La fulguration de Léanore (2/3)

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La fulguration de Léanore (2/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fulguration de Léanore (2/3)
Lire auparavant La fulguration de Léanore (1/3) Chapitre 1 : L'orage

Chapitre 2 : La métamorphose

Une semaine s’est écoulée depuis ce fameux orage du dix-huit août. Antonin, au milieu de la prairie de réserve dont il récupère le foin pour l’hiver, s’appuie, épuisé, sur le manche de sa faux. Il fauche et Raoul met en bottes. Quand le faucheur est fatigué, on échange les postes et c’est ce que propose actuellement Antonin. Raoul, le garçon de ferme, bougonne.
— J’en fais bien plus que l’patron, murmure-t-il en aparté.

Le beurdin a raison. Toutefois, il ne peut pas savoir que l’extrême faiblesse d’Antonin a son épouse pour origine. Dès qu’ils sont couchés, Léanore saute sur son mari, le suce, le branle, se régale de voir gicler sa semence dans sa bouche ou ses doigts. Antonin doit la posséder ensuite par devant, par derrière et la mener au septième ciel autant de fois qu’elle le désire jusqu’à trois heures du matin. À six heures, au moment de se lever pour les vaches, il doit auparavant faire jouir sa femme de sa langue en même temps qu’il éjacule en un soixante-neuf endiablé. C’est à peine si, la queue en feu, il peut se servir un café et rejoindre Raoul à l’étable. Léanore essaie bien d’aider son mari aux tâches de la ferme dans la journée, mais elle est à bout également et bien souvent, elle s’écroule dans une meule de paille ou derrière un bosquet pour se branler puis s’endormir. Elle se fait jouir deux ou trois fois, sommeille un quart d’heure, puis revient travailler en pensant au prochain moment où elle va pouvoir s’astiquer le clitoris et surtout, au soir même où Antonin va l’enfiler de toute la longueur de son phallus. Léanore, la jeune femme très sage épouse d’Antonin Flajolet, s’est transformée en une bête de sexe.

Ce matin là, où exceptionnellement elle a laissé partir son mari à un affouage pour la journée et après sa troisième masturbation, son esprit vagabonde. Il n’erre cependant pas trop loin. Léanore a remarqué que le Raoul possède une énorme bosse dans le pantalon au niveau de l’entrejambe. Elle réfléchit tout haut.
— Mon Antonin est déjà bien fourni de ce côté-là, mais Raoul a l’air d’en avoir une plus grosse encore. S’il bande dur, on devrait bien pouvoir s’amuser un peu.
Après d’intenses hésitations, Léanore se rend à la porte de l’étable et observe le beurdin s’affairer. Lui-même ne la voit pas. La bosse convoitée de sa braguette attire son regard et elle sent sa vulve lui dégouliner entre les cuisses.
— Faut pas ! Faut pas ! s’interdit-elle en commençant à reculer.
À ce moment, Raoul lève les yeux et aperçoit son employeuse. Il porte un doigt à son béret en guise de salutation.
— Bien le bonjour, la Léanore. L’Antonin est au bois ?
Léanore n’y tient plus, elle s’approche.
— Oui, oui. Il est parti avec son casse-croûte et ne revient que ce soir.
Sans un mot, Léanore passe la main gauche derrière le cou buriné par le soleil du beurdin et plaque la droite sur la bosse tant convoitée. Raoul en laisse tomber sa fourche, les bras ballants, comme paralysé.
— Mais… mais… bredouille-t-il
En deux mouvements, Léanore abaisse la fermeture de la braguette et relâche le bouton de la ceinture. En deux autres, elle fait glisser les bretelles des épaules. Le pantalon de velours marron s’avachit sur les pieds et les sabots de Raoul subjugué. Léanore, avec délectation, insère sa main dans le caleçon du beurdin et enserre hardiment les testicules.
— J’avais raison, mon Raoul, elles sont énormes tes couilles.
Raoul n’entend rien à ce qui se passe et ne peut exécuter le moindre mouvement. En revanche, sa bite a tout compris et le molosse commence à prendre de la raideur. Léanore s’en empare.
— Voyez-vous ça ! Attends que je l’admire en pleine lumière.

