La fulguration de Léanore (1/3)

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La fulguration de Léanore (1/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fulguration de Léanore (1/3)
"Note de l'auteur:
Cette histoire est décomposée en trois parties. Pour ne pas que le lecteur soit trop impatient, je publierai les deux autres chapitres à quelques jours d'intervalle seulement. Bonne lecture.

Chapitre 1 : L’orage

Selon les spécialistes de kéraunopathologie, science biomédicale qui étudie les effets de la foudre sur les êtres vivants, toute personne frappée par un éclair est soit foudroyée, soit fulgurée. Le foudroiement s’avère mortel contrairement à la fulguration. En revanche, cette dernière implique souvent de nombreuses conséquences aussi bien physiques que neurologiques ou musculaires : brûlures, cardiopathies diverses, hémorragies internes et atteintes pulmonaires. On observe également des cas de surdité et de cécité temporaires ou définitives. Dans de très rares et mystérieuses circonstances, des améliorations cérébrales ont été constatées, hypermnésie, prouesses en calcul mental, etc.

Les effets de la fulguration ne sont pas tous connus, témoin l’aventure savoureuse qui m’a été contée de Léanore Flajolet, habitante du village de Montvalois au fin fond de la Bourgogne.
Retour sur cette date inoubliable du dix-huit août 1952, jour de la Sainte-Hélène.

*-*

Montvalois est un bourg localisé au plus profond de l’Auxois, région située à l’ouest du département de la Côte-d’Or. L’agglomération n’a pas vraiment souffert des tourments de la guerre, terminée sept ans plus tôt. Les deux seuls officiers allemands qui ont traversé le village dans leur Kübelwagen étaient égarés et cherchaient leur chemin. Tous les habitants s’étaient empressés de les aider toutefois, avec les renseignements contradictoires bredouillés en patois, les occupants avaient tourné en rond un moment. Les Montvaloisins en rient encore.

Sur la place carrée de la mairie où trône l’hôtel de ville, on y découvre la boulangerie, une des deux épiceries et le bureau de poste. La rue principale, nommée rue des Mantubiens (on n’allait pas l’appeler « rue d’Alésia » tout de même !) relie la place de la mairie à celle de l’église. Circulaire pour ne pas imiter sa voisine, celle-ci abrite, outre le lieu de culte, le cabinet du médecin, la deuxième épicerie et l’unique hôtel-bar-restaurant du village, je veux parler de l’hôtel de l’Auxois. Les habitants de ces deux places sont généralement des nantis, les autres se répartissent dans des voies adjacentes. Seul le notaire, maître Armand de Neustrie, s’est un peu éloigné de ces deux pôles d’intérêt. Montvalois s’avère insuffisamment peuplé pour l’officine d’un pharmacien, aussi faut-il aller pour cela à Vénarey-les-Laumes à une vingtaine de kilomètres de là.

À cela, une multitude de lieux-dits à vocation rurale gravitent autour de la bourgade. Céréaliers ou éleveurs, bien souvent les deux à la fois, ajoutent au décor une authentique rusticité.

*-*

Pénétrons dans le seul bar du village à l’heure de l’apéritif du midi, c’est-à-dire entre neuf et quatorze heures environ. Celui du soir se déroule de seize à vingt et une heures. L’atmosphère de ce dix-huit août est lourde, les hirondelles volent bas et les bêtes sont nerveuses. Au comptoir, Adrien, un homme bedonnant doté d’un rire explosif, le torchon sur l’épaule, sert à qui mieux mieux un vin blanc local dont la qualité médiocre ne possède rien de commun avec les appellations prestigieuses du célèbre vignoble bourguignon situé au sud-est.

