La Maison des vins d'Aquitaine
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-12-2013 dans la catégorie Plus on est
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La Maison des vins d'Aquitaine
La vendeuse n'est pas de ces filles qui vous marquent. Elle est presque transparente derrière son comptoir.
Après avoir quitté la boutique on ne se souvient pas bien de son visage. On serait même en peine de dire comment elle était habillée ce jour là.
Ce n'est pas qu'elle soit laide, non. C'est plutôt qu'elle n'est pas.
On ne l'entend pas parler. Elle s'exprime par de minuscules crispations du visage qui disent son acquiescement ou son refus. Ou alors par des regards vides qui vous invitent à renouveler votre demande ou à poursuivre vos explications.
Avec son patron, elle baisse les yeux et part furtivement dans l'arrière-boutique quérir ce qu'il l'envoie chercher d'un coup de menton impératif. Elle marche sans bruit, sur des semelles caoutchoutées légères.
Ce n'est qu'avec le commis qu'on la voit un peu s'animer. Enfin, on l'aperçoit quand on passe devant la boutique, à travers la vitrine, derrière les bouteilles de Médoc, les jéroboam et le décor de carafons et de cruches à décanter en cristal. On les voit l'un contre l'autre, debout, tout près, à se toucher, immobiles, derrière le comptoir.
Il faut dire que ce n'est pas une boutique où l'on va souvent. On y achète une bonne bouteille quand on a des amis à dîner ou quand on est soi-même invité. On y va aussi pour les grandes occasions, une bouteille de Montbazillac pour accompagner un foie de canard, un Entre-deux-Mers pour des coquillages. Parfois aussi pour un cadeau, petite caisse en bois au couvercle coulissant avec un Saint-Emilion millésimé, le bois marqué au fer du nom et du blason du château.
Alors la fille, finalement, on ne la voit pas souvent de près. Mais ça fait longtemps qu'elle travaille dans cette boutique et nous les gens du quartier, on passe souvent devant. Alors on l'a repérée. On la voit parfois, le matin, sur le trottoir qui dépiaute une palette de cartons pendant que le commis descend les caisses à la réserve.
Mais là, c'est pareil. Jamais elle ne regarde, jamais elle ne sourit.
Pourtant elle n'est pas mal faite du tout. Son polo est toujours bien tendu sur le devant et ses jupettes courtes montrent de jolies gambettes. Ses cheveux châtains mi-courts encadrent un minois frais et juvénile.
Entre gars du quartier, on parlait d'elle depuis longtemps.
De ses seins, on disait qu'elle ne portait rien sous ses Lacoste ; et c'était probablement vrai car la maille tendue ne révélait que du bon rond. Dans son dos, pareil, aucune marque de bretelles, rien.
Un gars, l'autre jour, nous disait même qu'il avait observé une réaction sympathique de la part de cette fille éternellement absente. Elle lui confectionnait un paquet cadeau pour un tire-bouchon Screwpull à offrir et, pendant ce temps, il matait le polo rouge qui balançait. La fille l'a regardé un instant et il a détourné les yeux un peu honteux. Il a cru voir un éclair de complicité mais surtout, surtout, il a vu, bien vu, les deux tétons qui, quasi instantanément, ont cloqué l'étoffe.
Un autre disait qu'il avait repéré les grands crus stockés sur les étagères tout en haut des meubles et qu'il s'offrait une bonne bouteille de temps à autre pour le plaisir de la regarder du bas de l'échelle en la guidant pour qu'elle prenne bien l'année souhaitée. Il disait qu'il était sûr qu'elle prenait plaisir à l'imaginer les yeux levés sous sa jupe : elle restait longuement en haut de l'échelle, un pied sur chacune de deux marches consécutives pour garder une jambe levée, hésitait à prendre tel ou tel château, se penchait en avant pour attraper une bouteille dans le fond de l'étagère en dégageant largement ses reins et le panorama sur sa culotte. Quand elle redescendait, elle avait repris son air insignifiant ... de l'air de rien.
Enfin, les commerçants de la place des Grands-Hommes et les habitués du Triangle se posaient bien des questions...
Le patron, un grand type aux cheveux courts, arrivait le matin en Ducati. Il garait la moto rouge dans un recoin sur le trottoir ; c'est comme ça qu'on savait qu'il était là. Mais il restait souvent à faire sa gestion dans un bureau aménagé au fond de la réserve. On disait que ce bureau était une garçonnière et que des dames bordelaises passaient parfois de longs après-midi à la Maison des vins d'Aquitaine... Discrètement.
On savait aussi que presque tous les jours il déjeunait avec son copain le coiffeur chez JeanFou ou dans d'autres bistrots du coin. Mais le lundi, toujours il se faisait livrer des sushi ou des pizzas et restait à la boutique.
