La conspiration du climatiseur
Récit érotique écrit par Lilie0 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-12-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La conspiration du climatiseur
Je promets que ce n’est pas moi qui aie trafiqué son climatiseur. Certes, j’ai le mobile voir même l’opportunité, mais apparemment le destin se charge de vous donner le coup de pouce dont on a besoin.
Si j’ai pris ce travail de traiteur très mal payé, c’est parce que je suis une geek. Je suis complètement fan du travail de ce réalisateur, et quand j’ai entendu qu’il cherchait un traiteur pour le tournage de la deuxième saison de Crophore Satire, pour quatre mois et pas très bien payé, je n’ai même pas réfléchie. J’ai postulé, j’ai eu le job –sans avoir à trop les supplier, j’étais la moins chère ! –j’ai pris ma voiture et je suis partie sans me retourner pour passer des mois avec les artistes et les personnes que j’admire le plus. Et je n’en ai pas regretté une minute depuis.
Le matin je vais faire les courses sur les marchés et les grandes surfaces, puis je cuisine toute la journée et m’assure que tout le monde est assez à manger à n’importe quelle heure de la journée, vu les horaires décalés des tournages. Le soir je dors à l’hôtel avec le reste de l’équipe, et dès que j’ai une minute de libre je vais faire un tour pour rejoindre tout le monde et me socialiser avec le staff. Tout le monde est super sympa et j’adore les retrouver le soir pour boire un verre au bar de l’hôtel.
C’est d’ailleurs souvent à cet endroit que je retrouve Alban Sisney. Alban est un acteur très talentueux et très peu connu du grand public. Dans cette série il joue le rôle du meilleur ami du héros, un grand gars un peu benêt, très musclé au grand cœur. Mais Alban lui est loin d’être idiot et je sais qu’il participe aussi à la réalisation. C'est un vrai délice de le voir travailler. Il est prêt à faire trois nuits blanche d’affilées s’il pense que son projet peut en bénéficier, il s’assure que tous les comédiens soient toujours dans de bonnes dispositions, ainsi que l’équipe technique qui l’entoure. Quand il enfile le costume de son personnage, mes yeux ne peuvent s’empêcher de dévorer sa silhouette et mon esprit divague vers des situations qu’il ne serait pas judicieux d’évoquer en public.
Boire un verre au bar signifie souvent 45 minutes de réunion où se mêlent rire et discussions sur la journée du lendemain, puis tout le monde retourne à sa chambre pour se reposer un peu. Ce soir-là, je remonte vers ma chambre après avoir suivi le match de foot avec tout le monde, notamment Alban, qui me regarde en biais depuis ce matin, et me faufile directement sous la douche après avoir jeté mes affaires sur un des deux lits simples de la pièce. Le réalisateur a estimé qu’étant la moins bien payée de l’équipe, j’avais le droit à une chambre seule, et c’est agréable d’avoir son intimité.
En sortant de la douche, avant de mettre de mon peignoir, je me regarde un peu dans le miroir. Que faire pour séduire Alban ? je me demande en essayant d’élaborer des stratégies de séductions insensées. Je suis blonde, mes cheveux m’arrivent à ma taille, qui est fine, malgré quelques rondeurs que j’accepte avec joie. Ma poitrine est assez généreuse puisque je fais D et que j’adore mettre des cols en V pour les mettre en valeur. Tout en me regardant, j’imagine quelles sensations j’aurais si Alban venait à placer ses mains sur ma peau. Ses grandes et belles mains sur mes épaules. Puis sur mon dos. Sur mes hanches et… Je commence à ressentir une chaleur dans mon bas ventre et je glisse ma main vers mon intimité, lorsque quelqu’un interrompt mes rêveries en frappant à la porte.
Tout en m’assurant que mon peignoir est bien fermé, je vais ouvrir la porte en maudissant la personne me privant de quelques instants de plaisirs.
