La fulguration de Léanore (3/3)

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La fulguration de Léanore (3/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-10-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La fulguration de Léanore (3/3)
Chapitre 3 : La vengeance

Léanore décide le soir même de faire cadeau d’une gâterie à son mari. Alors qu’il est allongé à ses côtés dans le lit conjugal, il sent une main se glisser dans son pyjama et lui caresser le sexe. Tout d’abord réticent, en raison des aveux de sa femme concernant sa journée passée, il ne peut toutefois empêcher son pénis de se dresser.
— Tu vois bien mon chéri que tu ne m’en veux pas tant que ça, lui murmure-t-elle en l’embrassant dans le cou.

Elle colle ses lèvres à celles d’Antonin, y dépose un petit baiser et se coule sous les draps pour gober le gland de son mari. Il la laisse faire, certain qu’elle n’arrivera pas à le faire jouir compte tenu de son propre état psychologique. Mais chez un homme, il y a son cerveau et son sexe et souvent ils agissent indépendamment l’un de l’autre. Certaines mauvaises langues disent d’eux qu’ils pensent avec leur bite. Elles ont tort. L’homme pense, mais sa bite aussi et la plupart du temps c’est elle qui a le dernier mot. C’est d’ailleurs généralement l’inverse avec les femmes et leur chatte. Quoiqu’il en soit, le phallus imposant d’Antonin se tend à l’extrême et Léanore le suce avec délectation tout en se tripotant le clitoris. Antonin ferme les yeux et, malgré lui, finit par se laisser aller. Son épouse ressent son changement d’attitude et redouble de zèle. Sa langue tournoie rapidement, dans un sens puis dans l’autre, et s’attarde sur le frein qu’elle lèche avec avidité. Quand son mari commence à gémir, voulant faire durer le plaisir, elle délaisse la zone sensible pour descendre jusqu’aux testicules en titillant le raphé. Elle gobe une grosse couille qui lui emplit la bouche, l’aspire comme pour la dévorer puis passe à la voisine, légèrement plus petite que sa jumelle. Après quelques secondes, elle suit à nouveau la ligne saillante dans le sens inverse et revient agacer le frein et ses innombrables terminaisons nerveuses. Antonin gémit de nouveau sous la caresse intense et son pénis commence à présenter des soubresauts. Ne voulant pas prolonger le supplice plus longtemps, Léanore ouvre grand la bouche et enfourne le phallus jusqu’au fond de sa gorge. De même, elle accélère sa propre masturbation et sent le plaisir venir à grands pas. Le gland frotte contre la douce muqueuse et provoque, peu après, le réflexe éjaculatoire. Antonin, se saisit de la tête de Léanore, enfonce son dard le plus loin possible et crache son sperme six fois de suite en poussant des petits grognements. Léanore demeure avec le sexe de son mari dans la bouche pendant quelques instants, le temps pour elle de jouir en gémissant à son tour, laissant échapper dans les draps le reste de la semence qu’elle n’avait pas pu avaler. Puis elle revient vers le visage de son époux qu’elle embrasse à pleine langue.
Remis de son orgasme, il serre sa femme contre lui.
— Tu as fait ça aux autres aussi ?
— Oui, mon chéri. J’en suis désolée, mais tu sais bien, c’est depuis l’orage que je suis comme ça.

