La lune noire en taureau - Chapitre II Jane
Récit érotique écrit par Bleusymphonie [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-04-2016 dans la catégorie Plus on est
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La lune noire en taureau - Chapitre II Jane
Bonjour, dit le randonneur en venant par la droite.
- Bonjour », nous répondîmes en cœur.
Tiens, pensais-je, c’est rare de rencontrer un beau randonneur. Il devait avoir la quarantaine. J’ai remarqué tout de suite son polo moulant.
« Vous suivez le GR 72 ?, demanda-t-il intéressé.
- Oui, nous rejoignons Barre des Cévennes où nous louons un gîte » répondis-tu.
Dès les premiers instants, cet homme m’a troublé. Il dégageait une sensualité sauvage mais aussi rassurante. Je ne savais pas quoi, mais quelque chose m’attirait. Son côté baroudeur peut-être. Son type méditerranéen sûrement.
« Vous faites le GR 72, demandas-tu ?
- Je suis parti de St Laurent les Bains, j’ai gravi le Mont Lozère et je termine à Barre des Cévennes. La semaine a été épuisante, chaleur, orages. J’en ai plein les bottes ».
A l’évidence, il avait besoin de repos. Nous avions à notre gîte un jacuzzi que nous mettions à l’honneur après chaque randonnée. Dans la continuité de ma pensée, je dis : « Au gîte, nous avons un jacuzzi, et c’est bien agréable pour délasser les jambes après la randonnée !
- Je vous envie ! »Un silence prolongea sa parole. Tu me regardais fixement comme si j’avais dit une bêtise.
« Je m’appelle Jules, et vous ?
- C’est Jane et moi Jim- Je suis d’Albi, et vous ?
- Nous résidons à Jouy en Josas»La conversation s’engagea. Il me charmait. Ses doigts étaient longs, les ongles bien faits, ses mains fines, un peu poilue sur le dessus comme je les aime. Baroudeur peut-être, mais aussi éduqué, intarissable sur l’opéra. Il était propriétaire d’un commerce spécialisé dans le sport nature. Il avait aussi beaucoup d’humour, et nous fît rire plusieurs fois à nous raconter certains démêlés croustillants avec ses clientes.
Jules s’écarta de nous pour rendre justice à dame nature.
Je n’avais pas remarqué jusqu’à présent son jean qui moulait parfaitement ses fesses que l’on devinait musclée.
« Jim, Comment le trouves-tu ?
- Ouais, il semble sympa, et toi ?
- Il est bel homme, en imaginant ce qu’il devait tenir dans sa main.
- Quelle idée d’avoir parlé du jacuzzi, sur un ton de reproche.
- S’il y a bien une personne qui mériterait d’y faire un petit séjour ce soir, c’est bien lui ! Répondis-je du tac au tac »Tu acquiesças d’un ton dubitatif.
Jules revînt ver nous. Vraiment c’est un bel homme. Sa barbe de deux jours lui donnait un côté très sexy. Je lui ferais bien une gâterie, réprimant aussitôt cette pensée coupable.
La faim commençait à me tenailler. Les hommes choisirent de s’arrêter près d’un petit cours d’eau.
L’endroit était paisible et ombragé. C’était parfait pour pique-niquer. J’avais peut-être un peu trop bu de rosé. En tout cas, je n’avais plus aucune inhibition. Bien au contraire, une petite chaleur irradiait mon bas ventre. Quand Jules nous expliqua, en me regardant avec insistance, qu’à la fin de cette semaine d’abstinence forcée des plaisirs de la vie, il éprouvait le même sentiment d’excitation que les femmes le premier jour des soldes, j’ai senti sa présence au fond de moi. Ses yeux ne lâchaient pas les miens. Je me sentais déshabillée. Une bouffée de chaleur m’envahit, je devais rougir, je baisse le regard. Une douce humidité envahissait mon sexe. J’étais excité par cet homme qui avait réussi à me mettre en tension.
« Connaissez-vous l’histoire de cette femme qui part en croisière et qui sauve 300 vies, lança Jules ?
- Non ?
- C’est une femme qui part en croisière et qui tient son journal de bord. Vendredi : Une folie m'a prise, je me suis acheté un billet pour une croisière d'une semaine en paquebot, nous partons demain! Samedi : Ça y est, nous avons embarqué sur ce magnifique navire, beau temps, mer calme. Dimanche : Fabuleux paysages! Par ailleurs, le commandant m'a invité à dîner à sa table et s'est montré très prévenant à mon égard. Lundi : Nouvelle invitation du commandant. Toujours aussi prévenant, mais j'ai un doute, il a voulu me faire visiter sa cabine. Mardi : Je n'ai plus de doutes quant à ses intentions libidineuses! Il devient même de plus en plus pressant! Mercredi : Cet homme est obsédé! Il m'a menacé de saborder le navire si je continuais de refuser ses avances. Jeudi : J'ai sauvé la vie de ... »J’essayais de garder le contrôle, mais l’idée que cette femme puisse se donner à un homme, de guerre lasse, m’excita plus encore. Finalement, la coquine avait dû en tirer un plaisant bénéfice.
« C’est ce qui s’appelle joindre l’utile à l’agréable, m’esclaffais-je tout en faisant mine de contenir un rire, les femmes sont prêtes à tout donner pour de grande cause !
- Et pour quelle grande cause te donnerais-tu ma chérie, tu me demandas ?
- Et bien toi mon chéri, répliquais-je, je suis prête à tout pour toi ! ».
Jules me déshabillait du regard régulièrement. Il profita du moment de la vaisselle pour me frôler, toucher ma nuque, il me prit même par la taille le plus naturellement pour m’aider à me relever. J’étais en feu…Peu de temps après, nous faisions la sieste. J’étais tournée vers Jules. J’avais une vue imprenable sur le haut de son jean. Yeux mi-clos, je me mis à rêver de ce qu’il contenait : long, ferme, soyeux, luisant, des réservoirs bien remplis, l’expression de la puissance masculine. Et curieusement, le jean se mît à gonfler, laissant augurer un outil de belle taille. Je pinçais ta main et d’un regard subtil, je te faisais découvrir l’objet du délit.
J’avais besoin de sentir la raideur d’un sexe d’homme. Je plongeais ma main dans ton short. Oh ! Surprise ! Il était dans le même état que celui de Jules. Me voilà bien, pensais-je. Deux incendies à éteindre. Je te caressais doucement, sans pour autant déclencher l’explosion finale…
Tu dis qu’il ne fallait plus tarder si nous voulions rentrer pour notre séance quotidienne de Jacuzzi.
