La Marquise esclave – (Nouvelle histoire) –
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-02-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Marquise esclave – (Nouvelle histoire) –
La Marquise esclave – (Nouvelle histoire) –
Il y avait presque un an et demi, c’était un 1er août de l’année 2016… Une jeune femme avait fait la connaissance en réel d’un homme, qu’elle savait être Dominant, qu’elle savait aussi écrivain de talent… Elle s’était découverte soumise, depuis seulement quelques mois, enfin, soumise n’était pas tout à fait une découverte car c’est ce qu’elle devinait, pressentait depuis si longtemps qu’un sentiment de soumission était déjà bien ancré en elle et cela bien avant leur rencontre virtuelle. Auparavant, elle avait rapidement rencontré un premier maître mais ça n’avait été qu’une relation virtuelle pendant quelques temps. Puis une rencontre avait eu lieu, mais il n’avait pas su l’amener à se dépasser et avait exigé d’elle trop tout de suite sans préparation. Elle avait donc rompu cette relation le lendemain de cette rencontre. Plus tard, sur le même site, elle avait rencontré un second maître. Elle ne le savait pas, mais il n’avait jamais eu aucune relation réelle, ni D/s, ni vanille, avec personne. Elle l’apprit plus tard, quand des sentiments ont commencé à rentrer en jeu. Le maître s’était alors éloigné de plus en plus pour laisser place à l’homme. Elle n’était plus sanctionnée si elle commettait des erreurs. Tout lui était pardonnable. Il n’y avait plus grand-chose de D/s dans leur relation… Elle était mariée, avec un enfant et enceinte. Elle aimait encore son mari, du moins, pour le bonheur de ses filles, elle essayait de sauvegarder son couple. La relation avec le second maître devenant bien plus vanille que chocolat, parce qu’elle savait qu’une simple vie vanille ne lui suffisait plus, parce qu’elle ne voulait pas quitter son mari, détruire sa famille, pour le même type de relation, elle a préféré tout arrêter...
Et puis le hasard, ou le Destin, voulut que dans la même période, elle retrouva sur un site de récis sexuels, les histoires de Celui qui allait entrer dans sa vie pour ne plus en sortir, et que sous une impulsion irrépressible elle fit des recherches sur Celui qui la captivait déjà par Ses mots, par Son Art de vivre et qu’elle se retrouva à frapper à la porte de Son fameux Château... Elle portait un certain prénom de naissance. Mais lorsqu’elle laissa enfin ressortir la soumise qui dormait en elle et qui ne cherchait qu’à s’éveiller, elle choisit d’utiliser alors son second prénom, Marion, comme pour symboliser cette seconde face d’elle-même qu’elle commençait à découvrir. Et un jour, après moult discussions avec le Noble, ce qui lui procura une saine confiance au fil des semaines, elle osa enfin faire une demande pour entrer au Chenil de ce Château, dont le propriétaire était Monsieur le Marquis d’Evans. Lorsqu’elle eut le bonheur d’être acceptée, en virtuel, durant ces trois ans d’éloignement géographique, elle avait poursuivi à vivre sa vie de femme mariée avec deux enfants. Puis un jour, son mari, marin, était rentré plus tôt que prévu et il avait découvert qui était, ou plutôt ce qu’était, réellement sa femme. Il ne l’avait pas supporté, il l’avait quitté, gardant leurs filles avec lui. Alors, elle avait décidé, après que le Châtelain le lui ait proposé, de vivre sa vie de soumise à fond, en permanence, et en réel, en intégrant le Cheptel, et ainsi le Chenil réel, de quitter définitivement la vie vanille, pour vouer sa vie entière à servir Monsieur le Marquis d’Evans. Ce qui s’est passé depuis lors, en tous cas en matière de D/s, a déjà été raconté (lire Marion au Château’’)… Mais qu’en est- il des sentiments ?