Sur ces paroles, elle baisse le caleçon qui va rejoindre le pantalon. Raoul observe béatement son énorme pine de vingt-cinq centimètres tendue à l’extrême. Léanore tire légèrement sur le prépuce et découvre un gland gros comme un œuf de cane. Elle s’agenouille et enfourne dans sa bouche la chair écarlate. Raoul rugit et semble se réveiller. Il passe ses mains derrière la tête de Léanore et fait aller ses hanches d’avant en arrière. Elle a mal aux articulations de la mâchoire tandis que le pénis prodigieux vient buter au fond de sa gorge. Elle émet des bruits gutturaux et nauséeux qui supplantent les couinements porcins de son partenaire. Soudain, c’est l’apothéose. Accompagné d’un grognement simiesque, Raoul crache une quantité impressionnante de sperme dans le pharynx de la jeune femme qui se met à tousser et à expédier de la semence un peu partout. Elle finit le travail à la main, les lèvres arrondies sur le méat intarissable. Elle déguste le plaisir du beurdin avec béatitude. La dernière goutte semblant être tombée, Léanore va pour se relever, mais Raoul ne l’entend pas de cette oreille. Avec force, mais sans brutalité, il repousse sa partenaire qui se retrouve à quatre pattes, dont une main dans une bouse de vache. Raoul remonte la robe, arrache plus la culotte qu’il ne l’abaisse et plante son énorme pieu dans la fente rose et baveuse sise au milieu de quelques poils blonds où perlent des larmes de cyprine. Le vagin de la belle est magnifiquement dilaté, encore plus qu’avec le pénis de l’Antonin. Les deux sexes, coulissant l’un dans l’autre, émettent un bruit mouillé de succion. Léanore hurle.
— Encore Raoul, encore !
Quelques aller-retour plus tard, le beurdin se met à grogner et Léanore gémit de plus belle.
— Aaahhh !

Le garçon de ferme se retire et une coulée blanchâtre tombe des nymphes de la jeune femme. Elle reste immobile quelques secondes, pensant le coït terminé, mais Raoul n’en a pas fini. Prenant sa bite d’une main, il abouche son gland contre l’anus rose et plissé et l’enfile d’un seul coup de reins. Léanore hurle une fois de plus, mais pas de plaisir cette fois. Le sphincter rechigne en s’écartant, mais tient bon. Mathieu, le garde champêtre qui passait pour dire bonjour à Antonin sans savoir qu’il était absent, fait demi-tour, les doigts en travers des lèvres pour s’empêcher de rire. Une qui ne rit pas, en revanche, c’est Léanore. S’enfiler un poteau de ce format dans le fondement, ce n’est pas donné à tout le monde, même si elle en avait rêvé. Doucement, Raoul fit aller et venir son piston, sans s’occuper des cris et gesticulations de la jeune femme, jusqu’à gicler pour la troisième fois. Ses grosses couilles n’en peuvent plus maintenant, même Léanore l’espère. Enfin, elle se relève avec difficulté, vérifie d’un doigt l’état de son anus, s’essuie les mains avec un peu de paille et rabat sa robe sur son cul nu. La culotte est bonne à ravauder. La bite finalement calmée, Raoul, piteux, se rhabille également, reprend sa fourche et son travail comme s’il ne s’était rien passé. Léanore se sent-elle soulagée pour l’instant ? Oui, sans doute, mais une heure plus tard, elle se masturbe dans son lit.

Après s’être caressée, Léanore a un éclair de lucidité. Tout haut, elle constate :
— Qu’est-ce qui me prend depuis une semaine ? C’est ce foutu orage ? Baiser, branler, sucer, baiser, branler, sucer, je ne pense qu’à ça. Je suis certainement possédée du démon ! Le curé avait raison, c’est l’enfer qui m’attend.
Sur ces paroles, Léanore enfourche son vélo et se rend à l’église. Le curé Pugnant prépare son sermon pour la messe du dimanche et le sacristain lui repasse soigneusement ses habits liturgiques. Léanore arrive dans tous ses états, en sueur et entre sans frapper dans la sacristie. Elle se jette à genoux devant l’homme d’Église et l’implore.
— Mon père, mon père. J’ai besoin de vous, je dois me confesser, je suis possédée du démon.
— Allons, allons, que me dites-vous là ?
Léanore baise les pieds du curé un peu gêné par tant de ferveur. Le bedeau lève le nez de son ouvrage et prête une grande attention à la scène qui se déroule sous ses yeux. Pugnant s’en aperçoit.
— Venez à confesse, voulez-vous, propose-t-il à Léanore.
Ils se rendent à l’église et investissent un confessionnal. Léanore lui dévoile tout, Pugnant est stupéfié.
— Vous ne m’avez confessé jusqu’à présent que des péchés de chair, disons… solitaires !
— C’est le diable qui m’y oblige, mon père.
— Comment le savez-vous ?
— Sans que je fasse rien, ça me prend tout à coup là, entre les cuisses, ça me remonte dans le ventre et puis ça m’éclate au visage. J’ai envie de sexe, et plusieurs fois de suite, je ne peux pas me retenir ! Mon mari ne me suffit plus, j’ai fauté avec le beurdin ce matin…
Le curé fait un signe de croix et joint les mains en prière.
— Mon Dieu ! Raoul…

