La Fenêtre des Fantasmes
Récit érotique écrit par Olivia lena [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-02-2014 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La Fenêtre des Fantasmes
Bonsoir, je m'appelle Manon, depuis quelques mois, je me suis embarquée dans une histoire que j'ai encore du mal à croire réelle, car je ne pensais pas être capable d'aller aussi loin pour assouvir mes fantasmes. Il s'agit pourtant d'une histoire assez classique, mais jusqu'à présent, j'étais persuadée qu'un fantasme, si je le « mettais en pratique », perdrait tout son pouvoir d'excitation. Or il n'en est rien, bien au contraire...
Il faut dire que tout semble s'être déroulé à la perfection pour passer du « fantasme » à sa réalisation, tout en douceur.
Comme vous l'avez sans doute compris, je me décrirais plutôt comme quelqu'un de « cérébral ». Aussi, j'ai pris l'habitude, depuis l'adolescence, et de plus en plus avec le temps, de trouver du plaisir par le biais de la masturbation - pour compenser une certaine frustration ressentie lors de mes véritables expériences sexuelles.
Je suis en couple depuis quelques années mais je n'ai jamais connu d'orgasme. Je m'y suis résignée en me persuadant que ce blocage venait de moi et non de ma relation. Lors de mes séances de masturbation, j'imagine que j'ai des contacts sexuels, avec des personnes de sexes masculins ou féminins, mais la survenue de mon orgasme dépend presque invariablement de la présence fictive d'un quelconque spectateur assistant à ces pratiques. J'ai donc adopté quelques rituels qui me permettent de rendre plus « directe » ou « réelle » la relation entre ce spectateur imaginaire et moi-même. En somme, tout se passe en quelque sorte comme si je mettais en scène ma masturbation, dans le but d'exciter un spectateur qui n'existe pourtant que dans mon esprit.
Ces rituels sont des plus simples et ne me demandent pas une mise en œuvre compliquée. Je me contente de me dévêtir, dans une proportion variable, de choisir une position suggestive (le plus souvent debout, sur les genoux ou à quatre pattes), et de me placer devant un miroir, ou à proximité d'une fenêtre, depuis laquelle je m'assure cependant que je ne peux être vue. En me caressant, je m'applique ensuite à ce que mes gestes, mes postures, et les expressions de mon visage, puissent faire succomber d'envie celui ou celle qui serait le témoin hasardeux ou volontaire de cette manifestation évidente de désir.
Je considère mon physique plutôt attrayant bien qu'il ne soit pas "parfait". Je suis une jeune femme brune de 28 ans avec des cheveux mi-longs, je mesure 1,65m pour 57kg, j'ai un visage assez fin et doux. Ce qui dans ma morphologie m'a le plus longtemps complexée, à savoir la taille – très – généreuse de mes seins, ou encore l'abondante pilosité de mon sexe, est aujourd'hui ce qui provoque en moi le plus de fantasme, bien que je ne l'assume pas encore lorsque je me retrouve face à face avec quelqu'un dans mon lit.
Je ne cesse cependant de me dire que certaines personnes n'y seraient pas indifférentes, et lorsque les courbes et autres détails visuels de mon anatomie attisent en moi encore plus de pulsions scabreuses qu'à l'accoutumée, je pousse parfois l'audace de ma mise en scène un peu plus en avant. Je m'aventure alors subrepticement en terrain découvert, me laissant potentiellement apercevoir des fenêtres – très éloignées - placées en vis-à-vis de celles de mon appartement. Bien qu'en pleine journée, l'absence de lumière artificielle allumée dans mon salon me laisse penser que cette manœuvre ne présente aucun danger réel d'être visible dans cette intimité gênante ; cependant, cette initiative inhabituelle renforce assez significativement l'excitation de mes sens en éveil, et développe la partie la plus exhibitionniste de mes fantasmes. Plus besoin, dans ce cas, d'étendre mon imagination à un scénario extérieur à celui immédiatement présent. Il me suffit de chercher du regard les différents points d'observations possibles provenant des immeubles voisins et de m'en représenter les occupants potentiels, lesquels, passant par hasard dans l'axe de mon champ de vision, en profiterait pour se rincer l’œil lubriquement. La diversité des regards possibles contribue à me rendre cette situation plaisante. Femme ? Homme ? Jeune ou plus âgé ? Que cette vision inattendue surprend, choque ou réjouit ?.... mais EXCITE quelque soit le cas !
