La caméra espion 6 - histoire érotique

Résumé.
Grâce à une mini caméra cachée dans notre maison, j'ai pu surprendre mon épouse Chantal en plein délit d'adultère. Et avec un ami, Jacques, dont j’apprends qu’elle est éperdument amoureuse. L'ayant confondue, j'organise ma vengeance comme un vrai vaudeville pervers et retourne la situation à mon avantage. Elle abandonne son amant qui s'est avéré un véritable salaud et s’engage à ne plus revoir un certain Philippe, complice du premier, qui est un véritable obsédé du sexe. Chantal est devenue une épouse soumise à mes fantasmes. Je commençais à m'endormir sur la certitude de sa fidélité et de son repentir, quand soudain un doute s’insinue dans mon esprit. Un ver dans le fruit. Je décidais de la surveiller et même de lui tendre un piège en impliquant son ancien amant, Jacques.
Fin du chapitre précédent.
Maintenant, je devais me rendre à l’évidence, cette femme, ma femme, cette salope qui m’avait cocufié, humilié, ridiculisé : je l’aimais encore et je décidais de la garder.
Les deux autres allaient payer.
Je voulais la récupérer.

Je devais alors m’assurer de sa fidélité et me conforter qu’elle ne voyait plus celui dont elle m’avait avoué qu’elle l’aimait.
J’allais lui tendre un piège. Avec la complicité bien involontaire innocente d’une amie
- Chantal est venue te voir samedi dernier ?
- Non, pas du tout.
- C’est Jacques qui me l’a dit.
- Jacques s’est trompé.
- Il voulait voir Chantal et il m’a dit qu’elle était chez toi.
- Je n’ai vu ni Jacques ni Chantal. Mais André était là et moi je me suis absentée. Il l’a peut-être reçue. Je lui demanderai ce soir.
Cet André est un bon copain de Jacques et je suis sûr que ce salaud a dû se vanter de sauter ma femme. Il va sans doutes lui parler que Chantal a cherché à le voir et peut-être va-t-il la contacter pour en avoir le cœur net et surtout se rassurer qu’elle ne cherche pas à se venger de l’avoir larguée si brutalement.
Deux jours se passent sans que je remarque quoi que ce soit dans son comportement. Mais je la sais si forte pour dissimuler ses sentiments que je me méfie.