Soudain, l’attitude de Léanore change. Une vague de chaleur l’envahit.
— Mon père, je sais que vous vous masturbez pendant que je vous conte mes péchés solitaires.
Pugnant, qui bandait ferme sous sa soutane après le récit détaillé de Léanore, se défend.
— Mais, jamais de la vie, voyons !
Léanore sort de l’isoloir et rejoint le curé dans l’étroite loge. Elle referme la porte derrière elle et s’assied sur ses genoux, face à lui, jambes écartées. Pugnant ne cesse de murmurer des prières en levant les yeux au ciel. Elle s’empare alors du surplis et le coince énergiquement entre les dents de Pugnant qui, par la force des choses, se tait. Une belle érection se devine à travers le caleçon que Léanore fait glisser aux chevilles.
— Vous voyez bien, mon père… dit-elle en saisissant la hampe chaude avec fermeté.

Léanore, qui a changé de sous-vêtements depuis ses galipettes avec Raoul, a opté pour une culotte fendue. Initialement prévue pour se soulager la vessie sans tout enlever, elle a estimé que l’ouverture, l’équivalent d’une braguette pour un homme, pouvait présenter un autre avantage. Le curé, tiraillé entre l’envie que lui donne cette belle fille et la droiture d’esprit et de corps dont il devrait faire preuve, se laisse branler la pine. Il n’a pas le temps de réagir que, d’un coup de reins bien appliqué, Léanore coiffe intégralement sa bite de son vagin trempé. Le soupir de l’homme d’Église et le gémissement de la jeune femme traversent le confessionnal. Une bigote, agenouillée non loin, affecte un air offusqué et quitte le lieu consacré. Dans la loge, Léanore lime le phallus du curé de son conduit soyeux jusqu’à l’orgasme. Un cri féminin retentit à nouveau, suivi de peu par un autre, masculin, celui-ci. Pugnant éjacule sa semence dans un spasme bien plus remarquable que quand il se masturbe. Passé cette folie inespérée, le curé reprend ses esprits. Il repousse alors Léanore hors du confessionnal et lui jette à la figure, l’index tendu, menaçant :
— Ce n’est pas de la religion que vous avez besoin, mais d’un médecin. Courrez voir le docteur Denoël, avant que nous soyons maudits tous les deux ! Vade retro satanas !
Sur ces paroles, il replace son prépuce en grimaçant, rajuste son caleçon et retourne à la sacristie après s’être signé trois fois. Léanore s’essuie l’entrejambe avec un mouchoir et, affligée, quitte l’église pour remonter sur son vélo. La bigote qui priait dans la nef était restée à l’extérieur pour savoir qui était dans le confessionnal avec le curé. Quand elle voit sortir Léanore, elle a un sursaut.
— Dieu du ciel ! fait-elle, stupéfaite.

