LA FLEURISTE

- Par l'auteur HDS Petite futée -
Auteur femme.
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Récit libertin : LA FLEURISTE Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-04-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.0 / 10)

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LA FLEURISTE
Depuis toute petite, j’ai toujours rêvé d’être fleuriste. Les fleurs sont mon univers,
je ne résiste jamais à la tentation de faire un bouquet, même avec de simples fleurs
des champs mêlées de feuillage ou brins de blé. Leurs parfums m’ont toujours envoûtée,
et mon nez est très sensible à toutes odeurs plus ou moins délicates.

J’ai donc fait mon apprentissage, dans beaucoup de domaines… mais pour l’instant,
c’est de fleurs que je parle.

Puis, l’occasion s’est présentée, il y a un an, ma patronne, prenant sa retraite, m’a
proposé de reprendre son affaire pour une poignée de cerises. J’allais avoir ma propre
boutique et faire comme bon me semble pour les compositions et décors du magasin car
Madame X était de la vieille école et il m’arrivait parfois de vouloir la quitter car
je ne pouvais pas exprimer mon art.

Après un relookage total du magasin, et du style floral, je me suis fait une
clientèle. L’ancienne, m’est restée fidèle et de nouveaux visages me sont apparus
petit à petit, car je me suis fait une renommée. Mon dynamisme et mon sens du commerce
ont fait parler de moi.

J’ai maintenant une employée, Julia, avec qui j’étais à l’école des fleuristes et un
apprenti, Tanguy. Il a 18 ans, et après un cursus scolaire littéraire, il a préféré
faire de l’artistique, beaucoup moins ennuyeux selon lui. Notre quotidien navigue
entre mille et une senteurs.

Nous sommes vendredi, c’est le jour où l’on prépare les bouquets et compositions
destinés à la vente du magasin. Comme chaque fin de semaine, j’aime m’habiller de
manière plus féminine. Ce matin aucune livraison en vue, je décide donc de mettre une
petite jupe vert bouteille, un chemisier ouvert par un lacet sur mon décolleté, des
bas et mes bottes. À mon arrivée, Julia et Tanguy ont commencé à sortir les fleurs sur
le trottoir, je leur donne donc un coup de main avant de regarder la liste des
commandes pour le week-end. Le téléphone se met à sonner.

- « Arums et Délicatesse », bonjour.
-Bonjour Claire, c’est Monsieur de Reminy,
- Ah ! Monsieur de Reminy, vous êtes de retour en France ?
- Oui, depuis hier, et c’est la raison de mon appel, car j’ai besoin de vos talents de
décoratrice.
- Bien-sûr Monsieur, ce serait pour quand ?
- Demain. J’organise une fête pour les 18 ans de ma fille, dans notre manoir au bord
du Loing, vous êtes déjà venue, je crois !
- Oui, Monsieur, tout à fait. Demain, vous dites ! Vous désirez quelque chose de
particulier ou vous me faites confiance.
- Ma chère Claire, vous prévenant la veille, je crains ne pouvoir faire le difficile,
mais je connais vos talents en la matière, vous avez carte blanche. Les festivités se
tiendront dans la salle de réception, ainsi que dans le jardin d’hiver attenant. Les
invités arrivent à partir de 20h30.

Il m’indique brièvement le nombre de convives, de table et de buffet où il
faudra des centres de tables, bouquets ou compositions.

- Très bien Monsieur de Reminy, merci beaucoup de votre confiance et à demain.
- Au revoir Claire, à demain.

Alors là, c’était le bouquet, autant de compositions florales à faire pour le
lendemain et pas le temps de retourner à Rungis. Claire, il faut que tu réfléchisses
un peu. Il veut de la déco, surtout du tape-à-l’œil, alors, je vais lui en donner. Je
monte donc dans la réserve, retourne tous les cartons pour trouver les contenants
idéaux et pour me faire une idée sur les végétaux dont j’aurais besoin. C’est bon,
j’ai une idée précise de ce que je vais faire, je redescend dans l’atelier et explique
à Julia la situation, puis prend mon sac et les clés de la camionnette et interpelle
Tanguy au passage :

-Tanguy, viens avec moi, on a une commande de dernière minute, prends des sacs
poubelles et rejoins-moi au camion.

