L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré
L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°412 -
L’esclave-soumise Thaïs MDE est toujours nue en levrette, avec les yeux recouverts par le masque, la bouche obstruée par un ball-gag qui commence à la gêner sérieusement car elle bave énormément ayant du mal à évacuer sa salive. Mais ce qui la perturbe le plus est cette attente qui lui semble interminable sans qu’elle sache ce qui va se passer et pourquoi Monsieur le Marquis d’Evans a requis sa présence dans les bureaux de Son Entreprise. En fait de rendez-vous professionnel, pour l’instant, elle s’est juste faite sodomiser par un inconnu qui n’a manifesté sa présence que par deux fessées majestueuses dont elle ressent encore l’impact et quelques « ah ! ah ! ah ! … » d’une voix qu’elle n’a pas reconnue, qui scandaient l’éjaculation de celui qui s’est vidé dans son anus qui dégouline encore de sperme. L’esclave sait que le Maître à qui elle a voué sa vie peut se servir d’elle comme bon lui semble et de ce fait exiger d’elle qu’elle se soumette aux désirs charnels et autres plaisirs D/s de ceux à qui il déciderait de la confier pour Son bon plaisir, ou tout simplement pour marquer la Maîtrise qu’IL a pris sur son corps et sa jouissance. Mais là, aucun mot n’a été prononcé. Elle n’a reçu aucun ordre, aucune explication …. Et surtout, elle se sent perdue dans le silence de cette pièce dont elle ignore tout. Elle aimerait tant au fond d’elle que le Maître Vénéré soit là pour la rassurer et pour qu’il puisse lui expliquer ce qu’Il exige d’elle. Elle se sent aussi sale avec cette semence qui lui a coulé sur les jambes avant de sécher en se mêlant à sa cyprine car elle reconnaît que même si elle n’a pas eu l’autorisation de jouir, ni même la possibilité de le faire, « L’inconnu » (qui n’est autre que le Marquis d’Evans en personne mais seul le lecteur le sait désormais) n’a prêté aucune attention à celle qu’IL besognait sauvagement pour son plaisir phallique, mais aussi parce que cela faisait partie des visées du Maître sur Son esclave qu’il voulait encore un peu plus éprouver et déstabiliser avant la suite des événements.
De longs moments passent dans un silence total, Thaïs MDE a de plus en plus mal aux mains et aux genoux. Elle est partagée entre ses craintes, mais aussi une grande excitation de se trouver face à une situation et des ressentis si différents de ce qu’elle avait vécu jusque-là. Elle repense à son travail d’avant, se rappelant combien elle préparait ses rendez-vous avec minutie, se mettant en condition pour pouvoir toujours être au top de ses compétences professionnelles. Là, ce serait plutôt la situation inverse. Sa vie a tellement changé en si peu de temps qu’elle a du mal parfois à ne pas imaginer que tout cela n’est qu’un rêve dont elle va finir par se réveiller pour replonger dans son quotidien vanille d’avant. Elle se demande aussi si elle arrivera à tenir sur la longueur car après trois jours passés au Château du Marquis d’Evans, malmenée de toutes parts pour son dressage, elle se sent déjà très fatiguée, épuisée physiquement et psychiquement, devant sans cesse prendre sur elle pour accepter toutes les humiliations et réprimandes de Walter le Majordome, et de Marie la Cuisinière du Château, sans parler des nombreuses punitions qui ont laissés des marques de cravaches et autres instruments D/s sur son corps et dont elle ressent encore les impacts. Pourtant au fond d’elle, elle voudrait tant être une soumise dévouée dont pourrait être fier Monsieur le Marquis d’Evans et qui veut tout faire pour le satisfaire et le savoir le plus heureux des Maîtres Dominants. Son désir de soumission est plus fort que tout et elle s’efforce de tenir bon sans bouger et surtout sans se mettre à douter d’elle, de ses capacités et de ses choix.
