La dette - histoire érotique

LA DETTE

A trente cinq ans, je mène une vie paisible avec un mari attentionné et aimant, une fille adorable et un métier que j’aime. Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à cette après midi de juin.

Je suis de corvée de repassage et mon mari dans la cuisine prépare un plat dont il a le secret.
On sonne à la porte.
« Cathy ! Tu veux bien aller ouvrir, chérie ? Je ne peux pas lâcher ma sauce ! »
Je pose le fer et cours à la porte d’entrée.
« Tient ? Salut Michel ! Tu vas bien ? Voilà longtemps qu’on ne t’avait pas vu ! »
« Bonjour Cathy. Oui, c’est vrai. Le boulot, tu sais ce que c’est. »
« Installe-toi. Tu vas bien rester manger avec nous, non ? »
« Hummm ! Oui, avec plaisir, surtout si c’est le patron qui cuisine ! »
« Dis tout de suite que ce que je fais n’est pas bon ! »
Michel est un ami de longue date. Joueur invétéré, Eddy, mon mari, l’a sorti de la panade plus d’une fois et à chaque fois il promet que c’est la dernière.
« Salut Michel ! Quel bon vent t’amène ? »
Un torchon à la main, Eddy vient saluer son ami.
« Tu reste manger ? »
« J’ai déjà dis oui à ta femme ! Je reste avec plaisir.»
Le repas se passe bien, dans la bonne humeur et nous rions beaucoup.
Arrivé au café, nous nous installons au salon.
« Alors, Michel ! Toujours célibataire ? »
« Ben oui ! J’aime trop les femmes pour n’en avoir qu’une ! Haha ! »
Ca, je veux bien le croire. A plusieurs reprises, il m’a fait des propositions plutôt indécentes, prétextant qu’il me trouvait à son gout, que Eddy ne le saurait pas, que c’était autant pour l’hygiène du corps que pour celui de l’esprit.
Et à chaque fois, je dois plus ou moins me fâcher pour qu’il cesse ses délires.
Il a même, un jour, été jusqu’à engager une discutions avec Eddy pour savoir ce qu’il pensait du triolisme.
Pour faire court, c’est un joueur et un coureur de jupons.
« J’aurais un service à vous demander. »
« Aille ! Tu me fais peur. La dernière fois que tu as prononcé cette phrase, c’étais pour nous soulager de deux mille euros ! »
Je donne un coup de coude à Eddy. Même si c’est vrai, ce n’est pas une raison pour lui reprocher.
« Et bien…il s’agit bien d’argent, mais pas de deux mille euros. »
« Cool ! Me voilà rassuré ! »
« En fait, il m’en faudrait…dix ! »
Eddy rentre dans une colère noire et malgré mes tentatives pour le raisonner, il jette Michel dehors. Puis, s’adressant à moi :
« Ne me parle plus jamais de ce type ! »

Deux jours sont passés.
Je suis débordée. Le téléphone ne cesse de sonner comme si les gens attendaient le lundi pour tomber malade.
« -Cabinet du docteur Milhaud, j’écoute…
-Non madame, sur rendez vous seulement. Je vous en prie.
-Cabinet du docteur Milhaud, j’écoute…
-Mercredi neuf heure. Au revoir madame Sarreau.
-Cabinet du docteur Milhaud, j’écoute…
-Michel ? Tu sais bien que je ne veux pas que tu m’appelle pendant le travail ! »
« Je suis désolé Cathy, mais depuis l’autre jour, je n’ose plus téléphoner chez toi. Il faut que je te voie ! C’est urgent ! »
« Bon, ok ! Treize heures à la brasserie en bas du cabinet. »
La matinée m’a semblé interminable.
Il est déjà là, installé à une table.
