La fièvre du pari
Récit érotique écrit par Queuedusexe [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-12-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fièvre du pari
On est ensemble depuis 7 ans maintenant mais on n’est pas marié. Ça ne nous a jamais vraiment traversé l’esprit mais finalement, c’est beaucoup mieux comme ça.
Mon conjoint a fait un pari. Un pari d’une stupidité absolue, avec son meilleur ami.
Franck et Yann se connaissent depuis l’école primaire. Durant tout ce temps, ils ne se sont réellement perdus de vue qu’un an et demi. Mais ça a été suffisant pour que je rencontre Yann, et que je tombe amoureuse de lui.
On s’est rencontré pendant notre première année post-bac et on ne s’est plus quitté. Puis, Yann est revenu finir ses études dans la même université que nous.
On a commencé à sortir tous les trois avec, occasionnellement, la copine du moment de Yann.
Franck est sportif. Il fait de la course de fond à un haut niveau et je l’ai toujours encouragé. De mon côté, je suis plus fitness. J’entretien mon corps et sans vantardise, ça se voit. J’ai beaucoup de succès avec les garçons mais ma relation avec Franck me convenait. Je n’étais pas intéressée par qui que ce soit d’autre. Seule ombre au tableau, Franck veut attendre pour faire un enfant. Sauf que moi, à 27 ans, je trouvais que l’horloge biologique avance très vite…
La relation entre Franck et Yann est assez singulière pour deux amis aussi proches. Ils sont continuellement en train de se lancer des défis, d’être en compétition.
Dans la très grande majorité des cas, c’est marrant, sans aucune méchanceté et sans conséquences.
Mais il y a eu quelques fois où le pari devenait presque une confrontation. Jamais ce n’est physique car Franck et Yann sont très différents. Franck est plutôt fin et léger, taillé pour la course à pied. Yann, lui, est rugbyman. Il est grand, carré, capable de soulever de la fonte sans réel effort apparent. Il ne peut rivaliser avec Franck à la course à pied mais il a une bonne endurance quand même.
Les deux dernières fois qu’ils ont fait un pari ayant mal tourné pour l’un ou pour l’autre, je me suis fâchée avec les deux, les traitants de gamins. A chaque fois, c’est Franck qui avait lancé les paris. C’est donc à lui que j’ai fait le plus la gueule.
Une fois, l’enjeu du pari était un weekend à Londres. Je rêvais d’y aller depuis des années mais Franck a parié notre weekend et a perdu. Je lui en ai vraiment voulu mais pour lui, un pari est un pari. Pour sa défense, Yann a proposé d’annuler et a même rendu les réservations à Franck mais Franck n’a rien voulu savoir.
A cette époque, Franck avait plus d’argent que moi et comme il avait mis 75% du prix du weekend, je n’ai pas pu dire grand-chose. Nous étions encore étudiants et l’argent ne coulait pas à flot. Notre couple a souffert pendant un moment de ce pari. Je suis même retournée chez ma mère pendant 2 semaines pour bien lui faire comprendre que j’avais souffert de son imbécilité mais on s’est remis ensemble.
Au fur et à mesure, les paris m’insupportaient de plus en plus.
Une fois suivante, c’est Yann qui perdu, toujours autour d’un pari stupide. Franck a alors gagné une place pour la finale de la coupe du monde de rugby 2015. Ça ne m’impactait pas mais j’étais quand même furieuse après Franck. C’était puéril car il n’était pas fan de rugby contrairement à Yann. J’avais prévenu Franck et Yann que je n’aimais pas leurs paris mais ils continuaient quand même, quasiment tout le temps à l’initiative de Franck.
Des tensions sérieuses étaient nées dans notre couple mais Franck prenait ça à la rigolade.
Un an au moins s’était écoulé depuis leur dernier gros pari. Je pense sincèrement que l’adrénaline manquait à Franck.
A la sortie de nos études, Franck avait monté son cabinet d’infirmier libéral et Yann avait monté une boîte d’informatique.
Franck gagnait très bien sa vie et moi, je grimpais plutôt rapidement dans mon cabinet comptable et mon salaire était de plus en plus convenable. Franck m’avait même incité à acheter une très jolie petite voiture citadine et je dois avouer que j’aimais beaucoup même si je ne l’aurais jamais acheté sans Franck pour me pousser à le faire.
Franck avait une jolie voiture et on habitait un beau quartier alors que Yann roulait toujours dans sa petite citadine et louait un appartement assez moyen. Il vivait simplement mais avait largement les moyens de sortir comme nous. L’argent n’avait jamais été un problème entre nous.
Et puis un jour, Franck s’est un peu vanté de nos voitures, de notre maison. Yann a simplement dit qu’il n’avait pas besoin de ce genre de choses maintenant, que sa voiture l’emmenait toujours d’un endroit à l’autre sans souci.
Et c’est là que les choses se sont envenimées. Franck a dit à Yann qu’il était jaloux et qu’il ne pouvait tout simplement pas se payer notre train de vie. J’ai trouvé ça blessant, arrogant et en plus, étant comptable, j’avais cru voir chez lui une fois une brochure d’un organisme financier gérant de gros patrimoines donc je n’étais pas d’accord avec Franck.
Yann a dit que ce n’était pas l’argent le problème, juste pas l’envie.
Il était trop tard. L’esprit de compétition de Franck a pris le dessus et il a parié que son revenu était plus important que celui de Yann.
Yann n’a pas bronché mais j’ai bien vu qu’il était en colère, qu’il faisait tout pour se contenir. Il m’a lancé un regard un peu désolé car il savait très bien ce que je pensais de leurs paris. « Qu’est-ce qu’on parie ? »
Je suis sortie de la pièce avant de m’énerver.
Quand je suis revenue 5 minutes plus tard, Franck avait sorti sa dernière feuille d’imposition et Yann pianotait sur son ordi portable.
Yann m’a regardé bizarrement.
- Yann : Puisque tu es comptable Léa, je veux que ce soit toi qui arbitres le montant des revenus de chacun.
- Moi : Je suis contre vos paris stupide mais je suis d’accord. Je vous préviens d’avance que cette fois, c’est la dernière. Je ne veux plus que vous pariiez. Et franck…
- Franck : Oui ?
- Moi : Après tout ce que je t’ai dit sur ton obsession à parier et sur ce que j’en pense, je n’en reviens pas que tu aies recommencé.
- Franck : Allez Léa ! Ne t’inquiète pas. Cette fois, j’ai gagné un truc que tu vas aimer.
- Moi : Tu ne comprends donc pas que c’est idiot vos trucs. Bon ! Qu’on en finisse ! Toi Franck, tu gagnes grosso modo 65000€ par an. Pas besoin de ta feuille d’imposition, je le sais puisque je fais tes comptes. Voyons les revenus de Yann.
Franck avait regardé Yann avec un grand sourire, fier de ses revenus. En soi, il avait raison car il travaillait dur pour gagner cet argent et 65000€ c’est très conséquent.
- Moi : Ta société, Fromix, dégage un résultat de 20 000 € et tu as pris un salaire de 40 000 €. Si tu avais pris les dividendes, avec les prélèvements, tu aurais eu un revenu d’environ 52000€.
- Franck : Ah ! J’avais raison. A nous le paradis
A ce moment, Yann a changé d’écran et là, j’ai halluciné.
- Moi : Franck ! Ne te réjouis pas trop vite… La société Promox, dont Yann est l’unique associé, a réalisé un résultat de 4.5 millions d’euros et tu t’es versé les dividendes en conséquence.
J’ai regardé Franck qui était bouche bée.
- Franck : Ce n’est pas possible ! Il doit y avoir une erreur !
- Yann : Je développe des logiciels en parallèle de mon activité et mon dernier projet a beaucoup plu… Aucune Erreur Franck. Je l’ai très bien vendu.
- Moi : Non, aucune erreur, je confirme. Tout est en règle. Il n’y a même pas de match Franck. Tu as perdu et c’est bien fait !
Ce qui m’a marqué, c’est l’absence de réaction de Yann. Son regard était assez dur.
Cette fois, Franck était abattu. Je commençais à me demander ce qu’il avait perdu. Non ! Ce qu’ON avait perdu.
- Moi : Alors, cette fois, c’est quoi ?
- Yann : Oui Franck ! Cette fois c’est quoi ? Tu lui dis ou c’est moi ? Attends, je vais te donner un peu de temps.
Le regard de Yann était vraiment difficile à déchiffrer.
- Yann : Si je perdais, je vous laissais le bungalow que j’ai loué pour 3 semaines dans un hôtel de luxe de Bora Bora. J’ajoutais les billets d’avion bien sûr. Je devais partir avec Amélie mais puisque c’est fini entre nous, j’allais partir seul.
- Franck : …
- Yann : Dis-moi Franck, là, je t’ai laissé une chance de te rendre compte de ton erreur, d’annuler le pari, tu te souviens ?
- Franck : Oui !
- Yann : Comment, avec le petit salaire que tu croyais que je gagnais, j’avais la possibilité de m’offrir 3 semaines de luxe ? Il y en a pour 21000€ de voyage. Je te l’ai dit.
- Franck : …
- Moi : Bon, on a perdu quoi ? Et je sais déjà que pour toi, un pari est un pari, c’est sacré…
- Franck : Je lui ai dit que s’il gagnait, tu partais avec lui pendant les trois semaines, comme si tu étais sa femme et non la mienne.
Franck regardait le sol, piteux.
La rage montait en moi. J’étais plus que furieuse. J’étais blessée. J’ai tout fait pour garder cette fureur bien cachée. Je me suis tournée vers Yann.
- Moi : Et quand est-ce que je suis sensée partir pour Bora Bora Yann ? Il faut que je prévienne mon patron.
Franck a relevé la tête d’un coup, rouge comme une tomate. Yann a hésité quelques secondes.
- Yann : On est mercredi soir. Le vol est vendredi dans deux semaines et demie.
- Moi : Ok, c’est une période très calme pour moi au boulot en ce moment. Je sais d’avance que quand je vais lui dire où j’ai la chance de pouvoir partir, il va accepter sans problème.
- Franck : Léa tu ne peux…
- Moi : Oh que si je peux !
- Franck : C’est hors de question ! Je t’interdis…
- Moi : ET MOI JE T’AI INTERDIT DE FAIRE TES PARIS STUPIDES COMBIEN DE FOIS ?
- Franck : Ce n’est pas pareil !
- Moi : Si !
- Franck : Yann tu es sérieux là ? Tu veux partir avec MA femme en vacances pendant trois semaines ?
- Yann : Ecoutes moi bien Franck. Tu te moquais de mes revenus, de ma façon de voir les choses. Tu cherchais volontairement à me rabaisser. J’utilise mon argent comme je l’entends. Je me suis laissé entraîner trop de fois dans tes paris. J’ai des torts mais c’est quand même toi qui inities à chaque fois. Donc la décision revient à Léa…
- Moi : Yann, laisses-nous seuls s’il te plaît !
- Yann : D’accord ! Je te laisse me contacter quand tu auras pris ta décision.
Yann est parti mais j’aurais aussi bien pu lui dire tout de suite oui. Ma décision était prise et était irrévocable.
- Franck : Léa…
- Moi : Je t’arrête tout de suite Franck. Je ne me disputerai pas avec toi ce soir. Ca fait des années que tes paris m’énervent. Tu as dépassé les bornes. J’étais ta « monnaie d’échange ». Est-ce que tu te rends compte du mal que ça me fait ?
- Franck : J’ai fait une erreur.
- Moi : Oui. Et tu vas assumer ! Une fois, tu m’as privé d’un weekend dont JE rêvais en Angleterre. Une autre fois, tu as privé ton meilleur pote de SON rêve de voir une finale de coupe du monde de rugby. Et je ne compte pas tous les petits paris perdus qui, à plusieurs reprises, m’ont dérangé ou privé de quelque chose d’une façon ou d’une autre. Donc maintenant, TU vas te rendre compte de ce que c’est de risquer quelque chose d’important pour toi.
- Franck : Je n’en reviens pas que tu me fasses ça !
- Moi : Je n’ai rien fait du tout ! Tout est de TA faute. Maintenant, je suis tellement en colère contre toi que je vais dormir dans la chambre d’ami. Et ne t’avise pas de venir me voir.
