La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 301)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 1756 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.8
- • L'ensemble des récits érotiques de MAITREDOMINO ont reçu un total de 5 342 802 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-07-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
Cette histoire de sexe a été affichée 4 081 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 301)
Cet épisode N°301 est la suite de la 5 ème partie du SPECIAL 300 ème -
Le Marquis Edouard d’Evans venait de lever sa flute de champagne en remerciant tout le monde avant de se rasseoir pour savourer son dessert, ouvrant, de par là même, le début des festivités plus orgiaques qui laisseraient couler pendant toute la nuit de nombreux liquides tout aussi plaisants les uns que les autres, depuis les 18 litres (25 bouteilles) de champagne à bulles qui pleuvraient sans retenue de la géante bouteille « Salomon » pour atterrir dans quelques gosiers à peine asséchés mais qui finirait bien par se transformer peu à peu en vraie douche dorée champagnisée qui giclerait sans retenue, sans parler des nectars de jouissance plus onctueux du sperme et de la cyprine, aux saveurs corporelles plus fortes, qui risquaient fort de jaillir également abondamment, surtout que l’excitation luxurieuse commençait à monter tout autour de la table, sans parler de tous les esclaves mâles et femelles qui espéraient bien également pouvoir profiter des moments forts « ré-jouissants » de la soirée festive et des pervers plaisirs auxquels ils allaient être soumis.
Mais à cet instant, chaque Invité dévore encore bien sagement son petit morceau de gâteau-Château. L’orchestre d’esclaves nus s’apprête à jouer pour tout le restant de la nuit, près à varier les moments plus intenses et les moments plus sensuels, mais pour l’heure, il a entonné différents airs d’Offenbach tous plus enjoués les uns que les autres pour meubler ce temps de fin de repas. Les esclaves et les domestiques se sont tous retirés sans tarder, car il faut préparer la suite de la soirée et sans tarder transformer la pièce du Grand Hall, dans lequel l’apéritif avait été dressé, en un véritable donjon D/s mis à la disposition de tous pour la nuit orgiaque qui permettra de clôturer en beauté cette soirée anniversaire qui se veut mémorable une fois de plus comme toutes les soirées organisées au Château. Seuls les esclaves numérotés restent dans la salle; il s’agit de ceux qui ont été affectés à l’un des Invités attablés, Maîtresses Dominas de renom ou Grands Maîtres accomplis. Sur un claquement de doigt de Walter, ayant repris son rôle de chef d’orchestre de la soirée, ils et elles viennent se positionner chacun à la gauche de Celle ou Celui à qui ils ont été assignés pour la soirée, à genoux, jambes à plat et pieds joints, le corps courbé jusqu’à ce que leur tête touche le sol, à l’entière disposition et merci de ceux qu’ils devront servir pendant toute la nuit, en faisant honneur à leur unique Maître, le Marquis Edouard d’Evans, par une soumission qui se voudra exemplaire.
Sur l’assiette du Marquis d’Evans, c’est la grande porte en bois de chêne verni multi centenaire à double battants du Château, reproduite et réalisée en nougatine, qui a été déposée avec dessus Ses Armoiries faites en sucre blanc filé, détail qui lui avait échappé quand il avait aperçu le gâteau, d’assez loin en fait, sous les feux des bougies étincelantes. Très symboliquement, il y a aussi juste à côté, un chou à la crème nettement plus gros que les autres qui représente la pierre d’angle, première pierre apparente posée lors de la construction du mur de la façade principale du Château, qui sert de pierre maîtresse de l’édifice, soutenant l’ensemble du bâtiment construit de part et d’autre. La pierre réelle est d’une blancheur et d’une dureté qui la fait plus ressembler à une pierre de cathédrale, édifice souvent doté de cet élément architectural en référence métaphorique aux différents passages de la bible. Elle tranche avec les autres pierres de la façade et a été gravée par le tailleur de pierre, comme cela se fait souvent pour les pierres angulaires, avec les Armoiries de la famille Evans, les noms et titres du Marquis qui a fait édifier en 1625 le château et bien sûr l’année de la construction d’origine du bâtiment principal, réhabilité et entretenu depuis par les Nobles descendants, tous Marquis de père en fils. Le Marquis Edouard d’Evans se réjouit de voir son assiette dessert ainsi garnie et décorée, le sucre tenant lieu de gravures sur le gros chou à la crème, car IL est ému de voir à quel point toute sa maisonnée est attachée à la demeure ancestrale de Ses aïeux.
