La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 33+)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-02-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 33+)
Education et soumission de Fanny
1- Prologue : L’arrivée de Fanny
Fanny avait délaissé le jeans et portait pour l'occasion une belle robe à fleurs lui arrivant aux genoux sur de chauds collants. Il faisait froid en cette journée d'hiver de début février et elle se dit que cette tenue serait parfaite pour l'occasion, sans pour autant être trop provocante. Elle avait une belle chevelure brune tombant sur ses épaules mais surtout de magnifiques yeux faisant émerger un regard empli d’espoir. Oui ce regard dévoilant à l’évidence ses plus profondes inspirations intimes pour ceux qui savaient, bien entendu, déchiffrer ce genre regard absolument révélateur d’un potentiel à devenir soumise. Soumise, être soumise … pour elle, c’étaient plus qu’une vocation, c’était une raison de vivre, une évidence, une nécessité.
L’air froid de l’hiver venait lui fouetter le visage. Fanny était belle devant cette grille où l’on apercevait tout au fond, d’un immense parc, un superbe château d’une envergure des plus fastes. Fanny était une jeune fille mignonne, innocente, qui plait aux hommes tout en restant réservée Elle était donc arrivée à destination, l'adresse que lui avait donné l'homme était donc la bonne. Il lui avait fallu prendre le train, puis un taxi qui venait à l’instant de la laisser devant cette grille du château. Une plaque dorée aux lettres d’or inscrivait :“CHATEAU DES EVANS“.
Elle ne savait toujours pas ce qui l’avait poussé à avancer dans cette direction, à venir jusqu’ici, mais c'était plus fort qu'elle, elle devait le faire. Portée par un mélange de curiosité, de peur, mais aussi d'envie, portée par ce but de devenir cette soumise depuis si longtemps désiré. La grille du château étant ouverte, elle avançait en direction de la vieille demeure sur les gravillons de l’allée centrale du parc.
Elle sentit une boule dans son ventre grandir à mesure qu'elle s'approche du majestueux perron aux vieilles marches d’escaliers de pierre. Des questions se bousculèrent dans sa tête, elle ne savait pas grand chose de lui, depuis sa relation virtuelle de D/S sur internet. Ils parlaient souvent de leurs expériences, de leurs envies, elle se dit d'ailleurs à cet instant que c'est surtout elle qui se dévoilerait. Elle ne s’étonna même pas, elle si réservée d'habitude, de s'être dévoilée de la sorte à ce Marquis à qui elle avait vite compris l’immense confiance et respect qu’il avait su instaurer entre eux deux.
Mais le grand jour étant arrivé, la peur grandit en elle, elle sentit ses jambes chancelantes, tremblantes presque. Puis elle arriva devant devant le perron, monta les marches d’escalier le coeur battant la chamade, trop tard se dit-elle, elle ne peut plus faire machine arrière. Bien sur qu’elle pourrait faire demi-tour, mais il y a quelque chose en elle qui dépasse cette peur, une envie puissante, une curiosité à rencontrer enfin son vénéré Maître, qu'elle ne peut qu’avancer jusqu’à l’immense porte d’entrée en chêne vernis, porte plusieurs fois centenaire comme tout le bâtiment d’ailleurs.
Elle se rappelait de ses discussions avec cet homme qui lui inspira de suite le respect, l’admiration. Oui, lorsqu'il lui écrivait elle se sentait à chaque fois comme envoûtée par ses mots. Elle répondait à toutes ses demandes sans se poser de questions, elle se sentait même rassurée lorsqu'elle lui dévoilait ses désirs les plus intimes, comme si ce qu'elle cachait au fond d'elle était trop lourd à porter et qu'elle devait se laisser aller. Elle savait qu’Il la comprenait et qu’elle pouvait tout lui dire de ses fantasmes les plus profonds. Elle lui avait adressé multiples photos d'elle. Plus aucune partie de son corps n’était méconnue du Marquis d’Evans.
Quand son éducation de chienne soumise était terminée après de multiples épreuves, il lui avait enfin donné ce rendez-vous. Il lui avait envoyé une forte somme d’argent pour lui payer largement les frais de voyage. Il lui avait juste précisé qu'elle trouverai la grille du château ouverte et qu’elle devrait s’avancer jusqu’à la porte de la bâtisse. Et qu'une fois devant cette porte, elle ouvrirait l'enveloppe qui se trouvait sous l’immense paillasson aux armoiries du château, posé à même les dalles et suivrait les instructions qui s'y trouvent à l'intérieur.