Nous nous remîmes en route.
J’étais comme hypnotisée par la situation et ce beau mâle. Tout en marchant, me revenait ton fantasme, où je jouissais avec un autre homme sous ta vue. Le fantasme m’excitait, mais de là à passer aux actes…Quoique ! Aujourd’hui, j’en avais envie. Nous sommes en vacances, Jules demain sera parti et nous le reverrons plus. Au fur et à mesure que le désir grandissait, j’échafaudais un plan. Le jacuzzi est idéal pour mieux faire connaissance. Les corps sont proches et nous ne voyons rien de ce qui est sous l’eau…Je me lançais le cœur battant et mon bouton en flamme :« Chéri, nous pourrions proposer à Jules de venir se détendre dans le jacuzzi et dîner avec nous. Le jacuzzi te fera le plus grand bien, et nous fêterons la fin de ton voyage !
- C’est avec plaisir que j’accepte, et Jules rajoute dans un souffle presque inaudible, mais je ne veux pas vous déranger.
- Nous avons besoin de compagnie, et la tienne est charmante lui répondis-je d’un petit clin d’œil ! »- Et moi ? Je vais cueillir les haricots ? Dis-tu mi-figue, mi-raisin.
- Mais non mon chérie, tu es toujours au première loge !» Je te le promets. Tu seras aux premières loges de mon plaisir.
Au gîte, nous nous changeâmes. Secrètement, j’admirais le corps d’Apollon de Jules. C’est décidé, je vais abuser de tous ses atouts dont l’un me met en appétit depuis le début de l’après-midi. Immédiatement une nouvelle humide impatience naît au creux de mon ventre. Je vais boire son délicieux breuvage qui je n’en doute pas de sa semaine d’abstinence, jaillira brulant et puissant.
C’est la mousson au fond de mon maillot de bain !
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bain chaleureux qui apaisait mes sens en émoi. Pour l’instant, je ne pouvais rien tenter, nous tournions d’emplacement en emplacement.
« Je ne sais comment vous remercier pour ce bienfait dis Jules.
- Me remercier, car j’ai pris l’initiative de t’inviter, répondis-je.
- Je vous invite au restaurant, repris Jules. »L’occasion était trop belle, j’entrevoyais enfin le moyen d’entrer en contact charnel.
« Non, non, j’ai le dos en compote, un massage serait le bienvenu. Pendant que tu prépareras le dîner chéri ! ».
Je t’observais. J’ai vu que tu avais compris mes intentions et que tu ne t’y opposerais pas. Enfin nous restâmes sur le même emplacement à rêvasser. Et si j’osais…je portais ma main doucement vers le renflement qui abritait les espoirs de la soirée. J’effleurais le maillot de bain, puis progressivement je maintenais une caressante pression. Jules ne réagissais pas et restais les yeux mi-clos. Mais j’avais la preuve dans ma main qu’il n’était pas insensible à mon avance. Le volume que pris son membre m’impressionna et déclencha au fond de mon ventre une vague irradiante. Dans l’autre main, j’avais pris possession de ton gourdin. J’avais là les plus beaux trophées qu’une femme peut espérer. A travers le textile, je sentis le contact de la main de Jules sur mon bouton épanoui par le désir. Je ne pus contenir un gémissement. Nous devions arrêter là l’escalade avant que tout ne devienne incontrôlé…
Après nous être séchés, mous rejoignîmes le gîte. Jules était dans la salle de bain pour se raser.
« A quoi tu joues ? Me demandas-tu.
- Tu as toujours rêvé de me voir avec un autre homme, non ? C’est bien ce que tu veux, non ? Il me plait, il m’excite, et je sais que toi aussi tu es excité. Alors tu es d’accord ? »Ton oui ne fût pas franc et massif. Le mien l’était ! Sans équivoque et le plus profond de mon intimité en portait les stigmates !
Je sentis ta main se plaquer à ma cuisse, puis remonter vers mon sexe que tu fouillais d’excitation. Tu ne pouvais avoir aucun doute sur la réalité de mes intentions tant déjà j’étais prête à la jouissance.
La porte s’ouvrît. Rapidement je mis de l’ordre. Jules était magnifique, même la porte s’embrasait !
Je montais à la mezzanine pour finir de m’habiller. En fait, je devais mettre une culotte, mais finalement, je décidais de me mettre nue, enveloppée dans une serviette qui pourra éventuellement cacher quelques parties intimes au moment du massage ! Je n’y croyais pas trop !
J’entends ta voix du séjour « Bon, je vais préparer l’apéro.
- Jules, veux-tu venir me masser le dos ? J’ai besoin de le détendre. »Le sourire ravageur de Jules pénétra dans la mezzanine. Je décidais de m’allonger tête vers le pied du lit, sur le ventre, ainsi tu pourrais éventuellement voir le spectacle qui s’annonçait. Je lui ordonnais :« Faites votre travail cher masseur.
- A vos ordres chère Madame».
Il prit les côtés de la serviette qui m’enveloppait et la plia sur mes fesses. Il versa quelques gouttes d’huile essentielle sur ses mains. Il se plaça entre mes jambes et commença à me masser le dos.
«Oui, c’est bon, plus à gauche, là… ». Je le guidais. Il descendait doucement vers le bas de mon dos. Puis il entreprit mes mollets mes cuisses, remontant vers mes fesses.
« Un peu plus haut, encore, tu sens le point de tension… ». Il était sur mon bouton qui bourgeonnait de désir. Ma vulve une nouvelle fois trempée, accueillit ces deux doigts avec délectation. Tu devais te douter de ce qui se passait. J’avais décidé de m’offrir à cet homme et j’en étais gonflée d’excitation comme jamais. J’entends : « Je sors quelques minutes sur la terrasse de l’accueil pour regarder mes mails ». Je me tourne sur le dos, je redresse mon torse. Je déshabille Jules avec frénésie, je prends sa tête et la porte vers le bas de mon ventre. Je veux que sa langue me conduise au nirvana.
