L’expérience sensorielle
Récit érotique écrit par phidnsx [→ Accès à sa fiche auteur]
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L’expérience sensorielle
J’entre dans la chambre. Ce n’est pas comme d’habitude. La lumière est tamisée et il y a une douce mélodie d’ambiance. Une odeur aussi. Douce, l’odeur d’une bougie parfumée je pense.
Moi, je sors de la douche, la serviette autour de la taille, la peau encore humide. Aline est là, debout à m’attendre. Elle porte des sous-vêtements noirs, sexy, avec des bas noirs qui tranchent avec sa peau blanche. Comme d’hab’, c’est une bombe.
Elle s’approche, lentement, mais sûrement. Avec aplomb, avec ce regard maîtrisé qui la rend encore plus irrésistible. Elle effleure mon torse du bout des doigts, me caresse doucement. Elle se colle à moi, s’approche de mon oreille.
- Ce soir, c’est moi qui décide
Ha ouais ? Comme ça ? Je ne demande qu’à voir. C’est prometteur, en tout cas. Mon corps en frémit déjà !
Elle attrape un bandeau noir posé sur la commode. Elle me contourne et me le place sur les yeux. Il est en soie. Fin, doux, très agréable. Elle l’attache derrière ma tête et je suis privé de ma vue. Le noir complet. Tout de suite, mes autres sens prennent le relai. L’ouïe, l’odorat, le toucher. Tout est aux aguets.
Elle me pousse doucement sur le lit, je me laisse faire et m’allonge sur le dos. Elle se place au-dessus de moi. Elle prend ma main gauche et le place au-dessus de ma tête. Puis le bras droit. Elle fait glisser un tissu en satin autour de mes poignets et les attache fermement au lit. Petit test. Elle a vraiment bien serré. Mais c’est parfait, ça ne me fait pas mal. Je suis simplement privé de mes mains. Simplement. C’est elle qui mène la danse. En s’éloignant de moi, elle embrasse mon corps de la nuque à ma hanche. Je frissonne.
- Ça va ? tu es prêt ?
- Oui, tout va trèèès bien.
Je l’entends s’éloigner. Silence. Quelques secondes, mais ça me paraît long. L’attente est jouissive. Frustrante, mais elle fait partie d’un tout. J’entends des mouvements. Mon corps se tend, prêt. Oui prêt, mais à quoi ? Je suis à l’affût du moindre signe, mon imagination est si débordante que je ne m’attends à tout et à rien.
Un choc, froid, vif, contre mon torse. Bordel, c’est un glaçon. Je me cambre instinctivement. Elle continue. Le glaçon glisse lentement sur mon torse mais lui échappe. Il roule sur le lit et tombe sur le sol.
- Merde, attends je le retrouve.
Je l’entends farfouiller à quatre pattes. Je l’imagine, fesses en l’air sous le lit. Ça me fait marrer.
- Voilàààà… bouge pas, hein.
Elle reprend son jeu et l’ambiance reprend un ton érotique. Le premier choc passé, je savoure cette sensation contrastée entre inconfort et plaisir. Cou, clavicule, sternum, téton. Il doit être tout dur avec ce froid.
- Aïe !
Une piqûre chaude, vive, elle aussi, juste sous le nombril. Nouvelle sensation. C’est de la cire.
- Tu as eu mal ?
- Non, continue !
Non, ce n’est pas de la douleur. C’est ce putain de contraste. Froid, chaud, froid… Ma peau hurle, mon corps ne sait plus quoi ressentir. Je veux la voir, je veux voir sa réaction, la toucher. Mais je peux pas…
Soudain, une caresse. Douce, légère, presque une chatouille. Une plume, probablement. Elle passe partout. Tétons, ventre, pubis, hanches, cuisses, couilles, sexe, ventre, flancs, aisselles, tétons… et on recommence. Puis de nouveau du chaud. De nouveau une caresse. Du froid. Du chaud. Sur mon ventre, mes cuisses, mes seins, mon cou, mes pieds. Chaque parcelle de mon corps y a le droit. Seules mes parties intimes sont préservées de la cire. Mais pas du froid. Pas de la plume. Aline s’amuse de la situation, de me voir me tortiller dans tous les sens, à l’affût de la prochaine sensation.