Soudain, une porte claque. La soumise sursaute, mais au fond d’elle elle est ravie de sentir enfin une présence, quelle qu’en soit l’issue, car elle craignait un peu aussi qu’on l’ait oublié volontairement ou involontairement. Les pas se rapprochent et Thaïs MDE commence à entendre le bruit de la respiration de la personne qui est entrée et qui enlève le masque qui l’aveuglait et le ball-gag qui la bâillonnait. La soumise a toujours la tête baissée et malgré cela, la lumière qui illumine la pièce l’éblouit même si elle ne la reçoit pas en direct, car elle est restée assez longtemps dans le noir. Instinctivement, elle ferme donc les yeux pour ne les ouvrir que très progressivement en faisant attention à ne pas relever la tête malgré son envie de savoir où elle se trouve et qui est celui ou celle qui est entré(e). Une voix d’homme lui enlève déjà le doute sur le genre de la personne qui est arrivée.
- Bonjour, chienne-esclave Thaïs MDE !
L’esclave n’ose pas ouvrir la bouche avant d’y avoir été invitée et d’en savoir plus sur les règles qui ont cours en ce lieu. Pensant qu’elle ne peut et ne doit pas répondre au bonjour qui lui est adressé, elle baisse la tête en signe de remerciements, en espérant que telle est la bonne attitude à adopter en présence de celui qui l’a nommé par son nom d’esclave. Comme s’il pouvait lire dans ces pensées, l’homme poursuit.
- Ne dis rien pour l’instant, tu auras bien assez l’occasion de parler tout à l’heure quand tu vas être interrogée. Et puis, lève-toi un peu que je découvre la nouvelle recrue de Monsieur le Marquis d’Evans dont il a décidé également d’en faire son associée …. Enfin « associée » est un bien grand mot pour une vulgaire esclave assujettie, qualificatif qui au demeurant ne sera que symbolique pour les tiers extérieurs qui n’ont pas à connaître la nature de la relation D/s qui t’unit et t’enchaîne à Celui qui entre ces murs plus professionnels est appelé avant tout, et par tous en public, Monsieur le Président Directeur Général, nonobstant ses titres de Noblesse qu’il conserve et son titre de Maître Vénéré que les collaborateurs qui lui sont également soumis utilisent dans des contacts plus privés en petit comité restreint, limité à des soumis et soumises ayant tous juré fidélité et allégeance à Monsieur le Marquis d’Evans.
La soumise se redresse avec difficulté car ses membres sont ankylosés par la longue station à quatre pattes. En apercevant de plus en plus distinctement la lumière à travers les carreaux, elle comprend que le jour s’est levé depuis longtemps et qu’elle a donc bien dû rester au moins deux heures, si ce n’est plus, à attendre depuis son arrivée dans l’immeuble prestigieux de l’Entreprise du Marquis d’Evans. Elle ne sait toujours rien de l’attitude qu’elle doit adopter face à cet homme qui ne s’est même pas présenté, et dont elle ignore s’il s’agit d’un soumis MDE ou d’un simple collaborateur fidèle, mais malgré tout assez proche pour connaître en partie la vie de Maître D/s affirmé de celui qui est aussi entre ces murs un PDG compétent et apprécié pour ses grandes valeurs humaines. L’homme en question est en costume gris foncé, avec une chemise blanche impeccable, une cravate au nœud ajusté sous le col d’un gris légèrement plus sombre que la couleur du costume. Des chaussures à lacets en cuir noir impeccable aux pieds et une montre en inox au poignet ceinturé d’un câble tressé noir. Une tenue sobre, dont on pourrait se demander si elle n’irait pas aussi bien aux employés des pompes funèbres. Thaïs MDE qui n’a toujours pas relevé la tête n’a pu qu’entrevoir furtivement la tenue au moment où elle s’est levée, mais elle a bien compris qu’elle n’avait pas à faire à quelqu’un du genre rigolo qui serait venu là pour la baiser, et au son de la voix, elle pense qu’il ne peut s’agir de celui qui est venu la sodomiser un peu plus tôt.