Persuadée qu’il s’agit, comme d’habitude, d’une des actrices venant passer commande pour son repas du lendemain, je m’apprête à râler quand je me rends compte de la personne se trouvant derrière la porte. Alban, ses cheveux blonds cendrés et sa barbe de trois jours, la main sur une grosse valise et un air gêné sur son visage.
- Visiblement je te dérange, me dit-il en me détaillant de haut en bas avec un demi-sourire. Pendant quelque secondes j’oublie jusqu’à mon prénom, puis l’invite à rentrer en bégayant des paroles surement intelligibles.
- Alice, me dit-il en s’asseyant sur le deuxième lit simple, je suis vraiment désolé de te déranger comme ça mais j’ai un gros souci. Mon climatiseur dans ma chambre est cassé du coup il fait 5°C, et le manager de l’hôtel ne peut rien faire pour moi. Du moins pas ce soir, surtout qu’avec toute l’équipe du tournage, il n’a pas de chambre libre. Et…enfin tu sais, tu es la seule à être seule dans ta chambre avec deux lits. Donc je me demandais si, ça ne t’embêtait pas de… enfin si je venais dormir avec toi cette nuit.
Mon visage a dû tourner au rouge car il s’est empressé de préciser :
- Vu que tu as un deuxième lit libre, s’entend.
Ses yeux se sont abaissés vers ma poitrine et je me suis aperçue que le nœud du peignoir commençait à se défaire.
- Bien-sûr, y a pas de problème. Je ne vais pas te laisser à la rue, dis-je en me rhabillant. Laisse-moi débarrasser mes affaires et la place est à toi.
Il me sourit et me remercie puis nous passons une bonne partie de la soirée à discuter après que j’ai mis un pyjama. Bien entendu, la seule nuit où j’ai l’homme sur lequel je fantasme depuis des mois dans ma chambre, il ne me reste plus qu’un t-shirt débardeur qui m’arrive au-dessus du nombril et un shorty Minnie. Mais ma foi en ma bonne étoile revient quand Alban me demande s’il peut dormir sans haut car il est « plus à l’aise comme ça ». Comme si j’allais le contredire ! Il me souhaite une bonne nuit en me promettant de trouver une solution pour demain soir et il éteint la lumière.
Je ne peux plus bouger. Je reste figée dans mon lit cherchant un moyen ou mille excuses pour me glisser sous ses draps et être dans ses bras. Les minutes et les heures passent et j’entends son souffle devenir plus régulier et plus lent jusqu’à ce qu’il soit endormi. Mais impossible pour moi d’en faire autant. J’essaye de me détendre, d’avoir des pensées angélique, mais mon imagination dérive toujours. Je repense à ses beaux yeux marron, à son regard fixant ma poitrine un peu plus tôt et à ses mains. Ses belles, fortes et grandes mains. Ce songe me ramène à mon activité après ma douche et mon bas ventre m’envoie une vague de chaud qui me coupe le souffle. C’est naturellement que mes mains trouvent le chemin qui rejoint mon imagination. Ma main gauche se pose sur mon sein et le malaxe doucement. Quand je sens la vague persister, je pince mon téton et ma main droite glisse vers mon entrejambe. Quelques caresses suffisent à me faire mouiller et mon index se place avec familiarité sur mon bouton. Je me touche avec un peu plus de vigueur de seconde en seconde et entendre la respiration d’Alban à quelques mètres de moi ne fait que m’exciter encore plus. Je sais qu’il faut que je fasse le moindre bruit possible, car chaque gémissement pourrait le réveiller, mais il est trop présent dans mon imagination et le plaisir est trop intense. Mon clitoris est gonflé et le contact de mes doigts m’emmène vers une jouissance plus importante que prévue. C’est malgré moi je lâche un cri de contentement profond.
Sentant immédiatement à quel point ce que j’ai fait est stupide, je me dépêche de remettre dans une position descente pendant qu’Alban sort de son sommeil. Il se tourne et allume sa lampe de chevet en me regardant pendant que je cache désespérément mon embarra.