Marion, comme toute jeune fille, avait eu assez tôt un idéal masculin. Elle s’était imaginé son nom, son visage, son corps, son caractère, ses qualités, la couleur de ses yeux ou de ses cheveux… Certainement, comme beaucoup de femmes, en grandissant, elle avait mis de côté cette vision idyllique de l’homme, pour se marier avec quelqu’un avec qui elle se sentait bien. Sauf qu’elle sentait tout de même qu’il lui manquait quelque chose. Quelque chose d’indispensable pour être totalement heureuse. Ayant toujours eu un fort instinct maternel, elle crut que c’était d’enfants qu’il s’agissait. Elle avait une première fille, puis était tombée enceinte de la seconde, mais il lui manquait toujours le « petit truc » en plus, et finalement, sa relation avec son mari s’étiolait déjà. Le jour où, trop attirée par tout ce qu’elle avait pu lire dessus, elle fit fi de son éducation, et osa pousser la porte du monde BDSM. Elle comprit, d’abord de manière obscure, que c’était là ce qui lui manquait. Aux pieds de Monsieur le Marquis, elle comprit rapidement que ce n’était pas tout à fait la vérité. La soumission n'était pas une chose qui lui manquait en soi, c’était tout simplement ce qu’elle était réellement, soumise, et donc il lui manquait simplement de la vivre cette soumission, ce dont elle avait viscéralement besoin pour vivre, comme le simple fait de respirer ! Elle avait éprouvé une sorte d’amour, pour les deux maîtres à qui elle avait appartenu au début de sa vie de soumise. Le premier lui avait même dit que c’était nécessaire pour construire une vraie relation durable. Ce n’était pas des sentiments amoureux, mais plus une sorte de dévotion et de reconnaissance envers le maître pour pouvoir enfin être soi-même.
En arrivant aux pieds du Châtelain, elle avait ressenti la même sorte de sentiments. Mais il y avait plus que cela. Elle avait très vite ressenti envers Lui, dès le premier jour en fait, une confiance incroyablement forte envers Lui, qu’elle n’avait jamais ressenti envers personne, que ce soit dans le monde vanille ou dans le monde chocolat. Au fur et à mesure que le temps passa, elle apprit à Le connaître. Ils avaient la même vision de la D/s, Il avait des qualités humaines magnifiques et saines, elle s’apercevait que pour de très nombreuses choses, elle avait également les mêmes goûts que Lui. Et même si le physique ne faisait pas tout, elle ne pouvait nier qu’Il s’approchait également énormément de l’idée qu’elle s’était faite de l’homme idéal dans son adolescence, elle le trouvait beau et très séduisant. Après avoir quitté le dernier maître pour qui elle commençait à avoir des sentiments trop vanilles, que la D/s disparaissait de plus en plus de leur relation, elle s’était promis qu’elle ne laisserait jamais des sentiments amoureux approcher de près ou de loin de toute future relation D/s qu’elle aurait pu avoir, et que si ça devait se produire elle quitterait de suite le Dominant aux pieds duquel elle aurait été. Peut- être était-ce pour cela, sûrement même, qu’elle mit de nombreux mois avant de s’avouer à elle-même qu’elle avait de pareils sentiments pour Monsieur le Marquis d’Evans. Elle ne devait rien Lui cacher, Il devait absolument tout savoir d’elle. Et au tout début de leur relation, elle lui avait parlé de ce qui lui était arrivé et de la promesse qu’elle s’était faite. Le Maître avait été très clair avec elle, Il ne tomberait jamais amoureux d’elle, Il était bien trop Dominant pour qu’une relation vanille puisse l’occuper. Et elle avait été rassurée, et elle avait pu se laisser totalement aller au fil des mois, elle avait pu réellement lâcher prise. Mais on ne commande pas les sentiments, on les ressent ou pas, mais on ne peut les ordonner. Et il lui fallut se rendre à l’évidence, elle était amoureuse quand enfin elle s’avoua ses sentiments pour Lui, elle décida de ne pas Lui en faire part. Qui était-elle à part une chienne du Cheptel parmi tant d’autres ? Et elle avait continué sa vie à Ses pieds, comme si de rien n’était, sauf qu’elle mettait encore plus de cœur dans son obéissance, dans sa dévotion, dans son travail professionnel de secrétaire particulière de direction…