Le trajet de l’église au cabinet médical ne lui prend qu’une minute. Léanore connaît bien le médecin, mais c’est souvent lui qui se déplace à la ferme. Antonin et elle vont rarement en consultation. Après avoir laissé son vélo appuyé contre un mur, elle entre dans la salle d’attente. Par chance, elle est déserte, mais elle entend une vague conversation feutrée indiquant que Denoël n’est pas seul. Quelques minutes s’écoulent puis il raccompagne son patient. En revenant, il ouvre la porte et, en découvrant Léanore, son visage s’obscurcit un peu. Il lui désigne le chemin de son cabinet, puis en refermant, il observe d’un ton paternel :
— Léanore ! Que vous arrive-t-il ?
La jeune femme s’assied et baisse les yeux.
— J’ai besoin de vous, docteur. J’ai cru être possédée du démon, mais notre curé m’a certifié que non et m’a conseillé de venir vous voir.
Germain Denoël, nous l’avons déjà mentionné, a perdu son épouse quelques années auparavant. Trop pris par son travail, il n’a guère le temps de conter fleurette à qui que ce soit et sa seule activité sexuelle se limite à la masturbation. Quand il voit la jolie Léanore, il ne peut s’empêcher de repenser à la partie de jambes en l’air qu’elle lui a imposée dans sa chambre et cela lui déclenche immédiatement une érection.

Léanore lui explique sa situation par le menu. Le médecin l’écoute avec attention puis lui dit de se déshabiller et de s’allonger sur la table d’auscultation. Il revient auprès de sa belle patiente, aussi nue qu’un ver, après s’être lavé les mains. Sa queue devient raide à lui en faire mal, Léanore ferme les paupières. Denoël enfile un gant de caoutchouc, écarte légèrement les cuisses de la jeune femme et fait pénétrer un doigt explorateur dans son vagin. Immédiatement, un flot de cyprine accompagne son geste et Léanore rouvre les yeux.
— Docteur ! Docteur ! Ça recommence ! Vite, baisez-moi ! Je vous en prie.
Au fond de lui, il n’attendait que ça, et, sournois, répond doucement à sa patiente :
— Oui, d’accord, mais c’est juste pour vous calmer.

Léanore se fiche complètement de la raison invoquée, l’essentiel c’est qu’il ait dit oui. Elle se tourne sur le côté et tend le bras vers Germain Denoël. Elle l’attrape par la braguette, sent le phallus raide sous ses doigts et le palpe vigoureusement.
— Donne-le-moi ! ordonne-t-elle.
Le médecin ôte son pantalon et son slip et s’approche de Léanore, la bite en avant. Il la pose sur les lèvres de la jeune femme qui ouvre la bouche. Il enfonce son gland en elle en soupirant et commence quelques mouvements de va-et-vient. Il lève la tête au plafond, lui passe la main à l’arrière du crâne, lui caresse les cheveux et ferme les yeux de bonheur. Ça fait bien une semaine que Denoël ne s’est pas branlé. Il devine sa prostate pleine à ras bord et lorsqu’il jouit, c’est en hurlant son plaisir. Léanore déglutit chacune des huit giclées qu’elle reçoit et quand le médecin se retire, elle lèche le gland avec avidité. La queue se courbe vers le sol, mais elle sait bien comment la redresser. Elle caresse, suce encore, masturbe, joue avec le prépuce, jusqu’à ce que la bite de Germain soit à nouveau raide comme un bambou. Léanore écarte tellement les jambes qu’elles pendent de chaque côté de la table étroite. Elle se saisit de la hampe et la serre à faire couiner Germain.
— Mets-la-moi ! Vite ! Bien profond !
Il monte maladroitement sur la table d’auscultation qui, elle aussi, branle et, en position de missionnaire, pénètre la jeune femme d’un coup. Elle crie. Déchaîné, Germain passe ses mains sous les fesses de Léanore et la secoue énergiquement. Il a l’impression de jouer au bilboquet avec sa bite. Je rentre, je sors, je rentre, je sors… Son éjaculation tarde à venir, mais cela profite à Léanore dont le vagin se contracte en deux orgasmes successifs. Elle est aux anges, se laisse enfiler brutalement en savourant l’instant, puis c’est le tour du médecin.
— Aaahhh !
Denoël se redresse sur les genoux. Sa bite trempée de cyprine reprend presque immédiatement son aspect flaccide, se recroquevillant tout en haut du scrotum abritant les testicules vidés.

Léanore semble se réveiller d’une hypnose.
— Mon Dieu ! C’est encore arrivé ! Oh, pardon docteur, pardon.
Denoël s’est rhabillé et demande à Léanore de l’imiter. Il retourne à son bureau et rédige une ordonnance. Léanore revient penaude de la salle d’auscultation et s’assied face à lui.
— Vous prendrez ceci tous les matins, explique-t-il en lui tendant le papier. Je ne suis pas sûr que cela fonctionne, mais on peut essayer. Rentrez chez vous maintenant et reposez-vous.
— Bien docteur, je rentre attendre mon Antonin. Excusez-moi encore.
Hypocrite, le médecin sourit en coin.
— Ce n’est pas grave, assure-t-il.

