La Pionne
Récit érotique écrit par Moiaunaturelle [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-01-2023 dans la catégorie Pour la première fois
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La Pionne
Pionne
Nous nous demandons souvent comment la vie de quelqu'un peut basculer dans l'enfer? A quel moment le virage de la vie fut trop raide?
Je vais vous raconter mon virage...
Je m'appelle Marion. Au début de cette histoire, j'avais 22 ans, j'avais une belle vie, classique mais belle. J'étais une petite brune de 1m65, mignonne avec la particularité d'avoir des seins en forme de poire qui plaisaient énormément à mon chéri Julien.
Enfin, jusqu'à ce mercredi après-midi de juin où il m'annonce, après 3 ans de couple et d'amour, qu'il me quitte pour Sophie. Je m'effondre, mon monde est détruit. L'homme de ma vie me quitte pour une autre. Si bien que je passe l'été à déprimer au point de lâcher mes études d'infirmière.
Pendant le moi de juillet, je suis tellement abattue que je ne veux plus rien faire. Je souhaite à ce moment que ma vie s'arrête tout simplement. Mais mes parents ne l'entendent pas de la sorte. Ils me demandent, enfin ils exigent que je trouve un travail et que je me reprenne en main. Mais avec seulement un bac en poche, à 22 ans et aucune qualification, ce n'est pas évident...
Alors, mise au pied du mur, j'épluche quand même quelques annonces et je tombe sur une proposition de poste d'assistante d'éducation dans un lycée près de chez moi. Courrier avec CV (très court) et lettre de motivation envoyés, je reçois un appel quelques jours plus tard pour un entretien.
L'établissement est situé au milieu d'une cité réputée pour ses dérives mais le lycée a une bonne réputation. L'entretien se passe à merveille et je ressors avec le poste. Rendez-vous deux semaines plus tard pour la rentrée de septembre.
Le 2 septembre, je suis en route pour le lycée mais mon esprit revient toujours à ma rupture, c'est horrible. Je suis l'une des premières à arriver sur place et je rencontre les CPE. Il y a Madame T., une grande femme imposante, suivie de Madame S., une femme à l'allure très stricte, et Monsieur P., un homme banal et sans charme.
Les autres collègues arrivent au fur et à mesure. Je me présente timidement jusqu'à l'arrivée d'un homme, grand, brun, la peau mat et un regard pénétrant. Il s'approche de moi :
— Salut, tu es la nouvelle je suppose, moi c'est Antoine.
Je me noie dans son regard, je suis absorbée par ses yeux.
— Je... heuu... je suis Marion.
La journée est lancée. Comme il y a beaucoup de travail pour préparer la rentrée : des documents à photocopier, des dossiers à faire pour les profs, etc... elle passe hyper rapidement. Le lendemain même histoire, tout va très vite et je découvre un peu mieux mes collègues. J'en viens presque à oublier ma rupture.
Nous sommes une équipe de 12 surveillants , 4 garçons et 8 filles, tous de différents profils sociaux et d'âge compris entre 22 et 31 ans. J'apprends qu'Antoine a 26 ans, qu'il est ici depuis 4 ans et si j'ai bien compris c'est non seulement un peu le comique du groupe, mais surtout l'un des éléments moteur.
Il y a Mélissa aussi qui fait partie du binôme moteur, une femme de 31 ans, très froide et très pro, mais avec un côté « robot de travail ».
Je me fais très discrète dans le groupe comme je suis la petite nouvelle, mais l'ambiance est plutôt joviale et sympathique.
Le 4 septembre mon réveil sonne, il est 6H30. C'est le grand jour, mon travail de pionne va enfin vraiment commencer avec la rentrée scolaire. Le temps est beau et les températures encore hautes ce qui me pousse à opter pour une petite robe d'été avec des sandales type spartiate. Je me trouve belle dans le miroir, ça me redonne un peu de bonne humeur. Arrivée au lycée, je dis bonjour à mes collègues qui me regardent avec un air surpris. Je ne comprends pas vraiment leur réaction. Antoine rentre dans la salle de la vie scolaire et marque un temps d'arrêt en me voyant :
— Waouh Marion, tu n'as pas peur d'être comme ça ici?
