La folle nuit de Lucy… La suite.

- Par l'auteur HDS PP06 -
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La folle nuit de Lucy… La suite. Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La folle nuit de Lucy… La suite.
Petite suite du récit de « La folle nuit de Lucy » écrit par Chelmi34.

Nous avons quitté Lucy alors qu’elle venait de raconter sa folle nuit à son mari, et qu’elle s’apprêtait à rejoindre ses deux amants Kevin et Lucas.

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Résumé pour ceux qui ont la paresse d’aller lire le texte de Chelmi34.

Pour venir en aide à leur pote, en déplacement professionnel. Kevin et Lucas ont bossé tout l’après-midi pour finir de poser le composite qui fait office de plage, à côté de la piscine de leurs amis Marc et Lucy.

Pour les remercier, Lucy a baisé avec eux dans toutes les positions. Une première pour elle. La nuit a été torride. Ses amant partis, Lucy s’est endormie pour reprendre des forces avant le retour de son mari.

Son téléphone la réveille. C’est Marc, il est à l’aéroport, il rentre plus tôt que prévu.

A son retour, Lucy l’embrasse tendrement, et lui raconte dans les moindres détails la nuit passée avec ses potes, comment ils l’ont faite jouir, toutes les faveurs qu’elle leurs a offertes, toutes celles auxquelles lui n’a jamais eu droit.

Marc s’écroule sur le canapé, le visage entre ses mains.

Sans un mot, Lucy enfile son manteau.
Elle a reçu un message de Kevin et Lucas, pour un rendez-vous à l’hôtel.

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La porte qui claque derrière Lucy me ramène à la réalité, la colère monte en moi « Que vient-elle de me dire ? », « Où est-elle parti ?».
Je fais un bond. Une seule idée, la suivre.

Je prends ma veste, et cours après Lucy que je vois au volant de sa voiture qui démarre. Elle ne s’est même pas retournée.

Je saute dans mon véhicule, bien décidé à savoir où elle va retrouver mes potes, enfin ses amants. Dans les petites rues, je la perds de vue, elle a trop d’avance. Je tourne en ville espérant voir sa voiture.

Elle m’a parlé d’hôtel, je passe devant ceux du quartier sans résultat. Un peu découragé, je repense au restaurant où nous allions fêter les matches de foot avec mes potes, dans la zone industrielle à la sortie de la ville.

Bingo, sa voiture est sur le parking de l’hôtel Kyriad Prestige Nord, la précision est importante car je crois qu’il y en a un autre au sud de la ville. Ils ne sont pas discrets, elle est juste à côté de celle de Lucas.

Pour être un peu plus prudent, je me gare à distance.
Réfléchissons… Ne rien faire sous la colère… retrouver mon calme … Ils doivent être en train de … merde, une nouvelle bouffée d’adrénaline me fait serrer les dents. Je ne vais tout de même pas les laisser faire sans réagir. Je suis là pour ça.

Une idée… Avant de m’engouffrer à mon tour dans le hall de l’hôtel, je retourne chez Kevin. Sa femme Maryse est surprise de me voir le rouge aux joues, la respiration haletante. Elle attendait bien sagement son mari chez elle, inconsciente de ce qui m’a mis dans cet état.

J’ai pensé qu’elle serait heureuse d’assister en direct à ce qui allait devenir le sujet le plus discuté du quartier. Essoufflé, j’arrive à lui parler d’une voix hachée. Sans trop comprendre, elle me suit sans attendre plus d’explications de ma part, je lui ai promis une belle surprise.

Le concierge de l’hôtel voyant arriver un couple commençait à se frotter les mains, l’après-midi serait bonne. Il a vite déchanté lorsque je lui ai révélé le motif de notre visite.
Comme tout employé consciencieux, il ne se mêlait pas de ce qui se passe dans les chambres, impossible de m’indiquer le numéro de celle occupée par ma femme depuis bientôt une heure.

Je ne sais pas ce qui l’a convaincu, mon poing à quelques centimètres de son nez ou le vase de fleurs posés sur son comptoir qui a atterri sur le sol à une vitesse non compatible avec son usage. C’est donc muni de la bonne information, et d’une clé de secours, que je suis monté chambre 214 au second étage de l’hôtel Kyriad Prestige Nord, toujours suivi de madame Kevin.

Sans plus de manière, j’ouvre en grand la porte qui cache la trahison de celle qui est encore ma femme.

Nous ne sommes pas les bienvenus, sur le lit, trois corps nus enlacés ne nous attendaient manifestement pas. C’est Lucy qui crie la première, de surprise ou est-ce son premier orgasme ? Toujours est-il que nous arrivons au bon moment ou au mauvais, tout dépend pour qui.

Je fonce dans le tas, laissant Maryse à sa surprise de voir son mari en pleine action avec une trique à laquelle elle n’était pas habituée, à moins que ce ne soit la découverte de celle de Lucas.
Ayant fait du foot dans ma jeunesse, ma tête a atterri sur celle de Lucas, tandis que je shootais dans les couilles de Kevin qui venait juste de sortir sa bite de la bouche de ma femme. But !