Offrir ma plus profonde intimité à cet homme encore inconnu il y a quelques heures, et complice avec toi de ce forfait, m’emportait vers des sommets de jouissance. Sa langue était une pure merveille. Il était difficile de résister à la vague avant ton retour…Je te vois, tu es là, au coin de l’escalier, enfin je peux m’offrir totalement. Je t’envoie un dernier message. Il va me faire jouir Jim. Mes cuisses s'ouvrent à l'offrande de la jouissance, la vague de plaisir me submerge et arrache de mon ventre des cris. Un tourbillon m’emporte, j’ai l’impression de perdre connaissance.
Combien de temps l’onde de choc dura ? Je n’en sais rien. J’étais sonnée par ce tsunami. Mais je n’avais pas perdu de vue la promesse gourmande de Jules. Bien plus qu’une cerise sur le gâteau, bien plus qu’une friandise, c’était un magnum soyeux au nectar débordant qui m’attendait. J’allais me délecter devant toi, te montrer à quel point j’aimais la découverte d’un dessert qui n’était pas le tien. C’était la première fois, et je voulais profiter pleinement de ce nouveau goût. Je te regardais à nouveau et tu as lu dans mes pensées.
Je fis étendre Jules sur le dos et me mettais à genoux à ses pieds. Un magnifique aiguillon d’une vingtaine de centimètre se dressait devant moi. Les deux aumônières de Jules étaient gonflées, tendues, et donc prometteuses. Mes mains se posaient sur chacune des cuisses de Jules. D’un mouvement lent, je les remontais vers son torse, faisant ainsi basculer ma tête vers ma convoitise. J’ouvris ma bouche, et je fis pénétrer son pieu au plus profond de ma gorge. Jules gémit de plaisir. En revenant sur la pointe turgescente de son dard, le bassin de Jules se souleva pour que ma bouche l’enveloppe à nouveau. Il était à ma merci. Je le sentais déjà proche de la jouissance. Le bout de ma langue détecta un petit goût salé évadé de l’ouverture de son dard. Il va et vient dans ma bouche, ses mains arrimées à ma ta tête. J’entends ses râles. Il sait que j’aime et je lui prouve par des sussions goulues et des « va et vient » frénétiques. Une onde de plaisir me traverse. Je veux maintenant le boire, le sentir jouir dans ma bouche, me délecter de sa semence. Une de mes mains caresse ses fesses, l'autre s’aventure sur ses doux réservoirs si proches de l'explosion. Son ventre se contracte, ses cuisses sont secouées par les spasmes de plaisirs. Des jets chauds et puissants jaillissent. J’ai l’impression que la source ne se tarît pas. Je bois son délicieux breuvage au goût différent du tien. Il dégage un parfum de marronnier en fleurs. Je me sens coquine, canaille, polissonne et sans crier gare un orgasme me submerge à nouveau. Je ne veux rien laisser de ce succulent met, je nettoie jusqu’à la dernière goutte. J’éprouve une forme de sérénité, une confiance en moi encore insoupçonnée. J’entends la porte du séjour s’ouvrir.
« C’est moi ! Tout va bien ?
- Je m’entends dire avec aplomb, tout va bien mon chéri, Jules est un excellent masseur.
- Ah oui ?
- Je n’ai plus mal au dos ! »Jules repris ses esprits et se rhabillât rapidement. Avant de descendre, il posa ses lèvres sur les miennes, puis murmura à mon oreille : « Je ne veux pas partir avant de t’avoir possédée coquine, tu ne pourras pas échapper à la jouissance de mes assauts. ». Les propos de Jim déclenchèrent une inondation. Mon Dieu, je devenais nymphomane !
Je descendis quelques minutes plus tard, quand tu proposas de te rendre à Barre des Cévennes et déposer les affaires de Jules à la chambre d’hôte. Avant de partir, ton regard lumineux en disait long sur l’amour que tu me portais. J’en éprouvais une douce émotion. Je me mis à la préparation du dîner.
Les hommes revinrent et nous prîmes l’apéritif. L’ambiance était détendue, les conversations légères et les allusions à ce qui s’était passé à peine voilée. Je trouvais mes deux hommes curieusement proches. Etaient-ils même complices ? Je réfléchissais à la manière de me retrouver seule avec Jules. La meilleure solution était de le raccompagner à sa chambre d’hôte en espérant qu’elle soit un peu isolée. Tu serais sûrement d’accord avec cette proposition. J’en étais là de mes pensées, un peu embrumée par le rosé quand tu dis : « Je suis convaincu qu’une femme ne peut reconnaître le corps de son compagnon les yeux bandés.»Mon chéri, tu as le sens de l’imprévu, mais celle-là, personne ne s’y attendait.
« N’importe quoi, repris-je ma stupeur passée, chaque homme est différent : la texture de sa peau, ses formes, son odeur.
-Te tournant vers Jules, et toi Jules, qu’en penses-tu ?
- A vrai dire, la vue joue un rôle très important dans l’identification d’une personne. L’obscurité fait perdre beaucoup de références. Comment vérifier ton hypothèse ?
- C’est simple faisons un test. Bandons les yeux de Jane, et proposons-lui nos index à toucher »Ben voyons mon chéri. Tu as une idée derrière la tête toi ! Tu veux jouer ? Alors jouons !
«Excellente idée mon chéri. Mais pour que le test ait une valeur scientifique, il faudra me faire d’autres propositions ! Dis-je avec malice ».
Me voilà assise à califourchon sur une chaise, les yeux bandés, les bras semi tendus, la paume des mains orientée vers le ciel. J’attendais que les index me soient proposés. J’ai tenté de t’identifier, mais vos manèges incessants me firent perdre tout repère.
Je sentis un doigt venir se poser dans chacune de mes mains. J’explore le bout des ongles, essaie de détecter la pilosité des phalanges, cherche à évaluer la longueur du doigt son épaisseur. Aucun indice me mis sur ta piste ou celle de Jules. Vous vous retirèrent, nouveau manège, et enfin tu me demandes mon verdict : « Alors, chérie, as-tu deviné à qui appartenait les doigts ?
- Incapable de répondre, je dis perplexe, pas facile en effet, au hasard, je dirais que le tien était à gauche.
- Perdu, c’était celui de Jules, voyons avec les mains… »Le test repris. J’essayais par une exploration minutieuse des mains de percevoir une différence. Elles étaient trop semblables au toucher, dans leur forme, leur texture. Définitivement, c’est plus dans la manière d’utiliser notre anatomie que nous distinguons les nuances. Je vais en faire la démonstration «Mes mains ne vous reconnaissent pas, mais mes seins, j’en suis sûr !
- Tu es sûr ?