Ce qui lui avait fait peur dans des sentiments amoureux ne se réalisait pas cette fois-ci. Ses sentiments, au lieu de la faire tendre vers un mode de vie plus vanille, était paradoxalement devenu un réel moteur pour sa soumission. Si, comme tout le monde elle avait fait des erreurs, si elle avait été punie, très vite, elle avait tout fait pour avoir un comportement exemplaire de soumise. D’abord parce que c’était sa nature profonde, mais aussi par Amour pour le Maître qu’elle vénérait de plus en plus intensément. Au lieu d’affaiblir sa motivation, son Amour pour Lui, lui avait donné des ailes… Ce qu’elle ne savait pas, et qu’elle n’avait aucun moyen de savoir, c’était Ses sentiments à Lui vis-à-vis d’elle. Rien ne lui avait laissé penser qu’Il pouvait éprouver quoique ce soit de différent pour elle, que pour n’importe quelle autre chienne du Cheptel. Elle pensait que tout ce qu’elle vivait à Ses pieds était également vécu à un autre moment par les autres. Après tout, elle ne passait pas son temps avec Lui, et ne cherchait pas à savoir comment Il occupait Ses journées. Elle savourait seulement à fond sans penser à rien d’autre tout moment qu’Il voulait bien daigner lui accorder… Un jour, elle était en train de travailler, empalée sur sa chaise à double godes intégrés. Elle entendit claquer des doigts. Elle appuya rapidement sur la touche « enregistrer » pour ne rien perdre de son travail, puis elle se dirigea rapidement à quatre pattes vers Monsieur le Marquis d’Evans, qui se trouvait debout non loin de la porte de Son bureau. Ce qu’Il attendait d’elle, elle saisit sa laisse dans sa gueule et se mit à faire la belle. Le Maitre saisit la dragonne de cuir, lui caressa la tête puis fit un mouvement de la main, auquel elle répondit en se remettant en quadrupédie.
Il l’entraîna vers le donjon, où Il l’attacha sur une grande table en bois, les bras en croix, les cuisses largement écartées. Puis Il lui banda les yeux. A partir de ce moment-là, elle ne vit plus rien de ce qui se passait, elle ne pouvait que se servir de ses oreilles pour se repérer. Elle L’entendait évoluer dans la pièce, ouvrir des tiroirs, les refermer. Puis elle Le sentit près d’elle. Il commença par la caresser. D’abord les cheveux, doux, longs, soyeux. Le visage, le cou, déposant un doux baiser sur ses lèvres, et une pluie de l’oreille, en mordillant légèrement le lobe jusqu’au menton pour l’embrasser avec plus de force, prenant possession de sa bouche avec Sa langue. Puis Il continua Ses caresses, Ses baisers, et Ses mordillements, descendant toujours plus bas, passant par chacun de ses seins, de ses tétons. Alors Il arriva entre ses cuisses, déjà suintantes de cyprine. Il lécha avec délectation toute cette humidité présente, puis Il s’attaqua à son clitoris si sensible. Avec Sa langue agile et baladeuse, Il léchait ce clito, l’aspirait, le taquinait. Pour elle, Sa langue était devenue un instrument de feu, qui la brûlait, l’excitait. Elle était si bien attachée qu’elle ne pouvait pas gigoter, mais intérieurement elle se débattait contre l’envie démentielle de jouir. Son souffle s’accélérait, des perles de sueur commençaient à apparaître. Alors Il stoppa tout, la laissant dans un délicieux état de frustration. Avant que sa respiration n'ait pu reprendre un rythme normal, elle sursauta sous ce qu'elle reconnut être de la cire de bougie.