Je tire sur mes liens, mais ils sont solides. J’aimerais l’attraper, l’embrasser, la dévorer. Je l’entends rire doucement. J’ai chaud, je bande dur.
Sa main munie d’un glacon trace un chemin de mon torse à mon sexe. Sa bouche suit immédiatement après dans un souffle chaud qui hérisse tous mes poils. Elle passe sur mon sexe et cale le glaçon entre mes fesses et le laisse fondre ainsi. Sa main froide se saisit de mon sexe et sa langue titille mon gland. Le contraste de la fraîcheur de sa main et la chaleur de ma langue est exquis.
Aline s’éloigne de mon sexe, colle son corps contre le mien.
- On va faire un petit jeu.
- Mh ? On était pas déjà en train de jouer, là ?
- On va tester un peu tes talents de dégustateur. Si tu devines ce que c’est, j’enlève un vêtement. Si tu te trompes, je choisis un gage.
Elle n’attend pas ma réponse, s’éloigne. J’entends un tiroir qu’elle ouvre, des petits bruits de pots, des placards, le réfrigérateur. J’entends qu’elle essaie d’ouvrir un couvercle, mais galère.
- Tu veux de l’aide ?
- Très drôle !
Un « pop » sonore retentit. Elle revient. Une cuillère arrive à mes lèvres. Sucré, fondant, mais amer aussi. Facile…
- Du chocolat noir !
- Bravo. Je vais maintenant enlever un vêtement
- Lequel ?
- Tu verras…
- Ben heu. Non, pas avec ce bandeau.
- Ho… Dommage !
- Ha c’est salaud. Comment je peux savoir si t’as vraiment enlevé ?
- Fais-moi confiance, j’ai pas spécialement envie de rester tout habillée.
Une autre cuillère. C’est fruité, doux. Un peu acide, juteux.
- Un abricot ?
- Raté. C’est une pêche.
Elle ne dit rien de plus, mais elle s’active. Elle descend vers mon sexe toujours en érection. Elle le serre et l’enfourne dans sa bouche chaude. Chaude ? Ho non putain, c’est froid. Elle a mis un glaçon dans sa bouche. Houlà. C’est bon ça. Ce contraste, cette sensation… Ouah ! Mais quelques secondes et tout s’arrête brusquement.
- Ho nooooon arrête pas !
- C’est un gage, pas une récompense…
- T’abuses !
- C’est le jeu… On continue !
De nouveau la cuillère. Un goût crémeux, gras. Fromage ? Non, c’est moins dense.
- Yaourt ?
Elle ne dit rien, mais j’entends un froissement de tissu. Ça me plaît vraiment comme jeu. Je fais le bilan. Elle avait en gros 3 vêtements. Soutien-gorge, culotte et bas. Avant, je l’ai entendue retirer un seul vêtement, mais elle était debout. Soutien-gorge ? Là, elle a fait plus long, elle s’est assise. Les bas ? ouais, je pense que c’est les bas. Elle doit être en string là. Qu’est-ce que j’aimerais la voir.
Nouvelle cuillère. C’est liquide. Houlà, ça arrache le gosier. Un alcool, c’est sûr ! Mais lequel ?
- Liqueur d’abricot ?
- Presque. C’est une liqueur de poire. Mais tu as l’air d’avoir très envie d’abricot toi !
Elle se penche. Sa cuisse me frôle… et son genou tape contre ma mâchoir.
- Oups
- Aïe
- Ça va ?
- Si c’est le prix à payer pour avoir un abricot, je prends.
