La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1188)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1188)
La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1188) -
J’étais si impatiente de vivre cette journée, mi-vanille, mi-D/s… si impatiente de Le revoir…
Le Château était en effervescence. Tous les habitants du Château, domestiques, esclaves, soumis (ses) s’affairaient aux préparatifs de l’impressionnante noce qui aura lieu, avec un budget illimité pour l’occasion que le Majordome pouvait dépenser sans compter pour que la réussite de la fête soit totale et mémorable dans toutes les mémoires. Marie et Walter qui supervisaient tout ce petit monde, travaillaient donc d’arrache-pied pour que tout soit parfait pour le mariage. Tous avaient une tâche bien précise à accomplir. Le Grand Parc du Château était magnifique ! Naturellement, tous les arbres, toutes les plantes, semblaient s’être donné le mot pour rivaliser de belles fleurs et de sublimes couleurs. Tous avaient été taillés, les parterres de fleurs étaient nettoyés, les pelouses parfaitement entretenues après que tous les jardiniers aient redoublé de travail. En prévision de la grande fête du soir, des centaines de guirlandes lumineuses et de lampions avaient été disposés dans les branchages, prêts à être branchés pour donner une allure féérique au Parc. Un immense feu d’artifice annoncé comme exceptionnel était aussi prévu durant le grand bal qui devrait durer toute la nuit. Du coffre, je ne voyais rien de tout cela mais je me doutais que le Maître avait prévu des choses grandioses, dignes d’un Roi !... L’Oncle Louis m’emmena dans les salles de soins du Château. Plusieurs esclaves et soumises, ceux qui possédaient dans leur vie vanille des diplômes d’esthéticiens ou coiffeurs, s’y trouvaient déjà. Il me laissa à la porte et partit, sans un mot pour nous, se préparer de son côté. Je ne savais pas exactement ce que je devais faire, par quoi commencer, mais mes frères et sœurs présents savaient exactement ce qu’ils avaient à faire et dans quel ordre. Ceux qui n’étaient pas utiles dans l’immédiat se trouvaient à genoux, face au mur, les mains dans le dos, les fesses ne touchant pas les talons, attendant leur tour d’être sollicités pour quelconques tâches…
Deux soumises vinrent jusqu’à moi sans ouvrir la bouche, n’ayant pas l’autorisation de nous parler sauf ordre contraire ou absolu nécessité. En revanche, nous avions l’autorisation dans cette partie du Château quand nous étions entre nous de nous tenir debout pour nous déplacer. Les deux très jolies soumises me prirent chacune par la main et m’emmenèrent jusqu’à une grande baignoire, où elles me lavèrent des pieds à la tête. Cela me gênait un peu, mais elles me firent comprendre d’un regard que c’était les ordres. L’eau avait été parfumée avec des huiles essentielles. Je ne les reconnaissais pas toutes à l’odeur, mais le parfum était doux. Et j’en ressentis très vite plusieurs effets. D’abord, je ressentis ma nervosité, mon stress dus à ce grand jour, s’atténuer. Et ensuite, je ressentis mon sexe s’échauffer et une très forte envie de me faire prendre, encore plus quand l’une des femelles m’écarta largement les lèvres intimes pour me nettoyer le sexe de l’extérieur et de l’intérieur. Je souris, car je savais grâce aux effets rapides que je ressentais par cette subite et forte excitation qu’il y avait de l’huile essentielle de gingembre et de moutarde, soient deux aphrodisiaques puissants ! La journée allait être chaude et excitante, à n’en point douter !
