape « massage » dans la zone de recherche … je zappe d’un film sur l’autre … rien de génial …. Et ma dissertation n’avance pas ; il pleut toujours ; triste samedi.
- Salut SoSo ! ça va ? La forme ?
- Bonjour Deb …Matin et soir on fait un bout de chemin ensemble, à pied. Elle m’a appelée dimanche ; elle voulait savoir où j’en étais de ma dissertation et elle m’a invitée à sa fête d’anniversaire vendredi soir. Je vais passer la semaine à me ronger les ongles pour choisir comment m’habiller ! J’y comptais bien, sur cette invitation !
- Tu t’en es sortie finalement ?
- Mmm … j’ai délayé, six pages … et toi ?
- Quatre ! et elle aura pas besoin de ses lunettes, j’ai écrit gros ! J’aurais pu faire mieux, mais Pierrick m’a appelée dimanche, 2 heures ! il a explosé son forfait !
- … tu vas sortir avec lui, finalement ?
- On verra ! Il est gentil tout plein en ce moment, mais tu sais bien comment c’est ! Tant qu’il se passe rien, ils sont super ! Après … ça se gâte !
- Tu le fais marcher ?
- Un peu … tiens, regardes ! il m’attend …La matinée a été interminable : Philo, Anglais et Sciences. Deb et Pierrick se font les yeux doux. Cathy et Kévin ne se décollent pas l’un de l’autre. Micka s’est assis à côté de moi en Sciences … j’ai pas écouté le cours … déjà ce matin il m’a fait la bise en arrivant, et maintenant il s’assoit à côté de moi ? … J’ai pas bien entendu, mais je crois que Kévin et Cathy le vannaient au self avant que j’arrive avec mon plateau … je me suis assise à l’autre bout de la table … Deux heures de maths, deux heures d’EPS : badminton.
Ça se précise : Micka se met avec moi, Deb et Pierrick contre nous … Il m’encourage, plaisante … et Deb me fait un clin d’œil à chaque occasion … j’ai bien fait de remettre mon collant en stretch, finalement. J’ai hésité ce matin entre le collant et mon jogging … et puis j’ai pensé à Martine … j’ai bien fait … on dirait que Micka en profite … enfin un qui a vu que mon cul était pas si mal, finalement ! Martine aussi, l’a vu ! Je me suis changée dans les toilettes comme la dernière fois et elle était dans le couloir quand j’en suis sortie :- Tu sais, tu peux te changer dans mon vestiaire si tu veux …… avec un petit sourire et un haussement d’épaules …- … ça ne me gêne pas ! Tu t’es bien affinée, toi, dis-moi ! Tu fais du sport, en dehors du lycée ?
- De la gym … et un régime …- Eh bien ça se voit ! continue … et puis n’hésite pas, pour le vestiaire !
- D’accord, merci !
… Micka, Martine … j’ai pas regardé mon horoscope ce matin, mais il devait être génial ! La vie est belle ! Après le désert, l’abondance, et finalement sans trop d’efforts !
A la fin du cours, Martine me tend son trousseau de clés en m’interrogeant du regard :- Tu veux ? je range le matériel, profites-en !
- Je vais vous aider, si vous voulez !
- Je veux bien, tu n’as qu’à démonter les filets !
Je prends mon temps à plier les six filets pendant qu’elle range les raquettes dans la réserve et qu’elle démonte les poteaux, tant et si bien que les filles sont déjà changées quand j’en termine.
Deb me fait signe depuis le couloir :- Bye, So ! Je t’attends pas ! A demain !
- Salut !
Utiliser le vestiaire des profs n’a plus vraiment de sens, tout le monde est parti ! … tant pis, je prends quand même mes affaires et mon sac sous le bras … trop de clés, c’est laquelle ?
- On est les dernières, finalement ! Attends, laisse-moi faire ! Vas-y, je ferme les vestiaires !
… et c’était vraiment ma semaine …
Je ne savais pas trop quoi faire. Me rhabiller très vite et partir, ou prendre mon temps. Je me souvenais de son regard sur moi la semaine dernière, qu’elle avait rougi en me voyant nue, de l’effet que ça avait produit sur moi … et puis je veux savoir … … allez, juste pour le frisson si je surprends encore son regard sur moi …Elle est déjà de retour, de toute façon ! Un sourire, elle ouvre son vestiaire, sort son sac de sport qu’elle pose sur le banc à côté de moi :- T’as dû transpirer, tu veux prendre une douche ?
- … euh … non. Je me doucherai à la maison …- Comme tu veux ! Moi j’en ai besoin, en tout cas !