Le lendemain matin, j’ai croisé Franc mais il a compris à mon regard qu’il n’avait pas intérêt à m’adresser la parole. J’avais passé la nuit à ruminer tout ça et Franck me sortait par les yeux.
La première chose que j’avais faite en me levant était d’informer Yann que j’allais remplir ma part du pari.
Au bureau, mon patron, dont je devenais de plus en plus le bras droit, m’a accordé tout de suite les trois semaines, me demandant juste de faire tout ce que je pouvais avant de partir pour organiser mon absence.
Je suis rentrée chez nous en milieu d’après-midi et j’ai fait mes valises. Ma mère allait être très contente de m’accueillir pendant un peu plus de deux semaines avant le départ.
Le mot sur la table de salon était clair. Il n’avait pas le droit de mettre les pieds chez ma mère. Je lui conseillais fortement de réfléchir à ses actes car il mettait notre mariage en danger depuis longtemps.
Les textos entre moi et Franck étaient froids. Franck avait décidé que je ne devais pas y aller et commençais à être très désagréable. J’étais persuadée qu’il pensait que comme la dernière fois, au bout des 2 semaines, j’allais revenir de chez ma mère. Il allait être déçu ! Surtout que j’envisageais presque à coup sûr une rupture définitive.
3 jours avant le départ pour Bora Bora, Franck a demandé à me voir. J’ai refusé mais je l’ai appelé.
- Franck : C’est de la folie Léa. Ne fais pas ça !
- Moi : Tu ne commences pas la conversation comme il faudrait Franck.
- Franck : Hein ?
- Moi : Tu aurais dû commencer par t’excuser non ? T’excuser pour tes paris stupides ?
- Franck : C’est juste un jeu !
- Moi : Tu n’as pas hésité à prendre les tickets pour la finale de rugby si je me rappelle bien, disant a ton pote qu’un pari est un pari et qu’on l’exécute quoi qu’il en coûte.
- Franck : …
- Moi : Et plus que de t’excuser pour tes paris, tu aurais surtout dû t’excuser pour ME mettre en jeu.
- Franck : Je croyais gagner !
- Moi : Et tu as perdu ! Donc, dis-moi comment tu te sens maintenant que tu sais que TA femme part à l’autre bout du monde avec un mec qu’elle a toujours adoré, un mec riche et gaulé comme un dieu pour agir comme SA femme ! Tu sais ce qu’implique un voyage aussi romantique que celui-là pour un COUPLE ?
- Franck : Léa ! si tu fais ça, c’est fini entre nous. Et Yann n’existera plus pour moi.
- Léa : Ne me mets pas ça sur le dos. Quand à ton amitié avec Yann, je la pense déjà finie Franck. Est-ce que tu as vu sa déception, sa colère ?
Franck a raccroché sans même me dire au revoir, sans une seule fois s’être excusé. Cette fois, j’étais sûr de moi. Ma vie avec Franck était déjà finie, je le savais. Maintenant que c’était clair dans ma tête, je comptais bien profiter pleinement de mes vacances avec un mec charmant, qui m’a assuré que pas un sou ne sortirait de ma poche.
Avec Yann, on s’échangeait des textos. On mettait au point nos vacances. J’ai même eu le temps de m’acheter quelques vêtements que je mettrais là-bas.
J’ai bouclé mes dossiers au mieux et Yann est venu me chercher à la sortie du travail. Ma valise était déjà dans son coffre.
J’ai reçu un texto de Franck : « Léa, c’est ta dernière chance. Soit, tu rentres à la maison ce soir, soit le reste de tes affaires sera chez ta mère demain »
J’ai répondu en montrant à Yann le texto que j’écrivais à Franck : « Tu n’as toujours rien compris ! Toujours aucune excuse de ta part ! Je me rends compte que j’ai perdu beaucoup de temps avec toi si tu n’es pas capable d’un simple mot d’excuse pour moi ou ton meilleur pote. Maintenant, je vais éteindre mon portable car je ne vais pas gâcher mes vacances pour toi… Ni risquer d’être dérangée à un moment inapproprié »
J’ai envoyé aussitôt et éteins mon portable.
- Yann : Je suis désolé Léa… Mais je veux que tu saches que depuis quelques temps, je venais chez vous au moins autant pour ton amitié que pour celle de Franck. Il m’a déçu profondément.
- Moi : Je comprends totalement. Et je commence à croire que sa volonté de retarder la venue d’un enfant, c’est parce qu’il n’est absolument pas assez mature. Je m’en veux d’avoir perdu tout ce temps. Ça fait mal !
- Yann : Léa, j’ai eu plusieurs fois Franck au téléphone cette semaine et il a été odieux. C’est juste au nom de notre ancienne amitié que je ne suis pas allé lui en foutre une.
- Moi : Oublions-le… Et merci de m’emmener… Même si c’est synonyme de la fin de mon couple. Heureusement que nous ne sommes pas mariés et que finalement, nous n’avons pas encore d’enfants.
On a passé une bonne partie du vol à dormir, puis, on a parlé pendant des heures, rigolé, relâché la tension. Et plus on approchait de notre destination, plus je prenais conscience que j’avais laissé trop de temps s’écouler avec Franck.
J’ai énormément appris sur l’activité de Yann aussi et il m’a dit qu’un autre de ses projets était en bonne voie. On a parlé d’argent aussi, puisque c’était la base de tout ce qui se produisait en ce moment.
Yann aimait sa vie comme elle était, des chose simples, des bons moments, et des moments d’évasion où il profiterait de l’argent durement gagné. Il était très fier d’avoir réussi à vendre une de ses créations et c’était ce qui le passionnait vraiment. Il pensait à arrêter complètement son activité quotidienne pour se focaliser sur la création, n’ayant plus vraiment besoin de cette « petite » rémunération.
A un moment, je me suis réveillée mais sans vraiment ouvrir les yeux et j’avais la tête sur son épaule. J’ai vu qu’il ne dormait pas et que son attention était focalisée sur l’écran devant lui. Je voyais très clairement qu’il s’était positionné pour faciliter mon sommeil contre lui au détriment de son confort.
J’ai trouvé ça extrêmement gentil. C’est à ce moment que je me suis aperçue que ma main gauche était posée en haut de sa cuisse, à la limite de sa hanche et que sans aucun doute possible, son sexe était juste sous ma paume.
Mon cœur s’est accéléré un peu à la pensée de son sexe, juste séparé de ma main par le tissu de son jean. Le moins que je puisse dire est que le morceau paraissait… Imposant, bien qu’au repos. Je suis resté un petit moment comme ça pour apprécier la sensation.
J’ai alors fait semblant de me réveiller, redressant la tête et prenant appui un peu plus fort avec ma main et faisant semblant de prendre conscience de l’endroit où elle était posée.
- Oh mon dieu pardon ! Je suis désolée ! Je ne me rendais pas compte
- Ce n’est pas grave ! Tu n’y as pas été trop fort de toute façon !
- Oui mais quand même !
- Et puis, avoir la main d’une si jolie femme sur mon sexe, ce n’était pas désagréable du tout.
J’ai rougi un peu de l’entendre me dire qu’il me trouvait jolie. J’ai préféré ne rien rajouter.
Enfin, nous sommes arrivés à destination après presque 24h00 de voyage. Le voyage avait été éreintant mais la fatigue s’est envolée en un instant en découvrant les paysages splendides et le bungalow. C’était vraiment paradisiaque et luxueux sans l’être trop.
- Merci de m’avoir emmené Yann. C’est exceptionnel ici.
- Oui, je suis bien d’accord. Je ne sais pas ce que tu en penses mais j’ai vraiment besoin d’une bonne douche et j’imagine que toi aussi.
- Oh que oui.
- Eh bien alors, on fait ça, et après, on fait un petit tour de l’hôtel et on va prendre un verre bien mérité.
- Ça marche pour moi Yann.
J’ai défait rapidement ma valise et pris ce qu’il me fallait pour la soirée.
Le bungalow comprenait un espace salon intérieur, une terrasse les pieds dans l’eau et une petite kitchenette admirablement équipée avec un frigo rempli de boissons.
L’unique chambre était spacieuse et le lit m’a paru immense et diablement confortable. Enfin, j’ai pénétré dans la salle de bain attenante, équipée d’un bain / spa et d’une douche magnifique.
J’avais cependant un problème. Chaque pièce découverte avait rajouté à mon malaise. Je m’étais imaginée dans les bras de Yann sur le bain de soleil double de la terrasse, en train de le chevaucher sur l’un des sofas du salon, admirer la masse athlétique d’un Yann dénudé, étendu sur le matelas. Enfin, j’ai imaginé Yann, me prenant dans cette magnifique douche, à la hussarde.
Ca faisait plus de deux mois que je n’avais pas eu de relation sexuelle avec Franck (auquel je n’avais pas pensé depuis notre départ) et je me demandais si j’allais résister à la tentation d’un homme comme Yann à mes côtés pendant 3 semaines.
J’ai pris une douche qui m’a fait un bien fou et j’ai laissé la place à Yann.
Le peu de volonté que j’aurais pu avoir à volé en éclat quand il est sorti de la salle de bain en short. Juste en short !
J’ai admiré un temps bien trop long ses bras puissant, ses épaules musclées, ses pectoraux et chacun des muscles de ses abdos.
Il avait un torse peu poilu mais j’aurais voulu passer les mains dessus pour en sentir la texture.
Sous le nombril, une ligne de poils bruns menait tout droit vers ce que je commençais à vouloir découvrir de plus en plus.
- Je ne veux surtout pas paraître prétention mais je crois que tu aimes ce que tu vois !
Il souriait gentiment. Je suis sortie d’un coup de ma rêverie.
- Je… Tu es bête… Mais malgré tous le temps qu’on a passé ensemble, est-ce que tu sais que c’est la première fois que je te vois torse nu ?
- Ah oui, c’est vrai tiens !
- Et non…
- Quoi non ?
- Tu n’es pas prétentieux…
Je suis sortie du bungalow en urgence, pour éviter de me mettre encore plus la honte.
Yann m’a rejoint après avoir passé une chemisette et on a découvert le domaine de l’hôtel avec ses bars de plage, ses restaurants à ciel ouvert ou presque.
On ne voulait pas faire un vrai dîner ce soir donc on est juste aller prendre un cocktail, puis un autre. La tête me tournait juste agréablement et j’avais besoin d’avaler quelque chose donc on a opté pour un restaurant de plage qui servait de délicieux petits burgers.
Pendant toute la soirée, j’ai senti ou surpris les regards de Yann sur moi. Je portais moi aussi un short, très court et il regardait beaucoup mes jambes. Mon petit haut laissait mes épaules dénudées et offrait un décolleté sage mais qu’il m’a semblé apprécier.
La soirée était agréable mais on était tous les deux fatigués alors on est rentré au bungalow. J’ai fait un brin de toilette et j’ai passé ma nuisette.
Quand je me suis vue dans la glace, j’ai souri un peu. A 27 ans, je me savais plutôt mignonne et en pleine forme physique. Ma peau est douce et naturellement hâlée, mon corps est tonique et j’ai de belles courbes.
Je savais qu’en sortant de la salle de bain, j’allais faire une certaine impression sur le mâle qui m’attendait.
Rien ne se passerait ce soir, j’en étais certaine mais je savais aussi que ça n’allait pas durer pendant trois semaines.
L’attraction entre nous avait toujours été latente mais ni l’un ni l’autre n’aurions fait quoi que ce soit qui aurait risqué ma relation avec Franck.
J’ai pris une grande inspiration pour calmer la tension qui montait en moi.
Quand je suis entrée dans la chambre, Yann était assis dans le lit, dos contre la tête de lit.
J’ai littéralement vu sa bouche s’entrebâiller. Ses yeux ont passé au rayon X tout mon corps, en partant de mes yeux pour aller vers le bas et remonter. Ma pose n’était pas provocatrice mais je me voulais quand même un minimum sexy. Un idée m’a traversé la tête. J’ai juste fait glisser une bretelle de ma nuisette et je l’ai regardé avec un grand sourire.
- Je ne voudrais pas paraître prétentieuse mais j’ai l’impression que ce que tu vois te plaît !
Il a rigolé franchement, se souvenant qu’il m’avait dit exactement la même phrase, la seule différence, c’est ce qu’il a fait ensuite.
Il a appliqué une légère pression sur les draps à hauteur de son bassin et une bosse était clairement visible dessous.
