La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 32)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-02-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 32)
Je laissais Lalielou sur son chevalet et plongeais dans un sommeil profond et réparateur . La pauvre n'en avait pas fini de souffrir . Peu de temps après le Marquis arriva et s'installa au petit salon. Le Comte qui le suivait, fit un détour et vint vers la cage où j'étais, il me regarda dormir .
- " Je t'aurai chienne, tu sera à moi, que le Marquis le veuille ou non " murmura t'il entre ses dents, puis se retournant, s’installa à son tour dans un des fauteuils libres .
- Walter, servez nous un cognac !
Walter se dirigea vers un petit meuble finement marqueté de fleurs alambiquées au couleurs chatoyantes . Les bois rares étaient incrustés de pierres semi précieuses qui, grâce aux reflets des lumières, le faisaient scintiller . Il en sortit deux verres de cristal et un flacon joufflu . Il les posa sur un plateau et les présenta aux deux hommes .
Ils se préparaient , confortablement installé, comme pour assister à un spectacle en comité restreint .
- Walter vous pouvez commencer !
- Bien Monsieur .
Il se dirigea vers Lalielou lui ôta la barre d'écartement et grâce à la poulie la souleva du chevalet . Elle gémit quand ses bras furent étirés au dessus de sa tête, portant tout son poids. Ses épaules la faisaient souffrir d'avoir été trop longtemps en l'air .
Il la reposa à coté du chevalet où elle s'écroula , incapable de se tenir debout . Son sexe lui paraissait enflé, elle avait l'impression que ses os s'étaient écartés, l'ouvrant encore plus . Walter revint vers elle et l'obligea à se remettre debout sans ménagement . Elle vacillait, tanguait, ne tenant debout que par un effort de volonté surhumain . Elle se refusait de regarder dans la direction des hommes, gardait la tête obstinément baissée, serrait les dents sur la boule bâillon .
Il l’emmena vers un poteau et lui attacha de nouveau les mains, toujours dans les menottes, à un énorme piton situé bien au dessus de sa tête. Il se mit sur la pointe des pieds pour y parvenir . Puis il pris une corde, plaqua le corps de Lalielou contre le bois et l'y attacha au niveau de la taille en la serrant plus que de raison . Elle avait du mal à respirer, ses seins écrasés contre le bois la faisaient souffrir, mais elle savait, elle sentait que ce n'était là que le moindre des tourments qu'elle allait subir .
Walter retourna aux étagères et pris une poignée de badines fines et sèches et les apporta au Marquis qui s'en saisit . Celui ci partagea les badines en deux parts et en donna une au Comte, souriant.
- Jusqu'à ce qu'il n'y en est plus une entière Comte, à vous de faire durer le plaisir ! lui dit le Marquis . Walter, liez lui les pieds aussi et ensuite je vous demanderai de rester là.
Cela fait,Walter se recula pour leur laisser la place et s'installa à son tour dans un fauteuil et attendit la suite .
Le Comte n'avait pas besoin d'explications supplémentaires . Il avait compris ce que cela signifiait : la chienne ne se retrouverait pas en chaleur de si tôt !
Ils s'approchèrent lentement de Lalielou lui montrant les badines avec un regard presque animal . Elle frémit, elle savait ce que cela signifiait, elle allait souffrir longtemps . Pour se faire, il fallait qu'ils ne frappent pas trop fort afin de ne pas casser les badines trop tôt pour que leur plaisir à eux dure et son malheur à elle aussi .
Elle ferma les yeux, espérant trouver la force et le courage de supporter tout cela .
Elle commençait à se demander si son Maître apprécierait de la retrouver abimée comme elle pressentait qu'elle le serait après cette correction .
Le Marquis entama le premier pas d'une danse infernale . Il prit une badine et sans avertissement l’abattit sur les fesses de Lalielou . Le coup porté avec trop de force, la badine se cassa net après avoir cinglé Lalielou . Elle se tendit, surprise par la douleur fulgurante et la violence du coup .
Le Comte pris la relève, mais en ayant vu la fragilité des badines frappa moins fort . Il fit durer le plaisir plus longtemps, suffisamment fort pour que Lalielou se tende sous chacun des coups, mais suffisamment légers pour que la badine dure, dure, le plus longtemps possible et cela dura de longues minutes .
