L'invitée (Partie 3) - La troisième nuit (1/3), ou jeux de mains
Récit érotique écrit par Kamalstory_ [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-11-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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L'invitée (Partie 3) - La troisième nuit (1/3), ou jeux de mains
Je me lève le lendemain frais et dispo, je suis reposé comme rarement et en pleine forme. Il faut dire que deux éjaculations avant de dormir ça vaut tous les somnifères du monde. Il est encore tôt à l’écran de mon portable. Peu importe je vais en profiter pour arriver de bonne heure au travail et ainsi être de retour tôt à la maison. Mon rituel du petit déjeuner accompli je me rends dans la salle de bain pour me laver et me préparer, ce faisant je passe devant la porte de la chambre de Saoussen, il semble que ses activités nocturnes de la veille l’ont épuisée car aucune lumière ni aucun son ne filtre par la porte, elle doit encore être assoupie. J’entre dans la salle de bain, dont je ne verrouille pas la porte, on ne sait jamais notre invitée peut avoir un besoin urgent d’utiliser les robinets et il faut savoir accueillir ses hôtes dans les meilleures conditions. Si au passage elle se trouve confronté à moi-même sortant nu de la douche ou me brossant les dans uniquement vêtu de mon caleçon que voulez-vous, ce sont des risques auxquels il faut savoir se sacrifier. Mais j’ai le temps de me laver et de m’habiller sans que personne ne pousse la porte, j’en conçois quelque dépit mais au fond je ne m’attendais à rien de particulier. Je finis de me préparer puis sort de chez moi et ferme la porte sur la maison endormie.
Toute cette journée se passe pour moi dans une demi-euphorie, je n’arrive pas à me défaire des images que m’ont évoqués les gémissements de Saoussen hier soir. Je la revois telle que je me l’imaginais derrière sa porte, la très prude, très sage et très timide Saoussen vêtue de son voile rouge lui ceignant la tête et la gorge, d’une culotte de soie de la même couleur raffinée, presque en harmonie avec la teinte sombre de ses chairs et enfin, nouvel ajout du jour à mon fantasme de la veille, une paire de bas remontant jusqu’à mi-cuisse et sublimant le galbe parfait des formes de ses jambes. Et, dans cet uniforme minimaliste, elle fait glisser ses mains sur son sexe, fais entrer un doigt dans la chaude et humide caverne de sa chatte, puis elle le fourre entre ses lèvres et le suce en gémissant, semblant se délecter du goût doucereux et âcre de ses sécrétions intimes. Ca a l’air de l’exciter encore plus, je la vois caler entre ses deux cuisses bronzées et musclées l’un des coussins dont nous avons garni son lit et commencer à se frotter dessus comme une chienne en chaleur, faisant des allers-retours et le maculant de sa mouille odorante. Elle se tient à genoux sur le lit, enjambant son coussin et se déhanchant dessus à l’image d’une cow-girl de rodéo dont le chapeau aurait été remplacé par un hijab et dont les cris seraient plus des signes de jouissance que de motivation. Ses cuisses semblent par moment prises de spasmes et elle enserre de plus en plus fort en leur étau l’objet de son plaisir, dans le même temps elle garde son corps penché vers l’arrière et continue de savourer sa propre cyprine en faisant faire à sa main de fréquents voyages entre son sexe et sa bouche, laquelle se jette immédiatement et avec délectation sur les doigts brillants et enduits du liquide poisseux. De son autre main, elle masse son sein droit en s’attardant régulièrement sur son téton, sur lequel elle semble prendre plaisir à tirer jusqu’au bord de la souffrance avant de le relâcher. Accompagné de telles pensées ma journée fut encore moins productive que celle de la veille, les hommes sont-ils faibles qu’il ne faille que l’évocation de l’idée du parfum du sexe pour nous rendre incapables ? Quoi qu’il en soit mon professionnalisme en pâtit durement, mais après tout nous sommes en plein été et mon entreprise fonctionne déjà en sous régime, personne n’irait trouver quoi que ce soit à redire à mon manque d’efficacité ponctuel. Le midi mon portable vibre et je vois le nom de Hanane s’afficher sur l’écran. Dans son SMS elle m’indique qu’elle a demandé à sa mère de venir chercher les enfants au centre aéré et de les prendre chez elle jusqu’à demain, elle sera ainsi plus tranquille pour profiter de Paris avec son amie sans devoir se soucier de rentrer à l’heure pour récupérer nos garnements. Je lui réponds d’un « OK » laconique, de toute façon je suis mis devant le fait accompli et je ne profiterai donc de mes enfants que demain soir, je n’aime pas quand ils ne dorment pas à la maison mais autant accepter ce que je ne peux changer. Tout à mon fatalisme je me fais quand même la réflexion que l’absence de mes enfants est une bonne nouvelle au regard de mes plans pour Saoussen, il vaut mieux qu’ils ne fourrent pas leur nez partout en ce moment.
Tout au long de ma journée j’avais pris le temps de penser à la manière dont j’allais profiter de ma fausse ingénue et m’amuser la tourmenter sensuellement, maintenant que j’étais certain que ma présence ne lui était pas indifférente et qu’elle savait s’abandonner à ses pulsions je me régalai par avance du petit jeu que j’allai entreprendre. Il faudrait juste que je sois vigilant à respecter les barrières que je m’étais imposé, l’objectif n’étant pas que je me retrouve moi-même subjugué par la situation. Fidèle je suis, fidèle je resterai. Certains rétorqueront que prendre plaisir à provoquer l’excitation de la meilleure amie de son épouse et vouloir l’entraîner plus loin encore n’est pas la définition exacte de la fidélité, mais ces gens-là n’aiment probablement pas la vie, et moi, en tout cas, je n’aime pas les moralisateurs. Une autre journée passa donc au bureau entre quelques mails envoyés pour la forme, mes pensées vaporeuses et des regards perdus sur les jambes nues de mes collègues féminines et leurs fessiers glorieusement ornés de courtes jupes taillées au millimètre pour le plaisir de notre imagination. Quelques fois je me dis que la société patriarcale a du bon, certes ces dames ne touchent pas le même salaire que nous et elles ont à subir mille et une brimades liées à leur sexe, mais au moins ne sont-elles pas obligées, par cette canicule estivale, de rester engoncées dans des pantalons étouffants et inconfortables au possible. Si je m’essayais demain d’arriver au bureau vêtu d’un short j’imagine que je serai aussitôt recadré par rapport à mon accoutrement. La vie est parfois injuste. Et ceux qui pensent que le port de vêtements courts pour les femmes et non pour les hommes dans le cadre professionnel n’est qu’une résurgence de plus de l’esprit grivois de la domination masculine au sein du monde du travail ont probablement raison, mais à ce sujet ce n’est pas moi qui m’en plaindrai, trop occupé que je suis à en profiter. Et cette stagiaire qui ne cesse de passer et repasser devant la baie vitrée, ce n’est pas sa démarche haut-perchée sur ses talons qui va contribuer à me calmer.
Arrivé de bonne heure au bureau je peux me permettre de partir plus tôt en fin de journée, et quand je peux me permettre, je me permets! Quel luxe de prendre les transports en commun avant l’heure de pointe, d’autant plus que dans la moiteur ambiante du métro en été c’est un vrai supplice de voyager collé aux autres passagers, tandis que là je suis assis tranquillement sur mon siège, partagé entre la lecture de mon livre et de fréquents coups d’œil en direction de l’entrecuisse de la jeune et jolie voyageuse qui me fait face. Quoi de plus sensuel qu’une belle inconnue assise en minijupe croisant et décroisant insouciamment ses jambes ? Elle se lève, se dirige vers la porte qui s’ouvre quand retentit la sonnerie, me regarde et sourit légèrement avant de s’élancer au dehors de la rame d’une légère pulsion de ses pieds ; peut-être pas si insouciante finalement… Ce sourire divertit quelque temps mon égo flatté, puis je me remets dans mon roman et oublie tout ce qui m’entoure.