- Ça va Alice ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Je t’ai entendu crier… et tu trembles en plus. Tout va bien ?
Ne sachant pas quoi répondre et étant embarrassée au possible je bafouille quelques phrases avant de lui sortir la première phrase qui me vient à l’esprit.
- Oui, oui, ça va… J’ai… euh… J’ai fait un cauchemar. Je suis désolée, je ne voulais pas te réveiller. Ça ne se reproduira plus, désolée.
Etant complètement gênée, je me retourne dos à lui et je relève bien la couette jusqu’à mon visage. Il éteint la lumière et je l’entends se rallonger.
- Ne sois pas bête, me dit-il doucement, ce n’est pas ta faute, tu ne peux pas contrôler tes rêves. Et puis je vois bien que tu es gênée et que quelque chose ne va pas.
Je ne lui réponds pas, ne sachant pas où me mettre avec ce qu’il s’est passé. Quelques minutes s’écoulent puis Alban murmure :
- Tu sais, si tu as peur de te rendormir, tu peux venir te glisser dans le lit avec moi. Je m’assurai que tu passes une bonne nuit. Enfin… tu sais… pour qu’on dorme bien et qu’on soit en forme demain quoi.
Mon cœur manque un battement et mon cerveau s’arrête de fonctionner.
- Vraiment ? Je lui réponds, lui donnant une chance de se rétracter.
- Bien-sûr, je ne voudrais pas que tout le monde est une intoxication alimentaire alors que tu me laisses dormir dans ta chambre.
J’entends son sourire dans sa voix, alors j’accepte, tout timidement sa proposition. J’attrape un oreiller et je me glisse dans son lit, à peine assez grand pour nous deux. Je me mets dos à lui, en cuillère, puis il me souhaite une bonne nuit, pose son visage sur ma nuque et passe sa main autour de ma taille et essaye de s’endormir.
Abasourdie par ce qu’il vient de se passer, je mets du temps à me détendre. Vu que je n’arrivais pas à me tranquilliser quand on était à quelques mètres de distance, vous pouvez imaginer mon état de nerfs en sentant ses mains à la limite de mon t-shirt et son torse nu et musclé contre mon dos.
Néanmoins je sens bien la différence cette fois-ci. Lui non plus ne peut pas se calmer. Sa respiration est rapide et irrégulière et il essaye de se faire discret pour que je ne le remarque pas. C’est alors que je me revois admirer cet homme à télé, sur le plateau et à chaque fois que j’en ai l’occasion donc je décide de tenter quelque chose. Je fais celle qui a besoin de changer de position pour dormir et bouge mes épaules puis mes hanches, doucement, de haut en bas. Sa réaction est immédiate et sans appel. Je sens contre moi se dresser son sexe et je l’entends jurer le moins fort possible, conscient que je suis au courant. Maintenant il n’ose plus bouger. Il attend ma réaction.
Je me recule alors pour sentir son envie au plus près de moi et lui faire comprendre que j’en ai autant envie que lui. Sa main se pose alors sur ma hanche et remonte doucement jusqu’à mon épaule. Je sens ses lèvres chaudes se déposer sur ma nuque et remonter jusqu’à mon oreille. Mon entrejambe est déjà trempé. Je sais que ce n’est que le début de ce petit jeu mais je n’ai qu’une envie, c’est de le sentir en moi. Je me retourne et l’embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont chaudes et sa langue cherche vite la mienne pendant que ses mains se débarrassent de mon t-shirt. Je veux qu’il descende alors je rejette la tête en arrière laisse ses lèvres et sa langue trouver mes seins et mes tétons. Il malaxe, lèche et mords ma poitrine, sous mes gémissements de plaisir.
Mes mains descendent sur son torse pour trouver son caleçon que je me dépêche de retirer. J’attrape son sexe magnifique dans une main et le branle en caressant ses fesses pendant qu’il s’occupe alternativement de mes lèvres et mes seins. Mes mains sont de plus en plus rapides et ses soupirs m’indiquent qu’il va bientôt atteindre la jouissance. C’est alors qu’il m’arrête dans mes mouvements et me souffle un « pas maintenant » en m’embrassant. Ses lèvres repartent ensuite vers mon cou mais je l’arrête en lui relevant le menton.