Ces épisodes de masturbation, je les oublie vite une fois que ma vie reprend son cours. Pourtant, en rentrant chez moi dans des circonstances particulières (comme ces soirs où l'air est plus doux mais qu'il fait déjà sombre, et que l'on s'accorde sans y penser un temps supplémentaire pour accomplir un trajet quotidien, ou ces jours où, pour une raison ou pour une autre, notre confiance en nous est momentanément plus élevée), il m'arrive de m'attarder avantage lorsque je rencontre un habitant du quartier, et de m'imprégner de son image ou de l'impression suscitée par notre rencontre. Deux de ces rencontres ont été, sans que cela ne m'apparaisse avec évidence dans l'instant, plus marquantes que les autres.
La première eut lieu un soir, alors que j'étais arrivée dans ma ville par le train, après un court voyage. En sortant de la gare, la foule des passagers s'était rapidement dispersée, ne laissant devant moi qu'une jeune femme qui se dirigeait du même côté que moi. Il était difficile de ne pas faire attention à elle car les talons de ses chaussures claquaient sur le pavé de la ruelle déserte. Sa démarche pouvait, elle aussi, attirer le regard, car elle semblait mal assurée, comme si les talons, auxquels elle ne devait pas être habituée, la gênait. J'avais également regardé sa coiffure, ainsi que les vêtements qu'elle avait choisi avec soin et qui la mettaient agréablement en valeur. Je m'étais mise à penser à ce que j'aurais bien pu faire de ma soirée si j'avais été elle, comme il m'arrivait souvent de le faire lorsque je me trouvais en face d'une fille attirante. Je fus surprise de voir qu'elle empruntait les différentes rues que j'aurais moi-même emprunté, jusqu'au moment où je la vis rentrer dans l'immeuble qui faisait face au mien. Je ne l'avais pourtant jamais remarqué auparavant. Cette étrange « filature » non préméditée m'avait amusée, mais ce n'est que le lendemain, alors que je me trouvais prise d'une pulsion au sortir de ma douche, que je repensais à cette fille qui vivait tout près de moi. Je m'installais, encore nue, sur le canapé de mon salon, comme j'en avais l'habitude, puis je commençais à me caresser doucement le clitoris avec mon index, tout en m'observant dans le miroir situé de l'autre côté du mur. L'image de la jeune femme me revint soudainement en mémoire, et je me mis à penser à ce qu'elle pourrait ressentir si, de sa fenêtre, elle pouvait m'apercevoir à sa guise. Ce fantasme inédit me fit un effet immédiat. Je repensais à l'air timide qui se dégageait de ma voisine, alors qu'elle rentrait d'un pas pressé et gauche, la tête baissée, le long des trottoirs de la ville. Cette attitude, ainsi que la beauté assez commune et simple du visage que j'avais pu deviner lorsque je l'avais vu rentrer à l'intérieur de la porte se trouvant à ma droite, piquait mon imagination. Il me plaisait en effet de croire qu'en ayant l'occasion de me voir ainsi me trémousser nue devant ses yeux, la jeune femme, encore innocente, aurait éprouvé une chaleur irrépressible et une certaine soumission pour exprimer sa gratitude par rapport au « cadeau » que je lui offrais. Je caressais mes seins d'avant en arrière, en les englobant parfaitement, puis massais leurs bouts, en fermant les yeux pour mieux me faire à l'idée que c'était elle qui nourrissait le fantasme de me toucher, et que j'exécutais ainsi son désir. J'aurais bien sûr aussi aimé qu'elle soit là, présente à mes côtés, et que ce soit elle qui me caresse de la sorte. Elle se serait penchée sur moi pour m'embrasser doucement le long du cou, des seins, du ventre, pour arriver jusqu'à ma petite chatte mouillée. Puis je l’aurais renversée sur le canapé, et je l’aurais chevauchée, frottant mon sexe contre le sien, d’avant en arrière, tandis qu’elle me caresserait les seins. Je me pencherais pour l’embrasser de façon très sensuelle, en effleurant à peine ses lèvres, et en appliquant de légers coups de langues à l’intérieur de sa bouche, frôlant ainsi sa petite langue râpeuse dans un soupir de plaisir. Toutefois, pour accomplir plus pleinement mon fantasme, il aurait alors fallut qu'un nouveau spectateur soit posté à l'une des fenêtres de l'immeuble voisin, pour profiter du spectacle. Et je ne parvins à l’orgasme qu’en ajoutant ce détail à mes pensées, lesquelles ne sauraient se passer si aisément de leur penchant exhibitionniste.