- Oui, oui, j’en suis sûr. Caressez mes seins vous dis-je !»Je sens des doigts s’afférer pour déboutonner mon chemiser. Une main se glisse derrière mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. C’est une sensation très agréable d’être manipulée par plusieurs mains. Me voilà seins à l’air, à la merci de vos mains, Messieurs !
Mon Dieu ! Quel délice, chacune à sa propre personnalité. Je reconnais très vite ta main à la manière dont tu pinces délicatement mon téton. Les doigts de Jules parcourent le mamelon comme un surfer sur la vague. De temps en temps une petite pression exacerbe ma sensibilité. La tienne aime flâner autour de l’aréole et provoque rapidement une fermeté annonciatrice du désir.
Je passais le test haut la main ! J’avais senti juste ! Mais maintenant, Messieurs, il va falloir cultiver ce que vous venez de semer. Tu répondis : « Effectivement ma chérie, tu avais raison.
- Vous m’avez émoustillé. J’aimerai continuer le test dans la chambre. J’ai des propositions à vous faire. Mettons-nous nus. »- J’entendis Jules dire, excellente idée!
- Et toi de conclure, devant une telle unanimité je propose qu’à chaque fois que Jane réussit le test elle demande à l’un ou l’autre d’accomplir un gage.
- Et sans plus aucune pudeur, je m’entends dire, génial, mon chéri. Jules prépare toi ! ».
Vous finissez de me déshabiller. Tout en baissant mon dernier rempart, une main un peu plus aventureuse plonge entre mes lèvres déjà bien humidifiées par une divine sécrétion. L’un d’entre vous avait voulu probablement vérifier ma nature accueillante. Je suis guidée vers la mezzanine, puis étendue sur le dos. Retour à la case départ !
Je t’entendis : « Alors, Madame le cobaye, quel est le prochain test ?
- Je fais le pari que je suis capable de reconnaître l’index et la langue de chacun. Chacun à votre tour, pendant trois minutes vous me caresserez ma pimprenelle, puis de même ensuite avec votre langue. Allez, à l’ouvrage ! »Je ne me reconnaissais plus. Insolente, provocatrice, je ne ressentais aucune gêne. Bien au contraire. J’avais deux hommes à mes pieds et pour le plus grand de mes plaisirs.
Deux mains se plaquèrent sur mes cuisses. D’humeur vagabonde, elles partent à la découverte de ma peau, de mon ventre. C’est bien dans ton style. Un doigt s’évade et s’approche de mon abricot prêt à être cueilli. Puis un pouce se présente à l’entrée de la force obscure. J’en suis certain c’est toi. Tu as voulu commencer pour me préparer à Jules. Quelle délicate attention mon chéri ! Mon Dieu, ta langue entre en action. Ne va pas trop vite mon chéri. Je veux inonder de jouissance notre invité.
Changement de propriétaire, une main fébrile entre en action. Sans autre forme de procès ses doigts remontent du raphé médian du périnée jusqu’à ma pimprenelle intumescente, par un chenal inondé de cyprine. Je suis à toi Jules. Joue ton prélude. De gémissement en gémissement, la vague monte. Un spasme secoue tout mon corps quand ta langue poursuit sa partition. Je m’ouvre totalement pour sentir le moindre contact. J’ai le sentiment que tout mon sang s’est donné rendez-vous dans mon bas ventre. Je ne suis plus qu’un immense sexe. J’accompagne Jules avec mon bassin pour l’encourager.
Brutalement il s’arrête. Quelques instants passent. J’implore : « Continue, continue, je n’en peux plus… ». Je me caresse. J’entends un murmure.
Une main prend la mienne et la remonte. Deux mains entreprennent mes seins. La langue revient. Une main se pose sur mon ventre. Un pouce se présente devant ma porte obscure et entre doucement, mais fermement. Le plaisir est à son paroxysme. C’est un concerto en rut majeur pour trois mains, un pouce et une langue. J’explose dans un orgasme multiple. Plusieurs jets chauds jaillissent de mon corps. Je perds conscience quelques instants. Retour au réel. Jules a décidé de résider entre mes cuisses.
« Alors ? As-tu retrouvé tes petits ma chérie ?
- Bien sûr, tu étais le premier et Jules le second !
- Ce n’est pas possible, comment fais-tu ?
- De toi, j’ai une certaine habitude et de Jules un souvenir récent.
- Tu as gagné, quel est le gage ?
- J’ai besoin d’être transpercée, écartelée, comblée. Vous devez terminer votre œuvre, dis-je, en me plaçant en levrette. Chéri, pardonne-moi, mais je n’ai jamais eu à faire à si bel équipement. Jules accompli ta promesse de tout à l’heure. Chéri, laisse-moi aspirer de tes entrailles tous tes sucs. J’en veux des litres ».
Jamais je n’aurai pu imaginer parler ainsi, si crûment, sans trouble ni embarras.
Ma croupe appelle le membre viril de Jules. Il plonge dans mon écrin brûlant et inondé qui m’arrache un cri. Ma bouche vient à la rencontre de ton goupillon de chair. Je le happe goulûment. Les acteurs sont en place. Je me sens totalement remplie. Chaque coup de rein de Jules me pourfend avec cette sensation que je suis pénétrée jusqu’à la gorge. Ma bouche dans le même élan englouti ton manche aussi dur que du chêne. Les « va et vient » se succèdent. Le ventre musclé de Jules et ses réservoirs chauds et durs alternent le contact avec ma peau. Il va me remplir de sa liqueur brulante et cette idée m’emporte dans des spasmes de plaisir sans fin.
Le son de ta voix accroît plus encore le plaisir :« Tu n’as pas honte, petite coquine de te donner au premier homme venu. C’est un beau calibre, n’est-ce pas ? Il te fait jouir ma chérie. Tu n’as pas honte.
- Oui…oui…Il me fait jouiiiiiirrr… »Je m’offrais à une ardente jouissance. Je livrais à cet être devenu quelques instant mi-homme, mi bête mes chairs les plus secrètes. De puissants jets bouillants me submergent, au fond de moi comme dans ma bouche, accompagnés de râles de bêtes sauvages. Etre remplie et dégoulinante des deux côtés déclenche en moi un orgasme encore inconnu…Je reste hagard, hébété par ce séisme époustouflant. Quelques minutes plus tard, vous êtes encore bien ferme en moi tant l’excitation avait été extrême.