— Pourquoi? Dis-je, étant surprise par sa remarque.
— Tu comprendras vite par toi-même.
Encore étonnée de cette réponse énigmatique, l'entrée des CPE dans la salle coupe mes pensées.
— Bonjour à tous, aujourd'hui c'est le top départ pour une nouvelle année, nous comptons sur vous pour donner le meilleur de vous-même.
Tout le monde est silencieux et écoute attentivement le discours.
— Marion, tu es la nouvelle donc tu vas t'occuper de la grille avec Sandra qui va te guider.
Sandra est une femme de 28 ans plutôt réservée et physiquement lambda. Les CPE donnent le top départ et tout le monde rejoint son poste . Pour ma part, je suis Sandra comme son ombre jusqu'à la grille.
— Bon Marion, notre mission ici est d'accueillir les élèves ainsi que les parents à l'entrée du lycée, mais également de s'assurer qu'il n'y ait pas de débordements.
L'établissement est entouré par des tours d'immeubles, c'est plutôt très impressionnant. Les premiers élèves arrivent et les premiers regards se posent sur l'inconnue que je suis. Sandra se tourne vers moi et me dit :
— Tu sais, tu es nouvelle, les élèves vont vouloir te tester, tu vas devoir être ferme.
La majorité des élèves sont originaires de la cité et étudient en section bac professionnel, pour les autres ce sont principalement des élèves de bonne famille en bac S ou L.
La matinée passe extrêmement vite et l'heure du déjeuner arrive. Je suis de surveillance au réfectoire avec Antoine, chose qui m'enchante intérieurement. C'est lui qui me donne les instructions.
— Bon, ici c'est plutôt simple, il faut juste être présent et éviter les débordements, rien de plus.
— Ok, je devrais m'en sortir.
Antoine me regarde de haut en bas :
— Tu t'habilles souvent comme ça? Ça te va très bien, mais je ne suis pas certain que tu passes inaperçue auprès de nos jeunes!
En finissant ça phrase il part en rigolant. Je ne sais pas comment le prendre, est-ce un compliment ou non? La surveillance se passe bien jusqu'au moment où un groupe d'élèves en bac pro arrive au réfectoire. Ils sont très bruyants et plutôt agités. Pendant le repas, des jets de nourriture partent sur certains élèves placés à d'autres tables. Je prends mon courage à deux mains et m'avance dans la direction des nouveaux arrivants pour leur demander de se calmer. Mon cœur bat plus fort.
— Messieurs, s'il vous plaît, un peu de tenue vous n'êtes pas des animaux!
Un des élèves me regarde de haut en bas, son regard me déstabilise.
— Ok ça marche! si tu le dis...
Je fais demi-tour et j'entends clairement un « pute » partir derrière moi. Je n'ose me retourner quand un « salope » retentit et fait rire certaines tables. Je passe au rouge écarlate et je ne sais quoi faire. Antoine s'aperçoit de mon mal-être et intervient auprès de la table. Je suis maintenant trop loin et, avec le bruit ambiant, je n'arrive pas à entendre la conversation mais la table l'écoute attentivement. Quelques secondes plus tard, Antoine revient vers moi .
— Voilà c'est réglé, ils ne t'embêteront plus.
Je reste admirative devant cet homme, il est tellement charismatique que j'en fonds.
La journée se termine sans autre incident. Je décide pour le reste de la semaine de changer de tenue et de mettre des pantalons. La semaine passe très vite, le boulot est prenant et j'ai encore du mal à trouver mes marques. Antoine est toujours très chaleureux avec moi et je dois avouer que je commence fortement à avoir une attirance pour lui.
J'en apprends beaucoup sur lui au fil de nos conversations pendant nos rondes dans l'établissement. Il m'explique qu'il est originaire du quartier, qu'il avait été lycéen ici, que ses parents sont d'origine arabe musulmane mais qu'ils ont voulu lui donner un prénom français pour qu'il ne soit pas jugé par la société. Il fait du sport, du rugby pour être précise. Il m'a d'ailleurs invitée à venir le voir jouer un jour.