Ensuite, je passais entre les mains de deux autres esclaves esthéticiennes qui m’allongèrent sur une table confortable et chassèrent le moindre poil disgracieux qui aurait pu pousser depuis ma dernière séance hebdomadaire d’épilation obligatoire. Puis elles enduisirent mon corps d’une huile inodore mais apaisante pour la peau afin qu’il n’y ait pas la moindre trace de rougeur en réaction à cette épilation. Si l’huile n’avait pas d’odeur, elle laissa sur ma peau un effet scintillant et doré. Ensuite, elles s’attaquèrent au maquillage. L’une me vernit les ongles des mains et des pieds, en bleu, évidemment. L’autre se mit à la tâche sur mon visage. Elle me fit un teint de poupée en porcelaine, rosissant légèrement mes joues. Pour mes yeux, elle utilisa un fond argent, sur les paupières basses un gris plus foncé et sur les coins externes de l’œil et dans la pliure de la paupière un noir foncé, le tout faisant magnifiquement ressortir mes yeux noisettes. Une touche d’eye liner noir, un mascara de la même couleur, semblant m’allonger indéfiniment les cils, et elle passa à mes lèvres, avec une encre longue durée noisette. Elles retournèrent ensuite, toujours en silence, se remettre à genoux contre le mur. Et un esclave mâle d’allure très féminisé et possédant une formation de coiffeur se leva à son tour pour me coiffer.
Ma chevelure fut séparée en deux dans l’épaisseur. Avec la moitié supérieure, il me fit une très belle couronne tressée se terminant par une épaisse queue de cheval ondulée. La partie inférieure resta libre mais il y fit de nombreuses boucles. Un bandeau en soie blanche me bordait le front, retenant de petites mèches qui pourraient avoir envie de se rebeller. Une couronne de fleurs bleues et blanches devaient être posée avant le départ pour la mairie avec un voile blanc parsemé d’éclat de diamant comme l’était ma robe. Il ne me restait plus qu’à passer cette dernière que soumise Keira MDE m’apporta en souriant et m’aida à la passer. Elle était elle aussi habillée, comme mes deux demoiselles d’honneur, mes sœurs de Cachots, Phryné MDE et Laïs MDE. Elles portaient toutes les trois une robe mi-longue, bleue, avec un col année 90, une coupe sirène et des lanières croisées dans le dos. Elles étaient très belles, élégantes, sexy, sensuelles. Phryné MDE m’apporta un bouquet de roses bleues et blanches en forme de cœur se terminant par une cascade d’une trentaine de centimètre de fleurs.
Une fois prêtes toutes les trois, Walter vint nous chercher. Il se positionna devant moi et me regarda un long moment de la tête aux pieds avec un air admiratif et ému. Il avait l’air content de ce que l’on avait fait de moi, et ses yeux me trouvaient très belle, à l’évidence. Puis, il me tendit une petite boîte. En l’ouvrant, j’y découvris un magnifique collier. Dans mon excitation, j’avais totalement oublié le collier en métal orné de saphirs, de mes trois anneaux et de ma médaille de chienne, qui ne passait pas inaperçu pour un mariage vanille. Celui qui était dans la boite était une chaine en or orné de saphir, avec à intervalles réguliers trois anneaux en or. On aurait dit un bijou tout à fait classique, peut-être un peu original du fait de la présence des anneaux. Aux côtés du collier, il y avait une paire de boucles d’oreilles faites pour chacune d’elles de trois chaines de longueur différentes identiques à la chaîne du collier. soumise Keira MDE me passa le collier tandis que mes demoiselles d’honneur me fixaient les boucles.
- Eh bien, je n’aurai pas participé à ton dressage de chienne, je n’aurai vu devant moi qu’une femme du monde absolument magnifique, une vraie Marquise !
Walter me sourit chaleureusement. C’était un fait rare, qui me fit chaud au cœur ! Il nous conduisit jusqu’à l’entrée du Château, Keira MDE et moi-même deux pas derrière lui, mes demoiselles d’honneur nous suivant de près, toutes marchant en bipédie... La noce se préparait à quitter le Château pour rejoindre la mairie du village. Un cortège de voitures haut de gamme, toutes de collection s’apprêtaient à quitter le parc, celle menant Monsieur le Marquis d’Evans, une Ferrari décapotable F430 Spider, d’un rouge vermillon magnifiquement brillant, se trouvant en tête. Walter nous expliqua qu’il allait conduire le Châtelain, une voiture, attendait mes sœurs. L’oncle Louis me servant de figure paternelle pour me mener devant le Maire, s’approcha de nous. Je devais partir deux minutes après le reste du cortège, la mariée entrant dans la mairie en dernier. Durant ce laps de temps, nous restâmes silencieux, gardant nos yeux vers les grandes et hautes grilles qui voyaient passer les véhicules. Quand ce fut le moment de monter à notre tour en voiture, une Porsche 356 SC cabriolet, qui brillait plus que raison, l’oncle Louis me regarda en souriant et me prit la main.