Suite à cette masturbation, je me mis à chercher, à connaître quel était l’appartement occupé par la demoiselle. Certains soirs, à l’heure où j’étais rentrée par le train quelques jours plus tôt, j’observais la rue pour voir si je ne la voyais pas rentrer chez elle. Et en effet, assez rapidement, je la surpris qui rentrait, seule, comme la fois où je l’avais « suivie ». Comme dans les films d’espionnage, je me contentais ensuite d’attendre que l’une des fenêtres de la façade de l’immeuble voisin s’éclaire, et en déduisit qu’il s’agissait de son appartement. La chance me souriait car cette fenêtre, qui était visiblement celle de son salon, était tout à fait visible de chez moi. De temps à autre, je regardais si je pouvais l’apercevoir et cela se produisit en effet rapidement, m’assurant ainsi l’identité de la locataire des lieux. Les soirs suivants, lorsque je vis la lumière de son salon allumé, j’entrepris quelques exercices osés et amusants en prenant l’habitude de parcourir toute nue, ou en déshabillé sexy, les différentes pièces de mon appartement. Pour ne pas trop attirer l’attention des voisins, je n’allumais qu’une petite lampe d’ambiance posée sur un guéridon. L’éclairage devait être suffisant à deviner ma présence pour un œil attentif. Je prenais plaisir à défiler avec volupté dans cet accoutrement, en espérant qu’elle ferait attention à moi et que cela lui plairait. Cette expérience qui allait à l’encontre de ma timidité naturelle lui était entièrement destinée, et durant ces moments, je ne pensais plus du tout à l’ensemble des voisins qui avaient pu autrefois occuper mon esprit. S’il m’arrivait d’ailleurs d’en apercevoir un à proximité de sa fenêtre, je prenais la fuite immédiatement.
Au bout de quelques temps, lorsque la lumière du salon de la seule voisine qui m’importait s’éteignait soudainement, après avoir été longtemps allumée, j’espérais que celle-ci était entrain de tenter de me voir sans que je ne la remarque, et j’en profitais alors pour me rapprocher de ma fenêtre où je procédais à quelques strip-teases sensuels si j’étais en déshabillé, à quelques massages suggestifs si j’étais déjà nue. Ces manœuvres répétées durèrent quelques temps, sans que je ne pus jamais deviner si la personne qui était le sujet de mes fantasmes présents avait pu remarquer, et de surcroit être sensible, à mes intentions.
C’est alors que se produisit la seconde rencontre dont les résonnances furent plus fortes que celles auxquelles je ne prêtais qu’une attention distraite. Cette dernière eut comme spécificité de se réaliser au cours d’une série de brèves entrevues. Elle se déroula à l’approche de l’été, au moment où les jours se rallongent et que, dans les rues des petites villes, il n’est pas rare de croiser des groupes d’amis se réunissant à l’extérieur de leur logis, pour profiter de l’air pur et chaud du dehors. Durant une dizaine de jours, à plusieurs reprises, je passais devant une assemblée d’hommes d’une petite trentaine d’années. Ceux-ci, peut-être sortis de leurs réserves par la présence des autres membres du groupe, ou par l’absorption d’une bière ou deux au sortir du travail, ne manquaient pas de me saluer lors de mon passage, accompagnant cette courtoisie d’une petite plaisanterie sur la meilleure façon d’occuper ma soirée selon eux, ou encore d’une question dévoilant leur curiosité à mon égard. Parmi ces jeunes gens, j’en remarquais un, qui malgré sa discrétion, semblait me témoigner, en raison de la sincérité et de la constance de son sourire, plus d’intérêt que les autres. Ne l’ayant jamais croisé auparavant, je n’aurais cependant su dire s’il vivait ou non dans l’immeuble près duquel le groupe stationnait, ou s’il n’était là qu’en simple visiteur. Un jour en rentrant un peu plus tôt que d'habitude, je le vis qui fumait seul une cigarette assis sur le perron de l'immeuble où le groupe se réunissait d'habitude. Il parut surpris de me voir et rougit légèrement en me disant bonsoir. Cette rencontre inattendue provoqua une sorte de flottement dont il me semble que nous avions tous les deux conscience. J'aurais souhaité qu'il me parle d'avantage, mais comme il n'en fit rien, je me dirigeais vers la porte de mon immeuble sans manquer de me retourner pour lui jeter un dernier regard provocateur et mystérieux.
