L'ULTIMATUM 3
Récit érotique écrit par Bichou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 9 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.2 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.8
- • L'ensemble des récits érotiques de Bichou ont reçu un total de 52 897 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-05-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 6 349 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
L'ULTIMATUM 3
Je retrouve mon fils.
- Tu es là me dit-il étonné ? Je pensais que tu passais la nuit avec ton amant.
- Tu sais que ce n’est pas possible. Ton père est tout de même là et je n’ai aucune envie de lui faire du mal. Il a toujours été présent pour nous- Ne le prend tout de même pas pour plus bête qu’il n’est. Il finira bien par s ’apercevoir de quelque chose.
- Je m’en doute et je crains ce moment.
- Tu veux le quitter ?
- Non. Je l’aime sincèrement.
- C’est quand même incompréhensible pour moi. Enfin, soit, quelle que soit ta décision, je te soutiendrai.
- Merci mon chéri. Et ton père ? Il a toujours été là pour nous, pour toi en particulier.
- J’aime mon père, c’est une crème d’homme et j’ai de l’admiration pour lui. Je ne te cache pas que cette situation m’attriste. Je souffre un peu pour lui.
- Je suis désolée mon chéri. Je ne veux pas vous faire souffrir mais je ne peux pas m’empêcher de voir des hommes. J’espère que ce sera passager. En attendant, je vais vite prendre une douche et préparer un petit repas.
Après le repas, Amaury va dans sa chambre et moi, je me plante devant la télévision.
Vers minuit, mon mari me réveille en rentrant du stade.
Ah tiens, tu es là ? Tu en as eu marre de te faire sauter ? crie-t-il d’une voix tremblante de colère.
Il est à moitié ivre.
- Tu croyais quoi salope ? Que tu pouvais te faire sauter tous les jours et que je ne m’en apercevrais pas ? Que tu pouvais te faire défoncer à l’aise et que je resterais aveugle ? Pauvre conne ! Celui qui te baise doit avoir des couilles comme des melons à voir le foutre qui se trouve au fonds de tes culottes ! Quand il t’arrive d’en mettre !
Je reste figée, tétanisée. C’est la première fois que Julien a un tel comportement et je suis incapable de la moindre réaction.
Il vocifère tellement qu’il réveille mon fils.
- Je vais te donner une dégelée bien méritée dit-il très agité.
Je me recroqueville- Papa, ne t’énerve pas, calme-toi, tu as trop bu.
- De quoi te mêles tu, morveux ? je vais lui coller une raclée !
- Papa, arrête !
Sous le choc et complètement bouleversée, j’éclate en sanglots.
Julien veut se précipiter sur moi. Mes sanglots redoublent et Amaury le retient par un bras ce qui lui impose de se tourner sur lui-même et faire face.
- De quoi te mêmes-tu espèce de morveux ?
Il glisse, tombe lourdement et la tête heurte le coin de la table de salon.
Il est sonné mais du coup, complètement dessoulé.
Avec Amaury, nous le relevons et l’installons dans le fauteuil où il reste hébété.
Depuis le canapé, je l’observe et je croise ses yeux. J’y décèle non plus de la colère, mais une infinie tristesse qui me bouleverse. Les larmes lui coulent.
Amaury voyant la situation apaisée retourne dans sa chambre. Je regarde mon mari, les larmes aux yeux, lui tends la main qu’il prend délicatement et porte un baiser sur la paume.
- Je t’aime tellement me dit-il, les yeux embués.
- Viens, allons dormir lui dis-je en l’embrassant sur le front.
Une fois dans la chambre, je me déshabille rapidement, m’allonge toute nue sur le lit. « Viens me lécher » lui dis-je d’une voix douce.
Mon mari retire ses vêtements, il est nu, la queue fièrement dressée. Sans doute n’est-elle pas aussi grosse que celle de mon amant, mais elle est longue et j’apprécie de voir ce membre au garde à vous.
Il s’installe entre mes cuisses et les premiers coups de langue lapent délicatement ma vulve. Il alterne léchage et succions et mon clitoris sort de sa coquille.
Je me tends et je crie en atteignant l’orgasme.
- Viens en moi maintenant mon amour.
Sa queue entre dans ma chatte comme dans du beurre. Si son calibre n’est pas celui de Diego, je le sens bien glisser en moi. Il me lime avec entrain et savoir-faire et nous ne mettons pas beaucoup de temps à jouir de concert.
Le lendemain, nous nous réveillons dans les bras l’un de l’autre. J’aime son odeur et sa chaleur apaisante.
Nous nous levons et nous retrouvons au petit déjeuner.
- As-tu bien dormi ?
- Ça va, pas trop mal. J’ai un peu la tête enserrée dans un étau mais je supporte.