- Allez belle demoiselle, il est temps de partir vers ton Destin ! Je sais que vous vous rendrez mutuellement heureux tous les deux, je n’ai aucun doute là-dessus !
Je lui souris en retour, presque timidement, et je le suivis. Monter à côté du conducteur n’était pas du tout habituel, et en même temps dans ce véhicule deux places, il n’y avait pas vraiment le choix, mais pour le ‘’paraitre’’ dans cette société vanille, il fallait que je sois positionnée ainsi ! Il ne nous fallut pas longtemps pour atteindre la mairie du village. Tous les invités étaient déjà à l’intérieur. L’Oncle Louis fit le tour de la voiture pour m’en ouvrir la portière. Je me sentais telle une princesse. Il posa ma main sur son bras et nous pénétrâmes dans le bâtiment officiel. J’avais le cœur qui battait, l’émotion m’étreignait le cœur. Le noble qui m’accompagnait posa sa main sur la mienne et la serra. Enfin, nous étions devant la salle des mariages. Après un échange de regards rassurants, il ouvrit la porte. Tout le monde se leva, le Maître également, qui étant également le premier adjoint du conseil municipal connait bien les lieux mais aussi Monsieur le maire qui reste son ami d’enfance. Monsieur le Marquis resta de dos, alors que les invités se tournaient vers moi. Keira MDE se plaça près de moi, Phryné MDE et Laïs MDE derrière nous, et nous allâmes vers le bureau derrière lequel se tenait le premier magistrat de la commune. Juste avant de sortir de la voiture, j’avais fixé la couronne et mon voile sur la tête. Le Maître se tourna vers moi en souriant, essayant de me deviner derrière le voile qui, s’il ne m’aveuglait pas, ne Lui permettait pas de me voir distinctement. La cérémonie fut classique, mais intense. Dans son discours, le maire fit un impressionnant éloge du Maître et de la Famille des Evans. Il n’hésita pas à l’appeler ‘l’enfant du pays’ avec qui il jouait à la cache-cache quand il était enfant, et Celui plus tard qui a toujours œuvré pour le bien-être des habitants du village. Le maire a rappelé aussi ce que la Famille Evans a apporté en terme d’emplois au village avec les 250 personnes qu’elle embauchait au début du 20 ème siècle dans l’entreprise familiale et cela jusqu’aux années 70. Et maintenant, les quelques dizaines d’emplois préservés étaient toujours effectifs, grâce au Maitre… Il l’a aussi chaleureusement remercié pour son généreux mécénat régulier envers la commune et les associations du village qui, grâce à Lui, n’ont aucuns soucis financiers... Il termina son discours, ne cachant pas son émotion, de marier plus un frère qu’un ami … Quand ce fut le moment d’échanger les anneaux, je ne pus retenir mes larmes. Nous avions décidé que nous échangerions nos vœux à la Chapelle du Château.
- Ma femme, reçois cette alliance hautement symbolique pour nous, qui aujourd’hui prend le sens de notre union, de notre mariage. Accepte et reçois cette alliance que tu garderas toute ta vie. Sois heureuse de la porter en signe de tout ton Amour envers Moi. Aujourd’hui je te reconnais comme Ma Marquise, Ma femme, Mon épouse, Mon Amour à vie, pour toujours.
