L'initiation de Serge par l'abbé Faujas
Récit érotique écrit par Gaston75011 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-07-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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L'initiation de Serge par l'abbé Faujas
Préambule : ce récit est en grande partie inspiré par le chapitre XIII de “La Conquête de Plassans” d'Emile Zola. De nombreux emprunts y sont puisés mais toutes les descriptions à caractère sexuel et érotique sont nées de mon imagination et de mes expériences.
Bonne lecture.
= = = = = = = = = =
Serge avait alors dix-neuf ans et occupait au second étage une chambre en face de celle que le prêtre louait dans la grande maison de ses parents.
Serge restait cloitré dans sa chambre et passait tout son temps à lire.
“Il faudra que je jette tous ces bouquins au feu.” dit son père avec colère. “Tu verras qu’il va tomber malade. Il faut qu’il sorte et prenne l’air !” ajouta-t-il en s’adressant à sa femme Marie.
En effet, le jeune homme était d’un tempérament nerveux et très émotif et avait comme des indispositions de fille. Le moindre bobo le retenait dans sa chambre deux ou trois jours. Rose, la cuisinière, lui montait des tisanes et des bouillons, ce qui rendait son père encore plus mécontent.
“Mais laissez-le tranquille, ce mignon. Il ne tient guère de vous, il est tout le portrait de sa mère. Vous ne les comprendrez jamais ni l’un ni l’autre.” lança-t-elle à son patron qu’elle ne craignait pas.
Serge savait que son père voulait faire de lui un grand juriste et depuis sa sortie du lycée il refusait de l’envoyer faire son droit ailleurs qu’à Paris. Il voulait que comme ses cousins, il fasse une belle carrière et le départ était prévu pour les premiers jours de l’automne suivant.
Marie avec sa douceur coutumière se contentait de murmurer docilement :
-- Il n’a pas encore vingt ans, ce n’est guère prudent de l’envoyer si jeune à Paris. D’ailleurs, il ne perd pas son temps ici. Il travaille beaucoup avec l’abbé”.
En effet, l’abbé Christian Faujas s’était pris d’amitié pour Serge et lui donnait de nombreux conseils pratiques et lui apprenait à se perfectionner en latin et en grec et approfondissait avec lui quelques notions d’histoire ecclésiastique auxquelles Serge semblait prendre goût.
Quand Serge était souffrant, il recevait la visite de son voisin qui venait et causait longuement avec lui au chevet de son lit. Les autres jours, c'était Serge qui frappait à la porte de l’abbé Faujas. Ils n’étaient séparés que par l’étroit palier. Ils finissaient par vivre l’un chez l’autre.
Souvent, son père s’emportait de le voir si peu souvent en bas :
-- Qu’est-ce qu’il peut bien faire là-haut, ce garnement ? Je passe des journées entières sans même l’apercevoir. Il ne sort plus de chez l’abbé. Ils sont toujours à causer dans les coins. D’abord, il va partir pour Paris. Tous ses bobos, c’est de la frime pour se faire dorloter… J’aimerais mieux qu’il aille voir les filles ! “ lança-t-il un jour exaspéré.
-- Oh monsieur ! on ne dit pas des choses pareilles.” dit Rose.
-- Si : les filles ! Et je l’y mènerai moi-même s’il le faut ! La fréquentation de ce prêtre, aussi beau, grand et fort soit-il, ne me plaît pas beaucoup.”
Dans la journée, on voyait de plus en plus souvent Serge et l’abbé Faujas en ville, au club d’échecs, à la messe et même au café. Un jour, après une grande promenade interrompue par un violent orage, Serge prit froid et dût rester alité plusieurs jours. On appela le médecin et à sa sortie, quand il sut que Serge allait mieux, son père monta le voir.
Rose, la cuisinière, le mit à la porte. On n’avait pas besoin de lui. Le jeune homme était encore trop fragile. Alors le père descendit et resta tout seul au rez-de-chaussée, désœuvré. Mais depuis le vestibule, il entendait très bien la voix de l’abbé Faujas qui passait des après-midi entiers au chevet de Serge convalescent.
Le père de Serge remarqua bien que le prêtre ne quittait plus guère la chambre de Serge, étant monté à plusieurs reprises pendant que les femmes n’étaient pas à la maison. “Que font-ils donc ?” pensait-il. Serge l'inquiétait. Il ressemblait à une fille dans ses draps blancs. Ses yeux fiévreux s’étaient agrandis. Son père n’osait plus lui parler de Paris, tant le cher enfant paraissait féminisé et fragile.