Je pousse la porte de la maison en pestant toujours en tréfonds de moi, je me suis tellement isolé dans ma lecture que j’ai encore raté mon arrêt, je m’en suis rendu compte trois stations après et j’ai été bon pour un demi-tour qui m’a fait perdre 20 bonnes minutes. Ca valait le coup de sortir en avance tient! Je suis frappé par le silence à mon entrée dans notre domicile, pas un bruit, remarque c’est plutôt logique, si Hanane a laissé les enfants chez sa mère ce n’est pas pour venir s’enfermer en cette journée ensoleillée. Elle doit encore être en train de vagabonder avec sa copine au gré de leurs lubies le long des fastueuses avenues de la capitale. Grand bien leur fasse, qu’elles profitent de l’été, moi je vais profiter du calme. C’est une chose tellement rare lorsqu’on est marié et parent d’avoir un moment pour soi qu’il faut savoir le savourer quand il se présente. Je m’installe sur le canapé et pose de côté mon bouquin, j’ai bien lu dans les transports et j’ai besoin de me vider la tête de tous les fantasmes accumulé dans la journée, je lance donc une playlist aléatoire orientée rap américain comme accompagnement musical, attrape une manette et allume ma Playstation 4. Rien de mieux pour penser à autre chose que de s’immerger dans un jeu vidéo. Cinq minutes plus tard, enfin cinq minutes ressenties mais une bonne heure si j’en crois l’horloge murale du salon, la pression se faisant sentir je me décide à faire une pause pipi, on a beau être un assassin escaladant les pyramides de Guizèh, quand la nature fait valoir sa voix il faut l’écouter. En sortant des toilettes je jette un œil à la chambre de Saoussen, dont la porte est entrebâillée. Je souris et la pousse du bout du pied. Son lit est impeccablement fait, pas un coin de drap qui ne soit bordé et défroissé, et juste à côté l’une de ses valises baille légèrement, laissant paraître un coin de tissu à travers l’étrange dentition de la fermeture éclair. Je ne me savais pas fouineur à ce point, et pourtant il semble que je le sois. Je m’accroupis alors devant la valise et l’ouvre, me retrouvant en face d’une pyramide de vêtements entassés, tous pliés et sentant bon la lessive à la lavande. Je prends bien garde à ne rien déplier pour que notre invitée ne remarque pas que son hôte s’est amusé à fouiller dans ses affaires, mais je m’autorise toutefois à regarder en détail ses sous-vêtements, qui sont rangés sur une petite pile à droite de la valise, et ne peut m’empêcher de sourire. Il semble que notre coquine amie aime porter ses culottes en dentelle et très colorées. Je referme la valise et mon regard vient s’attarder sur la table de nuit de Saoussen, son ordinateur portable est branché sur le secteur. Je m’installe confortablement sur le lit et j’ouvre l’appareil, il était en veille et lorsque j’appuie sur la touche entrée il affiche, après un léger temps de chargement, le bureau de Windows. Comme quoi les mots de passe, même sur les ordinateurs personnels ça peut être utile si vous voulez éviter que des indésirables ne s’attardent dessus. Je lance immédiatement le navigateur internet et, sitôt ouvert, je me rends dans la partie historique. Les dernières pages, datant de la fin de matinée, sont celle du musée du quai d’Orsay et celles du musée du quai Branly indiquant les horaires d’ouverture de ces deux institutions, avant cela quelques pages facebook et finalement, datant de cette nuit, je repère plusieurs pages intégrant l’adresse d’un site porno bien connu. Je me rends sur l’une de ces dernières au hasard et sent à la fois monter le sourire à mon visage et le sang à ma verge.
Ainsi cette fausse ingénue se caressait cette nuit en regardant la vidéo d’une jeune femme japonaise se faisant masser par un homme dont les mains expertes glissaient au fur et à mesure de la vidéo vers les parties les plus sensibles de l’anatomie de la dame. Imperceptiblement, à chaque passage, il se rapprochait soit des seins soit de l’entrejambe de sa cliente dont les réactions, petit à petit, se faisaient de plus en plus remarquer. Si au début elle avait tendance à replacer sa serviette dès qu’un morceau de chair dépassé trop, plus les attouchements de l’homme se faisaient précis et sensuels et plus elle avait l’air de se laisser aller, libérant d’elle-même l’accès, au bout d’un certain temps, à ses zones érogènes pour que les mains de l’homme puissent constater par elles-mêmes l’effet qu’elles provoquaient, comment les tétons se dressaient sous leur action et comment son sexe s’humidifiait d’excitation. Tout en regardant cette vidéo je m’imaginais quel intérêt Saoussen y prenait, de ce que j’en voyais il s’agissait d’un de ces films en caméra cachée dont ne peut jurer du caractère amateur mais qui en ont tout l’air. Il durait une bonne demi-heure et la partie explicitement sexuelle n’a pas encore commencé, alors que j’en suis à plus d’un quart d’heure de visionnage les deux protagonistes n’en sont toujours qu’au stade des attouchements, certes très poussés mais sans pour autant qu’il n’y ait de relation sexuelle au sens stricte. La femme de la vidéo ayant longtemps, et en y montrant de moins en moins de détermination, tenté de repousser les caresses de l’homme avant de s’abandonner à la luxure en laissant l’homme jouer de ses doigts et de sa langue sur l’ensemble de son corps, j’en déduis donc que Saoussen apprécie particulièrement ce côté innocente pervertie qui sombre peu à peu dans le plaisir et la volupté. Oui faire la psychanalyse de quelqu’un en se basant uniquement sur le dernier film de cul qu’elle a regardé est une vision très limitative et étriquée des réalités de cette science, mais au point où j’en suis cela me convient totalement. Le docteur Freud vous livre donc son verdict, cette femme qui protège de son hijab sa chasteté n’a pas de rêve plus intense que celui d’être attirée à son corps défendant sur le chemin de la perversion, ce qui l’intéresse n’est pas uniquement le sexe mais la dégénérescence morale qui, selon son propre système de valeurs, y mène hors du cadre légitime où il est autorisé, à savoir le mariage. Là encore les esprits chagrins me rétorqueront que c’est une analyse d’homme gonflé aux fantasmes, aux constructions idéologiques et à la testostérone, mais ils commencent sérieusement à me fatiguer, ces esprits chagrins.
Tout en regardant les images défiler sur l’écran je me mets à jouer machinalement avec un bout de tissu qui trainait en boule entre le matelas et le cadre du lit. Faisant descendre mon regard vers l’objet de mes manipulations je constate qu’il s’agit en fait d’une culotte que Saoussen avait égarée. Au temps pour mes fantasmes de culotte de soie écarlate et de jarretelles enserrant les cuisses, les sous-vêtements de la pharmacienne semblaient on ne peut plus classiques. J’ai entre les doigts une simple culotte de coton violet, de coupe anecdotique, dont la seule concession à l’esthétique était un fin liseré de pseudo dentelle qui suit chaque bord du tissu. Néanmoins depuis quand l’excitation a-t-elle besoin de strings en dentelle pour faire son œuvre ? La seule évocation de notre invitée uniquement habillée de cette culotte et se caressant à travers fit enfler mon sexe de manière immédiate. Je la porte rapidement à mon nez pour me gorger de ses effluves et vérifier la théorie que je viens d’imaginer, selon laquelle c’était vêtue de cette culotte que Saoussen s’est masturbée la veille et elle l’a inondée de sa mouille chaude et odorante avant de l’enlever et la jeter dans un coin du lit pour ne pas dormir dans ce vêtement souillé. Elle l’a tout simplement complètement oublié là à son réveil. Et effectivement l’odeur qui s’éleve de la culotte pour venir me piquer le nez ne peut laisser aucun doute quant à l’usage qui en a été fait. Ce n’est pas simplement l’odeur d’un vêtement sale à l’issue d’une journée de promenade, non sa senteur forte et musquée est bien celle d’un tissu imbibé de cyprine. Saoussen a du la frotter contre ses lèvres, contre son clitoris, voire même l’enfoncer partiellement à l’entrée de son vagin. Elle a dû faire passer ses doigts d’abord dessus, puis ensuite dessous à mesure que l’excitation s’est faite sentir et que le besoin de contact direct entre sa chatte brûlante et ses mains fouineuses a grandi. Finalement s’est dans celle-ci qu’elle a joui et qu’elle s’est laissée aller au plaisir suite à notre conversation nocturne. Et pour toute récompense la pauvre culotte se retrouve perdue et oubliée, froissée entre deux lattes ? Heureusement que je suis arrivé pour lui rendre justice ! Tout en plaquant ce tissu sur mon nez comme un masque pour m’enivrer de l’odeur étourdissante qui en monte je continue à regarder la femme de la vidéo céder peu à peu à son masseur, commencer à le prendre en bouche, puis lui offrir son intimité pour qu’il en jouisse à sa guise. Le film, la culotte, les fantasmes que me procurent ma belle en hijab, tout cela contribue vite à me faire ressentir le besoin de me masturber. Je me branle donc là, sur le lit de Saoussen, en regardant sa vidéo sur son ordinateur, respirant sa culotte odorante. Je pense un moment me laisser aller au sein même de sa culotte et mélanger, à postériori, ma semence à ses sécrétions, mais je la réserve finalement pour une autre utilité. Après avoir copieusement éjaculé dans un mouchoir, je me lave et revient dans la chambre pour tout remettre en état. Tout sauf la culotte que je dépose, bien visible et entièrement dépliée, au milieu du lit telle un message pour sa coquine de propriétaire : rappelle-toi que je sais ce que tu as fait hier.