Pour revenir à la ferme, Léanore doit emprunter un chemin de terre qui fait un détour dans la forêt communale. Celui-là dessert une sorte de chalet sombre, plutôt spartiate, sans eau ni électricité. C’est là qu’habite en permanence le garde champêtre Mathieu sauf quand il traine dans les champs et les bois, ou au bar de l’hôtel de l’Auxois. Ce matin même, comme il entendait des bruits suspects dans l’étable de l’Antonin, il avait entrevu Léanore, à quatre pattes, et le beurdin qui lui montait dessus. La Léanore semblait bien aimer ça et il se dit qu’après tout, il devrait tenter sa chance, et tant pis s’il n’est pas affublé d’une pine du format exceptionnel de celle de Raoul. Un jour au bar de l’Auxois, lors d’un apéritif particulièrement bien fourni, tous les hommes avaient baissé le pantalon pour savoir qui pouvait s’enorgueillir d’avoir la plus grosse. Roger n’avait pas voulu participer et faisait la tête dans son coin prétextant que ce n’était pas catholique. De toutes les bites exposées en cercle, le beurdin était sorti grand vainqueur à l’unanimité, mais Mathieu n’était pas trop mal placé, précisément derrière Antonin, lui-même deuxième après Raoul. C’est donc avec un ravissement inexprimable qu’il aperçoit maintenant la Léanore pédaler sur le chemin passant devant chez lui. Il décide de risquer le coup.
— Bonjour la Léanore ! lance-t-il à son attention. Il fait chaud et la côte est raide, tu ne veux pas un rafraîchissement ? Je viens juste de terminer une citronnade…
Léanore sue à grosses gouttes et n’a pas prévu de quoi se désaltérer. La suggestion de Mathieu se présente dès lors à point nommé. Elle s’arrête, pose le pied à terre et se dirige vers la cabane le vélo à la main.
— C’est pas de refus Mathieu, j’ai la langue aussi raide que la pine du taureau qui vient saillir mes vaches !

Le garde champêtre fait entrer Léanore et lui propose de s’asseoir à une table rectangulaire recouverte d’une toile cirée constellée de chiures de mouches. Il sort d’un placard brinqueballant deux verres à la propreté douteuse et les remplit de citronnade. Il en tend un à la jeune femme qui le boit cul sec. Elle pousse un soupir de satisfaction.
— J’aurais dû partir avec ma gourde, mais… j’étais pressée, compléta-t-elle en se rappelant l’état dans lequel elle était.
Mathieu pose son verre sans y avoir touché. Il fait le tour de la table et se glisse derrière Léanore. Il remplit à nouveau son verre par-dessus son épaule et repose la carafe. Enfin des deux mains, il vient peloter les seins de la jeune femme. Léanore sursaute.
— Mathieu ! Non ! Ça va recommencer ! s’affole-t-elle.

Le garde forestier ne sait pas trop ce qu’elle veut dire par là, mais il devine qu’il peut facilement parvenir à son but. En effet, Léanore perçoit aussitôt cette sensation bestiale dans le bas-ventre et sent la cyprine de sa vulve s’échapper par la fente de la culotte. Elle se redresse sur sa chaise en fermant les yeux, tire une des mains de Mathieu et la fourre sous sa robe, juste entre les cuisses. Mathieu exulte et bande immédiatement. Tandis qu’il plonge deux doigts dans le vagin mouillé de la belle qui gémit, il se débarrasse de son pantalon qui tombe aux chevilles. Avec quelques contorsions, il descend son slip à mi-cuisse et décalotte son phallus raidi. Il prend la tête de la jeune femme, la fait pivoter d’un quart de tour vers lui et présente son gland aux lèvres chaudes. La bouche s’ouvre aussitôt et Mathieu pousse un énorme soupir de bonheur. Il va et il vient dans cet antre humide, observant, l’œil lubrique, la hampe de son membre disparaître en totalité et réapparaître intacte. Léanore souffle de petits gémissements de plaisir et soudain, Mathieu n’y tient plus.
— Aaahhh ! Je jouis ! hurle-t-il en éjaculant sa semence tout au fond de la gorge accueillante.
Sa bite est prise d’intenses et nombreux soubresauts. Il ne voit pas le sperme qu’il crache, mais il le devine abondant en raison des bruits de déglutition appuyés qu’émet Léanore pour l’avaler. Une fois son orgasme terminé, les deux partenaires restent immobiles. Léanore respire avec peine par le nez et Mathieu laisse son gland ramolli en proie à la douce chaleur de la langue qui frétille toujours autour. Il se retire enfin et Léanore se précipite pour le branler frénétiquement.
— Rebande mon ami. Parce que c’est mon tour maintenant !
À ces mots, une ombre imposante s’encadre dans la porte demeurée ouverte.
— Je vois qu’on s’amuse bien ici ! lance Roger.
Mathieu sursaute et se tourne vers la voix qui vient de prononcer ces mots. Il se sent terriblement honteux d’avoir abusé de Léanore. Celle-ci brise la gêne et le silence.
— Entre Roger ! J’ai justement envie de vos deux bites dans le cul…