Certains observateurs avaient compris que ces jours-là il gardait la vendeuse entre midi et deux, sans doute pour partager les sushi et une bonne bouteille de clairette.
Un jour est arrivé, c'était justement un lundi. Le patron conseillait un couple de clients anglais qui voulaient commander plusieurs caisses de Sauternes. C'était midi. La vendeuse et le commis rangeaient, dans la réserve, les arrivages de la matinée. Le livreur de pizza venait de poser sa grande boite en carton sur le comptoir. Les Anglais avaient fini de remplir la fiche d'expédition et sont passés à la caisse.
Le patron est descendu à la réserve voir où en étaient les rangements.
Là, appuyés enlacés contre une pile de cartons de Côte-de-Bourg, il a vu la vendeuse et le commis qui se bécotaient. Aussitôt ils se sont séparés sauf qu'ils sont restés la main de l'un dans la main de l'autre, penauds, devant lui.
Et, oh surprise, la fille a parlé, est-ce qu'on peut le garder avec nous ce midi ? On est lundi...
Ni l'un ni l'autre des deux hommes n'en revenait qu'elle eût parlé, qu'elle eût osé parler. Ils se regardèrent. Ils la regardèrent.
Le patron a dit à la fille, va, monte, c'est midi, on ferme. Sors la béquille et descend la pizza, le livreur l'a posée sur le comptoir.
Au commis il a dit, apportez trois verres de dégustation et la bouteille de rosé, vous savez celle que le représentant nous a laissée, de la dernière cuvée : on va voir tous les trois ce que vaut ce Languedoc. S'il est bon il faudra en rentrer sans tarder.
Le commis n'en revenait pas de s'être fait inviter à déjeuner au lieu de l'engueulade qu'il pensait mériter. Il se disait, j'ai là vraiment un bon patron. Il se disait tout de même cette fille a eu du culot de parler ainsi, elle qui ne dit jamais rien. Peut être qu'elle est un peu amoureuse de moi. En plus elle embrasse drôlement bien avec la langue et tout. Et ses seins sont doux et durs à la fois. Et elle m'a serré la bite à travers le pantalon que j'aurais jamais cru ça d'elle, cette petite sainte nitouche...
Le patron dégageait la table dans son petit loft derrière le bureau et pensait ça va me changer mes lundis, ça, c'est une aubaine ! Surtout que le lundi midi, on a une heure de plus. Il se disait, cette fille qui n'a l'air de rien en plus propose comme ça, tout à trac, une partie à trois ... j'en crois pas mes yeux ! Et il disposait trois chaises autour de la petite table et il dégageait le grand lit des dossiers de caves coopératives, châteaux et autres maisons de négoce du Bordelais, les empilant en vrac sur son bureau derrière l'ordinateur et l'imprimante.
La fille était remontée à la boutique, elle avait enlevé le clou qui maintenait assemblées les deux béquilles de la clenche Golot de la porte d'entrée et posé celles-ci sur le comptoir. Elle avait accroché le petit panneau de Bakélite ivoire sur lequel était indiqué, ouverture à 14h sauf lundi 15h. Elle a pris la boîte de carton carrée qui sentait bon la pizza et qui brûlait ses mains. Elle est descendue et a enlevé ses chaussures avant d'entrer dans le bureau.
Ce bureau était une grande pièce dont tout un côté était une baie vitrée de haut en bas donnant sur un jardinet clos ensoleillé. C'est souvent ainsi à Bordeaux, même en pleine ville, on accède au rez de chaussée depuis la rue en montant deux ou trois marches : il est quasiment de plain-pied. En revanche le sous-sol est lui, par derrière, au niveau du jardin. L'avantage c'est qu'il y a ainsi deux rez-de-chaussée.
La baie était munie d'un grand store vénitien à lattes de bois acajou larges.
Quand le commis est arrivé avec la bouteille de vin à tester et les 3 grands verres ballon, la fille lui a dit d'enlever ses chaussures avant d'entrer à cause du beau parquet en ébène. Le patron aussi était en chaussettes. Il a expliqué que le propriétaire précédent faisait commerce de vins avec l'Afrique et que pour ne pas que les bateaux reviennent à vide, il négociait des chargements de bois exotiques, acajou surtout. C'est ainsi qu'il avait eu l'opportunité de ce beau parquet en ébène.
On voyait bien que la fille était habituée : elle avait mis le couvert, apporté une cruche d'eau fraiche et sorti trois serviettes genre Sopalin. Elle a coupé la pizza avec une roulette en six parts.
Le patron la tutoyait, le commis aussi. Elle était intime avec les deux hommes.
En revanche le patron et le commis, entre eux, se vouvoyaient.
Le commis a débouché le Rosé d'Oc et ils se réjouissaient tous trois de goûter, en connaisseurs. Le patron a dit, on le goûte d'abord à sec comme ça en apéro puis on fera une deuxième dégustation avec les fromages. Petite, sors-nous les fromages de chez d'Alos du frigo qu'ils se chambrent un peu en attendant.