C’est julien qui ouvre les hostilités.
- Peux-tu me dire qui est ton amant et depuis combien de temps ?
Je ne cache rien à mon mari. Je lui explique l’amant merveilleux qu’est Diego, lui décrit ses attributs sexuels et comment il me fait énormément jouir.
- Et si tu me le demandes, je ne souhaite pas rompre avec lui. J’ai besoin de lui autant que j’ai besoin de toi. J’espère donc que tu accepteras de me partager le temps qu’il faudra.
Les battements de mon cœur s’accélèrent quand Julien se lève. Je le regarde et lis dans ses yeux cette tristesse déjà aperçue cette nuit. Calmement il m’annonce :- Tu sembles ne pas vouloir cesser tes aventures extra-conjugales. Dans ces conditions, je vais réfléchir de mon côté à la meilleure option pour notre famille.
Sur ce, il avale son petit déjeuner et se retire sans un mot.
********
Le lundi je retrouve mon amant à qui je fais raconte les événements.
- Tu penses que ton connard de mari va accepter la situation ?
- D’abord, tu voudras bien parler de mon mari en terme plus respectueux.
- Il est quand même cocu ?
- C’est vrai, mais cela ne t’autorise pas à l’insulter. C’est quand même mon mari ! Et pour répondre à ta question, je n’ai aucune idée de ce qu’il va décider.
- Largue-le. Tu seras mieux si tu t’en sépares, tu seras totalement libre et nous pourrons baiser à l’aise, où et quand nous voulons.
- Peut-être, mais je ne veux pas divorcer. Je l’aime pour autant que tu comprennes la signification d’aimer ! Je tiens à lui.
Le soir, je retrouve Amaury.
Il s’enquiert de connaitre la suite de l’entretien que j’ai eu avec son père.
Je lui narre la discussion avec Julien. Je crains la suite mais espère de tout cœur qu’il me comprendra.
- Tu ne crois pas qu’il est temps d’arrêter avec ton amant ? Deviendrais-tu complètement accro au sexe ?
- Non, je ne pense pas mais pour l’instant, ce n’est pas possible d’arrêter. Peut-être que ma tête le voudrait que mon corps ne le veut pas.
- Maman, je te l’ai dit : je serai toujours à tes côtés quoi qu’il arrive.
Il me prend dans ses bras et me serre très fort.
- Merci mon chéri.
********JULIENDepuis plusieurs semaines, je me doutais que Carole allait voir ailleurs. Certes, elle faisait attention à dissimuler ses aventures mais quelques petites choses m’ont mises la puce à l’oreille.
C’est très dur d’encaisser une telle trahison après 20 ans de mariage sans histoire. Je l’aime et j’ai très peur de la perdre. Elle est si belle et sa féminité émane d’elle par tous les pores. Je ne suis donc pas surpris de l’intérêt de certains. Mais pourquoi maintenant ? Elle ne m’a rien dit, rien ne permettait d’annoncer un tel orage.
Je ne veux pas la partager mais elle m’a fait comprendre que pour l’instant elle ne changerait pas. Je suis rongé par la tristesse et la jalousie qui commence à se faire puissante. Je ne peux rien faire et dois me contenter de subir les événements. Quelle humiliation !
Anéanti, je ne veux plus vivre.
*******************************
Le lendemain, Amaury m’appelle au bureau.
- Maman, je crois qu’il y a un problème.
- Que se passe-t-il mon chéri ?
- Papa n’est pas parti travailler et il est enfermé dans sa chambre depuis ce matin. J’ai essayé de l’appeler mais je n’obtiens aucune réponse.
- Peut-être dort-il ? Il a passé une mauvaise nuit- Cela n’arrive jamais Maman. Ce n’est pas la première fois qu’il passe une mauvaise nuit et il est toujours levé au maximum vers 10H00. Il est maintenant 16HOO et toujours pas de Papa.
- C’est en effet inquiétant. J’arrive.
Mon mari m’énerve. Il ne parvient pas à gérer la situation comme un homme et cela me contrarie beaucoup. Je ne manquerai pas de le lui dire. Avant de partir, j’ai averti Diego et ce salaud s’est contenté de ricaner et de me lancer « fous-le dehors ! Débarrasse-toi de ce poids ! »
Arrivée à mon domicile, je retrouve Amaury. Il m’explique qu’il a encore tenté de contacter son père, mais toujours sans succès. Je me dirige donc vers la chambre. J’appelle, je crie, je tambourine « C’est moi Carole. Ouvre-moi mon chéri ! » mais rien n’y fait, pas de réaction.
Utilisant les grands moyens, je demande à Amaury de crocheter la porte. Au bout de quelques minutes, la serrure craque et nous entrons.