L’homme est grand et il dépasse largement en taille l’esclave qui pour une fois se sent honteuse et très mal à l’aise dans sa nudité, n’ayant qu’une envie de tenter de cacher son intimité et sa poitrine avec ses bras et ses mains. Mais elle prend sur elle pour se retenir et garder les mains le long de son corps. Face à des hommes qui cherchaient du plaisir dans sa vie d’avant de femme, face à des Dominants dans un contexte D/s dans sa vie actuelle de soumise, elle assumait et assume toujours son corps nu de femme plantureuse, parce que le Maître Vénéré, lui-même, l’avait acceptée au début comme elle était avec ses courbes et ses quelques rondeurs. Mais là face à un inconnu, dans un contexte professionnel non équilibré, elle se sent rabaissée, dépouillée de ses vêtements. Et d’une certaine manière, elle se sent aussi « dépouillée » du fruit de son travail par les propos de l’individu vis-à-vis de son ancienne société qu’elle a créé, qui, certes, a été ravalée par la holding financière de Monsieur le Marquis d’Evans, mais ceci parce qu’elle a accepté librement qu’il en soit ainsi, et non parce que sa structure aurait été en situation précaire ou en difficulté financière. L’individu fait le tour de Thaïs MDE comme on examinerait sous toutes les coutures un « bien » avant de l’acheter, et il finit par ajouter :
- Tu es très sale ! On ne lave pas les esclaves au Château avant de les laisser partir à l’extérieur ? Cela m’étonne fortement car je connais les principes de Monsieur Walter qui est particulièrement intransigeant en matière de dressage. Tu te rends compte que tu es remplie de sperme qui a dégouliné de ton anus et qui est venu sécher sur ton entrejambe. Et ne parlons même pas de ce qui suinte de ta caverne humide de chienne en chaleur ! Est-ce que tu penses que c’est une manière d’être présentable au sein d’une Entreprise de renom comme celle de Monsieur le Marquis d’Evans ? Si quelqu’un t’avait rempli le trou du cul, tu ne pouvais pas, au lieu de tout rejeter sans précaution avant de pouvoir te vider dans un lieu approprié, au moins serrer et contracter les fesses pour éviter que cela ne ressorte trop tôt.
C’est bien ce que Thaïs MDE avait essayé de faire, mais en vain, pour un orifice qui n’est pas si hermétique après tout. Devant les propos crus et humiliants de l’homme qui vient d’empoigner la laisse de la chienne-esclave, elle résiste pour ne pas broncher, mais ne peut contenir des larmes qui coulent de ses yeux car elle se sent honteuse de se voir examinée et traitée comme une moins que rien, alors qu’elle n’a fait que se plier aux ordres et se laisser faire par celui qui l’a enculé sans lui demander son avis et en lui laissant en partant sa semence en guise de cadeau. Thaïs MDE se sentait prête à tout accepter et endurer lorsqu’elle se trouvait au Château, les humiliations, les sanctions, les ordres, les propos désobligeants des deux acolytes pervers et parfois même sadiques que son Walter et Marie, entre les mains de qui elle avait été remise par le Maître Vénéré en personne. La soumise espérait au moins que dans le cadre de la poursuite de son activité professionnelle, elle serait au moins reconnue et respectée pour ses compétences et son savoir-faire. Mais elle se rend compte qu’elle n’est plus et ne sera plus jamais « la chef d’entreprise » qu’elle avait été, en ayant voulu devenir l’esclave-soumise MDE de Monsieur le Marquis d’Evans, renonçant à sa liberté, à ses propres choix, mais aussi faisant abstraction de son égo et de ses désirs pour ne plus penser qu’au bon plaisir du Dominant et à tout ce qui est de nature à le satisfaire, car c’est de la satisfaction du Maître Vénéré, qu’elle tire son plaisir et son bonheur d’esclave-soumise. L’inconnu tire sur la corde pour donner le signal de départ.
- Tu es attendu sans tarder par toute l’équipe du Conseil d’Administration qui gère la direction de la Holding et les chefs de services pour une réunion au sommet, alors on n’a plus de temps à perdre. Et tache d’arrêter de chialer comme une gamine qui aurait fait pipi dans sa culotte. Ce ne serait pas du meilleur effet tout à l’heure lorsque tu vas te trouver en présence de vrais professionnels qui n’ont pas l’habitude de faire dans le sentimental et d’avoir la larme à l’œil pour un oui, pour un non.