Elle enlève son T-shirt , dégrafe son soutien-gorge, enlève son pantalon de jogging … waouh ! je rêve ou c’est elle qui joue avec moi ? Je fais semblant de regarder ailleurs, mais … ses petits seins tout ronds et le téton brun, presque noir, l’aréole brune très large et bombée … - Ils sont petits, non ? ça m’a longtemps complexée, tu sais ? Je rêvais d’avoir des seins comme les tiens …Je sens mes joues devenir cramoisies d’avoir été surprise en train de la regarder se déshabiller :- … j’ai maigri, ils tombent, c’est pas terrible …… cette petite voix timide ! zut ! réveille-toi !
- Apparemment t’as fait un bon travail pour tes jambes et tes abdos, tu peux aussi faire quelque chose pour eux ! Viens voir …Elle me relève en me prenant par une main, abaisse les bretelles de mon soutien-gorge sur mes bras. Entre le pouce et l’index d’une main elle pince au-dessus de mon sein droit pour le soulever, l’enveloppant de son autre main par-dessous :- Tu vois, c’est ça qu’il faut travailler pour augmenter le maintien … c’est vrai qu’ils sont lourds …Elle retire ses mains et recule. Elle aussi a les joues très rouges maintenant :- Excuse-moi …- Oh, non, … non, c’est rien …Ses yeux sont toujours fixés sur mes seins, sourcils froncés, fixant le téton gonflé qui déforme le tissu léger. Je le sens se durcir et se tendre, à la fois désagréable et … excitant. Je remonte la main pour cacher mon téton dressé. Elle respire vite, aussi vite que moi je crois :- … des fois ça me fait mal quand ils grossissent …… j’en ai trop rêvé … courage … ne pas laisser passer l’instant …Je fais un pas vers elle, pose ma main contre la sienne, effleure sa cuisse, en continuant à cacher mon téton de l’autre main :- … Sophie … allons …- … s’il vous plaît …… à peine chuchoté … j’ai tellement envie de sa main sur moi …
Une main sur mon cou, elle m’attire tout contre elle, avec un grand soupir, enfermant ma main sur mon sein entre nos deux corps, son sein à elle plaqué sur le dos de ma main, sa joue contre ma joue, brûlante, immobile si ce n’est la pression plus forte de ses doigts sur mon autre main, avant qu’elle ne l’abandonne et la glisse dans mon dos, me serrant contre elle plus fort. Je retire la main entre nous, referme mes bras autour de sa taille, me serrant de tout mon corps contre elle, de mes seins, mon ventre, mes cuisses … j’aurais dû me déshabiller plus vite pour sentir la chaleur de ses jambes sur les miennes …
Le sommeil ne vient pas. Je revis sans arrêt ce moment, je voulais tellement qu’il se passe enfin quelque chose, et voilà ! La main sous l’oreiller, je me cramponne au souvenir volé, et que j’ai sorti de mon tiroir avant de me coucher …
... je la serrais contre moi, et j’ai parlé, parlé, pour dire tout ce qui me passait par la tête … pour qu’elle reste comme ça, pour qu’elle comprenne … et tout est sorti d’un coup : que je rêvais d’elle, que j’étais vierge, que Micka me draguait, que j’imaginais que c’était ses mains à elle quand je me caressais, que j’avais jamais embrassé personne, que je voulais … que je savais pas … et puis j’ai enfoui mon visage dans son cou.
Elle n’a rien dit. Pas un mot. Sa main caressait mon dos, ses ongles montant et descendant dans le creux du dos, de mes épaules au creux de mes reins. Les doigts de son autre main plongeaient dans mes cheveux.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées dans les bras l’une de l’autre. Je ne sais pas. Mais je me souviens du manque, du vide, du froid que j’ai ressenti quand elle m’a doucement écartée d’elle :- … tu es tellement jeune, Sophie … Je me sentais perdue, au bord des larmes, tellement stupide de lui avoir dit tout ça. Et ça durait …Et puis elle s’est approchée à nouveau, a pris mon visage dans ses mains et elle m’a embrassée. Un vrai baiser. Mon tout premier baiser. Elle m’a embrassée. Martine … ses lèvres chaudes sur les miennes …- Sophie … rhabille-toi, maintenant, rhabille-toi et rentre chez toi … s’il te plaît … d’accord ?
Elle caressait mes cheveux en me souriant. Elle s’est détournée, a enlevé sa petite culotte blanche en me tournant le dos et s’est enfermée dans la cabine de douche.
Je suis rentrée à la maison, indifférente au temps gris, au froid.
J’ai vidé mes affaires de classe sur mon bureau.
J’ai glissé la petite culotte blanche volée tout au fond de mon tiroir à sous-vêtement.
On s’est croisées le lendemain pendant un intercours. Elle m’a fait signe d’approcher :- Elle te va bien ? … jeudi, tu finis bien à 15 heures ?
… elle souriait en s’éloignant.
 
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
trop long pour finalement rien
mhhh sa me fait jouir