Les gouttes tombaient lentement d'abord, une à une, sans logique aucune, ne lui permettant pas d'anticiper l'endroit où la prochaine allait tomber. Pourtant c'était toujours sur ses seins ou son ventre. Les hauteurs variaient également, influant sur la chaleur de la cire au moment du contact avec la peau. La bougie avait ce pouvoir sur elle de la transporter dans un autre monde. Elle commençait doucement à partir. Le Maître alors, baissa de plus en plus la bougie. Elle commençait à sentir la chaleur de la flamme tant elle était proche. Il la faisait couler aussi de plus en plus vite, en même temps qu'Il se rapprochait de son sexe offert. Quand le Châtelain commença à la faire tomber sur l'intérieur de ses cuisses, elle se mit à haleter. Quand elle atteignit ses lèvres, elle commença à couiner véritablement comme une vraie chienne (l’animal). Elle était maso. La cire commençait vraiment à être chaude et cela devenait limite supportable. Alors Il rapprocha encore un peu la bougie, ce qui la fit réellement japper, couiner telle cette vraie chienne animale que renfermait son corps de soumise... Alors, Il fit couler la cire directement sur le clitoris et l'intérieur des lèvres intimes largement ouvertes, lui ordonnant au même moment de jouir. Alors elle hurla longuement ses orgasmes qui s'enchainaient sans qu'elle ait plus le moindre contrôle dessus. Le Maître desserra ses liens, ayant peur qu'elle ne se fasse mal tant son corps se tendait, s'arcboutait sous la douleur, sous les vagues de plaisir excitants, d'autant plus qu'Il choisit ce moment-là pour la pénétrer avec force, tant elle partit loin dans un déluge de plaisirs difficiles à contrôler pour ne pas laisser éclater ses jouissances… Alors quand elle entendit les mots libérateurs "JOUIT CHIENNE !" ce qui la fit partir à mille plaisirs explosifs la projetant directement au 25 000ième ciel, elle jouit comme jamais par de violents orgasmes en continu et d’une puissance indescriptible…
Monsieur le Marquis la pilonna jusqu'à se vider en elle par des flots saccadés de sperme en de longs râles de mâle en rut. Il n’avait pas cessé de verser de la cire sur son sexe, sur son corps. Lorsqu'Il eut éjaculé, Il dit d'une voix forte "STOP!" pour que sa voix atteigne malgré tout Son esclave qui devait, à ce mot, s’arrêter de jouir.... Elle L'entendit. Son corps eut plusieurs soubresauts puis d'un coup il commença à se détendre. Elle gardait les yeux fermés, toujours dans un autre monde orgasmique, dans une bulle de plaisirs explosifs. Sa respiration commença doucement à se calmer. Le Maître la détacha, et la prit dans Ses bras. Il s’assit dans un grand fauteuil et la garda contre Lui, le temps qu’elle retrouve ses esprits, ce qui prit de longues minutes. Et même lorsqu’elle fut en état de parler, elle ne tenait pas encore sur ses jambes. Il exigea qu’elle se taise. Il avait préparé sur une table à côté du fauteuil une boisson revigorante, sachant que dans ce moment-là, Sa chienne se donnait tellement qu’elle se vidait de toute énergie. Il Lui caressait doucement les cheveux, semblant réfléchir, en même temps qu’Il profitait du moment présent.
- Ma chienne, je vais te dire quelque chose. Une chose qui ne changera en rien ma façon de te dominer. Je serais toujours aussi exigeant, aussi intransigeant. Mais je ne veux pas te le cacher plus longtemps !
La soumise, blottie contre Son torse, sentit son cœur s’accélérer, sans qu’elle sut définir pourquoi.
- Ecoute bien ce que je vais te dire, Ma soumise, Mon esclave. J’ai pris une grande décision. Voila, je ne peux pas nier que j’ai de forts sentiments pour toi ! Pour toute relation D/s, il faut, à mon sens que les deux personnes, Dominant et dominé, s’apprécient, se respectent, se fassent confiance. Il y a forcément de forts sentiments, de la tendresse, une certaine forme d’amour. Mais avec toi, ce n’est pas pareil. Toi, je t’Aime, tout simplement. Tout nous rapproche, tout nous rassemble. Mais je te le répète, mes forts sentiments pour toi ne changeront jamais ma façon de te dominer, tu seras toujours mise sur le même plan que les autres, tu feras tes corvées comme tout le monde ici… Si, en fait, il y a une chose qui changera. Je me montre bien plus exigeant avec les gens que j’aime, et je supporte encore moins leur désobéissance. Mais je serais toujours juste, ça tu peux en être sûre, et comme pour tous ceux qui M’appartiennent, tu mériteras toujours Ma confiance comme je sais mériter la tienne…
L’esclave se mit à trembler, et des larmes coulèrent abondamment sur ses joues. Jamais elle n’avait souhaité recevoir un traitement de faveur. Elle n’avait toujours aspiré qu’à laisser parler sincèrement sa nature. Jamais elle n’avait eu à se forcer dans ses actes de soumission. Tout venait du cœur, de ses tripes. Son envie, non son besoin de soumission était viscéral ! Savoir que ses sentiments trouvaient un écho chez la personne qu’elle chérissait le plus au monde la rendait folle de bonheur. Son Amour pour le Maître de sa vie lui avait toujours donné des ailes. Mais là elle sentait que ça allait la propulser bien plus loin encore sur le chemin de sa soumission.