— Remets-moi ça, l’Adrien, braille Roger un solide éleveur rougeaud du nord de Montvalois.
Adrien s’exécute et questionne à la ronde.
— Personne n’a rencontré l’Antonin aujourd’hui ? On ne l’a pas vu dans ses champs.
Un ricanement général s’ensuit.
— Il est peut-être en train de monter la Léanore ? Profère la voix graveleuse d’un homme suçotant un mégot de cigarette roulée assis à une table.
Un immense éclat de rire accueille la remarque. Roger confirme à voix basse à son voisin André, jeune ouvrier récemment embauché à la boulangerie du village.
— Il y a longtemps qu’elle a fermé boutique mon cul, la Léanore. Sinon l’Antonin serait pas tout le temps la queue en l’air.
André se met à rire gras.
— Ça nous dit pas où il est, réplique-t-il en réclamant d’un geste un autre verre de vin.

Antonin Flajolet, époux de la Léanore, se trouve bien dans ses champs à l’inverse à la pensée générale. Cependant, il ne donne pas l’impression d’y travailler réellement. L’une des quatre meules de paille dressées sur les chaumes remue étrangement. Approchons-nous et régalons-nous du spectacle. Tout le monde possède un petit côté voyeur, non ? Moi si, alors laissez-moi vous conter les batifolages de l’Antonin.

Le champ d’Antonin Flajolet longe sur son plus grand côté un bois appartenant à maître de Neustrie. Derrière la meule la plus proche de ce bois, Antonin est couché sur le dos, son pantalon de velours marron et son caleçon écru repoussés à ses pieds chaussés de sabots. Le phallus raide comme un étendard est branlé énergiquement par la main rugueuse de Mauricette, fille de ferme d’une exploitation agricole voisine, celle de Roger. Mauricette se trouve à quatre pattes, la robe retroussée sur les reins et la culotte au niveau des genoux.

— Tu vas-t’y queuper une boune fouê avant que je tôpe des crampes dans le brai !
(Vas-tu cracher une bonne fois avant que je n’attrape des crampes dans le bras ?)
— Va beulement la Mauricette ! Tu m’écafouéilles les roupettes. J’y queuperai ranque dans t’beurdon !
(Va doucement la Mauricette ! Tu m’écrases les testicules. Je cracherai seulement dans ton cul !)
— Alors, bôte-la dans l’autre assu. J’veloi pas me fare engrossai !
(Alors, mets-la dans l’autre trou. Je ne veux pas me faire engrosser !)
— Mais c’est pouâcher ! Faudra l’di au curè à confesse !
(Mais c’est pécher ! Faudra le dire au curé en confession)
— C’est mouè qui le di, toi t’es pas sarvi.
(C’est moi qui le dirai, toi tu n’es pas obligé.)

(Cette partie, constituée de véritables mots du patois bourguignon, est totalement inventée. Cela donne toutefois une idée du parler local. Pour la suite, le lecteur devra fournir un effort d’imagination.)

Rassuré sur ce dernier point, Antonin retire ses sabots en vitesse ainsi que le pantalon et le caleçon. Mauricette garde sa position à quatre pattes, écarte un peu plus les genoux à en faire crisser l’élastique de sa culotte. Cul nu, Antonin se lève et se poste à genoux derrière la belle et sa croupe imposante. D’une main, il sépare les fesses grassouillettes, ignore la fente rougeâtre, baveuse et poilue et plonge la moitié de son dard dans la rosace brune et plissée située au-dessus.
— Ouille ! Ouille ! Ouille ! s’écrie Mauricette. T’as une grosse queue l’Antonin. C’est pas comme le Roger, la sienne c’est à peine si je la sens.
Antonin rit en lui-même. Ainsi, le Roger, le gros costaud qui la ramène sans arrêt et qui fait toujours mieux que tout le monde, n’a qu’une petite bite ! Maintenant qu’il sait ça, il va pouvoir lui rabattre son caquet à l’occasion.
D’un coup de reins, il fait pénétrer son membre en totalité dans le fondement de Mauricette qui gémit fort dans le vallon. S’accrochant aux fesses volumineuses, Antonin plonge et replonge son pénis raide comme un piquet. Excité par la branlette de Mauricette, il ne tient pas longtemps la cadence.
— Tiens, la Mauricette ! Prends ça dans ton cul ! Aaahhh…
À ces mots, Mauricette soupire, soulagée. Enfin, c’est fini, elle va pouvoir revenir à la ferme du Roger. Pourvu qu’il ne se soit pas aperçu de son absence !

