L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°550 -
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°550 -
L'histoire de Thaïs et du Maître Vénéré – Suite de l'épisode N°550 -
Monsieur le Marquis Edouard d’Evans vient d’informer la businesswoman avec laquelle il est en rendez-vous d’affaires que le coup de téléphone qu’il a reçu de son sous-directeur administratif et juridique lui laisse présager que les négociations commencent à prendre forme. Il se rassoit avec une assurance affichée dans le fauteuil à côté de Madame D…. avant d’en dire plus. A Ses pieds et juste en face de la femme d’affaires qui a beaucoup de mal à rester concentrée, se trouve l’associée Isabelle du Noble Président Directeur Général ou plus précisément pour l’heure et dans une simple tenue d’Eve, la petite chienne-soumise Thaïs MDE. L’esclave-femelle est immobile, toujours à quatre pattes, les yeux baissés regardant le sol, la croupe relevée et le dos cambré, tout son corps affichant les nombreuses marques rougeâtres de la punition cinglante qu’elle a reçu le matin même. Elle garde la langue pendante et la bouche ouverte de laquelle coule sa salive en abondance. Son visage arbore un sourire radieux qui, s’il ne se voit pas dans son regard qu’elle tient braqué vers le bas, se devine sur les plis des commissures de ses lèvres, tirés largement vers l’extérieur.
Derrière l’une des portes de la pièce se tient toujours le chien-soumis compelled MDE qui porte bien son nom, encore plus que d’habitude, puisque, sur ordre du Maître Vénéré, il a été totalement « animalisé » de la tête aux pieds par une tenue intégrale moulante qui lui donne une étrange allure dans son déguisement D/s de circonstance, ne laissant apparents à travers les découpes de la pelure que ses deux tétons munis de pinces en métal, ses attributs mâles, sa raie anale pluguée d’une courte queue plastique recourbée. L’esclave-mâle est songeur car il n’a rien d’autre à faire que d’attendre dans la pénombre de cette pièce où rien ne bouge, même pas lui d’un plus petit iota. Il se doute que la porte près de laquelle sa laisse est accrochée pourrait s’ouvrir à tout moment, puisqu’il lui a été indiqué que Monsieur Le Marquis d’Evans viendrait le chercher lorsque cela Lui agréerait. La porte est insonorisée et rien ne filtre, ni son, ni faisceau de lumière. Le silence de mort est pesant pour le soumis au fil des minutes qui passent et de ses muscles qui s’engourdissent.
Mais, la situation avec la transformation en cabot sur quatre « papattes » et la contrainte imposée de l’immobilité restent terriblement excitants, ne serait-ce que par le simple fait qu’il ne sait pas ce qu’il va se passer par la suite. Mais, c’est surtout l’humiliation ressentie qui titille son esprit masochiste de n’être devenu plus rien en apparence qu’un banal clébard attaché par une laisse dont le visage humain a été recouvert d’un masque en tête de chien pour donner encore plus de vraisemblance à l’accoutrement animalier. Il bande tout à son aise car sa queue a été volontairement laissée à l’air libre, ce qui est étrange pour ce soumis qui est habitué à vivre encagé la plupart du temps depuis son arrivée au Château pour parfaire son dressage sous le Joug de Monsieur le Marquis d’Evans. Compelled MDE en est même presque gêné de savoir qu’il a entre les jambes deux couilles pleines qui ballotent avec par devant un sexe dur et terriblement gonflé. Il en vient même à se demander si Le Maître Vénéré ne va pas le réprimander de ne pas avoir su retenir sa bandaison pendant ce temps d’attente, alors même qu’il est évident qu’aucune autorisation particulière ne lui a été accordée à cet effet. Mais plus il pense à ce qui pourrait mettre fin à son excitation physique plus que visible, plus il ressent le bien-être de sa condition de chien-esclave masochiste totalement assujetti à Monsieur le Marquis d’Evans et plus cela a tendance à faire gonfler sa verge d’être ce qu’il est, juste ce qu’il est devenu, un simple chien-soumis MDE prêt à tout pour satisfaire le Maître auquel il appartient et ce de toutes les manières qui lui seront imposées par Le Dominant.