Après un petit rire, elle place son sexe sur ma bouche. Je sens qu’elle tire son string de côté et je sens le goût de son abricot. Je me délecte de ce nectar. Je m’applique à lécher chaque recoin accessible, enroule ma langue autour de son clitoris, enfonce ma langue au plus profond de son vagin. Aline se trémousse, se tortille, accélère, ralentit. Elle gémit. Plus vite. Plus fort. Son abricot est de plus en plus juteux et je me régale. Je continue ma besogne comme je peux, uniquement avec ma bouche et ma langue. Soudainement elle pousse un long râle et s’effondre sur moi, repue.
- Un abricot !
Aline éclate de rire.
- Bien vu. J’enlève donc mon dernier vêtement. Il reste une chose à goûter. Si tu réussis, je te libère et tu pourras me faire ce que tu veux. Si tu échoues…
Elle ne termine pas sa phrase. Je suis tiraillé entre l’envie de gagner, de pouvoir enfin la regarder et lui faire tout ce que j’ai envie de lui faire, et l’envie de perdre pour découvrir ce qu’elle pourrait me réserver, découvrir la promesse de sa phrase non terminée.
Je goûte. C’est étrange. Piquant. Mais sucré. Sincèrement, je n’ai jamais goûté quelque chose comme ça. Je serais même incapable de dire si j’aime ou pas. Je sais pas quoi dire. Ananas peut-être ? Mais c’est pas juteux, et ça je connais. Finalement, j’ai envie de gagner, j’ai envie de la regarder dans les yeux quand je lui ferai l’amour. Mais là, franchement, c’est une vraie colle. Je vais tenter un truc au bol. Genre un truc que je connais pas.
- De la grenade séchée ?
- Dommage……….. Non mon amour. C’est quelque chose réputé pour être aphrodisiaque. Du gingembre. Du gingembre confit.
- Ouais mais en fait c’est presque paremfmfmfmfmf
- Chuuuut…
Aline vient de m’enfoncer un tissu dans la bouche. Au goût, je dirais de l’abricot, je crois. Son string m’empêche de parler. Elle s’éloigne à nouveau, puis revient.
Du froid ! Encore un glaçon ! Mais cette fois, directement sur mon sexe. Il tressaute, je suis pas loin de l’explosion. Elle descend vers mes bourses. Continue jusqu’à mon cul. J’aime cette caresse, j’écarte les jambes.
- Tu n’as pas le droit de jouir tant que le glaçon n’est pas entièrement fondu.
Aline enfonce le glaçon dans mon anus dilaté par l’envie. Il est gros, il me remplit bien et la sensation est agréable et surprenante. Je sens que son défi ne va pas être facile. Surtout qu’elle reprend ses caresses sur mon sexe. D’abord avec deux doigts. Doucement. Puis la main. Toujours doucement. D’un coup, elle serre un peu plus, accélère, vite, très vite. Puis elle s’arrête, alors que mon plaisir était en train d’arriver inexorablement. Je sens toujours ce froid entre mes fesses. Il est loin d’être fondu, je crois. Et moi je suis près d’exploser, j’en suis sûr.
Quelques secondes de pause. Aline bouge. Je sens la chaleur de son sexe collé au mien. Elle fait des allers-retours contre mon sexe, sans que je puisse la pénétrer. Je bouge, me tortille contracte mon sexe pour essayer de forcer le passage. Mais elle maîtrise, se décolle légèrement pour éviter la pénétration.
Elle se relève un petit peu, puis quelques secondes plus tard, saisit mon sexe et le dirige enfin dans son sexe dégoulinant. J’en peux plus mais je sens dans mon cul que le moment n’est pas encore venu. Aline, probablement en amazone au-dessus de moi, commence des petits mouvements. Bien que mon sexe s’enfonce sans difficulté, elle prend le temps de ralentir la pénétration, centimètre par centimètre. Jusqu’à ressentir ce froid contre mon gland. Elle s’est inséré un glaçon, elle aussi. Elle doit sentir que j’y suis arrivé. Le froid anesthésie un peu mon gland, me permettant de mieux maîtriser le plaisir qui monte.
Elle accélère maintenant ses mouvements. Je ne maîtrise rien, je me concentre sur mon plaisir, sur mes sensations. Je sens encore le froid dans mon cul, mais je pense que le glaçon a fini de fondre.