Antonin se retire et regarde sa queue tombante de laquelle perlent quelques gouttes de sperme. Il se saisit d’une poignée d’herbes et la nettoie en grimaçant, une ortie facétieuse se trouvait là par hasard, puis il se rhabille. Mauricette rajuste sa robe et sa culotte et quand elle se retrouve debout, elle dit au jeune homme en ôtant de nombreux brins de paille de ses cheveux :
— Ça retombe l’Antonin ! Ça mouille ma culotte et j’ai les fesses qui glissent.
— Tu vas courir plus vite pour rentrer comme ça ! s’écrie Antonin en riant.
Mauricette ne répond pas et part effectivement en courant. Avant qu’elle ne pénètre dans le bois pour rejoindre au-delà l’exploitation de son patron, Antonin lui crie, la main en porte-voix :
— T’oublies pas pour le curé !
La jeune femme fait un vague signe de la main et disparaît.

Antonin frotte un peu ses habits pour masquer autant que possible ses batifolages avec la Mauricette.
— La Léanore doit être dans le champ de treuffes à c’t’heure. J’vas lui dire de rentrer, le temps est à l’orage, se dit-il.
Sur ces sages paroles, Antonin Flajolet descend le chemin herbu pour rejoindre son épouse Léanore dans le champ de pommes de terre. C’est une zone que les paysans du coin évitent, ils la considèrent comme mauvaise, voire ensorcelée.

*-*

Il est temps, cher lecteur, de vous présenter Léanore et Antonin un peu plus en détail.

Antonin Flajolet est un homme de trente-trois ans. Bien de sa personne, il a pu s’enorgueillir, au sortir de la guerre, d’un certain nombre de succès féminins. Il y a deux ans, c’était un samedi au bal du village, il eut un coup de foudre pour une gamine de dix-huit ans, Léanore Bonjans, la fille de cultivateurs de la commune voisine. À vingt ans, elle est devenue un joli brin de fille, blonde et aux yeux d’un bleu profond. Pas très grande, elle affiche des formes avantageuses qui font loucher tous les hommes du secteur.
— Ah ! L’a bien de la chance l’Antonin ! disait-on à cette époque.

L’affaire fut vite réglée, aidée en cela par quelques hectares de terre dans la dot de Léanore. Le mariage célébré, la jeune femme avoua piteusement à Antonin qu’une malformation de naissance l’empêche d’avoir des enfants. Dans un premier temps déçu par la nouvelle, Antonin aurait bien voulu un garçon ou deux pour l’épauler à la ferme, il en prit son parti.
— Ça ne fait rien, nous en adopterons. Avec cette satanée guerre, il y a beaucoup d’orphelins, promit-il à son épouse en la serrant dans ses bras.
Léanore, si elle était dépourvue d’utérus, possédait un beau vagin étroit et soyeux et aimait bien quand son mari y fourrait sa grosse queue.
— Ça me fait tout bizarre au bout d’un moment. Mon ventre vibre, tout comme quand j’asticote mon petit bouton, mais en beaucoup plus fort, confiait-elle à Antonin ignorant le mot « orgasme » et ce qu’il signifiait réellement.

Outre l’absence d’enfants, mais le dossier d’adoption paraissait en bonne voie, le couple Flajolet nageait dans le bonheur. Dix-huit mois plus tard pourtant, tout bascula avec l’arrivée du nouveau curé Constant Pugnant. Son prédécesseur, à l’âge de la retraite, s’était retiré dans une abbaye. Bien entendu, Léanore se confessait tous les samedis pour pouvoir communier le dimanche à la messe. Avec l’ancien prêtre, l’absolution était vite donnée, mais avec le curé Pugnant, ce fut une autre affaire. Il fit peur à Léanore en lui assurant que sa situation relevait du péché mortel. Puisqu’elle ne pouvait enfanter, c’est que Dieu l’avait voulu ainsi et que chercher à adopter un enfant d’une autre mère était pécher contre Lui. De plus, comme l’acte de chair n’est toléré dans la religion que dans le but de procréer et que toute forme de plaisir sexuel est à bannir, elle devait donc observer une totale abstinence.
— Moi, je pourrais peut-être, mais mon mari ? balbutia-t-elle.
— Antonin comprendra puisqu’il est bon-chrétien. C’est la seule solution pour vous éviter à tous deux les flammes de l’enfer.

