L’œuf en moi - histoire érotique

On était deux copines et on s’était commandé des œufs sur Amazon. On les a reçu le même jour. Comme quoi, chez Amazon, ils sont bien organisés et très rigoureux.

Chacune chez soi on a testé notre œuf. Heureusement les piles étaient fournies avec et on a pu, l’une comme l’autre, les mettre en route immédiatement et la télécommande aussi.

Le mode d’emploi était écrit en japonais ou en grec ou peut être même en hébreu. Enfin, on n’y comprenait rien. On s’était téléphoné l’une l’autre et on avait laissé les iPhones branchés sur haut parleur pour se parler mutuellement en testant nos œufs. Enfin, chacune son propre œuf.

Ma copine disait, le mien est trop gros. Je ne sais pas si ça rentrera. Mais c’est normal qu’il soit gros vu les 4 piles AAA qu’il lui faut pour fonctionner. Pourtant j’avais commandé le modèle S, small. Mais chez Amazon, ils ne respectent pas bien ces questions de taille. Quand ils n’ont pas la taille requise en stock ils n’hésitent pas à t’envoyer le modèle similaire de l’étagère d’à côté mais deux ou trois fois trop grand.

Moi je me plaignais surtout de la couleur bleu des mers du sud fluo et je pensais, une couleur pareille, ce n’est vraiment pas discret.
Pour la taille je n’avais pas d’inquiétude car ma minette est très accueillante. J’ai eu des copains hyper bien montés qui n’ont jamais exprimé de réticence. Et je ne vous parle pas de Géronimo, un authentique Apache de l’Oklahoma, qui m’a laissée pantoise une nuit à Marbella.

On a décidé toutes deux d’un commun accord, vu qu’en absence de garçon nous étions peu accueillantes de l’entre-cuisse, de pallier avec un onguent que toute jeune fille branchée connaît bien, l’anal Q.
L’anal Q, que l’on sort subrepticement du tiroir de la table de nuit quand le mec commence à vous palper le cul d’un majeur au charnu inquisiteur.

La sodomie, c’est sympa mais pas à sec.
Alors chacune, en concordance d’iPhone, on a tartiné notre œuf de gel lubrifiant avant de se l’enfiler dans l’abdomen et de pousser d’un doigt majeur long et bien rigide pour qu’il remonte tout au fond tout en haut.

C’était plutôt bon comme sensation.

Ma copine m’a dit mais il n’y a pas de cordon pour le tirer pour le retirer…
En fait le cordon était fourni mais vu qu’il était, dans l’emballage, caché sous les piles, on ne l’avait pas vu et donc on avait omis de le fixer au pointu de l’œuf afin de pouvoir facilement retirer celui-ci après usage, comme l’on fait d’un Tampax.
On est connes, non ?
Enfin blondes … juste
Enfin vu que le mode d’emploi était rédigé en langues étrangères, on a des escuses.
On pourra toujours faire réclamation auprès du fabriquant coréen si l’œuf reste coincé en haut du col d’utérus.

Bon, tout ça pour dire qu’on avait l’une et l’autre notre œuf en main à fond et que le moment était venu de bidouiller la zapette de télécommande.

C’était pas simple. Il y avait de nombreux boutons avec des petits dessins dont on ne comprenait pas bien la signification. Des idéogrammes… Du chinois imbitable.

On était au téléphone et on se consultait réciproquement entre blondes.

Déjà au repos, l’œuf était sympa en fond de ventre. Il montait il descendait et c’était facile de le manœuvrer.
Moi je pensais, il n’y aura aucune difficulté à le faire ressortir, il suffit de se décontracter. Mais la copine, de l’autre côté à l’iPhone me disait, facile à dire mais moi je suis incapable de me décontracter avec cet engin dans mon puits d’amour. Je mouille et je serre comme une jeune mariée.
L’oeuf est coincé tout en haut et ne veut pas redescendre.

Moi j’étais dans le dépliant de mode d’emploi, écrit petit comme la fiche technique d’un médicament antibiotique, avec plein de paragraphes et rien qui signifie grand chose. Et surtout pas un dessin ou une photo qui aurait pu montrer la façon de s’y prendre.

J’avais cette zapette en main. J’y avais placé les deux piles. J’appuyais sans grande conviction sur les divers boutons. Sans trop en savoir les conséquences.
Les petits idéogrammes gravés sur les boutons ne m’éclairaient pas du tout bien qu’ils fussent lumineux quand on pressait dessus. Je pensais que l’ingénieur qui avait conçu cette télécommande n’était pas bien malin de faire s’éclairer l’idéogramme juste au moment où on avait le doigt dessus et qu’on ne pouvait en conséquence le voir.