- Je veux que tu me prennes, je n’en peux plus, s’il-te-plaît, prend-moi.
Pendant quelque secondes je reste aussi surprise que lui par mes propos, mais mon désir est trop fort pour que je regrette ces paroles.
Alban se positionne alors au-dessus de moi, m’écarte les cuisses et colle son sexe sur le mien, un grand sourire sur les lèvres. Il glisse son membre de haut en bas, doucement, pour me torturer. Il plonge ses yeux dans les miens, attendant de voir combien de temps je vais tenir sans protester, mais au moment où j’ouvre la bouche pour craquer, il rentre d’un coup en moi.
Le choc me clou sur place et m’arrache une plainte car le plaisir est immédiat. Il commence ses aller-retours sous mes supplications et voyant l’effet qu’il me procure, décide d’ajouter son doigt sur mon bouton de plaisir. Je ne peux pas me retenir et je crie mon plaisir à chacun de ses assauts. C’est le plus long orgasme que j’ai jamais eu et Alban continu de me faire l’amour, de me monter comme je l’avais supplié. La jouissance est tellement plus profonde que celle d’un peu plus tôt dans la soirée.
Alban me souffle ensuite qu’il est sur le point de jouir, lui aussi. J’accélère alors les mouvements pour qu’il puisse en profiter un maximum et en le sentant se déverser en moi, je réalise la chance que j’ai.
Nous nous réinstallons dans le lit, nu dans les bras l’un de l’autre et nous nous endormons assez rapidement, fatigué de la journée et notre soirée mouvementée. Quand au matin, je m’aperçois que j’ai mon acteur préféré mon lit et que j’ai encore quelques mois de super orgasmes en perspective, je sais qu’il faut juste que j’aille détruire un climatiseur pour de bon.
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N'hésitez pas à mettre des commentaires pour dire ce que vous en avez pensé, ce sont mes premiers textes et j'aimerais bien savoir ce qui va et ce qui ne va pas.
Merci =)
Si j’ai pris ce travail de traiteur très mal payé, c’est parce que je suis une geek. Je suis complètement fan du travail de ce réalisateur, et quand j’ai entendu qu’il cherchait un traiteur pour le tournage de la deuxième saison de Crophore Satire, pour quatre mois et pas très bien payé, je n’ai même pas réfléchie. J’ai postulé, j’ai eu le job –sans avoir à trop les supplier, j’étais la moins chère ! –j’ai pris ma voiture et je suis partie sans me retourner pour passer des mois avec les artistes et les personnes que j’admire le plus. Et je n’en ai pas regretté une minute depuis.
Le matin je vais faire les courses sur les marchés et les grandes surfaces, puis je cuisine toute la journée et m’assure que tout le monde est assez à manger à n’importe quelle heure de la journée, vu les horaires décalés des tournages. Le soir je dors à l’hôtel avec le reste de l’équipe, et dès que j’ai une minute de libre je vais faire un tour pour rejoindre tout le monde et me socialiser avec le staff. Tout le monde est super sympa et j’adore les retrouver le soir pour boire un verre au bar de l’hôtel.
C’est d’ailleurs souvent à cet endroit que je retrouve Alban Sisney. Alban est un acteur très talentueux et très peu connu du grand public. Dans cette série il joue le rôle du meilleur ami du héros, un grand gars un peu benêt, très musclé au grand cœur. Mais Alban lui est loin d’être idiot et je sais qu’il participe aussi à la réalisation. C'est un vrai délice de le voir travailler. Il est prêt à faire trois nuits blanche d’affilées s’il pense que son projet peut en bénéficier, il s’assure que tous les comédiens soient toujours dans de bonnes dispositions, ainsi que l’équipe technique qui l’entoure. Quand il enfile le costume de son personnage, mes yeux ne peuvent s’empêcher de dévorer sa silhouette et mon esprit divague vers des situations qu’il ne serait pas judicieux d’évoquer en public.
