La lecture Chapitre 6

- Par l'auteur HDS Effrontée -
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La lecture Chapitre 6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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La lecture Chapitre 6
7/7/ Aveugle
Privée de la vue, j'ai d'abord paniqué. Puis lentement cette idée m'est devenue supportable puis agréable. Je prenais cela comme une considération de sa part pour ma personne. Un lien se créait qui n'avait rien à envier aux sentiments que je pouvais ressentir pour mon époux.
Pourtant je ne connaissais pas vraiment cet homme qui quelques instants plutôt avait serré ma gorge à me faire bouillir le cerveau.
Et s'il était sado-maso ? Pas du tout ma tasse de thé ! Pourtant, malgré tout, je lui restais soumise et je m'abandonnais entièrement à lui.

Il se glisse devant moi. Adossée au fauteuil, comme lui je suis nue, et sans voir je me sens encore plus nue. Bien sûr lui non plus ne peut me voir, quoique?

Cette situation est bien nouvelle pour nous deux. Peut-être plus pour moi d'ailleurs. Je suis exhibitionniste, j'aime sentir le regard des hommes et même des femmes sur moi. La moindre œillade sur mes seins par exemple, les fait se dresser alors qu'un frisson me parcourt l'échine. Là je suis nue, seulement sans voyeurs, et pourtant ma sensibilité est exacerbée par la présence de cet homme qui ne peut me voir et moi qui ne peux pas le surprendre à me mater. Dire que je me sens étrangement envoûtée serait peu dire.

Il a passé ses deux mains sous mes fesses. J'ai soulevé mon bassin pour l'aider et avancé mon ventre vers lui pour m'offrir sans retenue. Il ramène ses deux mains qui écartent maintenant mes genoux. Je le sens s'agenouiller entre mes jambes ouvertes. Il doit se rendre compte de mon émoi, l'odeur se suffit à elle même. Et en glissant sa main le long de mes cuisses, à l'intérieur, ma mouille abondante trahit à son tour mon excitation.

Ses doigts écartent mes grandes lèvres. Comme je voudrais qu'il puisse voir le rouge carmin de mes muqueuses que mon corps veut lui offrir !
Sa tête est entre mes cuisses, son souffle chaud à quelques millimètres de l'entrée de ma vulve. Il a ôté ses lunettes. Pour mieux voir ? Je ne sais plus. Moi je suis incapable de déceler la moindre lueur. Avant de placer le foulard, il a d'abord palpé les contours de mon visage, de ma tête, de mes cheveux pour choisir l'endroit parfait où nouer ce bandeau et le serrer fermement pour s'assurer que je ne pourrai rien voir.

Il reste silencieux un bon moment. De ses doigts il effleure la muqueuse sensible de mes lèvres vaginales. Je suis à deux doigts de lui crier de les introduire, avec violence. J'arrive à me contenir en me mordant. J'imagine son regard vide fixant de ses autres sens l'entrée de ma vulve. Cette pensée déclenche en moi des picotements dans mon bas-ventre. Une nouvelle fois je deviens folle. Je m'abandonne à l'orgasme qui lentement mais sûrement m'envahit. C'est un monstre, car il se rend certainement compte de ma folie sexuelle, et il doit penser de moi que je suis une nymphomane. De mes deux mains plaquées sur sa nuque je lui presse la tête contre mon sexe. Je voudrais l'engloutir, l'introduire en moi !
Sa respiration s'accélère. Il a collé ses lèvres sur celles de ma chatte qu'il maintient ouverte entre deux doigts et il aspire le jus. Il me boit littéralement. Ma source au lieu de se tarir se fait de plus en plus abondante. L'idée des femmes fontaines me traverse l'esprit, accompagnée d'une sorte d'humiliation. De honte aussi car je ne suis plus en mesure de réaliser si de l'urine ne s'échappe pas de mon sexe. Je ne me contrôle plus, tous mes muscles se tétanisent et je jouis, fortement, intensément. Je m'entends crier, crier ma jouissance et le supplier de cesser de me torturer.

- Prenez- moi, je vous en prie. Baisez-moi !

J'ai envie de lui. Sa langue qui maintenant me fouille le vagin, pénètre profondément, va me faire mourir d'épectase, mais c'est son sexe que je désire en moi. Sa langue me fouille le vagin. Je suis proche de la démence. Une main dans ses cheveux pour le maintenir contre moi, de l'autre je me caresse la poitrine.
A ce moment je comprends que je suis prête à l'enfantement, l'acte d'amour absolu, celui où la femme abandonne et offre sa descendance à celui qu'elle aime pour lui offrir l'éternité. Je ne réalise même pas que ce n'est pas mon époux qui va délivrer sa semence en moi. Il n'existe plus. A nouveau je lui demande de me prendre. Sans plus aucune dignité je vais même jusqu'à l'implorer de me baiser.