Lui a apporté une fiche cartonnée, a noté les indications de l'étiquette, l'appellation, le nom, l'adresse, l'email du producteur, le millésime, le degré, les cépages, le prix d'achat hors taxe, le coût de transport. Il a coché divers QCM quant à la couleur, la robe, l'aspect.
Puis il a tracé en deux traits verticaux trois colonnes afin que chacun indique ses qualificatifs.
Ils ont mangé les parts de pizza puis ont recommencé la dégustation avec les fromages.
Ils étaient étonnamment gais et complices, il n'y avait plus de hiérarchie, de patron, de vendeuse, de commis. Avec les trois capsules de Nespresso la vendeuse a jeté les assiettes de carton à la poubelle et le commis a lavé les trois verres, les tasses et les couverts. Le soleil donnait fort et le patron a basculé complètement les lames du store.
La fille n'a regardé ni l'un ni l'autre des deux hommes mais elle a pris chacun d'eux par la main et les a menés ensemble au grand lit. Ils se sont assis tous les trois sur le couvre-pieds blanc. Le patron a dit, va commence par lui, il n'en peut déjà plus.
Elle a dit je commence par moi, aujourd'hui c'est ma fête à moi, avec vous deux.
Son polo Lacoste a filé par dessus sa tête relevant ses cheveux. Ses seins étaient hauts de ses bras levés, les tétons sombres et petits, les aréoles roses qu'on avait tout de suite envie de lécher. La jupe est tombée à ses pieds. Elle a gardé sa culotte.
Elle est venue au garçon et l'a fait lever. La ceinture, l'attache du pantalon, le zip, à deux mains elle a descendu le slip en même temps passant ses larges boucles châtains sur la tige tendue comme on passe un plumeau sur un bronze précieux. Le garçon est retombé assis en arrière sur le lit et elle a dégagé pantalon et chaussettes du même mouvement. Le tee-shirt est parti aussi vite. Le tout en vrac, en boule, sur le plancher noir et brillant.
Le patron s'était levé et se déshabillait tout seul sans l'aide de personne, le pantalon bien plié posé sur un valet, la cravate lissée pour effacer les plis du noeud, la chemise sur un cintre et le calbut par dessus.
Il attrapa la fille par la taille et la pressa contre lui. Elle riait. C'était un vrai bonheur de voir cette fille taciturne rire de si bon coeur.
Elle a poussé les deux compères pour les faire basculer sur le dos. Elle avait toujours sa culotte. Elle s'est couchée entre eux deux.
Par lequel vais-je commencer ? s'exclame-t-elle enjouée et joueuse !
Le rosé avait manifestement fait son petit effet, et déjà elle prend les choses en main, ou plutôt en bouche, car c'est sur le beau sexe dressé du boss, déférence oblige sans doute, qu'elle se penche... Mais de sa main droite libre, elle attire le jeune pour qu'il se frotte, par derrière, tant elle voudrait sentir son désir contre elle. Elle voudrait sentir des mains sur ses fesses, des caresses sur son dos, dans son cou... Elle prend sa main et le guide, puis le laisse s'aventurer sur sa peau frémissante, s'aventurer dans la culotte qu'elle n'a toujours pas quittée.
Elle revient à l'affaire dont elle a pleine bouche, titille de sa langue coquine, enroule, lisse, lentement, longuement jusqu'à ce qu'il soit si grand, si gros qu'elle ne peut poursuivre. Elle n'oublie pas alors de faire une petite fête au paquet rond et bien velu que sont ses belles coucougnettes ; elle pense la drôlesse, dans sa petite tête de vendeuse de vins et spiritueux : ce sont vraiment des couilles de chef !
Qui aurait dit, tant elle était habituellement silencieuse et insignifiante, qui aurait imaginé pareille malice, pareille audace !
Mais le jeune commis en veut plus, il est impatient, désinhibé par le vin lui aussi, il se met à genoux, il attrape la fille par la taille, la retourne doucement mais avec assurance et fait descendre la culotte le long des jolies jambes blanches. Le buisson sombre apparait alors, détaché sur cette jolie peau claire et donne envie d'y goûter, d'y boire et de s'y noyer.
Le patron, plus âgé et plus expérimenté, tout émoustillé par la tournure inattendue de la situation, sourit devant la fougue des jeunes gens.
Il saura attendre son tour ... et son temps.
Et une petite idée lui vient, en voyant son jeune commis dénudé, musclé...
Décidément ce petit Rosé d'Oc a des effets surprenants... Peut être un effet de l'étiquette.
Il n'a jamais essayé avec un garçon, et celui-là lui dirait bien et puis l'autre ne saurait refuser : après tout, c'est lui le patron !