Julien est couché en travers du lit sur le côté droit. Je vois avec horreur que sa table de nuit est couverte de boites de médicaments : des somnifères, des calmants, des neuroleptiques. Je trouve également une bouteille de whisky vide.
Je comprends, mon cœur s’accélère.
Je lui prends le pouls, il est très faible.
« Vite Amaury, appelle les secours ». je place Julien sur le côté gauche, en position de sécurité, ramasse toutes les boîtes et les fourre dans un sachet.
Les pompiers arrivent rapidement et, prenant la mesure de la situation, l’embarquent à l’hôpital. Je leur remets le sac contenant les boîtes.
Nous suivons l’ambulance dans un silence de cathédrale.
Un lavage d’estomac est aussitôt réalisé et nous attendons le verdict.
Le médecin vient nous trouver.
- Madame, je n’irai pas par quatre chemins. Votre mari est entre la vie et la mort et son pronostic vital est engagé.
- Qu…quoi ? Quand saurons-nous ? dis-je d’une voix à peine audible.
- La nuit sera cruciale. Demain matin, nous serons fixés.
J’éclate en sanglots de chagrin et me blottit dans les bras de mon fils dont le visage est défiguré par l’angoisse.
Mais j’en veux à Julien de cette forme d’abandon, de ne pas gérer son infortune.
Mon fils et moi attendons, angoissés, l’appel de l’hôpital.
Vers 11H00, le téléphone sonne, je décroche, les jambes en coton.
Il est sauvé !
De bonheur, nous nous embrassons.
Nous ne pourrons le voir que demain, il dort.
Le lendemain j’arrive.
- Te voilà me dit-il. Tu t’intéresses encore à moi ? Une salope comme toi a d’autres bites à fouetter !
Je suis déstabilisée par cet accueil agressif et trivial, ce qui ne ressemble pas à Julien.
Je l’embrasse doucement sur le front.
- Bonjour, heureuse de te voir encore parmi nous. Tu nous a causé une frousse terrible.
Il me regarde un peu étonné et sa colère s’estompe quelque peu.
- Tu m’aimes encore parce que moi, je t’aime comme au premier jour.
- Oui, dis-je. Je t’aime encore.
Mais …. ?
- Mais pour l’instant j’ai besoin de liberté, de respirer.
- Ah … ?
- J’ai besoin de nouveauté, rencontrer d’autres hommes et de voir l’effet que je produis sur eux, leurs désirs, toucher leurs corps. Faire l’amour sans attache, je veux de l’espace. Pardon de te dire cela mais je ne peux m’en empêcher.
- C’est très dur pour moi d’entendre ce discours, tu t’en rends compte je suppose.
- Je sais.
Mais, d’une voix plus dure, je lui dis :- Par contre, je n’apprécie guère le coup du suicide.
- Parce que tu crois que…..
Ma voix prend un ton méprisant.
- Tu dois gérer ton infortune comme un homme, pas comme une lavette.
- ………- Tu fais tout ce qu’il faut pour retarder un retour à une situation antérieure.
- Parce que tu penses qu’il y aura un retour ?
Ma voix se fait encore plus méprisante.
- Je reviendrai vers un homme….
Julien est vexé.
- J’ai bien compris ton message. Puisque tu ne veux pas renoncer à tes infidélités, j’en prends acte. Je vais faire en sorte de me détacher de toi, rencontrer des personnes qui m’éloigneront de toi, avoir des activités loin de toi. Tu es devenue complètement narcissique et égoïste. Dommage.
Je ne m’attendais pas à ce discours. Je prends un uppercut.
- Je ne te retiens pas.
- Les médecins prévoient ta sortie après-demain juste après le déjeuner. Je viendrai te chercher.
- Inutile de venir me voir demain si c’est pour me faire des reproches. Tu ne manques pas d’air.
Je l’embrasse, quitte la chambre. Je pensais l’avoir un peu secoué mais c’est lui qui m’a secouée.
Arrivée à ma voiture, je me rends compte que je suis déchirée : d’un côté je l’aime mais je le veux plus « sexe », plus « viril » aussi et de l’autre je suis passée à une autre dimension. Je veux de la nouveauté, du sexe, du plaisir sans attache.
Il fallait s’y attendre, mon couple est en train de voler en éclat. Je ne le veux pas mais je le comprends. J’éclate en sanglots.
*************
Deux jours plus tard, je me présente à l’hôpital pour ramener mon mari à la maison.
- Désolé, cela ne va pas être possible, madame.
- Comment cela ? Il ne sort pas ?
- Si, si. Mais il est déjà parti. Il a insisté pour sortir ce matin.
Je suis très surprise, personne ne m’a rien fait savoir.
Ayant passé la nuit avec mon amant je n’ai donc pas pu le croiser à notre domicile. Je l’y trouve effectivement, confortablement installé dans le canapé.