- Je crois que j’ai validé mon gage
Aline ne répond pas, mais elle accélère. Elle se déchaîne maintenant sur mon sexe. Elle gémit à nouveau. Moi aussi, je râle. Fort. De plus en plus fort. Dans un dernier souffle, je me contracte de tous mes muscles et jouit sous de nombreuses contractions de mon sexe.
Aline s’affaisse contre moi, le front posé sur mon torse. Sa peau colle à la mienne. C’est chaud, moite, vivant. Mon sexe palpite encore doucement, vidé, heureux. Elle ne parle pas. Moi non plus d’ailleurs. On n’en a pas besoin.
Je sens ses doigts défaire lentement les nœuds de mes poignets. Mes bras sont lourds, je les pose doucement sur les hanches de ma belle. Elle retire ensuite sa culotte de ma bouche, puis le bandeau de mes yeux. Je mets quelques secondes à m’habituer à la lumière douce. J’aperçois son regard serein. Un peu fier, aussi.
Je ne sais pas comment décrire ce que je ressens. C’est la première fois que je fais autant attention à moi. A mes sensations. A mon corps. D’habitude, je suis actif, souvent maître dans l’échange. Là, j’étais juste… récepteur. L’objet de son attention, corps offert à son savoir-faire. Et c’était bon. Troublant. Désarmant, même.
Je me regarde. Je vois les traces de cire séchée. J’ai adoré ça. J’ai envie qu’elle recommence. Pas tout de suite, non. Mais un jour.
Je réalise que je suis encore plus amoureux aussi. Peut-être parce qu’aujourd’hui, j’ai dû m’aimer pour me laisser faire. Et qu’elle m’a aimé.
Elle pose un baiser au creux de mon cou. Je passe une main dans ses cheveux.
- C’était bon. Incroyablement bon. C’est fou, ce que tu me fais vivre. C’est fou, ce qu’on vit. Je t’aime.
J’ai hâte de savoir ce qu’elle me préparera la prochaine fois. Parce qu’il y aura une prochaine fois. C’est sûr.
Moi, je sors de la douche, la serviette autour de la taille, la peau encore humide. Aline est là, debout à m’attendre. Elle porte des sous-vêtements noirs, sexy, avec des bas noirs qui tranchent avec sa peau blanche. Comme d’hab’, c’est une bombe.
Elle s’approche, lentement, mais sûrement. Avec aplomb, avec ce regard maîtrisé qui la rend encore plus irrésistible. Elle effleure mon torse du bout des doigts, me caresse doucement. Elle se colle à moi, s’approche de mon oreille.
- Ce soir, c’est moi qui décide
Ha ouais ? Comme ça ? Je ne demande qu’à voir. C’est prometteur, en tout cas. Mon corps en frémit déjà !
Elle attrape un bandeau noir posé sur la commode. Elle me contourne et me le place sur les yeux. Il est en soie. Fin, doux, très agréable. Elle l’attache derrière ma tête et je suis privé de ma vue. Le noir complet. Tout de suite, mes autres sens prennent le relai. L’ouïe, l’odorat, le toucher. Tout est aux aguets.
Elle me pousse doucement sur le lit, je me laisse faire et m’allonge sur le dos. Elle se place au-dessus de moi. Elle prend ma main gauche et le place au-dessus de ma tête. Puis le bras droit. Elle fait glisser un tissu en satin autour de mes poignets et les attache fermement au lit. Petit test. Elle a vraiment bien serré. Mais c’est parfait, ça ne me fait pas mal. Je suis simplement privé de mes mains. Simplement. C’est elle qui mène la danse. En s’éloignant de moi, elle embrasse mon corps de la nuque à ma hanche. Je frissonne.
- Ça va ? tu es prêt ?
- Oui, tout va trèèès bien.