Boire un verre au bar signifie souvent 45 minutes de réunion où se mêlent rire et discussions sur la journée du lendemain, puis tout le monde retourne à sa chambre pour se reposer un peu. Ce soir-là, je remonte vers ma chambre après avoir suivi le match de foot avec tout le monde, notamment Alban, qui me regarde en biais depuis ce matin, et me faufile directement sous la douche après avoir jeté mes affaires sur un des deux lits simples de la pièce. Le réalisateur a estimé qu’étant la moins bien payée de l’équipe, j’avais le droit à une chambre seule, et c’est agréable d’avoir son intimité.
En sortant de la douche, avant de mettre de mon peignoir, je me regarde un peu dans le miroir. Que faire pour séduire Alban ? je me demande en essayant d’élaborer des stratégies de séductions insensées. Je suis blonde, mes cheveux m’arrivent à ma taille, qui est fine, malgré quelques rondeurs que j’accepte avec joie. Ma poitrine est assez généreuse puisque je fais D et que j’adore mettre des cols en V pour les mettre en valeur. Tout en me regardant, j’imagine quelles sensations j’aurais si Alban venait à placer ses mains sur ma peau. Ses grandes et belles mains sur mes épaules. Puis sur mon dos. Sur mes hanches et… Je commence à ressentir une chaleur dans mon bas ventre et je glisse ma main vers mon intimité, lorsque quelqu’un interrompt mes rêveries en frappant à la porte.
Tout en m’assurant que mon peignoir est bien fermé, je vais ouvrir la porte en maudissant la personne me privant de quelques instants de plaisirs.
Persuadée qu’il s’agit, comme d’habitude, d’une des actrices venant passer commande pour son repas du lendemain, je m’apprête à râler quand je me rends compte de la personne se trouvant derrière la porte. Alban, ses cheveux blonds cendrés et sa barbe de trois jours, la main sur une grosse valise et un air gêné sur son visage.
- Visiblement je te dérange, me dit-il en me détaillant de haut en bas avec un demi-sourire. Pendant quelque secondes j’oublie jusqu’à mon prénom, puis l’invite à rentrer en bégayant des paroles surement intelligibles.
- Alice, me dit-il en s’asseyant sur le deuxième lit simple, je suis vraiment désolé de te déranger comme ça mais j’ai un gros souci. Mon climatiseur dans ma chambre est cassé du coup il fait 5°C, et le manager de l’hôtel ne peut rien faire pour moi. Du moins pas ce soir, surtout qu’avec toute l’équipe du tournage, il n’a pas de chambre libre. Et…enfin tu sais, tu es la seule à être seule dans ta chambre avec deux lits. Donc je me demandais si, ça ne t’embêtait pas de… enfin si je venais dormir avec toi cette nuit.
Mon visage a dû tourner au rouge car il s’est empressé de préciser :
- Vu que tu as un deuxième lit libre, s’entend.
Ses yeux se sont abaissés vers ma poitrine et je me suis aperçue que le nœud du peignoir commençait à se défaire.
- Bien-sûr, y a pas de problème. Je ne vais pas te laisser à la rue, dis-je en me rhabillant. Laisse-moi débarrasser mes affaires et la place est à toi.
Il me sourit et me remercie puis nous passons une bonne partie de la soirée à discuter après que j’ai mis un pyjama. Bien entendu, la seule nuit où j’ai l’homme sur lequel je fantasme depuis des mois dans ma chambre, il ne me reste plus qu’un t-shirt débardeur qui m’arrive au-dessus du nombril et un shorty Minnie. Mais ma foi en ma bonne étoile revient quand Alban me demande s’il peut dormir sans haut car il est « plus à l’aise comme ça ». Comme si j’allais le contredire ! Il me souhaite une bonne nuit en me promettant de trouver une solution pour demain soir et il éteint la lumière.