Enfin bref, je pense de moins en moins à Julien, je crois que je commence à tomber amoureuse!
Ça fait maintenant deux semaines que je suis au lycée. Nous sommes mardi et je suis en « tournée couloir » avec Antoine, nous discutons tranquillement quand d'un seul coup il s'arrête et me regarde.
— Je te plais Marion?
Je sens mon visage virer au rouge.
— Euuuh... Je... Pourquoi cette question?
— Je te vois très souvent me fixer et je dois t'avouer que tu ne me laisses pas indifférent non plus.
Je reste immobile devant ses propos, je ne sais que faire. Il s'approche de moi, prend ma tête entre ses mains et pose ses lèvres sur les miennes. Je crois que mon cœur va éclater, je lui rends son baiser tendrement. Puis nos bouches se décollent et il reprend sa marche, l'air de rien. Pour ma part je reste figée sur place comme si me trouvais dans un autre monde. Antoine se retourne :
— Tu viens, nous avons du boulot.
Je le suis, mais j'ai du mal à reprendre mes esprits. Pourtant la journée se termine le plus naturellement possible.
Le lendemain j'arrive au boulot avec une petite appréhension, le baiser d'hier était-il sincère ou juste une pulsion masculine? Je me pose dix mille questions lorsque je me retrouve face à lui dans le couloir.
— Salut Antoine, je voulais te dire pour hier...
Il m'attrape par le bras droit, me tire dans un angle du couloir et m'embrasse de nouveau fougueusement. Je sens mon cœur accélérer, je suis transportée dans un autre monde. Il s'arrête et me regarde droit dans les yeux :
— Tu voulais me dire quoi?
— Euuuh... Non, rien d'important.
— D'accord, alors embrasse-moi encore, jeune femme.
Je ne peux que répondre à cette demande par un baiser tendre.
— Bon, allons bosser et restons discrets pour le moment.
Je passe la journée l'esprit sur un petit nuage. A la moindre occasion il m'embrasse. Pendant trois jours nous répétons les mêmes scènes.
Puis nous sommes vendredi. J'arrive au lycée, guillerette et impatiente de voir Antoine. Je veux sentir ses lèvres sur les miennes. Je le vois et je m'approche de lui. Mais, il me regarde drôlement, et juste avant que je l'embrasse, il me stoppe.
— Salut Marion, écoute, je ne veux pas te vexer, mais si tu veux que nous allions plus loin toi et moi il va falloir que tu fasses un effort.
Je suis surprise de ses propos.
— Comment ça?
Il marque un temps d'arrêt et me regarde de haut en bas.
— Écoute, ce qui m'a plu chez toi le premier jour c'est ton côté féminin, mais là tu es tout le temps en pantalon et pour moi ce n'est plus possible. Il faut que tu changes ça si tu veux aller plus loin avec moi.
Vraiment estomaquée, je cherche mes mots :
— Je... Je... Oui d'accord, pas de soucis, je vais faire ce qu'il faut.
— Très bien, je compte sur toi.
Il m'embrasse sur le front et il part. Ce jour-là, je n'ai droit à aucun baiser.
Le week-end passe et je me retrouve devant mon miroir avant le départ au travail. Les températures de septembre sont encore élevées alors j'opte pour une robe bustier avec des ballerines. Sur le chemin du lycée, l'appréhension m'accompagne. J'ai peur de décevoir Antoine une fois de plus. J'arrive dans la salle de la vie scolaire, mais je ne vois Antoine. Il n'y a que mes autres collègues. Je discute avec eux quand mon téléphone vibre. Je regarde et je vois qu'il s'agit d'un SMS d'Antoine :
« Monte au 3ème étage, je t'attends. »
Je quitte la salle discrètement pour le rejoindre. Une fois au 3ème étage je ne le trouve pas. Alors je lui envoie un SMS :
« Je suis au 3ème, tu es où Antoine? »
Dix secondes plus tard, je reçois :
« Dans la salle 309, viens! »
Je m'approche de la salle et toque à la porte doucement au cas où il y ait d'autres personnes. J'ouvre doucement et passe la tête par la porte. Je vois Antoine assis sur une table.