*-*

Lorsqu’Antonin le lendemain matin, d’énormes cernes noirs sous les yeux, pousse la porte de l’hôtel-restaurant-bar de l’Auxois, les rires et discussions animées qui émaillent les premiers verres d’apéritif cessent d’un seul coup. Même une mouche n’oserait pas décoller de peur de faire trop de bruit. Puis les regards fixés sur le jeune homme se détournent peu à peu et les conversations reprennent, mais trois tons en dessous. En revanche, la trogne déjà rouge de Mathieu et Roger leur donne le courage, ou plutôt le mauvais goût, d’interpeler le pauvre garçon.
— Salut l’Antonin, bien content de te voir. Ce matin, je ne t’ai pas vu dans le pré, je n’ai vu que des cornes ! s’exclame Mathieu.
Un rire gras éclate dans la salle. Roger trouve amusant de poursuivre la plaisanterie.
— Il paraît que la Léanore aime bien les cierges de l’église, surtout quand ils sont gros et durs…
L’hilarité générale, qui avait faibli pour écouter les propos de Roger, reprend de plus belle. Mais Antonin, ne se laisse pas faire.
— Les cierges peut-être, mais pas une allumette comme la tienne ! Paraît d’ailleurs qu’elle n’allume pas grand-chose !
Un tonnerre de rires envahit la salle. Roger devient rouge de colère et, en un instant, remplace Antonin comme objet de raillerie. Furieux, il sort du bar en claquant la porte.
— J’mets trois verres sur ton compte, Roger ! crie Adrien dans le vide.
Le calme revient enfin parmi la clientèle et chacun retourne à son vin blanc et à sa conversation.
— Donne-moi un café, Adrien s’il te plaît.
Le patron pose une tasse sur le comptoir et discrètement prend le jeune homme à part.
— Antonin, je t’aime bien, mais il faut que tu fasses quelque chose. Ça ne peut pas durer comme ça. Léanore est une gentille fille, c’est ta femme, mais depuis cet orage, ce n’est plus vivable ici. Quand t’es pas là, les clients ne parlent que d’elle et moi ça m’ennuie pour toi. Ils disent qu’elle s’est tapé le « gueurlu » (beurdin, simplet), le toubib et même le curé ! Tu te rends compte ? Le curé… Et puis, je ne te parle pas de Mathieu et Roger. Ils en rajoutent à chaque fois qu’ils racontent ce qui s’est passé dans la cabane.
Antonin, baisse les yeux et réponds sur le ton de la confidence.
— Le curé dit qu’elle n’est pas possédée du démon, le docteur affirme qu’elle n’est pas malade, alors qu’est-ce que je fais moi ? Moi-même, elle m’épuise au lit. Je ne baise même plus la Mauricette.
— C’est vrai que t’as une sale tronche, convient Adrien. Fais quelque chose, sinon tu vas y rester.
Antonin avale son café, paye Adrien en lui confiant :
— Tu as raison. Dis aux autres de ne pas s’inquiéter, je pars deux ou trois jours chez mon vieil oncle à Dijon. Le beurdin est là pour la ferme.
— Il est peut-être là pour ta ferme, mais pour ta femme aussi, non ?
— Je l’ai menacé de renvoi s’il recommençait, répond Antonin, les bras écartés.
À ces mots, il fait demi-tour et quitte le bar. Adrien le regarde s’éloigner à travers la vitre de la porte.
— Adrien ! Trois « blanc » s’il te plaît ! crie une voix dans la salle.
D’un geste vif, il replace son torchon sur l’épaule en soupirant.
— Ça marche !

*-*

Alors qu’une heure plus tard, on peut deviner la silhouette d’Antonin assis dans l’autocar pour Vénarey-les-Laumes, Léanore, en proie à une nouvelle crise nymphomaniaque, se jette dans son lit. Elle est bien allée voir le beurdin au préalable, mais celui-ci, menacé de renvoi par Antonin s’il touchait encore à sa femme, est resté de marbre et l’a rejetée sèchement.

Léanore, sur le dos, la robe remontée sous les seins et la culotte sur la carpette, commence à se caresser la fente. Sa vulve surchauffée ne tarde pas à luire à la lumière, puis à laisser échapper un filet huileux translucide qui longe le périnée avant de s’étaler sur le drap. Elle fourre deux doigts dans son vagin et, tout en allant et venant pour ne pas perdre l’excitation dont elle sent les prémices, s’assure de la souplesse du conduit en le dilatant. Dociles, les muqueuses s’écartent dans l’attente d’un phallus qui ne viendra pas, car Léanore a mieux que ça.