(A suivre …)
Il y avait presque un an et demi, c’était un 1er août de l’année 2016… Une jeune femme avait fait la connaissance en réel d’un homme, qu’elle savait être Dominant, qu’elle savait aussi écrivain de talent… Elle s’était découverte soumise, depuis seulement quelques mois, enfin, soumise n’était pas tout à fait une découverte car c’est ce qu’elle devinait, pressentait depuis si longtemps qu’un sentiment de soumission était déjà bien ancré en elle et cela bien avant leur rencontre virtuelle. Auparavant, elle avait rapidement rencontré un premier maître mais ça n’avait été qu’une relation virtuelle pendant quelques temps. Puis une rencontre avait eu lieu, mais il n’avait pas su l’amener à se dépasser et avait exigé d’elle trop tout de suite sans préparation. Elle avait donc rompu cette relation le lendemain de cette rencontre. Plus tard, sur le même site, elle avait rencontré un second maître. Elle ne le savait pas, mais il n’avait jamais eu aucune relation réelle, ni D/s, ni vanille, avec personne. Elle l’apprit plus tard, quand des sentiments ont commencé à rentrer en jeu. Le maître s’était alors éloigné de plus en plus pour laisser place à l’homme. Elle n’était plus sanctionnée si elle commettait des erreurs. Tout lui était pardonnable. Il n’y avait plus grand-chose de D/s dans leur relation… Elle était mariée, avec un enfant et enceinte. Elle aimait encore son mari, du moins, pour le bonheur de ses filles, elle essayait de sauvegarder son couple. La relation avec le second maître devenant bien plus vanille que chocolat, parce qu’elle savait qu’une simple vie vanille ne lui suffisait plus, parce qu’elle ne voulait pas quitter son mari, détruire sa famille, pour le même type de relation, elle a préféré tout arrêter...
Et puis le hasard, ou le Destin, voulut que dans la même période, elle retrouva sur un site de récis sexuels, les histoires de Celui qui allait entrer dans sa vie pour ne plus en sortir, et que sous une impulsion irrépressible elle fit des recherches sur Celui qui la captivait déjà par Ses mots, par Son Art de vivre et qu’elle se retrouva à frapper à la porte de Son fameux Château... Elle portait un certain prénom de naissance. Mais lorsqu’elle laissa enfin ressortir la soumise qui dormait en elle et qui ne cherchait qu’à s’éveiller, elle choisit d’utiliser alors son second prénom, Marion, comme pour symboliser cette seconde face d’elle-même qu’elle commençait à découvrir. Et un jour, après moult discussions avec le Noble, ce qui lui procura une saine confiance au fil des semaines, elle osa enfin faire une demande pour entrer au Chenil de ce Château, dont le propriétaire était Monsieur le Marquis d’Evans. Lorsqu’elle eut le bonheur d’être acceptée, en virtuel, durant ces trois ans d’éloignement géographique, elle avait poursuivi à vivre sa vie de femme mariée avec deux enfants. Puis un jour, son mari, marin, était rentré plus tôt que prévu et il avait découvert qui était, ou plutôt ce qu’était, réellement sa femme. Il ne l’avait pas supporté, il l’avait quitté, gardant leurs filles avec lui. Alors, elle avait décidé, après que le Châtelain le lui ait proposé, de vivre sa vie de soumise à fond, en permanence, et en réel, en intégrant le Cheptel, et ainsi le Chenil réel, de quitter définitivement la vie vanille, pour vouer sa vie entière à servir Monsieur le Marquis d’Evans. Ce qui s’est passé depuis lors, en tous cas en matière de D/s, a déjà été raconté (lire Marion au Château’’)… Mais qu’en est- il des sentiments ?