La lumière à nouveau se tamise tandis que l’orchestre se met à jouer un air des « contes d’Hoffman » d’Offenbach (l’opéra le plus joué au monde après Carmen) et que l’esclave-chanteur qui a une vraie voix de castra très aigue (dont la tessiture se rapproche assez sensiblement de celle des sopranos femmes), s’approche et salue l’assemblée. En même temps, un esclave entre et avance au centre des tables portant sous le bras ce qui ressemble à une poupée à taille humaine inanimée. Il la penche pour la redresser et la dépose sur ses pieds aux côtés du chanteur. La figurine a un corps entièrement peint, qui laisse apparaitre les articulations de ses membres disloqués, d’une couleur imitant celle de la peau rosacée très claire, mais aussi de faux habits de poupée dessinés à même le corps, une petite jupe rose vif à dentelle blanche, des socquettes blanches, des ballerines noires avec une bretelle sur le devant, de petits bracelets et un tour cou fait de dentelle blanche peinte. Tranchant, sur cette statue de porcelaine peinte, les cheveux d’une perruque blonde, attachés en deux couettes très hautes, retombent sur les épaules dénudées du bel objet. Le corps d’un rose pâle et le visage d’un blanc opale proche de la porcelaine si translucide lui donne un air de fragilité manifeste, renforcé par un maquillage puéril fait de deux grands ronds rouges vifs sur chaque joue et d’une mini bouche en cœur du même rouge (comme celles des geishas). On dirait vraiment un géant « biscuit » à taille humaine (un biscuit est un sujet en porcelaine de très haute qualité car cuit sans émaillage à de grandes températures). Le soliste se met à tourner le mécanisme constitué d’une énorme clef en forme de 8 plein qui se trouve dans le dos de la poupée de porcelaine et chacun s’attend à un spectacle d’automate animé comme on pouvait en voir plus souvent dans les boudoirs au XVIII° et XIX° siècle, car ils sont maintenant souvent hors d’usage et conservé dans des musées, bien que peu ait eu une taille humaine, mais plus rien ne surprend plus personne dans les réceptions au Château de la famille Evans, tant on sait depuis fort longtemps que les Marquis successifs ont eu l’art de savoir dénicher de part le monde les objets les plus insolites et de grandes valeurs.
Alors que le soliste d’une voix parfaite entonne impeccablement la chanson de la poupée « Olympia », avec les premières notes « Voilà la chanson mignonne d’Olympia », une poursuite éclaire les deux artistes de manière encore estompée au début, et la poupée commence à s’animer. Ressemblant certes à un automate à remontoir articulé, elle n’en est pas moins vivante, recouverte d’un vrai body-painting très figuratif, ouvrant la bouche comme si elle chantait en play-back mais en ne faisant que des mouvements d’ouverture et de fermeture de ses lèvres, se déplaçant à pas cadencée en se balançant d’un pied sur l’autre, les pieds conservés à 90° et les membres raides, tandis que seuls les avant-bras sont animés et que les mains sont plates, droites, avec tous les doigts ouverts en éventail. Pendant plusieurs secondes, la pénombre qui a permis de jouer sur l’effet de surprise avant que la lumière ne soit totale, a été telle que plusieurs personnes, le Marquis d’Evans en personne, se sont vraiment posé la question de savoir si la poupée était faite de porcelaine fine ou de chair humaine. Mais plus elle s’approche, plus le Châtelain reconnait les traits de Sa soumise Emeline MDE, ainsi déguisée et transformée en poupée-automate de service. Arrivée aux pieds de la table, Emeline s’agenouille avec des gestes toujours aussi saccadés en balancier, ne bougeant que les avant-bras et gardant le buste droit. Elle s’incline et puis se redresse en tendant les mains à l’horizontale devant elle en direction de son Maître, sur lesquels est posé un paquet cadeau qu’elle vient de ramasser à même le sol et que personne n’avait vu jusque là, sauf David, le compagnon du Marquis d’Evans qui vient de le faire glisser subrepticement du pied car il s’agit de son propre cadeau d’anniversaire.