- Tu es sorti et tu ne m’as rien dit ?
- Tu aurais dormi à la maison tu ne te serais pas déplacée pour rien. Oui, Je suis sorti et je pense avoir été clair : je ne compte plus sur toi me dit-il d’un ton sévère. Nous continuons à vivre comme auparavant, mais je te rappelle que tu veux ta liberté et que je n’ai pas l’intention de continuer à souffrir de tes outrances. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve.
J’accuse le coup.
- Ce qui veut dire ?
- Ce qui veut dire que comme tu as souhaité faire ce qu’il te plait, comme il te plait et quand il te plait, je fais ma vie sans toi malgré l’amour que je te porte. Si tu veux participer tu es évidemment la bienvenue. Je pense aussi à notre fils mais j’ai bien compris qu’il était ton complice dans cette situation.
- Comment cela mon complice ?
- Tu ne me feras pas croire qu’il n’est pas au courant de mon cocufiage. Et il ne m’en a rien dit.
- Ce n’était pas à lui de t’informer.
- Sans doute, mais de là à te soutenir…Tu vas l’emmener avec toi dans tes rendez-vous pour en faire un homme selon tes critères ?
- Mais non, que vas-tu inventer ?
- Mais si tu n’es pas là pour continuer tes petits rendez-vous, qui va s’occuper de lui ?
- Je m’organiserai avec lui.
- Pour cela, je peux te faire confiance.
Et il se mure dans un silence pesant.
Je suis complètement déboussolée. Je ne m’attendais pas à un tel revirement. Je ne reconnais pas mon mari. Que lui arrive-t-il ? Il prend sa vie en main, tant mieux, je ne vais pas m’en plaindre, mais sa froideur me fait peur. Je le voulais plus « viril », je suis servie…Que va-t-il penser de son fils ? Il doit être terriblement déçu par lui et je m’en veux. Il faudra que je lui parle mais je sens que sa colère n’est pas retombée. Ce n’est donc pas le moment.
*********************Deux semaines passent et mon mari est extrêmement froid et très fermé. Il ne montre que de l’indifférence à mon égard ce qui au départ me convenait, aucun reproche ne m’étant formulé. Maintenant, j’ai l’impression de ne plus exister pour lui et cela me touche terriblement. Inutile de dire que nous n’avons plus la moindre relation sexuelle. J’en ressens de la tristesse. J’ai ce curieux sentiment de voir ma vie se vider malgré mes amants. Pour qu’il ne remarque rien, j’affiche un certain mépris, carapace bien pratique.
Je continue de coucher avec Diego et avec Pierre à ma grande satisfaction, et s’il y a possibilité d’un petit extra, pourquoi pas ? J’oublie les difficultés d’existence avec mon mari.
Je sais que mon amant attitré continue à voir Océane et j’ai remarqué qu’Amélie est régulièrement absente à la pause déjeuner.
Diego a à nouveau organisé une partie à plusieurs, cette fois avec d’autres mecs que je ne connais pas. Apparemment, il aime m’offrir à des inconnus. Sans être une adepte du sexe de groupe, j’y trouve mon compte dans la mesure où mon amant est satisfait et que son ardeur à mon égard est décuplée.
Néanmoins, je n’apprécie ce genre de festivité que très modérément.
J’ai discuté avec mon fils. Il est très mal car il voit bien la situation se dégrader.
- J’ai déçu mon père.
- Peut-être, mais tous les deux nous avons surtout suscité sa colère. Il faut dire que ce que je lui ai avoué ne l’a pas rendu heureux, il en a probablement été choqué et certainement blessé ce que je peux comprendre.
- Ne t’en fais pas pour ce qui te concerne, Maman, il s’en remettra. Je ne suis pas certain qu’en ce qui me concerne, ce sera aussi simple.
- En fait, il t’en veut. Il estime que tu as couvert mon infidélité en ne lui disant rien. Tu auras remarqué que depuis sa sortie de l’hôpital il est distant, absent et c’est à peine s’il nous parle. Sa froideur me crispe et me fait très peur. Je ne sais trop quoi faire pour autant qu’il y ait quelque chose à faire. Renoncer à mes amants ?
- C’est en effet la meilleure solution si tu souhaites apaiser les esprits. Mais, si j’avais été à la place de Papa, je t’aurais fait l’amour tous les soirs !
- C’est gentil mon chéri, mais la situation est pénible.
Je suis dans un dilemme. Partir et voguer selon mon désir ? Oublier mon mari ? C’est aussi jeter presque 20 ans de bonheur certes pour l’instant mis à mal. Il faut dire que je ne fais rien pour garder cela, au contraire. Je m’enfonce dans un piège de plus en plus foireux et malsain. J’ai l’impression de vouloir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière et même son cul ! Je suis mal, très mal.