— Ah bah enfin! Me dit-il.
— Entre et montre-moi comme tu es belle.
Rassurée, j'entre.
— Ah bah voilà c'est beaucoup mieux comme ça!
Il s'approche de moi et m'embrasse enfin. Je suis au paradis, mon cœur battant follement.
— Bon, tourne sur toi-même pour me montrer tout.
Je tourne sur moi-même sans réfléchir, comme une automate.
— J'aime beaucoup cette robe Marion, je te remercie d'avoir pris en compte mon besoin.
Il s'approche à nouveau de moi et m'embrasse. Sauf que cette fois-ci je sens sa main se poser sur mon postérieur et commencer à le malaxer. Je reçois comme une décharge qui me traverse le corps. Personne ne m'a touché depuis ma rupture. Il passe sa main sous la robe pour mieux toucher mes fesses et s'arrête d'un coup.
— Une culotte... sérieusement? Tu t'es crue au 19ème siècle?
— Je... Je ne savais pas que tu allais faire ça... Donc je n'ai pas prévu.
— Et alors! Tu aurais dû justement!
Je ne sais pas quoi répondre. Il me regarde dans les yeux.
— Bon écoute, c'est pas grave. Je comprends que tu ne veuilles pas aller plus loin avec moi et...
Je le coupe dans sa phrase :
— Non, non, excuse-moi, je ferai attention maintenant! Promis!
— Bon d'accord, je te fais confiance Marion, mais du coup peut-être que tu pourrais te faire pardonner tu ne crois pas?
Il prend ma main et la pose sur son entre jambe.
— Je... Tu veux dire... Ici maintenant?
— Oui pour commencer la journée de boulot sur de bonnes bases. Et puis ne t'inquiète pas, personne ne va venir ici.
Il tient ma main et tout en me regardant dans les yeux, il caresse son sexe que je sens durcir. Je suis un peu perdue, cela va si vite!
Il lâche ma main et sans un mot appuie doucement sur mes épaules pour me mettre à genoux. Mon visage est à la hauteur de sa braguette déformée. Je ne sais pas si j'ai honte ou si je suis excitée. Il avance encore vers moi. Alors je descends sa fermeture éclair et glisse ma main dans son pantalon. Avec quelques difficultés je sors un beau sexe circoncis plutôt bien proportionné. Je le caresse puis le branle un peu maladroitement. Il continue à durcir et se tend vers mon visage. Je le prends en bouche, le goût est bon. je le suce délicatement jusqu'au moment où Antoine prend les choses en mains.
— Bon, nous allons nous endormir là! Allez go... Accélère!
Et il pose ses mains derrière mon crâne et il commence des va-et-vient dans ma bouche. J'ai complètement perdu le contrôle de ma fellation. Après quelques minutes, il se crispe et je sens son sperme emplir ma bouche. Surprise, une partie ressort et coule sur le haut de ma poitrine découverte par le décolleté.
— Ahhhhhhh... bah voilà, ça fait du bien. Merci ma belle, allons travailler maintenant.
Il range son sexe, remonte sa braguette et sort de la pièce. Et moi, je suis encore à genoux, surprise de ce qui vient de se passer. Je prends un mouchoir et essuie le sperme sur moi avant de sortir aussi.
La journée passe normalement. Le soir, dans mon lit, je repense à cette fellation et je me dis que c'était fou. Toutefois j'ai beaucoup aimé. Avant de m'endormir, je reçois un SMS d'Antoine :
« Demain, ne me déçois pas ma belle! »
Je ne réponds pas, mais je m'endors avec son visage dans mon esprit.
A suivre...
Nous nous demandons souvent comment la vie de quelqu'un peut basculer dans l'enfer? A quel moment le virage de la vie fut trop raide?
Je vais vous raconter mon virage...
Je m'appelle Marion. Au début de cette histoire, j'avais 22 ans, j'avais une belle vie, classique mais belle. J'étais une petite brune de 1m65, mignonne avec la particularité d'avoir des seins en forme de poire qui plaisaient énormément à mon chéri Julien.