Comme on dit chez Apple, le système était intuitif.
Le gros bouton central était marche.
Je cherchais désespérément le bouton arrêt mais manifestement ce n’était pas prévu, probablement parce que les clientes qui avaient mis en route le bazar ne souhaitaient plus l’arrêter.

Ma copine tâtonnait elle aussi. Elle a repéré que le long curseur permettait d’ajuster la fréquence des vibrations. Vers le haut, hautes fréquences comme violon vers le bas basses fréquences comme tam tam.

Cinq boutons alignés et notés de 1 à 5 donnaient le choix de puissance. A un on était dans le stimulus modeste du petit jeune homme tout juste pubère, à cinq c’était l’envolée lyrique du trentenaire assidu des salles de sport qui poussait haut la fonte entre deux saillies.

Un système compliqué de programmation permettait de déclencher les opérations soit de façon aléatoire et impromptue soit à des heures précises comme une horloge monumentale de clocher, quart d’heure, demi heure, heure pleine avec répit ou non.

Manifestement cet œuf de yoni avait vocation à rester en place en permanence, sauf peut-être pour changement des piles.
Et je me posais la question de l’autonomie. A quoi sert de rouler en Tesla si l’on porte en soi un œuf de Yoni à l’autonomie ridicule qui ne tient pas même la journée au boulot et retour home.


On s’est retrouvées, ma copine et moi, le soir même pour une petite virée en boîte avec quelques amies et amis.
Évidemment on s’était juré de garder le secret et de ne rien dire aux autres.

Tout l’après-midi on s’était exercées chacune de son côté à manœuvrer la zapette, à faire monter et descendre l’œuf dans nos ventres, à chercher les orgasmes par les combinaisons de vitesse de fréquence de puissance.

Quand on s’est retrouvées en connivence secrète, on s’est rendu compte que les zapettes agissait simultanément sur les deux œufs. Elles étaient sur la même longueur d’onde.
Ma copine m’a dit, maintenant on est comme deux sœurs. Jumelles, quoi, fusionelles.

Moi, j’avais réfléchi à un truc important et je lui ai glissé à l’oreille, mais alors quid pour baiser ?

Elle a répondu du tac au tac, pas la peine de parler latin, pour baiser tu appuies sur le bouton en bas à droite et tout est automatique. J’ai lu ça sur internet où y’a la traduction en anglais du mode d’emploi.
Moi j’étais épatée qu’elle susse lire un mode d’emploi en anglais … encore que pour sucer ma copine ait toujours été champion, ça tout le monde le savait.

Juste il te faut faire monter l’œuf au col et l’y maintenir immobile par due contraction périnéène.
Le capteur glandulaire de l’œuf va déclencher les vibrations haute fréquence à chaque ébranlement et tout du temps durant le contact.
Au fur et à mesure le niveau de puissance monte, passant du début à un jusqu’au dernier round à cinq.
Puis, automatiquement la fréquence diminue et, à l’orgasme, les battements deviennent lents en harmonie en résonance comme pour accompagner ou guider notre propre ressenti.

Si j’ai bien compris tu peux programmer un ou plusieurs revenez’y avec latence réglable ou bien déclencher toi même l’affaire en appuyant sur le bouton reset de la zapette. Ce qui signifie qu’il faut la garder à portée de main, sous l’oreiller par exemple.

On était entre copains en boîte en bon esprit. Chacune avait sa zapette discrètement en main et jouait à agacer l’autre. Tout en subissant personnellement les mêmes stimulis.

Moi j’ai voulu vérifier qu’elle portait bien l’outil au fond de son ventre. J’ai coincé ma copine contre la porte du vestiaire, j’ai passé ma main sous sa grande jupe légère, mes doigts ont suivi son haut de cuisse et ont filé sous l’élastique, lache, de la culotte côté gousset, deux d’entre eux se sont immiscés, le grand et l’index, et sont venus farfouiller le moite le velu le trempé d’entre ses cuisses qu’elle serrait fort pour m’empêcher.
Et oui, l’œuf de koni était là, vibrant agité de plein de mouvements sexuels au fond du creux de son puits d’amour tout trempé de bienveillance accueillante.

Elle riait à gorge déployée de mon audace inquisitrice et m’avait chopée à la taille pour me serrer fort d’amitié profonde et vraie. On était bien toutes deux dans ce local de recoin de discothèque garni de vestes d’impers de manteaux façon vestiaire suspendus sur des cintres de bois.
On s’est roulé un palot d’enfer baveux avec la langue et tout. Elle a dit, la première qui se prend une bite au fond de la chatoune aura pour gage de faire tocsin sur la zapette. Pour que l’autre en sache et profite.