- Je crois que tu peux constater par toi-même que tu n’es pas du tout prétentieuse.
J’ai rigolé aussi et je me suis couchée, soudainement très fatiguée.
J’étais dos à lui et il était tourné vers moi. Sur une impulsion je me suis un peu rapprochée de lui. Il a passé son bras droit sous ma nuque et l’a replié pour me coller un peu plus à lui. Sa main gauche s’est posée sur ma taille, diffusant sa chaleur, sa force aussi malgré la douceur de son geste.
- Léa ?
- Oui ?
- Est-ce qu’il y a la moindre chance que toi et Franck soyez un couple dans le futur ?
- Non, ça j’en suis certaine.
- D’accord.
Il s’est alors collé beaucoup plus à moi. Ses pectoraux se sont collés à mes épaules et son bassin s’est collé à mes fesses. Son sexe dur comme de la pierre était pressé entre mes fesses et remontait dans le bas de mon dos. Mon dieu ! Il me paraissait énorme contre moi !
Mais ensuite, il n’a pas bougé. Je suis incapable de dire qui s’est endormi en premier mais je sais que je n’ai pas mis longtemps, apaisée contre lui, malgré une vraie excitation de sentir Yann contre moi, si proche.
Je me suis réveillé le lendemain matin, un peu déboussolée mais définitivement proche du paradis.
La respiration de Yann était forte, preuve de son sommeil toujours profond. La vue sur la mer à mes pieds était splendide et je sentais la douceur des draps sous moi.
Mais surtout, dans notre sommeil, nous avions bougé. Yann était sur le dos et j’avais la tête sur son épaule, ma bouche presque colée à son torse. Le drap était repoussé assez loin vers le bas.
J’ai admiré son corps un long moment, appréciant son ventre plat, le dessein léger de ses côtes. J’avais envie de passer la main sur la peau douce de sa hanche, descendre sur sa cuisse musclée.
Mais plus que tout, je voulais prendre en main le mât de chair qui se dressait sous son caleçon au tissu fin et ample.
Une bataille se jouait dans mon cerveau. Si je le touchais et qu’il se réveillait à mon contact, il allait prendre ça pour un signe et alors…
Est-ce qu’il n’était pas trop tôt pour ça ?
Mon corps me disait que non, qu’il n’était absolument pas trop tôt pour ça ! Je sentais mon sexe s’humidifier comme rarement auparavant. Yann était un spécimen de premier choix et certaines de ses copines, sans trop en dire, avaient laissé entendre qu’elles passaient du bon temps avec lui.
D’un autre côté, malgré le fait que Yann avait été le meilleur ami de mon ex, j’avais l’impression qu’on pouvait bâtir une vraie relation tous les deux. Le sexe n’allait-il pas tout gâcher ?
A regret, je me suis écartée doucement de lui et j’ai pris un peignoir et mon livre pour aller lire sur la terrasse. Yann est venu me retrouver à peine 20 minutes plus tard.
Nos vacances ont commencé comme ça. On a fait quelques activités, fait des rencontres. On était tous les deux conscients de l’attirance qu’on avait l’un pour l’autre. A plusieurs reprises, on avait failli succomber. On avait dansé ensemble notamment et je crois que si un couple ne nous était pas rentré dedans, nos lèvres se seraient trouvées.
Une autre fois, on jouait dans la mer et Yann m’a rattrapé et m’a maintenu contre lui. La sensation de son corps musclé et ferme contre moi me faisait chavirer. L’eau de l’océan m’a permis de lui cacher que mon sexe coulait pour lui.
Et je ne compte plus les fois où j’ai surpris ses regards sur mon corps, les fois où je me suis mordillé la lèvre inférieure en admirant sa virilité. Chaque soir, je m’endors dans ses bras, son sexe en érection contre moi. Résister est de plus en plus compliqué.
Parfois, je m’amuse à attiser son désir. Il en est conscient et en sourit mais il a de plus en plus de mal à se contenir luis aussi.
On se balade la plupart du temps main dans la main mais on ne s’est pas encore embrassé.
Un soir, on est allé manger au restaurant de l’hôtel et on a retrouvé un groupe de 3 hommes et 1 femme avec qui on avait fait une excursion la veille. La femme était en couple avec l’un des hommes mais, même s’ils ne l’avaient pas dit ouvertement, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un couple libre et que les deux autres hommes participaient d’une façon ou d’une autre aux ébats du couple.
On a dansé tous ensemble, on s’est amusé.
A un moment de la soirée, Yann s’est laissé entraîner dans une partie de billard avec 3 de nos nouvelles connaissances.
L’homme restant, un certain Vincent, était resté avec moi et j’avais bien vu que je lui plaisais beaucoup. Il était plutôt charmant et beau garçon mais à côté de ce que je ressentais pour Yann, il n’avait aucune chance.
Avec Yann, nous n’agissions pas complètement comme un couple donc je crois que Vincent y a vu la possibilité que quelque chose se passe entre nous et il a commencé à me draguer ouvertement. Du coin de l’œil, j’ai vu Yann regarder dans notre direction.
L’alcool aidant, Il a posé sa main sur ma cuisse et m’a dit très clairement que comme Yann et moi n’étions pas en couple officiellement, je devrais en profiter pour passer la nuit avec lui, que Linda (l’autre femme) appréciait ses qualités d’amant, qu’il avait très envie de me baiser. Là, il allait vraiment trop loin, même avec l’alcool.
Je crois que Yann a vu mon expression outrée. Il est venu vers nous et son regard envers Vincent n’était pas des plus amical. Il a commencé à se reculer dans sa chaise.
- Yann : Léa, est-ce que ça va ?
- Moi : Oui, mais si ça ne te dérange pas, Vincent va terminer ta partie. Il vient juste de me dire qu’il avait très envie de jouer avec ses amis.
J’ai regardé Vincent.
- Moi : N’est-ce pas Vincent ? ce serait dommage que la soirée se termine mal non ?
- Vincent : Je… Je vais aller jouer avec mes amis oui.
Vincent s’est levé et Yann s’est assis à côté de moi.
- Yann : Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé mais j’ai l’impression que tu as géré la situation pour que je n’ai pas à réagir trop fermement non ? Et tu t’es très bien débrouillée d’ailleurs. Est-ce que tu veux rentrer au bungalow Léa ?
- Moi : Oui, je crois que c’est une bonne idée mais avant…
Un slow venait de commencer et je l’ai entraîné sur la piste.
On a dansé l’un contre l’autre et je me suis collée à lui. Vincent n’existait déjà plus. Ses yeux dans les miens, on a tourné doucement. Ses mains sur ma taille étaient rassurantes, douces et fermes à la fois.
Mon bassin s’est frotté doucement au sien et son érection n’a pas tardé à se faire sentir. Il a passé une main dans mes cheveux et un frisson a parcouru tout mon corps.
- Tu es un mec bien Yann… Et tu as respecté suffisamment longtemps la relation que j’avais avec Franck. On n’est plus ensemble.
- Tant mieux parce que je n’en peux plus d’attendre
Il m’a regardé intensément et s’est penché pour prendre mes lèvres avec les siennes. Le baiser a commencé tendrement, par petite touche, devenant de plus en plus passionné.
Je me suis senti fondre dans ses bras puissants.
- Je voyais Vincent te draguer et j’avais envie de crier de rage.
- Pas besoin, c’est toi que je veux Yann… Si tu veux de moi.
- Léa… Je te veux depuis des années…
- Mon dieu ! Alors on n’a plus de temps à perdre.
Je me suis écarté de lui et j’ai fait sauter 2 boutons de mon chemisier, lui laissant apercevoir mes seins libre de tout soutien-gorge.
Yann a pris ma main et on a pris la direction du bungalow mais on passait à côté de Vincent.
Yann a posé la main sur l’épaule de Vincent.
- Vincent, Léa a eu la gentillesse de ne pas me dire que tu avais dit. Mais la prochaine fois que tu nous vois, passe ton chemin parce que je n’accepterai pas un autre manque de respect envers ma petite amie.
Ils sont restés un peu bête mais moi, je me suis collée à Yann, heureuse comme une gamine de l’entendre dire que j’étais sa petite amie.
- Petite amie hein ?
- Oh que oui… Et je ne vais tout faire pour te faire aimer ce nouveau titre.
La porte du bungalow à peine passée, on était dans les bras l’un de l’autre.
Tout ce que j’avais découvert de Yann cette semaine, je l’appréciais déjà, mais à cet instant, quand Yann a commencé à me déshabiller avec douceur, j’ai compris à quel point il tenait à moi. Il n’y avait pas d’urgence mais au contraire, le besoin de prendre son temps.
Sa bouche explorait mon cou et au fur et à mesure que mon chemiser s’ouvrait, mes clavicules, mes épaules ou le haut de ma poitrine.
J’ai enlevé son teeshirt pour pouvoir l’explorer de mes mains. J’ai enfin passé mes mains sur ses pectoraux que je trouvais si attirants avant de profiter du V que formait son torse parfait.
J’ai voulu m’attaquer à son short mais je n’ai eu le temps que d’enlever un bouton avant que Yann ne maintienne mes mains dans mon dos pour offrir ma poitrine à sa bouche avide.
Des gémissement de désir complètement incontrôlables sortaient de ma bouche. Il s’est redressé pour m’embrasser. Mes tétons étaient durs, gonflés, sensibles.
- Tu es si belle Léa ! Si désirable ! J’ai une chance incroyable.
- Moi aussi Yann ! Profite ! Je suis à toi maintenant, toute à toi ! Rien qu’à toi !
- Tant mieux car je ne supportais pas de voir Vincent te draguer. Je rageais à l’idée d’avoir trop attendu et qu’il puisse réussir à te séduire
- Il n’avait aucune chance.
Ma jupe et mon string sont tombés au sol. Ses grandes mains ont empoigné mes fesses fermes et il a grogné de désir en les pétrissant.
Son doigt a parcouru ma fente et j’ai cru jouir à ce simple contact mais je ne voulais pas jouir tout de suite. S’il était capable de prendre son temps, alors moi aussi !
Je me suis mise à genoux devant lui. La bosse qui déformait son short était énorme.
Chaque bouton enlevé libérait un peu la pression et chaque fois, je déposais un baiser sur son sexe. Yann ne portait pas de sous vêtement et je trouvais ça diablement sexy. Le sexe de Yann enfin libéré, j’étais estomaquée.
A ce stade, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer mentalement Yann avec les deux seuls autre hommes ayant été mes amants. Le sexe de Yann était splendide, large, long, avec un gland magnifique, juste plus gros que la verge… Et vraiment pas loin d’être deux fois plus gros et long que Franck.
J’ai pris son sexe d’une main, à la base. Mes doigts fins n’en faisaient pas tout à fait le tour. Il était si dur sous mes doigts !
J’ai posé l’autre main par-dessus et le gland dépassait encore, levant les yeux vers Yann pour y découvrir un désir presque animal. Son corps puissant me dominait.
- Si tu savais combien de fois j’ai pu rêver d’un moment comme ça Léa.
J’avais aimé Franck et aimé faire l’amour avec lui mais je mentirais si je disais que mon imagination n’avait jamais remplacé Franck par Yann les rares fois où je m’étais donné des plaisirs solitaires.
Yann représentait tout ce qui me faisait fantasmer chez un homme : charme, taille, muscles, virilité… Imposante virilité.
- Même quand j’étais avec Franck ?
- Surtout quand tu étais avec lui ! Je t’imaginais dans mes bras… Mais j’avais l’impression que tu étais bien avec lui. Je n’aurais rien fait…
- J’étais bien… La plupart du temps… Mais je pensais parfois à toi aussi…
- Oh ! A quoi tu pensais ?
J’ai rougi.
- A ton corps surtout ! Tu es très… Grand, costaud… Viril !
J’avais lâché le dernier mot en regardant son sexe que je branlais doucement.
- Plus viril que Franck ?
- Bien plus !
Yann m’a relevé. Et m’a embrassé, caressé, avant de m’allonger sur notre grand lit. Je me suis offerte à lui. Ses mains et sa bouche ont parcouru tout mon corps et son sexe dur et chaud frottait contre moi. C’était tendre, c’était bon, trop bon.
De mon côté, je caressais chaque parcelle de son corps à ma portée et quel corps ! Je sentais sous mes doigts ses muscles, sa peau douce.