Petit à petit, toute douceur quitte notre relation qui devient plus dure, brutale, bestiale. Il était très respectueux au début, même lorsqu'il s'est masturbé devant moi. Cette scène avait bien entendu une connotation pornographique marquée, mais restait dans mon esprit plus sensuelle que vulgaire. Maintenant, nous sommes dans une spirale de jouissance égoïste dans laquelle l'autre n'est rien de plus qu'un stimulant. Cela n'exclut nullement l'amour qui agit de concert avec le sexe, pour le sexe. Du moins je le sais pour moi.

Je pense qu'il va accéder à ma requête quand je le sens qui se relève. Ses mains cherchent à tâtons mes seins. Il s'en saisit et les malaxe fortement, me pinçant les pointes à me faire un peu mal au début, puis franchement mal. Aux petits cris que je pousse, il devrait bien comprendre qu'il me fait mal, et qu'il devrait cesser. Mais au contraire, mes gémissements semblent l'exciter et l'inciter à continuer et même accentuer ses pincements qui me torturent. J'ai chaud et petit à petit la douleur se change en torpeur et lentement j'en arrive à la souhaiter. Pas par masochisme, non, mais pour lui signifier que je l'aime et que tout ce qu'il pourra me faire subir en cet instant n'est qu'un témoignage de mon abandon, de mon amour.

Je m'attends à ce qu'il se couche sur moi pour me pénétrer, mais à ma grande surprise, il vient à mes cotés d'un mouvement de déplacement mal assuré et son handicap que j'avais fini par oublier me revient. Je sursaute quand je sens son sexe bandé se frotter contre la peau fragile de mon épaule et de mon bras. Ses mains sur ma tête, il se maintient contre moi. Très vite il imprime à son corps nu des mouvements de balancement. Il se branle en frottant sa queue contre mon épaule et mon bras. L'image ne doit pas être très romantique et je comprends le pourquoi du bandeau. Il ne veut pas que je le vois dans cette position qu'il doit considérer comme humiliante et dégradante pour lui. Il m'apparaît alors comme un obsédé sexuel. Compense-t-il de cette manière son infirmité ? S'il savait combien je l'estime, il pourrait tout se permettre.

L'atmosphère devient insupportable. Il reste sourd à mes demandes de me baiser. Je prends l'initiative de tourner ma tête sur le côté dans l'idée de le prendre en bouche. Mais ses mains me l'interdisent, en me maintenant fermement à distance de son sexe.

Au contraire, il me saisit la main près de lui et passe mon bras entre ses jambes. Il reprend alors son mouvement de balancier frottant cette fois sa queue et ses couilles contre mon avant bras. A chaque fois son gland s'approche de ma joue pour aussitôt s'en éloigner. Très vite ce geste, au demeurant obscène, prend pour moi un signification érotique puissante. Son sexe sent fort, très fort. Quand il s'approche de mon visage, j'imagine sans le voir que le prépuce doit découvrir son gland. Quand il vient à me toucher, il abandonne sur ma lèvre supérieure une trace de sa sécrétion. Ce contact m'électrise et l'odeur forte envahit mes narines et m'enivre.

Il poursuit son mouvement qu'il accompagne d'ânonnements de plus en plus prononcés entrecoupés de gémissements. La jouissance monte à nouveau en moi, à peine ai-je récupéré de la précédente. Quand il accélère son balancement, je redoute qu'il en vienne à éjaculer très vite, trop vite, me privant de pénétration, pénétration que je réclame de tout mon corps de femme dont le sexe est en feu. Le corps d'une femme amoureuse. Malheureusement il semble ne pas comprendre ma frustration. Je dirige spontanément ma main entre mes cuisses pour me caresser. J'ai trop envie, le sexe me brûle. Mes doigts qui battent ma mouille émettent un son qui devient à son tour un stimulus érotique puissant.
L'imagination fait place aux yeux qui manquent à tous les deux. Je comprends mieux ses paroles maintenant : privé de la vue, les autres sens compensent les sensations absentes.