« Dépêche toi, j’ai peu de temps, je déborde de boulot. »
« Ok ! Tu sais, les dix mille euros…j’ai revu la personne à qui je les dois. Comme tu t’en doute, c’est une dette de jeux. J’ai négocié et je suis parvenu à un accord. »
« Ben peut être, mais ne serrait ce que cent euros, je ne pourrais pas te les donner. C’est Eddy qui tient les comptes ! »
« Non ! Il ne s’agit plus d’argent ! Tu sais dans ce milieu, le jeu et le sexe sont très liés. Le type veut bien éponger ma dette, mais il veut me punir, m’humilier. »
« Je ne comprend pas ? »
« Je me suis souvent vanté d’avoir une petite amie tout ce qu’il y a de coquine. Alors, je ne lui dois plus rien si…si je lui amène… ma fiancée. »
« Tout ca ne me regarde pas ! Amène lui ou pas, je m’en fou ! »
« Cathyyyyy !... Je n’ai pas de fiancée ! »
« Ben dépêche toi d’en trouver une ! Que veux tu que je te dise, moi !? »
« D’ici vendredi soir ? Et une qui accepte d’être ainsi offerte ? Je ne trouverai jamais ! »
« Pourquoi me dis tu tout ca ? Je ne connais personne moi ! Et puis tu m’ennuie à la fin ! »
Je me lève et m’apprête à sortir quand soudain…je suis prise d’un doute immense. Je me rassois.
« Dis-moi voir ! Tu ne te serrais pas mis en tête de me faire jouer la fiancée des fois ? »
« Heuu ! C’était juste une idée comme ca ! En passant !»
« T’es un grand malade ! Tu le sais ca ? »
Je tourne les talons et sors de la brasserie, énervée et vexée qu’il ait pu penser une chose pareille.
Je garderais ca pour moi. Il vaut mieux qu’Eddy ignore cette histoire.

Je ne m’en suis pas remise. Voilà deux jours que je ne pense qu’à ca et ca m’énerve. Cette nuit, j’en ai même rêvé. Ce qui me rend folle, c’est que dans mes songes… j’aimais ca.
Un type me prenait sans ménagement devant les yeux amusés de Michel. J’étais comme un jouet entre les mains de cet inconnu, comme une poupée de chiffon. Il usait et abusait de moi à sa guise et je lui obéissais.
Je me rappelle m’être réveillée toute mouillée et dans un état d’excitation incroyable.
La journée se passe et le soir au souper, hantée par mes démons, je ne prête pas attention à ce que me dit Eddy, et il m’en fait le reproche.
« Qu’est ce qui t’arrive ? Tu ne m’écoute pas ? »
« Ho ! Je suis désolée chéri. J’ai la tête ailleurs. Quelques soucis au cabinet médical. Tu disais ? »
« Une galère au boulot. J’ai un chargement à livrer en Italie pour samedi matin. Je roulerais de nuit. Tu devras te passer de ma compagnie vendredi soir et samedi. Navré. »
« Ho ! Bon, ben tant pis ! J’irais au cinéma. »
Pourquoi ais je dis ca ? Je sais pertinemment que je n’irais pas au ciné.
Cette liberté inopinée me torture l’esprit. C’est comme si le destin me faisait un appel du pied.
Mon sang bouillonne, mon cœur s’emballe et mon ventre s’échauffe dès que j’y pense.
Inconsciemment j’élabore des plans, des scenarios. Ca devient très vite récurant et redondant. Je ne pense plus qu’à Michel et à son ahurissante et délirante proposition.
Le vendredi matin, épuisée par cette torture mentale, je commets l’irréparable.
« Allo, Michel ? Pour ce soir…c’est oui. »
« Ho Cathy ! C’est fantastique tu me… »
« Michel ! Ferme ta gueule ! Contente-toi de venir me chercher ! »

Dix neuf heures.
J’ai demandé à ma voisine de bien vouloir garder Amandine, ma fille, pour la nuit, puis je me prépare fébrilement.
Je ne veux pas provoquer. Etre sexy mais pas pute. Je sais faire ce genre de choses.
Je me glisse dans un corset blanc lacé sur le devant et qui soulevant ma poitrine, la rend un peu plus volumineuse. Ensuite un porte jarretelles et des bas également blanc, viennent habiller ma taille et mes jambes.
Puis, je me glisse dans un tailleur beige, classe et moulant. La veste laisse ma gorge bien dégagée et la jupe, pas trop courte dévoile tout juste mes genoux.
C’est le choix des chaussures qui me prend le plus de temps. Bien évidement, elles sont beige, haut talons et menottent mes chevilles avec de grands rubans de satin.