Il leur parle doucement, pour les encourager, car il sent bien qu'entre ces deux il y a du sentiment : en tous cas, il a compris la complicité de ces deux jeunes.
Et de les voir, tous les deux s'accoupler sans plus de façons, sous ses yeux, l'excite plus qu'il n'aurait cru au début, quand la fille les avait entrainés chacun par une main.
Il se met à leur parler à voix basse et finalement se comporte toujours en patron : c'est lui le chef qui dit à son commis, prends-la, fourre-la fort, tu vois elle aime ça, elle aime la queue, elle aime la bite, vas-y mon garçon, fourre, fourre, c'est bon.
Il est tout excité de les voir, de les entendre, car la fille, non seulement aime ça, mais chante, râle et en redemande par des oui, des oui, des encore implorants.
Elle s'est alors dégagée pour prendre initiative et chevaucher. Qui aurait cru ça de cette Petite ?
Le commis est sur le dos. Il prend les seins à pleines mains. L'autre, n'y tenant plus, s'est doucement collé au jeune couple et s'est mis à caresser les fesses de la fille, d'un geste large, la main couvrant la vallée largement ouverte.
La fille à genoux, la croupe cambrée, est collée, seins écrasés sur la poitrine du gars qui la serre de ses bras. Le patron est venu derrière, les roupes posées sur les chevilles du garçon. Il est en extase devant le disque sombre et les plis en rayons de soleil autour du petit trou. Il prend les large fesses à deux mains pour encore mieux les écarter et faire saillir les petits plis qui palpitent au rythme du garçon en dessous.
Sa bouche vient embrasser, lèvres baveuses trempées de salive. Sa langue est promptement happée tant la fille pousse pour l'accueillir. Très vite son long doigt a remplacé la langue, planté au plus profond, immobile.
Son doigt sent tout. La peau qui sépare les deux conduits est fine, élastique, chaude. Le doigt sent aller et venir la tige dure longue et étroite. La peau est si fine s’il sent au bout de son doigt passer l’arrondi du gland doux mou, le léger creux du frein, le col, la tige d’acier qui suit, monte puis redescend.
La fille alors feule puis, dans un dernier soubresaut et un cri, se met à trembler pour finalement s'écrouler sur le commis qui lâche tout ce qu'il avait réussi à retenir jusqu'alors.
Une apothéose au Rosé d'Oc ! Bonne note pour ce cru là... A recommander aux connaisseurs ! Et aux vrais amateurs…
Le doigt a tout senti, appuyé à travers la peau souple sur le gland qui crachait, poussant le méat vers l’embout raide de l’utérus ouvert, dur, tout tremblant pour recevoir, pour prendre.
Le doigt et la bite étaient l’un contre l’autre, collés l’un à l’autre, séparés seulement d’une fine épaisseur qui participait de leur plaisir d’être ensemble.
Le doigt et la bite sont restés là longtemps, comme si la fille ne voulait plus les rendre. Après un profond silence, et de longues minutes que les deux hommes avaient respectées, la fille s'est décontractée, a relâché ses proies puis s'est levée.
Elle sait qu'il est l'heure. Le patron lui avait dit, c'est toi qui feras l'ouverture. Elle file au coin-douche, là derrière le bureau, se rhabille et va pour monter.
Avant qu'elle ne parte, le patron lui glisse discrètement, nous on reste encore un moment, on te rejoindra plus tard, après…
Bien plus tard ils sont remontés.
Dans la boutique, la petite vendeuse, dégrisée, vaquait, indifférente, comme si la parenthèse n'avait pas existé.
Le commis pensait, quel patron incroyable j'ai là ! Pour une première, sacrée séance d'apprentissage...
Le patron avait remis sa cravate avec un double noeud bien net. Il se disait, tous les lundis le nez dans l'oreiller, ce commis prendra vite de l'ancienneté.
Et les trois pensaient, comme chez Drucker, vivement lundi prochain...
Jpj, avec l'aide de Fran, les Quinconces avril 2013
Après avoir quitté la boutique on ne se souvient pas bien de son visage. On serait même en peine de dire comment elle était habillée ce jour là.
Ce n'est pas qu'elle soit laide, non. C'est plutôt qu'elle n'est pas.
On ne l'entend pas parler. Elle s'exprime par de minuscules crispations du visage qui disent son acquiescement ou son refus. Ou alors par des regards vides qui vous invitent à renouveler votre demande ou à poursuivre vos explications.
Avec son patron, elle baisse les yeux et part furtivement dans l'arrière-boutique quérir ce qu'il l'envoie chercher d'un coup de menton impératif. Elle marche sans bruit, sur des semelles caoutchoutées légères.