Nous nous étendons. Je me place entre vous deux en chien de fusil, et nous sombrons dans un sommeil irrésistible.
- Bonjour », nous répondîmes en cœur.
Tiens, pensais-je, c’est rare de rencontrer un beau randonneur. Il devait avoir la quarantaine. J’ai remarqué tout de suite son polo moulant.
« Vous suivez le GR 72 ?, demanda-t-il intéressé.
- Oui, nous rejoignons Barre des Cévennes où nous louons un gîte » répondis-tu.
Dès les premiers instants, cet homme m’a troublé. Il dégageait une sensualité sauvage mais aussi rassurante. Je ne savais pas quoi, mais quelque chose m’attirait. Son côté baroudeur peut-être. Son type méditerranéen sûrement.
« Vous faites le GR 72, demandas-tu ?
- Je suis parti de St Laurent les Bains, j’ai gravi le Mont Lozère et je termine à Barre des Cévennes. La semaine a été épuisante, chaleur, orages. J’en ai plein les bottes ».
A l’évidence, il avait besoin de repos. Nous avions à notre gîte un jacuzzi que nous mettions à l’honneur après chaque randonnée. Dans la continuité de ma pensée, je dis : « Au gîte, nous avons un jacuzzi, et c’est bien agréable pour délasser les jambes après la randonnée !
- Je vous envie ! »Un silence prolongea sa parole. Tu me regardais fixement comme si j’avais dit une bêtise.
« Je m’appelle Jules, et vous ?
- C’est Jane et moi Jim- Je suis d’Albi, et vous ?
- Nous résidons à Jouy en Josas»La conversation s’engagea. Il me charmait. Ses doigts étaient longs, les ongles bien faits, ses mains fines, un peu poilue sur le dessus comme je les aime. Baroudeur peut-être, mais aussi éduqué, intarissable sur l’opéra. Il était propriétaire d’un commerce spécialisé dans le sport nature. Il avait aussi beaucoup d’humour, et nous fît rire plusieurs fois à nous raconter certains démêlés croustillants avec ses clientes.
Jules s’écarta de nous pour rendre justice à dame nature.
Je n’avais pas remarqué jusqu’à présent son jean qui moulait parfaitement ses fesses que l’on devinait musclée.
« Jim, Comment le trouves-tu ?
- Ouais, il semble sympa, et toi ?
- Il est bel homme, en imaginant ce qu’il devait tenir dans sa main.
- Quelle idée d’avoir parlé du jacuzzi, sur un ton de reproche.
- S’il y a bien une personne qui mériterait d’y faire un petit séjour ce soir, c’est bien lui ! Répondis-je du tac au tac »Tu acquiesças d’un ton dubitatif.
Jules revînt ver nous. Vraiment c’est un bel homme. Sa barbe de deux jours lui donnait un côté très sexy. Je lui ferais bien une gâterie, réprimant aussitôt cette pensée coupable.
La faim commençait à me tenailler. Les hommes choisirent de s’arrêter près d’un petit cours d’eau.
L’endroit était paisible et ombragé. C’était parfait pour pique-niquer. J’avais peut-être un peu trop bu de rosé. En tout cas, je n’avais plus aucune inhibition. Bien au contraire, une petite chaleur irradiait mon bas ventre. Quand Jules nous expliqua, en me regardant avec insistance, qu’à la fin de cette semaine d’abstinence forcée des plaisirs de la vie, il éprouvait le même sentiment d’excitation que les femmes le premier jour des soldes, j’ai senti sa présence au fond de moi. Ses yeux ne lâchaient pas les miens. Je me sentais déshabillée. Une bouffée de chaleur m’envahit, je devais rougir, je baisse le regard. Une douce humidité envahissait mon sexe. J’étais excité par cet homme qui avait réussi à me mettre en tension.
« Connaissez-vous l’histoire de cette femme qui part en croisière et qui sauve 300 vies, lança Jules ?
- Non ?
- C’est une femme qui part en croisière et qui tient son journal de bord. Vendredi : Une folie m'a prise, je me suis acheté un billet pour une croisière d'une semaine en paquebot, nous partons demain! Samedi : Ça y est, nous avons embarqué sur ce magnifique navire, beau temps, mer calme. Dimanche : Fabuleux paysages! Par ailleurs, le commandant m'a invité à dîner à sa table et s'est montré très prévenant à mon égard. Lundi : Nouvelle invitation du commandant. Toujours aussi prévenant, mais j'ai un doute, il a voulu me faire visiter sa cabine. Mardi : Je n'ai plus de doutes quant à ses intentions libidineuses! Il devient même de plus en plus pressant! Mercredi : Cet homme est obsédé! Il m'a menacé de saborder le navire si je continuais de refuser ses avances. Jeudi : J'ai sauvé la vie de ... »J’essayais de garder le contrôle, mais l’idée que cette femme puisse se donner à un homme, de guerre lasse, m’excita plus encore. Finalement, la coquine avait dû en tirer un plaisant bénéfice.
« C’est ce qui s’appelle joindre l’utile à l’agréable, m’esclaffais-je tout en faisant mine de contenir un rire, les femmes sont prêtes à tout donner pour de grande cause !
- Et pour quelle grande cause te donnerais-tu ma chérie, tu me demandas ?
- Et bien toi mon chéri, répliquais-je, je suis prête à tout pour toi ! ».
Jules me déshabillait du regard régulièrement. Il profita du moment de la vaisselle pour me frôler, toucher ma nuque, il me prit même par la taille le plus naturellement pour m’aider à me relever. J’étais en feu…Peu de temps après, nous faisions la sieste. J’étais tournée vers Jules. J’avais une vue imprenable sur le haut de son jean. Yeux mi-clos, je me mis à rêver de ce qu’il contenait : long, ferme, soyeux, luisant, des réservoirs bien remplis, l’expression de la puissance masculine. Et curieusement, le jean se mît à gonfler, laissant augurer un outil de belle taille. Je pinçais ta main et d’un regard subtil, je te faisais découvrir l’objet du délit.
J’avais besoin de sentir la raideur d’un sexe d’homme. Je plongeais ma main dans ton short. Oh ! Surprise ! Il était dans le même état que celui de Jules. Me voilà bien, pensais-je. Deux incendies à éteindre. Je te caressais doucement, sans pour autant déclencher l’explosion finale…
Tu dis qu’il ne fallait plus tarder si nous voulions rentrer pour notre séance quotidienne de Jacuzzi.