Léanore était ressortie du confessionnal avec une absolution obtenue à l’arraché et contre la promesse de ne plus succomber au péché de chair avec son époux. J’occulte, par ailleurs, les nombreux « Notre Père » et « Je vous salue Marie » qu’elle a dû réciter.

Antonin comprit. Oui, il admit le raisonnement somme toute logique du curé, mais il se désola pourtant d’en faire les frais. Chez les Flajolet, on ne divorce pas. Pas même pour « stérilité de l’épouse » et puis il aime sa femme. C’est pourquoi Léanore et Antonin ont trouvé un terrain d’entente. Dorénavant, elle se refuse à lui et lui a carte blanche pour se vider les couilles avec qui il veut, en essayant de rester discret. Le seul péché de chair que Léanore confie au curé Pugnant c’est quand elle se masturbe. Certes, elle obtient l’absolution, mais ce qui la gêne c’est qu’il lui demande de raconter en détail, comment elle procède. Une fois, Léanore a même cru voir la soutane de Pugnant monter et descendre en même temps qu’elle se confessait…

Antonin est un gentil garçon et, au début de son abstinence forcée, il ne fit que se pignoler pour ne pas tromper sa femme. Les endroits propices ne manquaient pas : au fin fond de ses champs, à la lisière des forêts ou dans un chemin sombre. Un jour, Mauricette, qui cherchait des simples dans les sous-bois, aperçut l’Antonin en train de se branler. Elle ne fut pas choquée, oh ! Non, mais elle sentit immédiatement sa culotte se mouiller. Elle ne résista pas à s’approcher discrètement du jeune homme par-derrière jusqu’à pouvoir lui murmurer à l’oreille.
— La Léanore fait pas son boulot si tu te tapes la colonne comme ça !

Antonin sursauta et se retourna, sa bite décalottée traversant fièrement l’ouverture de la braguette. Mauricette s’agenouilla, s’empara du membre raide et le happa de sa grande bouche pour lui sucer copieusement le gland. Antonin poussa un soupir de plaisir et ferma les yeux en renversant la tête en arrière. Il saisit la chevelure de la jeune femme et accentua son geste par un lent mouvement des hanches. Son phallus allait au fond de la gorge accueillante et, quelques secondes plus tard, il déchargea son foutre auparavant destiné aux feuilles mortes. Mauricette mit un moment à tout déglutir et finit par un coup de langue habile sur le méat d’où perlait une dernière goutte de sperme. Elle recalotta la bite d’Antonin avec douceur.
— Elles sont bien pleines, tes couilles, tu culbutes pas ta femme ?

Antonin lui raconta sa situation, heureux de pouvoir se confier à quelqu’un. Bien sûr, il lui demanda de n’en parler à personne.
— Quand tu voudras, tu me fais signe. Y’a déjà le Roger qui me saute dans la grange et Mathieu le garde champêtre dans sa cabane, alors un de plus un de moins… Et puis, t’es beau mec.
Mauricette déposa un baiser sur la bouche du jeune homme et regagna sa ferme, son panier de simples sous le bras.

Il est bien connu que le seul secret qu’une femme peut garder c’est celui qu’elle ignore. Aussi, quelques semaines plus tard, tout le village était au fait de l’infortune des jeunes mariés et de l’extrême rigueur, voire rigorisme, du curé Pugnant.