FIN DE LA PREMIERE PARTIE.
PS : Si cette histoire (bien réelle) vous a plu, encouragez moi pour vous conter la suite…
Il faut dire que tout semble s'être déroulé à la perfection pour passer du « fantasme » à sa réalisation, tout en douceur.
Comme vous l'avez sans doute compris, je me décrirais plutôt comme quelqu'un de « cérébral ». Aussi, j'ai pris l'habitude, depuis l'adolescence, et de plus en plus avec le temps, de trouver du plaisir par le biais de la masturbation - pour compenser une certaine frustration ressentie lors de mes véritables expériences sexuelles.
Je suis en couple depuis quelques années mais je n'ai jamais connu d'orgasme. Je m'y suis résignée en me persuadant que ce blocage venait de moi et non de ma relation. Lors de mes séances de masturbation, j'imagine que j'ai des contacts sexuels, avec des personnes de sexes masculins ou féminins, mais la survenue de mon orgasme dépend presque invariablement de la présence fictive d'un quelconque spectateur assistant à ces pratiques. J'ai donc adopté quelques rituels qui me permettent de rendre plus « directe » ou « réelle » la relation entre ce spectateur imaginaire et moi-même. En somme, tout se passe en quelque sorte comme si je mettais en scène ma masturbation, dans le but d'exciter un spectateur qui n'existe pourtant que dans mon esprit.
Ces rituels sont des plus simples et ne me demandent pas une mise en œuvre compliquée. Je me contente de me dévêtir, dans une proportion variable, de choisir une position suggestive (le plus souvent debout, sur les genoux ou à quatre pattes), et de me placer devant un miroir, ou à proximité d'une fenêtre, depuis laquelle je m'assure cependant que je ne peux être vue. En me caressant, je m'applique ensuite à ce que mes gestes, mes postures, et les expressions de mon visage, puissent faire succomber d'envie celui ou celle qui serait le témoin hasardeux ou volontaire de cette manifestation évidente de désir.
Je considère mon physique plutôt attrayant bien qu'il ne soit pas "parfait". Je suis une jeune femme brune de 28 ans avec des cheveux mi-longs, je mesure 1,65m pour 57kg, j'ai un visage assez fin et doux. Ce qui dans ma morphologie m'a le plus longtemps complexée, à savoir la taille – très – généreuse de mes seins, ou encore l'abondante pilosité de mon sexe, est aujourd'hui ce qui provoque en moi le plus de fantasme, bien que je ne l'assume pas encore lorsque je me retrouve face à face avec quelqu'un dans mon lit.
Je ne cesse cependant de me dire que certaines personnes n'y seraient pas indifférentes, et lorsque les courbes et autres détails visuels de mon anatomie attisent en moi encore plus de pulsions scabreuses qu'à l'accoutumée, je pousse parfois l'audace de ma mise en scène un peu plus en avant. Je m'aventure alors subrepticement en terrain découvert, me laissant potentiellement apercevoir des fenêtres – très éloignées - placées en vis-à-vis de celles de mon appartement. Bien qu'en pleine journée, l'absence de lumière artificielle allumée dans mon salon me laisse penser que cette manœuvre ne présente aucun danger réel d'être visible dans cette intimité gênante ; cependant, cette initiative inhabituelle renforce assez significativement l'excitation de mes sens en éveil, et développe la partie la plus exhibitionniste de mes fantasmes. Plus besoin, dans ce cas, d'étendre mon imagination à un scénario extérieur à celui immédiatement présent. Il me suffit de chercher du regard les différents points d'observations possibles provenant des immeubles voisins et de m'en représenter les occupants potentiels, lesquels, passant par hasard dans l'axe de mon champ de vision, en profiterait pour se rincer l’œil lubriquement. La diversité des regards possibles contribue à me rendre cette situation plaisante. Femme ? Homme ? Jeune ou plus âgé ? Que cette vision inattendue surprend, choque ou réjouit ?.... mais EXCITE quelque soit le cas !