Quand les deux amies franchissent le seuil de la maison à 19h30 je me trouve devant les fourneaux occupé à mitonner le rôti de veau dont j’ai fait ma spécialité. Si d’habitude je laisse ma femme s’occuper de préparer à manger tous les soirs, je suis quand même suffisamment doué en cuisine pour préparer de savoureux plats quand le besoin s’en fait sentir. C’est donc sur un intérieur embaumant la viande en train de cuire et le romarin que Hanane et Saoussen ouvrent la porte. J’entends leurs éclats de voix et me dirige vers le couloir pour les saluer, à ma vue Hanane vient directement se blottir entre mes bras et m’embrasse chastement sur la joue tandis que je peux voir les yeux de Saoussen se porter sur moi dans un premier temps puis prestement se détourner au moment où mon regard croisa le sien. Elle a l’air terriblement gênée de me regarder en face. Elles se débarrassent de leurs chaussures et se rendent chacune dans leur chambre respective au prétexte de se mettre à l’aise pour la soirée. Etant donné la chaleur qu’il fait dehors je comprends tout à fait ce besoin et je ne suis guère surpris quand je vois Saoussen sortir de sa chambre portant ses affaires de douche en direction de la salle de bain. En entrant dans sa chambre elle n’a pas pu manquer de remarquer la culotte étendue sur ses draps et de faire le rapprochement avec ma présence à la maison durant leur promenade. Elle s’arrête quelques secondes dans sa lancée pour m’observer tandis que je goûte la sauce du plat que je prépare. La sentant en train de m’observer je me tourne vers elle et lui offre un sourire entendu accompagné d’un regard appréciateur sur l’ensemble de sa personne :
- Tu vas prendre une douche ? Lui demandé-je. Tu as raison ca va te faire du bien de te rafraichir, tu as du avoir très chaud ces derniers temps.
Elle me fixe d’un regard indéfinissable pendant quelques secondes, je tiens son regard en arborant toujours le même sourire narquois jusqu’à ce qu’elle se détourne de moi pour se diriger vers la salle de bain. Un bon quart d’heure plus tard je la vois repasser devant la porte de la cuisine vêtue d’une ample mais légère robe d’intérieur couleur ocre et d’un voile blanc et ouvrir la porte de sa chambre. Dans le même temps j’entends le bruit de l’eau qui commence à couler dans la salle de bain, Hanane est partie pour sa douche et la connaissant elle ne sortira que dans au moins 25 minutes, elle aime en profiter. D’autant plus que les enfants ne sont pas là pour lui gâcher ce moment par leurs demandes d’attention incessantes. Sachant que ma cuisson n’a pas besoin de moi pour quelques temps je me décide à aller frapper à la porte de Saoussen, je n’attends pas la réponse et presse la poignée pour ouvrir la porte. Elle est assise sur son lit, l’ordinateur posé sur les cuisses et semble être occupée à tchatter avec quelqu’un sur messenger. Elle me jete un regard froid puis se remets à s’occuper de son écran. Je m’assois alors à côté d’elle et lançe la conversation.
- Alors cette douche, elle t’a fait du bien ? Questionné-je. Tu avais l’air d’en avoir bien besoin.
- Ah oui, me répond-elle du tac au tac sans me regarder, ça m’a vraiment rafraichit là, je dirai même qu’elle m’a rendue glaciale tellement elle m’a rafraichit.
Ok donc madame veut jouer la vierge effarouchée et agit comme si je ne l’avais pas entendue la veille se masturber et que je n’avais pas disposé sa culotte souillée en évidence sur le lit. Soit. Si elle veut jouer cette partie c’est également cette partie que je vais jouer.
- Tu discutes avec qui sur ton ordi ? Demandé-je d’un ton poli et indifférent
Ses mains suspendent leur manège au-dessus du clavier et elle me toise d’un air froid et distant. J’en suis quelque peu peiné car nous avions passé la soirée de la veille à discuter de tout en parfaite entente et son attitude actuelle érige comme une limite nouvelle à notre relation amicale. Mais bien souvent l’amitié ne pèse pas lourd face à la tentation.
- Ca ne te regarde absolument pas, me rétorque-t-elle, win dakhlek ?
- Ah ça c’est ton mec c’est sûr, réponds-je d’un ton enjoué, comment il va ? Il s’appelle comment. ?
- C’est pas « mon mec », comme tu dis, c’est presque mon fiancé et il va bien. Il s’appelle Nabil.
- Et Nabil sait que sa « fiancée » a passé toute la soirée d’hier en tête à tête avec un homme ?
Sawsen s’arrête à nouveau d’écrire et continue à regarder l’écran sans mot dire, elle semble troublée par ma présentation des évènements de la veille.
- Je n’ai pas passé la soirée en tête à tête avec un homme, me reprend-elle, j’ai passé la soirée à discuter avec le mari de ma copine. Il n’y a pas de mal à ça, je suis sure que ça ne dérange pas Nabil.
- Tu joues sur les mots, je suis le mari de ta copine et je te garantis que je suis un homme, donc on a bien passé la soirée en tête à tête. Et tu dis que tu es sure que ça ne le dérange pas, j’en déduis qu’il n’est pas au courant, pourquoi tu ne lui dit pas, juste pour être certaine que ça ne pose pas de problème ?
- Non je ne lui en ai pas parlé, me répond-elle, parce qu’il n’y en a rien à dire, on a discuté et on s’est souhaité bonne nuit. Ce serait bizarre de mettre ça sur le tapis, ça laisserait croire que j’ai quelque chose à me reprocher…- Et tu n’as rien à te reprocher donc il n’y a pas de problème, raconte lui juste ta soirée.
Tout en discutant avec elle j’écarte subrepticement les jambes jusqu’à ce que mon mollet touche le tissu de sa robe. Tout en insistant sur le fait que n’ayant rien à se reprocher elle devrait donc pouvoir en parler librement j’effectue le dernier mouvement qui vient coller ma jambe à la sienne. Je vois ses doigts se crisper sur le clavier et son dos se redresser immédiatement. A peine ai-je le temps de sentir la chaleur de sa peau à travers les deux épaisseurs de tissus qui nous séparent qu’elle décale légèrement sa jambe pour rompre le contact. Je m’étais arrangé pour que mon mouvement ne parut pas prémédité mais anodin, même si je sais en mon for qu’elle n’est pas dupe. Je continue donc, l’air de rien, à argumenter lourdement sur le fait que si on n’est pas coupable de quoi que ce soit on n’a rien à cacher, débat philosophique intéressant en soi et dans lequel, pour ma bonne cause, je défends une position contraire à mes idées réelles. Je me fais la réflexion qu’elle s’est laissée prendre dans la conversation et semble avoir moins de réticences à discuter avec moi, j’ai déjà remarqué que chez certaines personnes l’intérêt d’un débat contradictoire peut l’emporter sur l’aversion qu’on a à parler à certaines personnes et, chanceux que je suis, Saoussen semble être l’une de ces personnes. Tout en continuant à gloser sur le fait que la pureté implique l’honnêteté je remets ma jambe au contact de la sienne et continue à l’abreuver d’arguments bancals. Cette fois-ci elle tourne ses yeux vers moi et je n’y lis plus la franche hostilité qui les habitaient quelques minutes avant, il semble que le fait de la confronter à notre soirée de la veille tout en la mettant en parallèle avec une l’attitude qu’on doit attendre d’une femme engagée dans une relation a eu l’effet escompté. Le paradoxe entre les deux situations ne fait que souligner qu’elle s’est comportée hier de manière non appropriée à mon égard, pour une musulmane pratiquante et bientôt fiancée, et qu’il y a eu une certaine transgression dans son attitude vis-à-vis de moi. Or la transgression est, comme nous le savons tous, l’un des moteurs essentiels du fantasme et tel est mon but, amener la copine de ma femme à fantasmer des situations de plus en plus chaudes et excitantes à propos de nous deux. Le contact physique léger que j’ai établi en portant ma jambe tout contre la sienne est certes anodin mais il ne devrait pas être du tout. Je le considère donc comme la première fissure qui, à terme, emportera l’édifice. Et effectivement la réaction de Saoussen est cette fois différente, elle ne décolle pas sa jambe de la mienne et fait semblant de rien tout en continuant à discuter. Un peu à l’instar de sa japonaise de la vidéo elle laisse de plus en plus de marge d’action à son prédateur qui progresse pas à pas, détail par détail, pour s’assurer que sa proie tombera sans défense contre sa bouche. Sur le site internet la scène avait commencé par un homme massant chastement une femme couverte d’une serviette sans ambiguïté apparente, puis, de manière insidieuse, les gestes du masseur s’étaient lentement rapprochés des zones érogènes, sans les toucher mais uniquement pour habituer la femme à leur présence à cette proximité et faire savamment monter une excitation incontrôlable chez elle. Et plus la frontière se réduit plus la femme fantasme sur ce qui est en train de se passer sans pour autant trouver quoi que ce soit d’inapproprié qui lui permettrait de s’offenser et de mettre fin au massage tant qu’elle le désir encore. Mais au moment où l’inapproprié arrive, l’excitation de la femme est tellement montée qu’elle n’a plus le désir de défendre sa chasteté, elle a juste besoin d’éteindre le feu qui a été lentement allumé dans sa chair. Tout est question de timing et de désir. Or le désir, et je le sais Saoussen l’éprouve déjà, et l’immoralité de la situation, moi marié à sa meilleure amie et elle en couple avec Nabil, ne fait surement que l’aiguillonner. Elle continue de temps en temps à tapoter sur son clavier pour répondre aux questions que lui adresse son « fiancé » mais semble beaucoup moins attentive qu’au début à sa conversation, se contentant de répondre par oui ou non à tous les messages qu’elle reçoit et étant de moins en moins réactive aux notifications.