Le Marquis se redresse, salue la prestation par quelques applaudissements, repris en chœur par toute la salle, et attrape le cadeau qui lui est destiné sur lequel est écrit en lettres d’or sur le papier d’emballage « Bon anniversaire » signé « David ». IL s’empresse de l’ouvrir, ayant pris le temps d’adresser un sourire radieux et complice à celui qui se tient à sa droite et partage sa vie et sa couche au quotidien, déjà heureux de la mise en scène car IL est conscient que cela a dû représenter pas mal d’heures de répétition pour que Sa soumise Emeline MDE puisse arriver à donner le change à perfection dans son rôle de composition. Le Marquis a déjà dans son château tous les objets les plus beaux, les plus somptueux et les plus invraisemblables qui soient. Il est chaque fois difficile pour son compagnon, David, de lui trouver un cadeau suffisamment digne de Celui à qui il a depuis fort longtemps donné sa vie en tant que soumis au départ. A l’intérieur du paquet se trouve posé sur un écrin creusé à la forme de l’objet et recouvert de satin légèrement froissé, un objet qui ne trompe pas quand à sa forme oblongue bien que petite, mais avec un renflement à son sommet qui ne peut faire penser à autre chose qu’un gland d’un phallus en miniature bien que dressé. Un olibos qui semble fait de bois pétrifié accompagné d’une petite pancarte : « Ceci est une reproduction la plus fidèle possible du plus ancien olibos découvert à ce jour par des archéologues en Suède, qui est daté de l’âge de pierre, qui mesure 12 cm de long et de 2 cm de diamètre (mais n’oublions pas que nos ancêtres de « Cro-magnon » étaient beaucoup plus petits que nous) et dont l’original pourrait donc avoir été façonné entre 4000 et 6000 ans avant notre ère »
Le Marquis d’Evans prend l’objet en mains, le tournant dans tous les sens, et sur le ton de la plaisanterie réplique en direction de son compagnon, David, d’un petit air malicieux.
- C’est parce que tu penses qu’avec un an de plus, ma Queue va finir par se ratatiner et se ramollir que tu m’as offert un substitut datant de la préhistoire. Je saurais bien te prouver le contraire sous peu, tu m’en diras des nouvelles ! ….
Puis reprenant d’un ton plus naturel, mais pas mécontent d’avoir su, dans la répartie, taquiner son compagnon comme IL aime tant à le faire.
- Mon cher David, laisse-moi quand même te remercier du fond du cœur pour ce cadeau que j’apprécie, avec une petite pensée pour celle qui me l’a apporté. D’ailleurs, je pense que ma soumise Emeline MDE, si belle en poupée automate a bien mérité une petite récompense jouissive. Je te la confie pour la soirée et la nuit, elle est à toi. Tâche de la remercier comme il se doit, et surtout ne me la casse pas, si elle est fragile et en porcelaine, car j’y tiens beaucoup, comme je tiens d’ailleurs à chacun des esclaves qui sont MA propriété.
Depuis qu’elle avait présenté au Châtelain son cadeau, déposé au creux de ses deux mains en offrande, Emeline MDE était restée pendant tout ce temps à genoux attendant un signe de son Maître pour être autorisé à se lever et à relever la tête.
- Ma belle Emeline, tu peux te relever maintenant. J’ai beaucoup aimé ton spectacle et je t’en remercie. Pour ce soir, je te remets entre les mains de mon compagnon, David, qui s’occupera bien de toi. Il te doit bien cela après t’avoir débauché de ton poste dans l’entreprise et embauché en cachette comme habile automate. Tu devras te soumettre à lui comme si c’était ton Maître en personne, mais avant, je voudrai également remercier celui qui t’a prêté sa voix, et vérifier quelque chose.
Le Marquis fait signe au chanteur-esclave pour qu’il s’avance tout prêt de lui. Ce dernier s’exécute et s’incline profondément faisant dans un premier temps son salut d’artiste, avant de se mettre à genoux devant le Châtelain, attestant ainsi de son désir de soumission. Il porte une tenue de scène qui semble sortir d’un théâtre du siècle des Lumières. Son visage est poudré de blanc, rehaussé d’une coiffe à large plumes virant du pourpre au vermillon, ses lèvres sont fardées de rouge finement comme celles d’une femme et il a de longs cheveux bouclés qui encadrent son visage. Il porte, sur un collant moulant blanc qui ressemble à ceux des danseurs classiques, une chemise blanche à large jabot de dentelles assorties à celles de ses larges manches à froufrous resserrées aux poignets, et par-dessus il est vêtu d’une grande redingote cintrée, assez courte faite de velours grenat brodée de fil d’or qui masque juste le haut des cuisses et les fesses. Son allure générale, sa voix si féminine, son apparence androgyne ou plutôt indéterminée, en font un personnage intéressant qui intrigue le Marquis d’Evans.
- Approche et relève toi, seuls Mes soumis et Mes esclaves s’agenouillent devant moi. Tu as une voix extraordinairement belle et si aigue pour un homme. Je ne t’ai jamais vu auparavant. Es-tu soumis ou esclave ? As-tu un Maître et si oui, qui est-il ? Est-ce l’un des Invités de la soirée que je puisse m’empresser de le remercier de t’avoir laissé venir animer cette réception ? Sache avant tout que j’ai beaucoup apprécié ta prestation vocale de qualité qui m’a séduit et touché.
- Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, je Vous remercie très humblement d’avoir apprécié mon chant qui se veut encore modeste et imparfait, car il me faudrait pouvoir travailler ma voix avec des professeurs plus expérimentés. Je ne suis pour l’instant ni le soumis, ni l’esclave de qui que ce soit, mais je suis depuis l’enfance fasciné par la soumission, Il m’a fallu longtemps pour franchir le pas et m’accepter comme je suis. J’ai appartenu à un Maître de renom, il y a quelques années qui m’a fait découvrir ce monde et ma vrai nature, mais il est décédé dans un accident de voiture et depuis ce jour, j’erre comme une âme en peine, n’ayant pas encore réussi à l’oublier totalement et à faire le deuil de la relation que N/nous avions su créer. Il m’avait à l’époque parlé de Vous car il avait eu la chance de pouvoir Vous rencontrer au Château dans une soirée D/s où il avait été invité, à l’époque où je n’étais pas encore son esclave docile et dressé. Il y a un mois de cela, je me suis décidé à venir frapper à la porte de Votre merveilleux Château, dont le nom résonnait encore dans mes oreilles pour en avoir entendu parler avec tant de fascination, avec l’espoir que je pourrai un jour Vous implorer de me permettre de Vous servir, Vous que mon ancien Maître appréciait profondément. La coïncidence a voulu que Votre majordome, Monsieur Walter, soit là et qu’il me propose de participer à cet anniversaire.
- Je sais de qui tu veux parler, du défunt Monsieur De la Chartedière, mon vieil ami, décédé en effet si tragiquement, hélas… L’idée de Water de te solliciter est aussi un curieux hasard qui a permis d’agrémenter ma soirée. Mais j’ai une question qui m’intrigue. Es-tu homme en fait ? Ou un véritable castrat des temps modernes ? J’ai entendu dire que les anciens castrats qui étaient nombreux aux XVII° et XVIII° avaient parfois une sexualité très développée, car ils ne pouvaient pas éjaculer et étaient donc capable de rester des heures à bander, pouvant copuler sans s’arrêter, tout en épuisant de nombreuses partenaires.
- Je suis par la force des choses un castrat involontaire. Un accident de vélo quand j’étais enfant, renversé par une voiture. J’en suis sortie indemne sauf une toute petite partie de mon anatomie qui ne fonctionne plus, le cordon spermatique ayant été sectionné et mes testicules en partie écrasées, je n’ai plus de capacité de produire de spermatozoïdes, donc de procréer, et il m’arrive assez rarement de pouvoir éjaculer faiblement. Ma voix est donc restée celle que j’avais enfant car je n’ai jamais mué, elle s’est même développé en grandissant profitant d’une capacité thoracique d’adulte. Pour ce qui est de mes attributs masculins, sachez qu’effectivement je suis toujours en possession de ma verge qui a été épargnée lors de l’accident et qui est en parfaitement état de fonctionnement. J’ai la chance d’avoir gardé une libido intacte, et toute la sensibilité sur mes organes génitaux, ce qui n’était pas le cas de la plupart des vrais castrats des temps anciens qui le plus souvent avaient tendance à voir se développer un embonpoint et des seins comme c’était le cas chez les eunuques des harems orientaux. Ai-je pu répondre ainsi, Monsieur le Marquis d’Evans, à ce qui semblait vous intriguer ? Sachez que au fond de moi, je me sens homme, et non femme, ni efféminé, ni bisexuel, ni même avec l’envie d’être un transsexuel, mais que je me sens avant tout soumis dans l’âme à la recherche d’un autre Grand Maître à qui je pourrais appartenir à nouveau, me remettant totalement entre Ses mains avec docilité et servilité absolue.