Ce fut Rose qui découvrit l’épouvantable secret si bien caché. En apportant comme à l’accoutumée, sans frapper à la porte, le bouillon du cher ange, elle fut étonnée d’apercevoir l’abbé Faujas allongé tout du long de dos, à côté de Serge, dans le lit défait. Elle en fit tomber le plateau et étouffa un cri. Le cher ange était totalement nu et son maître n’était guère plus habillé, si ce n’est qu’il avait gardé sa chemise.
-- Rose, je t’en supplie : ne dis rien à mes parents ! Christian et moi nous nous aimons d'un amour véritable !”
-- Mais c'est impossible ! Vous êtes deux hommes, c'est un péché contre nature. Monsieur l'abbé, comment osez-vous ? Vous vous damnez pour l'éternité et vous entraînez le petit ange dans votre débauche…"
-- Non, ma fille car notre amour est vrai. Nous avons lutté, mais les tourments de la chair ont été les plus forts et nous n'avons pas pu résister au plaisir de la fornication, et à l'attrait de Sodome !"
(...)
Hélas ! Tous ces après-midi prétendument studieux n'avaient été consacrés que presque exclusivement à l'initiation de Serge dont l'attirance pour les hommes ne fut pas vraiment une découverte.
L'abbé eut vite fait de comprendre la fascination qu'il exerçait sur Serge. Les frôlement des mains, les propos de plus en plus équivoques concernant l'éducation des jeunes Grecs dans l'Antiquité, favorisèrent le rapprochement des corps. Leur voix plus assourdie et les silences les révélaient l'un à l'autre. Leur haleine mélangée, et chaque visage si proche de celui de l'autre rendirent leur premier baiser presque chaste. C'est Serge qui prit l'initiative de ce baiser désiré et consenti, de cet appel muet.
L'après-midi de l'orage, tous les deux trempés rentrèrent précipitamment dans la grande maison vide et montèrent de sécher dans la chambre de Serge. Ils enlevèrent leurs vêtements dégoulinants et presque nus l'un en face de l'autre, se frottèrent énergiquement avec une grande serviette de bain.
L'abbé observe Serge dans sa quasi nudité et fixe sans pudeur la bosse qui grossit et tend le caleçon de Serge. Celui-ci devance l'envie du prêtre et retire lentement ce dernier tissu qui tombe à ses pieds, libérant par la même une superbe verge juvénile tendue à l'horizontale.
La bouche de l'abbé qui s'est agenouillé devant son adonis, vient d'engloutir le membre palpitant qu'il branle d'une main et enserre de ses lèvres. Serge tremble de plaisir mais se retient de gémir. Il caresse la tête de son amant qui vient de plonger son nez dans sa toison pubienne. L'abbé s'enivre du parfum de ce jeune puceau novice dont il hume la délicate odeur d'éphèbe.
Maintenant ils ont glissé blottis l'un contre l'autre vers le lit. Serge a rejeté la couverture rêche avant de s'allonger entièrement nu sur le côté. L'abbé qui n'a gardé que sa chemise joue avec la tige tendue du garçon. Il la caresse et la pousse vers le bas afin d'avoir le plaisir de l'admirer quand elle rebondit vers le haut et le ventre quand il la relâche, tant elle est gorgée de désir.
Un peu plus tard, c'est Serge qui découvre l'énorme sexe de l'abbé au magnifique gland rouge carmin qui laisse s'échapper une goutte d'un liquide transparent. Serge se penche pour lècher cette liqueur et refermer ses lèvres sur le gland qu'il emprisonne.
L'abbé l'encourage à aller plus loin en exerçant une douce pression éloquente de ses mains sur la tête du jeune homme.
Il ne se retient plus, le plaisir est trop envahissant. Il prévient Serge : "je viens, mon cœur". Mais celui-ci au contraire accélère sa succion et reçoit dans sa bouche les jets chauds et féconds. Il ne perd pas une goutte du nectar.
A peine s'est-il redressé pour s'essuyer les lèvres qu'il aperçoit Rose et son plateau …
Bonne lecture.
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Serge avait alors dix-neuf ans et occupait au second étage une chambre en face de celle que le prêtre louait dans la grande maison de ses parents.
Serge restait cloitré dans sa chambre et passait tout son temps à lire.
“Il faudra que je jette tous ces bouquins au feu.” dit son père avec colère. “Tu verras qu’il va tomber malade. Il faut qu’il sorte et prenne l’air !” ajouta-t-il en s’adressant à sa femme Marie.