- Tu es là me dit-il étonné ? Je pensais que tu passais la nuit avec ton amant.
- Tu sais que ce n’est pas possible. Ton père est tout de même là et je n’ai aucune envie de lui faire du mal. Il a toujours été présent pour nous- Ne le prend tout de même pas pour plus bête qu’il n’est. Il finira bien par s ’apercevoir de quelque chose.
- Je m’en doute et je crains ce moment.
- Tu veux le quitter ?
- Non. Je l’aime sincèrement.
- C’est quand même incompréhensible pour moi. Enfin, soit, quelle que soit ta décision, je te soutiendrai.
- Merci mon chéri. Et ton père ? Il a toujours été là pour nous, pour toi en particulier.
- J’aime mon père, c’est une crème d’homme et j’ai de l’admiration pour lui. Je ne te cache pas que cette situation m’attriste. Je souffre un peu pour lui.
- Je suis désolée mon chéri. Je ne veux pas vous faire souffrir mais je ne peux pas m’empêcher de voir des hommes. J’espère que ce sera passager. En attendant, je vais vite prendre une douche et préparer un petit repas.
Après le repas, Amaury va dans sa chambre et moi, je me plante devant la télévision.
Vers minuit, mon mari me réveille en rentrant du stade.
Ah tiens, tu es là ? Tu en as eu marre de te faire sauter ? crie-t-il d’une voix tremblante de colère.
Il est à moitié ivre.
- Tu croyais quoi salope ? Que tu pouvais te faire sauter tous les jours et que je ne m’en apercevrais pas ? Que tu pouvais te faire défoncer à l’aise et que je resterais aveugle ? Pauvre conne ! Celui qui te baise doit avoir des couilles comme des melons à voir le foutre qui se trouve au fonds de tes culottes ! Quand il t’arrive d’en mettre !
Je reste figée, tétanisée. C’est la première fois que Julien a un tel comportement et je suis incapable de la moindre réaction.
Il vocifère tellement qu’il réveille mon fils.
- Je vais te donner une dégelée bien méritée dit-il très agité.
Je me recroqueville- Papa, ne t’énerve pas, calme-toi, tu as trop bu.
- De quoi te mêles tu, morveux ? je vais lui coller une raclée !
- Papa, arrête !
Sous le choc et complètement bouleversée, j’éclate en sanglots.
Julien veut se précipiter sur moi. Mes sanglots redoublent et Amaury le retient par un bras ce qui lui impose de se tourner sur lui-même et faire face.
- De quoi te mêmes-tu espèce de morveux ?
Il glisse, tombe lourdement et la tête heurte le coin de la table de salon.
Il est sonné mais du coup, complètement dessoulé.
Avec Amaury, nous le relevons et l’installons dans le fauteuil où il reste hébété.
Depuis le canapé, je l’observe et je croise ses yeux. J’y décèle non plus de la colère, mais une infinie tristesse qui me bouleverse. Les larmes lui coulent.
Amaury voyant la situation apaisée retourne dans sa chambre. Je regarde mon mari, les larmes aux yeux, lui tends la main qu’il prend délicatement et porte un baiser sur la paume.
- Je t’aime tellement me dit-il, les yeux embués.
- Viens, allons dormir lui dis-je en l’embrassant sur le front.
Une fois dans la chambre, je me déshabille rapidement, m’allonge toute nue sur le lit. « Viens me lécher » lui dis-je d’une voix douce.
Mon mari retire ses vêtements, il est nu, la queue fièrement dressée. Sans doute n’est-elle pas aussi grosse que celle de mon amant, mais elle est longue et j’apprécie de voir ce membre au garde à vous.
Il s’installe entre mes cuisses et les premiers coups de langue lapent délicatement ma vulve. Il alterne léchage et succions et mon clitoris sort de sa coquille.
Je me tends et je crie en atteignant l’orgasme.
- Viens en moi maintenant mon amour.
Sa queue entre dans ma chatte comme dans du beurre. Si son calibre n’est pas celui de Diego, je le sens bien glisser en moi. Il me lime avec entrain et savoir-faire et nous ne mettons pas beaucoup de temps à jouir de concert.
Le lendemain, nous nous réveillons dans les bras l’un de l’autre. J’aime son odeur et sa chaleur apaisante.
Nous nous levons et nous retrouvons au petit déjeuner.
- As-tu bien dormi ?
- Ça va, pas trop mal. J’ai un peu la tête enserrée dans un étau mais je supporte.
C’est julien qui ouvre les hostilités.
- Peux-tu me dire qui est ton amant et depuis combien de temps ?