De l’autre côté de la porte insonorisée, seul Monsieur le Marquis d’Evans qui a tout orchestré depuis le début connaît la présence du chien-soumis compelled MDE en position d’attente, car Son esclave fait aussi partie de Son plan pour la suite de cette réunion d’affaires, un peu particulière, c’est le moins qu’on puisse en dire. Le Noble PDG se retourne vers son interlocutrice, avec un air tout à fait calme et serein, comme pourrait l’afficher un très bon joueur de poker qui n’a rien en mains.
- Madame D…., je peux vous annoncer que votre frère vient d’accepter pour sa part la proposition que mes collaborateurs vous avaient fait parvenir. Comme quoi, je me réjoui d’avoir eu plus que raison de partir sur l’idée pour cet après-midi d’une négociation séparée qui me semblait plus facile à poursuivre, alors que notre entrevue de la matinée n’avait pas avancé d’un pouce. Sans compter le plaisir que j’ai eu de me retrouver seul avec vous, en tête en tête. Si je puis dire, la balle est donc maintenant dans votre camp. Il ne vous reste plus qu’à valider le contrat pour finaliser cette transaction.
La Femme d’affaires reste encore un peu perplexe de voir que les choses se seraient dénouées aussi rapidement. Elle hausse les sourcils avant d’ajouter :
- Vous en êtes certain, Monsieur d’Evans ?
- Décidemment, Madame D…., même avec une aussi bonne nouvelle, obtenue de mains de Maître, vous n’arrivez toujours pas à me gratifier de mon titre nobiliaire de Marquis.
- Et puis quoi encore !!! Vous ne voudriez pas en plus que je vous « baise les pieds », sous prétexte que vous êtes arrivé à vos fins avec mon frère, ce qui n’était pas évident à négocier, je le reconnais ! Encore qu’au prix proposé dans votre offre d’acquisition, il n’y a pas à faire acte de bravoure haut la main de …. « rien du tout ».
- Ah ! Je trouve vraiment que l’idée ne serait pas si mauvaise que ça. Il est vrai que cela ne me déplairait pas de vous voir me baiser les pieds pour de vrai, à l’instant même. Et aussi de me servir du qualificatif de « Maître » bien plus que de votre « rien du tout » qui n’est en « rien du tout » à mon goût, si je peux me permettre le jeu de mots.
La businesswoman est révoltée contre elle-même à l’idée d’avoir employé cette expression imagée qui tombe mal pour elle dans le contexte D/s auquel elle n’est visiblement pas accoutumé avec des pratiques très courantes de prosternation à genoux et de prostration à plat sur le sol. C’était une perche tendue au Dominant D/s que ce dernier n’a pas manqué de relever avec la répartie et la finesse d’esprit qui le caractérisent.
- Monsieur d’Evans ! Vous rêvez totalement ou alors vous êtes complètement fou !!! …. Je vais finir par le croire. Je disais cela parce que c’est une formule consacrée métaphorique de la langue française, mais dans mes propos, c’est plutôt une manière de …. Comment dire ? ……. de « flatter » votre savoir-faire, mais avec une pointe d’obséquiosité dont vous n’avez visiblement pas saisi l’humour inversé.
- Effectivement, je ne saisi pas le moins du monde votre genre d’humour sur ce point ! « Baiser les pieds », cela veut dire tout simplement ce que cela veut dire, ne trouvez-vous pas, chère madame ? Et, je vais vous faire remarquer que ce n’est pas moi qui vous l’ai fait dire. N’y aurait-il pas plutôt là un lapsus à relever qui cacherait un désir encore inavoué.