Je ne peux plus bouger. Je reste figée dans mon lit cherchant un moyen ou mille excuses pour me glisser sous ses draps et être dans ses bras. Les minutes et les heures passent et j’entends son souffle devenir plus régulier et plus lent jusqu’à ce qu’il soit endormi. Mais impossible pour moi d’en faire autant. J’essaye de me détendre, d’avoir des pensées angélique, mais mon imagination dérive toujours. Je repense à ses beaux yeux marron, à son regard fixant ma poitrine un peu plus tôt et à ses mains. Ses belles, fortes et grandes mains. Ce songe me ramène à mon activité après ma douche et mon bas ventre m’envoie une vague de chaud qui me coupe le souffle. C’est naturellement que mes mains trouvent le chemin qui rejoint mon imagination. Ma main gauche se pose sur mon sein et le malaxe doucement. Quand je sens la vague persister, je pince mon téton et ma main droite glisse vers mon entrejambe. Quelques caresses suffisent à me faire mouiller et mon index se place avec familiarité sur mon bouton. Je me touche avec un peu plus de vigueur de seconde en seconde et entendre la respiration d’Alban à quelques mètres de moi ne fait que m’exciter encore plus. Je sais qu’il faut que je fasse le moindre bruit possible, car chaque gémissement pourrait le réveiller, mais il est trop présent dans mon imagination et le plaisir est trop intense. Mon clitoris est gonflé et le contact de mes doigts m’emmène vers une jouissance plus importante que prévue. C’est malgré moi je lâche un cri de contentement profond.
Sentant immédiatement à quel point ce que j’ai fait est stupide, je me dépêche de remettre dans une position descente pendant qu’Alban sort de son sommeil. Il se tourne et allume sa lampe de chevet en me regardant pendant que je cache désespérément mon embarra.
- Ça va Alice ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Je t’ai entendu crier… et tu trembles en plus. Tout va bien ?
Ne sachant pas quoi répondre et étant embarrassée au possible je bafouille quelques phrases avant de lui sortir la première phrase qui me vient à l’esprit.
- Oui, oui, ça va… J’ai… euh… J’ai fait un cauchemar. Je suis désolée, je ne voulais pas te réveiller. Ça ne se reproduira plus, désolée.
Etant complètement gênée, je me retourne dos à lui et je relève bien la couette jusqu’à mon visage. Il éteint la lumière et je l’entends se rallonger.
- Ne sois pas bête, me dit-il doucement, ce n’est pas ta faute, tu ne peux pas contrôler tes rêves. Et puis je vois bien que tu es gênée et que quelque chose ne va pas.
Je ne lui réponds pas, ne sachant pas où me mettre avec ce qu’il s’est passé. Quelques minutes s’écoulent puis Alban murmure :
- Tu sais, si tu as peur de te rendormir, tu peux venir te glisser dans le lit avec moi. Je m’assurai que tu passes une bonne nuit. Enfin… tu sais… pour qu’on dorme bien et qu’on soit en forme demain quoi.
Mon cœur manque un battement et mon cerveau s’arrête de fonctionner.
- Vraiment ? Je lui réponds, lui donnant une chance de se rétracter.
- Bien-sûr, je ne voudrais pas que tout le monde est une intoxication alimentaire alors que tu me laisses dormir dans ta chambre.
J’entends son sourire dans sa voix, alors j’accepte, tout timidement sa proposition. J’attrape un oreiller et je me glisse dans son lit, à peine assez grand pour nous deux. Je me mets dos à lui, en cuillère, puis il me souhaite une bonne nuit, pose son visage sur ma nuque et passe sa main autour de ma taille et essaye de s’endormir.
Abasourdie par ce qu’il vient de se passer, je mets du temps à me détendre. Vu que je n’arrivais pas à me tranquilliser quand on était à quelques mètres de distance, vous pouvez imaginer mon état de nerfs en sentant ses mains à la limite de mon t-shirt et son torse nu et musclé contre mon dos.