Nous roulons depuis une demi-heure. Michel, me sentant tendu, n’a pas dit un mot. Je l’ai vu me regarder de la tête aux pieds. Je suis certaine que ma tenue lui plait.
Il se range devant un pavillon de banlieue. Il y a de la lumière aux fenêtres.
Mon cœur bat la chamade.
« C’est ici que nous jouons. Nous avons tous une clef. »
Il ouvre la porte et nous pénétrons à l’intérieur. Il règne une odeur de tabac froid dans l’espèce de vestibule ou nous nous trouvons. Plus loin, j’entends des voix, des murmures.
Mes jambes se mettent à trembler, incontrôlables.
« Viens, c’est par ici. Nous arrivons en pleine partie. Nous allons nous faire discrets un moment. »
Il ouvre une porte et nous entrons dans une grande salle.
La première chose que je regarde ce sont les quatre hommes qui jouent au poker autour d’une table ronde. Ils sont concentrés et ne se sont même pas retournés lors de notre intrusion dans la pièce.
Lequel est ce ? À qui doit-il de l’argent ?
Aucun ne me plait vraiment. Ils sont très ordinaires et pas très beaux.
Je jette un regard rapide sur le reste de la pièce. Derrière la table, j’aperçois deux canapés qui se font face, séparés par une table basse en bois massif. Un buffet, un frigo et une vieille pendule sont collés au mur.
Je n’y tiens plus et inquiète, je chuchote :
« Lequel est ce ? »
« Comment ca, lequel est ce ? »
« Ben ! C’est auquel que du dois de l’argent ? »
« À tous ! »
« Fais pas celui qui comprend pas ! C’est auquel que tu dois dix mille euros ? »
« Je te répète, à tous ! Je leurs dois à chacun plus ou moins et au total ca fait dix mille euros ! »
« Tu te fou de moi ? Il ne devait y en avoir qu’un ! »
« Mais non, Cathy ! Tu auras mal compris ! »
« T’es un beau salaud ! Je ne sais pas si je… »
Je suis interrompue par une grosse voix grave.
« Salut Michel ! Te voilà enfin ! Approchez tout les deux ! Vas-y, fais les présentations ! »
Il me pousse vers la table entre deux des hommes.
« Ben ! Je vous présente Cathy, ma fiancée. Cathy, je te présente Dino. »
C’est le type à ma gauche. Il est gros avec de petits yeux de cochon. Ses mains me semblent énormes. Il me déshabille du regard et je me sens rougir comme une pivoine.
« Après tu as Vincent. Il se dit gynécologue, mais ce n’est pas prouvé. »
Ils éclatent tous de rire, sauf le petit bonhomme aux lunettes rondes. Il est grand, pas très épais et arbore une chevelure gominée avec une magnifique raie au milieu.
« Ne les écoutez pas mademoiselle. Ils ne reconnaitraient pas une rose, d’un chardon ! »
« Ensuite tu as Frédérique… »
C’est un homme d’une cinquantaine d’année, très classe, en costume trois pièces. Surement le plus correct des quatre.
« Enchanté Cathy ! N’aillez pas peur, ils ne sont pas méchant, juste un peu grossier. Heureusement que je suis là pour remonter le niveau ! »
Il semble gentil, mais je doute qu’il puisse remonter le niveau de quoi que ce soit.
« Et enfin, à ta droite, tu a Idriss. »
C’est un africain relativement jeune. Il n’est pas très beau, mais bâti comme une montagne. Il semble gêner par la situation et n’ose pas me regarder.
« Voilà ! Tu connais notre petit groupe. »
Le gros Dino passe son bras derrière moi et pose sa paluche sur ma hanche en m’attirant vers lui. Je me retiens au dossier de sa chaise pour ne pas tomber. Ma cuisse collée au creux de son bras, il tapote ma hanche.
« On vas refaire une partie. Tu vas devoir patienter. Mets-toi à l’aise, retire ta veste. »
« Non, merci. Ca ira. »
« Ce n’est pas une proposition chérie, c’est un ordre ! Retire ta veste ! »
Je suis prise d’un grand frisson qui me traverse la moelle épinière.