Thaïs MDE se calme et reprend sur elle, en entendant qu’elle va enfin pouvoir rencontrer certains des collaborateurs du PDG, Monsieur le Marquis d’Evans, des personnes avec qui elle sera amenée à être en contact souvent. Ce n’est pas cependant sans une certaine excitation intime qu’elle se laisse conduire en laisse par celui qui n’a pas daigné lui dire qui il était. Mais pour l’instant, peu lui importe de savoir qui il est, sachant que celui-ci n’est peut-être qu’un banal employé, un genre de « subalterne » de service qui n’a pas pu en dire plus car il n’a pas reçu de consignes à cet effet, et qui manque sérieusement de manières courtoises ou simplement professionnelles dans sa façon de s’exprimer. L’esclave-soumise est plutôt ravie de voir déjà qu’elle peut marcher sur ses deux pieds, ce qui soulage ses genoux et lui donne un peu plus de contenance dans ces bureaux modernes cleans et dépouillés dont le style est à l’opposé de celui des pièces du Château ancestral, richement garnies de nombreux objets anciens de collection dans un raffinement plus traditionnel. Elle espère que l’homme va la conduire en tout premier dans des sanitaires où elle pourra se nettoyer et aussi se vêtir (enfin du moins le croit-elle ainsi à ce moment-là).
Contrairement à ce que s’imagine Thaïs MDE qui se trompe totalement dans toutes ses pensées, l’homme en complet gris est le sous-directeur administratif et financier, ce n’est pas un subalterne, loin de là, mais bien un des bras droits du PDG, même s’il n’a que le titre de « sous-directeur » car le caractère Dominant de Monsieur le Marquis d’Evans est tel qu’une des particularités de la Holding et des sociétés filiales qu’IL dirige, directement ou indirectement, tient au fait qu’il n’y a que des sous-directeurs chapotant parfois plusieurs chefs de services ou responsables, mais qu’il n’existe aucun « Directeur » en titre, hormis le Président Directeur Général, Monsieur le Marquis d’Evans Lui-même. Et puis, c’est une manière subtile de préciser qu’il est également « sous » le PDG et « soumis » au Maître Vénéré, même si cela ne transparait pas dans le cadre du quotidien professionnel vis-à-vis des autres collaborateurs et à fortiori des tiers extérieurs. L’homme, qui volontairement ne s’est pas présenté à Thaïs MDE pour ne le faire que lorsque le moment sera opportun, ouvre la porte d’un grand bureau situé au bout d’un long couloir moquetté, bureau qui visiblement est plutôt une grande salle de réunion. Il y a beaucoup de personnes à l’intérieur et lorsqu’il s’apprête à entrer, Thaïs MDE a instinctivement un geste de recul ne pouvant imaginer qu’elle va pouvoir pénétrer ainsi, dans sa nudité, avec des salissures de sperme sur les jambes, la tête ébouriffée depuis qu’on lui a retiré le masque, les yeux encore humides, la salive lui ayant coulé sur la poitrine, et qui plus est tenue en laisse, même si elle n’est pas obligée de se déplacer à quatre pattes comme la chienne-esclave qu’elle reste au fond d’elle, mais dans un contexte D/s. Le sous-directeur sent bien ce geste en retrait et pour lui faire bien comprendre que cela n’est pas approprié, il tire fortement sur la laisse et entre sans plus attendre, ne laissant aucun choix à Thaïs MDE qui est bien obligée de suivre si elle ne veut pas se trouver étranglée par son collier de chienne. Immédiatement derrière, une femme ferme la porte.
Face à la porte se trouve une table en U légèrement évasée mais ouvert à la base de chaque côté, pour bien individualiser la partie centrale au fond. Au centre, un grand bureau de verre fumé et de métal équipé de deux écrans d’ordinateurs de chaque côté, d’un grand sous-main en cuir, de plusieurs dossiers et juste derrière un large fauteuil très haut, en cuir noir, avec accoudoirs, visiblement la place réservée au Président Directeur Général, Monsieur le Marquis. Juste sur le côté, un petit bureau moins haut, et une secrétaire assise la tête baissée sur son poste de travail avec un clavier et un petit écran d’ordinateur juste face à elle. Sur les deux côtés du U évasé, sont assis des hommes majoritairement et quelques femmes. Thaïs MDE, même si sous l’effet de la gêne, a préféré le plus vite possible baisser les yeux pour ne pas voir tous ceux qui peuvent aussi la voir ainsi, la scruter de la tête aux pieds. Mais avant de baisser la tête, elle a quand même eu le temps de se rendre compte que tous les hommes et les femmes sont habillés de la même manière, comme si le costume gris faisait partie de l’uniforme de la Holding, avec juste la particularité pour les femmes de le remplacer par un tailleur strict et cintré avec jupe droite courte de la même couleur… Tous les regards se portent sur la soumise Thaïs MDE …