Ce n'est qu'avec le commis qu'on la voit un peu s'animer. Enfin, on l'aperçoit quand on passe devant la boutique, à travers la vitrine, derrière les bouteilles de Médoc, les jéroboam et le décor de carafons et de cruches à décanter en cristal. On les voit l'un contre l'autre, debout, tout près, à se toucher, immobiles, derrière le comptoir.
Il faut dire que ce n'est pas une boutique où l'on va souvent. On y achète une bonne bouteille quand on a des amis à dîner ou quand on est soi-même invité. On y va aussi pour les grandes occasions, une bouteille de Montbazillac pour accompagner un foie de canard, un Entre-deux-Mers pour des coquillages. Parfois aussi pour un cadeau, petite caisse en bois au couvercle coulissant avec un Saint-Emilion millésimé, le bois marqué au fer du nom et du blason du château.
Alors la fille, finalement, on ne la voit pas souvent de près. Mais ça fait longtemps qu'elle travaille dans cette boutique et nous les gens du quartier, on passe souvent devant. Alors on l'a repérée. On la voit parfois, le matin, sur le trottoir qui dépiaute une palette de cartons pendant que le commis descend les caisses à la réserve.
Mais là, c'est pareil. Jamais elle ne regarde, jamais elle ne sourit.
Pourtant elle n'est pas mal faite du tout. Son polo est toujours bien tendu sur le devant et ses jupettes courtes montrent de jolies gambettes. Ses cheveux châtains mi-courts encadrent un minois frais et juvénile.
Entre gars du quartier, on parlait d'elle depuis longtemps.
De ses seins, on disait qu'elle ne portait rien sous ses Lacoste ; et c'était probablement vrai car la maille tendue ne révélait que du bon rond. Dans son dos, pareil, aucune marque de bretelles, rien.
Un gars, l'autre jour, nous disait même qu'il avait observé une réaction sympathique de la part de cette fille éternellement absente. Elle lui confectionnait un paquet cadeau pour un tire-bouchon Screwpull à offrir et, pendant ce temps, il matait le polo rouge qui balançait. La fille l'a regardé un instant et il a détourné les yeux un peu honteux. Il a cru voir un éclair de complicité mais surtout, surtout, il a vu, bien vu, les deux tétons qui, quasi instantanément, ont cloqué l'étoffe.
Un autre disait qu'il avait repéré les grands crus stockés sur les étagères tout en haut des meubles et qu'il s'offrait une bonne bouteille de temps à autre pour le plaisir de la regarder du bas de l'échelle en la guidant pour qu'elle prenne bien l'année souhaitée. Il disait qu'il était sûr qu'elle prenait plaisir à l'imaginer les yeux levés sous sa jupe : elle restait longuement en haut de l'échelle, un pied sur chacune de deux marches consécutives pour garder une jambe levée, hésitait à prendre tel ou tel château, se penchait en avant pour attraper une bouteille dans le fond de l'étagère en dégageant largement ses reins et le panorama sur sa culotte. Quand elle redescendait, elle avait repris son air insignifiant ... de l'air de rien.
Enfin, les commerçants de la place des Grands-Hommes et les habitués du Triangle se posaient bien des questions...
Le patron, un grand type aux cheveux courts, arrivait le matin en Ducati. Il garait la moto rouge dans un recoin sur le trottoir ; c'est comme ça qu'on savait qu'il était là. Mais il restait souvent à faire sa gestion dans un bureau aménagé au fond de la réserve. On disait que ce bureau était une garçonnière et que des dames bordelaises passaient parfois de longs après-midi à la Maison des vins d'Aquitaine... Discrètement.
On savait aussi que presque tous les jours il déjeunait avec son copain le coiffeur chez JeanFou ou dans d'autres bistrots du coin. Mais le lundi, toujours il se faisait livrer des sushi ou des pizzas et restait à la boutique.
Certains observateurs avaient compris que ces jours-là il gardait la vendeuse entre midi et deux, sans doute pour partager les sushi et une bonne bouteille de clairette.
Un jour est arrivé, c'était justement un lundi. Le patron conseillait un couple de clients anglais qui voulaient commander plusieurs caisses de Sauternes. C'était midi. La vendeuse et le commis rangeaient, dans la réserve, les arrivages de la matinée. Le livreur de pizza venait de poser sa grande boite en carton sur le comptoir. Les Anglais avaient fini de remplir la fiche d'expédition et sont passés à la caisse.
Le patron est descendu à la réserve voir où en étaient les rangements.
Là, appuyés enlacés contre une pile de cartons de Côte-de-Bourg, il a vu la vendeuse et le commis qui se bécotaient. Aussitôt ils se sont séparés sauf qu'ils sont restés la main de l'un dans la main de l'autre, penauds, devant lui.
Et, oh surprise, la fille a parlé, est-ce qu'on peut le garder avec nous ce midi ? On est lundi...
Ni l'un ni l'autre des deux hommes n'en revenait qu'elle eût parlé, qu'elle eût osé parler. Ils se regardèrent. Ils la regardèrent.