Le Maître Vénéré d’un claquement de doigts fait signe à sa soumise Thaïs MDE pour qu’elle vienne lui baiser réellement les pieds au sens propre et certainement pas au sens figuré comme le sous-entendait Madame D….. . Sans que le moindre mot ne soit prononcé, l’esclave se met en position, courbant la tête jusqu’aux pieds du Dominant et déposant de multiples baisers sur les souliers en vernis noir du Châtelain, ayant bien compris ce qu’IL attendait d’elle, sans même qu’IL ait eu besoin d’expliciter Ses ordres. La soumise-associée a une telle confiance dans la parole du Châtelain, qu’elle reste persuadée que Monsieur le Marquis d’Evans ne s’est pas trompé lorsqu’il a décelé des prédispositions à la soumission chez cette femme qui pourtant se comporte plus en rebelle qui réplique qu’en soumise qui obéi, si réactive par nature et toujours sur la défensive. C’est pourquoi, la chienne-femelle fidèle voudrait pouvoir tout faire pour satisfaire le Maître Vénéré car telle est sa condition d’esclave-soumise librement acceptée, mais également elle souhaiterait bien servir de catalyseur sous les directives du Dominant pour permettre à Aurélie de pouvoir accepter sa vraie nature encore refoulée.
Le Châtelain redresse le visage avec contentement et il fuse d’un regard froid la businesswoman interloquée devant cette scène incongrue de cette soumise prosternée qui semble vouer une quasi adoration frénétique pour les chaussures du Châtelain comme si se trouvait à l’intérieur les pieds d’une presque Divinité.
- Et bien, vous voyez, il y en a une qui sait au moins ce que l’expression veut dire littéralement, et je ne trouve pas cela obséquieux de sa part qu’elle me baise les pieds longuement. Bien au contraire, cela correspond à la Vénération qu’elle ressent pour Moi et qui plus est, elle a l’air d’y prendre un plaisir certain, à la fois charnel et cérébral. Je ne veux pas vous refaire la démonstration trempée de tout à l’heure, mais je suis certaine que ses lèvres roses intimes sont plus qu’humides, car telle est sa nature féminine. Mais si vous en doutez, allez-y donc y voir vous-même ! Passez votre main dans son entrecuisse et dites-moi si vous ne récoltez pas une bonne dose de cyprine onctueuse et odorante.
- Monsieur d’Evans, vous n’en aurez donc jamais fini avec vos remarques salaces ! Vous savez, peu m’importe de savoir si votre associée est nymphomane et exhibitionniste, et si du fait de sa nature perverse, elle mouille pour un oui, pour un non.
- Madame D…., permettez-moi de vous reprendre. « Oui » et « Non », je ne connais pas ! Ils ne font pas partie de mon personnel, ni de mon cheptel d’ailleurs. Mon associée ne mouille pas pour un « oui » ou pour un « non », mais uniquement pour « MOI », « LE » Maître auquel elle appartient corps et âme ….. (en insistant lourdement sur les mots importants)
Aurélie est perturbée car elle a l’impression d’être manipulée comme un pion sur un échiquier. Elle est terriblement émoustillée par le spectacle indécent qu’offre l’associée lubrique en train de baiser avec volupté les souliers vernis de l’homme d’affaires sous ses yeux. Elle voudrait reprendre le dessus pour se concentrer sur la négociation en cours qui passe toujours en arrière-plan, mais il y a cette force intérieure presque démoniaque qui l’attire car elle n’arrive pas à détacher son regard de la scène qui se joue sous ses yeux. Ses fantasmes longtemps refoulés par une éducation plus sclérosée remontent à la surface. Se pourrait-il qu’elle se soit toujours fourvoyée sur son compte et ses désirs cachés d’un peu plus de luxure dans sa vie affective et sexuelle bien trop terne. Mais Aurélie se refuse pour autant à céder à la dépravation et son égo de femme de caractère qui sait ce qu’elle veut reprend le dessus…
(A suivre …)