Le dos de Lalielou était déjà bien zébré quand la badine du Comte se brisa enfin, laissant la place au Marquis .
Il avait retenu la leçon et cette fois fut plus doux dans les coups mais il les répéta à une vitesse incroyable . Sans répit pour Lalielou qui subit cette volée en apnée totale tout le temps que le Marquis parvint à faire durer la badine . Son dos la brulait atrocement . Liée comme elle l'était elle ne pouvait se soustraire à aucun des coups qui tombaient tous uniquement sur son dos et ses fesses .
La badine du Marquis se brisa enfin, lui permettant de respirer . Elle pleurait en silence, son bâillon la gênant pour crier . Les hommes ne l'entendait que geindre mais ils n'en avaient que faire . La punition dura ainsi pendant de longues minutes, pendant des heures lui sembla t' elle .
A tour de rôle, l'un après l'autre, sans pitié et sans relâche ils vinrent et déversèrent sur elle leur trop-plein de perversité .
Le dos de Lalielou n'était plus qu'une douleur cuisante, ses fesses brulaient d'un feu intense . Elle était certaine qu'elle ne pourrait pas s'assoir pendant longtemps .
Elle sentait son sang se mêler à sa sueur . Son sexe, entre ses jambes serrées se liquéfiait, elle sentait son jus de femme couler le long de ses cuisses .
Elle n'avait même plus la force de geindre, ou d'essayer obtenir un quelconque répit ou la moindre mansuétude de ses bourreaux . Ils ne regardaient jamais ses yeux noyés de larmes . Ils se fixaient uniquement sur son dos et ses fesses . Cela seulement les intérressaient et les excitaient . Eux mêmes étaient en sueur des efforts qu'ils faisaient en s'acharnant sur la pauvre Lalielou . Elle n'en pouvait plus, ne bougeait plus , recevait chaque coup comme autant de langues de feu venant heurter son dos déjà meurtri de centaines de zébrures et qui , par endroit, saignait là où les badines se cassaient .
Puis soudain, dans un dernier sursaut sous une dernière volée, le voile noir salvateur la délivra de son martyr .
Elle s'effondra, juste retenue par ses liens . Le Marquis demanda à Walter de la détacher et de la mettre dans la cage .
- N'oubliez pas de leur attacher fermement les mains !
Les deux hommes descendirent sans un regard pour la pauvre Lalielou . Marionnette désarticulée dans les bras de Walter . Il la déposa dans la cage, lui lia les mains et fit de même avec moi . J’ouvris un œil et le regardai faire sans comprendre ce qui ce passait, et je replongeai tout de suite dans un profond sommeil, vide de rêve .
Je ne sais pas combien de temps dura ce mauvais sommeil .
Soudain je me sentie soulevée et jetée sur une épaule, les poignets toujours liés ainsi que mes chevilles maintenant . Je percevais des chuchotements mais je n’arrivais pas à me réveiller complètement. J'essayais de secouer ma tête, de remettre mes idées en place . Mais rien n'y faisait .
Je ballotais lamentablement sur le dos de l'homme qui me portait . J’entr'aperçus qu'un autre homme s'était saisi de Lalielou et qu'il la portait de la même façon . Mes bras se balançaient et quand ils descendirent sans bruit les marches en colimaçon de l'escalier, ils heurtèrent un mur . Je gémis à peine . J'étais comme droguée, mon cerveau refusait de fonctionner . J'aurai voulu pouvoir crier, mais je ne m'en sentais pas la force, pas même celle de relever la tête pour voir qui portait Lalielou et suivait mon porteur .
Les deux hommes s’arrêtèrent à la dernière marche avant de traverser la grande salle précautionneusement . Ils chuchotaient entre eux, se parlant peu . Je ne comprenais pas ce qu'ils se disaient . J'étais comme dans un brouillard épais et les bruits me parvenaient étouffés . J'avais l'impression d'être dans du coton .
Ils s'engagèrent à pas de loup, ils traversèrent en silence la pièce qui menait à l'entrée . Ils sortirent, se retrouvèrent sur le perron .
L'air vif me saisit et me réveilla un peu . Je commençais à bouger, voulu me redresser de dessus l'épaule de l'homme qui me portait. Je n’eus pas le temps de finir mon mouvement qu'il me jetait à l’arrière d'un 4X4 qui stationnait aux pieds des marches.