Le patron a dit à la fille, va, monte, c'est midi, on ferme. Sors la béquille et descend la pizza, le livreur l'a posée sur le comptoir.
Au commis il a dit, apportez trois verres de dégustation et la bouteille de rosé, vous savez celle que le représentant nous a laissée, de la dernière cuvée : on va voir tous les trois ce que vaut ce Languedoc. S'il est bon il faudra en rentrer sans tarder.
Le commis n'en revenait pas de s'être fait inviter à déjeuner au lieu de l'engueulade qu'il pensait mériter. Il se disait, j'ai là vraiment un bon patron. Il se disait tout de même cette fille a eu du culot de parler ainsi, elle qui ne dit jamais rien. Peut être qu'elle est un peu amoureuse de moi. En plus elle embrasse drôlement bien avec la langue et tout. Et ses seins sont doux et durs à la fois. Et elle m'a serré la bite à travers le pantalon que j'aurais jamais cru ça d'elle, cette petite sainte nitouche...
Le patron dégageait la table dans son petit loft derrière le bureau et pensait ça va me changer mes lundis, ça, c'est une aubaine ! Surtout que le lundi midi, on a une heure de plus. Il se disait, cette fille qui n'a l'air de rien en plus propose comme ça, tout à trac, une partie à trois ... j'en crois pas mes yeux ! Et il disposait trois chaises autour de la petite table et il dégageait le grand lit des dossiers de caves coopératives, châteaux et autres maisons de négoce du Bordelais, les empilant en vrac sur son bureau derrière l'ordinateur et l'imprimante.
La fille était remontée à la boutique, elle avait enlevé le clou qui maintenait assemblées les deux béquilles de la clenche Golot de la porte d'entrée et posé celles-ci sur le comptoir. Elle avait accroché le petit panneau de Bakélite ivoire sur lequel était indiqué, ouverture à 14h sauf lundi 15h. Elle a pris la boîte de carton carrée qui sentait bon la pizza et qui brûlait ses mains. Elle est descendue et a enlevé ses chaussures avant d'entrer dans le bureau.
Ce bureau était une grande pièce dont tout un côté était une baie vitrée de haut en bas donnant sur un jardinet clos ensoleillé. C'est souvent ainsi à Bordeaux, même en pleine ville, on accède au rez de chaussée depuis la rue en montant deux ou trois marches : il est quasiment de plain-pied. En revanche le sous-sol est lui, par derrière, au niveau du jardin. L'avantage c'est qu'il y a ainsi deux rez-de-chaussée.
La baie était munie d'un grand store vénitien à lattes de bois acajou larges.
Quand le commis est arrivé avec la bouteille de vin à tester et les 3 grands verres ballon, la fille lui a dit d'enlever ses chaussures avant d'entrer à cause du beau parquet en ébène. Le patron aussi était en chaussettes. Il a expliqué que le propriétaire précédent faisait commerce de vins avec l'Afrique et que pour ne pas que les bateaux reviennent à vide, il négociait des chargements de bois exotiques, acajou surtout. C'est ainsi qu'il avait eu l'opportunité de ce beau parquet en ébène.
On voyait bien que la fille était habituée : elle avait mis le couvert, apporté une cruche d'eau fraiche et sorti trois serviettes genre Sopalin. Elle a coupé la pizza avec une roulette en six parts.
Le patron la tutoyait, le commis aussi. Elle était intime avec les deux hommes.
En revanche le patron et le commis, entre eux, se vouvoyaient.
Le commis a débouché le Rosé d'Oc et ils se réjouissaient tous trois de goûter, en connaisseurs. Le patron a dit, on le goûte d'abord à sec comme ça en apéro puis on fera une deuxième dégustation avec les fromages. Petite, sors-nous les fromages de chez d'Alos du frigo qu'ils se chambrent un peu en attendant.
Lui a apporté une fiche cartonnée, a noté les indications de l'étiquette, l'appellation, le nom, l'adresse, l'email du producteur, le millésime, le degré, les cépages, le prix d'achat hors taxe, le coût de transport. Il a coché divers QCM quant à la couleur, la robe, l'aspect.
Puis il a tracé en deux traits verticaux trois colonnes afin que chacun indique ses qualificatifs.
Ils ont mangé les parts de pizza puis ont recommencé la dégustation avec les fromages.
Ils étaient étonnamment gais et complices, il n'y avait plus de hiérarchie, de patron, de vendeuse, de commis. Avec les trois capsules de Nespresso la vendeuse a jeté les assiettes de carton à la poubelle et le commis a lavé les trois verres, les tasses et les couverts. Le soleil donnait fort et le patron a basculé complètement les lames du store.