Enfin, jusqu'à ce mercredi après-midi de juin où il m'annonce, après 3 ans de couple et d'amour, qu'il me quitte pour Sophie. Je m'effondre, mon monde est détruit. L'homme de ma vie me quitte pour une autre. Si bien que je passe l'été à déprimer au point de lâcher mes études d'infirmière.
Pendant le moi de juillet, je suis tellement abattue que je ne veux plus rien faire. Je souhaite à ce moment que ma vie s'arrête tout simplement. Mais mes parents ne l'entendent pas de la sorte. Ils me demandent, enfin ils exigent que je trouve un travail et que je me reprenne en main. Mais avec seulement un bac en poche, à 22 ans et aucune qualification, ce n'est pas évident...
Alors, mise au pied du mur, j'épluche quand même quelques annonces et je tombe sur une proposition de poste d'assistante d'éducation dans un lycée près de chez moi. Courrier avec CV (très court) et lettre de motivation envoyés, je reçois un appel quelques jours plus tard pour un entretien.
L'établissement est situé au milieu d'une cité réputée pour ses dérives mais le lycée a une bonne réputation. L'entretien se passe à merveille et je ressors avec le poste. Rendez-vous deux semaines plus tard pour la rentrée de septembre.
Le 2 septembre, je suis en route pour le lycée mais mon esprit revient toujours à ma rupture, c'est horrible. Je suis l'une des premières à arriver sur place et je rencontre les CPE. Il y a Madame T., une grande femme imposante, suivie de Madame S., une femme à l'allure très stricte, et Monsieur P., un homme banal et sans charme.
Les autres collègues arrivent au fur et à mesure. Je me présente timidement jusqu'à l'arrivée d'un homme, grand, brun, la peau mat et un regard pénétrant. Il s'approche de moi :
— Salut, tu es la nouvelle je suppose, moi c'est Antoine.
Je me noie dans son regard, je suis absorbée par ses yeux.
— Je... heuu... je suis Marion.
La journée est lancée. Comme il y a beaucoup de travail pour préparer la rentrée : des documents à photocopier, des dossiers à faire pour les profs, etc... elle passe hyper rapidement. Le lendemain même histoire, tout va très vite et je découvre un peu mieux mes collègues. J'en viens presque à oublier ma rupture.
Nous sommes une équipe de 12 surveillants , 4 garçons et 8 filles, tous de différents profils sociaux et d'âge compris entre 22 et 31 ans. J'apprends qu'Antoine a 26 ans, qu'il est ici depuis 4 ans et si j'ai bien compris c'est non seulement un peu le comique du groupe, mais surtout l'un des éléments moteur.
Il y a Mélissa aussi qui fait partie du binôme moteur, une femme de 31 ans, très froide et très pro, mais avec un côté « robot de travail ».
Je me fais très discrète dans le groupe comme je suis la petite nouvelle, mais l'ambiance est plutôt joviale et sympathique.
Le 4 septembre mon réveil sonne, il est 6H30. C'est le grand jour, mon travail de pionne va enfin vraiment commencer avec la rentrée scolaire. Le temps est beau et les températures encore hautes ce qui me pousse à opter pour une petite robe d'été avec des sandales type spartiate. Je me trouve belle dans le miroir, ça me redonne un peu de bonne humeur. Arrivée au lycée, je dis bonjour à mes collègues qui me regardent avec un air surpris. Je ne comprends pas vraiment leur réaction. Antoine rentre dans la salle de la vie scolaire et marque un temps d'arrêt en me voyant :
— Waouh Marion, tu n'as pas peur d'être comme ça ici?
— Pourquoi? Dis-je, étant surprise par sa remarque.
— Tu comprendras vite par toi-même.
Encore étonnée de cette réponse énigmatique, l'entrée des CPE dans la salle coupe mes pensées.
— Bonjour à tous, aujourd'hui c'est le top départ pour une nouvelle année, nous comptons sur vous pour donner le meilleur de vous-même.
Tout le monde est silencieux et écoute attentivement le discours.
— Marion, tu es la nouvelle donc tu vas t'occuper de la grille avec Sandra qui va te guider.