Toutes ces pensées sur la lente perversion que je veux lui faire vivre et le contact de sa peau me font rapidement entrer en érection. La bosse qui s’est formée au creux de mon jean est bien visible d’autant plus que je ne fais rien pour la dissimuler. Elle continue à me parler, j’écoute à moitié et réponds machinalement, comme si j’en avais quoi que ce soit à foutre de notre débat, et la première fois que son regard s’attarde sur l’entrejambe gonflé de mon pantalon je ne peux m’empêcher de me réjouir intérieurement du sourire fugace qui éclaire sur son visage. J’accentue la pression de ma jambe contre la sienne et elle ne se défile toujours pas, semblant même prendre plaisir à accompagner mes mouvements par les siens. Nos deux chaleurs corporelles se mélangent et se renforcent et la manière dont elle passe son temps à jeter des regards à la dérobée sur mon pantalon enflé et à se trémousser sur le matelas sur lequel elle est assise, sans pour autant ôter sa jambe de la mienne, montre bien que mon stratagème commence à faire effet.
C’est à ce moment-là que se fait entendre le bruit de la porte de notre salle de bain qui s’ouvre, il faut décidemment que j’en huile les gonds si je veux que ce grincement caractéristique qu’elle produit dès qu’on la manipule s’arrête mais en l’occurrence je suis tout de même bien content qu’il m’avertisse que ma femme a fini sa douche. Je me lève alors en posant ma main à plat sur la cuisse de Saoussen, puis avant même qu’elle n’ait pu réagir je prends appui dessus et me lève prestement, laissant le bout de mes doigts caresser au passage toute la longueur de sa cuisse. Je la sens frissonner sous ce contact imprévu mais je ne m’attarde pas sur sa réaction et me dirige vers la cuisine tout en sortant mon t-shirt de mon pantalon et le laissant tomber naturellement autour de ma taille afin de dissimuler mon érection si ma femme me croise. Heureusement Hanane s’est rendue directement dans notre change pour se changer et je peux me rendre directement à la cuisine pour y retrouver mon calme. Je sens pendant quelques minutes mon sexe qui palpite sous l’effet de l’excitation et, malgré mon t-shirt placé en protection, la bosse qu’il érige est bien visible. J’espère que Hanane ne rentrera pas dans la cuisine avant que je ne sois présentable sinon elle ne manquera pas de remarquer ma situation. De ma position je peux voir Hanane se rendre dans la chambre de Saoussen et commencer à discuter avec elle sans un regard pour son pauvre mari affairé devant la préparation du repas du soir, la chance ne m’abandonne pas. L’heure ayant tourné mon estomac me rappelle à l’ordre et je me concentre à nouveau sur ma cuisine, ce qui a pour effet de faire dégonfler le petit soldat au garde à vous dans mon caleçon, une bonne chose. Quelques minutes passent et j’entends les deux copines prononcer mon nom et commencer à rire.
- Qu’est-ce que j’ai fait encore ? Pourquoi est-ce que vous parlez de moi toutes les deux ?
A peine ma question posée je les entends à nouveau s’esclaffer et ma femme me répond
- C’est rien omri, sois pas parano ! Saoussen s’étonnait juste que tu fasses à manger et je lui ai répondu que tu faisais même la vaisselle.
- Et za3ma c’est marrant. Je fais la vaisselle mais je la fais comme les Zhommes. Efficacité.
- Oui, oui, c’est ça dis-toi que c’est viril, ça me convient, me réplique Hanane tout en entrant dans la cuisine suivi de son amie. Ca sent grave bon ici, tu nous as préparé quoi ?
Je ne réponds pas mais ouvre la porte du four devant elle et recule d’un pas pour la laisser découvrir par elle-même. Elle se penche pour observer le plat qui cuit doucement.
- Mmmmmh du rôti de veau, j’adore ça, s’extasie-t-elle.
Devant son exclamation réjouie Saoussen, qui est à ses côtés, se penche à son tour pour jeter un œil critique à ma préparation. Sans réfléchir je lance alors ma main au contact de ses fesses tendues vers l’arrière. Elle arrive à masquer le sursaut de surprise qui la trahit lorsque ma main se pose fermement sur son derrière bombé et que mes doigts commencent à le malaxer. Sous mon toucher ses muscles se raidissent et son fessier devient d’un seul coup plus ferme. La dame fait des squats et ça se sent. Mon invitée me glisse un rapide regard dans lequel je peux lire son excitation. La soirée d’hier, sa culotte retrouvée, mes allusions, mes caresses sur sa jambe, la perversion de la situation actuelle où je lui empoigne les fesses à deux pas de sa copine, ma femme, inconsciente de notre manège : tout cela a permis au désir de l’emporter face à la raison. Je peux lire la concupiscence dans son regard. Elle remue ses fesses sous ma main tout en me faisant un rapide « non » de la tête. Je réponds à son injonction en accentuant ma pression sur ses fesses et en faisant rapidement remonter ma main le long de sa raie, avant de m’éloigner vivement d’elle et de reprendre une position plus appropriée. Hanane n’allait pas rester éternellement penchée vers le four et l’échange entre Saoussen et moi a été bien plus bref dans la réalité qu’il ne l’est à l’écrire.
- Eh ben ça a l’air super appétissant, me lance mon épouse en se redressant vers moi.
- Oui très très appétissant Kamal, rajoute Saoussen avec un regard entendu dans ma direction, tu me donnes faim là, j’espère que ce sera aussi bon que ça en a l’air.
Le double sens des paroles de la pharmacienne ne fait que renforcer mon excitation, elle a du sang-froid finalement, elle a réussi à conserver son aplomb sans rien laisser paraître. Je ne peux m’empêcher de rentrer dans son jeu et de répondre sur le même ton :- T’inquiète pas pour ça, je suis sûr que tu vas adorer.
Le temps de notre échange ma femme a commencé à quitter la cuisine et elle est quasiment sortie lorsqu’elle se retourne et lance en direction de son amie :
- Allez viens Saoussen, on va s’installer à table tranquillement, ça fait du bien de laisser les hommes s’activer de temps en temps.
Saoussen m’offre un dernier sourire coquin accompagné d’un regard lourd de lubricité puis se retourne vers sa porte et s’y dirige d’un pas exagérément accentué. Ma femme est déjà partie et le spectacle de Saoussen, la tête couverte de son voile blanc, se déhanchant sensuellement vers la sortie est une torture d’érotisme. J’ai envie de la rattraper, de la plaquer face au mur et de me coller à elle pour lui faire sentir la puissance de mon désir. Coller mon érection contre ses fesses et commencer à me frotter à elle pendant qu’elle se contracte et fait bouger son corps au rythme de notre désir partagé. Commencer les va et vient et l’observer perdre pied au fur et à mesure que le plaisir prend possession de son corps et de ses pensées. La voir devenir l’inverse de ce que représente son image, non pas la femme hnina et pudique qu’elle prétend être mais la femme lascive et abandonnée à ses pulsions. Faire remonter sa robe le long de ses hanches et glisser mes doigts dans l’antre de ses jambes pour y sentir sa chaleur se liquéfier et se répandre sur mes doigts. Qu’elle se morde les lèvres sous l’effet de mes caresses, qu’elle cambre son corps pour amener ses fesses à être encore plus écrasées contre ma bite turgescente. Qu’elle mouve tout son corps contre le mien et que ses mains abaissent mon pantalon pour prendre possession de mon sexe et le diriger vers son vagin humide et accueillant. Que dans cette position j’entame une levrette sauvage, une main sur ses hanche et l’autre sur son hijab, écrasant violemment son corps contre le mur à chacun de mes coups de reins puissant, la sentir fébrile sous mes assauts répétés. Que je la fasse crier, que je la fasse geindre, qu’elle oublie tout sauf le plaisir que je suis en train de lui donner. Et finalement que la jouissance l’emporte au moment où je glisse sans l’avertir mon pouce à travers l’anneau de son anus. Que le plaisir, l’excitation, la douleur, la surprise et la puissance emportent ses sensations vers l’extase au point qu’elle en finisse tremblante sur ses jambes impudiquement écartées et dégoulinante de mon sperme qui s’échappe de sa chatte rassasiée. Je ne la rattrape bien entendu pas et Saoussen poursuit sors de la cuisine en devant sentir le lourd poids de mon regard pervers sur son corps. Elle ne se retourne pas, mais je commence à comprendre comment elle fonctionne et je peux deviner le léger sourire de satisfaction qui doit s’afficher sur son visage à cet instant précis. Elle aime plaire, elle prend du plaisir à se savoir désirable et à ce qu’un homme lui fasse sentir l’ardeur de son envie pour elle. La psychologie et l’attente sont pour beaucoup dans le sentiment d’excitation, et chez elle il semble que ce soit la voie qui mène à la décadence, à moi de savoir les utiliser à bon escient. La sonnerie du four me ramène à la réalité, la nourriture est prête, il est l’heure de passer à table.