La fille n'a regardé ni l'un ni l'autre des deux hommes mais elle a pris chacun d'eux par la main et les a menés ensemble au grand lit. Ils se sont assis tous les trois sur le couvre-pieds blanc. Le patron a dit, va commence par lui, il n'en peut déjà plus.
Elle a dit je commence par moi, aujourd'hui c'est ma fête à moi, avec vous deux.
Son polo Lacoste a filé par dessus sa tête relevant ses cheveux. Ses seins étaient hauts de ses bras levés, les tétons sombres et petits, les aréoles roses qu'on avait tout de suite envie de lécher. La jupe est tombée à ses pieds. Elle a gardé sa culotte.
Elle est venue au garçon et l'a fait lever. La ceinture, l'attache du pantalon, le zip, à deux mains elle a descendu le slip en même temps passant ses larges boucles châtains sur la tige tendue comme on passe un plumeau sur un bronze précieux. Le garçon est retombé assis en arrière sur le lit et elle a dégagé pantalon et chaussettes du même mouvement. Le tee-shirt est parti aussi vite. Le tout en vrac, en boule, sur le plancher noir et brillant.
Le patron s'était levé et se déshabillait tout seul sans l'aide de personne, le pantalon bien plié posé sur un valet, la cravate lissée pour effacer les plis du noeud, la chemise sur un cintre et le calbut par dessus.
Il attrapa la fille par la taille et la pressa contre lui. Elle riait. C'était un vrai bonheur de voir cette fille taciturne rire de si bon coeur.
Elle a poussé les deux compères pour les faire basculer sur le dos. Elle avait toujours sa culotte. Elle s'est couchée entre eux deux.
Par lequel vais-je commencer ? s'exclame-t-elle enjouée et joueuse !
Le rosé avait manifestement fait son petit effet, et déjà elle prend les choses en main, ou plutôt en bouche, car c'est sur le beau sexe dressé du boss, déférence oblige sans doute, qu'elle se penche... Mais de sa main droite libre, elle attire le jeune pour qu'il se frotte, par derrière, tant elle voudrait sentir son désir contre elle. Elle voudrait sentir des mains sur ses fesses, des caresses sur son dos, dans son cou... Elle prend sa main et le guide, puis le laisse s'aventurer sur sa peau frémissante, s'aventurer dans la culotte qu'elle n'a toujours pas quittée.
Elle revient à l'affaire dont elle a pleine bouche, titille de sa langue coquine, enroule, lisse, lentement, longuement jusqu'à ce qu'il soit si grand, si gros qu'elle ne peut poursuivre. Elle n'oublie pas alors de faire une petite fête au paquet rond et bien velu que sont ses belles coucougnettes ; elle pense la drôlesse, dans sa petite tête de vendeuse de vins et spiritueux : ce sont vraiment des couilles de chef !
Qui aurait dit, tant elle était habituellement silencieuse et insignifiante, qui aurait imaginé pareille malice, pareille audace !
Mais le jeune commis en veut plus, il est impatient, désinhibé par le vin lui aussi, il se met à genoux, il attrape la fille par la taille, la retourne doucement mais avec assurance et fait descendre la culotte le long des jolies jambes blanches. Le buisson sombre apparait alors, détaché sur cette jolie peau claire et donne envie d'y goûter, d'y boire et de s'y noyer.
Le patron, plus âgé et plus expérimenté, tout émoustillé par la tournure inattendue de la situation, sourit devant la fougue des jeunes gens.
Il saura attendre son tour ... et son temps.
Et une petite idée lui vient, en voyant son jeune commis dénudé, musclé...
Décidément ce petit Rosé d'Oc a des effets surprenants... Peut être un effet de l'étiquette.
Il n'a jamais essayé avec un garçon, et celui-là lui dirait bien et puis l'autre ne saurait refuser : après tout, c'est lui le patron !
Il leur parle doucement, pour les encourager, car il sent bien qu'entre ces deux il y a du sentiment : en tous cas, il a compris la complicité de ces deux jeunes.
Et de les voir, tous les deux s'accoupler sans plus de façons, sous ses yeux, l'excite plus qu'il n'aurait cru au début, quand la fille les avait entrainés chacun par une main.
Il se met à leur parler à voix basse et finalement se comporte toujours en patron : c'est lui le chef qui dit à son commis, prends-la, fourre-la fort, tu vois elle aime ça, elle aime la queue, elle aime la bite, vas-y mon garçon, fourre, fourre, c'est bon.
Il est tout excité de les voir, de les entendre, car la fille, non seulement aime ça, mais chante, râle et en redemande par des oui, des oui, des encore implorants.
Elle s'est alors dégagée pour prendre initiative et chevaucher. Qui aurait cru ça de cette Petite ?
Le commis est sur le dos. Il prend les seins à pleines mains. L'autre, n'y tenant plus, s'est doucement collé au jeune couple et s'est mis à caresser les fesses de la fille, d'un geste large, la main couvrant la vallée largement ouverte.