Discrètement avant de passer à mon doigt un anneau fin en or, orné de deux saphirs, Il me montra l’inscription qui se trouvait à l’intérieur « La Marquise esclave » accompagnée d’un cœur et de la date de notre mariage. Quand nous avions préparé notre mariage, le Maître m’avait autorisé à le regarder dans les yeux lors de cette première cérémonie. Et à ce moment-là, je ne m’en privais pas, même s’Il ne pouvait encore me voir directement. Mon émotion était palpable. Cette alliance était magnifique ! Exceptionnellement, très exceptionnellement, je devais répondre en le tutoyant afin de paraître son égal devant les gens vanille du village et surtout devant l’armée de bigotes de bénitiers, véritables curieuses et grandes commères qui aurait été offusqué d’un vouvoiement d’une femme envers son mari. Je m’étais préparé à cet exceptionnel tutoiement et ce fut difficile à l’exprimer… Mais j’y suis arrivée !
- Mon Epoux, mon Amour, reçev…heu … reçois cette alliance en signe de tout mon Amour, de ma fidélité, et de mon profond désir de rester près de V… toi, de prendre soin de … toi, jusqu’à la fin de mes jours. Je … je t’aimerai toute ma vie !
- Devant tous ici, ces deux personnes se sont affirmées leur Amour. Vous pouvez Vous embrasser, et devenir ainsi légalement mari et femme, répliqua le maire dans une émotion encore plus accentuée qu’à la fin de son discours.
En souriant, nous nous fîmes face. Doucement, le Maître souleva mon voile, me le passant au-dessus de la tête. Nos regards se croisèrent et je fus foudroyée par tout l’Amour que je lus dans Ses yeux bleus qui brillaient plus que jamais sous l’émotion. Il s’approcha de moi, et avec une infinie douceur, nos lèvres se joignirent, en un baiser chaste d’abord, mais la passion nous rattrapa et Il m’embrassa à plein bouche, nos langues se caressant avec volupté. Une salve d’applaudissements de l’assemblée se fit abondamment entendre. Quand Il se recula pour reprendre Son souffle, Il me murmura dans le creux de mon oreille :
- Tu es magnifique, Ma femme, Ma Marquise ! Je suis si heureux ! Mais j’ai hâte de te retrouver à ta place, à Mes pieds, pour la seconde cérémonie.
- Que je Vous aime aussi, Maître ! Je suis impatiente d’être entièrement unie à Vous, dans tous les mondes !
Et nous nous embrassâmes à nouveau sous les applaudissements qui redoublaient d’intensité… A la sortie de la mairie, les invités qui étaient sortis avant nous de la salle, nous attendaient pour nous jeter des pétales de roses et des grains de riz à profusion... En cortège, où toutes les voitures klaxonnèrent en traversant le village et aussi sur tout le trajet, nous sommes ensuite retournés au Château pour faire les photos dans la beauté du parc sous un magnifique soleil radieux au ciel d’un bleu sans nuage. Le copieux vin d’honneur fut servi aussi dans le parc mais sous les nombreux ombrages qu’offraient les vieux marronniers pour cette première partie du mariage qui se passait avec des personnes du monde vanille. En effet, il y avait pour l’occasion pratiquement tous les habitants du village et les nombreux badauds restaient impressionnés par la beauté et la richesse des lieux. Ce fut ainsi un apéritif champêtre servi par le meilleur traiteur-caviste de la région qui n’avait pas lésiné sur le personnel parfaitement habillé pour désaltérer tout ce monde, alors que des hautparleurs diffusaient en bruit de fond de la très belle musique classique … Quand les gens qui ne faisaient pas partie de notre monde D/s furent partis, gentiment conviés par Walter à ne pas s’attarder, le Maître, après m’avoir embrassé une dernière fois dans ma belle robe blanche qui avait émerveillé tous les invités, exigea que je me dépêche d’aller me changer avec mes sœurs pour pouvoir commencer la seconde cérémonie qui me lierait définitivement à Lui. Un dernier regard échangé, empli d’Amour et d’émotions, et je me dépêchais d’obéir. Nous avions quinze minutes pour être prêtes, nous n’avions pas de temps à perdre pour me retrouver véritablement en tant qu’esclave chienne à Ses pieds …