(A suivre …)
L’esclave-soumise Thaïs MDE est toujours nue en levrette, avec les yeux recouverts par le masque, la bouche obstruée par un ball-gag qui commence à la gêner sérieusement car elle bave énormément ayant du mal à évacuer sa salive. Mais ce qui la perturbe le plus est cette attente qui lui semble interminable sans qu’elle sache ce qui va se passer et pourquoi Monsieur le Marquis d’Evans a requis sa présence dans les bureaux de Son Entreprise. En fait de rendez-vous professionnel, pour l’instant, elle s’est juste faite sodomiser par un inconnu qui n’a manifesté sa présence que par deux fessées majestueuses dont elle ressent encore l’impact et quelques « ah ! ah ! ah ! … » d’une voix qu’elle n’a pas reconnue, qui scandaient l’éjaculation de celui qui s’est vidé dans son anus qui dégouline encore de sperme. L’esclave sait que le Maître à qui elle a voué sa vie peut se servir d’elle comme bon lui semble et de ce fait exiger d’elle qu’elle se soumette aux désirs charnels et autres plaisirs D/s de ceux à qui il déciderait de la confier pour Son bon plaisir, ou tout simplement pour marquer la Maîtrise qu’IL a pris sur son corps et sa jouissance. Mais là, aucun mot n’a été prononcé. Elle n’a reçu aucun ordre, aucune explication …. Et surtout, elle se sent perdue dans le silence de cette pièce dont elle ignore tout. Elle aimerait tant au fond d’elle que le Maître Vénéré soit là pour la rassurer et pour qu’il puisse lui expliquer ce qu’Il exige d’elle. Elle se sent aussi sale avec cette semence qui lui a coulé sur les jambes avant de sécher en se mêlant à sa cyprine car elle reconnaît que même si elle n’a pas eu l’autorisation de jouir, ni même la possibilité de le faire, « L’inconnu » (qui n’est autre que le Marquis d’Evans en personne mais seul le lecteur le sait désormais) n’a prêté aucune attention à celle qu’IL besognait sauvagement pour son plaisir phallique, mais aussi parce que cela faisait partie des visées du Maître sur Son esclave qu’il voulait encore un peu plus éprouver et déstabiliser avant la suite des événements.
De longs moments passent dans un silence total, Thaïs MDE a de plus en plus mal aux mains et aux genoux. Elle est partagée entre ses craintes, mais aussi une grande excitation de se trouver face à une situation et des ressentis si différents de ce qu’elle avait vécu jusque-là. Elle repense à son travail d’avant, se rappelant combien elle préparait ses rendez-vous avec minutie, se mettant en condition pour pouvoir toujours être au top de ses compétences professionnelles. Là, ce serait plutôt la situation inverse. Sa vie a tellement changé en si peu de temps qu’elle a du mal parfois à ne pas imaginer que tout cela n’est qu’un rêve dont elle va finir par se réveiller pour replonger dans son quotidien vanille d’avant. Elle se demande aussi si elle arrivera à tenir sur la longueur car après trois jours passés au Château du Marquis d’Evans, malmenée de toutes parts pour son dressage, elle se sent déjà très fatiguée, épuisée physiquement et psychiquement, devant sans cesse prendre sur elle pour accepter toutes les humiliations et réprimandes de Walter le Majordome, et de Marie la Cuisinière du Château, sans parler des nombreuses punitions qui ont laissés des marques de cravaches et autres instruments D/s sur son corps et dont elle ressent encore les impacts. Pourtant au fond d’elle, elle voudrait tant être une soumise dévouée dont pourrait être fier Monsieur le Marquis d’Evans et qui veut tout faire pour le satisfaire et le savoir le plus heureux des Maîtres Dominants. Son désir de soumission est plus fort que tout et elle s’efforce de tenir bon sans bouger et surtout sans se mettre à douter d’elle, de ses capacités et de ses choix.