Sandra est une femme de 28 ans plutôt réservée et physiquement lambda. Les CPE donnent le top départ et tout le monde rejoint son poste . Pour ma part, je suis Sandra comme son ombre jusqu'à la grille.
— Bon Marion, notre mission ici est d'accueillir les élèves ainsi que les parents à l'entrée du lycée, mais également de s'assurer qu'il n'y ait pas de débordements.
L'établissement est entouré par des tours d'immeubles, c'est plutôt très impressionnant. Les premiers élèves arrivent et les premiers regards se posent sur l'inconnue que je suis. Sandra se tourne vers moi et me dit :
— Tu sais, tu es nouvelle, les élèves vont vouloir te tester, tu vas devoir être ferme.
La majorité des élèves sont originaires de la cité et étudient en section bac professionnel, pour les autres ce sont principalement des élèves de bonne famille en bac S ou L.
La matinée passe extrêmement vite et l'heure du déjeuner arrive. Je suis de surveillance au réfectoire avec Antoine, chose qui m'enchante intérieurement. C'est lui qui me donne les instructions.
— Bon, ici c'est plutôt simple, il faut juste être présent et éviter les débordements, rien de plus.
— Ok, je devrais m'en sortir.
Antoine me regarde de haut en bas :
— Tu t'habilles souvent comme ça? Ça te va très bien, mais je ne suis pas certain que tu passes inaperçue auprès de nos jeunes!
En finissant ça phrase il part en rigolant. Je ne sais pas comment le prendre, est-ce un compliment ou non? La surveillance se passe bien jusqu'au moment où un groupe d'élèves en bac pro arrive au réfectoire. Ils sont très bruyants et plutôt agités. Pendant le repas, des jets de nourriture partent sur certains élèves placés à d'autres tables. Je prends mon courage à deux mains et m'avance dans la direction des nouveaux arrivants pour leur demander de se calmer. Mon cœur bat plus fort.
— Messieurs, s'il vous plaît, un peu de tenue vous n'êtes pas des animaux!
Un des élèves me regarde de haut en bas, son regard me déstabilise.
— Ok ça marche! si tu le dis...
Je fais demi-tour et j'entends clairement un « pute » partir derrière moi. Je n'ose me retourner quand un « salope » retentit et fait rire certaines tables. Je passe au rouge écarlate et je ne sais quoi faire. Antoine s'aperçoit de mon mal-être et intervient auprès de la table. Je suis maintenant trop loin et, avec le bruit ambiant, je n'arrive pas à entendre la conversation mais la table l'écoute attentivement. Quelques secondes plus tard, Antoine revient vers moi .
— Voilà c'est réglé, ils ne t'embêteront plus.
Je reste admirative devant cet homme, il est tellement charismatique que j'en fonds.
La journée se termine sans autre incident. Je décide pour le reste de la semaine de changer de tenue et de mettre des pantalons. La semaine passe très vite, le boulot est prenant et j'ai encore du mal à trouver mes marques. Antoine est toujours très chaleureux avec moi et je dois avouer que je commence fortement à avoir une attirance pour lui.
J'en apprends beaucoup sur lui au fil de nos conversations pendant nos rondes dans l'établissement. Il m'explique qu'il est originaire du quartier, qu'il avait été lycéen ici, que ses parents sont d'origine arabe musulmane mais qu'ils ont voulu lui donner un prénom français pour qu'il ne soit pas jugé par la société. Il fait du sport, du rugby pour être précise. Il m'a d'ailleurs invitée à venir le voir jouer un jour.
Enfin bref, je pense de moins en moins à Julien, je crois que je commence à tomber amoureuse!
Ça fait maintenant deux semaines que je suis au lycée. Nous sommes mardi et je suis en « tournée couloir » avec Antoine, nous discutons tranquillement quand d'un seul coup il s'arrête et me regarde.
— Je te plais Marion?
Je sens mon visage virer au rouge.
— Euuuh... Je... Pourquoi cette question?
— Je te vois très souvent me fixer et je dois t'avouer que tu ne me laisses pas indifférent non plus.