Sa bouche explorait maintenant les pourtours de mon sexe. Mon bassin prenait vie tout seul, tentant d’aligner ma fente avec sa langue mais il se dérobait à chaque fois. Ca faisait une éternité que je n’avais pas eu droit à cette caresse et j’avais beau attendre avec impatience de connaître la sensation de son sexe en moi, je voulais jouir sous sa langue.
- Mon dieu Yann ! Tu me tues là !
- Ah oui ?
- Salaud !
Il a pris mon sexe à pleine bouche d’un coup, me faisant pousser un grand cri de surprise et de plaisir. Sa langue léchait ma chatte, titillait mon clitoris. J’étais en feu, les poings crispés sur la couette, gémissant sans cesse.
Enfin, mon orgasme est arrivé, libérateur, puissant, mon corps tendu comme un arc.
Je me remettais de mon orgasme et Yann était au-dessus de moi, sa masse me couvrait et j’adorais la sensation. J’avais beau être sportive et en forme, je me sentais petite, féminine, protégée.
On s’est embrassé longuement et son sexe était entre mes cuisses. Des petits mouvements de ma part plaçaient son gland juste à l’entrée de ma chatte dégoulinante d’envie. Il a poussé légèrement. Il était si gros.
- Va doucement mon amour !
- Mon amour ? J’aime… Je serais doux, lent… Mais je vais venir en toi jusqu’au fond ma puce ! Tout au fond !
- Oh mon dieu !
Son gland m’ouvrait, délicieusement lentement. Son regard était intense.
- Je n’en reviens pas de ce que je vis en ce moment Léa. Tu es incroyable. Si belle. Si douce. Je ferais tout pour toi… Je te ferais rire… Je te ferais jouir…
Je suis tombée folle amoureuse de lui à ce moment. Mes sentiments ont explosé en moi car je sentais qu’il pensait tout ce qu’il disait. Cet homme fabuleux, beau comme un dieu allait s’occuper de moi, pour toujours.
- OOOOHHHHH ! YAAANNN !!!
Son sexe progressait en moi et le plaisir m’envahissait déjà. Jamais je n’avais ressenti ça ! J’ai enfoui la tête au creux de son cou et j’ai goûté sa peau légèrement salée, parfaite. Yann a poussé un gémissement, un râle de plaisir et j’ai senti son corps entier se raidir un peu, son sexe palpiter en moi.
J’étais fier de sentir que je pouvais lui faire ressentir ça !
Il a bougé un peu plus vite et la sensation de va et vient dans mon sexe a été terrible, si forte que pour la première fois de ma vie, de vrais cris de plaisir sont sortis de ma gorge. L’orgasme montait, énorme, me faisant perdre la tête.
Yann s’est un peu redressé et j’ai vu qu’il était sur le point de jouir.
On s’est regardé dans les yeux tout en faisant l’amour, sauf quand le plaisir était trop fort et que je criais de plaisir. Il était si gros en moi, si profond, que j’avais l’impression de le sentir partout en moi.
Yann a joui, joui encore, son plaisir si évident sur son visage. Je voulais voir ça encore et encore. Son corps couvert de sueur était magnifique, splendide.
Enfin, il s’est effondré à côté de moi, essoufflé, un sourire radieux sur le visage. Je me suis blottie dans ses bras.
Peu après, il a rabattu les draps sur nous et je me suis endormie comme une masse, repue de plaisir.
Le lendemain matin, il dormait quand je me suis réveillée mais son sexe était dur dans son sommeil. Je suis passée sur lui et je me suis empalée alors qu’il se réveillait.
- Hmmm ! Quel réveil ! J’adore ! J’espère qu’il y en aura des milliers d’autres comme ça !
- J’espère bien parce que…
Je me suis stoppée, la moitié de son sexe déjà en moi.
- Parce que quoi ?
- Parce qu’on n’a pas utilisé de préservatif hier et que…
- Tu ne prends pas la pilule !
- J’en prends, mais avec tout ce qu’il s’est passé ces derniers temps, j’en ai oublié quelques-unes donc il y a un risque !
- Oh !
- Je suis désolée. Hier je n’y ai pas pensé et ce matin, tu bandais si fort !
J’ai voulu le faire sortir de moi mais ses mains puissantes ont bloqué mes hanches et m’ont abaissé sur sa queue tendue.
- OOOHHH ! YANN ! Si… j’avais juste trop envie de te réveiller comme ça mais si tu veux continuer, il y a des préservatifs.
Il a maintenu sa pression sur mes hanches.
- Tu es libre de faire ce que tu veux Léa. Mais j’ai envie de toi… Et je sais que je t’aime…
- OH MON DIEU ! OUIII ! Moi aussi je t’aime !
- Et l’idée qu’il y ait une possibilité de te mettre enceinte ici… Dans ce paradis… Me plaît au plus haut point.
L’idée me rendait folle de désir, folle d’amour. Cette fois, je me suis laissé descendre sur lui entièrement, son gland forçant le fond de ma chatte comme jamais, expulsant l’air de mes poumons dans un grand cri. Une fois remise, je l’ai regardé dans les yeux.
- Il faudra assumer après Yann… Mon corps va t’appartenir. Ta queue sera à moi seule !
- Oui ! Tout ce que tu veux ! Ma déesse !
- OOOHHHH ! Tu crois que je suis une déesse ?
Il m’a fait tourner la tête et je me suis vue dans un miroir ! Je chevauchais mon homme, mes seins gros et fermes étaient arrogants, mes tétons gonflés. Le plaisir se voyait sur mon visage. Mes cheveux en bataille me donnaient un air sauvage.
- Oui, tu es un déesse !
- Tu vas devoir m’adorer alors !
- Et comment je vais devoir faire ça ? Tu as une idée ?
Je m’étais faite à la taille de sa queue en moi. J’ai souri et bougé mon bassin en rythme.
- Oui !!! Tu vas devoir me faire des offrandes ! OOOHHHH ! Régulièrement !
- Des offrandes ?
Je me suis penchée sur lui, son sexe trouvant un nouvel angle en moi et me faisant couiner de plaisir.
- Oui ! Ton sperme m’appartient et je le veux en moi… Souvent ! OOHHH MON DIEU LA !!!!
- Je te promets de satisfaire ce souhait !
- Et en échange mon âme est à toi. Mon corps est à toi… Ma chatte… Ma bouche… Mes fesses…
Je me suis redressée et son gland était parfaitement positionné sur la zone la plus érogène de ma chatte. Mes mains plantées sur ses pectoraux, j’ai ondulé mon bassin, me donnant du plaisir encore et encore, tête rejetée en arrière, bouche grande ouverte. Ses mains parcouraient mon corps et ajoutaient à la sensualité du moment.
Comment était-il possible que je jouisse autant ?
J’ai joui une première fois, puis, une deuxième et j’ai senti à ce moment le sexe de Yann se contracter en moi. Yann me regardait avec des yeux pleins d’amour, fous de plaisir.
Le reste de nos vacances a continué, entre plaisir, excursions, tendresse.
Un soir, j’ai attaché les poignets de Yann à la tête de lit et j’ai exploré son corps, léché son sexe et ses testicules. Je ne pouvais pas prendre beaucoup plus que le gland dans ma bouche mais combiné avec l’action de mes mains, j’ai réussi à le faire me supplier de le laisser jouir, à le faire crier de plaisir. Son sperme m’a inondé la bouche, tapissé le palais et la langue et je me suis délectée de son jus. Moi, une femme d’à peine 1,60m, je venais de mettre à mes genoux un grand gaillard d’1,85m, de faire trembler tout son corps de plaisir.
J’avais été un peu optimiste en lui proposant mais fesses mais ses doigts ont quand même dépucelé mon petit trou et je suis sûre qu’avec un peu de persévérance, je l’aurais en moi par là aussi.
Le retour à la métropole a été un peu rude mais j’emménageais chez lui 2 jours plus tard. Mon téléphone était inondé de messages d’excuse de Franck mais il était bien trop tard.
C’est une semaine après notre retour que nous avons trouvé Franck au pied de notre immeuble.
- Franck : Léa, j’ai été bête. J’ai compris et tout ira bien. Reviens avec moi ! On était bien ensemble non ?
- Moi : Franck… On « a été bien » ensemble. Mais ce n’est plus possible
- Franck : C’est encore possible
- Non Franck. Je suis avec Yann maintenant… Et on s’aime.
Yann était resté en retrait jusque-là. Franck l’a regardé avec dégoût.
- Franck : Je n’en reviens pas que tu me fasses ça !
- Yann : Je comprends que ce soit compliqué à vivre mais c’est comme ça ! Et ce n’est pas contre toi !
- Franck : Permets-moi d’en douter ! Tu voulais juste gagner notre plus important pari !
- Yann : Quel pari ?
- Franck : Un Jour, je t’ai parié que jamais tu ne trouverais quelqu’un d’aussi bien que Léa alors il a fallu que tu me la prennes.
Avec Yann, on s’est regardé et on s’est compris aussitôt. On a éclaté de rire. Il nous a regardé, surpris.
- Moi : Non Franck. Encore une fois, tu n’as rien compris et tes foutus paris te font beaucoup de mal finalement.
- Yann : Jamais je n’aurais parié ce genre de chose avec toi. Et j’aurais encore moins cherché à me servir de Léa pour ça. Je regrette que ça se termine comme ça entre nous mais je pense que tu sais qu’on ne sera plus jamais ami.
- Franck : Et tu vas m’interdire de voir Léa aussi. Tu as peur qu’elle me reprenne hein ? C’est ça ?
- Yann : Je ne parle que pour moi. Léa est bien assez grande pour prendre ses propres décisions.
- Moi : Franck, je n’ai pas apprécié tous ce que tu as dit ou fait toutes ces dernières semaines. Il est préférable qu’on ne se voie plus du tout.
Yann a sorti tout un florilège d’insultes toutes plus horribles les unes que les autres. Finissant par dire qu’il était content de se débarrasser d’une femme aussi belle que frigide. Jusque-là, on avait écouté sans répondre mais c’en était trop pour moi.
- Moi : Franck, la seule raison qui fasse que tu m’aies trouvé frigide, c’est juste que tu n’as jamais su trouver ce qui me donnait du plaisir. Yann sait comment me faire me sentir aimée et respectée surtout.
- Franck : Comme si je ne te donnais pas ça !
- Moi : Je peux t’assurer que maintenant, je me rends compte que non. Rien ne sera plus jamais possible entre nous. Il vaut mieux qu’on ne se voit plus du tout.
- Franck : Sale…
- Yann : STOP !
Yann avait élevé la voix et son regard était noir. Même Franck a du se rendre compte qu’il était à 2 doigts de sortir de ses gonds.
- Yann : Tu n’as pas intérêt à finir ta phrase parce que je te promets que je vais t’apprendre à ma manière à respecter les gens. Tu as eu ta chance avec une femme adorable et splendide et tu t’es lamentablement trompé. Tu vas partir d’ici et ne plus jamais nous importuner.
- Franck : Tu fais une erreur Yann ! Elle ne sera jamais satisfaite !
- Moi : Oh mais si ! Je peux t’assurer que ces 3 dernières semaines, j’ai été satisfaite. Comblée même ! Je n’aurais cru qu’il était possible d’être aussi « profondément » comblée même.
En disant ça, j’avais mis la main sur l’entrejambe de Yann et Franck, cette fois, n’a rien trouvé à dire, choqué. J’ai pris Yann par la main et on est rentré chez nous sans un regard en arrière.
La nuit a été torride, comme si nous voulions punir Franck de nous avoir gâché la soirée, comme si nous voulions nous prouver à quel point on s’aimait, à quel point on prenait du plaisir ensemble.
Le lendemain soir, j’ai accueilli Yann dans mes fesses pour la première fois. J’ai cru mourir de plaisir une fois une sensation de gêne passée.
Un an après, nous sommes devant la mairie, avec nos familles pour célébrer notre mariage, ma mère fière de s’occuper de notre petite fille de 3 mois. Il s’est avéré que la contraception n’avait finalement pas fonctionné…
Mon conjoint a fait un pari. Un pari d’une stupidité absolue, avec son meilleur ami.
Franck et Yann se connaissent depuis l’école primaire. Durant tout ce temps, ils ne se sont réellement perdus de vue qu’un an et demi. Mais ça a été suffisant pour que je rencontre Yann, et que je tombe amoureuse de lui.