J’atterris durement sur le sol entre les deux banquettes .
Le froid de la nuit m'avait un peu réveillé . Je relevais la tête pour regarder et essayer de comprendre ce qui se passait . Tout ce que je put voir fut seulement le deuxième homme qui, à son tour, jetait Lalielou complètement inerte à côté de moi . La portière se referma tout doucement sur nous . Puis les hommes s'engouffrèrent à leur tour dans le véhicule .
Le 4X4 bondit sur l'allée, faisant naître une gerbe de gravillons derrière lui . Dans un bruit d'enfer ils se dirigèrent vers la grande grille que j'avais franchie en voiture 3 jours auparavant, dans l'autre sens . Elle était grande ouverte, car je ne sentis aucun ralentissement . Il s'engagèrent tout de suite sur le chemin qui menait à la route du château . Ils n'y restèrent pas longtemps .
Ils bifurquèrent si rapidement que, dans le virage, Lalielou roula de la banquette et tomba sur moi . Je me retrouvais coincée sous elle . La voiture filait aussi vite qu'il lui était permis . La puissance du véhicule le faisait filer à toute vitesse à travers les bois, sur des chemins tout juste carrossables .
Nous étions ballotées de tous les côtés . Je parvins cependant à me redresser et même à m'asseoir . Je ne voyais que des troncs d'arbres aux formes tordues rendues grotesques par le dépouillement hivernal . Ils défilaient vite dans le faisceau des puissants phares .
Je ne voyais que les nuques des deux hommes, silencieux, assis sur les sièges avants . Je n'en reconnu aucun . Leurs silhouettes ne m'étaient pas familières .
Quel était donc ce nouveau jeu ? Une nouvelle lubie du Marquis ? Nous faisait-il enlever pour accroitre notre angoisse, pour nous faire plier plus vite ? Qui étaient donc ces deux hommes ? Où nous conduisaient ils ? Les questions tournaient et tournaient dans ma tête, se bousculaient sans me permettre de trouver la moindre réponse valable . J'avais la tête à l'envers, mes idées sans aucuns sens .
Mon cerveau reprenait peu à peu son éfficacité . Je ne savais pas où nous étions, ni où nous allions à cette vitesse . Nous risquions l'accident à rouler si vite, en pleine nuit, sur ce chemin . Mais apparemment, les deux inconnus connaissaient le trajet car à aucun moment ils ne ralentir l'allure . Je me rassurais en me disant que, eux au moins, savaient où nous allions .
Nous roulâmes ainsi pendant un assez long temps . Je voyais déjà poindre le jour .
Depuis combien de temps roulait-on ? Je n'en n'avais aucune idée . J'étais désorientée, ne saisissant pas la finalité de ce rocambolesque enlèvement nocturne.
j'étais plongée dans mes idées noires, quand, relevant la tête, devant nous, surgit un mur immense . Une porte monumentale ouvrait sur un bois . Je ne voyais rien d'autre que ce mur haut et cette porte au milieu des bois qui encerclaient de part et d'autre un autre bois . Je ne comprenais pas l'utilité d'une telle barriere au beau milieu de nulle part . L'aurore arrivait .
Le chemin continuait, sinueux et caillouteux . Je ne la vis qu'au dernier moment, surgissant au détour d'un ultime virage . Une autre grille en fer forgé qui s’ouvrait lentement à l'approche du 4X4 . Le véhicule la doubla sans ralentir, passa in-extrémis entre ses deux battants à peine ouverts et s'engagea sur une large allée gravillonnée .
Je me retournais pour regarder derrière nous, cherchant des yeux un quelconque sauveur. C'est à ce moment là que le vis !
Un cavalier, couché sur l'encolure de sa monture, arrivait à brides abattues. Mais déjà les grilles se refermaient devant lui . Il fit se cabrer le cheval, qui piaffait, ses naseaux exhalaient des nuages de vapeurs à chacune de ses respirations . Je cru reconnaître la silhouette du Marquis dans ce cavalier . Mais n'était-ce pas ma raison, embrumée par une quelconque drogue, qui me faisait voir ce que je souhaitais .
Pourtant le cavalier me paraissait réel . Il était visiblement en colère . Il faisait tourner son cheval le faisant aller et venir devant la grille qui lui bloquait l’accès à l'allée . Le conducteur ricana en le voyant dans son rétroviseur :
- Tu arrives trop tard Monsieur le Marquis ! elles sont au Maître maintenant !