Tôt ce matin, Raoul est passé au potager et a rapporté une douzaine de courgettes et quelques pommes de terre pour la cuisine. Dédaignant les patates, la jeune femme s’est saisie d’une cucurbitacée de bonne taille et l’a lavée avant de l’emporter avec elle dans la chambre conjugale. Elle s’est dit que, puisqu’elle avait absorbé le pieu du beurdin la veille, cette courgette devrait faire l’affaire aujourd’hui. Estimant sa lubrification suffisante, Léanore approche le bout arrondi du fruit et le place contre ses nymphes. Les genoux pliés et les jambes écartées, elle s’admire dans le miroir de l’armoire qui lui fait face. Elle pousse et la courgette la pénètre sur une dizaine de centimètres. Elle gémit.
— Ouille ! J’ai peut-être vu trop gros, murmure-t-elle pour elle-même.
Tenace, elle gagne encore dix nouveaux centimètres.
— Aaahhh ! Ouiii ! Mais j’aurais dû la badigeonner d’huile d’olive.
Le gode improvisé s’approche du col de l’utérus et quand Léanore le touche, elle émet une longue plainte. L’autre extrémité de la courgette ne dépasse de la vulve que de deux ou trois centimètres, ce qui oblige Léanore à s’en saisir de deux doigts seulement. Mais elle y parvient et commence à faire aller et venir le légume de plus en plus vite en ahanant. Quelques minutes suffisent pour que son vagin se contracte plusieurs fois de suite autour de l’objet. Léanore hurle soudain son plaisir en se frappant le pubis sans ménagement. Raoul, qui traversait la cour de la ferme avec sa brouette, sursaute, comprend ce qui se passe et rejoint rapidement l’étable où il se dissimule pour se branler. Il éjacule avec force dans la paille souillée, devant le regard inexpressif d’un jeune bovin qui ruminait.

Pendant ce temps, Antonin, qui est monté dans le train en gare de Vénarey, arrive à Dijon. Aussitôt, il se renseigne auprès d’un policier en pèlerine et se fait désigner le chemin pour l’hôpital et le diocèse. Après l’avoir remercié, il se dirige vers le centre-ville.

*-*

Léanore se remet doucement de l’orgasme que lui a procuré la grosse courgette et somnole quelques minutes.
— Vivement la saison des concombres ! remarque-t-elle en souriant.
Puis, reposée, elle décide de quitter la ferme discrètement, sans être vue de Raoul. Elle prend son vélo par le guidon et, le plus silencieusement possible, laisse les bâtiments d’exploitation derrière elle. Quand les murs de la cour la dissimulent aux yeux du beurdin, elle enfourche sa bicyclette et se dirige vers le bourg de Montvalois.

Sur la place de la mairie, au niveau du bureau de poste, la municipalité avait fait installer des supports à vélos métalliques. Léanore y engage la roue avant et s’éloigne à pied dans la rue des Mantubiens. Elle marche une trentaine de mètres quand, passant devant un porche, un homme l’apostrophe et l’entraîne à l’abri des regards derrière la grosse porte en bois.
— Bonjour Léanore ! Tu me reconnais ?
La jeune femme dévisage l’individu puis répond.
— Ah ! Oui, bonjour monsieur Desbaux. Comment va votre femme ?

Pierre Desbaux était préposé au courrier jusqu’à sa retraite. Homme maigre d’une soixantaine d’années, le crâne chauve, il arbore une petite boiterie du côté droit. Son épouse, Germaine, était ravaudeuse à son compte et a cessé son activité récemment.