Monsieur le Marquis Edouard d’Evans vient d’informer la businesswoman avec laquelle il est en rendez-vous d’affaires que le coup de téléphone qu’il a reçu de son sous-directeur administratif et juridique lui laisse présager que les négociations commencent à prendre forme. Il se rassoit avec une assurance affichée dans le fauteuil à côté de Madame D…. avant d’en dire plus. A Ses pieds et juste en face de la femme d’affaires qui a beaucoup de mal à rester concentrée, se trouve l’associée Isabelle du Noble Président Directeur Général ou plus précisément pour l’heure et dans une simple tenue d’Eve, la petite chienne-soumise Thaïs MDE. L’esclave-femelle est immobile, toujours à quatre pattes, les yeux baissés regardant le sol, la croupe relevée et le dos cambré, tout son corps affichant les nombreuses marques rougeâtres de la punition cinglante qu’elle a reçu le matin même. Elle garde la langue pendante et la bouche ouverte de laquelle coule sa salive en abondance. Son visage arbore un sourire radieux qui, s’il ne se voit pas dans son regard qu’elle tient braqué vers le bas, se devine sur les plis des commissures de ses lèvres, tirés largement vers l’extérieur.
Derrière l’une des portes de la pièce se tient toujours le chien-soumis compelled MDE qui porte bien son nom, encore plus que d’habitude, puisque, sur ordre du Maître Vénéré, il a été totalement « animalisé » de la tête aux pieds par une tenue intégrale moulante qui lui donne une étrange allure dans son déguisement D/s de circonstance, ne laissant apparents à travers les découpes de la pelure que ses deux tétons munis de pinces en métal, ses attributs mâles, sa raie anale pluguée d’une courte queue plastique recourbée. L’esclave-mâle est songeur car il n’a rien d’autre à faire que d’attendre dans la pénombre de cette pièce où rien ne bouge, même pas lui d’un plus petit iota. Il se doute que la porte près de laquelle sa laisse est accrochée pourrait s’ouvrir à tout moment, puisqu’il lui a été indiqué que Monsieur Le Marquis d’Evans viendrait le chercher lorsque cela Lui agréerait. La porte est insonorisée et rien ne filtre, ni son, ni faisceau de lumière. Le silence de mort est pesant pour le soumis au fil des minutes qui passent et de ses muscles qui s’engourdissent.
Mais, la situation avec la transformation en cabot sur quatre « papattes » et la contrainte imposée de l’immobilité restent terriblement excitants, ne serait-ce que par le simple fait qu’il ne sait pas ce qu’il va se passer par la suite. Mais, c’est surtout l’humiliation ressentie qui titille son esprit masochiste de n’être devenu plus rien en apparence qu’un banal clébard attaché par une laisse dont le visage humain a été recouvert d’un masque en tête de chien pour donner encore plus de vraisemblance à l’accoutrement animalier. Il bande tout à son aise car sa queue a été volontairement laissée à l’air libre, ce qui est étrange pour ce soumis qui est habitué à vivre encagé la plupart du temps depuis son arrivée au Château pour parfaire son dressage sous le Joug de Monsieur le Marquis d’Evans. Compelled MDE en est même presque gêné de savoir qu’il a entre les jambes deux couilles pleines qui ballotent avec par devant un sexe dur et terriblement gonflé. Il en vient même à se demander si Le Maître Vénéré ne va pas le réprimander de ne pas avoir su retenir sa bandaison pendant ce temps d’attente, alors même qu’il est évident qu’aucune autorisation particulière ne lui a été accordée à cet effet. Mais plus il pense à ce qui pourrait mettre fin à son excitation physique plus que visible, plus il ressent le bien-être de sa condition de chien-esclave masochiste totalement assujetti à Monsieur le Marquis d’Evans et plus cela a tendance à faire gonfler sa verge d’être ce qu’il est, juste ce qu’il est devenu, un simple chien-soumis MDE prêt à tout pour satisfaire le Maître auquel il appartient et ce de toutes les manières qui lui seront imposées par Le Dominant.