(A suivre …)
J’étais si impatiente de vivre cette journée, mi-vanille, mi-D/s… si impatiente de Le revoir…
Le Château était en effervescence. Tous les habitants du Château, domestiques, esclaves, soumis (ses) s’affairaient aux préparatifs de l’impressionnante noce qui aura lieu, avec un budget illimité pour l’occasion que le Majordome pouvait dépenser sans compter pour que la réussite de la fête soit totale et mémorable dans toutes les mémoires. Marie et Walter qui supervisaient tout ce petit monde, travaillaient donc d’arrache-pied pour que tout soit parfait pour le mariage. Tous avaient une tâche bien précise à accomplir. Le Grand Parc du Château était magnifique ! Naturellement, tous les arbres, toutes les plantes, semblaient s’être donné le mot pour rivaliser de belles fleurs et de sublimes couleurs. Tous avaient été taillés, les parterres de fleurs étaient nettoyés, les pelouses parfaitement entretenues après que tous les jardiniers aient redoublé de travail. En prévision de la grande fête du soir, des centaines de guirlandes lumineuses et de lampions avaient été disposés dans les branchages, prêts à être branchés pour donner une allure féérique au Parc. Un immense feu d’artifice annoncé comme exceptionnel était aussi prévu durant le grand bal qui devrait durer toute la nuit. Du coffre, je ne voyais rien de tout cela mais je me doutais que le Maître avait prévu des choses grandioses, dignes d’un Roi !... L’Oncle Louis m’emmena dans les salles de soins du Château. Plusieurs esclaves et soumises, ceux qui possédaient dans leur vie vanille des diplômes d’esthéticiens ou coiffeurs, s’y trouvaient déjà. Il me laissa à la porte et partit, sans un mot pour nous, se préparer de son côté. Je ne savais pas exactement ce que je devais faire, par quoi commencer, mais mes frères et sœurs présents savaient exactement ce qu’ils avaient à faire et dans quel ordre. Ceux qui n’étaient pas utiles dans l’immédiat se trouvaient à genoux, face au mur, les mains dans le dos, les fesses ne touchant pas les talons, attendant leur tour d’être sollicités pour quelconques tâches…
Deux soumises vinrent jusqu’à moi sans ouvrir la bouche, n’ayant pas l’autorisation de nous parler sauf ordre contraire ou absolu nécessité. En revanche, nous avions l’autorisation dans cette partie du Château quand nous étions entre nous de nous tenir debout pour nous déplacer. Les deux très jolies soumises me prirent chacune par la main et m’emmenèrent jusqu’à une grande baignoire, où elles me lavèrent des pieds à la tête. Cela me gênait un peu, mais elles me firent comprendre d’un regard que c’était les ordres. L’eau avait été parfumée avec des huiles essentielles. Je ne les reconnaissais pas toutes à l’odeur, mais le parfum était doux. Et j’en ressentis très vite plusieurs effets. D’abord, je ressentis ma nervosité, mon stress dus à ce grand jour, s’atténuer. Et ensuite, je ressentis mon sexe s’échauffer et une très forte envie de me faire prendre, encore plus quand l’une des femelles m’écarta largement les lèvres intimes pour me nettoyer le sexe de l’extérieur et de l’intérieur. Je souris, car je savais grâce aux effets rapides que je ressentais par cette subite et forte excitation qu’il y avait de l’huile essentielle de gingembre et de moutarde, soient deux aphrodisiaques puissants ! La journée allait être chaude et excitante, à n’en point douter !