Marion, comme toute jeune fille, avait eu assez tôt un idéal masculin. Elle s’était imaginé son nom, son visage, son corps, son caractère, ses qualités, la couleur de ses yeux ou de ses cheveux… Certainement, comme beaucoup de femmes, en grandissant, elle avait mis de côté cette vision idyllique de l’homme, pour se marier avec quelqu’un avec qui elle se sentait bien. Sauf qu’elle sentait tout de même qu’il lui manquait quelque chose. Quelque chose d’indispensable pour être totalement heureuse. Ayant toujours eu un fort instinct maternel, elle crut que c’était d’enfants qu’il s’agissait. Elle avait une première fille, puis était tombée enceinte de la seconde, mais il lui manquait toujours le « petit truc » en plus, et finalement, sa relation avec son mari s’étiolait déjà. Le jour où, trop attirée par tout ce qu’elle avait pu lire dessus, elle fit fi de son éducation, et osa pousser la porte du monde BDSM. Elle comprit, d’abord de manière obscure, que c’était là ce qui lui manquait. Aux pieds de Monsieur le Marquis, elle comprit rapidement que ce n’était pas tout à fait la vérité. La soumission n'était pas une chose qui lui manquait en soi, c’était tout simplement ce qu’elle était réellement, soumise, et donc il lui manquait simplement de la vivre cette soumission, ce dont elle avait viscéralement besoin pour vivre, comme le simple fait de respirer ! Elle avait éprouvé une sorte d’amour, pour les deux maîtres à qui elle avait appartenu au début de sa vie de soumise. Le premier lui avait même dit que c’était nécessaire pour construire une vraie relation durable. Ce n’était pas des sentiments amoureux, mais plus une sorte de dévotion et de reconnaissance envers le maître pour pouvoir enfin être soi-même.
En arrivant aux pieds du Châtelain, elle avait ressenti la même sorte de sentiments. Mais il y avait plus que cela. Elle avait très vite ressenti envers Lui, dès le premier jour en fait, une confiance incroyablement forte envers Lui, qu’elle n’avait jamais ressenti envers personne, que ce soit dans le monde vanille ou dans le monde chocolat. Au fur et à mesure que le temps passa, elle apprit à Le connaître. Ils avaient la même vision de la D/s, Il avait des qualités humaines magnifiques et saines, elle s’apercevait que pour de très nombreuses choses, elle avait également les mêmes goûts que Lui. Et même si le physique ne faisait pas tout, elle ne pouvait nier qu’Il s’approchait également énormément de l’idée qu’elle s’était faite de l’homme idéal dans son adolescence, elle le trouvait beau et très séduisant. Après avoir quitté le dernier maître pour qui elle commençait à avoir des sentiments trop vanilles, que la D/s disparaissait de plus en plus de leur relation, elle s’était promis qu’elle ne laisserait jamais des sentiments amoureux approcher de près ou de loin de toute future relation D/s qu’elle aurait pu avoir, et que si ça devait se produire elle quitterait de suite le Dominant aux pieds duquel elle aurait été. Peut- être était-ce pour cela, sûrement même, qu’elle mit de nombreux mois avant de s’avouer à elle-même qu’elle avait de pareils sentiments pour Monsieur le Marquis d’Evans. Elle ne devait rien Lui cacher, Il devait absolument tout savoir d’elle. Et au tout début de leur relation, elle lui avait parlé de ce qui lui était arrivé et de la promesse qu’elle s’était faite. Le Maître avait été très clair avec elle, Il ne tomberait jamais amoureux d’elle, Il était bien trop Dominant pour qu’une relation vanille puisse l’occuper. Et elle avait été rassurée, et elle avait pu se laisser totalement aller au fil des mois, elle avait pu réellement lâcher prise. Mais on ne commande pas les sentiments, on les ressent ou pas, mais on ne peut les ordonner. Et il lui fallut se rendre à l’évidence, elle était amoureuse quand enfin elle s’avoua ses sentiments pour Lui, elle décida de ne pas Lui en faire part. Qui était-elle à part une chienne du Cheptel parmi tant d’autres ? Et elle avait continué sa vie à Ses pieds, comme si de rien n’était, sauf qu’elle mettait encore plus de cœur dans son obéissance, dans sa dévotion, dans son travail professionnel de secrétaire particulière de direction…