Soudain, une porte claque. La soumise sursaute, mais au fond d’elle elle est ravie de sentir enfin une présence, quelle qu’en soit l’issue, car elle craignait un peu aussi qu’on l’ait oublié volontairement ou involontairement. Les pas se rapprochent et Thaïs MDE commence à entendre le bruit de la respiration de la personne qui est entrée et qui enlève le masque qui l’aveuglait et le ball-gag qui la bâillonnait. La soumise a toujours la tête baissée et malgré cela, la lumière qui illumine la pièce l’éblouit même si elle ne la reçoit pas en direct, car elle est restée assez longtemps dans le noir. Instinctivement, elle ferme donc les yeux pour ne les ouvrir que très progressivement en faisant attention à ne pas relever la tête malgré son envie de savoir où elle se trouve et qui est celui ou celle qui est entré(e). Une voix d’homme lui enlève déjà le doute sur le genre de la personne qui est arrivée.
- Bonjour, chienne-esclave Thaïs MDE !
L’esclave n’ose pas ouvrir la bouche avant d’y avoir été invitée et d’en savoir plus sur les règles qui ont cours en ce lieu. Pensant qu’elle ne peut et ne doit pas répondre au bonjour qui lui est adressé, elle baisse la tête en signe de remerciements, en espérant que telle est la bonne attitude à adopter en présence de celui qui l’a nommé par son nom d’esclave. Comme s’il pouvait lire dans ces pensées, l’homme poursuit.
- Ne dis rien pour l’instant, tu auras bien assez l’occasion de parler tout à l’heure quand tu vas être interrogée. Et puis, lève-toi un peu que je découvre la nouvelle recrue de Monsieur le Marquis d’Evans dont il a décidé également d’en faire son associée …. Enfin « associée » est un bien grand mot pour une vulgaire esclave assujettie, qualificatif qui au demeurant ne sera que symbolique pour les tiers extérieurs qui n’ont pas à connaître la nature de la relation D/s qui t’unit et t’enchaîne à Celui qui entre ces murs plus professionnels est appelé avant tout, et par tous en public, Monsieur le Président Directeur Général, nonobstant ses titres de Noblesse qu’il conserve et son titre de Maître Vénéré que les collaborateurs qui lui sont également soumis utilisent dans des contacts plus privés en petit comité restreint, limité à des soumis et soumises ayant tous juré fidélité et allégeance à Monsieur le Marquis d’Evans.
La soumise se redresse avec difficulté car ses membres sont ankylosés par la longue station à quatre pattes. En apercevant de plus en plus distinctement la lumière à travers les carreaux, elle comprend que le jour s’est levé depuis longtemps et qu’elle a donc bien dû rester au moins deux heures, si ce n’est plus, à attendre depuis son arrivée dans l’immeuble prestigieux de l’Entreprise du Marquis d’Evans. Elle ne sait toujours rien de l’attitude qu’elle doit adopter face à cet homme qui ne s’est même pas présenté, et dont elle ignore s’il s’agit d’un soumis MDE ou d’un simple collaborateur fidèle, mais malgré tout assez proche pour connaître en partie la vie de Maître D/s affirmé de celui qui est aussi entre ces murs un PDG compétent et apprécié pour ses grandes valeurs humaines. L’homme en question est en costume gris foncé, avec une chemise blanche impeccable, une cravate au nœud ajusté sous le col d’un gris légèrement plus sombre que la couleur du costume. Des chaussures à lacets en cuir noir impeccable aux pieds et une montre en inox au poignet ceinturé d’un câble tressé noir. Une tenue sobre, dont on pourrait se demander si elle n’irait pas aussi bien aux employés des pompes funèbres. Thaïs MDE qui n’a toujours pas relevé la tête n’a pu qu’entrevoir furtivement la tenue au moment où elle s’est levée, mais elle a bien compris qu’elle n’avait pas à faire à quelqu’un du genre rigolo qui serait venu là pour la baiser, et au son de la voix, elle pense qu’il ne peut s’agir de celui qui est venu la sodomiser un peu plus tôt.