En cet instant, je désire contenir mon orgasme, le réserver pour ce moment tant attendu où il va me posséder, me baiser comme la chienne que j'ai envie d'être pour lui. J'abandonne ma masturbation et porte ma main sur ma poitrine.
Mon bras est maintenait entièrement recouvert de sa liqueur séminale. Comme un chien qui vient se frotter contre votre jambe, il s'excite contre mon avant bras. Je ne sais pas où se porte ses yeux, mais j'imagine que cette fois encore il doit les avoir braqués vers le plafond.
Derrière lui, j'ai replié mon bras et je lui caresse les fesses. Je glisse un doigt entre les deux globes pour lui caresser l'anus. Quand j'exerce une pression pour m'introduire en lui, il se raidit mais ne refuse pas le viol de son intimité. Une fois pénétré, mon doigt entreprend de lui masturber le cul. Il apprécie car il accentue son mouvement de masturbation contre mon bras.
Je n'en peux plus d'attendre qu'il me baise. Aussi je décide de prendre l'initiative car je me rends compte que seul son plaisir égoïste l'intéresse. Quand je cherche à dégager mon bras d'entre ses cuisses après avoir libéré son anus, il serre ses jambes, me prend la tête et l'attire contre sa queue. Cette fois le signal est clair, il veut que je le suce. Trop heureuse, je gobe sa bite entièrement d'un seul coup. Tout en maintenant mon bras prisonnier entre ses jambes, il se déplace devant moi, vient se placer à nouveau entre mes cuisses et reprend son mouvement de balancier pour me baiser la bouche cette fois. Impossible pour moi d'échapper à cette queue qu'il enfonce de plus en plus profondément dans ma bouche. Sa bite est de bonne taille. Large et longue. Il bande très dur ce qui lui permet de l'enfoncer profond. Ses mains puissantes me maintiennent par moment le nez contre son ventre, la bite plantée profond, jusqu'à plus d'air. Il me libère alors pour reprendre mon souffle pour quelques secondes de répit.

Je ressens ce traitement comme une humiliation et j'en déduis qu'il n'a plus aucune considération pour moi. Je suis sa poupée gonflable, son jouet sexuel. Une salope ! Pas sa salope ! Je ne sais pas pourquoi mais j'ai soudain envie de pleurer. Bien sûr je sais pourquoi, il me trompe avec une femme qui n'est pas moi ! Je me sens humiliée par cet homme qui trahit mon propre désir pour lui, en s'adonnant à un onanisme égoïste après m'avoir donné des signes d'un amoureux blessé par la nature et fou de désir pour moi.
Je me sens, à cet instant victime d'un marché de dupes. Mais c'est plus fort que moi, je suis encore sous sa domination, soumise à cet homme qui, pour m'avoir laissé entrevoir un bonheur idyllique, plein de respect ne me considère plus que comme une quelconque putain pour assouvir ses désirs les plus bestiaux.

Furtivement l'image de son ignoble fils me traverse la mémoire.

Puis d'un seul coup, il se plante au fond de ma gorge et me maintient fermement contre son ventre pour éjaculer son foutre. Je manque de me noyer tant son sperme est abondant. Les nombreuses salves qui jaillissent sont puissantes et plongent directement au fond de ma gorge, m'obligeant à les avaler chacune.
Quand j'ai bien tout dégluti, au mépris de ma personne, il se maintient dedans pour lentement débander. C'est une bite toute molle qui abandonne ma bouche.
Il se penche sur moi et dépose sur mon front un baiser chaste, plein de tendresse. L'orage pornographique passé, je retrouve l'homme plein de délicatesse et de gentillesse.

Fatiguée et en même temps frustrée, je fais un geste pour dégager mon bandeau.

- S'il vous plait Chantal, gardez-le encore un moment et restez nue. Je vous imagine tellement belle. Je ne veux pas vous laisser voir le corps d'un vieil homme.

Obéissante, je me cale au fond du fauteuil, espérant toujours qu'il va finir par décider de me faire l'amour. Il se glisse lentement derrière moi et me caresse tendrement les épaules le cou et le visage.

Mon sang se glace soudain dans mes veines quand j'entends clairement le bruit d'un verre qu'on pose sur une table et qui provient du fond de la pièce, devant nous.
Je me redresse pour enlever mon bandeau mais il le maintient fermement en place. Je panique et j'insiste et finis par pouvoir l'enlever. La pièce est vide. Mon acuité visuelle me revient et je peux voir nettement qu'un verre est posé sur un petit guéridon près de la porte de service. Le fauteuil tout près est vide.

(à suivre)

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