Je ne cache rien à mon mari. Je lui explique l’amant merveilleux qu’est Diego, lui décrit ses attributs sexuels et comment il me fait énormément jouir.
- Et si tu me le demandes, je ne souhaite pas rompre avec lui. J’ai besoin de lui autant que j’ai besoin de toi. J’espère donc que tu accepteras de me partager le temps qu’il faudra.
Les battements de mon cœur s’accélèrent quand Julien se lève. Je le regarde et lis dans ses yeux cette tristesse déjà aperçue cette nuit. Calmement il m’annonce :- Tu sembles ne pas vouloir cesser tes aventures extra-conjugales. Dans ces conditions, je vais réfléchir de mon côté à la meilleure option pour notre famille.
Sur ce, il avale son petit déjeuner et se retire sans un mot.
********
Le lundi je retrouve mon amant à qui je fais raconte les événements.
- Tu penses que ton connard de mari va accepter la situation ?
- D’abord, tu voudras bien parler de mon mari en terme plus respectueux.
- Il est quand même cocu ?
- C’est vrai, mais cela ne t’autorise pas à l’insulter. C’est quand même mon mari ! Et pour répondre à ta question, je n’ai aucune idée de ce qu’il va décider.
- Largue-le. Tu seras mieux si tu t’en sépares, tu seras totalement libre et nous pourrons baiser à l’aise, où et quand nous voulons.
- Peut-être, mais je ne veux pas divorcer. Je l’aime pour autant que tu comprennes la signification d’aimer ! Je tiens à lui.
Le soir, je retrouve Amaury.
Il s’enquiert de connaitre la suite de l’entretien que j’ai eu avec son père.
Je lui narre la discussion avec Julien. Je crains la suite mais espère de tout cœur qu’il me comprendra.
- Tu ne crois pas qu’il est temps d’arrêter avec ton amant ? Deviendrais-tu complètement accro au sexe ?
- Non, je ne pense pas mais pour l’instant, ce n’est pas possible d’arrêter. Peut-être que ma tête le voudrait que mon corps ne le veut pas.
- Maman, je te l’ai dit : je serai toujours à tes côtés quoi qu’il arrive.
Il me prend dans ses bras et me serre très fort.
- Merci mon chéri.
********JULIENDepuis plusieurs semaines, je me doutais que Carole allait voir ailleurs. Certes, elle faisait attention à dissimuler ses aventures mais quelques petites choses m’ont mises la puce à l’oreille.
C’est très dur d’encaisser une telle trahison après 20 ans de mariage sans histoire. Je l’aime et j’ai très peur de la perdre. Elle est si belle et sa féminité émane d’elle par tous les pores. Je ne suis donc pas surpris de l’intérêt de certains. Mais pourquoi maintenant ? Elle ne m’a rien dit, rien ne permettait d’annoncer un tel orage.
Je ne veux pas la partager mais elle m’a fait comprendre que pour l’instant elle ne changerait pas. Je suis rongé par la tristesse et la jalousie qui commence à se faire puissante. Je ne peux rien faire et dois me contenter de subir les événements. Quelle humiliation !
Anéanti, je ne veux plus vivre.
*******************************
Le lendemain, Amaury m’appelle au bureau.
- Maman, je crois qu’il y a un problème.
- Que se passe-t-il mon chéri ?
- Papa n’est pas parti travailler et il est enfermé dans sa chambre depuis ce matin. J’ai essayé de l’appeler mais je n’obtiens aucune réponse.
- Peut-être dort-il ? Il a passé une mauvaise nuit- Cela n’arrive jamais Maman. Ce n’est pas la première fois qu’il passe une mauvaise nuit et il est toujours levé au maximum vers 10H00. Il est maintenant 16HOO et toujours pas de Papa.
- C’est en effet inquiétant. J’arrive.
Mon mari m’énerve. Il ne parvient pas à gérer la situation comme un homme et cela me contrarie beaucoup. Je ne manquerai pas de le lui dire. Avant de partir, j’ai averti Diego et ce salaud s’est contenté de ricaner et de me lancer « fous-le dehors ! Débarrasse-toi de ce poids ! »
Arrivée à mon domicile, je retrouve Amaury. Il m’explique qu’il a encore tenté de contacter son père, mais toujours sans succès. Je me dirige donc vers la chambre. J’appelle, je crie, je tambourine « C’est moi Carole. Ouvre-moi mon chéri ! » mais rien n’y fait, pas de réaction.
Utilisant les grands moyens, je demande à Amaury de crocheter la porte. Au bout de quelques minutes, la serrure craque et nous entrons.
Julien est couché en travers du lit sur le côté droit. Je vois avec horreur que sa table de nuit est couverte de boites de médicaments : des somnifères, des calmants, des neuroleptiques. Je trouve également une bouteille de whisky vide.