Ensuite, je passais entre les mains de deux autres esclaves esthéticiennes qui m’allongèrent sur une table confortable et chassèrent le moindre poil disgracieux qui aurait pu pousser depuis ma dernière séance hebdomadaire d’épilation obligatoire. Puis elles enduisirent mon corps d’une huile inodore mais apaisante pour la peau afin qu’il n’y ait pas la moindre trace de rougeur en réaction à cette épilation. Si l’huile n’avait pas d’odeur, elle laissa sur ma peau un effet scintillant et doré. Ensuite, elles s’attaquèrent au maquillage. L’une me vernit les ongles des mains et des pieds, en bleu, évidemment. L’autre se mit à la tâche sur mon visage. Elle me fit un teint de poupée en porcelaine, rosissant légèrement mes joues. Pour mes yeux, elle utilisa un fond argent, sur les paupières basses un gris plus foncé et sur les coins externes de l’œil et dans la pliure de la paupière un noir foncé, le tout faisant magnifiquement ressortir mes yeux noisettes. Une touche d’eye liner noir, un mascara de la même couleur, semblant m’allonger indéfiniment les cils, et elle passa à mes lèvres, avec une encre longue durée noisette. Elles retournèrent ensuite, toujours en silence, se remettre à genoux contre le mur. Et un esclave mâle d’allure très féminisé et possédant une formation de coiffeur se leva à son tour pour me coiffer.
Ma chevelure fut séparée en deux dans l’épaisseur. Avec la moitié supérieure, il me fit une très belle couronne tressée se terminant par une épaisse queue de cheval ondulée. La partie inférieure resta libre mais il y fit de nombreuses boucles. Un bandeau en soie blanche me bordait le front, retenant de petites mèches qui pourraient avoir envie de se rebeller. Une couronne de fleurs bleues et blanches devaient être posée avant le départ pour la mairie avec un voile blanc parsemé d’éclat de diamant comme l’était ma robe. Il ne me restait plus qu’à passer cette dernière que soumise Keira MDE m’apporta en souriant et m’aida à la passer. Elle était elle aussi habillée, comme mes deux demoiselles d’honneur, mes sœurs de Cachots, Phryné MDE et Laïs MDE. Elles portaient toutes les trois une robe mi-longue, bleue, avec un col année 90, une coupe sirène et des lanières croisées dans le dos. Elles étaient très belles, élégantes, sexy, sensuelles. Phryné MDE m’apporta un bouquet de roses bleues et blanches en forme de cœur se terminant par une cascade d’une trentaine de centimètre de fleurs.
Une fois prêtes toutes les trois, Walter vint nous chercher. Il se positionna devant moi et me regarda un long moment de la tête aux pieds avec un air admiratif et ému. Il avait l’air content de ce que l’on avait fait de moi, et ses yeux me trouvaient très belle, à l’évidence. Puis, il me tendit une petite boîte. En l’ouvrant, j’y découvris un magnifique collier. Dans mon excitation, j’avais totalement oublié le collier en métal orné de saphirs, de mes trois anneaux et de ma médaille de chienne, qui ne passait pas inaperçu pour un mariage vanille. Celui qui était dans la boite était une chaine en or orné de saphir, avec à intervalles réguliers trois anneaux en or. On aurait dit un bijou tout à fait classique, peut-être un peu original du fait de la présence des anneaux. Aux côtés du collier, il y avait une paire de boucles d’oreilles faites pour chacune d’elles de trois chaines de longueur différentes identiques à la chaîne du collier. soumise Keira MDE me passa le collier tandis que mes demoiselles d’honneur me fixaient les boucles.
- Eh bien, je n’aurai pas participé à ton dressage de chienne, je n’aurai vu devant moi qu’une femme du monde absolument magnifique, une vraie Marquise !
Walter me sourit chaleureusement. C’était un fait rare, qui me fit chaud au cœur ! Il nous conduisit jusqu’à l’entrée du Château, Keira MDE et moi-même deux pas derrière lui, mes demoiselles d’honneur nous suivant de près, toutes marchant en bipédie... La noce se préparait à quitter le Château pour rejoindre la mairie du village. Un cortège de voitures haut de gamme, toutes de collection s’apprêtaient à quitter le parc, celle menant Monsieur le Marquis d’Evans, une Ferrari décapotable F430 Spider, d’un rouge vermillon magnifiquement brillant, se trouvant en tête. Walter nous expliqua qu’il allait conduire le Châtelain, une voiture, attendait mes sœurs. L’oncle Louis me servant de figure paternelle pour me mener devant le Maire, s’approcha de nous. Je devais partir deux minutes après le reste du cortège, la mariée entrant dans la mairie en dernier. Durant ce laps de temps, nous restâmes silencieux, gardant nos yeux vers les grandes et hautes grilles qui voyaient passer les véhicules. Quand ce fut le moment de monter à notre tour en voiture, une Porsche 356 SC cabriolet, qui brillait plus que raison, l’oncle Louis me regarda en souriant et me prit la main.