Elle prit alors son courage à deux mains en regardant l'heure pour se rassurer, trois minutes à l'avance. Elle se sentit soulagée, lui qui avait bien précisé d'être à l'heure. Elle leva sa main à moitié tremblante puis d'un geste elle réajusta ses cheveux, se disant qu’elle devait suivre ses instructions, elle devait lui plaire, lui obéir, tout faire pour cela, comme elle l’avait fait dans sa relation virtuelle. C'est d'ailleurs à cet instant qu'elle se demanda si elle allait lui plaire, sa seule intention au fond, c'était de ne pas le décevoir. Lui qui lui avait promis qu'elle découvrirait qui elle est vraiment au fond d'elle. Elle se sentait toujours comprise et rassurée avec un homme pour une fois, mais pas avec n’importe lequel des hommes, c’était avec L’Homme de sa vie, son Maître, Le Marquis d’Evans. Elle voulait donc aller plus loin et voir ce qui se cachait derrière cette porte.
Elle souleva le paillasson et découvrit cette enveloppe dans laquelle se trouvait un foulard noir et une lettre. Sur la lettre y est écrit :
‚Entre sans frapper, tu prendras la porte de gauche au fond du grand hall d’entrée. Un panneau t’indiquera : „chambre de chienne Fanny“ Arrivée dans cette chambre la dernière porte à droite au fond du long couloir, Met toi entièrement nue et cache ta vue avec ce foulard puis attend au milieu de la pièce agenouillée, mains sur la tête, buste droit“
Elle ne se sentit pas bien, cela lui sembla insurmontable. Si elle croisait quelqu’un, que dirait-elle ? Et se mettre nue ainsi, et si par hasard, il y avait du monde dans sa chambre ? Elle ne pouvait pas, elle ne comprit pas comment elle a put déjà arriver jusqu'ici. Non cette fois-ci s'en est trop. Mais elle pensa à ce qui se cachait derrière cette porte, cet homme, son Maître si mystérieux mais si rassurant, elle le savait d’une grande bonté; d’une grande sévérité aussi, mais surtout d’une grande bonté. Puis en s'imaginant dans cette situation, une douce chaleur commença à envahir son bas ventre, elle comprit vite ce qui se passa, elle se surprit à constater qu’elle mouillait, une certaine excitation montait en elle. Elle hésita une dernière fois, mais le temps pressa, l'homme lui avait bien précisé d'être à l'heure à ce rendez-vous, elle ne voudrait pas le faire attendre trop longtemps. Ça a toujours été son problème de prendre des décisions, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire au moment de choisir, l'hésitation prenant toujours le dessus. Mais cette fois-ci elle ne voulait pas reculer, elle voulait aller au bout …
Après avoir vérifié que personne ne se trouve dans les alentours et portée par une douce chaleur provenant de son intimité, elle se laissa emportée par son excitation grandissante. Elle fut surprise de savoir à quel point cela l'excitait de s'imaginer nue, agenouillée ainsi à la merci de n'importe qui, dans cette chambre. A moitié honteuse mais gagnée par son excitation, elle poussa cette porte et entra pour découvrir un immense hall d’entrée. Personne… aucune présence… Au centre, au plafond décoré de nombreuses rosaces de peintures de la Renaissance, un volumineux lustre de cristal, qu’on aurait cru tout droit sorti des contes de mille et une nuit. Au sol des carreaux, comme elle en n’avait jamais vu d’environ 1,50 mètrex1,50 mètre, oui des carreaux luxueux, immenses qui brillaient de tout leur éclat. Aux murs, des tapisseries royales de scènes de chasses avec ci-et-là des grands tableaux dignes de ceux du Louvre … Impressionnée, fanny avança jusqu’au fond et trouva sans difficulté l’écriteau lui indiquant la direction de sa chambre. Une fois dans le long couloir tout capitonné de velours et de soies aux multiples couleurs chaudes, elle arriva devant la porte de sa chambre. Toujours personne, pas âme qui vive. Et c’est avec une certaine fébrilité, qu’elle entra et referma de suite la porte derrière elle. Personne encore, elle crut un instant le château désert mais fanny pensa que c’était cette petite mise en scène du Marquis qui donnait ce sentiment d’aucune autre présence. Une chambre surchauffée à l’évidence et d’un luxe incomparable qui ne dépareillait en rien à ce qu’elle avait déjà vu dans le hall et le couloir.
Alors un peu rassurée, elle commença à se dévêtir. Elle enleva rapidement sa robe, en vérifiant constamment si quelqu'un s'approchait d'elle; quelqu’un qui sortirait de derrière une armoire par exemple. Elle était maintenant en culotte et en soutient gorge. Son excitation ne fit que croître et c'est à moitié tremblante mais aussi humide qu'elle enlèva ses dessous. La voila maintenant entièrement nue, prête à être offerte au premier venu. Elle commença à avoir subitement chaud, ses tétons durcissent d'eux-mêmes, et son intimité s'humidifiait de plus en plus. Puis après s’être bandé ses yeux, elle attendit ainsi agenouillée mains sur la tête.
Elle n’eut pas à attendre longtemps car des bruits de pas se fit entendre derrière la porte du couloir avant que celle-ci ne s'ouvre et se referme. L'homme debout et immobile devant elle devait la contempler quelques instants, comme ça, regardant cette ravissante jeune demoiselle nue, les yeux bandés, offerte, aux seins magnifiques.