L’homme est grand et il dépasse largement en taille l’esclave qui pour une fois se sent honteuse et très mal à l’aise dans sa nudité, n’ayant qu’une envie de tenter de cacher son intimité et sa poitrine avec ses bras et ses mains. Mais elle prend sur elle pour se retenir et garder les mains le long de son corps. Face à des hommes qui cherchaient du plaisir dans sa vie d’avant de femme, face à des Dominants dans un contexte D/s dans sa vie actuelle de soumise, elle assumait et assume toujours son corps nu de femme plantureuse, parce que le Maître Vénéré, lui-même, l’avait acceptée au début comme elle était avec ses courbes et ses quelques rondeurs. Mais là face à un inconnu, dans un contexte professionnel non équilibré, elle se sent rabaissée, dépouillée de ses vêtements. Et d’une certaine manière, elle se sent aussi « dépouillée » du fruit de son travail par les propos de l’individu vis-à-vis de son ancienne société qu’elle a créé, qui, certes, a été ravalée par la holding financière de Monsieur le Marquis d’Evans, mais ceci parce qu’elle a accepté librement qu’il en soit ainsi, et non parce que sa structure aurait été en situation précaire ou en difficulté financière. L’individu fait le tour de Thaïs MDE comme on examinerait sous toutes les coutures un « bien » avant de l’acheter, et il finit par ajouter :
- Tu es très sale ! On ne lave pas les esclaves au Château avant de les laisser partir à l’extérieur ? Cela m’étonne fortement car je connais les principes de Monsieur Walter qui est particulièrement intransigeant en matière de dressage. Tu te rends compte que tu es remplie de sperme qui a dégouliné de ton anus et qui est venu sécher sur ton entrejambe. Et ne parlons même pas de ce qui suinte de ta caverne humide de chienne en chaleur ! Est-ce que tu penses que c’est une manière d’être présentable au sein d’une Entreprise de renom comme celle de Monsieur le Marquis d’Evans ? Si quelqu’un t’avait rempli le trou du cul, tu ne pouvais pas, au lieu de tout rejeter sans précaution avant de pouvoir te vider dans un lieu approprié, au moins serrer et contracter les fesses pour éviter que cela ne ressorte trop tôt.
C’est bien ce que Thaïs MDE avait essayé de faire, mais en vain, pour un orifice qui n’est pas si hermétique après tout. Devant les propos crus et humiliants de l’homme qui vient d’empoigner la laisse de la chienne-esclave, elle résiste pour ne pas broncher, mais ne peut contenir des larmes qui coulent de ses yeux car elle se sent honteuse de se voir examinée et traitée comme une moins que rien, alors qu’elle n’a fait que se plier aux ordres et se laisser faire par celui qui l’a enculé sans lui demander son avis et en lui laissant en partant sa semence en guise de cadeau. Thaïs MDE se sentait prête à tout accepter et endurer lorsqu’elle se trouvait au Château, les humiliations, les sanctions, les ordres, les propos désobligeants des deux acolytes pervers et parfois même sadiques que son Walter et Marie, entre les mains de qui elle avait été remise par le Maître Vénéré en personne. La soumise espérait au moins que dans le cadre de la poursuite de son activité professionnelle, elle serait au moins reconnue et respectée pour ses compétences et son savoir-faire. Mais elle se rend compte qu’elle n’est plus et ne sera plus jamais « la chef d’entreprise » qu’elle avait été, en ayant voulu devenir l’esclave-soumise MDE de Monsieur le Marquis d’Evans, renonçant à sa liberté, à ses propres choix, mais aussi faisant abstraction de son égo et de ses désirs pour ne plus penser qu’au bon plaisir du Dominant et à tout ce qui est de nature à le satisfaire, car c’est de la satisfaction du Maître Vénéré, qu’elle tire son plaisir et son bonheur d’esclave-soumise. L’inconnu tire sur la corde pour donner le signal de départ.
- Tu es attendu sans tarder par toute l’équipe du Conseil d’Administration qui gère la direction de la Holding et les chefs de services pour une réunion au sommet, alors on n’a plus de temps à perdre. Et tache d’arrêter de chialer comme une gamine qui aurait fait pipi dans sa culotte. Ce ne serait pas du meilleur effet tout à l’heure lorsque tu vas te trouver en présence de vrais professionnels qui n’ont pas l’habitude de faire dans le sentimental et d’avoir la larme à l’œil pour un oui, pour un non.