On s’est rencontré pendant notre première année post-bac et on ne s’est plus quitté. Puis, Yann est revenu finir ses études dans la même université que nous.
On a commencé à sortir tous les trois avec, occasionnellement, la copine du moment de Yann.
Franck est sportif. Il fait de la course de fond à un haut niveau et je l’ai toujours encouragé. De mon côté, je suis plus fitness. J’entretien mon corps et sans vantardise, ça se voit. J’ai beaucoup de succès avec les garçons mais ma relation avec Franck me convenait. Je n’étais pas intéressée par qui que ce soit d’autre. Seule ombre au tableau, Franck veut attendre pour faire un enfant. Sauf que moi, à 27 ans, je trouvais que l’horloge biologique avance très vite…
La relation entre Franck et Yann est assez singulière pour deux amis aussi proches. Ils sont continuellement en train de se lancer des défis, d’être en compétition.
Dans la très grande majorité des cas, c’est marrant, sans aucune méchanceté et sans conséquences.
Mais il y a eu quelques fois où le pari devenait presque une confrontation. Jamais ce n’est physique car Franck et Yann sont très différents. Franck est plutôt fin et léger, taillé pour la course à pied. Yann, lui, est rugbyman. Il est grand, carré, capable de soulever de la fonte sans réel effort apparent. Il ne peut rivaliser avec Franck à la course à pied mais il a une bonne endurance quand même.
Les deux dernières fois qu’ils ont fait un pari ayant mal tourné pour l’un ou pour l’autre, je me suis fâchée avec les deux, les traitants de gamins. A chaque fois, c’est Franck qui avait lancé les paris. C’est donc à lui que j’ai fait le plus la gueule.
Une fois, l’enjeu du pari était un weekend à Londres. Je rêvais d’y aller depuis des années mais Franck a parié notre weekend et a perdu. Je lui en ai vraiment voulu mais pour lui, un pari est un pari. Pour sa défense, Yann a proposé d’annuler et a même rendu les réservations à Franck mais Franck n’a rien voulu savoir.
A cette époque, Franck avait plus d’argent que moi et comme il avait mis 75% du prix du weekend, je n’ai pas pu dire grand-chose. Nous étions encore étudiants et l’argent ne coulait pas à flot. Notre couple a souffert pendant un moment de ce pari. Je suis même retournée chez ma mère pendant 2 semaines pour bien lui faire comprendre que j’avais souffert de son imbécilité mais on s’est remis ensemble.
Au fur et à mesure, les paris m’insupportaient de plus en plus.
Une fois suivante, c’est Yann qui perdu, toujours autour d’un pari stupide. Franck a alors gagné une place pour la finale de la coupe du monde de rugby 2015. Ça ne m’impactait pas mais j’étais quand même furieuse après Franck. C’était puéril car il n’était pas fan de rugby contrairement à Yann. J’avais prévenu Franck et Yann que je n’aimais pas leurs paris mais ils continuaient quand même, quasiment tout le temps à l’initiative de Franck.
Des tensions sérieuses étaient nées dans notre couple mais Franck prenait ça à la rigolade.
Un an au moins s’était écoulé depuis leur dernier gros pari. Je pense sincèrement que l’adrénaline manquait à Franck.
A la sortie de nos études, Franck avait monté son cabinet d’infirmier libéral et Yann avait monté une boîte d’informatique.
Franck gagnait très bien sa vie et moi, je grimpais plutôt rapidement dans mon cabinet comptable et mon salaire était de plus en plus convenable. Franck m’avait même incité à acheter une très jolie petite voiture citadine et je dois avouer que j’aimais beaucoup même si je ne l’aurais jamais acheté sans Franck pour me pousser à le faire.
Franck avait une jolie voiture et on habitait un beau quartier alors que Yann roulait toujours dans sa petite citadine et louait un appartement assez moyen. Il vivait simplement mais avait largement les moyens de sortir comme nous. L’argent n’avait jamais été un problème entre nous.
Et puis un jour, Franck s’est un peu vanté de nos voitures, de notre maison. Yann a simplement dit qu’il n’avait pas besoin de ce genre de choses maintenant, que sa voiture l’emmenait toujours d’un endroit à l’autre sans souci.
Et c’est là que les choses se sont envenimées. Franck a dit à Yann qu’il était jaloux et qu’il ne pouvait tout simplement pas se payer notre train de vie. J’ai trouvé ça blessant, arrogant et en plus, étant comptable, j’avais cru voir chez lui une fois une brochure d’un organisme financier gérant de gros patrimoines donc je n’étais pas d’accord avec Franck.
Yann a dit que ce n’était pas l’argent le problème, juste pas l’envie.
Il était trop tard. L’esprit de compétition de Franck a pris le dessus et il a parié que son revenu était plus important que celui de Yann.
Yann n’a pas bronché mais j’ai bien vu qu’il était en colère, qu’il faisait tout pour se contenir. Il m’a lancé un regard un peu désolé car il savait très bien ce que je pensais de leurs paris. « Qu’est-ce qu’on parie ? »
Je suis sortie de la pièce avant de m’énerver.
Quand je suis revenue 5 minutes plus tard, Franck avait sorti sa dernière feuille d’imposition et Yann pianotait sur son ordi portable.
Yann m’a regardé bizarrement.
- Yann : Puisque tu es comptable Léa, je veux que ce soit toi qui arbitres le montant des revenus de chacun.
- Moi : Je suis contre vos paris stupide mais je suis d’accord. Je vous préviens d’avance que cette fois, c’est la dernière. Je ne veux plus que vous pariiez. Et franck…
- Franck : Oui ?
- Moi : Après tout ce que je t’ai dit sur ton obsession à parier et sur ce que j’en pense, je n’en reviens pas que tu aies recommencé.
- Franck : Allez Léa ! Ne t’inquiète pas. Cette fois, j’ai gagné un truc que tu vas aimer.
- Moi : Tu ne comprends donc pas que c’est idiot vos trucs. Bon ! Qu’on en finisse ! Toi Franck, tu gagnes grosso modo 65000€ par an. Pas besoin de ta feuille d’imposition, je le sais puisque je fais tes comptes. Voyons les revenus de Yann.
Franck avait regardé Yann avec un grand sourire, fier de ses revenus. En soi, il avait raison car il travaillait dur pour gagner cet argent et 65000€ c’est très conséquent.
- Moi : Ta société, Fromix, dégage un résultat de 20 000 € et tu as pris un salaire de 40 000 €. Si tu avais pris les dividendes, avec les prélèvements, tu aurais eu un revenu d’environ 52000€.
- Franck : Ah ! J’avais raison. A nous le paradis
A ce moment, Yann a changé d’écran et là, j’ai halluciné.
- Moi : Franck ! Ne te réjouis pas trop vite… La société Promox, dont Yann est l’unique associé, a réalisé un résultat de 4.5 millions d’euros et tu t’es versé les dividendes en conséquence.
J’ai regardé Franck qui était bouche bée.
- Franck : Ce n’est pas possible ! Il doit y avoir une erreur !
- Yann : Je développe des logiciels en parallèle de mon activité et mon dernier projet a beaucoup plu… Aucune Erreur Franck. Je l’ai très bien vendu.
- Moi : Non, aucune erreur, je confirme. Tout est en règle. Il n’y a même pas de match Franck. Tu as perdu et c’est bien fait !
Ce qui m’a marqué, c’est l’absence de réaction de Yann. Son regard était assez dur.
Cette fois, Franck était abattu. Je commençais à me demander ce qu’il avait perdu. Non ! Ce qu’ON avait perdu.
- Moi : Alors, cette fois, c’est quoi ?
- Yann : Oui Franck ! Cette fois c’est quoi ? Tu lui dis ou c’est moi ? Attends, je vais te donner un peu de temps.
Le regard de Yann était vraiment difficile à déchiffrer.
- Yann : Si je perdais, je vous laissais le bungalow que j’ai loué pour 3 semaines dans un hôtel de luxe de Bora Bora. J’ajoutais les billets d’avion bien sûr. Je devais partir avec Amélie mais puisque c’est fini entre nous, j’allais partir seul.
- Franck : …
- Yann : Dis-moi Franck, là, je t’ai laissé une chance de te rendre compte de ton erreur, d’annuler le pari, tu te souviens ?
- Franck : Oui !
- Yann : Comment, avec le petit salaire que tu croyais que je gagnais, j’avais la possibilité de m’offrir 3 semaines de luxe ? Il y en a pour 21000€ de voyage. Je te l’ai dit.
- Franck : …
- Moi : Bon, on a perdu quoi ? Et je sais déjà que pour toi, un pari est un pari, c’est sacré…
- Franck : Je lui ai dit que s’il gagnait, tu partais avec lui pendant les trois semaines, comme si tu étais sa femme et non la mienne.
Franck regardait le sol, piteux.
La rage montait en moi. J’étais plus que furieuse. J’étais blessée. J’ai tout fait pour garder cette fureur bien cachée. Je me suis tournée vers Yann.
- Moi : Et quand est-ce que je suis sensée partir pour Bora Bora Yann ? Il faut que je prévienne mon patron.
Franck a relevé la tête d’un coup, rouge comme une tomate. Yann a hésité quelques secondes.
- Yann : On est mercredi soir. Le vol est vendredi dans deux semaines et demie.
- Moi : Ok, c’est une période très calme pour moi au boulot en ce moment. Je sais d’avance que quand je vais lui dire où j’ai la chance de pouvoir partir, il va accepter sans problème.
- Franck : Léa tu ne peux…
- Moi : Oh que si je peux !
- Franck : C’est hors de question ! Je t’interdis…
- Moi : ET MOI JE T’AI INTERDIT DE FAIRE TES PARIS STUPIDES COMBIEN DE FOIS ?
- Franck : Ce n’est pas pareil !
- Moi : Si !
- Franck : Yann tu es sérieux là ? Tu veux partir avec MA femme en vacances pendant trois semaines ?
- Yann : Ecoutes moi bien Franck. Tu te moquais de mes revenus, de ma façon de voir les choses. Tu cherchais volontairement à me rabaisser. J’utilise mon argent comme je l’entends. Je me suis laissé entraîner trop de fois dans tes paris. J’ai des torts mais c’est quand même toi qui inities à chaque fois. Donc la décision revient à Léa…
- Moi : Yann, laisses-nous seuls s’il te plaît !
- Yann : D’accord ! Je te laisse me contacter quand tu auras pris ta décision.
Yann est parti mais j’aurais aussi bien pu lui dire tout de suite oui. Ma décision était prise et était irrévocable.
- Franck : Léa…
- Moi : Je t’arrête tout de suite Franck. Je ne me disputerai pas avec toi ce soir. Ca fait des années que tes paris m’énervent. Tu as dépassé les bornes. J’étais ta « monnaie d’échange ». Est-ce que tu te rends compte du mal que ça me fait ?
- Franck : J’ai fait une erreur.
- Moi : Oui. Et tu vas assumer ! Une fois, tu m’as privé d’un weekend dont JE rêvais en Angleterre. Une autre fois, tu as privé ton meilleur pote de SON rêve de voir une finale de coupe du monde de rugby. Et je ne compte pas tous les petits paris perdus qui, à plusieurs reprises, m’ont dérangé ou privé de quelque chose d’une façon ou d’une autre. Donc maintenant, TU vas te rendre compte de ce que c’est de risquer quelque chose d’important pour toi.
- Franck : Je n’en reviens pas que tu me fasses ça !
- Moi : Je n’ai rien fait du tout ! Tout est de TA faute. Maintenant, je suis tellement en colère contre toi que je vais dormir dans la chambre d’ami. Et ne t’avise pas de venir me voir.
Le lendemain matin, j’ai croisé Franc mais il a compris à mon regard qu’il n’avait pas intérêt à m’adresser la parole. J’avais passé la nuit à ruminer tout ça et Franck me sortait par les yeux.
La première chose que j’avais faite en me levant était d’informer Yann que j’allais remplir ma part du pari.
Au bureau, mon patron, dont je devenais de plus en plus le bras droit, m’a accordé tout de suite les trois semaines, me demandant juste de faire tout ce que je pouvais avant de partir pour organiser mon absence.