Je reste immobile devant ses propos, je ne sais que faire. Il s'approche de moi, prend ma tête entre ses mains et pose ses lèvres sur les miennes. Je crois que mon cœur va éclater, je lui rends son baiser tendrement. Puis nos bouches se décollent et il reprend sa marche, l'air de rien. Pour ma part je reste figée sur place comme si me trouvais dans un autre monde. Antoine se retourne :
— Tu viens, nous avons du boulot.
Je le suis, mais j'ai du mal à reprendre mes esprits. Pourtant la journée se termine le plus naturellement possible.
Le lendemain j'arrive au boulot avec une petite appréhension, le baiser d'hier était-il sincère ou juste une pulsion masculine? Je me pose dix mille questions lorsque je me retrouve face à lui dans le couloir.
— Salut Antoine, je voulais te dire pour hier...
Il m'attrape par le bras droit, me tire dans un angle du couloir et m'embrasse de nouveau fougueusement. Je sens mon cœur accélérer, je suis transportée dans un autre monde. Il s'arrête et me regarde droit dans les yeux :
— Tu voulais me dire quoi?
— Euuuh... Non, rien d'important.
— D'accord, alors embrasse-moi encore, jeune femme.
Je ne peux que répondre à cette demande par un baiser tendre.
— Bon, allons bosser et restons discrets pour le moment.
Je passe la journée l'esprit sur un petit nuage. A la moindre occasion il m'embrasse. Pendant trois jours nous répétons les mêmes scènes.
Puis nous sommes vendredi. J'arrive au lycée, guillerette et impatiente de voir Antoine. Je veux sentir ses lèvres sur les miennes. Je le vois et je m'approche de lui. Mais, il me regarde drôlement, et juste avant que je l'embrasse, il me stoppe.
— Salut Marion, écoute, je ne veux pas te vexer, mais si tu veux que nous allions plus loin toi et moi il va falloir que tu fasses un effort.
Je suis surprise de ses propos.
— Comment ça?
Il marque un temps d'arrêt et me regarde de haut en bas.
— Écoute, ce qui m'a plu chez toi le premier jour c'est ton côté féminin, mais là tu es tout le temps en pantalon et pour moi ce n'est plus possible. Il faut que tu changes ça si tu veux aller plus loin avec moi.
Vraiment estomaquée, je cherche mes mots :
— Je... Je... Oui d'accord, pas de soucis, je vais faire ce qu'il faut.
— Très bien, je compte sur toi.
Il m'embrasse sur le front et il part. Ce jour-là, je n'ai droit à aucun baiser.
Le week-end passe et je me retrouve devant mon miroir avant le départ au travail. Les températures de septembre sont encore élevées alors j'opte pour une robe bustier avec des ballerines. Sur le chemin du lycée, l'appréhension m'accompagne. J'ai peur de décevoir Antoine une fois de plus. J'arrive dans la salle de la vie scolaire, mais je ne vois Antoine. Il n'y a que mes autres collègues. Je discute avec eux quand mon téléphone vibre. Je regarde et je vois qu'il s'agit d'un SMS d'Antoine :
« Monte au 3ème étage, je t'attends. »
Je quitte la salle discrètement pour le rejoindre. Une fois au 3ème étage je ne le trouve pas. Alors je lui envoie un SMS :
« Je suis au 3ème, tu es où Antoine? »
Dix secondes plus tard, je reçois :
« Dans la salle 309, viens! »
Je m'approche de la salle et toque à la porte doucement au cas où il y ait d'autres personnes. J'ouvre doucement et passe la tête par la porte. Je vois Antoine assis sur une table.
— Ah bah enfin! Me dit-il.
— Entre et montre-moi comme tu es belle.
Rassurée, j'entre.
— Ah bah voilà c'est beaucoup mieux comme ça!
Il s'approche de moi et m'embrasse enfin. Je suis au paradis, mon cœur battant follement.
— Bon, tourne sur toi-même pour me montrer tout.
Je tourne sur moi-même sans réfléchir, comme une automate.
— J'aime beaucoup cette robe Marion, je te remercie d'avoir pris en compte mon besoin.
