La révélation

- Par l'auteur HDS Alexis2 -
Récit érotique écrit par Alexis2 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La révélation Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-01-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

Couleur du fond :
La révélation
Sans un bruit, Anne entrouvre la porte juste assez pour glisser son corps souple dans l’entrebâillement. Un trait fugace éclaire un instant l’intérieur de la chambre, projetant une lumière blafarde jusqu’au lit adossé au mur de fond. Un homme y dort profondément sur le ventre. Sa respiration lente soulève à intervalles réguliers ses larges épaules. Son dos est dénudé, ses fesses et ses jambes sont recouvertes par le drap qui dessine des plis anarchiquement disposés. La femme observe un moment la scène, tapie dans la pénombre, scrutant sa proie avec un intérêt de fauve à l’affut. Elle s’approche lentement et pose un genou sur le bord. Elle soulève le drap et le repousse à l’extrémité, découvrant impudiquement le reste du corps. Ce qu’elle voit lui convient. Les fesses forment deux hémisphères galbées séparées par la large crevasse de la raie que recouverte une pilosité sans excès . Une jambe est totalement allongée, l’autre est à moitié repliée sur un coté. Les testicules sont en partie visibles dans l’écartement du haut des cuisses. Les jambes massives et musclées sont recouvertes de poils sombres.
-Voila un corps d’homme comme je les aime, ne peut-elle s’empêcher de penser à voix haute.

Il est jeune. Un peu moins qu’elle cependant. Il à fait irruption dans sa vie à la vitesse d’un météore et en causant dans son esprit des dégâts comparables à l’objet cosmique. Un désir violent, animal s’est instantanément emparé d’elle, provocant un déferlement de sentiments aussi inattendus que bouleversants. Elle ne peut toujours pas s’expliquer la bouffée de chaleur qui l’empourpra lorsque son père les présenta l’un à l’autre et qu’elle saisit la main qui lui fût tendue. Si l’homme la regarda droit dans les yeux et lui sourit c’est bien la seule manifestation de sympathie qu’il lui prodigua. Par la suite, lors du diner et plus tard dans la soirée, malgré l’intérêt qu’Anne tenta d’éveiller chez le convive elle ne reçut en retour qu’une indifférence polie. Une telle attitude aurait du refroidir ses ardeurs, elle ne fit que les multiplier en y ajoutant une colère qu’elle sentit grandir en elle de façon irraisonnée.
Certes, elle ne correspondait pas aux canons convenus de la beauté féminine. Même si son corps souple comme une liane, pouvait être agréable à regarder, elle trouvait ses jambes trop fines comparées à ses bras épais et à ses épaules trop larges. Mais ce qui lui causait le plus grand motif d’insatisfaction était son visage tout en angles, avec des lèvres serrées aux commissures tombantes qui dessinaient une moue perpétuelle sur sa bouche. Un nez un peu fort accentuait la désharmonie de l’ensemble. Seuls ses yeux aux changeants reflets verts pouvaient, quand ils étaient correctement maquillés, susciter l’intérêt d’un observateur attentif. Elle avait vite compris dès l’adolescence, lorsque la comparaison avec les autres filles devient inévitable, qu’elle ne pouvait pas attirer aussi facilement les garçons que la plupart de ses camarades. Et malgré les efforts qu’elle déployait pour accaparer leur attention, ils demeuraient pour la plupart obstinément réfractaires à ses sollicitations. Cependant cela ne l’empêcha pas de connaitre quelques belles aventures avec des amants de circonstance, même si elle regrettait aujourd’hui que certaines n’aient pas duré plus longtemps. Elle avait tenté de compenser cette vie amoureuse en pointillé par une réussite professionnelle qui, elle, la satisfaisait entièrement.