Nous voilà partis tous les deux en forêt afin de ramener de la mousse, du lichen, des
écorces, des branchages et du lierre. Certes, ma tenue est loin d’être idéale pour une
balade dans les bois, mais pas le temps de rentrer me changer.

Voici une heure que nous collectons nos trésors, quand soudain je sens quelque chose
qui grimpe en haut de la cuisse.

- Ahhhh !

D’un coup je sens une douleur vive, cette fois-ci je crie, prise de panique, lâchant
mon sac de mousse, je soulève ma jupe afin de voir la piqûre. Tanguy me rejoint en
courant et me voit là, le cotillon retroussé, lui offrant une magnifique vue sur ma
petite culotte. Il reste là, interloqué, je me rends compte de sa présence, et
rabaisse vite le tissu. Il s’approche me demandant ce qui m’était arrivé. La voix
tremblante, je lui explique que j’ai dû me faire piquer, et que ça me brûle. Il me
propose de regarder, afin de voir s’il y a un dard de planté dans ma peau. Je ne sais
pas quoi répondre, la situation est étrange, mais j’ai tellement mal que je j’accepte
volontiers, oubliant que c’est mon apprenti qui me propose ça.

Voyant un tronc d’arbre couché au sol, il me fait asseoir dessus, écartant mes cuisses
pour entamer sa recherche, ses doigts délicats se posent sur ma jambe meurtrie, à la
recherche de mes piqûres.

- J’ai repéré le dard, Madame, je vais vous le retirer.
- Oh ! Oui ! Merci.

Il me soulève la jambe pour poser mon pied sur le tronc, et approche son visage de ma
cuisse, le mal fait place à l’excitation, je suis seule avec un jeune homme dans un
bois, dans une position qui est loin d’être digne d’une dame qui se respecte, et ce
garçon à les mains sur moi et la bouche si près de mon sexe que j’y prends plaisir,
ses cheveux effleurent ma culotte de dentelle, je le sens qui aspire, puis crache, et
recommence encore une fois. Il repose à nouveau sa bouche sur moi, cette fois-ci, il
n’aspire plus, il m’embrasse, ses doigts me caressent, et je ne peux l’en empêcher.
Voyant que je le laisse faire, il se fait plus entreprenant, en embrassant mon
intimité à travers le tissu, il hume mon corps et mon sexe, je ne me contrôle plus non
plus, m’abandonnant au plaisir que me donne mon élève, il a beau être jeune, il sait
ce qu’il fait, sans même se soucier des conséquences. Je pose mes mains sur sa tête,
lui montrant mon consentement, alors ses doigts se permettent d’écarter la broderie
afin de s’y glisser, il les ressort très vite, portant ses doigts à sa bouche pour les
sucer, tout en me regardant en souriant.

De plus en plus excitée, je laisse ma jambe rejoindre le sol, il en profite pour
saisir mon bout de tissu cache-sexe et le fait glisser doucement, son regard suit son
geste, et lentement ma toison brune se découvre à ses yeux. Il continue son action
tout aussi sensuellement, mais cette fois-ci en approchant son visage de mon triangle,
il y plonge son nez, je sens sa respiration qui se fait de plus en plus forte, sa
langue vient titiller mes petits poils crépus, alors même que ses mains n’ont toujours
pas fini leur descente le long de mes jambes. Arrivé à mes bottes, il se recule pour
regarder ce qu’il fait, je soulève un pied, puis l’autre, il porte ma culotte à son
nez et à ses lèvres comme un trophée qu’il aurait gagné, puis en me regardant droit
dans les yeux la glisse dans sa poche. Son regard toujours rivé au mien, me laisse
entrevoir qu’il domine la situation et compte bien poursuivre de même, je suis
résignée à son bon plaisir qui fait le mien. Je me fais donc sa chose pour les
quelques minutes de désir que nous avons l’un pour l’autre.