Je l’entends s’éloigner. Silence. Quelques secondes, mais ça me paraît long. L’attente est jouissive. Frustrante, mais elle fait partie d’un tout. J’entends des mouvements. Mon corps se tend, prêt. Oui prêt, mais à quoi ? Je suis à l’affût du moindre signe, mon imagination est si débordante que je ne m’attends à tout et à rien.
Un choc, froid, vif, contre mon torse. Bordel, c’est un glaçon. Je me cambre instinctivement. Elle continue. Le glaçon glisse lentement sur mon torse mais lui échappe. Il roule sur le lit et tombe sur le sol.
- Merde, attends je le retrouve.
Je l’entends farfouiller à quatre pattes. Je l’imagine, fesses en l’air sous le lit. Ça me fait marrer.
- Voilàààà… bouge pas, hein.
Elle reprend son jeu et l’ambiance reprend un ton érotique. Le premier choc passé, je savoure cette sensation contrastée entre inconfort et plaisir. Cou, clavicule, sternum, téton. Il doit être tout dur avec ce froid.
- Aïe !
Une piqûre chaude, vive, elle aussi, juste sous le nombril. Nouvelle sensation. C’est de la cire.
- Tu as eu mal ?
- Non, continue !
Non, ce n’est pas de la douleur. C’est ce putain de contraste. Froid, chaud, froid… Ma peau hurle, mon corps ne sait plus quoi ressentir. Je veux la voir, je veux voir sa réaction, la toucher. Mais je peux pas…
Soudain, une caresse. Douce, légère, presque une chatouille. Une plume, probablement. Elle passe partout. Tétons, ventre, pubis, hanches, cuisses, couilles, sexe, ventre, flancs, aisselles, tétons… et on recommence. Puis de nouveau du chaud. De nouveau une caresse. Du froid. Du chaud. Sur mon ventre, mes cuisses, mes seins, mon cou, mes pieds. Chaque parcelle de mon corps y a le droit. Seules mes parties intimes sont préservées de la cire. Mais pas du froid. Pas de la plume. Aline s’amuse de la situation, de me voir me tortiller dans tous les sens, à l’affût de la prochaine sensation.
Je tire sur mes liens, mais ils sont solides. J’aimerais l’attraper, l’embrasser, la dévorer. Je l’entends rire doucement. J’ai chaud, je bande dur.
Sa main munie d’un glacon trace un chemin de mon torse à mon sexe. Sa bouche suit immédiatement après dans un souffle chaud qui hérisse tous mes poils. Elle passe sur mon sexe et cale le glaçon entre mes fesses et le laisse fondre ainsi. Sa main froide se saisit de mon sexe et sa langue titille mon gland. Le contraste de la fraîcheur de sa main et la chaleur de ma langue est exquis.
Aline s’éloigne de mon sexe, colle son corps contre le mien.
- On va faire un petit jeu.
- Mh ? On était pas déjà en train de jouer, là ?
- On va tester un peu tes talents de dégustateur. Si tu devines ce que c’est, j’enlève un vêtement. Si tu te trompes, je choisis un gage.
Elle n’attend pas ma réponse, s’éloigne. J’entends un tiroir qu’elle ouvre, des petits bruits de pots, des placards, le réfrigérateur. J’entends qu’elle essaie d’ouvrir un couvercle, mais galère.
- Tu veux de l’aide ?
- Très drôle !
Un « pop » sonore retentit. Elle revient. Une cuillère arrive à mes lèvres. Sucré, fondant, mais amer aussi. Facile…
- Du chocolat noir !
- Bravo. Je vais maintenant enlever un vêtement
- Lequel ?
- Tu verras…
- Ben heu. Non, pas avec ce bandeau.
- Ho… Dommage !
- Ha c’est salaud. Comment je peux savoir si t’as vraiment enlevé ?
- Fais-moi confiance, j’ai pas spécialement envie de rester tout habillée.
Une autre cuillère. C’est fruité, doux. Un peu acide, juteux.
- Un abricot ?
- Raté. C’est une pêche.