En effet, le jeune homme était d’un tempérament nerveux et très émotif et avait comme des indispositions de fille. Le moindre bobo le retenait dans sa chambre deux ou trois jours. Rose, la cuisinière, lui montait des tisanes et des bouillons, ce qui rendait son père encore plus mécontent.
“Mais laissez-le tranquille, ce mignon. Il ne tient guère de vous, il est tout le portrait de sa mère. Vous ne les comprendrez jamais ni l’un ni l’autre.” lança-t-elle à son patron qu’elle ne craignait pas.
Serge savait que son père voulait faire de lui un grand juriste et depuis sa sortie du lycée il refusait de l’envoyer faire son droit ailleurs qu’à Paris. Il voulait que comme ses cousins, il fasse une belle carrière et le départ était prévu pour les premiers jours de l’automne suivant.
Marie avec sa douceur coutumière se contentait de murmurer docilement :
-- Il n’a pas encore vingt ans, ce n’est guère prudent de l’envoyer si jeune à Paris. D’ailleurs, il ne perd pas son temps ici. Il travaille beaucoup avec l’abbé”.
En effet, l’abbé Christian Faujas s’était pris d’amitié pour Serge et lui donnait de nombreux conseils pratiques et lui apprenait à se perfectionner en latin et en grec et approfondissait avec lui quelques notions d’histoire ecclésiastique auxquelles Serge semblait prendre goût.
Quand Serge était souffrant, il recevait la visite de son voisin qui venait et causait longuement avec lui au chevet de son lit. Les autres jours, c'était Serge qui frappait à la porte de l’abbé Faujas. Ils n’étaient séparés que par l’étroit palier. Ils finissaient par vivre l’un chez l’autre.
Souvent, son père s’emportait de le voir si peu souvent en bas :
-- Qu’est-ce qu’il peut bien faire là-haut, ce garnement ? Je passe des journées entières sans même l’apercevoir. Il ne sort plus de chez l’abbé. Ils sont toujours à causer dans les coins. D’abord, il va partir pour Paris. Tous ses bobos, c’est de la frime pour se faire dorloter… J’aimerais mieux qu’il aille voir les filles ! “ lança-t-il un jour exaspéré.
-- Oh monsieur ! on ne dit pas des choses pareilles.” dit Rose.
-- Si : les filles ! Et je l’y mènerai moi-même s’il le faut ! La fréquentation de ce prêtre, aussi beau, grand et fort soit-il, ne me plaît pas beaucoup.”
Dans la journée, on voyait de plus en plus souvent Serge et l’abbé Faujas en ville, au club d’échecs, à la messe et même au café. Un jour, après une grande promenade interrompue par un violent orage, Serge prit froid et dût rester alité plusieurs jours. On appela le médecin et à sa sortie, quand il sut que Serge allait mieux, son père monta le voir.
Rose, la cuisinière, le mit à la porte. On n’avait pas besoin de lui. Le jeune homme était encore trop fragile. Alors le père descendit et resta tout seul au rez-de-chaussée, désœuvré. Mais depuis le vestibule, il entendait très bien la voix de l’abbé Faujas qui passait des après-midi entiers au chevet de Serge convalescent.
Le père de Serge remarqua bien que le prêtre ne quittait plus guère la chambre de Serge, étant monté à plusieurs reprises pendant que les femmes n’étaient pas à la maison. “Que font-ils donc ?” pensait-il. Serge l'inquiétait. Il ressemblait à une fille dans ses draps blancs. Ses yeux fiévreux s’étaient agrandis. Son père n’osait plus lui parler de Paris, tant le cher enfant paraissait féminisé et fragile.
Ce fut Rose qui découvrit l’épouvantable secret si bien caché. En apportant comme à l’accoutumée, sans frapper à la porte, le bouillon du cher ange, elle fut étonnée d’apercevoir l’abbé Faujas allongé tout du long de dos, à côté de Serge, dans le lit défait. Elle en fit tomber le plateau et étouffa un cri. Le cher ange était totalement nu et son maître n’était guère plus habillé, si ce n’est qu’il avait gardé sa chemise.
-- Rose, je t’en supplie : ne dis rien à mes parents ! Christian et moi nous nous aimons d'un amour véritable !”
-- Mais c'est impossible ! Vous êtes deux hommes, c'est un péché contre nature. Monsieur l'abbé, comment osez-vous ? Vous vous damnez pour l'éternité et vous entraînez le petit ange dans votre débauche…"
-- Non, ma fille car notre amour est vrai. Nous avons lutté, mais les tourments de la chair ont été les plus forts et nous n'avons pas pu résister au plaisir de la fornication, et à l'attrait de Sodome !"