De l’autre côté de la porte insonorisée, seul Monsieur le Marquis d’Evans qui a tout orchestré depuis le début connaît la présence du chien-soumis compelled MDE en position d’attente, car Son esclave fait aussi partie de Son plan pour la suite de cette réunion d’affaires, un peu particulière, c’est le moins qu’on puisse en dire. Le Noble PDG se retourne vers son interlocutrice, avec un air tout à fait calme et serein, comme pourrait l’afficher un très bon joueur de poker qui n’a rien en mains.
- Madame D…., je peux vous annoncer que votre frère vient d’accepter pour sa part la proposition que mes collaborateurs vous avaient fait parvenir. Comme quoi, je me réjoui d’avoir eu plus que raison de partir sur l’idée pour cet après-midi d’une négociation séparée qui me semblait plus facile à poursuivre, alors que notre entrevue de la matinée n’avait pas avancé d’un pouce. Sans compter le plaisir que j’ai eu de me retrouver seul avec vous, en tête en tête. Si je puis dire, la balle est donc maintenant dans votre camp. Il ne vous reste plus qu’à valider le contrat pour finaliser cette transaction.
La Femme d’affaires reste encore un peu perplexe de voir que les choses se seraient dénouées aussi rapidement. Elle hausse les sourcils avant d’ajouter :
- Vous en êtes certain, Monsieur d’Evans ?
- Décidemment, Madame D…., même avec une aussi bonne nouvelle, obtenue de mains de Maître, vous n’arrivez toujours pas à me gratifier de mon titre nobiliaire de Marquis.
- Et puis quoi encore !!! Vous ne voudriez pas en plus que je vous « baise les pieds », sous prétexte que vous êtes arrivé à vos fins avec mon frère, ce qui n’était pas évident à négocier, je le reconnais ! Encore qu’au prix proposé dans votre offre d’acquisition, il n’y a pas à faire acte de bravoure haut la main de …. « rien du tout ».
- Ah ! Je trouve vraiment que l’idée ne serait pas si mauvaise que ça. Il est vrai que cela ne me déplairait pas de vous voir me baiser les pieds pour de vrai, à l’instant même. Et aussi de me servir du qualificatif de « Maître » bien plus que de votre « rien du tout » qui n’est en « rien du tout » à mon goût, si je peux me permettre le jeu de mots.
La businesswoman est révoltée contre elle-même à l’idée d’avoir employé cette expression imagée qui tombe mal pour elle dans le contexte D/s auquel elle n’est visiblement pas accoutumé avec des pratiques très courantes de prosternation à genoux et de prostration à plat sur le sol. C’était une perche tendue au Dominant D/s que ce dernier n’a pas manqué de relever avec la répartie et la finesse d’esprit qui le caractérisent.
- Monsieur d’Evans ! Vous rêvez totalement ou alors vous êtes complètement fou !!! …. Je vais finir par le croire. Je disais cela parce que c’est une formule consacrée métaphorique de la langue française, mais dans mes propos, c’est plutôt une manière de …. Comment dire ? ……. de « flatter » votre savoir-faire, mais avec une pointe d’obséquiosité dont vous n’avez visiblement pas saisi l’humour inversé.
- Effectivement, je ne saisi pas le moins du monde votre genre d’humour sur ce point ! « Baiser les pieds », cela veut dire tout simplement ce que cela veut dire, ne trouvez-vous pas, chère madame ? Et, je vais vous faire remarquer que ce n’est pas moi qui vous l’ai fait dire. N’y aurait-il pas plutôt là un lapsus à relever qui cacherait un désir encore inavoué.