— Bien, bien… Mais elle ne veut plus trop s’occuper de moi quand j’ai envie de… enfin, tu vois quoi ? soupire Desbaux en attrapant les seins de Léanore qui pointaient sous sa robe légère.
— Monsieur Desbaux ! Je vous en prie ! supplie Léanore en se débattant mollement.
Au lieu de s’arrêter, Pierre accentue ses caresses et se rue sur la bouche de la jeune femme en lui passant une main sous la robe. Il n’en faut pas plus à Léanore pour mouiller sa culotte, tandis que les yeux de l’homme se mettent à briller soudain d’un éclat lubrique. Léanore se pend à son cou, lui aspire la langue avec fougue et Desbaux s’enhardit. Il enlève le sous-vêtement, remonte la robe qu’il coince dans la ceinture et baisse son pantalon et son slip sur ses chevilles. Il présente fièrement son pénis en semi-érection, le gland à découvert, puis appuie sur les épaules de Léanore la forçant à s’agenouiller.
— Suce-moi, salope ! T’as bien sucé le gueurlu, non ?
Parfaitement excitée par la tournure des choses, Léanore enfourne la bite de Desbaux et se met à la pomper avec force. Au bout de quelques minutes, le phallus se tend et se dresse. L’homme relève Léanore brusquement, et la plaque contre la porte en la soulevant par les aisselles. Léanore ne touche plus le sol que par la pointe des pieds.
— Écarte les jambes ! P’tite pute.
Léanore s’exécute et Desbaux la pénètre sans ménagement.
— T’aimes ça, poufiasse ! T’aimes bien la bite, hein ?
Léanore gémit au fur et à mesure des coups de reins. Soudain, Desbaux lui crie dans l’oreille en la labourant encore plus fort :
— Je jouis, Léanore ! Je jouis ! Tu la sens ma jute ! J’te remplis la moule, salope !
Excitée par le coït debout et la brutalité de langage du retraité, Léanore jouit à son tour.
— Oui, Pierre ! Oui ! Je suis une salope, je jouis…
Desbaux, qui n’en espérait pas tant reste toutefois très agité. Son membre toujours enfilé dans le vagin mouillé de la jeune femme, il passe la main par-derrière et lui introduit son médius dans l’anus. Léanore gémit de plaisir en embrassant son partenaire.
Celui-ci finit par retirer son pénis et son doigt. Il porte ce dernier à ses narines et le hume d’un air satisfait.
— T’es bien une salope, Léanore. C’est bien vrai tout ce qu’on dit de toi.
Sur ces paroles, il laisse Léanore interloquée, la vulve dégoulinante à l’air.

Une passante, Julie Boler, a salué Desbaux lorsqu’il a émergé de derrière le porche. Quand elle voit Léanore, tout ébouriffée, sortir à son tour, elle comprend avec stupéfaction ce qui vient de se dérouler.

*-*

« Léanore la baiseuse » fait parler d’elle à Montvalois, mais aussi dans les communes voisines. Des hommes viennent dans le village alors qu’ils n’ont rien à y faire, dans le seul espoir de la rencontrer. Certains ont eu cette chance, d’autres non, mais le nombre des amants de madame Flajolet devient ahurissant, pas autant toutefois que celui de ses masturbations.

Antonin est effondré. Sa visite au diocèse et à l’hôpital de Dijon n’a encore rien donné. Mais le curé et le médecin, ça ne fait que deux. Que faire pour tous les autres ? La situation n’est pas facile et Antonin commence dangereusement à se rendre un peu trop souvent à l’hôtel-bar-restaurant de l’Auxois à l’heure de l’apéritif du midi et du soir.

*-*

Ce sont les épouses des maris volages, les cocues, qui vont trouver la solution définitive à ce problème. Lassées de porter des cornes en raison de la nymphomanie de madame Flajolet, elles organisent un après-midi, une réunion dans l’hôtel-bar-restaurant de l’Auxois. Toutes ne viennent pas de peur du ridicule, mais le but, pour celles qui restent, est de découvrir le moyen imparable de neutraliser la Léanore et de récupérer leurs hommes dans leur lit.