Mathieu, le sexe à l’air, regarde Roger qui lui adresse un signe d’incompréhension. Il ne peut pas expliquer pourquoi la Léanore est excitée ainsi, mais seulement qu’il serait dommage de ne pas en profiter. Roger entre dans la cabane et ferme la porte derrière lui. Seules deux menues lucarnes éclairent modestement la pièce. Il commence à se déshabiller et invite Léanore et Mathieu à faire de même. Quand les trois personnages sont nus, Mathieu et Léanore examinent avec curiosité la bite de Roger qui ne bande pas encore.
— Ben, ça alors ! s’exclame Mathieu en riant, t’as vraiment une p’tite bite ! J’comprends pourquoi t’as pas voulu participer au concours l’autre jour !
Roger ne répond pas. Il s’approche de Léanore, se fait sucer avidement et, quand son érection lui paraît satisfaisante, il dit :
— Tu la veux dans l’cul, ma p’tite bite ! se rebelle-t-il en exhibant un bâtonnet rigide de dix centimètres de long sur à peine trois de diamètre.
Devant le silence de ses interlocuteurs, il ajoute :
— Tu la prends par devant et je l’encule, ça te va ?
Mathieu hoche la tête en enserrant sa bite à nouveau tendue.
Les deux hommes et la jeune femme s’allongent sur un lit étroit, coincé dans un angle de la cabane. La couverture poussiéreuse est constellée de taches blanchâtres, conséquences des fréquentes et abondantes branlettes de l’occupant des lieux. Mathieu, sur le dos, agrippe Léanore par un bras et l’assied sur lui. Celle-ci écarte les cuisses et enfile le dard dressé dans son vagin détrempé en gémissant. Elle remue le bassin d’avant en arrière, tandis que Roger s’installe à genoux derrière elle. Elle se couche sur Mathieu, l’embrasse à pleine bouche et s’immobilise un instant, le temps pour Roger de plonger sa bite dans la cible formée par sa rondelle rose et plissée.
— Ah ! lâcha-t-elle. Elle n’est pas grosse, ta quéquette, mais qu’est-ce qu’elle est raide !
— Qu’est-ce que tu croyais ? réponds Roger en entamant une série de va-et-vient.
Puis la bête à trois dos roule sur le côté. Léanore étrenne pour la première fois la position dite du « sandwich » où elle joue le rôle du jambon entre deux tranches de pain. Les deux hommes pilonnent les orifices de la belle lui procurant des orgasmes à répétition, puis, chacun à leur tour, éjaculent leur semence dans les tréfonds du ventre de la jeune femme éperdue. Ce n’est que lorsque Mathieu et Roger ont largement craché leur sperme dans les trois cavités offertes par la Léanore à leur luxure, qu’elle récupère sa bicyclette pour revenir à la ferme où l’attend Antonin, lui-même rentré du bois. Celui-ci la voit arriver en pédalant en danseuse et s’en étonne. Léanore range son vélo puis se dirige vers son mari d’un pas hésitant. Elle le prend dans ses bras et pleure.
— J’peux plus m’asseoir, mon amour. J’ai trop mal au cul…

Et elle lui raconte sa journée…

Les avis des lecteurs

Elle arrive chère La Chipie. La suite et la fin d'ailleurs...

Histoire Libertine
J'attends la suite avec impatience !!!!

La chipie



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