*-*

Mais revenons à notre histoire. Les nuages indécis oscillent entre le gris foncé et le noir d’encre. La pluie commence à tomber à grosses gouttes. Quelques éclairs zèbrent le ciel, le tonnerre gronde au loin. Cinq minutes plus tard, en approchant du champ de pommes de terre, Antonin s’inquiète de ne pas voir sa femme. L’orage arrive, l’averse s’intensifie, Antonin est trempé. Il descend la zone de plantation jusqu’au ruisseau dit de la Combe de Pâques et repère la silhouette de Léanore sur l’autre rive dans le pré aux Villottes. Elle tente de regrouper les vaches pour les ramener à l’étable. Apercevant Antonin au loin, Léanore lui fait un geste et s’approche de la clôture afin de lui parler. La pluie diluvienne et le tonnerre empêchent toute conversation. Les deux époux sont obligés de crier pour se comprendre. Léanore, les pieds dans l’eau dans ses sabots crottés, moulinait de grands signes de bras quand, dans un bruit d’enfer, un éclair vient frapper la surface de l’onde. L’énergie électrique se propage instantanément dans les jambes de la jeune femme qui est projetée trois mètres en arrière dans le pré. Elle perd connaissance, Antonin se met à crier et traverse le ruisseau dans d’énormes gerbes blanches afin de lui porter secours.

Antonin, tout remué, se penche sur son épouse et la prend dans ses bras. Il lui tapote les joues en murmurant des petits mots réconfortants, insensible à la pluie qui tombe de plus belle. Enfin, Léanore ouvre un œil puis l’autre. D’abord égarée, elle reconnait son mari, puis d’un geste violent, elle remonte sa robe et arrache sa culotte.
— Fous moi ta bite dans l’cul ! Vite ! hurle-t-elle.
Le jeune homme, soulagé de voir sa femme se réveiller, reste toutefois pantois de la découvrir les fesses à l’air et de l’entendre crier des insanités. Il n’a d’yeux que pour la fente rose surmontée de quelques poils blonds qu’il n’avait pas vue depuis la venue du curé Pugnant. Les jambes écartées, Léanore hurle :
— Tu me la mets, ta bite, oui ou non !
La pluie s’est légèrement calmée et l’orage s’en va au loin en grondant un peu. Antonin baisse son pantalon et son caleçon et exhibe fièrement son phallus encore humide des sécrétions de Mauricette. Léanore tend les deux bras, mains ouvertes vers le pénis de son mari.
— J’la veux ! braille-t-elle encore.
Antonin, attiré par la cyprine qui déborde de la chatte de sa femme, se couche sur elle et la pénètre sans autres préliminaires. Léanore s’accroche à lui et lui entoure les hanches de ses jambes.
— Oui ! Bien à fond ! Je la veux toute à moi !
À grands coups de reins, Antonin ramone le conduit qui lui a été interdit pendant si longtemps. Il ne se pose même pas la question de savoir pourquoi aujourd’hui, pourquoi maintenant… Il baise une femme en rut. Soudain, Léanore hurle dans le vent un orgasme démesuré. Antonin la suit de quelques secondes et éjacule sa semence en grognant comme un cochon. Tant pis pour le curé, tant pis pour le péché mortel, tant pis pour les flammes de l’enfer ! Baiser c’est tellement bon !

*-*

L’orage passé, Antonin ramène sa femme chez eux. Il n’est plus nécessaire de rentrer les bêtes qui, par ailleurs, ont repris leur paisible activité. Le médecin Denoël, Germain de son petit nom, accourt au chevet de la fulgurée. Il demande à être seul avec elle, car il a besoin de l’examiner sous toutes les coutures. Antonin les laisse tous les deux et sort effectuer quelques travaux avec l’aide de Raoul, le garçon de ferme un peu simplet que Léanore et lui appellent affectueusement entre eux : le beurdin.
Léanore, légèrement fiévreuse, va bien. Elle reconnait le médecin du village.
— Déshabillez-vous, lui enjoint-il.
La jeune femme retire la chemise de nuit qu’Antonin lui avait passée. Allongée sur le dos, les seins à l’air, elle ne semble pas disposée à ôter ses dessous de coton et dentelles. Germain lève le nez de sa sacoche et découvre, encore en place, le dernier rempart de la pudeur de la malade.
— Vous enlevez tout, ordonne-t-il d’un ton neutre et en extrayant un stéthoscope de sa besace.
Léanore ferme les yeux et fait glisser sa culotte. Elle tremble, non pas de froid, mais seul son mari l’a vue nue jusqu’à présent.