Entendant cela, je me retournais et le regardais stupéfaite ! C'était donc un vrai enlèvement, ce n'était pas un jeu, le Marquis n'était pas au courant de ça , je n'avais pas rêvé, c'était bien lui . Je regardais derrière mais je ne voyais plus ni le mur ni les grilles, cachés par les arbres .
Mais j'étais certaine maintenant que c'était lui, qu'il était là , derrière les grilles qui l’empêchaient de venir à notre secours .
Mais, ces hommes, qui étaient ils vraiment ? Je ne les avais jamais vu au château ?
Qui était ce Maître qui avait ordonné, planifié notre enlèvement , J'avais la désagréable sensation que je n'étais plus maîtresse de mon destin, que ma vie dépendait d'un individu que je ne connaissais pas.
Ma tête me tournait, je n’eus même pas le courage de crier, de toute façon ça n'aurait servi à rien. J'étais effondrée . Qu'allait-il advenir de nous ? Oh Mon Maître, vous reverrai-je un jour ? Mon cœur se serra si fort que je cru qu'il allait s'arrêter . Un couteau me transperça quand je vous imaginais, apprenant la nouvelle de mon kidnapping , car j'avais bel et bien été enlevée, kidnappée de chez le Marquis .
J'en étais là de mes craintes, noyée dans ma douleur quand la voiture stoppa devant une immense construction . Pas un château, non, mais une magnifique demeure de grandes proportions, construite en un rectangle strict mais de belle facture .
Au moment précis où la voiture s’arrêta, des hommes, attendant visiblement notre arrivée, surgirent et se précipitèrent vers nous . L'un ouvrit la portière et voulu se saisir de moi . Ce n'est qu'à ce moment là, que me libérant enfin de toute la tension accumulée, je me mis à hurler de tout le souffle que je pouvais .
Je criais, hurlais, pleurais, gesticulais tout à la fois . Lalielou , se réveilla . Me voyant affolée, ne sachant pas comment elle était arrivée dans une voiture, mais comprenant très bien ma détresse, se mit elle aussi à crier et à gesticuler, empêchant les hommes de se saisir d'elle .
L'espace exigu du véhicule les gênait et nos mouvements desordonnés les empêchaient de nous attraper . Ils grognaient, essayant de nous attraper qui les mains, qui les jambes . Un des hommes s'approcha de moi pour me saisir par les pieds . Je les lui balançais du plus fort que je pus et il les reçut en plein visage . Il cria à son tour portant ses mains à son nez qui s'était mis à saigner tout de suite
- ah la garce , elle a du me casser le nez . Je me demande ce que le Maître peut bien trouver à ses filles même pas dressées . Celle-là est une vraie furie en plus .
- SILENCE ! tonna un homme qui sortait de la maison au même moment .
Cette voix....ce ton,...... non pourvu que ce ne soit pas ..... Le Comte arrivait, fulminant .
Nous en fûmes toutes les deux si surprises que nous nous arrêtâmes en même temps .
Stupéfaites de comprendre que c'était lui notre kidnappeur . Une sueur froide roula tout le long de mon dos . Je vis les yeux du Comte où la colère faisait place à la joie . Il s'approcha de la voiture me saisi par les liens de mes poignets, sorti un couteau de sa poche .
Je me reculais instinctivement, ne voulant pas sortir de la voiture . Cet homme me faisait horriblement peur . Il rit à mon geste , se pencha et trancha les cordes qui liaient mes chevilles . Il me fit sortir et me posa au sol, debout devant lui . Mes pieds nus sur les graviers me faisaient mal, mais j'étais si effrayée, si désemparée, que je ne m'en aperçu pas .
Je grelotais tout autant du froid que de la peur panique que je sentais m'envahir . Je levais la tête et fixais mes yeux dans son regard . Je ne me rendrais pas comme ça .
Je serrais les dents pour les empêcher de claquer, me forçant à ne pas baisser la tête, essayant de garder un peu de ma fierté . Il me regarda un moment, sourit .
J'entendais que ses hommes avaient saisis Lalielou, l'un deux passa à coté de moi , il la portait dans ses bras, vaincue, elle aussi .
- Emmenez-la dans la chambre safran et dites à Elvire de la soigner, de lui donner à manger, à boire et un somnifère .