- Allez belle demoiselle, il est temps de partir vers ton Destin ! Je sais que vous vous rendrez mutuellement heureux tous les deux, je n’ai aucun doute là-dessus !
Je lui souris en retour, presque timidement, et je le suivis. Monter à côté du conducteur n’était pas du tout habituel, et en même temps dans ce véhicule deux places, il n’y avait pas vraiment le choix, mais pour le ‘’paraitre’’ dans cette société vanille, il fallait que je sois positionnée ainsi ! Il ne nous fallut pas longtemps pour atteindre la mairie du village. Tous les invités étaient déjà à l’intérieur. L’Oncle Louis fit le tour de la voiture pour m’en ouvrir la portière. Je me sentais telle une princesse. Il posa ma main sur son bras et nous pénétrâmes dans le bâtiment officiel. J’avais le cœur qui battait, l’émotion m’étreignait le cœur. Le noble qui m’accompagnait posa sa main sur la mienne et la serra. Enfin, nous étions devant la salle des mariages. Après un échange de regards rassurants, il ouvrit la porte. Tout le monde se leva, le Maître également, qui étant également le premier adjoint du conseil municipal connait bien les lieux mais aussi Monsieur le maire qui reste son ami d’enfance. Monsieur le Marquis resta de dos, alors que les invités se tournaient vers moi. Keira MDE se plaça près de moi, Phryné MDE et Laïs MDE derrière nous, et nous allâmes vers le bureau derrière lequel se tenait le premier magistrat de la commune. Juste avant de sortir de la voiture, j’avais fixé la couronne et mon voile sur la tête. Le Maître se tourna vers moi en souriant, essayant de me deviner derrière le voile qui, s’il ne m’aveuglait pas, ne Lui permettait pas de me voir distinctement. La cérémonie fut classique, mais intense. Dans son discours, le maire fit un impressionnant éloge du Maître et de la Famille des Evans. Il n’hésita pas à l’appeler ‘l’enfant du pays’ avec qui il jouait à la cache-cache quand il était enfant, et Celui plus tard qui a toujours œuvré pour le bien-être des habitants du village. Le maire a rappelé aussi ce que la Famille Evans a apporté en terme d’emplois au village avec les 250 personnes qu’elle embauchait au début du 20 ème siècle dans l’entreprise familiale et cela jusqu’aux années 70. Et maintenant, les quelques dizaines d’emplois préservés étaient toujours effectifs, grâce au Maitre… Il l’a aussi chaleureusement remercié pour son généreux mécénat régulier envers la commune et les associations du village qui, grâce à Lui, n’ont aucuns soucis financiers... Il termina son discours, ne cachant pas son émotion, de marier plus un frère qu’un ami … Quand ce fut le moment d’échanger les anneaux, je ne pus retenir mes larmes. Nous avions décidé que nous échangerions nos vœux à la Chapelle du Château.
- Ma femme, reçois cette alliance hautement symbolique pour nous, qui aujourd’hui prend le sens de notre union, de notre mariage. Accepte et reçois cette alliance que tu garderas toute ta vie. Sois heureuse de la porter en signe de tout ton Amour envers Moi. Aujourd’hui je te reconnais comme Ma Marquise, Ma femme, Mon épouse, Mon Amour à vie, pour toujours.