Je comprends, mon cœur s’accélère.
Je lui prends le pouls, il est très faible.
« Vite Amaury, appelle les secours ». je place Julien sur le côté gauche, en position de sécurité, ramasse toutes les boîtes et les fourre dans un sachet.
Les pompiers arrivent rapidement et, prenant la mesure de la situation, l’embarquent à l’hôpital. Je leur remets le sac contenant les boîtes.
Nous suivons l’ambulance dans un silence de cathédrale.
Un lavage d’estomac est aussitôt réalisé et nous attendons le verdict.
Le médecin vient nous trouver.
- Madame, je n’irai pas par quatre chemins. Votre mari est entre la vie et la mort et son pronostic vital est engagé.
- Qu…quoi ? Quand saurons-nous ? dis-je d’une voix à peine audible.
- La nuit sera cruciale. Demain matin, nous serons fixés.
J’éclate en sanglots de chagrin et me blottit dans les bras de mon fils dont le visage est défiguré par l’angoisse.
Mais j’en veux à Julien de cette forme d’abandon, de ne pas gérer son infortune.
Mon fils et moi attendons, angoissés, l’appel de l’hôpital.
Vers 11H00, le téléphone sonne, je décroche, les jambes en coton.
Il est sauvé !
De bonheur, nous nous embrassons.
Nous ne pourrons le voir que demain, il dort.
Le lendemain j’arrive.
- Te voilà me dit-il. Tu t’intéresses encore à moi ? Une salope comme toi a d’autres bites à fouetter !
Je suis déstabilisée par cet accueil agressif et trivial, ce qui ne ressemble pas à Julien.
Je l’embrasse doucement sur le front.
- Bonjour, heureuse de te voir encore parmi nous. Tu nous a causé une frousse terrible.
Il me regarde un peu étonné et sa colère s’estompe quelque peu.
- Tu m’aimes encore parce que moi, je t’aime comme au premier jour.
- Oui, dis-je. Je t’aime encore.
Mais …. ?
- Mais pour l’instant j’ai besoin de liberté, de respirer.
- Ah … ?
- J’ai besoin de nouveauté, rencontrer d’autres hommes et de voir l’effet que je produis sur eux, leurs désirs, toucher leurs corps. Faire l’amour sans attache, je veux de l’espace. Pardon de te dire cela mais je ne peux m’en empêcher.
- C’est très dur pour moi d’entendre ce discours, tu t’en rends compte je suppose.
- Je sais.
Mais, d’une voix plus dure, je lui dis :- Par contre, je n’apprécie guère le coup du suicide.
- Parce que tu crois que…..
Ma voix prend un ton méprisant.
- Tu dois gérer ton infortune comme un homme, pas comme une lavette.
- ………- Tu fais tout ce qu’il faut pour retarder un retour à une situation antérieure.
- Parce que tu penses qu’il y aura un retour ?
Ma voix se fait encore plus méprisante.
- Je reviendrai vers un homme….
Julien est vexé.
- J’ai bien compris ton message. Puisque tu ne veux pas renoncer à tes infidélités, j’en prends acte. Je vais faire en sorte de me détacher de toi, rencontrer des personnes qui m’éloigneront de toi, avoir des activités loin de toi. Tu es devenue complètement narcissique et égoïste. Dommage.
Je ne m’attendais pas à ce discours. Je prends un uppercut.
- Je ne te retiens pas.
- Les médecins prévoient ta sortie après-demain juste après le déjeuner. Je viendrai te chercher.
- Inutile de venir me voir demain si c’est pour me faire des reproches. Tu ne manques pas d’air.
Je l’embrasse, quitte la chambre. Je pensais l’avoir un peu secoué mais c’est lui qui m’a secouée.
Arrivée à ma voiture, je me rends compte que je suis déchirée : d’un côté je l’aime mais je le veux plus « sexe », plus « viril » aussi et de l’autre je suis passée à une autre dimension. Je veux de la nouveauté, du sexe, du plaisir sans attache.
Il fallait s’y attendre, mon couple est en train de voler en éclat. Je ne le veux pas mais je le comprends. J’éclate en sanglots.
*************
Deux jours plus tard, je me présente à l’hôpital pour ramener mon mari à la maison.
- Désolé, cela ne va pas être possible, madame.
- Comment cela ? Il ne sort pas ?
- Si, si. Mais il est déjà parti. Il a insisté pour sortir ce matin.
Je suis très surprise, personne ne m’a rien fait savoir.
Ayant passé la nuit avec mon amant je n’ai donc pas pu le croiser à notre domicile. Je l’y trouve effectivement, confortablement installé dans le canapé.
- Tu es sorti et tu ne m’as rien dit ?
