L'hôtel du stupre

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : L'hôtel du stupre Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'hôtel du stupre
Pour ce énième déplacement dans cette grande ville du centre est de la France, Sylvain T. s'était vu attribuer par son entreprise une chambre dans un hôtel inhabituel. Restrictions financières obligent, il était passé d'un trois à un deux étoiles et c'est en maugréant qu'il était entré dans cet établissement situé de surcroit près d'un boulevard fort fréquenté. Il fut accueilli par la patronne assise derrière son comptoir, qu'il considéra en surplomb. La quarantaine bien entamée, cheveux blond vénitien coupés au carré, solidement charpentée à première vue, elle le détendit par sa réception joviale, enjouée et chaleureuse. Au moins, il n'avait pas affaire à une hôtesse revêche, ou au contraire totalement amorphe comme souvent dans les hôtels de chaînes. Cette hôtelière était indépendante, fière de son établissement et soignait son accueil.

Elle l'accompagna vers sa chambre et il put alors mieux considérer son physique : bel équilibre entre seins et fesses, bien en chair, cuisses solides, mollets fermes, carnation de demi rousse avec peau laiteuse et probablement quelques taches de son ici ou là. Elle tint à lui porter sa valise, qu'elle souleva sans effort. Sa chambre était petite mais confortable et bien agencée. Il s'y sentit tout de suite bien. Elle l'informa de l'heure du petit-déjeuner et lui conseilla un restaurant à proximité. Allons, cette étape ne se présentait pas si mal.

C'est elle qui lui servit son petit-déjeuner le lendemain. Il y vit la touche personnelle de l'hôtelière par quelques raffinements qui ne coûtaient pas cher mais permettaient de sortir du tout venant pain-croissants-thé ou café ou chocolat. Comme il n'y avait encore personne dans la salle, elle lui tint conversation. Elle lui parla de la ville, des difficultés de son métier, de sa fierté d'indépendance et il évoqua la raison de sa présence, confirmant sa location pour une petite semaine avant son retour à son domicile mission accomplie.

Après sa journée de travail, il la retrouva le soir. Elle se tenait dans la petite salle de télévision avec son chat sur ses genoux, allongée très décontractée, les pieds nus sur un tabouret. Il n'avait pas eu le temps d'aller dîner et elle lui proposa un sandwich, qu'il accepta. Il le consomma dans la salle du petit-déjeuner et elle lui fit face, sans cérémonie, en sirotant une tisane. Elle annonça son prénom -Janine- dit être mariée mais soucieuse de son autonomie, d'où il conclut que le couple n'était guère conventionnel, d'autant que ledit mari était invisible à l'hôtel. Il lui avoua ses difficultés de couple, du fait de ses nombreux déplacements, évitant de préciser qu'il trompait son épouse et qu'elle-même ne se gênait pas non plus. Une certaine connivence naquit, indépendamment d'une légère différence d'âge, Sylvain T. ayant une petite dizaine d'années de moins qu'elle à première vue. Ni l'un ni l'autre n'avaient d'enfants.

Il perçut nettement cette connivence le lendemain au petit-déjeuner qu'elle lui servit avec un zèle évident, différent des autres clients. Elle portait ce matin là un pantalon qui lui moulait les fesses, deux globes généreux et mouvants qui lui donnèrent à penser. Un petit incident allait encore les rapprocher alors qu'il remettait sa clé au comptoir. Janine et un client était en pleine discussion au sujet d'un règlement que l'homme n'acceptait pas, l'estimant non conforme. Sa mauvaise foi était évidente mais l'hôtelière ne cédait pas. Il s'énerva et commença à l'insulter. Sylvain T. intervint alors pour calmer l'énervé, ce qui eut le don d'exacerber sa colère au point qu'il insulta à son tour Sylvain T., lequel le prit au collet et le somma de s'excuser auprès de l'hôtelière. L'affaire tournait au vinaigre mais devant la détermination (et le gabarit) de Sylvain T., le colérique se dégonfla, marmonna une excuse et régla sa note avant de s'enfuir piteusement. Janine et Sylvain T. en rirent ensuite et avant de partir, le jeune homme eut droit à une bise appuyée assortie d'un contact des seins généreux de la dame. Et c'est tout guilleret qu'il gagna sa voiture pour se rendre à son travail.

Quand il revint à l'hôtel le soir, une surprise l'attendait. Derrière son comptoir, Janine lui offrit le spectacle d'un profond décolleté exposant deux glorieuses mamelles. Elle s'était "fait" les yeux et son rouge à lèvres faisait ressortir son beau teint de rousse. Elle lui demanda s'il avait dîné et comme ce n'était pas le cas, lui proposa de l'accompagner dans sa cuisine "à la bonne franquette" pour déguster un plat de sa composition avec elle. Sa robe lui arrivait à mi-cuisses, ses mollets nerveux étaient soulignés par ses escarpins, son fessier saillant révélait l'absence d'une culotte traditionnelle. Elle était la volupté incarnée. Et Sylvain T. banda.