Assises à une table tout au fond de la salle du bar d’Adrien, cinq femmes discutent entre elles devant une tasse de thé.
— Bon. Je vous ai réunies ici pour mettre fin au problème posé par Léanore Flajolet, commence Yolande Desbaux, l’épouse de Pierre. Julie n’a pas résisté au plaisir de me dire qu’elle avait vu mon mari sortir de sous un porche en rajustant son pantalon et que la Léanore, échevelée, l’avait suivi de près.
— Alors, tu nous réunis là juste parce que ton mari te fait cocue ? se moque Germaine, la femme de Roger l’agriculteur. Que veux-tu que nous y fassions ?
Yolande se met à rire.
— Mais, ma petite Germaine, ton Roger, il se l’est tapée aussi la Léanore tout comme le Mathieu. De plus, je ne crois pas que ce soit la seule, ajoute-t-elle en regardant Mauricette fixement.
Germaine observe la jeune femme à son tour avec suspicion. Celle-ci rougit comme une pivoine et ne prononce pas un mot. Elle attrape Mauricette par le bras et la secoue énergiquement.
— Dis donc, salope ! Tu te tapes mon Roger ? Tu sais que je peux te virer du jour au lendemain ?
— Aïe ! Vous me faites mal, pleurniche Mauricette. Si je refuse, c’est monsieur Roger qui me vire, si j’accepte c’est vous. Je tiens à mon travail moi…
Germaine lâche la fille et concède :
— De toute façon, les maris c’est tous les mêmes.
Madame de Neustrie, femme du notaire, intervient.
— Ça suffit ! Je ne suis pas là pour écouter les ragots. Je suis là parce qu’un jour, mon cher mari pourrait être concerné par cette… heu… Léanore. Si j’ai bien compris, elle est devenue « folle du cul », pardonnez-moi l’expression, peu après qu’un éclair l’a frappée ?
— Oui, c’est ça, confirme Yolande.
— Mais alors…, commence Philomène, la petite amie d’André, l’ouvrier boulanger.
— Oui ? encourage Yolande.
La jeune Philomène prend sa respiration.
— Je me trompe peut-être, mais si c’est l’électricité de la foudre qui a rendu Léanore comme ça, une autre décharge électrique pourrait la faire redevenir comme avant, non ?
Germaine éclate de rire.
— Écoutez-moi ça ! Ça n’a pas encore vingt ans, c’est tout juste dépucelé et ça veut nous apprendre la vie !
Yolande interrompt Germaine de la main.
— Écoutons-la.
Puis s’adressant à Philomène :
— Que proposes-tu ?
— Voilà, commence-t-elle. …

*-*

Quelques jours plus tard, alors qu’Antonin travaille aux champs, l’énorme queue raidie de Raoul sort par un trou de boulin situé dans la mince cloison de briques séparant l’étable de l’écurie. Certains avaient fini par appeler ironiquement cet orifice, le trou du beurdin. Ce dernier, dénommé aussi débeurdinoir, est censé rendre les simplets intelligents, en somme de les débeurdiner, à condition d’y passer la tête. Raoul n’est apparemment pas encore prêt pour cela. De l’autre côté du mur, Léanore, à genoux dans la paille, suce avec avidité le gros gland innocent jaillissant de la maçonnerie tout en se tripotant le clitoris.

Raoul ne voulait plus avoir de rapports avec Léanore, de peur d’être licencié par Antonin. Alors, la jeune femme a profité de sa beurdinerie pour lui faire croire que le trou de boulin donne en fait dans une chambre peuplée de belles filles, seulement si l’homme y introduit la queue. S’il met la main ou s’il jette un œil au travers, il ne se passera rien. Léanore a été si convaincante que le beurdin s’est décidé. Tombant pantalon et caleçon sur les chevilles, Raoul a passé son imposant appareil génital par le trou, pénis et testicules compris. De l’autre côté, Léanore s’en est saisie et a commencé à sucer le gros gland rose. La queue a vite pris de la vigueur, à la plus grande joie de la jeune femme et du garçon de ferme.