Nous nous remîmes en route.
J’étais comme hypnotisée par la situation et ce beau mâle. Tout en marchant, me revenait ton fantasme, où je jouissais avec un autre homme sous ta vue. Le fantasme m’excitait, mais de là à passer aux actes…Quoique ! Aujourd’hui, j’en avais envie. Nous sommes en vacances, Jules demain sera parti et nous le reverrons plus. Au fur et à mesure que le désir grandissait, j’échafaudais un plan. Le jacuzzi est idéal pour mieux faire connaissance. Les corps sont proches et nous ne voyons rien de ce qui est sous l’eau…Je me lançais le cœur battant et mon bouton en flamme :« Chéri, nous pourrions proposer à Jules de venir se détendre dans le jacuzzi et dîner avec nous. Le jacuzzi te fera le plus grand bien, et nous fêterons la fin de ton voyage !
- C’est avec plaisir que j’accepte, et Jules rajoute dans un souffle presque inaudible, mais je ne veux pas vous déranger.
- Nous avons besoin de compagnie, et la tienne est charmante lui répondis-je d’un petit clin d’œil ! »- Et moi ? Je vais cueillir les haricots ? Dis-tu mi-figue, mi-raisin.
- Mais non mon chérie, tu es toujours au première loge !» Je te le promets. Tu seras aux premières loges de mon plaisir.
Au gîte, nous nous changeâmes. Secrètement, j’admirais le corps d’Apollon de Jules. C’est décidé, je vais abuser de tous ses atouts dont l’un me met en appétit depuis le début de l’après-midi. Immédiatement une nouvelle humide impatience naît au creux de mon ventre. Je vais boire son délicieux breuvage qui je n’en doute pas de sa semaine d’abstinence, jaillira brulant et puissant.
C’est la mousson au fond de mon maillot de bain !
Quelques minutes plus tard, nous étions dans le bain chaleureux qui apaisait mes sens en émoi. Pour l’instant, je ne pouvais rien tenter, nous tournions d’emplacement en emplacement.
« Je ne sais comment vous remercier pour ce bienfait dis Jules.
- Me remercier, car j’ai pris l’initiative de t’inviter, répondis-je.
- Je vous invite au restaurant, repris Jules. »L’occasion était trop belle, j’entrevoyais enfin le moyen d’entrer en contact charnel.
« Non, non, j’ai le dos en compote, un massage serait le bienvenu. Pendant que tu prépareras le dîner chéri ! ».
Je t’observais. J’ai vu que tu avais compris mes intentions et que tu ne t’y opposerais pas. Enfin nous restâmes sur le même emplacement à rêvasser. Et si j’osais…je portais ma main doucement vers le renflement qui abritait les espoirs de la soirée. J’effleurais le maillot de bain, puis progressivement je maintenais une caressante pression. Jules ne réagissais pas et restais les yeux mi-clos. Mais j’avais la preuve dans ma main qu’il n’était pas insensible à mon avance. Le volume que pris son membre m’impressionna et déclencha au fond de mon ventre une vague irradiante. Dans l’autre main, j’avais pris possession de ton gourdin. J’avais là les plus beaux trophées qu’une femme peut espérer. A travers le textile, je sentis le contact de la main de Jules sur mon bouton épanoui par le désir. Je ne pus contenir un gémissement. Nous devions arrêter là l’escalade avant que tout ne devienne incontrôlé…
Après nous être séchés, mous rejoignîmes le gîte. Jules était dans la salle de bain pour se raser.
« A quoi tu joues ? Me demandas-tu.
- Tu as toujours rêvé de me voir avec un autre homme, non ? C’est bien ce que tu veux, non ? Il me plait, il m’excite, et je sais que toi aussi tu es excité. Alors tu es d’accord ? »Ton oui ne fût pas franc et massif. Le mien l’était ! Sans équivoque et le plus profond de mon intimité en portait les stigmates !
Je sentis ta main se plaquer à ma cuisse, puis remonter vers mon sexe que tu fouillais d’excitation. Tu ne pouvais avoir aucun doute sur la réalité de mes intentions tant déjà j’étais prête à la jouissance.
La porte s’ouvrît. Rapidement je mis de l’ordre. Jules était magnifique, même la porte s’embrasait !
Je montais à la mezzanine pour finir de m’habiller. En fait, je devais mettre une culotte, mais finalement, je décidais de me mettre nue, enveloppée dans une serviette qui pourra éventuellement cacher quelques parties intimes au moment du massage ! Je n’y croyais pas trop !
J’entends ta voix du séjour « Bon, je vais préparer l’apéro.
- Jules, veux-tu venir me masser le dos ? J’ai besoin de le détendre. »Le sourire ravageur de Jules pénétra dans la mezzanine. Je décidais de m’allonger tête vers le pied du lit, sur le ventre, ainsi tu pourrais éventuellement voir le spectacle qui s’annonçait. Je lui ordonnais :« Faites votre travail cher masseur.
- A vos ordres chère Madame».
Il prit les côtés de la serviette qui m’enveloppait et la plia sur mes fesses. Il versa quelques gouttes d’huile essentielle sur ses mains. Il se plaça entre mes jambes et commença à me masser le dos.
«Oui, c’est bon, plus à gauche, là… ». Je le guidais. Il descendait doucement vers le bas de mon dos. Puis il entreprit mes mollets mes cuisses, remontant vers mes fesses.
« Un peu plus haut, encore, tu sens le point de tension… ». Il était sur mon bouton qui bourgeonnait de désir. Ma vulve une nouvelle fois trempée, accueillit ces deux doigts avec délectation. Tu devais te douter de ce qui se passait. J’avais décidé de m’offrir à cet homme et j’en étais gonflée d’excitation comme jamais. J’entends : « Je sors quelques minutes sur la terrasse de l’accueil pour regarder mes mails ». Je me tourne sur le dos, je redresse mon torse. Je déshabille Jules avec frénésie, je prends sa tête et la porte vers le bas de mon ventre. Je veux que sa langue me conduise au nirvana.
Offrir ma plus profonde intimité à cet homme encore inconnu il y a quelques heures, et complice avec toi de ce forfait, m’emportait vers des sommets de jouissance. Sa langue était une pure merveille. Il était difficile de résister à la vague avant ton retour…Je te vois, tu es là, au coin de l’escalier, enfin je peux m’offrir totalement. Je t’envoie un dernier message. Il va me faire jouir Jim. Mes cuisses s'ouvrent à l'offrande de la jouissance, la vague de plaisir me submerge et arrache de mon ventre des cris. Un tourbillon m’emporte, j’ai l’impression de perdre connaissance.