Le dîner fut à la fois décontracté et tendu. Sylvain T. avait du mal à détacher son regard des deux somptueux nichons qui dansaient au-dessus de l'assiette de Janine. Le regard luisant de l'hôtelière, son sourire mutin, son comportement très sexué démentaient la banalité de la conversation. Ils savaient qu'ils allaient baiser ensemble et faisaient semblant de ne pas le savoir. Lorsqu'enfin il prit sa clé pour gagner sa chambre, elle finissait de ranger sa cuisine et il monta l'escalier, la queue raide et la tête pleine d'interrogations. Avait-il eu affaire à une allumeuse ?

Après s'être brossé les dents, il se coucha avec l'intention de se masturber pour soulager son excitation. Il n'eut pas besoin de s'astiquer longuement en pensant au cul et aux nichons de Janine avant d'expulser un baquet de sperme dans la serviette de bain préalablement sélectionnée. Et il s'endormit.
Pas pour longtemps. Il se réveilla en sursaut en entendant frapper à la porte. Il enfila un caleçon et ouvrit. Janine était là, souriante, vêtue d'un simple peignoir de bain.
- Je peux ? Tous mes clients sont rentrés. Je suis libre. Je vous réveille peut-être ?
- Euh... oui, enfin non, je m'endormais juste.
- Bien. Alors, on va faire ce qu'on a envie de faire tous les deux, n'est-ce pas ? Je me trompe ?
Et de laisser glisser son peignoir par terre et d'apparaitre dans sa somptueuse nudité de femme mûre à la peau d'albâtre, constellée de taches de rousseur au niveau de la poitrine, au pubis fauve et fourni. Elle s'allongea sans cérémonie sur le lit défait, le sourire aux lèvres. Pris au dépourvu, Sylvain T. paniqua. Il venait de gicler dans une serviette qui était encore sur le lit et que l'hôtelière remarqua. Elle la saisit et la renifla.
- Je vois qu'on s'est fait du bien. En pensant à moi j'espère ? Viens par là que je ranime ta flamme.

Le jeune homme nota qu'elle était passée au tutoiement. Sa queue avait commencé à se redresser. Posée sur un coude, elle la saisit et entreprit de la sucer.
- Elle a le goût de ton jus, j'adore.
Devant le spectacle de son corps nu, épanoui, conjugué à sa succion énergique et un propos très libertin, Sylvain T. ne tarda pas à produire une érection respectable. L'avantage de sa situation est qu'il ne risquait pas d'éjaculer prématurément. Et elle le savait sûrement.
- Tu me lèches en même temps ?
C'était une invitation à un 69. A quatre pattes au-dessus d'elle, il plongea son museau entre les cuisses dodues et bien écartées pendant qu'elle le pompait et alternativement léchait ses couilles, ce qu'il apprécia vivement. La chaleur de son entrecuisses était tropicale et sentait le savon. Elle avait dû prendre une douche avant de le retrouver. Il sentit au léger mouvement de ses hanches qu'elle appréciait son léchage. Elle eut même un petit sursaut qui confirma qu'il avait visé juste. Elle se détacha de sa queue en soupirant et il en fit autant de sa vulve, le museau humide de son jus. Ils se regardèrent, l'oeil brillant et elle lui dit :- Tu viens maintenant ?
- Je n'ai pas de capote.
- J'ai tout prévu.

Elle se releva pour aller fouiller le peignoir et sortit un préservatif d'une poche. L'occasion pour lui de se régaler les yeux de son corps nu à la chair abondante mais encore bien ferme. C'est cette femelle juteuse qu'il allait baiser et il en oublia qu'elle était l'hôtelière. Elle le coiffa elle-même avec dextérité, signe qu'elle n'en était pas à son coup d'essai. Avant de la pénétrer, il ne put s'empêcher de lui demander :- Et ça t'arrive souvent de baiser avec tes clients ?
- Ne pose pas de question stupide. Viens.
Ses cheveux ambrés s'étalaient sur l'oreiller, les pointes de ses seins élargis dardaient, ses cuisses s'ouvraient en V, elle était l'image de la femelle offerte au mâle. Il la pénétra lentement et elle joignit aussitôt ses chevilles dans son dos. Puis il clapota gaiement et le coït s'emballa. Elle avait la baise active, généreuse, collaboratrice, bavarde et il comprit qu'il allait passer un sacré bon moment. Comme il avait éjaculé depuis peu, il fut endurant et ils purent plusieurs fois changer de position sans qu'une goutte de sperme ne perle sur le bout de son gland. Elle était un rien dominatrice et elle le chevaucha longuement, lui donnant à voir son corps en mouvement, des seins à l'abdomen puis son fessier lorsqu'elle se retourna. Il lui mit alors le pouce dans l'anus, préparant le terrain à une intromission qu'il espérait pour rendre hommage à ce cul somptueux. Lorsqu'il la prit en levrette, il ne fut pas surpris de l'entendre dire :- Fais-le puisque tu en as envie.