- Oui Maître, tout de suite .
Puis il me souleva dans ses bras et m'emporta vers la maison ......
(A suivre ...)
- " Je t'aurai chienne, tu sera à moi, que le Marquis le veuille ou non " murmura t'il entre ses dents, puis se retournant, s’installa à son tour dans un des fauteuils libres .
- Walter, servez nous un cognac !
Walter se dirigea vers un petit meuble finement marqueté de fleurs alambiquées au couleurs chatoyantes . Les bois rares étaient incrustés de pierres semi précieuses qui, grâce aux reflets des lumières, le faisaient scintiller . Il en sortit deux verres de cristal et un flacon joufflu . Il les posa sur un plateau et les présenta aux deux hommes .
Ils se préparaient , confortablement installé, comme pour assister à un spectacle en comité restreint .
- Walter vous pouvez commencer !
- Bien Monsieur .
Il se dirigea vers Lalielou lui ôta la barre d'écartement et grâce à la poulie la souleva du chevalet . Elle gémit quand ses bras furent étirés au dessus de sa tête, portant tout son poids. Ses épaules la faisaient souffrir d'avoir été trop longtemps en l'air .
Il la reposa à coté du chevalet où elle s'écroula , incapable de se tenir debout . Son sexe lui paraissait enflé, elle avait l'impression que ses os s'étaient écartés, l'ouvrant encore plus . Walter revint vers elle et l'obligea à se remettre debout sans ménagement . Elle vacillait, tanguait, ne tenant debout que par un effort de volonté surhumain . Elle se refusait de regarder dans la direction des hommes, gardait la tête obstinément baissée, serrait les dents sur la boule bâillon .
Il l’emmena vers un poteau et lui attacha de nouveau les mains, toujours dans les menottes, à un énorme piton situé bien au dessus de sa tête. Il se mit sur la pointe des pieds pour y parvenir . Puis il pris une corde, plaqua le corps de Lalielou contre le bois et l'y attacha au niveau de la taille en la serrant plus que de raison . Elle avait du mal à respirer, ses seins écrasés contre le bois la faisaient souffrir, mais elle savait, elle sentait que ce n'était là que le moindre des tourments qu'elle allait subir .
Walter retourna aux étagères et pris une poignée de badines fines et sèches et les apporta au Marquis qui s'en saisit . Celui ci partagea les badines en deux parts et en donna une au Comte, souriant.
- Jusqu'à ce qu'il n'y en est plus une entière Comte, à vous de faire durer le plaisir ! lui dit le Marquis . Walter, liez lui les pieds aussi et ensuite je vous demanderai de rester là.
Cela fait,Walter se recula pour leur laisser la place et s'installa à son tour dans un fauteuil et attendit la suite .
Le Comte n'avait pas besoin d'explications supplémentaires . Il avait compris ce que cela signifiait : la chienne ne se retrouverait pas en chaleur de si tôt !
Ils s'approchèrent lentement de Lalielou lui montrant les badines avec un regard presque animal . Elle frémit, elle savait ce que cela signifiait, elle allait souffrir longtemps . Pour se faire, il fallait qu'ils ne frappent pas trop fort afin de ne pas casser les badines trop tôt pour que leur plaisir à eux dure et son malheur à elle aussi .
Elle ferma les yeux, espérant trouver la force et le courage de supporter tout cela .
Elle commençait à se demander si son Maître apprécierait de la retrouver abimée comme elle pressentait qu'elle le serait après cette correction .
Le Marquis entama le premier pas d'une danse infernale . Il prit une badine et sans avertissement l’abattit sur les fesses de Lalielou . Le coup porté avec trop de force, la badine se cassa net après avoir cinglé Lalielou . Elle se tendit, surprise par la douleur fulgurante et la violence du coup .
Le Comte pris la relève, mais en ayant vu la fragilité des badines frappa moins fort . Il fit durer le plaisir plus longtemps, suffisamment fort pour que Lalielou se tende sous chacun des coups, mais suffisamment légers pour que la badine dure, dure, le plus longtemps possible et cela dura de longues minutes .
Le dos de Lalielou était déjà bien zébré quand la badine du Comte se brisa enfin, laissant la place au Marquis .