Discrètement avant de passer à mon doigt un anneau fin en or, orné de deux saphirs, Il me montra l’inscription qui se trouvait à l’intérieur « La Marquise esclave » accompagnée d’un cœur et de la date de notre mariage. Quand nous avions préparé notre mariage, le Maître m’avait autorisé à le regarder dans les yeux lors de cette première cérémonie. Et à ce moment-là, je ne m’en privais pas, même s’Il ne pouvait encore me voir directement. Mon émotion était palpable. Cette alliance était magnifique ! Exceptionnellement, très exceptionnellement, je devais répondre en le tutoyant afin de paraître son égal devant les gens vanille du village et surtout devant l’armée de bigotes de bénitiers, véritables curieuses et grandes commères qui aurait été offusqué d’un vouvoiement d’une femme envers son mari. Je m’étais préparé à cet exceptionnel tutoiement et ce fut difficile à l’exprimer… Mais j’y suis arrivée !
- Mon Epoux, mon Amour, reçev…heu … reçois cette alliance en signe de tout mon Amour, de ma fidélité, et de mon profond désir de rester près de V… toi, de prendre soin de … toi, jusqu’à la fin de mes jours. Je … je t’aimerai toute ma vie !
- Devant tous ici, ces deux personnes se sont affirmées leur Amour. Vous pouvez Vous embrasser, et devenir ainsi légalement mari et femme, répliqua le maire dans une émotion encore plus accentuée qu’à la fin de son discours.
En souriant, nous nous fîmes face. Doucement, le Maître souleva mon voile, me le passant au-dessus de la tête. Nos regards se croisèrent et je fus foudroyée par tout l’Amour que je lus dans Ses yeux bleus qui brillaient plus que jamais sous l’émotion. Il s’approcha de moi, et avec une infinie douceur, nos lèvres se joignirent, en un baiser chaste d’abord, mais la passion nous rattrapa et Il m’embrassa à plein bouche, nos langues se caressant avec volupté. Une salve d’applaudissements de l’assemblée se fit abondamment entendre. Quand Il se recula pour reprendre Son souffle, Il me murmura dans le creux de mon oreille :
- Tu es magnifique, Ma femme, Ma Marquise ! Je suis si heureux ! Mais j’ai hâte de te retrouver à ta place, à Mes pieds, pour la seconde cérémonie.
- Que je Vous aime aussi, Maître ! Je suis impatiente d’être entièrement unie à Vous, dans tous les mondes !
Et nous nous embrassâmes à nouveau sous les applaudissements qui redoublaient d’intensité… A la sortie de la mairie, les invités qui étaient sortis avant nous de la salle, nous attendaient pour nous jeter des pétales de roses et des grains de riz à profusion... En cortège, où toutes les voitures klaxonnèrent en traversant le village et aussi sur tout le trajet, nous sommes ensuite retournés au Château pour faire les photos dans la beauté du parc sous un magnifique soleil radieux au ciel d’un bleu sans nuage. Le copieux vin d’honneur fut servi aussi dans le parc mais sous les nombreux ombrages qu’offraient les vieux marronniers pour cette première partie du mariage qui se passait avec des personnes du monde vanille. En effet, il y avait pour l’occasion pratiquement tous les habitants du village et les nombreux badauds restaient impressionnés par la beauté et la richesse des lieux. Ce fut ainsi un apéritif champêtre servi par le meilleur traiteur-caviste de la région qui n’avait pas lésiné sur le personnel parfaitement habillé pour désaltérer tout ce monde, alors que des hautparleurs diffusaient en bruit de fond de la très belle musique classique … Quand les gens qui ne faisaient pas partie de notre monde D/s furent partis, gentiment conviés par Walter à ne pas s’attarder, le Maître, après m’avoir embrassé une dernière fois dans ma belle robe blanche qui avait émerveillé tous les invités, exigea que je me dépêche d’aller me changer avec mes sœurs pour pouvoir commencer la seconde cérémonie qui me lierait définitivement à Lui. Un dernier regard échangé, empli d’Amour et d’émotions, et je me dépêchais d’obéir. Nous avions quinze minutes pour être prêtes, nous n’avions pas de temps à perdre pour me retrouver véritablement en tant qu’esclave chienne à Ses pieds …
(A suivre …)
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