Toute cette journée se passe pour moi dans une demi-euphorie, je n’arrive pas à me défaire des images que m’ont évoqués les gémissements de Saoussen hier soir. Je la revois telle que je me l’imaginais derrière sa porte, la très prude, très sage et très timide Saoussen vêtue de son voile rouge lui ceignant la tête et la gorge, d’une culotte de soie de la même couleur raffinée, presque en harmonie avec la teinte sombre de ses chairs et enfin, nouvel ajout du jour à mon fantasme de la veille, une paire de bas remontant jusqu’à mi-cuisse et sublimant le galbe parfait des formes de ses jambes. Et, dans cet uniforme minimaliste, elle fait glisser ses mains sur son sexe, fais entrer un doigt dans la chaude et humide caverne de sa chatte, puis elle le fourre entre ses lèvres et le suce en gémissant, semblant se délecter du goût doucereux et âcre de ses sécrétions intimes. Ca a l’air de l’exciter encore plus, je la vois caler entre ses deux cuisses bronzées et musclées l’un des coussins dont nous avons garni son lit et commencer à se frotter dessus comme une chienne en chaleur, faisant des allers-retours et le maculant de sa mouille odorante. Elle se tient à genoux sur le lit, enjambant son coussin et se déhanchant dessus à l’image d’une cow-girl de rodéo dont le chapeau aurait été remplacé par un hijab et dont les cris seraient plus des signes de jouissance que de motivation. Ses cuisses semblent par moment prises de spasmes et elle enserre de plus en plus fort en leur étau l’objet de son plaisir, dans le même temps elle garde son corps penché vers l’arrière et continue de savourer sa propre cyprine en faisant faire à sa main de fréquents voyages entre son sexe et sa bouche, laquelle se jette immédiatement et avec délectation sur les doigts brillants et enduits du liquide poisseux. De son autre main, elle masse son sein droit en s’attardant régulièrement sur son téton, sur lequel elle semble prendre plaisir à tirer jusqu’au bord de la souffrance avant de le relâcher. Accompagné de telles pensées ma journée fut encore moins productive que celle de la veille, les hommes sont-ils faibles qu’il ne faille que l’évocation de l’idée du parfum du sexe pour nous rendre incapables ? Quoi qu’il en soit mon professionnalisme en pâtit durement, mais après tout nous sommes en plein été et mon entreprise fonctionne déjà en sous régime, personne n’irait trouver quoi que ce soit à redire à mon manque d’efficacité ponctuel. Le midi mon portable vibre et je vois le nom de Hanane s’afficher sur l’écran. Dans son SMS elle m’indique qu’elle a demandé à sa mère de venir chercher les enfants au centre aéré et de les prendre chez elle jusqu’à demain, elle sera ainsi plus tranquille pour profiter de Paris avec son amie sans devoir se soucier de rentrer à l’heure pour récupérer nos garnements. Je lui réponds d’un « OK » laconique, de toute façon je suis mis devant le fait accompli et je ne profiterai donc de mes enfants que demain soir, je n’aime pas quand ils ne dorment pas à la maison mais autant accepter ce que je ne peux changer. Tout à mon fatalisme je me fais quand même la réflexion que l’absence de mes enfants est une bonne nouvelle au regard de mes plans pour Saoussen, il vaut mieux qu’ils ne fourrent pas leur nez partout en ce moment.
Tout au long de ma journée j’avais pris le temps de penser à la manière dont j’allais profiter de ma fausse ingénue et m’amuser la tourmenter sensuellement, maintenant que j’étais certain que ma présence ne lui était pas indifférente et qu’elle savait s’abandonner à ses pulsions je me régalai par avance du petit jeu que j’allai entreprendre. Il faudrait juste que je sois vigilant à respecter les barrières que je m’étais imposé, l’objectif n’étant pas que je me retrouve moi-même subjugué par la situation. Fidèle je suis, fidèle je resterai. Certains rétorqueront que prendre plaisir à provoquer l’excitation de la meilleure amie de son épouse et vouloir l’entraîner plus loin encore n’est pas la définition exacte de la fidélité, mais ces gens-là n’aiment probablement pas la vie, et moi, en tout cas, je n’aime pas les moralisateurs. Une autre journée passa donc au bureau entre quelques mails envoyés pour la forme, mes pensées vaporeuses et des regards perdus sur les jambes nues de mes collègues féminines et leurs fessiers glorieusement ornés de courtes jupes taillées au millimètre pour le plaisir de notre imagination. Quelques fois je me dis que la société patriarcale a du bon, certes ces dames ne touchent pas le même salaire que nous et elles ont à subir mille et une brimades liées à leur sexe, mais au moins ne sont-elles pas obligées, par cette canicule estivale, de rester engoncées dans des pantalons étouffants et inconfortables au possible. Si je m’essayais demain d’arriver au bureau vêtu d’un short j’imagine que je serai aussitôt recadré par rapport à mon accoutrement. La vie est parfois injuste. Et ceux qui pensent que le port de vêtements courts pour les femmes et non pour les hommes dans le cadre professionnel n’est qu’une résurgence de plus de l’esprit grivois de la domination masculine au sein du monde du travail ont probablement raison, mais à ce sujet ce n’est pas moi qui m’en plaindrai, trop occupé que je suis à en profiter. Et cette stagiaire qui ne cesse de passer et repasser devant la baie vitrée, ce n’est pas sa démarche haut-perchée sur ses talons qui va contribuer à me calmer.
Arrivé de bonne heure au bureau je peux me permettre de partir plus tôt en fin de journée, et quand je peux me permettre, je me permets! Quel luxe de prendre les transports en commun avant l’heure de pointe, d’autant plus que dans la moiteur ambiante du métro en été c’est un vrai supplice de voyager collé aux autres passagers, tandis que là je suis assis tranquillement sur mon siège, partagé entre la lecture de mon livre et de fréquents coups d’œil en direction de l’entrecuisse de la jeune et jolie voyageuse qui me fait face. Quoi de plus sensuel qu’une belle inconnue assise en minijupe croisant et décroisant insouciamment ses jambes ? Elle se lève, se dirige vers la porte qui s’ouvre quand retentit la sonnerie, me regarde et sourit légèrement avant de s’élancer au dehors de la rame d’une légère pulsion de ses pieds ; peut-être pas si insouciante finalement… Ce sourire divertit quelque temps mon égo flatté, puis je me remets dans mon roman et oublie tout ce qui m’entoure.
Je pousse la porte de la maison en pestant toujours en tréfonds de moi, je me suis tellement isolé dans ma lecture que j’ai encore raté mon arrêt, je m’en suis rendu compte trois stations après et j’ai été bon pour un demi-tour qui m’a fait perdre 20 bonnes minutes. Ca valait le coup de sortir en avance tient! Je suis frappé par le silence à mon entrée dans notre domicile, pas un bruit, remarque c’est plutôt logique, si Hanane a laissé les enfants chez sa mère ce n’est pas pour venir s’enfermer en cette journée ensoleillée. Elle doit encore être en train de vagabonder avec sa copine au gré de leurs lubies le long des fastueuses avenues de la capitale. Grand bien leur fasse, qu’elles profitent de l’été, moi je vais profiter du calme. C’est une chose tellement rare lorsqu’on est marié et parent d’avoir un moment pour soi qu’il faut savoir le savourer quand il se présente. Je m’installe sur le canapé et pose de côté mon bouquin, j’ai bien lu dans les transports et j’ai besoin de me vider la tête de tous les fantasmes accumulé dans la journée, je lance donc une playlist aléatoire orientée rap américain comme accompagnement musical, attrape une manette et allume ma Playstation 4. Rien de mieux pour penser à autre chose que de s’immerger dans un jeu vidéo. Cinq minutes plus tard, enfin cinq minutes ressenties mais une bonne heure si j’en crois l’horloge murale du salon, la pression se faisant sentir je me décide à faire une pause pipi, on a beau être un assassin escaladant les pyramides de Guizèh, quand la nature fait valoir sa voix il faut l’écouter. En sortant des toilettes je jette un œil à la chambre de Saoussen, dont la porte est entrebâillée. Je souris et la pousse du bout du pied. Son lit est impeccablement fait, pas un coin de drap qui ne soit bordé et défroissé, et juste à côté l’une de ses valises baille légèrement, laissant paraître un coin de tissu à travers l’étrange dentition de la fermeture éclair. Je ne me savais pas fouineur à ce point, et pourtant il semble que je le sois. Je m’accroupis alors devant la valise et l’ouvre, me retrouvant en face d’une pyramide de vêtements entassés, tous pliés et sentant bon la lessive à la lavande. Je prends bien garde à ne rien déplier pour que notre invitée ne remarque pas que son hôte s’est amusé à fouiller dans ses affaires, mais je m’autorise toutefois à regarder en détail ses sous-vêtements, qui sont rangés sur une petite pile à droite de la valise, et ne peut m’empêcher de sourire. Il semble que notre coquine amie aime porter ses culottes en dentelle et très colorées. Je referme la valise et mon regard vient s’attarder sur la table de nuit de Saoussen, son ordinateur portable est branché sur le secteur. Je m’installe confortablement sur le lit et j’ouvre l’appareil, il était en veille et lorsque j’appuie sur la touche entrée il affiche, après un léger temps de chargement, le bureau de Windows. Comme quoi les mots de passe, même sur les ordinateurs personnels ça peut être utile si vous voulez éviter que des indésirables ne s’attardent dessus. Je lance immédiatement le navigateur internet et, sitôt ouvert, je me rends dans la partie historique. Les dernières pages, datant de la fin de matinée, sont celle du musée du quai d’Orsay et celles du musée du quai Branly indiquant les horaires d’ouverture de ces deux institutions, avant cela quelques pages facebook et finalement, datant de cette nuit, je repère plusieurs pages intégrant l’adresse d’un site porno bien connu. Je me rends sur l’une de ces dernières au hasard et sent à la fois monter le sourire à mon visage et le sang à ma verge.