Ces épisodes de masturbation, je les oublie vite une fois que ma vie reprend son cours. Pourtant, en rentrant chez moi dans des circonstances particulières (comme ces soirs où l'air est plus doux mais qu'il fait déjà sombre, et que l'on s'accorde sans y penser un temps supplémentaire pour accomplir un trajet quotidien, ou ces jours où, pour une raison ou pour une autre, notre confiance en nous est momentanément plus élevée), il m'arrive de m'attarder avantage lorsque je rencontre un habitant du quartier, et de m'imprégner de son image ou de l'impression suscitée par notre rencontre. Deux de ces rencontres ont été, sans que cela ne m'apparaisse avec évidence dans l'instant, plus marquantes que les autres.
La première eut lieu un soir, alors que j'étais arrivée dans ma ville par le train, après un court voyage. En sortant de la gare, la foule des passagers s'était rapidement dispersée, ne laissant devant moi qu'une jeune femme qui se dirigeait du même côté que moi. Il était difficile de ne pas faire attention à elle car les talons de ses chaussures claquaient sur le pavé de la ruelle déserte. Sa démarche pouvait, elle aussi, attirer le regard, car elle semblait mal assurée, comme si les talons, auxquels elle ne devait pas être habituée, la gênait. J'avais également regardé sa coiffure, ainsi que les vêtements qu'elle avait choisi avec soin et qui la mettaient agréablement en valeur. Je m'étais mise à penser à ce que j'aurais bien pu faire de ma soirée si j'avais été elle, comme il m'arrivait souvent de le faire lorsque je me trouvais en face d'une fille attirante. Je fus surprise de voir qu'elle empruntait les différentes rues que j'aurais moi-même emprunté, jusqu'au moment où je la vis rentrer dans l'immeuble qui faisait face au mien. Je ne l'avais pourtant jamais remarqué auparavant. Cette étrange « filature » non préméditée m'avait amusée, mais ce n'est que le lendemain, alors que je me trouvais prise d'une pulsion au sortir de ma douche, que je repensais à cette fille qui vivait tout près de moi. Je m'installais, encore nue, sur le canapé de mon salon, comme j'en avais l'habitude, puis je commençais à me caresser doucement le clitoris avec mon index, tout en m'observant dans le miroir situé de l'autre côté du mur. L'image de la jeune femme me revint soudainement en mémoire, et je me mis à penser à ce qu'elle pourrait ressentir si, de sa fenêtre, elle pouvait m'apercevoir à sa guise. Ce fantasme inédit me fit un effet immédiat. Je repensais à l'air timide qui se dégageait de ma voisine, alors qu'elle rentrait d'un pas pressé et gauche, la tête baissée, le long des trottoirs de la ville. Cette attitude, ainsi que la beauté assez commune et simple du visage que j'avais pu deviner lorsque je l'avais vu rentrer à l'intérieur de la porte se trouvant à ma droite, piquait mon imagination. Il me plaisait en effet de croire qu'en ayant l'occasion de me voir ainsi me trémousser nue devant ses yeux, la jeune femme, encore innocente, aurait éprouvé une chaleur irrépressible et une certaine soumission pour exprimer sa gratitude par rapport au « cadeau » que je lui offrais. Je caressais mes seins d'avant en arrière, en les englobant parfaitement, puis massais leurs bouts, en fermant les yeux pour mieux me faire à l'idée que c'était elle qui nourrissait le fantasme de me toucher, et que j'exécutais ainsi son désir. J'aurais bien sûr aussi aimé qu'elle soit là, présente à mes côtés, et que ce soit elle qui me caresse de la sorte. Elle se serait penchée sur moi pour m'embrasser doucement le long du cou, des seins, du ventre, pour arriver jusqu'à ma petite chatte mouillée. Puis je l’aurais renversée sur le canapé, et je l’aurais chevauchée, frottant mon sexe contre le sien, d’avant en arrière, tandis qu’elle me caresserait les seins. Je me pencherais pour l’embrasser de façon très sensuelle, en effleurant à peine ses lèvres, et en appliquant de légers coups de langues à l’intérieur de sa bouche, frôlant ainsi sa petite langue râpeuse dans un soupir de plaisir. Toutefois, pour accomplir plus pleinement mon fantasme, il aurait alors fallut qu'un nouveau spectateur soit posté à l'une des fenêtres de l'immeuble voisin, pour profiter du spectacle. Et je ne parvins à l’orgasme qu’en ajoutant ce détail à mes pensées, lesquelles ne sauraient se passer si aisément de leur penchant exhibitionniste.