Combien de temps l’onde de choc dura ? Je n’en sais rien. J’étais sonnée par ce tsunami. Mais je n’avais pas perdu de vue la promesse gourmande de Jules. Bien plus qu’une cerise sur le gâteau, bien plus qu’une friandise, c’était un magnum soyeux au nectar débordant qui m’attendait. J’allais me délecter devant toi, te montrer à quel point j’aimais la découverte d’un dessert qui n’était pas le tien. C’était la première fois, et je voulais profiter pleinement de ce nouveau goût. Je te regardais à nouveau et tu as lu dans mes pensées.
Je fis étendre Jules sur le dos et me mettais à genoux à ses pieds. Un magnifique aiguillon d’une vingtaine de centimètre se dressait devant moi. Les deux aumônières de Jules étaient gonflées, tendues, et donc prometteuses. Mes mains se posaient sur chacune des cuisses de Jules. D’un mouvement lent, je les remontais vers son torse, faisant ainsi basculer ma tête vers ma convoitise. J’ouvris ma bouche, et je fis pénétrer son pieu au plus profond de ma gorge. Jules gémit de plaisir. En revenant sur la pointe turgescente de son dard, le bassin de Jules se souleva pour que ma bouche l’enveloppe à nouveau. Il était à ma merci. Je le sentais déjà proche de la jouissance. Le bout de ma langue détecta un petit goût salé évadé de l’ouverture de son dard. Il va et vient dans ma bouche, ses mains arrimées à ma ta tête. J’entends ses râles. Il sait que j’aime et je lui prouve par des sussions goulues et des « va et vient » frénétiques. Une onde de plaisir me traverse. Je veux maintenant le boire, le sentir jouir dans ma bouche, me délecter de sa semence. Une de mes mains caresse ses fesses, l'autre s’aventure sur ses doux réservoirs si proches de l'explosion. Son ventre se contracte, ses cuisses sont secouées par les spasmes de plaisirs. Des jets chauds et puissants jaillissent. J’ai l’impression que la source ne se tarît pas. Je bois son délicieux breuvage au goût différent du tien. Il dégage un parfum de marronnier en fleurs. Je me sens coquine, canaille, polissonne et sans crier gare un orgasme me submerge à nouveau. Je ne veux rien laisser de ce succulent met, je nettoie jusqu’à la dernière goutte. J’éprouve une forme de sérénité, une confiance en moi encore insoupçonnée. J’entends la porte du séjour s’ouvrir.
« C’est moi ! Tout va bien ?
- Je m’entends dire avec aplomb, tout va bien mon chéri, Jules est un excellent masseur.
- Ah oui ?
- Je n’ai plus mal au dos ! »Jules repris ses esprits et se rhabillât rapidement. Avant de descendre, il posa ses lèvres sur les miennes, puis murmura à mon oreille : « Je ne veux pas partir avant de t’avoir possédée coquine, tu ne pourras pas échapper à la jouissance de mes assauts. ». Les propos de Jim déclenchèrent une inondation. Mon Dieu, je devenais nymphomane !
Je descendis quelques minutes plus tard, quand tu proposas de te rendre à Barre des Cévennes et déposer les affaires de Jules à la chambre d’hôte. Avant de partir, ton regard lumineux en disait long sur l’amour que tu me portais. J’en éprouvais une douce émotion. Je me mis à la préparation du dîner.
Les hommes revinrent et nous prîmes l’apéritif. L’ambiance était détendue, les conversations légères et les allusions à ce qui s’était passé à peine voilée. Je trouvais mes deux hommes curieusement proches. Etaient-ils même complices ? Je réfléchissais à la manière de me retrouver seule avec Jules. La meilleure solution était de le raccompagner à sa chambre d’hôte en espérant qu’elle soit un peu isolée. Tu serais sûrement d’accord avec cette proposition. J’en étais là de mes pensées, un peu embrumée par le rosé quand tu dis : « Je suis convaincu qu’une femme ne peut reconnaître le corps de son compagnon les yeux bandés.»Mon chéri, tu as le sens de l’imprévu, mais celle-là, personne ne s’y attendait.
« N’importe quoi, repris-je ma stupeur passée, chaque homme est différent : la texture de sa peau, ses formes, son odeur.
-Te tournant vers Jules, et toi Jules, qu’en penses-tu ?
- A vrai dire, la vue joue un rôle très important dans l’identification d’une personne. L’obscurité fait perdre beaucoup de références. Comment vérifier ton hypothèse ?
- C’est simple faisons un test. Bandons les yeux de Jane, et proposons-lui nos index à toucher »Ben voyons mon chéri. Tu as une idée derrière la tête toi ! Tu veux jouer ? Alors jouons !
«Excellente idée mon chéri. Mais pour que le test ait une valeur scientifique, il faudra me faire d’autres propositions ! Dis-je avec malice ».
Me voilà assise à califourchon sur une chaise, les yeux bandés, les bras semi tendus, la paume des mains orientée vers le ciel. J’attendais que les index me soient proposés. J’ai tenté de t’identifier, mais vos manèges incessants me firent perdre tout repère.
Je sentis un doigt venir se poser dans chacune de mes mains. J’explore le bout des ongles, essaie de détecter la pilosité des phalanges, cherche à évaluer la longueur du doigt son épaisseur. Aucun indice me mis sur ta piste ou celle de Jules. Vous vous retirèrent, nouveau manège, et enfin tu me demandes mon verdict : « Alors, chérie, as-tu deviné à qui appartenait les doigts ?
- Incapable de répondre, je dis perplexe, pas facile en effet, au hasard, je dirais que le tien était à gauche.
- Perdu, c’était celui de Jules, voyons avec les mains… »Le test repris. J’essayais par une exploration minutieuse des mains de percevoir une différence. Elles étaient trop semblables au toucher, dans leur forme, leur texture. Définitivement, c’est plus dans la manière d’utiliser notre anatomie que nous distinguons les nuances. Je vais en faire la démonstration «Mes mains ne vous reconnaissent pas, mais mes seins, j’en suis sûr !
- Tu es sûr ?