Elle ne dit rien de plus, mais elle s’active. Elle descend vers mon sexe toujours en érection. Elle le serre et l’enfourne dans sa bouche chaude. Chaude ? Ho non putain, c’est froid. Elle a mis un glaçon dans sa bouche. Houlà. C’est bon ça. Ce contraste, cette sensation… Ouah ! Mais quelques secondes et tout s’arrête brusquement.
- Ho nooooon arrête pas !
- C’est un gage, pas une récompense…
- T’abuses !
- C’est le jeu… On continue !
De nouveau la cuillère. Un goût crémeux, gras. Fromage ? Non, c’est moins dense.
- Yaourt ?
Elle ne dit rien, mais j’entends un froissement de tissu. Ça me plaît vraiment comme jeu. Je fais le bilan. Elle avait en gros 3 vêtements. Soutien-gorge, culotte et bas. Avant, je l’ai entendue retirer un seul vêtement, mais elle était debout. Soutien-gorge ? Là, elle a fait plus long, elle s’est assise. Les bas ? ouais, je pense que c’est les bas. Elle doit être en string là. Qu’est-ce que j’aimerais la voir.
Nouvelle cuillère. C’est liquide. Houlà, ça arrache le gosier. Un alcool, c’est sûr ! Mais lequel ?
- Liqueur d’abricot ?
- Presque. C’est une liqueur de poire. Mais tu as l’air d’avoir très envie d’abricot toi !
Elle se penche. Sa cuisse me frôle… et son genou tape contre ma mâchoir.
- Oups
- Aïe
- Ça va ?
- Si c’est le prix à payer pour avoir un abricot, je prends.
Après un petit rire, elle place son sexe sur ma bouche. Je sens qu’elle tire son string de côté et je sens le goût de son abricot. Je me délecte de ce nectar. Je m’applique à lécher chaque recoin accessible, enroule ma langue autour de son clitoris, enfonce ma langue au plus profond de son vagin. Aline se trémousse, se tortille, accélère, ralentit. Elle gémit. Plus vite. Plus fort. Son abricot est de plus en plus juteux et je me régale. Je continue ma besogne comme je peux, uniquement avec ma bouche et ma langue. Soudainement elle pousse un long râle et s’effondre sur moi, repue.
- Un abricot !
Aline éclate de rire.
- Bien vu. J’enlève donc mon dernier vêtement. Il reste une chose à goûter. Si tu réussis, je te libère et tu pourras me faire ce que tu veux. Si tu échoues…
Elle ne termine pas sa phrase. Je suis tiraillé entre l’envie de gagner, de pouvoir enfin la regarder et lui faire tout ce que j’ai envie de lui faire, et l’envie de perdre pour découvrir ce qu’elle pourrait me réserver, découvrir la promesse de sa phrase non terminée.
Je goûte. C’est étrange. Piquant. Mais sucré. Sincèrement, je n’ai jamais goûté quelque chose comme ça. Je serais même incapable de dire si j’aime ou pas. Je sais pas quoi dire. Ananas peut-être ? Mais c’est pas juteux, et ça je connais. Finalement, j’ai envie de gagner, j’ai envie de la regarder dans les yeux quand je lui ferai l’amour. Mais là, franchement, c’est une vraie colle. Je vais tenter un truc au bol. Genre un truc que je connais pas.
- De la grenade séchée ?
- Dommage……….. Non mon amour. C’est quelque chose réputé pour être aphrodisiaque. Du gingembre. Du gingembre confit.
- Ouais mais en fait c’est presque paremfmfmfmfmf
- Chuuuut…
Aline vient de m’enfoncer un tissu dans la bouche. Au goût, je dirais de l’abricot, je crois. Son string m’empêche de parler. Elle s’éloigne à nouveau, puis revient.
Du froid ! Encore un glaçon ! Mais cette fois, directement sur mon sexe. Il tressaute, je suis pas loin de l’explosion. Elle descend vers mes bourses. Continue jusqu’à mon cul. J’aime cette caresse, j’écarte les jambes.
- Tu n’as pas le droit de jouir tant que le glaçon n’est pas entièrement fondu.