Je suis toujours assise sur le tronc, ma jupe retroussée et le minou à l’air. Il se
met debout devant moi, me prenant par les épaules afin de m’allonger sur le bois dur,
j’exécute en ayant une jambe de chaque côté du tronc pour ne pas tomber. Il me toise
de sa hauteur, et commence à délasser mon chemisier. Une fois complètement ouvert, il
enjambe le tronc pour venir s’asseoir à califourchon sur moi, et là, je sens le bois
me blesser le bas du dos, il est lourd mine de rien et le lieu peu confortable. Il
pose ses mains sur mon ventre nu, le caresse et remonte vers mon soutien-gorge, il
malaxe ma poitrine, la faisant déborder de celui-ci, alors il tire le tissu vers le
bas afin de libérer mes seins, les tétons rouges foncés et durs apparaissent, Tanguy
les pince du bout des doigts. La douleur que son poids me donnait disparaît, laissant
place à la montée du plaisir qu’il me procure, je laisse sortir quelques petits sons
pour l’encourager à continuer, mais il se penche pour y goûter, les sucer, les
aspirer.

« Oh ! Qu’il me fait du bien ! Malgré sa jeunesse, il me fait l’effet d’être déjà très
expérimenté, il prend son temps et à l’air vraiment d’apprécier. Tout comme moi
d’ailleurs. »

Sa bouche me parcourt. Délicatement ses lèvres me couvrent de baisers, sa langue
s’insinue pour goûter ma peau, il est tendre, et plus il m’explore et plus mon corps
se laisse aller, je ne suis plus maître de moi. Je sens son sexe bandé quand il
s’allonge un peu plus sur moi, j’ai envie de découvrir son membre, de le prendre en
bouche, pour lui rendre le plaisir qu’il me donne, alors, j’essaye de déboutonner son
pantalon, mais Tanguy m’empêche de le faire en me saisissant les mains en me les
plaquant sur l’arbre au-dessus de ma tête, tout en m’embrassant avec l’aide de sa
langue, avec un regard arrogant, mais fou de désir. Je comprends que c’est lui le
maître du jeu et que je ne dois plus intervenir.

Il relâche mes mains, pour glisser les siennes, lentement, le long de mon corps
jusqu’à mon bas-ventre, il se lève, pour venir s’asseoir sur le tronc. Mon dos est de
plus en plus endolori, mais une agréable sensation, vient m’ôter à nouveau la douleur
que je ressentais. Je laisse mes yeux clos, afin de me concentrer sur les frissons que
je ressens, mais l’envie de le voir, la tête entre mes jambes est plus forte. Mais il
n’est pas dans la position que je croyais, il est assis à califourchon sur le rondin
de bois me contemplant, seuls ses doigts s’occupent de mon intimité, j’aurais pourtant
juré que c’était sa langue qui me travaillait.

- Vous avez une très belle chatte et je ne peux m’empêcher de la découvrir avant
d’aller plus loin. Les filles que je connais sont toutes rasées, mais vous, cette
touffe brune me rappelle les photos que je voyais accrochées dans l’atelier de mon
père quand j’étais gamin. Vous êtes la parfaite idée que je me faisais de la femme.

Ne sachant que répondre, je préfère ne rien ajouter. Alors il reprend son exploration
du bout des doigts, délicatement, je m’évade dans le plaisir, m’abandonnant aux bons
soins de mon nouvel amant, peut m’importe la suite des évènements, ce qu’il me fait
vivre à l’instant-même est divin. Et dire qu’une simple piqûre de guêpe en est à
l’origine.

Son visage s’approche de ma toison, il la hume, comme un parfumeur à la recherche de
la fragrance idéale. Comme son approche est délicate ! Son souffle me fait frissonner.
Ses doigts voyagent entre mes lèvres, sur mon bouton de rose, puis se faufilent vers
le lit de ma rivière érotique. Je peux entendre parmi le chant des oiseaux et le bruit
des feuilles qui s’entrechoquent, le clapotis que mon sérum produit lorsqu’il s’agite
en mon intérieur. Je me cambre de plaisir, gémissant de temps à autre. Petit à petit,
ses gestes se font plus rapides mais de plus en plus experts, je ne me contrôle plus
du tout, les sensations sont trop intenses pour que je puisse résister et repousser
l’échéance de ma jouissance. C’est dans un grand cri libérateur que je laisse exploser
mon orgasme. Je reste les yeux clos pendant encore quelques instants, afin de
reprendre mes esprits et de laisser retomber l’euphorie. Il continue ses caresses sur
ma peau, glissant sur mes jambes, mon ventre, mes seins, ce qui me procure d’intenses
frissons et soubresauts que je ne peux contrôler après chaque extase.