(...)
Hélas ! Tous ces après-midi prétendument studieux n'avaient été consacrés que presque exclusivement à l'initiation de Serge dont l'attirance pour les hommes ne fut pas vraiment une découverte.
L'abbé eut vite fait de comprendre la fascination qu'il exerçait sur Serge. Les frôlement des mains, les propos de plus en plus équivoques concernant l'éducation des jeunes Grecs dans l'Antiquité, favorisèrent le rapprochement des corps. Leur voix plus assourdie et les silences les révélaient l'un à l'autre. Leur haleine mélangée, et chaque visage si proche de celui de l'autre rendirent leur premier baiser presque chaste. C'est Serge qui prit l'initiative de ce baiser désiré et consenti, de cet appel muet.
L'après-midi de l'orage, tous les deux trempés rentrèrent précipitamment dans la grande maison vide et montèrent de sécher dans la chambre de Serge. Ils enlevèrent leurs vêtements dégoulinants et presque nus l'un en face de l'autre, se frottèrent énergiquement avec une grande serviette de bain.
L'abbé observe Serge dans sa quasi nudité et fixe sans pudeur la bosse qui grossit et tend le caleçon de Serge. Celui-ci devance l'envie du prêtre et retire lentement ce dernier tissu qui tombe à ses pieds, libérant par la même une superbe verge juvénile tendue à l'horizontale.
La bouche de l'abbé qui s'est agenouillé devant son adonis, vient d'engloutir le membre palpitant qu'il branle d'une main et enserre de ses lèvres. Serge tremble de plaisir mais se retient de gémir. Il caresse la tête de son amant qui vient de plonger son nez dans sa toison pubienne. L'abbé s'enivre du parfum de ce jeune puceau novice dont il hume la délicate odeur d'éphèbe.
Maintenant ils ont glissé blottis l'un contre l'autre vers le lit. Serge a rejeté la couverture rêche avant de s'allonger entièrement nu sur le côté. L'abbé qui n'a gardé que sa chemise joue avec la tige tendue du garçon. Il la caresse et la pousse vers le bas afin d'avoir le plaisir de l'admirer quand elle rebondit vers le haut et le ventre quand il la relâche, tant elle est gorgée de désir.
Un peu plus tard, c'est Serge qui découvre l'énorme sexe de l'abbé au magnifique gland rouge carmin qui laisse s'échapper une goutte d'un liquide transparent. Serge se penche pour lècher cette liqueur et refermer ses lèvres sur le gland qu'il emprisonne.
L'abbé l'encourage à aller plus loin en exerçant une douce pression éloquente de ses mains sur la tête du jeune homme.
Il ne se retient plus, le plaisir est trop envahissant. Il prévient Serge : "je viens, mon cœur". Mais celui-ci au contraire accélère sa succion et reçoit dans sa bouche les jets chauds et féconds. Il ne perd pas une goutte du nectar.
A peine s'est-il redressé pour s'essuyer les lèvres qu'il aperçoit Rose et son plateau …
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très bien écrit. Façon XIXeme.
Les abbés et les précepteurs n'étaient pas tous des anges !...
Les abbés et les précepteurs n'étaient pas tous des anges !...
Victorine, l'âge de la majorité était de 21 ans de 1792 à 1974 année où elle est passée à 18 ans. Nous avons presque tous une histoire comme le lecteur et son prof de piano. Moi-même je n'ai jamais pu raconter ici la découverte de la masturbation avec un retraité de l'Education Nationale : j'avais 11 ans. Sinon, cette impro sur les Rougon-Macquart est intéressante dans le style.
Excitant.
Pédophilie ? Relisez la première phrase…
Très très bien écrit.
Il n’est nullement question de pédophilie dans cette fiction. Serge à dix-huit ans.
Honnêtement avez-vous une idée à quel âge, à l’époque de Zola, était la majorité?
Cette histoire appelle une suite.
J’en bande d’avance
Il n’est nullement question de pédophilie dans cette fiction. Serge à dix-huit ans.
Honnêtement avez-vous une idée à quel âge, à l’époque de Zola, était la majorité?
Cette histoire appelle une suite.
J’en bande d’avance
La pédophilie relève du pénal.
Il m'est arrivé quasiment la meme histoire avec mon professeur de piano . J'étais à peine pubère