Thaïs MDE se calme et reprend sur elle, en entendant qu’elle va enfin pouvoir rencontrer certains des collaborateurs du PDG, Monsieur le Marquis d’Evans, des personnes avec qui elle sera amenée à être en contact souvent. Ce n’est pas cependant sans une certaine excitation intime qu’elle se laisse conduire en laisse par celui qui n’a pas daigné lui dire qui il était. Mais pour l’instant, peu lui importe de savoir qui il est, sachant que celui-ci n’est peut-être qu’un banal employé, un genre de « subalterne » de service qui n’a pas pu en dire plus car il n’a pas reçu de consignes à cet effet, et qui manque sérieusement de manières courtoises ou simplement professionnelles dans sa façon de s’exprimer. L’esclave-soumise est plutôt ravie de voir déjà qu’elle peut marcher sur ses deux pieds, ce qui soulage ses genoux et lui donne un peu plus de contenance dans ces bureaux modernes cleans et dépouillés dont le style est à l’opposé de celui des pièces du Château ancestral, richement garnies de nombreux objets anciens de collection dans un raffinement plus traditionnel. Elle espère que l’homme va la conduire en tout premier dans des sanitaires où elle pourra se nettoyer et aussi se vêtir (enfin du moins le croit-elle ainsi à ce moment-là).
Contrairement à ce que s’imagine Thaïs MDE qui se trompe totalement dans toutes ses pensées, l’homme en complet gris est le sous-directeur administratif et financier, ce n’est pas un subalterne, loin de là, mais bien un des bras droits du PDG, même s’il n’a que le titre de « sous-directeur » car le caractère Dominant de Monsieur le Marquis d’Evans est tel qu’une des particularités de la Holding et des sociétés filiales qu’IL dirige, directement ou indirectement, tient au fait qu’il n’y a que des sous-directeurs chapotant parfois plusieurs chefs de services ou responsables, mais qu’il n’existe aucun « Directeur » en titre, hormis le Président Directeur Général, Monsieur le Marquis d’Evans Lui-même. Et puis, c’est une manière subtile de préciser qu’il est également « sous » le PDG et « soumis » au Maître Vénéré, même si cela ne transparait pas dans le cadre du quotidien professionnel vis-à-vis des autres collaborateurs et à fortiori des tiers extérieurs. L’homme, qui volontairement ne s’est pas présenté à Thaïs MDE pour ne le faire que lorsque le moment sera opportun, ouvre la porte d’un grand bureau situé au bout d’un long couloir moquetté, bureau qui visiblement est plutôt une grande salle de réunion. Il y a beaucoup de personnes à l’intérieur et lorsqu’il s’apprête à entrer, Thaïs MDE a instinctivement un geste de recul ne pouvant imaginer qu’elle va pouvoir pénétrer ainsi, dans sa nudité, avec des salissures de sperme sur les jambes, la tête ébouriffée depuis qu’on lui a retiré le masque, les yeux encore humides, la salive lui ayant coulé sur la poitrine, et qui plus est tenue en laisse, même si elle n’est pas obligée de se déplacer à quatre pattes comme la chienne-esclave qu’elle reste au fond d’elle, mais dans un contexte D/s. Le sous-directeur sent bien ce geste en retrait et pour lui faire bien comprendre que cela n’est pas approprié, il tire fortement sur la laisse et entre sans plus attendre, ne laissant aucun choix à Thaïs MDE qui est bien obligée de suivre si elle ne veut pas se trouver étranglée par son collier de chienne. Immédiatement derrière, une femme ferme la porte.
Face à la porte se trouve une table en U légèrement évasée mais ouvert à la base de chaque côté, pour bien individualiser la partie centrale au fond. Au centre, un grand bureau de verre fumé et de métal équipé de deux écrans d’ordinateurs de chaque côté, d’un grand sous-main en cuir, de plusieurs dossiers et juste derrière un large fauteuil très haut, en cuir noir, avec accoudoirs, visiblement la place réservée au Président Directeur Général, Monsieur le Marquis. Juste sur le côté, un petit bureau moins haut, et une secrétaire assise la tête baissée sur son poste de travail avec un clavier et un petit écran d’ordinateur juste face à elle. Sur les deux côtés du U évasé, sont assis des hommes majoritairement et quelques femmes. Thaïs MDE, même si sous l’effet de la gêne, a préféré le plus vite possible baisser les yeux pour ne pas voir tous ceux qui peuvent aussi la voir ainsi, la scruter de la tête aux pieds. Mais avant de baisser la tête, elle a quand même eu le temps de se rendre compte que tous les hommes et les femmes sont habillés de la même manière, comme si le costume gris faisait partie de l’uniforme de la Holding, avec juste la particularité pour les femmes de le remplacer par un tailleur strict et cintré avec jupe droite courte de la même couleur… Tous les regards se portent sur la soumise Thaïs MDE …
(A suivre …)
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