Ainsi cette fausse ingénue se caressait cette nuit en regardant la vidéo d’une jeune femme japonaise se faisant masser par un homme dont les mains expertes glissaient au fur et à mesure de la vidéo vers les parties les plus sensibles de l’anatomie de la dame. Imperceptiblement, à chaque passage, il se rapprochait soit des seins soit de l’entrejambe de sa cliente dont les réactions, petit à petit, se faisaient de plus en plus remarquer. Si au début elle avait tendance à replacer sa serviette dès qu’un morceau de chair dépassé trop, plus les attouchements de l’homme se faisaient précis et sensuels et plus elle avait l’air de se laisser aller, libérant d’elle-même l’accès, au bout d’un certain temps, à ses zones érogènes pour que les mains de l’homme puissent constater par elles-mêmes l’effet qu’elles provoquaient, comment les tétons se dressaient sous leur action et comment son sexe s’humidifiait d’excitation. Tout en regardant cette vidéo je m’imaginais quel intérêt Saoussen y prenait, de ce que j’en voyais il s’agissait d’un de ces films en caméra cachée dont ne peut jurer du caractère amateur mais qui en ont tout l’air. Il durait une bonne demi-heure et la partie explicitement sexuelle n’a pas encore commencé, alors que j’en suis à plus d’un quart d’heure de visionnage les deux protagonistes n’en sont toujours qu’au stade des attouchements, certes très poussés mais sans pour autant qu’il n’y ait de relation sexuelle au sens stricte. La femme de la vidéo ayant longtemps, et en y montrant de moins en moins de détermination, tenté de repousser les caresses de l’homme avant de s’abandonner à la luxure en laissant l’homme jouer de ses doigts et de sa langue sur l’ensemble de son corps, j’en déduis donc que Saoussen apprécie particulièrement ce côté innocente pervertie qui sombre peu à peu dans le plaisir et la volupté. Oui faire la psychanalyse de quelqu’un en se basant uniquement sur le dernier film de cul qu’elle a regardé est une vision très limitative et étriquée des réalités de cette science, mais au point où j’en suis cela me convient totalement. Le docteur Freud vous livre donc son verdict, cette femme qui protège de son hijab sa chasteté n’a pas de rêve plus intense que celui d’être attirée à son corps défendant sur le chemin de la perversion, ce qui l’intéresse n’est pas uniquement le sexe mais la dégénérescence morale qui, selon son propre système de valeurs, y mène hors du cadre légitime où il est autorisé, à savoir le mariage. Là encore les esprits chagrins me rétorqueront que c’est une analyse d’homme gonflé aux fantasmes, aux constructions idéologiques et à la testostérone, mais ils commencent sérieusement à me fatiguer, ces esprits chagrins.
Tout en regardant les images défiler sur l’écran je me mets à jouer machinalement avec un bout de tissu qui trainait en boule entre le matelas et le cadre du lit. Faisant descendre mon regard vers l’objet de mes manipulations je constate qu’il s’agit en fait d’une culotte que Saoussen avait égarée. Au temps pour mes fantasmes de culotte de soie écarlate et de jarretelles enserrant les cuisses, les sous-vêtements de la pharmacienne semblaient on ne peut plus classiques. J’ai entre les doigts une simple culotte de coton violet, de coupe anecdotique, dont la seule concession à l’esthétique était un fin liseré de pseudo dentelle qui suit chaque bord du tissu. Néanmoins depuis quand l’excitation a-t-elle besoin de strings en dentelle pour faire son œuvre ? La seule évocation de notre invitée uniquement habillée de cette culotte et se caressant à travers fit enfler mon sexe de manière immédiate. Je la porte rapidement à mon nez pour me gorger de ses effluves et vérifier la théorie que je viens d’imaginer, selon laquelle c’était vêtue de cette culotte que Saoussen s’est masturbée la veille et elle l’a inondée de sa mouille chaude et odorante avant de l’enlever et la jeter dans un coin du lit pour ne pas dormir dans ce vêtement souillé. Elle l’a tout simplement complètement oublié là à son réveil. Et effectivement l’odeur qui s’éleve de la culotte pour venir me piquer le nez ne peut laisser aucun doute quant à l’usage qui en a été fait. Ce n’est pas simplement l’odeur d’un vêtement sale à l’issue d’une journée de promenade, non sa senteur forte et musquée est bien celle d’un tissu imbibé de cyprine. Saoussen a du la frotter contre ses lèvres, contre son clitoris, voire même l’enfoncer partiellement à l’entrée de son vagin. Elle a dû faire passer ses doigts d’abord dessus, puis ensuite dessous à mesure que l’excitation s’est faite sentir et que le besoin de contact direct entre sa chatte brûlante et ses mains fouineuses a grandi. Finalement s’est dans celle-ci qu’elle a joui et qu’elle s’est laissée aller au plaisir suite à notre conversation nocturne. Et pour toute récompense la pauvre culotte se retrouve perdue et oubliée, froissée entre deux lattes ? Heureusement que je suis arrivé pour lui rendre justice ! Tout en plaquant ce tissu sur mon nez comme un masque pour m’enivrer de l’odeur étourdissante qui en monte je continue à regarder la femme de la vidéo céder peu à peu à son masseur, commencer à le prendre en bouche, puis lui offrir son intimité pour qu’il en jouisse à sa guise. Le film, la culotte, les fantasmes que me procurent ma belle en hijab, tout cela contribue vite à me faire ressentir le besoin de me masturber. Je me branle donc là, sur le lit de Saoussen, en regardant sa vidéo sur son ordinateur, respirant sa culotte odorante. Je pense un moment me laisser aller au sein même de sa culotte et mélanger, à postériori, ma semence à ses sécrétions, mais je la réserve finalement pour une autre utilité. Après avoir copieusement éjaculé dans un mouchoir, je me lave et revient dans la chambre pour tout remettre en état. Tout sauf la culotte que je dépose, bien visible et entièrement dépliée, au milieu du lit telle un message pour sa coquine de propriétaire : rappelle-toi que je sais ce que tu as fait hier.
Quand les deux amies franchissent le seuil de la maison à 19h30 je me trouve devant les fourneaux occupé à mitonner le rôti de veau dont j’ai fait ma spécialité. Si d’habitude je laisse ma femme s’occuper de préparer à manger tous les soirs, je suis quand même suffisamment doué en cuisine pour préparer de savoureux plats quand le besoin s’en fait sentir. C’est donc sur un intérieur embaumant la viande en train de cuire et le romarin que Hanane et Saoussen ouvrent la porte. J’entends leurs éclats de voix et me dirige vers le couloir pour les saluer, à ma vue Hanane vient directement se blottir entre mes bras et m’embrasse chastement sur la joue tandis que je peux voir les yeux de Saoussen se porter sur moi dans un premier temps puis prestement se détourner au moment où mon regard croisa le sien. Elle a l’air terriblement gênée de me regarder en face. Elles se débarrassent de leurs chaussures et se rendent chacune dans leur chambre respective au prétexte de se mettre à l’aise pour la soirée. Etant donné la chaleur qu’il fait dehors je comprends tout à fait ce besoin et je ne suis guère surpris quand je vois Saoussen sortir de sa chambre portant ses affaires de douche en direction de la salle de bain. En entrant dans sa chambre elle n’a pas pu manquer de remarquer la culotte étendue sur ses draps et de faire le rapprochement avec ma présence à la maison durant leur promenade. Elle s’arrête quelques secondes dans sa lancée pour m’observer tandis que je goûte la sauce du plat que je prépare. La sentant en train de m’observer je me tourne vers elle et lui offre un sourire entendu accompagné d’un regard appréciateur sur l’ensemble de sa personne :
- Tu vas prendre une douche ? Lui demandé-je. Tu as raison ca va te faire du bien de te rafraichir, tu as du avoir très chaud ces derniers temps.