- Tu aurais dormi à la maison tu ne te serais pas déplacée pour rien. Oui, Je suis sorti et je pense avoir été clair : je ne compte plus sur toi me dit-il d’un ton sévère. Nous continuons à vivre comme auparavant, mais je te rappelle que tu veux ta liberté et que je n’ai pas l’intention de continuer à souffrir de tes outrances. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve.
J’accuse le coup.
- Ce qui veut dire ?
- Ce qui veut dire que comme tu as souhaité faire ce qu’il te plait, comme il te plait et quand il te plait, je fais ma vie sans toi malgré l’amour que je te porte. Si tu veux participer tu es évidemment la bienvenue. Je pense aussi à notre fils mais j’ai bien compris qu’il était ton complice dans cette situation.
- Comment cela mon complice ?
- Tu ne me feras pas croire qu’il n’est pas au courant de mon cocufiage. Et il ne m’en a rien dit.
- Ce n’était pas à lui de t’informer.
- Sans doute, mais de là à te soutenir…Tu vas l’emmener avec toi dans tes rendez-vous pour en faire un homme selon tes critères ?
- Mais non, que vas-tu inventer ?
- Mais si tu n’es pas là pour continuer tes petits rendez-vous, qui va s’occuper de lui ?
- Je m’organiserai avec lui.
- Pour cela, je peux te faire confiance.
Et il se mure dans un silence pesant.
Je suis complètement déboussolée. Je ne m’attendais pas à un tel revirement. Je ne reconnais pas mon mari. Que lui arrive-t-il ? Il prend sa vie en main, tant mieux, je ne vais pas m’en plaindre, mais sa froideur me fait peur. Je le voulais plus « viril », je suis servie…Que va-t-il penser de son fils ? Il doit être terriblement déçu par lui et je m’en veux. Il faudra que je lui parle mais je sens que sa colère n’est pas retombée. Ce n’est donc pas le moment.
*********************Deux semaines passent et mon mari est extrêmement froid et très fermé. Il ne montre que de l’indifférence à mon égard ce qui au départ me convenait, aucun reproche ne m’étant formulé. Maintenant, j’ai l’impression de ne plus exister pour lui et cela me touche terriblement. Inutile de dire que nous n’avons plus la moindre relation sexuelle. J’en ressens de la tristesse. J’ai ce curieux sentiment de voir ma vie se vider malgré mes amants. Pour qu’il ne remarque rien, j’affiche un certain mépris, carapace bien pratique.
Je continue de coucher avec Diego et avec Pierre à ma grande satisfaction, et s’il y a possibilité d’un petit extra, pourquoi pas ? J’oublie les difficultés d’existence avec mon mari.
Je sais que mon amant attitré continue à voir Océane et j’ai remarqué qu’Amélie est régulièrement absente à la pause déjeuner.
Diego a à nouveau organisé une partie à plusieurs, cette fois avec d’autres mecs que je ne connais pas. Apparemment, il aime m’offrir à des inconnus. Sans être une adepte du sexe de groupe, j’y trouve mon compte dans la mesure où mon amant est satisfait et que son ardeur à mon égard est décuplée.
Néanmoins, je n’apprécie ce genre de festivité que très modérément.
J’ai discuté avec mon fils. Il est très mal car il voit bien la situation se dégrader.
- J’ai déçu mon père.
- Peut-être, mais tous les deux nous avons surtout suscité sa colère. Il faut dire que ce que je lui ai avoué ne l’a pas rendu heureux, il en a probablement été choqué et certainement blessé ce que je peux comprendre.
- Ne t’en fais pas pour ce qui te concerne, Maman, il s’en remettra. Je ne suis pas certain qu’en ce qui me concerne, ce sera aussi simple.
- En fait, il t’en veut. Il estime que tu as couvert mon infidélité en ne lui disant rien. Tu auras remarqué que depuis sa sortie de l’hôpital il est distant, absent et c’est à peine s’il nous parle. Sa froideur me crispe et me fait très peur. Je ne sais trop quoi faire pour autant qu’il y ait quelque chose à faire. Renoncer à mes amants ?
- C’est en effet la meilleure solution si tu souhaites apaiser les esprits. Mais, si j’avais été à la place de Papa, je t’aurais fait l’amour tous les soirs !
- C’est gentil mon chéri, mais la situation est pénible.
Je suis dans un dilemme. Partir et voguer selon mon désir ? Oublier mon mari ? C’est aussi jeter presque 20 ans de bonheur certes pour l’instant mis à mal. Il faut dire que je ne fais rien pour garder cela, au contraire. Je m’enfonce dans un piège de plus en plus foireux et malsain. J’ai l’impression de vouloir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière et même son cul ! Je suis mal, très mal.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Bichou
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...