Néanmoins je sens bien la différence cette fois-ci. Lui non plus ne peut pas se calmer. Sa respiration est rapide et irrégulière et il essaye de se faire discret pour que je ne le remarque pas. C’est alors que je me revois admirer cet homme à télé, sur le plateau et à chaque fois que j’en ai l’occasion donc je décide de tenter quelque chose. Je fais celle qui a besoin de changer de position pour dormir et bouge mes épaules puis mes hanches, doucement, de haut en bas. Sa réaction est immédiate et sans appel. Je sens contre moi se dresser son sexe et je l’entends jurer le moins fort possible, conscient que je suis au courant. Maintenant il n’ose plus bouger. Il attend ma réaction.
Je me recule alors pour sentir son envie au plus près de moi et lui faire comprendre que j’en ai autant envie que lui. Sa main se pose alors sur ma hanche et remonte doucement jusqu’à mon épaule. Je sens ses lèvres chaudes se déposer sur ma nuque et remonter jusqu’à mon oreille. Mon entrejambe est déjà trempé. Je sais que ce n’est que le début de ce petit jeu mais je n’ai qu’une envie, c’est de le sentir en moi. Je me retourne et l’embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont chaudes et sa langue cherche vite la mienne pendant que ses mains se débarrassent de mon t-shirt. Je veux qu’il descende alors je rejette la tête en arrière laisse ses lèvres et sa langue trouver mes seins et mes tétons. Il malaxe, lèche et mords ma poitrine, sous mes gémissements de plaisir.
Mes mains descendent sur son torse pour trouver son caleçon que je me dépêche de retirer. J’attrape son sexe magnifique dans une main et le branle en caressant ses fesses pendant qu’il s’occupe alternativement de mes lèvres et mes seins. Mes mains sont de plus en plus rapides et ses soupirs m’indiquent qu’il va bientôt atteindre la jouissance. C’est alors qu’il m’arrête dans mes mouvements et me souffle un « pas maintenant » en m’embrassant. Ses lèvres repartent ensuite vers mon cou mais je l’arrête en lui relevant le menton.
- Je veux que tu me prennes, je n’en peux plus, s’il-te-plaît, prend-moi.
Pendant quelque secondes je reste aussi surprise que lui par mes propos, mais mon désir est trop fort pour que je regrette ces paroles.
Alban se positionne alors au-dessus de moi, m’écarte les cuisses et colle son sexe sur le mien, un grand sourire sur les lèvres. Il glisse son membre de haut en bas, doucement, pour me torturer. Il plonge ses yeux dans les miens, attendant de voir combien de temps je vais tenir sans protester, mais au moment où j’ouvre la bouche pour craquer, il rentre d’un coup en moi.
Le choc me clou sur place et m’arrache une plainte car le plaisir est immédiat. Il commence ses aller-retours sous mes supplications et voyant l’effet qu’il me procure, décide d’ajouter son doigt sur mon bouton de plaisir. Je ne peux pas me retenir et je crie mon plaisir à chacun de ses assauts. C’est le plus long orgasme que j’ai jamais eu et Alban continu de me faire l’amour, de me monter comme je l’avais supplié. La jouissance est tellement plus profonde que celle d’un peu plus tôt dans la soirée.
Alban me souffle ensuite qu’il est sur le point de jouir, lui aussi. J’accélère alors les mouvements pour qu’il puisse en profiter un maximum et en le sentant se déverser en moi, je réalise la chance que j’ai.
Nous nous réinstallons dans le lit, nu dans les bras l’un de l’autre et nous nous endormons assez rapidement, fatigué de la journée et notre soirée mouvementée. Quand au matin, je m’aperçois que j’ai mon acteur préféré mon lit et que j’ai encore quelques mois de super orgasmes en perspective, je sais qu’il faut juste que j’aille détruire un climatiseur pour de bon.
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