Ce qui lui avait fait peur dans des sentiments amoureux ne se réalisait pas cette fois-ci. Ses sentiments, au lieu de la faire tendre vers un mode de vie plus vanille, était paradoxalement devenu un réel moteur pour sa soumission. Si, comme tout le monde elle avait fait des erreurs, si elle avait été punie, très vite, elle avait tout fait pour avoir un comportement exemplaire de soumise. D’abord parce que c’était sa nature profonde, mais aussi par Amour pour le Maître qu’elle vénérait de plus en plus intensément. Au lieu d’affaiblir sa motivation, son Amour pour Lui, lui avait donné des ailes… Ce qu’elle ne savait pas, et qu’elle n’avait aucun moyen de savoir, c’était Ses sentiments à Lui vis-à-vis d’elle. Rien ne lui avait laissé penser qu’Il pouvait éprouver quoique ce soit de différent pour elle, que pour n’importe quelle autre chienne du Cheptel. Elle pensait que tout ce qu’elle vivait à Ses pieds était également vécu à un autre moment par les autres. Après tout, elle ne passait pas son temps avec Lui, et ne cherchait pas à savoir comment Il occupait Ses journées. Elle savourait seulement à fond sans penser à rien d’autre tout moment qu’Il voulait bien daigner lui accorder… Un jour, elle était en train de travailler, empalée sur sa chaise à double godes intégrés. Elle entendit claquer des doigts. Elle appuya rapidement sur la touche « enregistrer » pour ne rien perdre de son travail, puis elle se dirigea rapidement à quatre pattes vers Monsieur le Marquis d’Evans, qui se trouvait debout non loin de la porte de Son bureau. Ce qu’Il attendait d’elle, elle saisit sa laisse dans sa gueule et se mit à faire la belle. Le Maitre saisit la dragonne de cuir, lui caressa la tête puis fit un mouvement de la main, auquel elle répondit en se remettant en quadrupédie.
Il l’entraîna vers le donjon, où Il l’attacha sur une grande table en bois, les bras en croix, les cuisses largement écartées. Puis Il lui banda les yeux. A partir de ce moment-là, elle ne vit plus rien de ce qui se passait, elle ne pouvait que se servir de ses oreilles pour se repérer. Elle L’entendait évoluer dans la pièce, ouvrir des tiroirs, les refermer. Puis elle Le sentit près d’elle. Il commença par la caresser. D’abord les cheveux, doux, longs, soyeux. Le visage, le cou, déposant un doux baiser sur ses lèvres, et une pluie de l’oreille, en mordillant légèrement le lobe jusqu’au menton pour l’embrasser avec plus de force, prenant possession de sa bouche avec Sa langue. Puis Il continua Ses caresses, Ses baisers, et Ses mordillements, descendant toujours plus bas, passant par chacun de ses seins, de ses tétons. Alors Il arriva entre ses cuisses, déjà suintantes de cyprine. Il lécha avec délectation toute cette humidité présente, puis Il s’attaqua à son clitoris si sensible. Avec Sa langue agile et baladeuse, Il léchait ce clito, l’aspirait, le taquinait. Pour elle, Sa langue était devenue un instrument de feu, qui la brûlait, l’excitait. Elle était si bien attachée qu’elle ne pouvait pas gigoter, mais intérieurement elle se débattait contre l’envie démentielle de jouir. Son souffle s’accélérait, des perles de sueur commençaient à apparaître. Alors Il stoppa tout, la laissant dans un délicieux état de frustration. Avant que sa respiration n'ait pu reprendre un rythme normal, elle sursauta sous ce qu'elle reconnut être de la cire de bougie.