Lentement, du bout de ses doigts elle effleure le dos largement exposé, remontant du creux des reins jusqu’au cou, d’un seul mouvement régulier. La peau est douce, et souple et tiède. Un spasme d’impatience parcourt le ventre de la jeune femme, une manifestation abrupte du désir que l’assaille de nouveau. Alors elle ose. Elle ose poser sa main franchement sur la nuque qu’elle presse fermement. L’homme ne se réveille pas, pas encore, pas tout de suite, mais il émerge peu à peu. Il bouge, change la position de sa tête, réagissant inconsciemment au contact de la main sur sa peau.
Les doigts agiles serrent les cervicales, les massant avec une dextérité engendrée par la pratique. Anne enjambe le cops et s’assoit sur le creux des reins. A présent, des deux mains elle pétrit les épaules dont les muscles roulent sous l’insistante sollicitation. L’homme ouvre les yeux, cette fois il a bien senti le poids sur son dos. Il tourne la tête, interloqué, cherche à apercevoir qui a pu avoir l’audace de…
-Anne ? Mais qu’est-ce que… ?
La jeune femme ne le laisse pas en dire davantage. Déjà elle plaque sa main sur la bouche pour l’empêcher de continuer. Elle n’a aucune envie d’entendre ses protestation ni l’expression de son refus.
Elle ne veut pas être rejetée, pas aujourd’hui, pas ici dans cette chambre, chez elle. Elle va prendre ce qu’elle estime être son dû sans s’encombrer d’un sentimentalisme puéril. Enfin elle se sent forte, forte dans sa détermination mais aussi dans son corps de femme accomplie. Cette force elle lui vient d’une pratique de plusieurs années dans la manipulation des corps. Son mériter d’infirmière en kinésithérapie lui à permis d’acquérir une vigueur physique qu’elle sait hors du commun. Bien au dessus de ce que l’on est en droit de concevoir chez une jeune fille. Des épaules larges, des bras épais et fermes, un dos évasé aux muscles apparents sur une taille étroite, des fesse dures comme celles d’un garçon, voilà de quoi saisir à bras le corps, masser et manipuler hommes et femmes sans aucune différence.
Sa main plonge entre les deux cuisses jusqu’à l’avant-bras. Elle saisit les testicules imprudemment exposées, les enserrant dans cet étau puissant afin de pouvoir les tirer vers l’extérieur. La réaction de l’homme est immédiate et instinctive, il émet une plainte aussitôt étouffée. Cependant le poids de la fille ne lui permet pas de se libérer de l’étreinte. Celle-ci passe l’autre main sous le menton et tire la tête en arrière. Il est à présent entièrement bloqué par cette prise étrange mais à l’efficacité redoutable.
-Allons, laisse toi faire et tout ira bien, dit Anne lentement d’une voie devenue rauque par l’excitation qui l’envahie. Elle se sent pour la première fois de sa vie totalement sûre d’elle-même.
Elle saisit le membre. Elle le sent durcir dans sa main, alors elle le flatte, le caresse d’une extrémité à l’autre. Elle insiste, du pouce sur le gland bien dégagé, surgissant comme une fraise bien mûre au dessus de la colonne qui se dresse maintenant entièrement épanouie. Anne se positionne à genoux derrière le garçon. Avec ses avants bras, elle lui écarte largement les cuisses. Elle plaque ses mains sur les fesses pour dégager la raie. L’anus est là, au fond de la crevasse, cratère gris et rose qui palpite. Elle l’observe se contracter par une réaction physiologique involontaire. Anne ne peut s’empêcher de sourire. Elle connait ce reflexe. Sans hésiter elle plonge son visage entre les fesses qu’elle maintient toujours largement ouvertes. Elle plaque sa bouche sur l’orifice, sa langue s’insinue, dure, insistante. Celle-ci pénètre, massant l’anneau dont la résistance lentement se disloque. Un pouce prends le relai, puis le second le rejoint. Tous les deux entrent maintenant avec aisance, en terrain conquis. Anne les fait coulisser lentement. Avec persévérance, elles les fait doucement pivoter, élargissant toujours un peu plus le passage. La tête dans l’oreiller, la croupe impudiquement exposée et à la disposition de sa maîtresse, l’homme émet une plainte sourde et continue. Jamais au cours de son existence il ne s’est senti aussi vulnérable, et pourtant il n’éprouve pas la moindre envie de mettre un terme à cette situation. Il se laisse prendre sans même tenter de s’y opposer, conscient désormais de l’inébranlable emprise que sa tortionnaire exerce sur sa volonté, mais aussi certainement intrigué et excité de connaitre la suite des événements si exceptionnels.

Les avis des lecteurs

Très bien écrit.

Juste splendide et bien écris. Love it.....
Nous nous ré.....jouissons

Histoire Erotique
Vraiment bien, j'attends la suite avec impatience.



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Histoire sexe : Une rose rouge
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