Suite à cette masturbation, je me mis à chercher, à connaître quel était l’appartement occupé par la demoiselle. Certains soirs, à l’heure où j’étais rentrée par le train quelques jours plus tôt, j’observais la rue pour voir si je ne la voyais pas rentrer chez elle. Et en effet, assez rapidement, je la surpris qui rentrait, seule, comme la fois où je l’avais « suivie ». Comme dans les films d’espionnage, je me contentais ensuite d’attendre que l’une des fenêtres de la façade de l’immeuble voisin s’éclaire, et en déduisit qu’il s’agissait de son appartement. La chance me souriait car cette fenêtre, qui était visiblement celle de son salon, était tout à fait visible de chez moi. De temps à autre, je regardais si je pouvais l’apercevoir et cela se produisit en effet rapidement, m’assurant ainsi l’identité de la locataire des lieux. Les soirs suivants, lorsque je vis la lumière de son salon allumé, j’entrepris quelques exercices osés et amusants en prenant l’habitude de parcourir toute nue, ou en déshabillé sexy, les différentes pièces de mon appartement. Pour ne pas trop attirer l’attention des voisins, je n’allumais qu’une petite lampe d’ambiance posée sur un guéridon. L’éclairage devait être suffisant à deviner ma présence pour un œil attentif. Je prenais plaisir à défiler avec volupté dans cet accoutrement, en espérant qu’elle ferait attention à moi et que cela lui plairait. Cette expérience qui allait à l’encontre de ma timidité naturelle lui était entièrement destinée, et durant ces moments, je ne pensais plus du tout à l’ensemble des voisins qui avaient pu autrefois occuper mon esprit. S’il m’arrivait d’ailleurs d’en apercevoir un à proximité de sa fenêtre, je prenais la fuite immédiatement.
Au bout de quelques temps, lorsque la lumière du salon de la seule voisine qui m’importait s’éteignait soudainement, après avoir été longtemps allumée, j’espérais que celle-ci était entrain de tenter de me voir sans que je ne la remarque, et j’en profitais alors pour me rapprocher de ma fenêtre où je procédais à quelques strip-teases sensuels si j’étais en déshabillé, à quelques massages suggestifs si j’étais déjà nue. Ces manœuvres répétées durèrent quelques temps, sans que je ne pus jamais deviner si la personne qui était le sujet de mes fantasmes présents avait pu remarquer, et de surcroit être sensible, à mes intentions.
C’est alors que se produisit la seconde rencontre dont les résonnances furent plus fortes que celles auxquelles je ne prêtais qu’une attention distraite. Cette dernière eut comme spécificité de se réaliser au cours d’une série de brèves entrevues. Elle se déroula à l’approche de l’été, au moment où les jours se rallongent et que, dans les rues des petites villes, il n’est pas rare de croiser des groupes d’amis se réunissant à l’extérieur de leur logis, pour profiter de l’air pur et chaud du dehors. Durant une dizaine de jours, à plusieurs reprises, je passais devant une assemblée d’hommes d’une petite trentaine d’années. Ceux-ci, peut-être sortis de leurs réserves par la présence des autres membres du groupe, ou par l’absorption d’une bière ou deux au sortir du travail, ne manquaient pas de me saluer lors de mon passage, accompagnant cette courtoisie d’une petite plaisanterie sur la meilleure façon d’occuper ma soirée selon eux, ou encore d’une question dévoilant leur curiosité à mon égard. Parmi ces jeunes gens, j’en remarquais un, qui malgré sa discrétion, semblait me témoigner, en raison de la sincérité et de la constance de son sourire, plus d’intérêt que les autres. Ne l’ayant jamais croisé auparavant, je n’aurais cependant su dire s’il vivait ou non dans l’immeuble près duquel le groupe stationnait, ou s’il n’était là qu’en simple visiteur. Un jour en rentrant un peu plus tôt que d'habitude, je le vis qui fumait seul une cigarette assis sur le perron de l'immeuble où le groupe se réunissait d'habitude. Il parut surpris de me voir et rougit légèrement en me disant bonsoir. Cette rencontre inattendue provoqua une sorte de flottement dont il me semble que nous avions tous les deux conscience. J'aurais souhaité qu'il me parle d'avantage, mais comme il n'en fit rien, je me dirigeais vers la porte de mon immeuble sans manquer de me retourner pour lui jeter un dernier regard provocateur et mystérieux.
FIN DE LA PREMIERE PARTIE.
PS : Si cette histoire (bien réelle) vous a plu, encouragez moi pour vous conter la suite…
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