Le médecin ausculte sa patiente de bout en bout. Relève quelques faibles traces de brûlures au niveau des pieds et rédige une ordonnance pour un onguent. Soudain, en raison des mains de Germain sur son corps, Léanore sent monter une vague de chaleur qui démarre de son sexe pour lui éclater au visage. Elle a les joues en feu et devine sa nymphe se tremper de cyprine et lui inonder les cuisses. Rageusement, elle attrape Germain par le bras et l’attire à elle. Le médecin, surpris, se retrouve la bouche collée à celle de Léanore dont la langue vient chatouiller la sienne. Après un premier geste de recul et de refus, Denoël, quinquagénaire et veuf depuis cinq ans, est alors en proie à une violente érection. Sa bite lui crie de l’enfoncer dans ce vagin si aimablement offert. J’en ai assez de me faire branler, semble-t-elle lui reprocher. Comme saisi d’une attaque frénétique, Denoël se relève, se déshabille en un rien de temps et se jette sur la jeune femme. Il lui suce les seins, le nombril puis la fente trempée. Il va même jusqu’à lui pratiquer, de son médius, un toucher rectal vraiment peu professionnel. Il déguste la cyprine qu’il n’a pas goûtée depuis la mort de son épouse. Sa bite réclame son dû ! Elle est dure et lisse tel le manche d’une fourche. Elle est tendue à se rompre. Il se met à genoux, écarte les cuisses de la belle et plonge son phallus dans la fente infernale et béante. Une douce chaleur envahit son gland et toute la longueur de sa hampe. Léanore hurle en lui griffant le dos. En quelques coups de reins, l’affaire est bâchée. Un orgasme démoniaque inonde le corps de la jeune femme, tandis que, pubis contre pubis, le médecin éjacule une demi-douzaine de jets épais au bord du col d’un utérus absent en poussant un cri. Il veut remettre ça tout de suite, il sent qu’il peut baiser à l’infini quand soudain, des pas résonnent dans l’escalier.
— Que se passe-t-il ? hurle Antonin en tambourinant à la porte.
Affolé, Germain retombe sur terre, se rhabille en vitesse et replace grossièrement le drap sur Léanore. Après une minute, Antonin, n’y tenant plus, ouvre grand la porte.
— Alors ? Qu’est-ce qui se passe ? s’émeut-il.
Germain, qui s’est rassis et calmé, ne paraît pas très fier, mais Léanore reste lucide.
— Ce n’est rien, chéri. J’ai eu un peu mal à cause de mes brûlures, c’est tout.
Denoël désigne sur lui-même à Antonin les endroits des lésions occasionnées par la foudre et lui donne l’ordonnance pour l’onguent.
— Les brûlures sont douloureuses pour l’instant, explique-t-il maladroitement.
Antonin est rassuré.
— Ça va lui faire mal encore longtemps ? s’enquiert-il.
— Non, non, certifie Denoël, mais vous devrez faire attention à elle.
— Ah bon ! Pourquoi ?
Le médecin se lève, reprend sa sacoche et se dirige vers la sortie.
— Je crains fort que nous observions des conséquences inattendues, constate-t-il pragmatique.
Une lueur d’inquiétude passe dans les yeux d’Antonin.
— Ce serait grave pour elle, docteur ?
— Et peut-être même pour les autres, répond Denoël avant de quitter la ferme de l’Antonin pantois.

*-*

Les avis des lecteurs

Merci Laetitia. Le deuxième chapitre arrive.

Histoire Libertine
Ahahah

J’aime le ton de cette histoire.
J’attends la suite avec impatience

Laetitia



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