Doucement, je fais sauter les deux boutons de ma veste et la laisse glisser dans mon dos, dévoilant ainsi mon corset.
Dino retire sa main et la pose sur son entre jambe pour se toucher le sexe.
« Humm ! Sexy ! En plus tu sens bon ! Tu me fais déjà bander ! »
C’est vrai. Je peux distinguer la bosse dans son pantalon.
« J’imagine que le reste est assorti ? Non ? Vire ta jupe ! Montre-nous ca ! »
Tremblante, je fais glisser la fermeture éclair de ma jupe et je la laisse tomber au sol.
Michel, la ramasse et la pose avec ma veste sur un fauteuil.
Debout, les bras le long du corps, me voilà exposée en sous vêtements devant une bande de parfait inconnus. Qui aurait cru ca, il n’y a encore que quelques heures.
J’ai une pensée pour mon homme qui roule vers l’Italie, croyant sa femme dans un cinéma, à pleurer devant un film à l’eau de rose.
Je me fais honte et pourtant, je l’avoue, je ne laisserais pas ma place pour tout l’or du monde.
Est-ce la montée d’adrénaline qui me fait agir ainsi, qui me donne l’envie de continuer, ou une déviance secrète qui se révèle enfin. Je l’ignore. Mais quand Dino me demande de m’agenouiller près de lui pendant leur dernière partie, je me laisse tomber sur mes genoux et instinctivement je croise mes mains dans mon dos.
Satisfait, il me caresse les cheveux, comme il caresserait son chien.
Je reste ainsi un petit moment, les regardant jeter des jetons sur un tapis vert et soudain :
« Yessss ! Regarde ca Michel ! Ta petite pute me porte chance ! Haha ! Je vais peut être bien te la racheter ! Hahaha ! »
Il se penche vers moi et embrasse le dessus de mon crane.
« Humm ! Merci salope ! Tiens ! Vas nous chercher des bières dans le frigo et apporte les au salon ! »
Je me relève et il me tapote le cul.
Dans le frigo, il n’y a que des bières. C’est sur, ils ne mangent pas ici.
J’en apporte cinq que je pose sur la table basse.
Dino est dans un canapé avec le gynéco et l’homme classe sur l’autre avec le black.
Michel reste debout, légèrement à l’écart, appuyé contre le mur.
« Viens là ma belle ! Viens voir tonton Dino ! »
Il s’écarte un peu pour me laisser une place entre lui et Vincent. Il passe son bras autour de mes épaules, tandis que son autre main est déjà à l’assaut de ma poitrine. Il tire sur le corset et extirpe mes seins. Il les malaxe sans ménagement, tirant de temps à autre sur mes pointes dressées.
Vincent, lui, laisse glisser sa main de mes genoux à mes cuisses. Il les écarte et effleure mon string. Je suis traversée par un courant électrique qui me donne la chair de poule.
« Humm ! Regarde Dino ! La demoiselle est sensible ! Elle vibre ! »
« Je vois, je vois ! Regarde un peu comment bandent ses tétons ! Regarde si son clito bande aussi ! Humm ! »
Vincent écarte le bout de tissus et son doigt s’insinue entre mes grandes lèvres jusqu’à mon bouton rose.
« Putain ! Elle bande plus fort qu’Idriss ! Attend chérie, je vais te faire une pipe ! »
Vincent se place à genoux devant moi, ôte mon string avec habileté et plonge son visage entre mes cuisses.
Sa langue est chaude et redoutable d’agilité. Il me fouille, aspire mon jus puis pince mon clito entre ses lèvres, tout en l’excitant du bout de la langue.
J’oublie ma peur et mes craintes pour m’abandonner, sans m’en rendre compte, à mon plaisir. Je ferme les yeux et pousse déjà un petit cri de satisfaction. Ca remplit Dino de bonheur.
« Houu ! T’es une chaude toi ! Tu démarre au quart de tour ! Hein ? Tiens, prend ca dans ta menotte ! »
Il prend ma main et la pose sur son sexe qu’il avait au préalablement sorti de son pantalon.