Les soupirs d’un côté et les bruits de succion de l’autre se font entendre une bonne dizaine de minutes quand Raoul se met à donner de violents coups de ventre dans le mur en criant.
— Aaahh !
La grosse bite du beurdin gicle huit fois et remplit la bouche de la Léanore qui déglutit avec gourmandise. Pour que Raoul ne s’aperçoive pas de la supercherie, la beurdinerie a ses limites, Léanore se relève et sort de l’étable discrètement, tandis que Raoul se rhabille, les jambes flageolantes. Il se risque à jeter un œil dans le trou, mais comme l’avait prédit son employeuse, il ne voit rien d’intéressant, surtout pas de jolies femmes affectueuses.

Léanore traverse la cour en trottinant et s’approche de la partie habitation de l’ensemble des bâtiments d’exploitation. Elle a bien l’intention de s’offrir une petite branlette, car elle n’a pas été tout à fait satisfaite dans l’étable. Elle tend la main vers la poignée métallique de la porte, s’en saisit quand des étincelles géantes et multicolores en jaillissent subitement. Léanore hurle, se raidit, les dents de sa mâchoire crispée s’entrechoquent et grincent, et son bras droit est secoué de spasmes. Après de longues secondes enfin, elle parvient à lâcher la poignée, mais elle s’évanouit et s’écroule sur le palier.

Surgissant de nulle part, Mauricette et Philomène se dirigent vers la jeune femme à terre. Philomène s’approche de la porte et d’un coup de pinces et de tournevis, neutralise le piège électrique qu’elle avait fabriqué peu de temps auparavant. Pendant ce temps, Mauricette tapote les joues de la Léanore qui reprend des couleurs peu à peu. Raoul, qui avait entendu Léanore hurler, est sorti de l’étable et vient aux nouvelles. Il porte la Léanore dans ses bras et la couche dans son lit. Mauricette et Philomène déclarent aller chercher le docteur Denoël et disparaissent sans demander leur reste.

Le médecin était en visite avec sa 4 CV non loin de la ferme d’Antonin. Les deux jeunes femmes, ayant aperçu sa voiture chez un voisin, le voient ressortir de la maison et l’interpellent. Il se rend immédiatement au chevet de Léanore. Ça tombe bien, il avait une petite envie de baiser. En arrivant dans la cour, il est accueilli par Raoul qui lui explique rapidement de quoi il retourne. Le beurdin repart à son étable et Denoël rejoint l’électrisée.
— Léanore ! Que vous est-il arrivé ? s’exclame-t-il en extirpant son matériel de sa sacoche.
— Oh ! Je ne sais pas docteur. Quand j’ai voulu toucher la poignée pour rentrer à la maison, j’ai tout vu tourner et j’ai perdu connaissance. Sans doute un contrecoup de la foudre. Et puis après, je me suis réveillée dans mon lit, explique-t-elle.
— Oh ! Bien, j’ai besoin de vous ausculter. Déshabillez-vous s’il vous plait.
Léanore repousse le drap qui la recouvre et remonte sa robe qu’elle n’a pas quittée depuis l’épisode du trou du beurdin, exhibant involontairement sa poitrine nue. Le médecin ausculte Léanore de son stéthoscope, mais en posant le pavillon sous le sein gauche, il se met à caresser le sein droit de façon non équivoque.
— Que faites-vous docteur ? demande Léanore soudain interloquée.
Denoël lâche, son appareil et glisse une main dans l’entrejambe de la jeune femme par-dessus sa culotte.
— J’ai envie de te prendre le cul aujourd’hui, tu veux bien ?
VLAN ! Une gifle phénoménale vient frapper Denoël sur le côté de la tête. Le stéthoscope et les lunettes se retrouvent à l’autre bout de la chambre. Léanore hurle.
— Raoul !!! Raoul !!!
Puis un ton plus bas :
— Foutez-moi le camp, espèce de salopard !
Le beurdin arrive en courant dans la pièce, se demandant ce qui s’y passe.
— Raoul, fous-moi ce fumier dehors à coups de pied dans le cul.
Un beurdin, c’est un beurdin. L’employeuse a dit de faire ça, il fait ça. Raoul décroche une droite canon dans l’œil du médecin qui tombe sur le cul. Raoul le remonte alors par le col et lui crie sous le nez en postillonnant.
— T’as entendu la Léanore ? Dans ce cas, dégage ! Puis il le repousse violemment.
Denoël ne se fait pas prier, il ramasse ses affaires et court s’enfermer dans sa voiture pour quitter la ferme à fond de première.
— Merci, Raoul. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris à Denoël, il est tombé sur la tête. Il m’aurait violée si tu n’étais pas venu. Va me chercher mon Antonin, s’il te plaît.
Raoul disparaît et Léanore se rallonge dans son lit. Elle soupire :
— Ce n’est pas parce que j’ai reçu la foudre ce matin, que je ne sais pas reconnaitre quelqu’un qui se conduit mal…