Les gouttes tombaient lentement d'abord, une à une, sans logique aucune, ne lui permettant pas d'anticiper l'endroit où la prochaine allait tomber. Pourtant c'était toujours sur ses seins ou son ventre. Les hauteurs variaient également, influant sur la chaleur de la cire au moment du contact avec la peau. La bougie avait ce pouvoir sur elle de la transporter dans un autre monde. Elle commençait doucement à partir. Le Maître alors, baissa de plus en plus la bougie. Elle commençait à sentir la chaleur de la flamme tant elle était proche. Il la faisait couler aussi de plus en plus vite, en même temps qu'Il se rapprochait de son sexe offert. Quand le Châtelain commença à la faire tomber sur l'intérieur de ses cuisses, elle se mit à haleter. Quand elle atteignit ses lèvres, elle commença à couiner véritablement comme une vraie chienne (l’animal). Elle était maso. La cire commençait vraiment à être chaude et cela devenait limite supportable. Alors Il rapprocha encore un peu la bougie, ce qui la fit réellement japper, couiner telle cette vraie chienne animale que renfermait son corps de soumise... Alors, Il fit couler la cire directement sur le clitoris et l'intérieur des lèvres intimes largement ouvertes, lui ordonnant au même moment de jouir. Alors elle hurla longuement ses orgasmes qui s'enchainaient sans qu'elle ait plus le moindre contrôle dessus. Le Maître desserra ses liens, ayant peur qu'elle ne se fasse mal tant son corps se tendait, s'arcboutait sous la douleur, sous les vagues de plaisir excitants, d'autant plus qu'Il choisit ce moment-là pour la pénétrer avec force, tant elle partit loin dans un déluge de plaisirs difficiles à contrôler pour ne pas laisser éclater ses jouissances… Alors quand elle entendit les mots libérateurs "JOUIT CHIENNE !" ce qui la fit partir à mille plaisirs explosifs la projetant directement au 25 000ième ciel, elle jouit comme jamais par de violents orgasmes en continu et d’une puissance indescriptible…
Monsieur le Marquis la pilonna jusqu'à se vider en elle par des flots saccadés de sperme en de longs râles de mâle en rut. Il n’avait pas cessé de verser de la cire sur son sexe, sur son corps. Lorsqu'Il eut éjaculé, Il dit d'une voix forte "STOP!" pour que sa voix atteigne malgré tout Son esclave qui devait, à ce mot, s’arrêter de jouir.... Elle L'entendit. Son corps eut plusieurs soubresauts puis d'un coup il commença à se détendre. Elle gardait les yeux fermés, toujours dans un autre monde orgasmique, dans une bulle de plaisirs explosifs. Sa respiration commença doucement à se calmer. Le Maître la détacha, et la prit dans Ses bras. Il s’assit dans un grand fauteuil et la garda contre Lui, le temps qu’elle retrouve ses esprits, ce qui prit de longues minutes. Et même lorsqu’elle fut en état de parler, elle ne tenait pas encore sur ses jambes. Il exigea qu’elle se taise. Il avait préparé sur une table à côté du fauteuil une boisson revigorante, sachant que dans ce moment-là, Sa chienne se donnait tellement qu’elle se vidait de toute énergie. Il Lui caressait doucement les cheveux, semblant réfléchir, en même temps qu’Il profitait du moment présent.
- Ma chienne, je vais te dire quelque chose. Une chose qui ne changera en rien ma façon de te dominer. Je serais toujours aussi exigeant, aussi intransigeant. Mais je ne veux pas te le cacher plus longtemps !
La soumise, blottie contre Son torse, sentit son cœur s’accélérer, sans qu’elle sut définir pourquoi.
- Ecoute bien ce que je vais te dire, Ma soumise, Mon esclave. J’ai pris une grande décision. Voila, je ne peux pas nier que j’ai de forts sentiments pour toi ! Pour toute relation D/s, il faut, à mon sens que les deux personnes, Dominant et dominé, s’apprécient, se respectent, se fassent confiance. Il y a forcément de forts sentiments, de la tendresse, une certaine forme d’amour. Mais avec toi, ce n’est pas pareil. Toi, je t’Aime, tout simplement. Tout nous rapproche, tout nous rassemble. Mais je te le répète, mes forts sentiments pour toi ne changeront jamais ma façon de te dominer, tu seras toujours mise sur le même plan que les autres, tu feras tes corvées comme tout le monde ici… Si, en fait, il y a une chose qui changera. Je me montre bien plus exigeant avec les gens que j’aime, et je supporte encore moins leur désobéissance. Mais je serais toujours juste, ça tu peux en être sûre, et comme pour tous ceux qui M’appartiennent, tu mériteras toujours Ma confiance comme je sais mériter la tienne…
L’esclave se mit à trembler, et des larmes coulèrent abondamment sur ses joues. Jamais elle n’avait souhaité recevoir un traitement de faveur. Elle n’avait toujours aspiré qu’à laisser parler sincèrement sa nature. Jamais elle n’avait eu à se forcer dans ses actes de soumission. Tout venait du cœur, de ses tripes. Son envie, non son besoin de soumission était viscéral ! Savoir que ses sentiments trouvaient un écho chez la personne qu’elle chérissait le plus au monde la rendait folle de bonheur. Son Amour pour le Maître de sa vie lui avait toujours donné des ailes. Mais là elle sentait que ça allait la propulser bien plus loin encore sur le chemin de sa soumission.
(A suivre …)
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