Je suis rentrée chez nous en milieu d’après-midi et j’ai fait mes valises. Ma mère allait être très contente de m’accueillir pendant un peu plus de deux semaines avant le départ.
Le mot sur la table de salon était clair. Il n’avait pas le droit de mettre les pieds chez ma mère. Je lui conseillais fortement de réfléchir à ses actes car il mettait notre mariage en danger depuis longtemps.
Les textos entre moi et Franck étaient froids. Franck avait décidé que je ne devais pas y aller et commençais à être très désagréable. J’étais persuadée qu’il pensait que comme la dernière fois, au bout des 2 semaines, j’allais revenir de chez ma mère. Il allait être déçu ! Surtout que j’envisageais presque à coup sûr une rupture définitive.
3 jours avant le départ pour Bora Bora, Franck a demandé à me voir. J’ai refusé mais je l’ai appelé.
- Franck : C’est de la folie Léa. Ne fais pas ça !
- Moi : Tu ne commences pas la conversation comme il faudrait Franck.
- Franck : Hein ?
- Moi : Tu aurais dû commencer par t’excuser non ? T’excuser pour tes paris stupides ?
- Franck : C’est juste un jeu !
- Moi : Tu n’as pas hésité à prendre les tickets pour la finale de rugby si je me rappelle bien, disant a ton pote qu’un pari est un pari et qu’on l’exécute quoi qu’il en coûte.
- Franck : …
- Moi : Et plus que de t’excuser pour tes paris, tu aurais surtout dû t’excuser pour ME mettre en jeu.
- Franck : Je croyais gagner !
- Moi : Et tu as perdu ! Donc, dis-moi comment tu te sens maintenant que tu sais que TA femme part à l’autre bout du monde avec un mec qu’elle a toujours adoré, un mec riche et gaulé comme un dieu pour agir comme SA femme ! Tu sais ce qu’implique un voyage aussi romantique que celui-là pour un COUPLE ?
- Franck : Léa ! si tu fais ça, c’est fini entre nous. Et Yann n’existera plus pour moi.
- Léa : Ne me mets pas ça sur le dos. Quand à ton amitié avec Yann, je la pense déjà finie Franck. Est-ce que tu as vu sa déception, sa colère ?
Franck a raccroché sans même me dire au revoir, sans une seule fois s’être excusé. Cette fois, j’étais sûr de moi. Ma vie avec Franck était déjà finie, je le savais. Maintenant que c’était clair dans ma tête, je comptais bien profiter pleinement de mes vacances avec un mec charmant, qui m’a assuré que pas un sou ne sortirait de ma poche.
Avec Yann, on s’échangeait des textos. On mettait au point nos vacances. J’ai même eu le temps de m’acheter quelques vêtements que je mettrais là-bas.
J’ai bouclé mes dossiers au mieux et Yann est venu me chercher à la sortie du travail. Ma valise était déjà dans son coffre.
J’ai reçu un texto de Franck : « Léa, c’est ta dernière chance. Soit, tu rentres à la maison ce soir, soit le reste de tes affaires sera chez ta mère demain »
J’ai répondu en montrant à Yann le texto que j’écrivais à Franck : « Tu n’as toujours rien compris ! Toujours aucune excuse de ta part ! Je me rends compte que j’ai perdu beaucoup de temps avec toi si tu n’es pas capable d’un simple mot d’excuse pour moi ou ton meilleur pote. Maintenant, je vais éteindre mon portable car je ne vais pas gâcher mes vacances pour toi… Ni risquer d’être dérangée à un moment inapproprié »
J’ai envoyé aussitôt et éteins mon portable.
- Yann : Je suis désolé Léa… Mais je veux que tu saches que depuis quelques temps, je venais chez vous au moins autant pour ton amitié que pour celle de Franck. Il m’a déçu profondément.
- Moi : Je comprends totalement. Et je commence à croire que sa volonté de retarder la venue d’un enfant, c’est parce qu’il n’est absolument pas assez mature. Je m’en veux d’avoir perdu tout ce temps. Ça fait mal !
- Yann : Léa, j’ai eu plusieurs fois Franck au téléphone cette semaine et il a été odieux. C’est juste au nom de notre ancienne amitié que je ne suis pas allé lui en foutre une.
- Moi : Oublions-le… Et merci de m’emmener… Même si c’est synonyme de la fin de mon couple. Heureusement que nous ne sommes pas mariés et que finalement, nous n’avons pas encore d’enfants.
On a passé une bonne partie du vol à dormir, puis, on a parlé pendant des heures, rigolé, relâché la tension. Et plus on approchait de notre destination, plus je prenais conscience que j’avais laissé trop de temps s’écouler avec Franck.
J’ai énormément appris sur l’activité de Yann aussi et il m’a dit qu’un autre de ses projets était en bonne voie. On a parlé d’argent aussi, puisque c’était la base de tout ce qui se produisait en ce moment.
Yann aimait sa vie comme elle était, des chose simples, des bons moments, et des moments d’évasion où il profiterait de l’argent durement gagné. Il était très fier d’avoir réussi à vendre une de ses créations et c’était ce qui le passionnait vraiment. Il pensait à arrêter complètement son activité quotidienne pour se focaliser sur la création, n’ayant plus vraiment besoin de cette « petite » rémunération.
A un moment, je me suis réveillée mais sans vraiment ouvrir les yeux et j’avais la tête sur son épaule. J’ai vu qu’il ne dormait pas et que son attention était focalisée sur l’écran devant lui. Je voyais très clairement qu’il s’était positionné pour faciliter mon sommeil contre lui au détriment de son confort.
J’ai trouvé ça extrêmement gentil. C’est à ce moment que je me suis aperçue que ma main gauche était posée en haut de sa cuisse, à la limite de sa hanche et que sans aucun doute possible, son sexe était juste sous ma paume.
Mon cœur s’est accéléré un peu à la pensée de son sexe, juste séparé de ma main par le tissu de son jean. Le moins que je puisse dire est que le morceau paraissait… Imposant, bien qu’au repos. Je suis resté un petit moment comme ça pour apprécier la sensation.
J’ai alors fait semblant de me réveiller, redressant la tête et prenant appui un peu plus fort avec ma main et faisant semblant de prendre conscience de l’endroit où elle était posée.
- Oh mon dieu pardon ! Je suis désolée ! Je ne me rendais pas compte
- Ce n’est pas grave ! Tu n’y as pas été trop fort de toute façon !
- Oui mais quand même !
- Et puis, avoir la main d’une si jolie femme sur mon sexe, ce n’était pas désagréable du tout.
J’ai rougi un peu de l’entendre me dire qu’il me trouvait jolie. J’ai préféré ne rien rajouter.
Enfin, nous sommes arrivés à destination après presque 24h00 de voyage. Le voyage avait été éreintant mais la fatigue s’est envolée en un instant en découvrant les paysages splendides et le bungalow. C’était vraiment paradisiaque et luxueux sans l’être trop.
- Merci de m’avoir emmené Yann. C’est exceptionnel ici.
- Oui, je suis bien d’accord. Je ne sais pas ce que tu en penses mais j’ai vraiment besoin d’une bonne douche et j’imagine que toi aussi.
- Oh que oui.
- Eh bien alors, on fait ça, et après, on fait un petit tour de l’hôtel et on va prendre un verre bien mérité.
- Ça marche pour moi Yann.
J’ai défait rapidement ma valise et pris ce qu’il me fallait pour la soirée.
Le bungalow comprenait un espace salon intérieur, une terrasse les pieds dans l’eau et une petite kitchenette admirablement équipée avec un frigo rempli de boissons.
L’unique chambre était spacieuse et le lit m’a paru immense et diablement confortable. Enfin, j’ai pénétré dans la salle de bain attenante, équipée d’un bain / spa et d’une douche magnifique.
J’avais cependant un problème. Chaque pièce découverte avait rajouté à mon malaise. Je m’étais imaginée dans les bras de Yann sur le bain de soleil double de la terrasse, en train de le chevaucher sur l’un des sofas du salon, admirer la masse athlétique d’un Yann dénudé, étendu sur le matelas. Enfin, j’ai imaginé Yann, me prenant dans cette magnifique douche, à la hussarde.
Ca faisait plus de deux mois que je n’avais pas eu de relation sexuelle avec Franck (auquel je n’avais pas pensé depuis notre départ) et je me demandais si j’allais résister à la tentation d’un homme comme Yann à mes côtés pendant 3 semaines.
J’ai pris une douche qui m’a fait un bien fou et j’ai laissé la place à Yann.
Le peu de volonté que j’aurais pu avoir à volé en éclat quand il est sorti de la salle de bain en short. Juste en short !
J’ai admiré un temps bien trop long ses bras puissant, ses épaules musclées, ses pectoraux et chacun des muscles de ses abdos.
Il avait un torse peu poilu mais j’aurais voulu passer les mains dessus pour en sentir la texture.
Sous le nombril, une ligne de poils bruns menait tout droit vers ce que je commençais à vouloir découvrir de plus en plus.
- Je ne veux surtout pas paraître prétention mais je crois que tu aimes ce que tu vois !
Il souriait gentiment. Je suis sortie d’un coup de ma rêverie.
- Je… Tu es bête… Mais malgré tous le temps qu’on a passé ensemble, est-ce que tu sais que c’est la première fois que je te vois torse nu ?
- Ah oui, c’est vrai tiens !
- Et non…
- Quoi non ?
- Tu n’es pas prétentieux…
Je suis sortie du bungalow en urgence, pour éviter de me mettre encore plus la honte.
Yann m’a rejoint après avoir passé une chemisette et on a découvert le domaine de l’hôtel avec ses bars de plage, ses restaurants à ciel ouvert ou presque.
On ne voulait pas faire un vrai dîner ce soir donc on est juste aller prendre un cocktail, puis un autre. La tête me tournait juste agréablement et j’avais besoin d’avaler quelque chose donc on a opté pour un restaurant de plage qui servait de délicieux petits burgers.
Pendant toute la soirée, j’ai senti ou surpris les regards de Yann sur moi. Je portais moi aussi un short, très court et il regardait beaucoup mes jambes. Mon petit haut laissait mes épaules dénudées et offrait un décolleté sage mais qu’il m’a semblé apprécier.
La soirée était agréable mais on était tous les deux fatigués alors on est rentré au bungalow. J’ai fait un brin de toilette et j’ai passé ma nuisette.
Quand je me suis vue dans la glace, j’ai souri un peu. A 27 ans, je me savais plutôt mignonne et en pleine forme physique. Ma peau est douce et naturellement hâlée, mon corps est tonique et j’ai de belles courbes.
Je savais qu’en sortant de la salle de bain, j’allais faire une certaine impression sur le mâle qui m’attendait.
Rien ne se passerait ce soir, j’en étais certaine mais je savais aussi que ça n’allait pas durer pendant trois semaines.
L’attraction entre nous avait toujours été latente mais ni l’un ni l’autre n’aurions fait quoi que ce soit qui aurait risqué ma relation avec Franck.
J’ai pris une grande inspiration pour calmer la tension qui montait en moi.
Quand je suis entrée dans la chambre, Yann était assis dans le lit, dos contre la tête de lit.
J’ai littéralement vu sa bouche s’entrebâiller. Ses yeux ont passé au rayon X tout mon corps, en partant de mes yeux pour aller vers le bas et remonter. Ma pose n’était pas provocatrice mais je me voulais quand même un minimum sexy. Un idée m’a traversé la tête. J’ai juste fait glisser une bretelle de ma nuisette et je l’ai regardé avec un grand sourire.
- Je ne voudrais pas paraître prétentieuse mais j’ai l’impression que ce que tu vois te plaît !
Il a rigolé franchement, se souvenant qu’il m’avait dit exactement la même phrase, la seule différence, c’est ce qu’il a fait ensuite.
Il a appliqué une légère pression sur les draps à hauteur de son bassin et une bosse était clairement visible dessous.
- Je crois que tu peux constater par toi-même que tu n’es pas du tout prétentieuse.
J’ai rigolé aussi et je me suis couchée, soudainement très fatiguée.
J’étais dos à lui et il était tourné vers moi. Sur une impulsion je me suis un peu rapprochée de lui. Il a passé son bras droit sous ma nuque et l’a replié pour me coller un peu plus à lui. Sa main gauche s’est posée sur ma taille, diffusant sa chaleur, sa force aussi malgré la douceur de son geste.
- Léa ?
- Oui ?