C'était un poil hypocrite de sa part car lorsqu'elle fut sodomisée, elle manifesta une allégresse fessière qui démontra que l'envie était très partagée. Elle eut même un orgasme qui fit interrompre leurs ébats avant qu'ils ne se retrouvent allongés côte à côte sur le lit dévasté. Reprenant son souffle, elle considéra le pénis toujours bien tendu, bien rigide et lui adressa un regard énamouré :- Tu as toujours envie de moi. Cela tombe bien, je ne suis pas rassasiée.
Ils baisaient pourtant depuis un bon moment et après une brève conversation où ils s'adressèrent les mots du cul, histoire de s'exciter encore un peu plus, puis un changement de capote (elle avait décidément tout priévu), il la pénétra à nouveau en missionnaire, roulant des hanches tandis qu'elle lui pétrissait les fesses, la langue sur les lèvres entre deux onomatopées de plaisir. Ils commençaient à transpirer sérieusement et une goutte de sueur du jeune homme tomba sur le visage de la femme, qui sursauta. Elle commençait à fatiguer et elle gémit :- Allez viens, maintenant !

Il accéléra son rythme comme pour appeler son sperme et cette cavalcade frénétique l'aurait fait crier si elle ne s'était mordue la main. Il ne fallait pas que le voisinage de la chambre, probablement déjà édifié, ne vienne frapper à la porte. Mais ses pieds lui servaient de voix en talonnant les reins de son amant, en prenant appui sur eux pour ruer sous lui, et quand elle souffla "jouis jouis !", le visage en feu, il lâcha tout. La giclette lui arracha les reins et il bascula sur le dos, rincé, en nage. Elle l'embrassa fougueusement avec un "merci" qui en disait long sur le plaisir qu'il lui avait donné. Elle se précipita dans la salle de bains, il entendit la douche couler et elle réintégra son peignoir, le sourire au lèvres. Un dernier bisou et elle s'échappa. Il mit un certain temps avant de réaliser qu'il avait baisé l'hôtelière et que c'était un sacré bon coup. Il eut du mal à s'endormir, et c'est le téléphone préalablement réglé qui le réveilla alors que le jour se levait à peine.
****Elle l'accueillit au petit-déjeuner comme si de rien était, pimpante, fraiche et enjouée, alors qu'il avait encore mal à la queue tellement elle avait servi. Puis il partit au boulot et revint le soir, comme à l'accoutumée. Elle était derrière son comptoir et lorsqu'il murmura "on se retrouve ce soir ?", elle fit non avec le doigt. Après avoir jeté un coup d'oeil sur le côté, elle répondit mezzo voce :- Mon mari a décidé de coucher à l'hôtel. Je suis coincée.
- Et c'est pour longtemps ?
- Au moins pour deux ou trois jours.

La déception se lit sur le visage de Sylvain T. Il ne pourrait pas rester au-delà de ce délai. Il espéra pourtant les deux nuits suivantes qu'elle aurait l'audace de le retrouver dans sa chambre. Mais rien ne se passa. Et quand vint le temps de régler sa note, elle l'accueillit presque comme un client ordinaire. Elle eut quand même un petit mouvement des lèvres explicite quand il la quitta après lui avoir dit "au revoir". Mais il ne savait guère quand il la reverrait, étant dépendant des missions de son entreprise. En principe, ce ne serait pas avant un an dans cette ville, au moins.
Les jours suivants, il faillit lui téléphoner, préférant le coup de fil à un email trop compromettant. Mais il renonça, préférant s'en remettre à une nouvelle mission, à condition toutefois qu'on lui attribue le même hôtel. Puis le temps passa et le souvenir de Janine s'effaça au profit d'une certaine Christelle à l'occasion d'une autre mission. Elle n'était pas hôtelière mais DRH. Divorcée, disponible et ardente au pieu, comme il put le vérifier. Et ainsi va la vie.

Les avis des lecteurs

Voilà une belle opportunité mise à profit!

Histoire Erotique
Ainsi va parfois la vie, en effet.
Merci Micky pour ce texte un peu nostalgique.
Roland



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