La morale d'Anon 02

- Par l'auteur HDS Charly Chast -
Auteur homme.
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Récit libertin : La morale d'Anon 02 Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-05-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La morale d'Anon 02
La morale d'Anon 02

La semaine avait passé, Ramat s'était installée dans la maison de son mari décédé. Elle appartenait à cette famille maintenant, elle était membre à part entière de cette famille. Ce n'était pas une fille à marier, c'était une veuve. Elle avait perdu son mari le soir de son mariage, ils n'avaient même pas eu le temps de consommer le mariage.

Dans l'ordre de la hiérarchie sa place se retrouvait maintenant juste après le père de famille. Elle était la veuve du fils aîné, elle en héritait l'autorité. Anon lui devait obéissance. Ce n'était pas une belle sœur désagréable, elle était adorable avec tout le monde dans la famille et dans le village également.

Le prêtre des offrandes le lui avais confirmé, elle n'était pas responsable du drame. Selon lui, tout comme l'avait dit la marieuse, c'est Ré qui avait fait quelques chose qui avait déplu à dieu. Nul ne savait ce que c'était mais vous savez … Avec les dieux on ne sait jamais vraiment ce qui leur plaît ou ne leur plaît pas.

Dauj était retourné voir la marieuse plusieurs fois. Il voulait annuler ce mariage et récupérer les sommes versées, c'est vrai que le mariage n'avait pas été consommé.

– Pas consommé ! Ce n'est pas l'avis des parents … C'est dans ses bras, le soir de leur mariage que son mari est mort ! Lui répondait la marieuse.
– Oui mais moi, j'ai payé une belle fille et j'ai maintenant une veuve qui ne me donnera aucune descendance. Je ne peux pas la marier comme s'il s'agissait de ma fille. Mais pour tout le reste j'en ai les obligations.
– Sa famille n'acceptera jamais de la reprendre chez elle désormais. Si encore son mari n'était pas mort dans ses bras ! Et puis, ils ont trois autres filles …
La marieuse ne pouvais rien faire.

– Mais vous avez un autre fils. Donnez à votre aîné décédé une descendance. Votre second fils devrait pouvoir y arriver. Cet enfant sera la preuve qu'il n'y a aucune malédiction sur vous. Votre fils prendra alors pour femme la veuve de son frère et tout rentrera dans l'ordre. Il me semble qu'il n'est pas loin d'être en âge de se marier …– Vous croyez que ce serait permis ?
– Demandez au prêtre des offrandes. Je pense qu'il confirmera ce que je vous dis.

Sur le retour vers son village Dauj s'arrêtait au temple. Il s'entretenait longuement avec le prêtre des offrandes. Qui lui confirmait tout ce qui lui avait dit la marieuse. Elle connaissait bien son truc.

Anon devenait tout rouge de confusion au moment ou son père lui expliquait son projet. Pour ce qui est d'expliquer le plan à Ramat c'est la marieuse qui s'en chargeait … Ramat comprenait rapidement que si elle voulait devenir femme, si elle voulait un jour avoir des enfants, elle devait accepter cette idée. De plus elle était bien traitée, Dauj la considérait comme sa fille, Anon était plutôt mignon, il ressemblait à son frère, il était un peu plus jeune mais il était pratiquement d'âge à se marier.

C'était un bon parti, elle deviendrait la femme plus la veuve. Elle se laissait facilement convaincre.

Anon allait donc, comme il en avait reçu l'ordre, gratter à la porte de sa belle-sœur le soir même. Son père faisait semblant de ne rien voir, de ne rien entendre et c'est tout de même avec la plus grande discrétion qu'ils feignaient la subversion et la découverte du plaisir de l'interdit.

Avec des gestes lents, Ramat faisait entrer Anon. Elle avait mi sur elle une tenue légère, un tissus très fin, presque transparent. Anon distinguait parfaitement les formes avantageuses de sa belle sœur. Elle était belle, très belle avec ses cheveux défaits qui couraient sur ses épaules, dans son dos et sur ses seins.