Elle est courte mais épaisse. Son prépuce est roulé à la base de son gland formant un étrange anneau de peau. Je n’ai guère de longueur à masturber, bien qu’il me semble en érection complète. C’est donc de deux doigts et mon pouce que je le masturbe.
Il semble s’en satisfaire.
« Ha oui, salope ! Branle-moi bien avant que je ne t’encule bien à fond. »
De l’autre canapé, la voix de Frédérique se fait entendre.
« Ha ben bravo ! C’est très classe ! Quand je dis que vous êtes des goujats, s’en est bien la preuve ! »
« Tais toi donc Fredo ! Y a pas plus vulgaire que toi quand tu fornique ! Haha ! »
« Ho oui ! C’est bon ! Oui ! Ho ! Je vais jouir ! »
« Hé, les mecs ! Elle est déjà en transe ! »
Ma jouissance est montée d’un coup, sans prévenir. Je m’agrippe à la queue de Dino et aux cheveux du « doc ».
Il se redresse, relevant mes jambes au dessus de ses épaules et se plante en moi avant même que je ne comprenne ce qui m’arrive.
« Ouai ! C’est bien Vincent ! Bourre la, bien à fond cette morue ! »
Je sens ses mains passer derrière moi et c’est avec dextérité qu’il parvient à dégrafer mon corset. Une fois fait, il l’arrache et le jette loin dans la pièce.
Tout en me gratifiant de violents coups de buttoir, il plonge son visage sur ma poitrine et dévore mes seins à tour de rôle.
Je délaisse Dino pour caresser les cheveux et la nuque de cet homme qui me conduit tout droit au paradis.
Un instant, mon regard croise celui de Michel, toujours appuyé au mur. Cela a pour effet de décupler mon plaisir. Me faire prendre ainsi sous le regard de ce salaud, sachant qu’il me désire, mais qu’il ne m’aura jamais, me comble de bonheur.
« Ouiiii ! Je viens ! Je viens ! »
« Oui ! Salope ! Je viens aussi ! Jouis avec moi, putain ! Oui ! Maintenant ! Harggg ! »
« Ouiiiiiiiii ! Rhooo ! Ouiiiii ! »
Je m’étonne. D’ordinaire, avec Eddy, je ne suis pas si démonstrative. Je ne me serais jamais cru capable d’hurler mon plaisir ainsi. Je mets ca sur le fait que je me fais besogner dans des conditions exceptionnelles.
Vincent se retire et repose mes jambes au sol pour reprendre sa place près de moi. Il pose sa main sur ma cuisse et la caresse doucement.
« Passe à mon cabinet quand tu veux ! Ouff ! T’es une sacrée baiseuse ! »
Je souris. Effondrée au bord du canapé, je sens son foutre s’échapper de ma fente. Je suis essoufflée et j’ai chaud. Inconsciemment, j’ai reprit le sexe de Dino dans ma main.
« Houlà, petite ! Laisse la bête se reposer, sinon elle va te cracher son venin dans la main ! T’es super bandante tu sais ? »
Frédérique se lève et se place en bout de table basse.
« C’est vrais qu’elle est bandante ! Viens t’assoir là pour goutter à mon dard ! »
Je peine à me relever. Ma chatte continue à laisser s’écouler le trop plein de sirop. Il glisse sur mes cuisses et mes bas, jusqu’à atteindre les lanières de satin de mes sandales.
Assise sur le bord de la table basse, Frédérique vient me présenter son « dard ».
Il peut être fier. Il est superbe, tant par sa longueur, sa grosseur ou son aspect général. C’est donc sans recul aucun que je dépose mes lèvres sur le bout de son nœud.
Il est doux, lisse et sent bon le savon.
J’entrouvre ma bouche et le laisse la pénétrer doucement. Ma langue, au passage, stimule ses terminaisons en virevoltant autour du gland gonflé.
Mes mains viennent naturellement palper les deux bourses énormes qui se tiennent solidement sous la verge dressée.
Le tout est lisse comme la peau d’un nouveau né. Cette sensation est étrange et nouvelle pour moi.
J’ai envie de sucer, lécher, aspirer. Même envie d’aller plus loin. De passer sous les testicules gonflées pour lécher le périnée et pourquoi pas aller jusqu’à l’anus.