Il avait retenu la leçon et cette fois fut plus doux dans les coups mais il les répéta à une vitesse incroyable . Sans répit pour Lalielou qui subit cette volée en apnée totale tout le temps que le Marquis parvint à faire durer la badine . Son dos la brulait atrocement . Liée comme elle l'était elle ne pouvait se soustraire à aucun des coups qui tombaient tous uniquement sur son dos et ses fesses .
La badine du Marquis se brisa enfin, lui permettant de respirer . Elle pleurait en silence, son bâillon la gênant pour crier . Les hommes ne l'entendait que geindre mais ils n'en avaient que faire . La punition dura ainsi pendant de longues minutes, pendant des heures lui sembla t' elle .
A tour de rôle, l'un après l'autre, sans pitié et sans relâche ils vinrent et déversèrent sur elle leur trop-plein de perversité .
Le dos de Lalielou n'était plus qu'une douleur cuisante, ses fesses brulaient d'un feu intense . Elle était certaine qu'elle ne pourrait pas s'assoir pendant longtemps .
Elle sentait son sang se mêler à sa sueur . Son sexe, entre ses jambes serrées se liquéfiait, elle sentait son jus de femme couler le long de ses cuisses .
Elle n'avait même plus la force de geindre, ou d'essayer obtenir un quelconque répit ou la moindre mansuétude de ses bourreaux . Ils ne regardaient jamais ses yeux noyés de larmes . Ils se fixaient uniquement sur son dos et ses fesses . Cela seulement les intérressaient et les excitaient . Eux mêmes étaient en sueur des efforts qu'ils faisaient en s'acharnant sur la pauvre Lalielou . Elle n'en pouvait plus, ne bougeait plus , recevait chaque coup comme autant de langues de feu venant heurter son dos déjà meurtri de centaines de zébrures et qui , par endroit, saignait là où les badines se cassaient .
Puis soudain, dans un dernier sursaut sous une dernière volée, le voile noir salvateur la délivra de son martyr .
Elle s'effondra, juste retenue par ses liens . Le Marquis demanda à Walter de la détacher et de la mettre dans la cage .
- N'oubliez pas de leur attacher fermement les mains !
Les deux hommes descendirent sans un regard pour la pauvre Lalielou . Marionnette désarticulée dans les bras de Walter . Il la déposa dans la cage, lui lia les mains et fit de même avec moi . J’ouvris un œil et le regardai faire sans comprendre ce qui ce passait, et je replongeai tout de suite dans un profond sommeil, vide de rêve .
Je ne sais pas combien de temps dura ce mauvais sommeil .
Soudain je me sentie soulevée et jetée sur une épaule, les poignets toujours liés ainsi que mes chevilles maintenant . Je percevais des chuchotements mais je n’arrivais pas à me réveiller complètement. J'essayais de secouer ma tête, de remettre mes idées en place . Mais rien n'y faisait .
Je ballotais lamentablement sur le dos de l'homme qui me portait . J’entr'aperçus qu'un autre homme s'était saisi de Lalielou et qu'il la portait de la même façon . Mes bras se balançaient et quand ils descendirent sans bruit les marches en colimaçon de l'escalier, ils heurtèrent un mur . Je gémis à peine . J'étais comme droguée, mon cerveau refusait de fonctionner . J'aurai voulu pouvoir crier, mais je ne m'en sentais pas la force, pas même celle de relever la tête pour voir qui portait Lalielou et suivait mon porteur .
Les deux hommes s’arrêtèrent à la dernière marche avant de traverser la grande salle précautionneusement . Ils chuchotaient entre eux, se parlant peu . Je ne comprenais pas ce qu'ils se disaient . J'étais comme dans un brouillard épais et les bruits me parvenaient étouffés . J'avais l'impression d'être dans du coton .
Ils s'engagèrent à pas de loup, ils traversèrent en silence la pièce qui menait à l'entrée . Ils sortirent, se retrouvèrent sur le perron .
L'air vif me saisit et me réveilla un peu . Je commençais à bouger, voulu me redresser de dessus l'épaule de l'homme qui me portait. Je n’eus pas le temps de finir mon mouvement qu'il me jetait à l’arrière d'un 4X4 qui stationnait aux pieds des marches.
J’atterris durement sur le sol entre les deux banquettes .