- Est-ce qu’il y a la moindre chance que toi et Franck soyez un couple dans le futur ?
- Non, ça j’en suis certaine.
- D’accord.
Il s’est alors collé beaucoup plus à moi. Ses pectoraux se sont collés à mes épaules et son bassin s’est collé à mes fesses. Son sexe dur comme de la pierre était pressé entre mes fesses et remontait dans le bas de mon dos. Mon dieu ! Il me paraissait énorme contre moi !
Mais ensuite, il n’a pas bougé. Je suis incapable de dire qui s’est endormi en premier mais je sais que je n’ai pas mis longtemps, apaisée contre lui, malgré une vraie excitation de sentir Yann contre moi, si proche.
Je me suis réveillé le lendemain matin, un peu déboussolée mais définitivement proche du paradis.
La respiration de Yann était forte, preuve de son sommeil toujours profond. La vue sur la mer à mes pieds était splendide et je sentais la douceur des draps sous moi.
Mais surtout, dans notre sommeil, nous avions bougé. Yann était sur le dos et j’avais la tête sur son épaule, ma bouche presque colée à son torse. Le drap était repoussé assez loin vers le bas.
J’ai admiré son corps un long moment, appréciant son ventre plat, le dessein léger de ses côtes. J’avais envie de passer la main sur la peau douce de sa hanche, descendre sur sa cuisse musclée.
Mais plus que tout, je voulais prendre en main le mât de chair qui se dressait sous son caleçon au tissu fin et ample.
Une bataille se jouait dans mon cerveau. Si je le touchais et qu’il se réveillait à mon contact, il allait prendre ça pour un signe et alors…
Est-ce qu’il n’était pas trop tôt pour ça ?
Mon corps me disait que non, qu’il n’était absolument pas trop tôt pour ça ! Je sentais mon sexe s’humidifier comme rarement auparavant. Yann était un spécimen de premier choix et certaines de ses copines, sans trop en dire, avaient laissé entendre qu’elles passaient du bon temps avec lui.
D’un autre côté, malgré le fait que Yann avait été le meilleur ami de mon ex, j’avais l’impression qu’on pouvait bâtir une vraie relation tous les deux. Le sexe n’allait-il pas tout gâcher ?
A regret, je me suis écartée doucement de lui et j’ai pris un peignoir et mon livre pour aller lire sur la terrasse. Yann est venu me retrouver à peine 20 minutes plus tard.
Nos vacances ont commencé comme ça. On a fait quelques activités, fait des rencontres. On était tous les deux conscients de l’attirance qu’on avait l’un pour l’autre. A plusieurs reprises, on avait failli succomber. On avait dansé ensemble notamment et je crois que si un couple ne nous était pas rentré dedans, nos lèvres se seraient trouvées.
Une autre fois, on jouait dans la mer et Yann m’a rattrapé et m’a maintenu contre lui. La sensation de son corps musclé et ferme contre moi me faisait chavirer. L’eau de l’océan m’a permis de lui cacher que mon sexe coulait pour lui.
Et je ne compte plus les fois où j’ai surpris ses regards sur mon corps, les fois où je me suis mordillé la lèvre inférieure en admirant sa virilité. Chaque soir, je m’endors dans ses bras, son sexe en érection contre moi. Résister est de plus en plus compliqué.
Parfois, je m’amuse à attiser son désir. Il en est conscient et en sourit mais il a de plus en plus de mal à se contenir luis aussi.
On se balade la plupart du temps main dans la main mais on ne s’est pas encore embrassé.
Un soir, on est allé manger au restaurant de l’hôtel et on a retrouvé un groupe de 3 hommes et 1 femme avec qui on avait fait une excursion la veille. La femme était en couple avec l’un des hommes mais, même s’ils ne l’avaient pas dit ouvertement, j’étais persuadé qu’il s’agissait d’un couple libre et que les deux autres hommes participaient d’une façon ou d’une autre aux ébats du couple.
On a dansé tous ensemble, on s’est amusé.
A un moment de la soirée, Yann s’est laissé entraîner dans une partie de billard avec 3 de nos nouvelles connaissances.
L’homme restant, un certain Vincent, était resté avec moi et j’avais bien vu que je lui plaisais beaucoup. Il était plutôt charmant et beau garçon mais à côté de ce que je ressentais pour Yann, il n’avait aucune chance.
Avec Yann, nous n’agissions pas complètement comme un couple donc je crois que Vincent y a vu la possibilité que quelque chose se passe entre nous et il a commencé à me draguer ouvertement. Du coin de l’œil, j’ai vu Yann regarder dans notre direction.
L’alcool aidant, Il a posé sa main sur ma cuisse et m’a dit très clairement que comme Yann et moi n’étions pas en couple officiellement, je devrais en profiter pour passer la nuit avec lui, que Linda (l’autre femme) appréciait ses qualités d’amant, qu’il avait très envie de me baiser. Là, il allait vraiment trop loin, même avec l’alcool.
Je crois que Yann a vu mon expression outrée. Il est venu vers nous et son regard envers Vincent n’était pas des plus amical. Il a commencé à se reculer dans sa chaise.
- Yann : Léa, est-ce que ça va ?
- Moi : Oui, mais si ça ne te dérange pas, Vincent va terminer ta partie. Il vient juste de me dire qu’il avait très envie de jouer avec ses amis.
J’ai regardé Vincent.
- Moi : N’est-ce pas Vincent ? ce serait dommage que la soirée se termine mal non ?
- Vincent : Je… Je vais aller jouer avec mes amis oui.
Vincent s’est levé et Yann s’est assis à côté de moi.
- Yann : Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé mais j’ai l’impression que tu as géré la situation pour que je n’ai pas à réagir trop fermement non ? Et tu t’es très bien débrouillée d’ailleurs. Est-ce que tu veux rentrer au bungalow Léa ?
- Moi : Oui, je crois que c’est une bonne idée mais avant…
Un slow venait de commencer et je l’ai entraîné sur la piste.
On a dansé l’un contre l’autre et je me suis collée à lui. Vincent n’existait déjà plus. Ses yeux dans les miens, on a tourné doucement. Ses mains sur ma taille étaient rassurantes, douces et fermes à la fois.
Mon bassin s’est frotté doucement au sien et son érection n’a pas tardé à se faire sentir. Il a passé une main dans mes cheveux et un frisson a parcouru tout mon corps.
- Tu es un mec bien Yann… Et tu as respecté suffisamment longtemps la relation que j’avais avec Franck. On n’est plus ensemble.
- Tant mieux parce que je n’en peux plus d’attendre
Il m’a regardé intensément et s’est penché pour prendre mes lèvres avec les siennes. Le baiser a commencé tendrement, par petite touche, devenant de plus en plus passionné.
Je me suis senti fondre dans ses bras puissants.
- Je voyais Vincent te draguer et j’avais envie de crier de rage.
- Pas besoin, c’est toi que je veux Yann… Si tu veux de moi.
- Léa… Je te veux depuis des années…
- Mon dieu ! Alors on n’a plus de temps à perdre.
Je me suis écarté de lui et j’ai fait sauter 2 boutons de mon chemisier, lui laissant apercevoir mes seins libre de tout soutien-gorge.
Yann a pris ma main et on a pris la direction du bungalow mais on passait à côté de Vincent.
Yann a posé la main sur l’épaule de Vincent.
- Vincent, Léa a eu la gentillesse de ne pas me dire que tu avais dit. Mais la prochaine fois que tu nous vois, passe ton chemin parce que je n’accepterai pas un autre manque de respect envers ma petite amie.
Ils sont restés un peu bête mais moi, je me suis collée à Yann, heureuse comme une gamine de l’entendre dire que j’étais sa petite amie.
- Petite amie hein ?
- Oh que oui… Et je ne vais tout faire pour te faire aimer ce nouveau titre.
La porte du bungalow à peine passée, on était dans les bras l’un de l’autre.
Tout ce que j’avais découvert de Yann cette semaine, je l’appréciais déjà, mais à cet instant, quand Yann a commencé à me déshabiller avec douceur, j’ai compris à quel point il tenait à moi. Il n’y avait pas d’urgence mais au contraire, le besoin de prendre son temps.
Sa bouche explorait mon cou et au fur et à mesure que mon chemiser s’ouvrait, mes clavicules, mes épaules ou le haut de ma poitrine.
J’ai enlevé son teeshirt pour pouvoir l’explorer de mes mains. J’ai enfin passé mes mains sur ses pectoraux que je trouvais si attirants avant de profiter du V que formait son torse parfait.
J’ai voulu m’attaquer à son short mais je n’ai eu le temps que d’enlever un bouton avant que Yann ne maintienne mes mains dans mon dos pour offrir ma poitrine à sa bouche avide.
Des gémissement de désir complètement incontrôlables sortaient de ma bouche. Il s’est redressé pour m’embrasser. Mes tétons étaient durs, gonflés, sensibles.
- Tu es si belle Léa ! Si désirable ! J’ai une chance incroyable.
- Moi aussi Yann ! Profite ! Je suis à toi maintenant, toute à toi ! Rien qu’à toi !
- Tant mieux car je ne supportais pas de voir Vincent te draguer. Je rageais à l’idée d’avoir trop attendu et qu’il puisse réussir à te séduire
- Il n’avait aucune chance.
Ma jupe et mon string sont tombés au sol. Ses grandes mains ont empoigné mes fesses fermes et il a grogné de désir en les pétrissant.
Son doigt a parcouru ma fente et j’ai cru jouir à ce simple contact mais je ne voulais pas jouir tout de suite. S’il était capable de prendre son temps, alors moi aussi !
Je me suis mise à genoux devant lui. La bosse qui déformait son short était énorme.
Chaque bouton enlevé libérait un peu la pression et chaque fois, je déposais un baiser sur son sexe. Yann ne portait pas de sous vêtement et je trouvais ça diablement sexy. Le sexe de Yann enfin libéré, j’étais estomaquée.
A ce stade, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer mentalement Yann avec les deux seuls autre hommes ayant été mes amants. Le sexe de Yann était splendide, large, long, avec un gland magnifique, juste plus gros que la verge… Et vraiment pas loin d’être deux fois plus gros et long que Franck.
J’ai pris son sexe d’une main, à la base. Mes doigts fins n’en faisaient pas tout à fait le tour. Il était si dur sous mes doigts !
J’ai posé l’autre main par-dessus et le gland dépassait encore, levant les yeux vers Yann pour y découvrir un désir presque animal. Son corps puissant me dominait.
- Si tu savais combien de fois j’ai pu rêver d’un moment comme ça Léa.
J’avais aimé Franck et aimé faire l’amour avec lui mais je mentirais si je disais que mon imagination n’avait jamais remplacé Franck par Yann les rares fois où je m’étais donné des plaisirs solitaires.
Yann représentait tout ce qui me faisait fantasmer chez un homme : charme, taille, muscles, virilité… Imposante virilité.
- Même quand j’étais avec Franck ?
- Surtout quand tu étais avec lui ! Je t’imaginais dans mes bras… Mais j’avais l’impression que tu étais bien avec lui. Je n’aurais rien fait…
- J’étais bien… La plupart du temps… Mais je pensais parfois à toi aussi…
- Oh ! A quoi tu pensais ?
J’ai rougi.
- A ton corps surtout ! Tu es très… Grand, costaud… Viril !
J’avais lâché le dernier mot en regardant son sexe que je branlais doucement.
- Plus viril que Franck ?
- Bien plus !
Yann m’a relevé. Et m’a embrassé, caressé, avant de m’allonger sur notre grand lit. Je me suis offerte à lui. Ses mains et sa bouche ont parcouru tout mon corps et son sexe dur et chaud frottait contre moi. C’était tendre, c’était bon, trop bon.
De mon côté, je caressais chaque parcelle de son corps à ma portée et quel corps ! Je sentais sous mes doigts ses muscles, sa peau douce.
Sa bouche explorait maintenant les pourtours de mon sexe. Mon bassin prenait vie tout seul, tentant d’aligner ma fente avec sa langue mais il se dérobait à chaque fois. Ca faisait une éternité que je n’avais pas eu droit à cette caresse et j’avais beau attendre avec impatience de connaître la sensation de son sexe en moi, je voulais jouir sous sa langue.
- Mon dieu Yann ! Tu me tues là !
- Ah oui ?
- Salaud !