Malheureusement ou heureusement, la position m’en empêche.
« Ho oui ! Suceuse de bites ! Sac à foutre ! Garage à bites ! Bouffe-moi les couilles ! Salope ! »
Dino éclate de rire.
« Oui ! Vas-y Fredo ! Ca c’est très classe ! Haha ! Super ! »
« Putain de merde ! Ce n’est pas ma faute ! C’est une pute de première ! »
Etrangement, ses encouragements pas très distingués me motivent et je m’applique à lui dispenser une fellation dont il se rappellera toute sa vie.
Le résultat ne se fait pas attendre et un bouillonnement épais et gras vient envahir ma bouche. La quantité est telle que je n’ai pas d’autre choix que d’absorber le breuvage chaud, dans sa totalité.
Satisfait de ma prestation, Fredo essuie sa verge gluante sur mon visage.
Je suis étrangement détendue. Je m’appuis sur mes bras et penche ma tête en arrière en faisant gonfler ma poitrine au maximum. J’ai envie de plaire. J’ai envie d’exciter.
C’est ce qu’il semble se passer avec Idriss.
Le grand black se déshabille entièrement face à moi. Sa peau brille et dessine une musculature parfaite. Mais lorsqu’il retire son boxer, je reste bouche bée.
Jamais je n’ai vu un sexe de cette taille. Pas forcement large, mais d’une longueur et d’une vigueur impressionnante.
Il s’approche de moi fièrement, exhibant sa massue et me frappe les seins avec. Je le vois, serrant les dents comme s’il était en colère. Je dois reconnaitre qu’il m’impressionne.
Soudain, il me tend les mains, m’invitant à me lever.
Un silence étrange règne dans la pièce. Personne ne parle. Personne ne commente. Tous, semblent retenir leur souffle comme si une chose extraordinaire allait se produire.
Sans un mot, il me tourne et me place à quatre pattes sur la table de bois.
Le gland ébène vient se positionner face à ma vulve, et doucement il commence sa progression en moi.
Je me sens tout d’abord remplie. Tout simplement. Comme je le serais avec n’importe quel amant.
Il me pilonne gentiment, sans brusquerie.
Mon plaisir monte et je me sens mouiller de plus en plus.
Ses mains puissantes viennent se poser sur mes hanches et les serrent de plus en plus fort, au fur et à mesure que sa verge progresse dans mon ventre.
Je commence à comprendre le silence soudain. L’intérêt que portent les autres hommes à cette pénétration.
Je suis désormais, plus que remplie. Je suis pleine. Plus que pleine.
Mais rien ne peut plus l’arrêter et il continu à progresser en moi.
Il cogne mon utérus. Doucement au debut puis de plus en plus fort.
Je me surprends à m’adapter. Juste quelques douleurs furtives qui disparaissent rapidement pour laisser place à un plaisir intense.
Je me surprends même à pousser mon cul en arrière, pour venir à sa rencontre.
« Regardez ca, les mecs ! Quelle salope ! Elle le bouffe tout entier ! Regardez, ses couilles lui frappent l’anus ! Putain ! Quelle poufiasse ! T’avais raison, Michel ! C’est une sacrée salope ta poupée ! »
Sur ces belles paroles, Dino se présente face à moi.
« Tiens ma belle ! Redonne-moi vigueur et force ! Que je puisse te remplir le fion comme tu le mérite ! »
Je prends sa queue dans ma bouche et je le suce au rythme des coups de bite qui me pourfendent.
Pour la première fois, j’entends la voix d’Idriss.
« Humm ! Ouii ! Hachhh ! »
Je n’en entendrais pas plus.
Un flot puissant et bouillonnant qui me semble incessant, inonde mon antre et me fais lâcher un nouveau cri de plaisir.
« Ho ouiii ! Baise-moi fort ! Baisez moiii ! Baisez moi tous ! Ouiiii ! Hooooo ! »
« T’inquiète, putain ! On n’en a pas fini avec toi ! Je vais encore te bourrer le cul ! Tu vas voir, ca vas te plaire ! Hein ? »
« Ho ouii ! Enculez-moi ! Enculez-moi fort ! »
Je ne me reconnais pas. Est-ce vraiment moi qui prononce ces mots ? Je me sens comme possédée.