Il s'approche à nouveau de moi et m'embrasse. Sauf que cette fois-ci je sens sa main se poser sur mon postérieur et commencer à le malaxer. Je reçois comme une décharge qui me traverse le corps. Personne ne m'a touché depuis ma rupture. Il passe sa main sous la robe pour mieux toucher mes fesses et s'arrête d'un coup.
— Une culotte... sérieusement? Tu t'es crue au 19ème siècle?
— Je... Je ne savais pas que tu allais faire ça... Donc je n'ai pas prévu.
— Et alors! Tu aurais dû justement!
Je ne sais pas quoi répondre. Il me regarde dans les yeux.
— Bon écoute, c'est pas grave. Je comprends que tu ne veuilles pas aller plus loin avec moi et...
Je le coupe dans sa phrase :
— Non, non, excuse-moi, je ferai attention maintenant! Promis!
— Bon d'accord, je te fais confiance Marion, mais du coup peut-être que tu pourrais te faire pardonner tu ne crois pas?
Il prend ma main et la pose sur son entre jambe.
— Je... Tu veux dire... Ici maintenant?
— Oui pour commencer la journée de boulot sur de bonnes bases. Et puis ne t'inquiète pas, personne ne va venir ici.
Il tient ma main et tout en me regardant dans les yeux, il caresse son sexe que je sens durcir. Je suis un peu perdue, cela va si vite!
Il lâche ma main et sans un mot appuie doucement sur mes épaules pour me mettre à genoux. Mon visage est à la hauteur de sa braguette déformée. Je ne sais pas si j'ai honte ou si je suis excitée. Il avance encore vers moi. Alors je descends sa fermeture éclair et glisse ma main dans son pantalon. Avec quelques difficultés je sors un beau sexe circoncis plutôt bien proportionné. Je le caresse puis le branle un peu maladroitement. Il continue à durcir et se tend vers mon visage. Je le prends en bouche, le goût est bon. je le suce délicatement jusqu'au moment où Antoine prend les choses en mains.
— Bon, nous allons nous endormir là! Allez go... Accélère!
Et il pose ses mains derrière mon crâne et il commence des va-et-vient dans ma bouche. J'ai complètement perdu le contrôle de ma fellation. Après quelques minutes, il se crispe et je sens son sperme emplir ma bouche. Surprise, une partie ressort et coule sur le haut de ma poitrine découverte par le décolleté.
— Ahhhhhhh... bah voilà, ça fait du bien. Merci ma belle, allons travailler maintenant.
Il range son sexe, remonte sa braguette et sort de la pièce. Et moi, je suis encore à genoux, surprise de ce qui vient de se passer. Je prends un mouchoir et essuie le sperme sur moi avant de sortir aussi.
La journée passe normalement. Le soir, dans mon lit, je repense à cette fellation et je me dis que c'était fou. Toutefois j'ai beaucoup aimé. Avant de m'endormir, je reçois un SMS d'Antoine :
« Demain, ne me déçois pas ma belle! »
Je ne réponds pas, mais je m'endors avec son visage dans mon esprit.
A suivre...
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8 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est bien écrit et agréable à lire
Cette petite pionne est très attirante, avez vous prévu une suite ?
Cette petite pionne est très attirante, avez vous prévu une suite ?
Ancien pion, j'ai bien aimé cette histoire de pionne très bien écrite.
Marion subit l'ascendant d'Antoine qui fait bien peu cas d'elle. Espérons qu'elle se ressaisisse pour réclamer sa "part de sexe" ! Histoire bien écrite et bien amenée.
NB: Il n'y a plus d'étoiles pour noter les histoires?
NB: Il n'y a plus d'étoiles pour noter les histoires?
Hâte de lire une suite :)
C'est excitant, dommage que les plaisirs ne soient pas partagés.
Elle pourrait bien avoir droit à un cunni.
Vivement la suite.
Elle pourrait bien avoir droit à un cunni.
Vivement la suite.
Merci beaucoup pour vos retours !
c'est juste génial : bien écrit et excitant : bravo et merci!
vivement la suite
vivement la suite
Cela démarre très bien ! La suite devrait être intéressante...