- Nous verrons cela en temps voulu …. Je ne me précipite jamais car devenir l’un de mes esclaves se mérite et ta voix seule ne sera pas un passe-droit de quelque nature que ce soit. Mais puisque la soirée commence, nous allons tous pouvoir mesurer la portée de tes propos, ton degré d’obéissance et les capacités de ta queue. Déshabille-toi maintenant, tout de suite ! …
Le Marquis d’un signe de la main appelle son Majordome, Walter, pour qu’il s’approche et à l’oreille, IL lui demande :
- Va me chercher sans tarder mes deux chiennes Holly MDE et Thaïs MDE, car je tiens aussi à les remercier l’une et l’autre de leurs prestations et puisqu’elles ont commencés à nous offrir le spectacle, il serait bien qu’elles continuent. Cela manque un peu de sexe dans cette soirée, il serait temps de s’échauffer un peu les sens, après les plaisirs du palais pensons aux plaisirs plus sensuels et charnels…
(A suivre …)
Le Marquis Edouard d’Evans venait de lever sa flute de champagne en remerciant tout le monde avant de se rasseoir pour savourer son dessert, ouvrant, de par là même, le début des festivités plus orgiaques qui laisseraient couler pendant toute la nuit de nombreux liquides tout aussi plaisants les uns que les autres, depuis les 18 litres (25 bouteilles) de champagne à bulles qui pleuvraient sans retenue de la géante bouteille « Salomon » pour atterrir dans quelques gosiers à peine asséchés mais qui finirait bien par se transformer peu à peu en vraie douche dorée champagnisée qui giclerait sans retenue, sans parler des nectars de jouissance plus onctueux du sperme et de la cyprine, aux saveurs corporelles plus fortes, qui risquaient fort de jaillir également abondamment, surtout que l’excitation luxurieuse commençait à monter tout autour de la table, sans parler de tous les esclaves mâles et femelles qui espéraient bien également pouvoir profiter des moments forts « ré-jouissants » de la soirée festive et des pervers plaisirs auxquels ils allaient être soumis.
Mais à cet instant, chaque Invité dévore encore bien sagement son petit morceau de gâteau-Château. L’orchestre d’esclaves nus s’apprête à jouer pour tout le restant de la nuit, près à varier les moments plus intenses et les moments plus sensuels, mais pour l’heure, il a entonné différents airs d’Offenbach tous plus enjoués les uns que les autres pour meubler ce temps de fin de repas. Les esclaves et les domestiques se sont tous retirés sans tarder, car il faut préparer la suite de la soirée et sans tarder transformer la pièce du Grand Hall, dans lequel l’apéritif avait été dressé, en un véritable donjon D/s mis à la disposition de tous pour la nuit orgiaque qui permettra de clôturer en beauté cette soirée anniversaire qui se veut mémorable une fois de plus comme toutes les soirées organisées au Château. Seuls les esclaves numérotés restent dans la salle; il s’agit de ceux qui ont été affectés à l’un des Invités attablés, Maîtresses Dominas de renom ou Grands Maîtres accomplis. Sur un claquement de doigt de Walter, ayant repris son rôle de chef d’orchestre de la soirée, ils et elles viennent se positionner chacun à la gauche de Celle ou Celui à qui ils ont été assignés pour la soirée, à genoux, jambes à plat et pieds joints, le corps courbé jusqu’à ce que leur tête touche le sol, à l’entière disposition et merci de ceux qu’ils devront servir pendant toute la nuit, en faisant honneur à leur unique Maître, le Marquis Edouard d’Evans, par une soumission qui se voudra exemplaire.
Sur l’assiette du Marquis d’Evans, c’est la grande porte en bois de chêne verni multi centenaire à double battants du Château, reproduite et réalisée en nougatine, qui a été déposée avec dessus Ses Armoiries faites en sucre blanc filé, détail qui lui avait échappé quand il avait aperçu le gâteau, d’assez loin en fait, sous les feux des bougies étincelantes. Très symboliquement, il y a aussi juste à côté, un chou à la crème nettement plus gros que les autres qui représente la pierre d’angle, première pierre apparente posée lors de la construction du mur de la façade principale du Château, qui sert de pierre maîtresse de l’édifice, soutenant l’ensemble du bâtiment construit de part et d’autre. La pierre réelle est d’une blancheur et d’une dureté qui la fait plus ressembler à une pierre de cathédrale, édifice souvent doté de cet élément architectural en référence métaphorique aux différents passages de la bible. Elle tranche avec les autres pierres de la façade et a été gravée par le tailleur de pierre, comme cela se fait souvent pour les pierres angulaires, avec les Armoiries de la famille Evans, les noms et titres du Marquis qui a fait édifier en 1625 le château et bien sûr l’année de la construction d’origine du bâtiment principal, réhabilité et entretenu depuis par les Nobles descendants, tous Marquis de père en fils. Le Marquis Edouard d’Evans se réjouit de voir son assiette dessert ainsi garnie et décorée, le sucre tenant lieu de gravures sur le gros chou à la crème, car IL est ému de voir à quel point toute sa maisonnée est attachée à la demeure ancestrale de Ses aïeux.