Elle me fixe d’un regard indéfinissable pendant quelques secondes, je tiens son regard en arborant toujours le même sourire narquois jusqu’à ce qu’elle se détourne de moi pour se diriger vers la salle de bain. Un bon quart d’heure plus tard je la vois repasser devant la porte de la cuisine vêtue d’une ample mais légère robe d’intérieur couleur ocre et d’un voile blanc et ouvrir la porte de sa chambre. Dans le même temps j’entends le bruit de l’eau qui commence à couler dans la salle de bain, Hanane est partie pour sa douche et la connaissant elle ne sortira que dans au moins 25 minutes, elle aime en profiter. D’autant plus que les enfants ne sont pas là pour lui gâcher ce moment par leurs demandes d’attention incessantes. Sachant que ma cuisson n’a pas besoin de moi pour quelques temps je me décide à aller frapper à la porte de Saoussen, je n’attends pas la réponse et presse la poignée pour ouvrir la porte. Elle est assise sur son lit, l’ordinateur posé sur les cuisses et semble être occupée à tchatter avec quelqu’un sur messenger. Elle me jete un regard froid puis se remets à s’occuper de son écran. Je m’assois alors à côté d’elle et lançe la conversation.
- Alors cette douche, elle t’a fait du bien ? Questionné-je. Tu avais l’air d’en avoir bien besoin.
- Ah oui, me répond-elle du tac au tac sans me regarder, ça m’a vraiment rafraichit là, je dirai même qu’elle m’a rendue glaciale tellement elle m’a rafraichit.
Ok donc madame veut jouer la vierge effarouchée et agit comme si je ne l’avais pas entendue la veille se masturber et que je n’avais pas disposé sa culotte souillée en évidence sur le lit. Soit. Si elle veut jouer cette partie c’est également cette partie que je vais jouer.
- Tu discutes avec qui sur ton ordi ? Demandé-je d’un ton poli et indifférent
Ses mains suspendent leur manège au-dessus du clavier et elle me toise d’un air froid et distant. J’en suis quelque peu peiné car nous avions passé la soirée de la veille à discuter de tout en parfaite entente et son attitude actuelle érige comme une limite nouvelle à notre relation amicale. Mais bien souvent l’amitié ne pèse pas lourd face à la tentation.
- Ca ne te regarde absolument pas, me rétorque-t-elle, win dakhlek ?
- Ah ça c’est ton mec c’est sûr, réponds-je d’un ton enjoué, comment il va ? Il s’appelle comment. ?
- C’est pas « mon mec », comme tu dis, c’est presque mon fiancé et il va bien. Il s’appelle Nabil.
- Et Nabil sait que sa « fiancée » a passé toute la soirée d’hier en tête à tête avec un homme ?
Sawsen s’arrête à nouveau d’écrire et continue à regarder l’écran sans mot dire, elle semble troublée par ma présentation des évènements de la veille.
- Je n’ai pas passé la soirée en tête à tête avec un homme, me reprend-elle, j’ai passé la soirée à discuter avec le mari de ma copine. Il n’y a pas de mal à ça, je suis sure que ça ne dérange pas Nabil.
- Tu joues sur les mots, je suis le mari de ta copine et je te garantis que je suis un homme, donc on a bien passé la soirée en tête à tête. Et tu dis que tu es sure que ça ne le dérange pas, j’en déduis qu’il n’est pas au courant, pourquoi tu ne lui dit pas, juste pour être certaine que ça ne pose pas de problème ?
- Non je ne lui en ai pas parlé, me répond-elle, parce qu’il n’y en a rien à dire, on a discuté et on s’est souhaité bonne nuit. Ce serait bizarre de mettre ça sur le tapis, ça laisserait croire que j’ai quelque chose à me reprocher…- Et tu n’as rien à te reprocher donc il n’y a pas de problème, raconte lui juste ta soirée.
Tout en discutant avec elle j’écarte subrepticement les jambes jusqu’à ce que mon mollet touche le tissu de sa robe. Tout en insistant sur le fait que n’ayant rien à se reprocher elle devrait donc pouvoir en parler librement j’effectue le dernier mouvement qui vient coller ma jambe à la sienne. Je vois ses doigts se crisper sur le clavier et son dos se redresser immédiatement. A peine ai-je le temps de sentir la chaleur de sa peau à travers les deux épaisseurs de tissus qui nous séparent qu’elle décale légèrement sa jambe pour rompre le contact. Je m’étais arrangé pour que mon mouvement ne parut pas prémédité mais anodin, même si je sais en mon for qu’elle n’est pas dupe. Je continue donc, l’air de rien, à argumenter lourdement sur le fait que si on n’est pas coupable de quoi que ce soit on n’a rien à cacher, débat philosophique intéressant en soi et dans lequel, pour ma bonne cause, je défends une position contraire à mes idées réelles. Je me fais la réflexion qu’elle s’est laissée prendre dans la conversation et semble avoir moins de réticences à discuter avec moi, j’ai déjà remarqué que chez certaines personnes l’intérêt d’un débat contradictoire peut l’emporter sur l’aversion qu’on a à parler à certaines personnes et, chanceux que je suis, Saoussen semble être l’une de ces personnes. Tout en continuant à gloser sur le fait que la pureté implique l’honnêteté je remets ma jambe au contact de la sienne et continue à l’abreuver d’arguments bancals. Cette fois-ci elle tourne ses yeux vers moi et je n’y lis plus la franche hostilité qui les habitaient quelques minutes avant, il semble que le fait de la confronter à notre soirée de la veille tout en la mettant en parallèle avec une l’attitude qu’on doit attendre d’une femme engagée dans une relation a eu l’effet escompté. Le paradoxe entre les deux situations ne fait que souligner qu’elle s’est comportée hier de manière non appropriée à mon égard, pour une musulmane pratiquante et bientôt fiancée, et qu’il y a eu une certaine transgression dans son attitude vis-à-vis de moi. Or la transgression est, comme nous le savons tous, l’un des moteurs essentiels du fantasme et tel est mon but, amener la copine de ma femme à fantasmer des situations de plus en plus chaudes et excitantes à propos de nous deux. Le contact physique léger que j’ai établi en portant ma jambe tout contre la sienne est certes anodin mais il ne devrait pas être du tout. Je le considère donc comme la première fissure qui, à terme, emportera l’édifice. Et effectivement la réaction de Saoussen est cette fois différente, elle ne décolle pas sa jambe de la mienne et fait semblant de rien tout en continuant à discuter. Un peu à l’instar de sa japonaise de la vidéo elle laisse de plus en plus de marge d’action à son prédateur qui progresse pas à pas, détail par détail, pour s’assurer que sa proie tombera sans défense contre sa bouche. Sur le site internet la scène avait commencé par un homme massant chastement une femme couverte d’une serviette sans ambiguïté apparente, puis, de manière insidieuse, les gestes du masseur s’étaient lentement rapprochés des zones érogènes, sans les toucher mais uniquement pour habituer la femme à leur présence à cette proximité et faire savamment monter une excitation incontrôlable chez elle. Et plus la frontière se réduit plus la femme fantasme sur ce qui est en train de se passer sans pour autant trouver quoi que ce soit d’inapproprié qui lui permettrait de s’offenser et de mettre fin au massage tant qu’elle le désir encore. Mais au moment où l’inapproprié arrive, l’excitation de la femme est tellement montée qu’elle n’a plus le désir de défendre sa chasteté, elle a juste besoin d’éteindre le feu qui a été lentement allumé dans sa chair. Tout est question de timing et de désir. Or le désir, et je le sais Saoussen l’éprouve déjà, et l’immoralité de la situation, moi marié à sa meilleure amie et elle en couple avec Nabil, ne fait surement que l’aiguillonner. Elle continue de temps en temps à tapoter sur son clavier pour répondre aux questions que lui adresse son « fiancé » mais semble beaucoup moins attentive qu’au début à sa conversation, se contentant de répondre par oui ou non à tous les messages qu’elle reçoit et étant de moins en moins réactive aux notifications.