Le froid de la nuit m'avait un peu réveillé . Je relevais la tête pour regarder et essayer de comprendre ce qui se passait . Tout ce que je put voir fut seulement le deuxième homme qui, à son tour, jetait Lalielou complètement inerte à côté de moi . La portière se referma tout doucement sur nous . Puis les hommes s'engouffrèrent à leur tour dans le véhicule .
Le 4X4 bondit sur l'allée, faisant naître une gerbe de gravillons derrière lui . Dans un bruit d'enfer ils se dirigèrent vers la grande grille que j'avais franchie en voiture 3 jours auparavant, dans l'autre sens . Elle était grande ouverte, car je ne sentis aucun ralentissement . Il s'engagèrent tout de suite sur le chemin qui menait à la route du château . Ils n'y restèrent pas longtemps .
Ils bifurquèrent si rapidement que, dans le virage, Lalielou roula de la banquette et tomba sur moi . Je me retrouvais coincée sous elle . La voiture filait aussi vite qu'il lui était permis . La puissance du véhicule le faisait filer à toute vitesse à travers les bois, sur des chemins tout juste carrossables .
Nous étions ballotées de tous les côtés . Je parvins cependant à me redresser et même à m'asseoir . Je ne voyais que des troncs d'arbres aux formes tordues rendues grotesques par le dépouillement hivernal . Ils défilaient vite dans le faisceau des puissants phares .
Je ne voyais que les nuques des deux hommes, silencieux, assis sur les sièges avants . Je n'en reconnu aucun . Leurs silhouettes ne m'étaient pas familières .
Quel était donc ce nouveau jeu ? Une nouvelle lubie du Marquis ? Nous faisait-il enlever pour accroitre notre angoisse, pour nous faire plier plus vite ? Qui étaient donc ces deux hommes ? Où nous conduisaient ils ? Les questions tournaient et tournaient dans ma tête, se bousculaient sans me permettre de trouver la moindre réponse valable . J'avais la tête à l'envers, mes idées sans aucuns sens .
Mon cerveau reprenait peu à peu son éfficacité . Je ne savais pas où nous étions, ni où nous allions à cette vitesse . Nous risquions l'accident à rouler si vite, en pleine nuit, sur ce chemin . Mais apparemment, les deux inconnus connaissaient le trajet car à aucun moment ils ne ralentir l'allure . Je me rassurais en me disant que, eux au moins, savaient où nous allions .
Nous roulâmes ainsi pendant un assez long temps . Je voyais déjà poindre le jour .
Depuis combien de temps roulait-on ? Je n'en n'avais aucune idée . J'étais désorientée, ne saisissant pas la finalité de ce rocambolesque enlèvement nocturne.
j'étais plongée dans mes idées noires, quand, relevant la tête, devant nous, surgit un mur immense . Une porte monumentale ouvrait sur un bois . Je ne voyais rien d'autre que ce mur haut et cette porte au milieu des bois qui encerclaient de part et d'autre un autre bois . Je ne comprenais pas l'utilité d'une telle barriere au beau milieu de nulle part . L'aurore arrivait .
Le chemin continuait, sinueux et caillouteux . Je ne la vis qu'au dernier moment, surgissant au détour d'un ultime virage . Une autre grille en fer forgé qui s’ouvrait lentement à l'approche du 4X4 . Le véhicule la doubla sans ralentir, passa in-extrémis entre ses deux battants à peine ouverts et s'engagea sur une large allée gravillonnée .
Je me retournais pour regarder derrière nous, cherchant des yeux un quelconque sauveur. C'est à ce moment là que le vis !
Un cavalier, couché sur l'encolure de sa monture, arrivait à brides abattues. Mais déjà les grilles se refermaient devant lui . Il fit se cabrer le cheval, qui piaffait, ses naseaux exhalaient des nuages de vapeurs à chacune de ses respirations . Je cru reconnaître la silhouette du Marquis dans ce cavalier . Mais n'était-ce pas ma raison, embrumée par une quelconque drogue, qui me faisait voir ce que je souhaitais .
Pourtant le cavalier me paraissait réel . Il était visiblement en colère . Il faisait tourner son cheval le faisant aller et venir devant la grille qui lui bloquait l’accès à l'allée . Le conducteur ricana en le voyant dans son rétroviseur :
- Tu arrives trop tard Monsieur le Marquis ! elles sont au Maître maintenant !