« Ho oui, je vais te défoncer le cul ! Mais je les aime sales, besognés, dilatés et remplis à ras bord ! Ton chéri va me rendre ce service avant que je te souille comme tu le mérite. Viens Michel ! Viens enculer ta pute ! Viens me préparer le terrain ! »
« Non ! Monsieur Dino ! Je vous en supplie ! Non, pas ca ! »
« Ben quoi, salope ? Il t’encule jamais ton mec ? »
Impossible de lui dire que ce n’est pas la sodomie qui me pose problème. Bien au contraire, c’est une pratique que j’affectionne tout particulièrement.
Ce qui me pose problème c’est de penser que ce pourri de Michel va arriver à ses fins.
Dans le reflet du frigo, je le vois derrière moi qui se déshabille, puis qui s’approche de moi.
Il pose ses mains sur mes hanches et appuis sur ma colonne vertébrale avec ses pouces, pour me faire cambrer.
Fatiguée d’être en appuis sur mes bras, je me laisse tomber sur mes avant bras. Mais dans cette position, je suis bien plus que cambrée. Je suis complètement offerte.
Il pose et frotte son gland sur ma fente gluante. Il pourrait se contenter de me faire ma fête. L’humiliation serrait déjà bien assez importante et dégradante pour moi. Mais Michel, outre le fait d’être un salaud et un menteur, est un également un sale vicieux doublé d’un pervers. Alors, il prend un malin plaisir à m’avilir totalement par des paroles.
« Humm ! T’inquiète pas chérie ! Je vais t’enculer comme on encule une reine ! Même ton connard d’Eddy ne t’aura jamais enculé comme ca ! »
« Eddy ? C’est qui ca, Eddy ? »
« C’est rien Dino ! C’est juste son ex ! Hein, ma belle ? »
Je suis folle de rage. Je me retiens pour ne pas me lever et le gifler.
« Mais avant de t’empaler, je vais huiler mon gourdin dans la bave de ta chatte. Humm ! Tu dois être bien remplie. »
Il me pénètre lentement. Ses mains glissent de mes hanches à mes seins. Ceux là même qu’il convoite depuis si longtemps. Il les malaxe à m’en faire mal. Il tire sur mes pointes comme pour les arracher.
« Humm ! Tes petits seins, si doux, si fermes. Fais-moi penser à les dévorer tout à l’heure. »
Il me donne quelques coups de queue très puissants et percute mon utérus violement.
« Tu me fais mal, salaud ! »
« Tu disais pas ca avec Idriss ! »
« Ordure ! Lui c’est un homme ! Il sait baiser une femme ! »
Dino éclate de rire.
« Hé bien, mes chéris ! C’est l’amour vache chez vous ! Hahaha ! »
« Oui Dino ! Cette pute adore être mal traitée ! Allez ! Assez joué ! Je vais te la préparer ! »
Il s’extirpe de mon vagin et se place sur ma pastille brune.
« Voilà pour toi petite putain ! »
Il m’arrache un cri de douleur en s’enfonçant d’un coup et complètement en moi. Heureusement, j’ai appris avec Eddy à contrôler mes sodomies. Je parviens rapidement à me détendre et ne plus sentir que du plaisir. Mais je ne le montre pas et reste stoïque.
« Hé bien ! C’est tout ? Tout ce cirque pour ca ? Je ne te sens même pas ! Tu me déçois. Dépêche-toi de cracher ton jus stérile que je puisse prendre mon pied avec ton ami Dino ! »
Vexé, il abat une main sur mes fesses. La fessée me chauffe un peu et même si je déteste ca, celle-ci à un peu le gout de la victoire.
Enfin, il se bloque au fond de moi et je sens sa liqueur brulante atteindre mes viscères en longs jets saccadés.
Je le sens satisfait d’avoir enfin baisé cette Cathy qui c’était refusée à lui de si nombreuses fois.
Mais pour ma part, je considère son triomphe comme étant bien minable.