Allez savoir pourquoi, un réflexe, je jette par la fenêtre le paquet de vêtements que je trouve par terre au pied du lit, pêle-mêle ceux de ma femme et ceux de Lucas et Kevin.

Ils atterrissent sur la tête des policiers qui arrivaient suite à l’appel affolé du concierge. En voyant des sous-vêtements féminins, sans savoir c’était la culotte de ma femme, sur la tête de leur collègue, les policiers comprirent que cette fois ils ne s’étaient pas déplacés pour rien.

Guidés plus par les cris provenant du deuxième étage que par le concierge, les policiers arrivèrent devant la chambre 214 dont j’avais laissé la porte ouverte, juste obstruée par la femme de Kevin pas encore remise de sa surprise.

Le spectacle n’était pas banal, une femme et deux hommes nus, l’un se tenant le nez dont le sang avait éclaboussé ses partenaires, l’autre tenant maladroitement ses attributs masculins avec un rictus ne présageant rien de bon.
Ayant remarqué qu’un nez cassé saigne abondement, notre hôtelier râlait pour les draps.

Galants hommes, les policiers s’occupèrent en premier de la femme qui sous l’effet du choc depuis mon arrivée n’avait pas eu la présence d’esprit de cacher sa nudité.

L’interrogatoire de madame allait s’éterniser compte tenu du zèle de ces fonctionnaires, lorsqu’un policier, moins intéressé que les autres par les nichons de ma femme, remarqua qu’il serait peut-être utile de faire venir une ambulance pour les deux hommes nus, l’autre habillé, c’est à dire moi, n’ayant à première vue pas besoin de soin particulier, ni la femme hagarde qui bouchait toujours la porte d’accès à la scène de crime.

Mon épouse dû accompagner ces messieurs au commissariat, après avoir enfilé la veste d’un policier serviable, ses vêtements étant dispersés sur le trottoir en face de l’hôtel.

Elle refusa de porter plainte contre moi, certainement par amour. Mais comme le commissaire compatissant qui était venu l’accueillir le lui a fait remarquer, quel grief avait-elle contre moi, elle n’avait dans toute cette affaire subit aucun préjudice, sauf celui d’avoir été dérangée dans son élan amoureux, mais elle aurait tout le temps de se rattraper par la suite.

Pour la petite histoire, le commissaire avait décidé de s’occuper personnellement de mon épouse lorsqu’ayant rendu sa veste au policier qui l’accompagnait, elle s’était retrouvée entièrement nue dans le hall du commissariat. En parfait gentleman, il l’avait invité dans son bureau.

Tout ce petit monde étant parti, je regagnais mon domicile, n’ayant plus rien à faire dans l’hôtel Kyriad Prestige Nord.
En sortant de la chambre, j’aperçus la silhouette gracile et la robe noire de la Receveuse des Postes, une grande blonde, qui se dépêchait de regagner son véhicule, sur le parking de la grande surface voisine. Tandis que la porte d’une chambre du second étage que nous allions quitter se refermait sur le visage anxieux d’une brune pétillante, l’Inspectrice des Impôts, dérangée par tout ce tapage.

Dans la voiture, Maryse ne disait pas un mot, pensait-elle à son mari ? Je n’ai pas voulu être indiscret, elle non plus certainement.
Chevaleresque, pour ne pas la laisser seule après autant d’émotion, je l’invitais à passer la nuit chez nous, dans notre chambre d’amis.

Le soir, Lucy, raccompagnée par un policier bienveillant, trouva porte close. J’avais ramassé ses clés avec son sac en partant de l’Hôtel, elle dû sonner pour se faire ouvrir. Elle le fit en vain à plusieurs reprises. Ce n’est pas que la sonnerie fonctionnait mal, mais je ne voulais pas être dérangé en prenant l’apéritif avec Maryse.

Voyant devant la porte un sac contenant quelques affaires et sa trousse de toilette, Lucy comprit que je préférais remettre notre discussion à plus tard.
Elle n’a compris qu’elle ne remettrait jamais les pieds chez moi, que quelques jours plus tard, lorsqu’elle a reçu un courrier de maître Bouchon, l’avocat du quartier qui avait accepté de s’occuper de mon dossier.

Kevin et Lucas passant la nuit à l’hôpital, alla-t-elle trouver refuge chez son frère qui n’habite pas trop loin, ou avait-elle gardé la chambre de l’hôtel Kyriad Prestige Nord dont ils avaient déjà réglé la note pour la nuit. Je ne lui ai jamais demandé.

Mon téléphone a sonné à plusieurs reprises, j’ai pu entendre ses explications, ses lamentations, les mêmes phrases que les SMS qui n’arrêtaient pas d’arriver. Je n’y ai jamais répondu, pas plus qu’à tous ceux qu’elle m’a envoyé dans les jours qui ont suivis.

Deux jours après, Lucy est passée me voir en fin d’après-midi. J’avais préparé à son intention deux valises en vidant un tiroir de la commode et la moitié de la penderie.