Entendant cela, je me retournais et le regardais stupéfaite ! C'était donc un vrai enlèvement, ce n'était pas un jeu, le Marquis n'était pas au courant de ça , je n'avais pas rêvé, c'était bien lui . Je regardais derrière mais je ne voyais plus ni le mur ni les grilles, cachés par les arbres .
Mais j'étais certaine maintenant que c'était lui, qu'il était là , derrière les grilles qui l’empêchaient de venir à notre secours .
Mais, ces hommes, qui étaient ils vraiment ? Je ne les avais jamais vu au château ?
Qui était ce Maître qui avait ordonné, planifié notre enlèvement , J'avais la désagréable sensation que je n'étais plus maîtresse de mon destin, que ma vie dépendait d'un individu que je ne connaissais pas.
Ma tête me tournait, je n’eus même pas le courage de crier, de toute façon ça n'aurait servi à rien. J'étais effondrée . Qu'allait-il advenir de nous ? Oh Mon Maître, vous reverrai-je un jour ? Mon cœur se serra si fort que je cru qu'il allait s'arrêter . Un couteau me transperça quand je vous imaginais, apprenant la nouvelle de mon kidnapping , car j'avais bel et bien été enlevée, kidnappée de chez le Marquis .
J'en étais là de mes craintes, noyée dans ma douleur quand la voiture stoppa devant une immense construction . Pas un château, non, mais une magnifique demeure de grandes proportions, construite en un rectangle strict mais de belle facture .
Au moment précis où la voiture s’arrêta, des hommes, attendant visiblement notre arrivée, surgirent et se précipitèrent vers nous . L'un ouvrit la portière et voulu se saisir de moi . Ce n'est qu'à ce moment là, que me libérant enfin de toute la tension accumulée, je me mis à hurler de tout le souffle que je pouvais .
Je criais, hurlais, pleurais, gesticulais tout à la fois . Lalielou , se réveilla . Me voyant affolée, ne sachant pas comment elle était arrivée dans une voiture, mais comprenant très bien ma détresse, se mit elle aussi à crier et à gesticuler, empêchant les hommes de se saisir d'elle .
L'espace exigu du véhicule les gênait et nos mouvements desordonnés les empêchaient de nous attraper . Ils grognaient, essayant de nous attraper qui les mains, qui les jambes . Un des hommes s'approcha de moi pour me saisir par les pieds . Je les lui balançais du plus fort que je pus et il les reçut en plein visage . Il cria à son tour portant ses mains à son nez qui s'était mis à saigner tout de suite
- ah la garce , elle a du me casser le nez . Je me demande ce que le Maître peut bien trouver à ses filles même pas dressées . Celle-là est une vraie furie en plus .
- SILENCE ! tonna un homme qui sortait de la maison au même moment .
Cette voix....ce ton,...... non pourvu que ce ne soit pas ..... Le Comte arrivait, fulminant .
Nous en fûmes toutes les deux si surprises que nous nous arrêtâmes en même temps .
Stupéfaites de comprendre que c'était lui notre kidnappeur . Une sueur froide roula tout le long de mon dos . Je vis les yeux du Comte où la colère faisait place à la joie . Il s'approcha de la voiture me saisi par les liens de mes poignets, sorti un couteau de sa poche .
Je me reculais instinctivement, ne voulant pas sortir de la voiture . Cet homme me faisait horriblement peur . Il rit à mon geste , se pencha et trancha les cordes qui liaient mes chevilles . Il me fit sortir et me posa au sol, debout devant lui . Mes pieds nus sur les graviers me faisaient mal, mais j'étais si effrayée, si désemparée, que je ne m'en aperçu pas .
Je grelotais tout autant du froid que de la peur panique que je sentais m'envahir . Je levais la tête et fixais mes yeux dans son regard . Je ne me rendrais pas comme ça .
Je serrais les dents pour les empêcher de claquer, me forçant à ne pas baisser la tête, essayant de garder un peu de ma fierté . Il me regarda un moment, sourit .
J'entendais que ses hommes avaient saisis Lalielou, l'un deux passa à coté de moi , il la portait dans ses bras, vaincue, elle aussi .
- Emmenez-la dans la chambre safran et dites à Elvire de la soigner, de lui donner à manger, à boire et un somnifère .
- Oui Maître, tout de suite .
Puis il me souleva dans ses bras et m'emporta vers la maison ......
(A suivre ...)
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