- Oui, oui, j’en suis sûr. Caressez mes seins vous dis-je !»Je sens des doigts s’afférer pour déboutonner mon chemiser. Une main se glisse derrière mon dos pour dégrafer mon soutien-gorge. C’est une sensation très agréable d’être manipulée par plusieurs mains. Me voilà seins à l’air, à la merci de vos mains, Messieurs !
Mon Dieu ! Quel délice, chacune à sa propre personnalité. Je reconnais très vite ta main à la manière dont tu pinces délicatement mon téton. Les doigts de Jules parcourent le mamelon comme un surfer sur la vague. De temps en temps une petite pression exacerbe ma sensibilité. La tienne aime flâner autour de l’aréole et provoque rapidement une fermeté annonciatrice du désir.
Je passais le test haut la main ! J’avais senti juste ! Mais maintenant, Messieurs, il va falloir cultiver ce que vous venez de semer. Tu répondis : « Effectivement ma chérie, tu avais raison.
- Vous m’avez émoustillé. J’aimerai continuer le test dans la chambre. J’ai des propositions à vous faire. Mettons-nous nus. »- J’entendis Jules dire, excellente idée!
- Et toi de conclure, devant une telle unanimité je propose qu’à chaque fois que Jane réussit le test elle demande à l’un ou l’autre d’accomplir un gage.
- Et sans plus aucune pudeur, je m’entends dire, génial, mon chéri. Jules prépare toi ! ».
Vous finissez de me déshabiller. Tout en baissant mon dernier rempart, une main un peu plus aventureuse plonge entre mes lèvres déjà bien humidifiées par une divine sécrétion. L’un d’entre vous avait voulu probablement vérifier ma nature accueillante. Je suis guidée vers la mezzanine, puis étendue sur le dos. Retour à la case départ !
Je t’entendis : « Alors, Madame le cobaye, quel est le prochain test ?
- Je fais le pari que je suis capable de reconnaître l’index et la langue de chacun. Chacun à votre tour, pendant trois minutes vous me caresserez ma pimprenelle, puis de même ensuite avec votre langue. Allez, à l’ouvrage ! »Je ne me reconnaissais plus. Insolente, provocatrice, je ne ressentais aucune gêne. Bien au contraire. J’avais deux hommes à mes pieds et pour le plus grand de mes plaisirs.
Deux mains se plaquèrent sur mes cuisses. D’humeur vagabonde, elles partent à la découverte de ma peau, de mon ventre. C’est bien dans ton style. Un doigt s’évade et s’approche de mon abricot prêt à être cueilli. Puis un pouce se présente à l’entrée de la force obscure. J’en suis certain c’est toi. Tu as voulu commencer pour me préparer à Jules. Quelle délicate attention mon chéri ! Mon Dieu, ta langue entre en action. Ne va pas trop vite mon chéri. Je veux inonder de jouissance notre invité.
Changement de propriétaire, une main fébrile entre en action. Sans autre forme de procès ses doigts remontent du raphé médian du périnée jusqu’à ma pimprenelle intumescente, par un chenal inondé de cyprine. Je suis à toi Jules. Joue ton prélude. De gémissement en gémissement, la vague monte. Un spasme secoue tout mon corps quand ta langue poursuit sa partition. Je m’ouvre totalement pour sentir le moindre contact. J’ai le sentiment que tout mon sang s’est donné rendez-vous dans mon bas ventre. Je ne suis plus qu’un immense sexe. J’accompagne Jules avec mon bassin pour l’encourager.
Brutalement il s’arrête. Quelques instants passent. J’implore : « Continue, continue, je n’en peux plus… ». Je me caresse. J’entends un murmure.
Une main prend la mienne et la remonte. Deux mains entreprennent mes seins. La langue revient. Une main se pose sur mon ventre. Un pouce se présente devant ma porte obscure et entre doucement, mais fermement. Le plaisir est à son paroxysme. C’est un concerto en rut majeur pour trois mains, un pouce et une langue. J’explose dans un orgasme multiple. Plusieurs jets chauds jaillissent de mon corps. Je perds conscience quelques instants. Retour au réel. Jules a décidé de résider entre mes cuisses.
« Alors ? As-tu retrouvé tes petits ma chérie ?
- Bien sûr, tu étais le premier et Jules le second !
- Ce n’est pas possible, comment fais-tu ?
- De toi, j’ai une certaine habitude et de Jules un souvenir récent.
- Tu as gagné, quel est le gage ?
- J’ai besoin d’être transpercée, écartelée, comblée. Vous devez terminer votre œuvre, dis-je, en me plaçant en levrette. Chéri, pardonne-moi, mais je n’ai jamais eu à faire à si bel équipement. Jules accompli ta promesse de tout à l’heure. Chéri, laisse-moi aspirer de tes entrailles tous tes sucs. J’en veux des litres ».
Jamais je n’aurai pu imaginer parler ainsi, si crûment, sans trouble ni embarras.
Ma croupe appelle le membre viril de Jules. Il plonge dans mon écrin brûlant et inondé qui m’arrache un cri. Ma bouche vient à la rencontre de ton goupillon de chair. Je le happe goulûment. Les acteurs sont en place. Je me sens totalement remplie. Chaque coup de rein de Jules me pourfend avec cette sensation que je suis pénétrée jusqu’à la gorge. Ma bouche dans le même élan englouti ton manche aussi dur que du chêne. Les « va et vient » se succèdent. Le ventre musclé de Jules et ses réservoirs chauds et durs alternent le contact avec ma peau. Il va me remplir de sa liqueur brulante et cette idée m’emporte dans des spasmes de plaisir sans fin.
Le son de ta voix accroît plus encore le plaisir :« Tu n’as pas honte, petite coquine de te donner au premier homme venu. C’est un beau calibre, n’est-ce pas ? Il te fait jouir ma chérie. Tu n’as pas honte.
- Oui…oui…Il me fait jouiiiiiirrr… »Je m’offrais à une ardente jouissance. Je livrais à cet être devenu quelques instant mi-homme, mi bête mes chairs les plus secrètes. De puissants jets bouillants me submergent, au fond de moi comme dans ma bouche, accompagnés de râles de bêtes sauvages. Etre remplie et dégoulinante des deux côtés déclenche en moi un orgasme encore inconnu…Je reste hagard, hébété par ce séisme époustouflant. Quelques minutes plus tard, vous êtes encore bien ferme en moi tant l’excitation avait été extrême.
Nous nous étendons. Je me place entre vous deux en chien de fusil, et nous sombrons dans un sommeil irrésistible.
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