La lumière à nouveau se tamise tandis que l’orchestre se met à jouer un air des « contes d’Hoffman » d’Offenbach (l’opéra le plus joué au monde après Carmen) et que l’esclave-chanteur qui a une vraie voix de castra très aigue (dont la tessiture se rapproche assez sensiblement de celle des sopranos femmes), s’approche et salue l’assemblée. En même temps, un esclave entre et avance au centre des tables portant sous le bras ce qui ressemble à une poupée à taille humaine inanimée. Il la penche pour la redresser et la dépose sur ses pieds aux côtés du chanteur. La figurine a un corps entièrement peint, qui laisse apparaitre les articulations de ses membres disloqués, d’une couleur imitant celle de la peau rosacée très claire, mais aussi de faux habits de poupée dessinés à même le corps, une petite jupe rose vif à dentelle blanche, des socquettes blanches, des ballerines noires avec une bretelle sur le devant, de petits bracelets et un tour cou fait de dentelle blanche peinte. Tranchant, sur cette statue de porcelaine peinte, les cheveux d’une perruque blonde, attachés en deux couettes très hautes, retombent sur les épaules dénudées du bel objet. Le corps d’un rose pâle et le visage d’un blanc opale proche de la porcelaine si translucide lui donne un air de fragilité manifeste, renforcé par un maquillage puéril fait de deux grands ronds rouges vifs sur chaque joue et d’une mini bouche en cœur du même rouge (comme celles des geishas). On dirait vraiment un géant « biscuit » à taille humaine (un biscuit est un sujet en porcelaine de très haute qualité car cuit sans émaillage à de grandes températures). Le soliste se met à tourner le mécanisme constitué d’une énorme clef en forme de 8 plein qui se trouve dans le dos de la poupée de porcelaine et chacun s’attend à un spectacle d’automate animé comme on pouvait en voir plus souvent dans les boudoirs au XVIII° et XIX° siècle, car ils sont maintenant souvent hors d’usage et conservé dans des musées, bien que peu ait eu une taille humaine, mais plus rien ne surprend plus personne dans les réceptions au Château de la famille Evans, tant on sait depuis fort longtemps que les Marquis successifs ont eu l’art de savoir dénicher de part le monde les objets les plus insolites et de grandes valeurs.
Alors que le soliste d’une voix parfaite entonne impeccablement la chanson de la poupée « Olympia », avec les premières notes « Voilà la chanson mignonne d’Olympia », une poursuite éclaire les deux artistes de manière encore estompée au début, et la poupée commence à s’animer. Ressemblant certes à un automate à remontoir articulé, elle n’en est pas moins vivante, recouverte d’un vrai body-painting très figuratif, ouvrant la bouche comme si elle chantait en play-back mais en ne faisant que des mouvements d’ouverture et de fermeture de ses lèvres, se déplaçant à pas cadencée en se balançant d’un pied sur l’autre, les pieds conservés à 90° et les membres raides, tandis que seuls les avant-bras sont animés et que les mains sont plates, droites, avec tous les doigts ouverts en éventail. Pendant plusieurs secondes, la pénombre qui a permis de jouer sur l’effet de surprise avant que la lumière ne soit totale, a été telle que plusieurs personnes, le Marquis d’Evans en personne, se sont vraiment posé la question de savoir si la poupée était faite de porcelaine fine ou de chair humaine. Mais plus elle s’approche, plus le Châtelain reconnait les traits de Sa soumise Emeline MDE, ainsi déguisée et transformée en poupée-automate de service. Arrivée aux pieds de la table, Emeline s’agenouille avec des gestes toujours aussi saccadés en balancier, ne bougeant que les avant-bras et gardant le buste droit. Elle s’incline et puis se redresse en tendant les mains à l’horizontale devant elle en direction de son Maître, sur lesquels est posé un paquet cadeau qu’elle vient de ramasser à même le sol et que personne n’avait vu jusque là, sauf David, le compagnon du Marquis d’Evans qui vient de le faire glisser subrepticement du pied car il s’agit de son propre cadeau d’anniversaire.