Je suis aux aguets. Je pense qu'André a déjà dû alerter Jacques et que celui-ci n'a pu s'empêcher de contacter Chantal pour lui faire part de ma démarche.
Soit ils se voient toujours et il craint que je m'en rende compte, soit ils ont vraiment rompu et il veut savoir le pourquoi de ma démarche. Chantal me montre toujours des signes d'amour et de fidélité. De plus, en se soumettant à mes fantasmes, elle me prête en quelque sorte allégeance, obéissant au moindre de mes désirs les plus pervers. Plus les jours passent, plus mes soupçons s'affirment. Leur silence ne me semble pas normal. Je ne peux plus utiliser ma caméra "espion" qui est depuis cette scène restée bien en vue et débranchée sur notre commode dans le salon. A moins que… il en existe aujourd'hui de nouvelles, moins sophistiquées qui n'enregistre que des images et non le son. Par contre elles sont beaucoup plus petites et filment en continu. Pas de télécommande. J’hésite à en acheter une. Je vois bien le risque que je cours. Si Chantal venait à apprendre que je la surveille à nouveau, elle pourrait m'en vouloir si elle est innocente. Tant pis, ma jalousie maladive me rend fou. J'ai besoin de savoir.
Je fouille régulièrement dans le panier de linge sale à la recherche de la culotte accusatrice. J'écoute ses appels téléphoniques, lis ses mails, recherche une adresse secrète, un dossier caché sur son ordinateur…
Je sais, tout cela n'est pas très joli, mais il y en a qui tue par jalousie.
Et pendant ce temps, me petite femme est présente, heureuse, radieuse je dirais même. Nous faisons l'amour régulièrement, nous baisons souvent, elle assure mes fantasmes, un peu forcée mais elle se soumet. Mais je n’arrive pas à me débarrasser de ce doute intolérable.
Et puis un soir quand je rentre du bureau, je la sens fébrile. Tout de suite, je crains le pire, tous mes sens en éveil, je la surveille.
- Annie nous invite à dîner samedi soir. Il y aura André et sa femme… et Philippe.
Elle est toute pâle. Elle sait bien ce que ça signifie pour elle, pour moi et pour tous les autres ! Annie, qui n'est pas au courant de la forfaiture, de son mari, est restée attachée à son amitié pour Chantal. Cette dernière qui le lui rend bien, est très mal à l'aise et ne manque pas de lui être agréable, sans aucune hypocrisie. Elle m'a, à plusieurs reprises, avoué regretter d'avoir risqué le bonheur de cette amie, mais qu'alors, fille perdue, elle n'avait plus aucune référence sentimentale.
- Je lui ai répondu que j'attendais de t'en parler avant d'accepter.
Tout cela, elle me le dit toujours aussi tendue et la pâleur sur son visage n'a toujours pas disparu. Je décide de tester sa sincérité.
- Tu as peur de revoir Jacques ? Tu redoutes de te trouver en présence de Philippe ?
- Ben… comprends-moi. Ils ont failli faire capoter notre couple. Ils m'ont abusée en quelques sortes. Je réalise encore aujourd'hui que j'avais perdu la tête et qu'ils en ont bien profité.
- Sois honnête, tu n'avais pas vraiment l'air sous influence !
- Oui, mais si tu savais combien je regrette cette aventure. Elle m'a permis quand même de réaliser combien je tenais à toi, combien je t'aimais. Et combien tu m'aimais.
- Tu les as revus ? Sois franche.
Là, je sens qu'elle perd un peu plus contenance. Elle reste silencieuse et je prends bien sûr cela pour un aveu. Elle reste figée devant moi, les bras le long du corps. J'insiste.
- Qui ? Jacques ? Philippe ?
Après un silence très lourd, elle prend sa respiration et m'avoue.
- Jacques, mais tu étais toujours là, tu sais bien.
- Ce n'est pas ça qui te met dans cet état, Chantal. Dis moi la vérité.
A cet instant, des larmes embuent ses yeux verts. Je la sens prête à fondre en larmes. Dans un sanglot elle me dit :
- Philippe.
Alors la colère m'envahit. Je me contiens pour ne pas crier.
- Ce salaud ? Et tu ne m'as rien dit ?
- J'avais trop peur de ta réaction. Je t'aime, je ne veux pas te perdre. Tu m'avais interdit de les revoir. Jacques a respecté mais Philippe non.
Je la sens prête à craquer. Et moi, je suis pris d'une violente érection. Mes anciens démons de cocu qui resurgissent. Je prends soin de la cacher à Chantal, de peur qu'elle n'exploite à son avantage, l'effet produit par cet aveu. Mais j'ai envie d'en savoir plus, partagé, encore une fois entre jalousie, excitation et orgueil.
- Quand ?
- Je ne sais plus exactement. Le mois dernier je crois.
D'un seul coup mon sang se glace.
- Comment tu ne sais plus. Tu te moques de moi ? Tu l'as revu plusieurs fois ?
- Je ne sais plus, finit-elle par dire en éclatant en sanglots.
Elle se sent prise au piège et ne veut pas tout dire, c'est sûr. Alors elle se cache dans un flou protecteur. Mais ses réponses sont pour moi des aveux. J'ai du mal à contenir mon excitation qui petit à petit efface et remplace ma jalousie. Je veux en savoir plus pour en jouir pleinement. J'attends, froid, qu'elle reprenne son souffle. Elle pleure quelques minutes et veut venir se blottir dans mes bras. Sans aucune émotion, je la repousse fermement. Elle reste devant moi, hébétée.
- Dis-moi combien de fois tu l'as revu. Tu ne peux pas oublier ! Je ne te crois pas.
Elle récupère doucement et finit par dire.
- Deux fois. Non, Trois.
J'explose carrément.
- Trois fois ! Trois fois ! Mais ce n'est pas vrai ! Tu es vraiment une salope. Et quand ? Rappelle-toi. Raconte.
Elle hésite, reste silencieuse un court moment et enfin elle se décide à parler d’une voix tremblante.
- Il a commencé par me laisser des SMS.
Là, je suis surpris de ne pas les avoir interceptés, mais alors je ne devais pas encore être dans une période de doute sur sa fidélité.
- Et il te disait quoi dans ses SMS ?
Je sens qu'elle hésite. Elle a peur de ma réaction.
- Des bêtises, rien d'important.
- Arrête de te foutre de moi.
- Il me disait qu'il ne pouvait pas m'oublier.
- Et…?
- Qu'il voulait me revoir, juste pour parler. Qu'il ne tenterait rien.
- Tu lui répondais ?
- Non. Seulement une fois quand il m'a dit qu'il m'attendrait à la sortie du bureau. J'ai paniqué de peur qu'on le voie, et qu'on te le dise. Alors je lui ai répondu de cesser et de ne pas m'approcher. Il m'a menacée de le faire quand même. Alors j'ai fini par accepter de prendre un verre avec lui, mais hors de la ville. Je ne voulais surtout pas qu'on nous voie ensemble.
En écoutant ses réponses je me rends compte que j'ai envie d'aller lentement, ne pas tout de suite lui faire tout révéler. Je voulais distiller ses mots pour en jouir plus longuement. Chantal ne s'est pas rendue compte de mon jeu. Elle souffrait, paniquée et voulait me ménager ou se protéger. En tous cas elle rentrait dans mon plan une nouvelle fois, diabolique. Ma queue durcissait dans mon pantalon. Pour faire durer, je fais semblant de ne plus rien lui demander et je vais déposer mes affaires dans la chambre. Je la sens soulagée, espérant que je cesse cet interrogatoire.
Seul, je réfléchis. Je crois que cet homme a l’intention de me ravir ma femme. Il veut en quelque sorte se venger de l’humiliation que je lui ai infligée. Il sait Chantal accroc sa bite et à sa manière de la baiser, même si elle n’apprécie guère le bonhomme. Serait-elle à nouveau tentée ? Ou, pire, lui a-t-elle déjà cédé ?
Je lui connais bien ses faiblesses quand il s’agit de s’abandonner à la luxure. Elle est alors capable de toutes les imprudences et toutes les impudeurs.
A suivre. Si vous le souhaitez.