Le Maître Vénéré d’un claquement de doigts fait signe à sa soumise Thaïs MDE pour qu’elle vienne lui baiser réellement les pieds au sens propre et certainement pas au sens figuré comme le sous-entendait Madame D….. . Sans que le moindre mot ne soit prononcé, l’esclave se met en position, courbant la tête jusqu’aux pieds du Dominant et déposant de multiples baisers sur les souliers en vernis noir du Châtelain, ayant bien compris ce qu’IL attendait d’elle, sans même qu’IL ait eu besoin d’expliciter Ses ordres. La soumise-associée a une telle confiance dans la parole du Châtelain, qu’elle reste persuadée que Monsieur le Marquis d’Evans ne s’est pas trompé lorsqu’il a décelé des prédispositions à la soumission chez cette femme qui pourtant se comporte plus en rebelle qui réplique qu’en soumise qui obéi, si réactive par nature et toujours sur la défensive. C’est pourquoi, la chienne-femelle fidèle voudrait pouvoir tout faire pour satisfaire le Maître Vénéré car telle est sa condition d’esclave-soumise librement acceptée, mais également elle souhaiterait bien servir de catalyseur sous les directives du Dominant pour permettre à Aurélie de pouvoir accepter sa vraie nature encore refoulée.
Le Châtelain redresse le visage avec contentement et il fuse d’un regard froid la businesswoman interloquée devant cette scène incongrue de cette soumise prosternée qui semble vouer une quasi adoration frénétique pour les chaussures du Châtelain comme si se trouvait à l’intérieur les pieds d’une presque Divinité.
- Et bien, vous voyez, il y en a une qui sait au moins ce que l’expression veut dire littéralement, et je ne trouve pas cela obséquieux de sa part qu’elle me baise les pieds longuement. Bien au contraire, cela correspond à la Vénération qu’elle ressent pour Moi et qui plus est, elle a l’air d’y prendre un plaisir certain, à la fois charnel et cérébral. Je ne veux pas vous refaire la démonstration trempée de tout à l’heure, mais je suis certaine que ses lèvres roses intimes sont plus qu’humides, car telle est sa nature féminine. Mais si vous en doutez, allez-y donc y voir vous-même ! Passez votre main dans son entrecuisse et dites-moi si vous ne récoltez pas une bonne dose de cyprine onctueuse et odorante.
- Monsieur d’Evans, vous n’en aurez donc jamais fini avec vos remarques salaces ! Vous savez, peu m’importe de savoir si votre associée est nymphomane et exhibitionniste, et si du fait de sa nature perverse, elle mouille pour un oui, pour un non.
- Madame D…., permettez-moi de vous reprendre. « Oui » et « Non », je ne connais pas ! Ils ne font pas partie de mon personnel, ni de mon cheptel d’ailleurs. Mon associée ne mouille pas pour un « oui » ou pour un « non », mais uniquement pour « MOI », « LE » Maître auquel elle appartient corps et âme ….. (en insistant lourdement sur les mots importants)
Aurélie est perturbée car elle a l’impression d’être manipulée comme un pion sur un échiquier. Elle est terriblement émoustillée par le spectacle indécent qu’offre l’associée lubrique en train de baiser avec volupté les souliers vernis de l’homme d’affaires sous ses yeux. Elle voudrait reprendre le dessus pour se concentrer sur la négociation en cours qui passe toujours en arrière-plan, mais il y a cette force intérieure presque démoniaque qui l’attire car elle n’arrive pas à détacher son regard de la scène qui se joue sous ses yeux. Ses fantasmes longtemps refoulés par une éducation plus sclérosée remontent à la surface. Se pourrait-il qu’elle se soit toujours fourvoyée sur son compte et ses désirs cachés d’un peu plus de luxure dans sa vie affective et sexuelle bien trop terne. Mais Aurélie se refuse pour autant à céder à la dépravation et son égo de femme de caractère qui sait ce qu’elle veut reprend le dessus…
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