Le Marquis se redresse, salue la prestation par quelques applaudissements, repris en chœur par toute la salle, et attrape le cadeau qui lui est destiné sur lequel est écrit en lettres d’or sur le papier d’emballage « Bon anniversaire » signé « David ». IL s’empresse de l’ouvrir, ayant pris le temps d’adresser un sourire radieux et complice à celui qui se tient à sa droite et partage sa vie et sa couche au quotidien, déjà heureux de la mise en scène car IL est conscient que cela a dû représenter pas mal d’heures de répétition pour que Sa soumise Emeline MDE puisse arriver à donner le change à perfection dans son rôle de composition. Le Marquis a déjà dans son château tous les objets les plus beaux, les plus somptueux et les plus invraisemblables qui soient. Il est chaque fois difficile pour son compagnon, David, de lui trouver un cadeau suffisamment digne de Celui à qui il a depuis fort longtemps donné sa vie en tant que soumis au départ. A l’intérieur du paquet se trouve posé sur un écrin creusé à la forme de l’objet et recouvert de satin légèrement froissé, un objet qui ne trompe pas quand à sa forme oblongue bien que petite, mais avec un renflement à son sommet qui ne peut faire penser à autre chose qu’un gland d’un phallus en miniature bien que dressé. Un olibos qui semble fait de bois pétrifié accompagné d’une petite pancarte : « Ceci est une reproduction la plus fidèle possible du plus ancien olibos découvert à ce jour par des archéologues en Suède, qui est daté de l’âge de pierre, qui mesure 12 cm de long et de 2 cm de diamètre (mais n’oublions pas que nos ancêtres de « Cro-magnon » étaient beaucoup plus petits que nous) et dont l’original pourrait donc avoir été façonné entre 4000 et 6000 ans avant notre ère »
Le Marquis d’Evans prend l’objet en mains, le tournant dans tous les sens, et sur le ton de la plaisanterie réplique en direction de son compagnon, David, d’un petit air malicieux.
- C’est parce que tu penses qu’avec un an de plus, ma Queue va finir par se ratatiner et se ramollir que tu m’as offert un substitut datant de la préhistoire. Je saurais bien te prouver le contraire sous peu, tu m’en diras des nouvelles ! ….
Puis reprenant d’un ton plus naturel, mais pas mécontent d’avoir su, dans la répartie, taquiner son compagnon comme IL aime tant à le faire.
- Mon cher David, laisse-moi quand même te remercier du fond du cœur pour ce cadeau que j’apprécie, avec une petite pensée pour celle qui me l’a apporté. D’ailleurs, je pense que ma soumise Emeline MDE, si belle en poupée automate a bien mérité une petite récompense jouissive. Je te la confie pour la soirée et la nuit, elle est à toi. Tâche de la remercier comme il se doit, et surtout ne me la casse pas, si elle est fragile et en porcelaine, car j’y tiens beaucoup, comme je tiens d’ailleurs à chacun des esclaves qui sont MA propriété.
Depuis qu’elle avait présenté au Châtelain son cadeau, déposé au creux de ses deux mains en offrande, Emeline MDE était restée pendant tout ce temps à genoux attendant un signe de son Maître pour être autorisé à se lever et à relever la tête.
- Ma belle Emeline, tu peux te relever maintenant. J’ai beaucoup aimé ton spectacle et je t’en remercie. Pour ce soir, je te remets entre les mains de mon compagnon, David, qui s’occupera bien de toi. Il te doit bien cela après t’avoir débauché de ton poste dans l’entreprise et embauché en cachette comme habile automate. Tu devras te soumettre à lui comme si c’était ton Maître en personne, mais avant, je voudrai également remercier celui qui t’a prêté sa voix, et vérifier quelque chose.
Le Marquis fait signe au chanteur-esclave pour qu’il s’avance tout prêt de lui. Ce dernier s’exécute et s’incline profondément faisant dans un premier temps son salut d’artiste, avant de se mettre à genoux devant le Châtelain, attestant ainsi de son désir de soumission. Il porte une tenue de scène qui semble sortir d’un théâtre du siècle des Lumières. Son visage est poudré de blanc, rehaussé d’une coiffe à large plumes virant du pourpre au vermillon, ses lèvres sont fardées de rouge finement comme celles d’une femme et il a de longs cheveux bouclés qui encadrent son visage. Il porte, sur un collant moulant blanc qui ressemble à ceux des danseurs classiques, une chemise blanche à large jabot de dentelles assorties à celles de ses larges manches à froufrous resserrées aux poignets, et par-dessus il est vêtu d’une grande redingote cintrée, assez courte faite de velours grenat brodée de fil d’or qui masque juste le haut des cuisses et les fesses. Son allure générale, sa voix si féminine, son apparence androgyne ou plutôt indéterminée, en font un personnage intéressant qui intrigue le Marquis d’Evans.
- Approche et relève toi, seuls Mes soumis et Mes esclaves s’agenouillent devant moi. Tu as une voix extraordinairement belle et si aigue pour un homme. Je ne t’ai jamais vu auparavant. Es-tu soumis ou esclave ? As-tu un Maître et si oui, qui est-il ? Est-ce l’un des Invités de la soirée que je puisse m’empresser de le remercier de t’avoir laissé venir animer cette réception ? Sache avant tout que j’ai beaucoup apprécié ta prestation vocale de qualité qui m’a séduit et touché.
- Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, je Vous remercie très humblement d’avoir apprécié mon chant qui se veut encore modeste et imparfait, car il me faudrait pouvoir travailler ma voix avec des professeurs plus expérimentés. Je ne suis pour l’instant ni le soumis, ni l’esclave de qui que ce soit, mais je suis depuis l’enfance fasciné par la soumission, Il m’a fallu longtemps pour franchir le pas et m’accepter comme je suis. J’ai appartenu à un Maître de renom, il y a quelques années qui m’a fait découvrir ce monde et ma vrai nature, mais il est décédé dans un accident de voiture et depuis ce jour, j’erre comme une âme en peine, n’ayant pas encore réussi à l’oublier totalement et à faire le deuil de la relation que N/nous avions su créer. Il m’avait à l’époque parlé de Vous car il avait eu la chance de pouvoir Vous rencontrer au Château dans une soirée D/s où il avait été invité, à l’époque où je n’étais pas encore son esclave docile et dressé. Il y a un mois de cela, je me suis décidé à venir frapper à la porte de Votre merveilleux Château, dont le nom résonnait encore dans mes oreilles pour en avoir entendu parler avec tant de fascination, avec l’espoir que je pourrai un jour Vous implorer de me permettre de Vous servir, Vous que mon ancien Maître appréciait profondément. La coïncidence a voulu que Votre majordome, Monsieur Walter, soit là et qu’il me propose de participer à cet anniversaire.
- Je sais de qui tu veux parler, du défunt Monsieur De la Chartedière, mon vieil ami, décédé en effet si tragiquement, hélas… L’idée de Water de te solliciter est aussi un curieux hasard qui a permis d’agrémenter ma soirée. Mais j’ai une question qui m’intrigue. Es-tu homme en fait ? Ou un véritable castrat des temps modernes ? J’ai entendu dire que les anciens castrats qui étaient nombreux aux XVII° et XVIII° avaient parfois une sexualité très développée, car ils ne pouvaient pas éjaculer et étaient donc capable de rester des heures à bander, pouvant copuler sans s’arrêter, tout en épuisant de nombreuses partenaires.
- Je suis par la force des choses un castrat involontaire. Un accident de vélo quand j’étais enfant, renversé par une voiture. J’en suis sortie indemne sauf une toute petite partie de mon anatomie qui ne fonctionne plus, le cordon spermatique ayant été sectionné et mes testicules en partie écrasées, je n’ai plus de capacité de produire de spermatozoïdes, donc de procréer, et il m’arrive assez rarement de pouvoir éjaculer faiblement. Ma voix est donc restée celle que j’avais enfant car je n’ai jamais mué, elle s’est même développé en grandissant profitant d’une capacité thoracique d’adulte. Pour ce qui est de mes attributs masculins, sachez qu’effectivement je suis toujours en possession de ma verge qui a été épargnée lors de l’accident et qui est en parfaitement état de fonctionnement. J’ai la chance d’avoir gardé une libido intacte, et toute la sensibilité sur mes organes génitaux, ce qui n’était pas le cas de la plupart des vrais castrats des temps anciens qui le plus souvent avaient tendance à voir se développer un embonpoint et des seins comme c’était le cas chez les eunuques des harems orientaux. Ai-je pu répondre ainsi, Monsieur le Marquis d’Evans, à ce qui semblait vous intriguer ? Sachez que au fond de moi, je me sens homme, et non femme, ni efféminé, ni bisexuel, ni même avec l’envie d’être un transsexuel, mais que je me sens avant tout soumis dans l’âme à la recherche d’un autre Grand Maître à qui je pourrais appartenir à nouveau, me remettant totalement entre Ses mains avec docilité et servilité absolue.
- Nous verrons cela en temps voulu …. Je ne me précipite jamais car devenir l’un de mes esclaves se mérite et ta voix seule ne sera pas un passe-droit de quelque nature que ce soit. Mais puisque la soirée commence, nous allons tous pouvoir mesurer la portée de tes propos, ton degré d’obéissance et les capacités de ta queue. Déshabille-toi maintenant, tout de suite ! …
Le Marquis d’un signe de la main appelle son Majordome, Walter, pour qu’il s’approche et à l’oreille, IL lui demande :
- Va me chercher sans tarder mes deux chiennes Holly MDE et Thaïs MDE, car je tiens aussi à les remercier l’une et l’autre de leurs prestations et puisqu’elles ont commencés à nous offrir le spectacle, il serait bien qu’elles continuent. Cela manque un peu de sexe dans cette soirée, il serait temps de s’échauffer un peu les sens, après les plaisirs du palais pensons aux plaisirs plus sensuels et charnels…
(A suivre …)
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par MAITREDOMINO
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...