Soudain, ses caresses s’arrêtent. Encore baignée par le plaisir qu’il m’a procuré,
j’essaye d’ouvrir mes paupières, le jour m’aveugle, mais j’insiste, je vois trouble.
Quand enfin ma vision redevient normale, c’est avec satisfaction que je vois, dressé
devant moi, le sexe de Tanguy. Une vraie barre d’acier, tant il peut bander. Revenant
à cheval sur moi, de manière désinvolte, il se saisit de son sexe et le dirige vers ma
bouche. J’entrouvre mes lèvres, laissant ma langue venir titiller son arme d’amour. Je
la fais virevolter dans tous les sens sur son gland bien rose, l’excitant encore un
peu plus, alors, je laisse son membre me pénétrer. Mes papilles sont aux anges, j’aime
la saveur de son bâton. Ce qui n’a pas toujours été le cas pour mes autres
partenaires, certains avaient une odeur forte, désagréable mais le désir sexuel prend
vite le dessus.

Tanguy me soutient la tête, mais la sienne se rejette en arrière, il lutte pour la
tenir droite et me regarder, tout son corps bouge sous l’effet du plaisir que je lui
procure. Soudain, il se dégage de ma bouche et me repose la tête sur le tronc.
Toujours à cheval sur celui-ci, assis sur mon ventre, il saisit dans chacune de ses
mains mes seins, les resserrant afin de venir y insérer son pénis. Tout en pétrissant
ma poitrine, il procède à de lents va-et-vient. J’essaye de relever la tête afin de
profiter du spectacle qui m’est offert, ça me fait mal dans le cou, mais peu importe.
Pour accentuer son plaisir et l’effet étau sur son sexe, je viens poser mes mains sur
le dessus de celui-ci. À son regard, je vois qu’il est satisfait de mon initiative.
Son mouvement s’accélère, son étreinte se resserre encore. Je l’entends gémir, sa
respiration s’accélère, mais c’est un râle très intense qui vient rompre le calme de
cette forêt. Sa semence, chaude, se répand sur moi, des frissons me parcourent le
corps. Pendant qu’il allait et venait, les yeux clos, je l’imaginais à l’intérieur de
moi. Je pouvais percevoir les sensations de la pénétration, je voyais son gland
m’envahir… ses mouvements me faire vibrer, ses accélérations me faire décoller. J’ai
joui à nouveau, en sentant son plaisir arriver.

Tanguy sursaute, l’effet de l’extase s’estompant, il prend conscience de ses actes
déplacés, et se relève vite, il me tend la main pour que je puisse me relever. Le
silence est pesant, aucun de nous n’ose dire un mot. Je rajuste mon soutien-gorge
ainsi mes seins, je remets mon chemisier tout en le regardant, je suppose qu’il se
sent mal à l’aise malgré le plaisir immense que nous avons ressenti, c’est aussi mon
cas, et maintenant que la réalité nous a rattrapés, il va bien falloir l’affronter.
Alors, je décide de briser la glace, en me plantant devant lui, il fuit mon regard, je
lui saisis délicatement le menton, lui dépose un baiser sur la joue, et à l’oreille
lui murmure :

- Merci.

Son visage s’est éclairé d’un coup, rassuré, il me sourit, s’approche de moi pour
m’aider à attacher le lacet de mon haut, puis à baisser ma jupe.

- Tu peux me rendre ma culotte, s’il te plait.
- Hors de question, je la garde en trophée, et puis, je vais être très motivé au
travail rien que de penser que vous n’aurez rien sous la jupe.

Il s’éloigne de moi en rigolant, moi je reste planté là interloquée, mais sourit
aussi. Il se penche pour ramasser son sac de mousse, j’en fais autant, mais avant de
partir, je jette un dernier coup d’œil sur le tronc, la vision de nos deux corps se
dessine dans mon esprit, mon cœur s’affole à nouveau.

De retour dans la camionnette, Tanguy lance la conversation, me demandant mes projets
pour la commande de Monsieur De Reminy, me proposant son aide pour la réalisation
ainsi que pour la livraison demain après la fermeture du magasin. J’accepte
volontiers, tant pour sa formation en tant que fleuriste, mais aussi, je l’espère bien
passer un autre moment très intime avec lui.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Magnifique, ractontes nous vite la suite de vos avantures et de vos ébat. Bisous amusez
vous bien



Texte coquin : LA FLEURISTE
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