*-*

Le piège concocté par les Montvaloisines a parfaitement fonctionné le dix-neuf septembre 1952, soit à peine plus d’un mois après l’orage fatidique. Non seulement Léanore a retrouvé son Antonin et son amour pour lui, mais elle a totalement occulté cette période maudite et c’est tant mieux.

La démarche d’Antonin à Dijon a abouti, car un peu plus tard, les Montvaloisins apprennent la mutation du curé Pugnant comme aumônier dans un bataillon combattant dans le Tonkin. Quant au docteur Denoël, il a été chargé d’établir un hôpital de brousse au fin fond du Gabon. Constant Pugnant fut remplacé par un jeune curé d’avant-garde qui a rassuré Léanore sur sa situation familiale. Pas de péché mortel à vouloir adopter un enfant, elle pouvait vivre heureuse avec son mari sans s’inquiéter de cela. Il comptait tout de même sur elle pour sa confession du samedi et son office du dimanche, ce à quoi Léanore s’y est engagée avec sincérité. Le nouveau médecin est une femme et tous les hommes qui avaient du mal à aller voir le docteur, ne rechignent plus maintenant à se faire soigner. Par solidarité envers le couple Flajolet, tous les habitants du village ont promis de ne rien révéler à Léanore de son mois sulfureux. Certains en gardent encore un merveilleux souvenir, mais ils se sont interdit d’en parler entre eux.

*-*

Quelques années plus tard, Raoul, le beurdin, montre au jeune Jacques Flajolet comment manier une fourche pour changer la litière des vaches.
— Antonin ! Jacques travaille avec le beurdin pour un moment. T’as pas envie des fois ? demande Léanore malicieuse.
— Si ma belle, j’ai toujours envie de toi, répond-il en l’entraînant dans la chambre.

Ne comptez pas sur moi pour vous raconter ce qu’il s’y passe, je vous en ai assez dit tout au long de cette histoire. En tout cas, messieurs, si un jour vous surprenez votre femme dans les bras d’un autre, avant de mal le prendre, pensez que peut-être elle aura eu un « coup de foudre » elle aussi…

Non ?

*-*

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Mon cher Alex H, je suis désolé de vous dire que je ne comprends rien à votre commentaire. Peut être n'avez vous pas compris qu'avant de lire la troisième partie de cette histoire, il fallait lire les deux premières. Je vous y invite. Cordialement
Philus

Histoire Erotique
nulle - cette histoire ne vaut oas plus de temps à expliquer le pourquoi du comment
alex H

Je vous remercie, Nico, pour votre avis chaleureux sur cette histoire. Voyez ma fiche auteur, vous y trouverez mon mail. Adressez moi un message et vous serez prévenu de ma prochaine publication.

Histoire Erotique
Excellente histoire, très finement écrite par un spécialiste en anatomie...
J' ai eu un grand plaisir à vous lire et à découvrir l Auxois sous un autre angle.
A quand le prochain récit ?
Nico

Histoire Libertine
Bravo les femmes du village. 😊



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