La fille à genoux, la croupe cambrée, est collée, seins écrasés sur la poitrine du gars qui la serre de ses bras. Le patron est venu derrière, les roupes posées sur les chevilles du garçon. Il est en extase devant le disque sombre et les plis en rayons de soleil autour du petit trou. Il prend les large fesses à deux mains pour encore mieux les écarter et faire saillir les petits plis qui palpitent au rythme du garçon en dessous.
Sa bouche vient embrasser, lèvres baveuses trempées de salive. Sa langue est promptement happée tant la fille pousse pour l'accueillir. Très vite son long doigt a remplacé la langue, planté au plus profond, immobile.
Son doigt sent tout. La peau qui sépare les deux conduits est fine, élastique, chaude. Le doigt sent aller et venir la tige dure longue et étroite. La peau est si fine s’il sent au bout de son doigt passer l’arrondi du gland doux mou, le léger creux du frein, le col, la tige d’acier qui suit, monte puis redescend.
La fille alors feule puis, dans un dernier soubresaut et un cri, se met à trembler pour finalement s'écrouler sur le commis qui lâche tout ce qu'il avait réussi à retenir jusqu'alors.
Une apothéose au Rosé d'Oc ! Bonne note pour ce cru là... A recommander aux connaisseurs ! Et aux vrais amateurs…
Le doigt a tout senti, appuyé à travers la peau souple sur le gland qui crachait, poussant le méat vers l’embout raide de l’utérus ouvert, dur, tout tremblant pour recevoir, pour prendre.
Le doigt et la bite étaient l’un contre l’autre, collés l’un à l’autre, séparés seulement d’une fine épaisseur qui participait de leur plaisir d’être ensemble.
Le doigt et la bite sont restés là longtemps, comme si la fille ne voulait plus les rendre. Après un profond silence, et de longues minutes que les deux hommes avaient respectées, la fille s'est décontractée, a relâché ses proies puis s'est levée.
Elle sait qu'il est l'heure. Le patron lui avait dit, c'est toi qui feras l'ouverture. Elle file au coin-douche, là derrière le bureau, se rhabille et va pour monter.
Avant qu'elle ne parte, le patron lui glisse discrètement, nous on reste encore un moment, on te rejoindra plus tard, après…
Bien plus tard ils sont remontés.
Dans la boutique, la petite vendeuse, dégrisée, vaquait, indifférente, comme si la parenthèse n'avait pas existé.
Le commis pensait, quel patron incroyable j'ai là ! Pour une première, sacrée séance d'apprentissage...
Le patron avait remis sa cravate avec un double noeud bien net. Il se disait, tous les lundis le nez dans l'oreiller, ce commis prendra vite de l'ancienneté.
Et les trois pensaient, comme chez Drucker, vivement lundi prochain...
Jpj, avec l'aide de Fran, les Quinconces avril 2013
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Et non, Misa
Comme souvent dans les romans les histoires sont délocalisées
Surtout pour que les personnages ne se reconnaissent pas et ne viennent pas ennuyer l'auteur à lui reprocher tel ou tel détail mal décrit
La "Maison des vins" n'est pas d'Aquitaine
Mais "l'Entrecuisse" est bien du Languedoc
L'histoire, écrite en avril dernier a attendu quelques mois
Elle a attendu le départ des deux jeunes
Qui sont maintenant à Montréal, expatriés tous les deux en amoureux, pour une vie nouvelle
Ils nous ont envoyé il y a quelques jours une carte postale pour m'autoriser à publier la nouvelle
Vous comprendrez ainsi mieux cette affaire de "Tomber en amour" que je raconte par ailleurs...
Comme souvent dans les romans les histoires sont délocalisées
Surtout pour que les personnages ne se reconnaissent pas et ne viennent pas ennuyer l'auteur à lui reprocher tel ou tel détail mal décrit
La "Maison des vins" n'est pas d'Aquitaine
Mais "l'Entrecuisse" est bien du Languedoc
L'histoire, écrite en avril dernier a attendu quelques mois
Elle a attendu le départ des deux jeunes
Qui sont maintenant à Montréal, expatriés tous les deux en amoureux, pour une vie nouvelle
Ils nous ont envoyé il y a quelques jours une carte postale pour m'autoriser à publier la nouvelle
Vous comprendrez ainsi mieux cette affaire de "Tomber en amour" que je raconte par ailleurs...
Ce vin d'Oc, le trouve-t-on dans ta boutique d'Aquitaine? Ta vendeuse, aurait-elle l'air coquin en allant le chercher sur une étagère bien haute, perchée sur son escabeau?
De ces choses qu'on relit, bien gouleyantes, qui ont du corps, de la cuisse!
De ces choses qu'on relit, bien gouleyantes, qui ont du corps, de la cuisse!