« Tiens Dino ! La pute est prête ! Comme tu les aiment… bien garnies ! »
Dino c’est installé dans un des canapés. Il est entièrement nu et masturbe ce qui lui sert d’appendice sexuel.
« Viens là ma chérie ! Viens t’assoir sur tonton Dino ! »
Je peux enfin me relever. Mes genoux me font mal. Ils sont tout plats.
Je tourne le dos à Dino, enjambes ses cuisses et m’assois sur lui. Je suis étonnée de sentir sa verge particulièrement dure. Je la prends et la guide vers mon anus gorgé de foutre.
Il me pénètre sans difficulté et je sautille au rythme de ses coups de reins.
Son ventre appuit dans mon dos. Je laisse aller mon corps. Je me casse les reins et pose ma nuque sur son épaule. Il m’enlace et caresse mes seins offerts, puis mon ventre qui se soulève à chaque respiration. Les caresses sont douces, voir tendres. Puis il entreprend de masturber mon clito.
Je suis déjà prête à me rendre dans un râle, lorsqu’Idriss se plante devant moi, sexe à la main. Il me regarde du haut de son mètre quatre vingt dix et ne tarde pas à jouir sur mon corps. Emportée dans un tourbillon de sensations et de plaisir, j’étale la semence chaude sur ma peau…C’est l’apothéose.
La queue de Dino est bien plus importante qu’il y paraissait et il me sodomise bien à fond. A moins que ce ne soit la position qui lui facilite le travail.
Peu importe ! Je le sens bien et mon clito m’envoie des décharges électrique qui complète mon bien être.
« Humm ! Tu me sens, chérie ? Hein ? Tu me sens bien ? »
« Ho ouiii Dino ! Je la sens bien ! Tu vas me faire jouir comme une folle ! Ouiiii ! Hummmm ! »
« Ho ouiii ! Je te défonce ton petit cul de pute. Il est bien graissé ! Haaa ! Je viens ! Je viens ! »
« Ouiii ! Vas-y Dino ! Je viens aussi ! Ouiiii ! Joui avec moi ! Ouiiii ! Haaaaa ! »
« Hargggggg ! Ouiiiii ! »
Dans la brume de mon plaisir, j’entrevois Michel, rhabillé et de nouveau collé contre son mur.
Sur son visage, je peux lire une étrange tristesse. J’en suis heureuse.
Haletante, je me relève et m’écroule dans le canapé, près de Dino.
Je n’en peux plus. Je suis épuisée et je pense même m’être assoupie un moment.
Quand j’ouvre les yeux, les hommes sont retournés à leur poker.
Je suis allongée, nue, sur le canapé. Mes affaires sont posées sur la table basse.
Je fini de me rhabiller lorsque Michel vient me voir.
« C’était super, Cathy ! Ca c’est super bien passé ! J’ai vraiment été heureux de ce moment de tendresse et de complicité avec toi. Allez ! Je t’offre un café et je te raccompagne ! Ok ? »
Je craque.
Je me lève et lui balance une gifle dont il se souviendra longtemps.
Je prends le temps d’aller embrasser…sur la bouche…chacun des joueurs, et je m’éclipse.

La nuit fut courte. Je suis réveillée par le téléphone.
« Allo, ma puce ? C’est moi. Tout vas bien je suis bien arrivé. Et toi, ca vas ? »
« Tu me manque Eddy ! Tes bras me manquent. »
« Je rentre demain et là…promis, je te fais l’amour toute la nuit. »
« Hummmm ! J’ai hâte ! »

Je me sens bizarre. Je ne suis plus la même.
J’ai trahi cet homme que j’aime au profit d’un autre qui ne m’est rien.
J’ai découvert une partie de moi que je ne connaissais pas.
L’expérience m’a plu et je ne veux pas m’arrêter là.
J’en veux encore.
J’en veux plus.
Une chanson de Jean-Jacques Goldman tourne dans ma tête. Elle dit :

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau ?
Ou le pire ou plus beau ?

Moi, je crois avoir trouvé ma place.

Une semaine plus tard.
« Allo ? Michel ? C’est Cathy ! …

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Je dédie cette histoire à Cathy et Eddy.
Amicalement.
Claude