Aline enfonce le glaçon dans mon anus dilaté par l’envie. Il est gros, il me remplit bien et la sensation est agréable et surprenante. Je sens que son défi ne va pas être facile. Surtout qu’elle reprend ses caresses sur mon sexe. D’abord avec deux doigts. Doucement. Puis la main. Toujours doucement. D’un coup, elle serre un peu plus, accélère, vite, très vite. Puis elle s’arrête, alors que mon plaisir était en train d’arriver inexorablement. Je sens toujours ce froid entre mes fesses. Il est loin d’être fondu, je crois. Et moi je suis près d’exploser, j’en suis sûr.
Quelques secondes de pause. Aline bouge. Je sens la chaleur de son sexe collé au mien. Elle fait des allers-retours contre mon sexe, sans que je puisse la pénétrer. Je bouge, me tortille contracte mon sexe pour essayer de forcer le passage. Mais elle maîtrise, se décolle légèrement pour éviter la pénétration.
Elle se relève un petit peu, puis quelques secondes plus tard, saisit mon sexe et le dirige enfin dans son sexe dégoulinant. J’en peux plus mais je sens dans mon cul que le moment n’est pas encore venu. Aline, probablement en amazone au-dessus de moi, commence des petits mouvements. Bien que mon sexe s’enfonce sans difficulté, elle prend le temps de ralentir la pénétration, centimètre par centimètre. Jusqu’à ressentir ce froid contre mon gland. Elle s’est inséré un glaçon, elle aussi. Elle doit sentir que j’y suis arrivé. Le froid anesthésie un peu mon gland, me permettant de mieux maîtriser le plaisir qui monte.
Elle accélère maintenant ses mouvements. Je ne maîtrise rien, je me concentre sur mon plaisir, sur mes sensations. Je sens encore le froid dans mon cul, mais je pense que le glaçon a fini de fondre.
- Je crois que j’ai validé mon gage
Aline ne répond pas, mais elle accélère. Elle se déchaîne maintenant sur mon sexe. Elle gémit à nouveau. Moi aussi, je râle. Fort. De plus en plus fort. Dans un dernier souffle, je me contracte de tous mes muscles et jouit sous de nombreuses contractions de mon sexe.
Aline s’affaisse contre moi, le front posé sur mon torse. Sa peau colle à la mienne. C’est chaud, moite, vivant. Mon sexe palpite encore doucement, vidé, heureux. Elle ne parle pas. Moi non plus d’ailleurs. On n’en a pas besoin.
Je sens ses doigts défaire lentement les nœuds de mes poignets. Mes bras sont lourds, je les pose doucement sur les hanches de ma belle. Elle retire ensuite sa culotte de ma bouche, puis le bandeau de mes yeux. Je mets quelques secondes à m’habituer à la lumière douce. J’aperçois son regard serein. Un peu fier, aussi.
Je ne sais pas comment décrire ce que je ressens. C’est la première fois que je fais autant attention à moi. A mes sensations. A mon corps. D’habitude, je suis actif, souvent maître dans l’échange. Là, j’étais juste… récepteur. L’objet de son attention, corps offert à son savoir-faire. Et c’était bon. Troublant. Désarmant, même.
Je me regarde. Je vois les traces de cire séchée. J’ai adoré ça. J’ai envie qu’elle recommence. Pas tout de suite, non. Mais un jour.
Je réalise que je suis encore plus amoureux aussi. Peut-être parce qu’aujourd’hui, j’ai dû m’aimer pour me laisser faire. Et qu’elle m’a aimé.
Elle pose un baiser au creux de mon cou. Je passe une main dans ses cheveux.
- C’était bon. Incroyablement bon. C’est fou, ce que tu me fais vivre. C’est fou, ce qu’on vit. Je t’aime.
J’ai hâte de savoir ce qu’elle me préparera la prochaine fois. Parce qu’il y aura une prochaine fois. C’est sûr.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très belle écriture joli histoire de sexe avec une femme qui domine provoque les desir et la jouissance. Daniel