Elle avait suivi les conseilles de la marieuse. Elle avait prévu un peu de vin, et du meilleur, elle lui en servait un gobelet. C'est en tremblant qu'il le buvait avant de le lui tendre de nouveau, il en réclamait un autre. Elle le lui servait en fronçant les sourcils et en se demandant si c'était une bonne idée …
Elle était belle, Anon avait les yeux riveté sur la poitrine de Ramat, ses épaules fines et ses bras délicats. Il bandait le pauvre et le bas de sa tunique se relevait. Finalement il était bien monté le jeune Anon, il n'était pas ridicule, il avait un corps musclé et ferme. Il était à peine plus petit que son frère décédé mais tout comme lui il avait un corps bien carré. Des mains fortes qui devaient savoir être douces. Ramat parcourait le corps de son beau frère des yeux, et elle le trouvait désirable. Elle n'avait jamais connu d'homme et ce nouvel époux qui lui était proposé lui faisait de l'effet, elle avait envie de lui.

Elle avait remarqué qu'il bandait. Son cœur aussi battait très fort. Pendant qu'il sirotait son second gobelet de vin, elle avait posé la carafe un peu plus loin pour qu'il n'en réclame pas trop. Elle était là devant lui avec sa tenue très légère sur elle. Il avait les yeux tout ronds et visiblement ne savait plus, ne savait pas ou regarder, ou peut être, n'osait pas regarder.

Elle s'éloignait de quelques pas puis le regardait droit dans les yeux, elle lui souriait. Il avait l'air vraiment idiot le pauvre Anon. Il tendait vaguement son gobelet vide en regardant Ramat. '' Plus tard !'' lui disait-elle.

Elle retirait le voile qu'elle avait sur les épaules et montrait clairement sa poitrine qu'elle cachait pourtant si peux jusque là. Le pauvre Anon semblait se pétrifiait, il ne bougeait plus une oreille, il était tétanisé, comme transformé en statue de sel, si vous connaissez cette histoire issue d'une mythologie de la même époque.

Elle dansait doucement, lentement pour son seul plaisir, elle chantait tout doucement une chanson qui invitait à la rejoindre. Elle ouvrait largement une tunique légère et dévoilait son ventre, en se tournant toujours en dansant elle laissait découvrir ses reins, puis quand la robe tombait totalement, des fesses fines et fermes et des jambes qui ne finissaient pas.

Anon sursautait à ce moment, il avait la bouche ouverte et il bavait quelques gouttes de salive, ce qui ne le rendaient pas vraiment sexy à ce moment. Sa queue se soulevait par saccades qui suivaient les battements de son cœur.

Les formes de Ramat étaient douces, elle était tout simplement magnifique, belle comme une déesse. Dans la journée, avec ses vêtements on devinait que c'était une très belle femme, mais nue, elle l'était mille fois plus qu'on ne pouvait l'imaginer. Mille fois plus belle qu'elle n'avait paru à Anon, quelques jours plus tôt, vous savez, ce jour ou il jouait les voyeurs au travers d'un trou dans le mur de la hutte …
Ramat s'approchait de Anon, il suivait sa poitrine des yeux, il regardait ses tétons. C'est vrai qu'il n'en avait jamais vu, en tout cas jamais d'aussi près. Il gardait la bouche ouverte et tentait d'articuler quelques mots. ''Ghh hnnmm...'' , ( c'est pas très clair je sais mais on n'a jamais su ce qu'il voulait dire . Note de l'Auteur ). Puis il reniflait et avalait sa salive avant de baver de nouveau.

Elle s'accroupissait et lui prenait la main elle la déposait sur sa poitrine. Anon se sentait mal, il respirait fort, très fort et il tremblait. Elle l'embrassait, sur la joue d'abord puis sur les lèvres.

Anon était véritablement ému, il sentait les lèvres de sa belle sœur, il avait il y a peut, tellement rêvé être à la place de son frère. Il y était, il sentait la langue de Ramat qui glissait sur ses lèvres, puis qui glissait sur sa propre langue.

Elle lui caressait le torse, en relevant sa tunique, ils étaient nus. Elle l'embrassait sur le torse et lui, dégourdi qu'il était, ne faisait absolument rien.

'' Embrasse moi ! '' suggérait-elle … '' Prend moi dans tes bras ! ''.

Il refermait alors ses bras sur elle, se rendant compte qu'il avait toujours son gobelet dans la main. Il le déposait alors maladroitement à côté de lui, et refermait enfin ses bras autour de son corps si doux, si tendre, si ferme et si chaud.