Il a pris mon sexe à pleine bouche d’un coup, me faisant pousser un grand cri de surprise et de plaisir. Sa langue léchait ma chatte, titillait mon clitoris. J’étais en feu, les poings crispés sur la couette, gémissant sans cesse.
Enfin, mon orgasme est arrivé, libérateur, puissant, mon corps tendu comme un arc.
Je me remettais de mon orgasme et Yann était au-dessus de moi, sa masse me couvrait et j’adorais la sensation. J’avais beau être sportive et en forme, je me sentais petite, féminine, protégée.
On s’est embrassé longuement et son sexe était entre mes cuisses. Des petits mouvements de ma part plaçaient son gland juste à l’entrée de ma chatte dégoulinante d’envie. Il a poussé légèrement. Il était si gros.
- Va doucement mon amour !
- Mon amour ? J’aime… Je serais doux, lent… Mais je vais venir en toi jusqu’au fond ma puce ! Tout au fond !
- Oh mon dieu !
Son gland m’ouvrait, délicieusement lentement. Son regard était intense.
- Je n’en reviens pas de ce que je vis en ce moment Léa. Tu es incroyable. Si belle. Si douce. Je ferais tout pour toi… Je te ferais rire… Je te ferais jouir…
Je suis tombée folle amoureuse de lui à ce moment. Mes sentiments ont explosé en moi car je sentais qu’il pensait tout ce qu’il disait. Cet homme fabuleux, beau comme un dieu allait s’occuper de moi, pour toujours.
- OOOOHHHHH ! YAAANNN !!!
Son sexe progressait en moi et le plaisir m’envahissait déjà. Jamais je n’avais ressenti ça ! J’ai enfoui la tête au creux de son cou et j’ai goûté sa peau légèrement salée, parfaite. Yann a poussé un gémissement, un râle de plaisir et j’ai senti son corps entier se raidir un peu, son sexe palpiter en moi.
J’étais fier de sentir que je pouvais lui faire ressentir ça !
Il a bougé un peu plus vite et la sensation de va et vient dans mon sexe a été terrible, si forte que pour la première fois de ma vie, de vrais cris de plaisir sont sortis de ma gorge. L’orgasme montait, énorme, me faisant perdre la tête.
Yann s’est un peu redressé et j’ai vu qu’il était sur le point de jouir.
On s’est regardé dans les yeux tout en faisant l’amour, sauf quand le plaisir était trop fort et que je criais de plaisir. Il était si gros en moi, si profond, que j’avais l’impression de le sentir partout en moi.
Yann a joui, joui encore, son plaisir si évident sur son visage. Je voulais voir ça encore et encore. Son corps couvert de sueur était magnifique, splendide.
Enfin, il s’est effondré à côté de moi, essoufflé, un sourire radieux sur le visage. Je me suis blottie dans ses bras.
Peu après, il a rabattu les draps sur nous et je me suis endormie comme une masse, repue de plaisir.
Le lendemain matin, il dormait quand je me suis réveillée mais son sexe était dur dans son sommeil. Je suis passée sur lui et je me suis empalée alors qu’il se réveillait.
- Hmmm ! Quel réveil ! J’adore ! J’espère qu’il y en aura des milliers d’autres comme ça !
- J’espère bien parce que…
Je me suis stoppée, la moitié de son sexe déjà en moi.
- Parce que quoi ?
- Parce qu’on n’a pas utilisé de préservatif hier et que…
- Tu ne prends pas la pilule !
- J’en prends, mais avec tout ce qu’il s’est passé ces derniers temps, j’en ai oublié quelques-unes donc il y a un risque !
- Oh !
- Je suis désolée. Hier je n’y ai pas pensé et ce matin, tu bandais si fort !
J’ai voulu le faire sortir de moi mais ses mains puissantes ont bloqué mes hanches et m’ont abaissé sur sa queue tendue.
- OOOHHH ! YANN ! Si… j’avais juste trop envie de te réveiller comme ça mais si tu veux continuer, il y a des préservatifs.
Il a maintenu sa pression sur mes hanches.
- Tu es libre de faire ce que tu veux Léa. Mais j’ai envie de toi… Et je sais que je t’aime…
- OH MON DIEU ! OUIII ! Moi aussi je t’aime !
- Et l’idée qu’il y ait une possibilité de te mettre enceinte ici… Dans ce paradis… Me plaît au plus haut point.
L’idée me rendait folle de désir, folle d’amour. Cette fois, je me suis laissé descendre sur lui entièrement, son gland forçant le fond de ma chatte comme jamais, expulsant l’air de mes poumons dans un grand cri. Une fois remise, je l’ai regardé dans les yeux.
- Il faudra assumer après Yann… Mon corps va t’appartenir. Ta queue sera à moi seule !
- Oui ! Tout ce que tu veux ! Ma déesse !
- OOOHHHH ! Tu crois que je suis une déesse ?
Il m’a fait tourner la tête et je me suis vue dans un miroir ! Je chevauchais mon homme, mes seins gros et fermes étaient arrogants, mes tétons gonflés. Le plaisir se voyait sur mon visage. Mes cheveux en bataille me donnaient un air sauvage.
- Oui, tu es un déesse !
- Tu vas devoir m’adorer alors !
- Et comment je vais devoir faire ça ? Tu as une idée ?
Je m’étais faite à la taille de sa queue en moi. J’ai souri et bougé mon bassin en rythme.
- Oui !!! Tu vas devoir me faire des offrandes ! OOOHHHH ! Régulièrement !
- Des offrandes ?
Je me suis penchée sur lui, son sexe trouvant un nouvel angle en moi et me faisant couiner de plaisir.
- Oui ! Ton sperme m’appartient et je le veux en moi… Souvent ! OOHHH MON DIEU LA !!!!
- Je te promets de satisfaire ce souhait !
- Et en échange mon âme est à toi. Mon corps est à toi… Ma chatte… Ma bouche… Mes fesses…
Je me suis redressée et son gland était parfaitement positionné sur la zone la plus érogène de ma chatte. Mes mains plantées sur ses pectoraux, j’ai ondulé mon bassin, me donnant du plaisir encore et encore, tête rejetée en arrière, bouche grande ouverte. Ses mains parcouraient mon corps et ajoutaient à la sensualité du moment.
Comment était-il possible que je jouisse autant ?
J’ai joui une première fois, puis, une deuxième et j’ai senti à ce moment le sexe de Yann se contracter en moi. Yann me regardait avec des yeux pleins d’amour, fous de plaisir.
Le reste de nos vacances a continué, entre plaisir, excursions, tendresse.
Un soir, j’ai attaché les poignets de Yann à la tête de lit et j’ai exploré son corps, léché son sexe et ses testicules. Je ne pouvais pas prendre beaucoup plus que le gland dans ma bouche mais combiné avec l’action de mes mains, j’ai réussi à le faire me supplier de le laisser jouir, à le faire crier de plaisir. Son sperme m’a inondé la bouche, tapissé le palais et la langue et je me suis délectée de son jus. Moi, une femme d’à peine 1,60m, je venais de mettre à mes genoux un grand gaillard d’1,85m, de faire trembler tout son corps de plaisir.
J’avais été un peu optimiste en lui proposant mais fesses mais ses doigts ont quand même dépucelé mon petit trou et je suis sûre qu’avec un peu de persévérance, je l’aurais en moi par là aussi.
Le retour à la métropole a été un peu rude mais j’emménageais chez lui 2 jours plus tard. Mon téléphone était inondé de messages d’excuse de Franck mais il était bien trop tard.
C’est une semaine après notre retour que nous avons trouvé Franck au pied de notre immeuble.
- Franck : Léa, j’ai été bête. J’ai compris et tout ira bien. Reviens avec moi ! On était bien ensemble non ?
- Moi : Franck… On « a été bien » ensemble. Mais ce n’est plus possible
- Franck : C’est encore possible
- Non Franck. Je suis avec Yann maintenant… Et on s’aime.
Yann était resté en retrait jusque-là. Franck l’a regardé avec dégoût.
- Franck : Je n’en reviens pas que tu me fasses ça !
- Yann : Je comprends que ce soit compliqué à vivre mais c’est comme ça ! Et ce n’est pas contre toi !
- Franck : Permets-moi d’en douter ! Tu voulais juste gagner notre plus important pari !
- Yann : Quel pari ?
- Franck : Un Jour, je t’ai parié que jamais tu ne trouverais quelqu’un d’aussi bien que Léa alors il a fallu que tu me la prennes.
Avec Yann, on s’est regardé et on s’est compris aussitôt. On a éclaté de rire. Il nous a regardé, surpris.
- Moi : Non Franck. Encore une fois, tu n’as rien compris et tes foutus paris te font beaucoup de mal finalement.
- Yann : Jamais je n’aurais parié ce genre de chose avec toi. Et j’aurais encore moins cherché à me servir de Léa pour ça. Je regrette que ça se termine comme ça entre nous mais je pense que tu sais qu’on ne sera plus jamais ami.
- Franck : Et tu vas m’interdire de voir Léa aussi. Tu as peur qu’elle me reprenne hein ? C’est ça ?
- Yann : Je ne parle que pour moi. Léa est bien assez grande pour prendre ses propres décisions.
- Moi : Franck, je n’ai pas apprécié tous ce que tu as dit ou fait toutes ces dernières semaines. Il est préférable qu’on ne se voie plus du tout.
Yann a sorti tout un florilège d’insultes toutes plus horribles les unes que les autres. Finissant par dire qu’il était content de se débarrasser d’une femme aussi belle que frigide. Jusque-là, on avait écouté sans répondre mais c’en était trop pour moi.
- Moi : Franck, la seule raison qui fasse que tu m’aies trouvé frigide, c’est juste que tu n’as jamais su trouver ce qui me donnait du plaisir. Yann sait comment me faire me sentir aimée et respectée surtout.
- Franck : Comme si je ne te donnais pas ça !
- Moi : Je peux t’assurer que maintenant, je me rends compte que non. Rien ne sera plus jamais possible entre nous. Il vaut mieux qu’on ne se voit plus du tout.
- Franck : Sale…
- Yann : STOP !
Yann avait élevé la voix et son regard était noir. Même Franck a du se rendre compte qu’il était à 2 doigts de sortir de ses gonds.
- Yann : Tu n’as pas intérêt à finir ta phrase parce que je te promets que je vais t’apprendre à ma manière à respecter les gens. Tu as eu ta chance avec une femme adorable et splendide et tu t’es lamentablement trompé. Tu vas partir d’ici et ne plus jamais nous importuner.
- Franck : Tu fais une erreur Yann ! Elle ne sera jamais satisfaite !
- Moi : Oh mais si ! Je peux t’assurer que ces 3 dernières semaines, j’ai été satisfaite. Comblée même ! Je n’aurais cru qu’il était possible d’être aussi « profondément » comblée même.
En disant ça, j’avais mis la main sur l’entrejambe de Yann et Franck, cette fois, n’a rien trouvé à dire, choqué. J’ai pris Yann par la main et on est rentré chez nous sans un regard en arrière.
La nuit a été torride, comme si nous voulions punir Franck de nous avoir gâché la soirée, comme si nous voulions nous prouver à quel point on s’aimait, à quel point on prenait du plaisir ensemble.
Le lendemain soir, j’ai accueilli Yann dans mes fesses pour la première fois. J’ai cru mourir de plaisir une fois une sensation de gêne passée.
Un an après, nous sommes devant la mairie, avec nos familles pour célébrer notre mariage, ma mère fière de s’occuper de notre petite fille de 3 mois. Il s’est avéré que la contraception n’avait finalement pas fonctionné…
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8 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Que d’ennui sur cette histoire avec tant de poncifs …. L’amant gaulé comme un dieu et riche cash versus le navot de copain au début… et j’en passe !!!
Beaucoup trop de baratin pour une fin prévisible et toujours la même histoire le gagnant c est toujours le mec à la grosse queue qui baiser comme un dieu on prends les lecteurs pour des idiots.
Le prince charmant au gros pénis Vs le fourbe à la p'tite bite
Belle histoire.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise.
Franck a largement mérité que Léa le quitte.
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise.
Franck a largement mérité que Léa le quitte.
Début un peu pauvre mais très belle fin
Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage.
Dommage qu il soit bête et elle une s...
La pardon...
La pardon...
Un très beau récit, où la stupidité est punie!