Elle semblait désolée de ma décision. Elle me réaffirma qu’elle m’aimait d’un amour sincère et ne pas vouloir me quitter. Mais je sentais bien qu’elle avait du mal à oublier le plaisir pris en suçant la queue de Kevin ou en se faisant enculer par Lucas. Comme on dit, elle voulait le beurre et l’argent du beurre, et si elle avait pu avoir la crémière, elle n’aurait pas dit non.

Nous avons discuté en buvant un petit apéritif, pas besoin de se déchirer. Nous avons même ri en nous souvenant de la tête des policiers quand ils ont fait irruption dans la chambre, elle a eu la délicatesse de ne pas parler de la mienne.
Je lui ai fait remarquer que plusieurs d’entre eux n’avaient d’yeux que pour elle, sa tenue étant des plus dépouillée. Sa seule réponse fut « Ah oui ? » avec un air rêveur.

Elle m’a redit sa surprise de ma décision, ne comprenant pas que l’aimant comme j’aurais dû l’aimer, je n’ai pas accepté ces petits extras qui lui apportaient tant de plaisir, et qui n’auraient pas dû me déranger étant souvent en déplacement.
Nous en sommes restés là, sans véritablement trouver un terrain d’entente.

Le séjour de nos amis à l’hôpital fut de courte durée, le nez cassé de Lucas lui donna un air malfrat qui convenait mieux à ses activités. Kevin eu plus de mal à se rétablir, les chirurgiens avaient fait des miracles, ses joyeuses avaient repris leur place initiale, mais fonctionnaient beaucoup moins bien qu’avant.
Cela ne chagrina pas son épouse Maryse, à qui j’avais communiqué les coordonnées d’un bon avocat.

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Sans enfant et sans fortune personnelle, le divorce a été menée rapidement, grâce à maître Bouchon, l’avocat du quartier.
J’ai gardé la maison. Je l’avais intégralement financée grâce à l’héritage d’une tante qui m’avais déclaré son légataire universel. Cette tante avait eu l’élégance de nous quitter deux ans plus tôt.
La maison m’appartenait, avec le jardin et la piscine, mais pas la plage composite installée par nos amis Lucas et Kevin, Lucy leur ayant réglé la totalité des travaux.

Un mois plus tard, Lucy récupéra, en plus de tous ses vêtements dont je ne savais que faire, quelques affaires plus personnelles comme l’aspirateur, le fer à repasser, et le robot multifonction Kenwood Cooking plus cher que le Magimix mais beaucoup plus complet que je lui avais offert pour son dernier anniversaire, je n’avais regardé à la dépense.

Lucy n’est pas restée longtemps sans ressource. Lucas lui a trouvé un travail dans un bar ouvert une grande partie de la nuit. Depuis, il ne désemplit pas, les hommes de la ville s’étant donné le mot. Lucy l’a sauvé de la faillite. Le patron reconnaissant lui a permis de s’installer dans une chambre juste au-dessus de son établissement.
Elle a pu ainsi mettre en application avec bonheur ce que Lucas lui avait enseigné avec Kevin. Ça c’est un pote !

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Avant de terminer ce récit, laissez-moi vous narrer un incident, bien fâcheux pour la tranquillité du quartier, arrivé il y a quelques jours. Cela n’a certainement rien à voir avec notre histoire, mais je désirais vous en faire profiter.

Deux mégères en sont venues aux mains à la boulangerie, pas celle près de la gare, non celle qui se trouve face à l’église, là où le pain est bien meilleur.
Enfin, tandis que ces deux dames se crêpaient allégrement le chignon (expression populaire, ces dames n’ayant ni l’une, ni l’autre, un chignon), en s’envoyant des bordés d’injures à faire rougir les bigotes du quartier, plusieurs hommes s’éclipsèrent discrètement sans même avoir acheté leur pain, je n’ose imaginer comment ils ont été reçus en rentrant chez eux.
Les deux protagonistes étant de force égale, il a fallu l’intervention de quatre grands gaillards pour les séparer.

Certains, mais faut-il croire toutes les rumeurs, dirent que la blonde ressemblait à mon épouse, enfin mon ex-épouse, je n’en suis pas certain, tandis que l’autre, on m’a assuré que c’était Muriel la femme de Stéphane, un pote à Lucas. Il faut dire que Lucas a beaucoup de potes.

J’arrête de colporter des ragots, il est temps de vous révéler le dénouement de notre histoire.

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L’avocat du quartier, maître Bouchon, n’a jamais eu autant de clientes. Mais il n’a jamais remercié Lucy, quelle ingratitude !

Maryse, la femme de Kevin n’est pas retournée chez elle, passant juste de la chambre d’amis à la mienne, celle que je partageais il n’y a pas encore si longtemps avec Lucy.

Au beaux jours, Maryse et moi, nous utilisons régulièrement la piscine, et prenons des bains de soleil nus sur la plage composite que son mari Kevin et son pote Lucas ont eu l’amabilité d’aménager. Ce sont vraiment de bons artisans.

Tiens, maintenant que j’y pense, j’ai oublié de les en remercier.

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