Elle se relevait, l'entraînait avec elle, ils étaient tous les deux nus au milieu de la chambre. Tendrement enlacés, chacun caressait l'autre. Anon avait enfin compris ce qu'il fallait faire. Son pénis très en forme à ce moment s'écrasait avec une grande douceur entre son ventre et celui de Ramat. Il l'embrassait également avec passion. Là aussi, il avait fini par comprendre ce qu'il fallait faire.

Elle l'entraînait vers le lit, s'y laissait tomber et le tirait vers elle. Il ne résistait pas et se laissait tomber à son tour. Son cœur battait très fort. Pardon je voulais dire, leurs cœurs battaient très fort. Ils roulaient l'un sur l'autre. Anon avait la tête en feu, il ne comprenait plus ce qui se passait mais il aimait, il aimait cette situation. Si à un moment il avait hésité à faire un gosse à son frère, ce n'était plus le cas. J'ai comme l'impression que je m'exprime mal … Mais j'espère que vous avez compris … Il remplaçait son frère qui était décédé le jour même de son mariage … C'est lui qui assurait la descendance de son frère !

Les corps se mêlaient, chacun couvrait l'autre de baisers et de caresse. Chaque corps glissait sur l'autre, roulait et se retournait dans les bras de l'autre. Chaque caresse arrachait des gémissements de plaisirs à celui ou à celle à qui elle était adressée.

Finalement si ça avait mal commencé cette histoire, Anon avait fini par comprendre ce qui se passait et se laissait aller. C'était même lui le plus actif. Il glissait ses mains partout, il caressait tout le corps de Ramat, avec une grande douceur dans les partie les plus intimes.

Puis il se retrouvaient allongé sur Ramat, il prenait position pour la pénétrer confortablement, en douceur. Mais à ce moment Anon se sentait un peu mal, il bandait mais il avait devant les yeux la scène qu'il avait vu, son frère dans les bras de cette femme, son frère qui rendait son dernier souffle dans les bras de cette femme. Il était dans les bras de cette femme, il allait la pénétrer au moment ou il a éjaculé, il ne contrôlait plus rien.

Il jouissait, il éjaculait, il débandait. Il se sentait mal, il a brusquement eu peur, il revoyait son frère expirer, il a paniqué et s'est enfui de la chambre de sa belle-sœur, au passage il attrapait sa tunique et s'enfuyait de la maison. Son père était devant la maison, il mâchait tranquillement cette herbe qui fait rigoler, quand il a vu son fils passer nu juste à côté de lui. L'herbe faisait son effet mais il n'avait brusquement plus envie de rigoler.

Anon s'est enfui dans la campagne, il faisait nuit et il n'était plus possible de le retrouver.

Dauj s'interrogeait, il se rendait alors dans la chambre de Ramat, elle avait remis une tunique plus descente pour recevoir son beau-père. Ils ont parlé ce soir là, ils ont beaucoup parlé.

Anon était trop jeune, certains jeunes de son âge sont dégourdis et auraient su quoi faire, c'était pas le cas d'Anon. Il n'était pas dégourdi, il n'était pas prêt, il était trop jeune …
Pour Dauj c'était un coup, un mauvais coup. Il commençait à s'attacher à Ramat, il était heureux de la voir tous les jours dans cette maison mais … Il n'avait plus d'argent, et comment pourrait-il marier son second fils, que deviendrait cette fille dont il avait hérité sans le vouloir. Il ne pourrait pas la marier, cette histoire n'avait plus de sens et surtout plus d'issue.

Ramat le réconfortait, elle l'appelait père et lui proposait d'attendre et de recommencer.

– Anon est jeune, lui disait-elle, c'était la première fois qu'il tenait une femme dans ses bras. Je pense que d'ici peu il sera prêt !

On n'a pas revu Anon de la nuit, le lendemain matin il était dans la grange, c'est là que son père l'a retrouvé. Il dormait, son père lui a fait la morale.

Quelques jours plus tard ils ont recommencé. C'était pire que la première fois, Anon à paniqué au moment ou Ramat s'est découverte devant lui. Il revoyait son frère dans les bras de cette femme. Elle était belle, très belle, désirable, très désirable mais c'était dans ces bras là que son frère était mort !



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