Toutes ces pensées sur la lente perversion que je veux lui faire vivre et le contact de sa peau me font rapidement entrer en érection. La bosse qui s’est formée au creux de mon jean est bien visible d’autant plus que je ne fais rien pour la dissimuler. Elle continue à me parler, j’écoute à moitié et réponds machinalement, comme si j’en avais quoi que ce soit à foutre de notre débat, et la première fois que son regard s’attarde sur l’entrejambe gonflé de mon pantalon je ne peux m’empêcher de me réjouir intérieurement du sourire fugace qui éclaire sur son visage. J’accentue la pression de ma jambe contre la sienne et elle ne se défile toujours pas, semblant même prendre plaisir à accompagner mes mouvements par les siens. Nos deux chaleurs corporelles se mélangent et se renforcent et la manière dont elle passe son temps à jeter des regards à la dérobée sur mon pantalon enflé et à se trémousser sur le matelas sur lequel elle est assise, sans pour autant ôter sa jambe de la mienne, montre bien que mon stratagème commence à faire effet.
C’est à ce moment-là que se fait entendre le bruit de la porte de notre salle de bain qui s’ouvre, il faut décidemment que j’en huile les gonds si je veux que ce grincement caractéristique qu’elle produit dès qu’on la manipule s’arrête mais en l’occurrence je suis tout de même bien content qu’il m’avertisse que ma femme a fini sa douche. Je me lève alors en posant ma main à plat sur la cuisse de Saoussen, puis avant même qu’elle n’ait pu réagir je prends appui dessus et me lève prestement, laissant le bout de mes doigts caresser au passage toute la longueur de sa cuisse. Je la sens frissonner sous ce contact imprévu mais je ne m’attarde pas sur sa réaction et me dirige vers la cuisine tout en sortant mon t-shirt de mon pantalon et le laissant tomber naturellement autour de ma taille afin de dissimuler mon érection si ma femme me croise. Heureusement Hanane s’est rendue directement dans notre change pour se changer et je peux me rendre directement à la cuisine pour y retrouver mon calme. Je sens pendant quelques minutes mon sexe qui palpite sous l’effet de l’excitation et, malgré mon t-shirt placé en protection, la bosse qu’il érige est bien visible. J’espère que Hanane ne rentrera pas dans la cuisine avant que je ne sois présentable sinon elle ne manquera pas de remarquer ma situation. De ma position je peux voir Hanane se rendre dans la chambre de Saoussen et commencer à discuter avec elle sans un regard pour son pauvre mari affairé devant la préparation du repas du soir, la chance ne m’abandonne pas. L’heure ayant tourné mon estomac me rappelle à l’ordre et je me concentre à nouveau sur ma cuisine, ce qui a pour effet de faire dégonfler le petit soldat au garde à vous dans mon caleçon, une bonne chose. Quelques minutes passent et j’entends les deux copines prononcer mon nom et commencer à rire.
- Qu’est-ce que j’ai fait encore ? Pourquoi est-ce que vous parlez de moi toutes les deux ?
A peine ma question posée je les entends à nouveau s’esclaffer et ma femme me répond
- C’est rien omri, sois pas parano ! Saoussen s’étonnait juste que tu fasses à manger et je lui ai répondu que tu faisais même la vaisselle.
- Et za3ma c’est marrant. Je fais la vaisselle mais je la fais comme les Zhommes. Efficacité.
- Oui, oui, c’est ça dis-toi que c’est viril, ça me convient, me réplique Hanane tout en entrant dans la cuisine suivi de son amie. Ca sent grave bon ici, tu nous as préparé quoi ?
Je ne réponds pas mais ouvre la porte du four devant elle et recule d’un pas pour la laisser découvrir par elle-même. Elle se penche pour observer le plat qui cuit doucement.
- Mmmmmh du rôti de veau, j’adore ça, s’extasie-t-elle.
Devant son exclamation réjouie Saoussen, qui est à ses côtés, se penche à son tour pour jeter un œil critique à ma préparation. Sans réfléchir je lance alors ma main au contact de ses fesses tendues vers l’arrière. Elle arrive à masquer le sursaut de surprise qui la trahit lorsque ma main se pose fermement sur son derrière bombé et que mes doigts commencent à le malaxer. Sous mon toucher ses muscles se raidissent et son fessier devient d’un seul coup plus ferme. La dame fait des squats et ça se sent. Mon invitée me glisse un rapide regard dans lequel je peux lire son excitation. La soirée d’hier, sa culotte retrouvée, mes allusions, mes caresses sur sa jambe, la perversion de la situation actuelle où je lui empoigne les fesses à deux pas de sa copine, ma femme, inconsciente de notre manège : tout cela a permis au désir de l’emporter face à la raison. Je peux lire la concupiscence dans son regard. Elle remue ses fesses sous ma main tout en me faisant un rapide « non » de la tête. Je réponds à son injonction en accentuant ma pression sur ses fesses et en faisant rapidement remonter ma main le long de sa raie, avant de m’éloigner vivement d’elle et de reprendre une position plus appropriée. Hanane n’allait pas rester éternellement penchée vers le four et l’échange entre Saoussen et moi a été bien plus bref dans la réalité qu’il ne l’est à l’écrire.
- Eh ben ça a l’air super appétissant, me lance mon épouse en se redressant vers moi.
- Oui très très appétissant Kamal, rajoute Saoussen avec un regard entendu dans ma direction, tu me donnes faim là, j’espère que ce sera aussi bon que ça en a l’air.
Le double sens des paroles de la pharmacienne ne fait que renforcer mon excitation, elle a du sang-froid finalement, elle a réussi à conserver son aplomb sans rien laisser paraître. Je ne peux m’empêcher de rentrer dans son jeu et de répondre sur le même ton :- T’inquiète pas pour ça, je suis sûr que tu vas adorer.
Le temps de notre échange ma femme a commencé à quitter la cuisine et elle est quasiment sortie lorsqu’elle se retourne et lance en direction de son amie :
- Allez viens Saoussen, on va s’installer à table tranquillement, ça fait du bien de laisser les hommes s’activer de temps en temps.
Saoussen m’offre un dernier sourire coquin accompagné d’un regard lourd de lubricité puis se retourne vers sa porte et s’y dirige d’un pas exagérément accentué. Ma femme est déjà partie et le spectacle de Saoussen, la tête couverte de son voile blanc, se déhanchant sensuellement vers la sortie est une torture d’érotisme. J’ai envie de la rattraper, de la plaquer face au mur et de me coller à elle pour lui faire sentir la puissance de mon désir. Coller mon érection contre ses fesses et commencer à me frotter à elle pendant qu’elle se contracte et fait bouger son corps au rythme de notre désir partagé. Commencer les va et vient et l’observer perdre pied au fur et à mesure que le plaisir prend possession de son corps et de ses pensées. La voir devenir l’inverse de ce que représente son image, non pas la femme hnina et pudique qu’elle prétend être mais la femme lascive et abandonnée à ses pulsions. Faire remonter sa robe le long de ses hanches et glisser mes doigts dans l’antre de ses jambes pour y sentir sa chaleur se liquéfier et se répandre sur mes doigts. Qu’elle se morde les lèvres sous l’effet de mes caresses, qu’elle cambre son corps pour amener ses fesses à être encore plus écrasées contre ma bite turgescente. Qu’elle mouve tout son corps contre le mien et que ses mains abaissent mon pantalon pour prendre possession de mon sexe et le diriger vers son vagin humide et accueillant. Que dans cette position j’entame une levrette sauvage, une main sur ses hanche et l’autre sur son hijab, écrasant violemment son corps contre le mur à chacun de mes coups de reins puissant, la sentir fébrile sous mes assauts répétés. Que je la fasse crier, que je la fasse geindre, qu’elle oublie tout sauf le plaisir que je suis en train de lui donner. Et finalement que la jouissance l’emporte au moment où je glisse sans l’avertir mon pouce à travers l’anneau de son anus. Que le plaisir, l’excitation, la douleur, la surprise et la puissance emportent ses sensations vers l’extase au point qu’elle en finisse tremblante sur ses jambes impudiquement écartées et dégoulinante de mon sperme qui s’échappe de sa chatte rassasiée. Je ne la rattrape bien entendu pas et Saoussen poursuit sors de la cuisine en devant sentir le lourd poids de mon regard pervers sur son corps. Elle ne se retourne pas, mais je commence à comprendre comment elle fonctionne et je peux deviner le léger sourire de satisfaction qui doit s’afficher sur son visage à cet instant précis. Elle aime plaire, elle prend du plaisir à se savoir désirable et à ce qu’un homme lui fasse sentir l’ardeur de son envie pour elle. La psychologie et l’attente sont pour beaucoup dans le sentiment d’excitation, et chez elle il semble que ce soit la voie qui mène à la décadence, à moi de savoir les utiliser à bon escient. La sonnerie du four me ramène à la réalité, la nourriture est prête, il est l’heure de passer à table.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je ne peux qu'être d'accord avec le jugement du lecteur précédent ! Didier
Extraordinaire. Tu as un talent certain. Tu captes avec une subtilité et ... honnêteté la montée en puissance de ce trouble pervers, érotisme oblige. Bravo. Un vrai plaisir de lecture.