C'est vrai qu'elle était ravissante Fanny, un visage d'ange et une taille presque pulpeuse mais bien dessinée. L'homme savait qu'elle serait intimidée au début, mais il savait également qu'elle se retrouverait dans cette posture. Il l'avait analysée au travers de leurs discussions et il savait qu'elle avait du potentiel. Il avait tout calculé, il savait ce qu'il devait faire pour qu'elle se laisse aller, et qu'elle découvre sa véritable nature. Seul lui savait de quoi elle était capable, elle n'en savait rien, bien qu'elle se doutait qu'au fond d'elle se cachait quelque chose mais qu'elle n'osait pas se l'avouer. Elle avait besoin de lui pour ça, pour pouvoir enfin se dévoiler en réel, lui qui avait réussi à la libérer de ses fantasmes via le virtuel. Il avait réussi à ce qu’elle soit elle-même et épanouie. Elle a toujours été une fille respectable et respectée, gentille et serviable, une fille modèle qui a toujours su résister à la tentation. Elle a eut certes quelques petits copains, mais cette fois-ci c'était différent, cet homme qui savait lui parler, elle lui faisait confiance.
Elle trouva ce moment de silence, sentant sa présence, son regard sur elle très excitant. Elle se sentait à la fois soulagée qu'il vienne enfin la délivrer de son exhibition, mais également tendue, cet homme tournait maintenant autour d'elle, elle sentait son regard posé sur son corps. Elle ne connaissait que si peu de lui. Elle était enfin avec son Maître, moment si attendu, qu’elle sentit sa mouille dégouliner sur ses cuisses. Et comme si cela ne suffisait pas il prit ses mains, et lia ses poignets derrière son dos à l'aide d'une cordelette. Elle était maintenant totalement offerte à lui, tel un colis, un objet venu de nul part, cette femme se retrouvait désormais les seins et le sexe encore plus en vu, dévoilant ses ravissantes formes.
Bizarrement cela la détendit, car elle sentait monter encore son excitation en se dévoilant totalement de la sorte. On la forçait à être comme ça maintenant, elle ne pouvait pas faire autrement, et ça la soulagea.
Puis rompant le silence il lui dit à l'oreille d'une voix linéaire, une voix sans excès, calme mais paradoxalement autoritaire :
- " Bienvenue dans mon château, chienne Fanny. Tu sais quand tu y es entrée, tu ne sais pas encore quand tu en ressortiras. Mais je te laisserai dès demain matin le choix de partir ou de rester, mais avant cela tu vas découvrir un petit échantillon de ce que tu es vraiment… Une soumise … une vraie soumise …ma soumise …“...
2- La rencontre avec son Maître
Elle sentit une main lui caresser les cheveux, puis cette main descendit sur ses épaules, s’attarda sur sa nuque s’engagea sur les seins pour venir vriller chaque téton. Puis d’un coup le jour se fit ! Le bandeau fut retiré d’un coup et Fanny pu enfin voir son Maître. Elle avait bien eu des photos de lui via internet, mais l’homme qu’elle avait en face d’elle ne ressemblait en rien au visage qu’elle avait tant regardé sur les images virtuelles.
Fanny ne pu retenir un cri de stupeur, voire d’effroi, quand l’homme élancé, légèrement féminisé lui sourit et lui dit d’une douce voix :
- Je suis David, le compagnon de ton Maître. Je dois te mener à lui. Mais avant tu vas porter ça !
Il joignit alors la pause d’un collier et d’une laisse qu’il avait en main, sur le cou de la soumise tout en disant ces paroles, d’un ton des plus aimables :- Excuse-moi de ma petite blague, à t’avoir laissé penser que j’étais le Marquis d’Evans. Il me le reproche d’ailleurs souvent, mais je suis du genre ‘’cabotin’’ et j’aime bien me faire passer pour lui, ne serait-ce qu’un instant… Allez debout, je te même en laisse à ton Maître… Ah un conseil … Tu ne parleras que si on te pose des questions et tu dois toujours garder la tête baissée sauf si on exige de toi de lever la tête, allez suit-moi, dit-il en l’aidant à se relever et en commençant à tirer sur la laisse.
Mains liées derrière le dos, nue, en laisse, fanny fut bien obligée de suivre. Son visage marquait d’abord la déception, car l’excitation était montée très haut et cette mauvaise blague avait bien refroidi ses pulsions. Et il faut avouer qu’elle n’avait pas du tout apprécié la plaisanterie de ce David. Mais 2 choses étaient en train de l’émoustiller de nouveau : Ce collier et cette laisse n’étaient pas pour lui déplaire car elle en avait toujours rêvé mais également le fait que le compagnon du Marquis l’emmenait à son Maître. Enfin, elle l’espérait car elle douta quelques secondes que ce ne soit encore une autre blague de ce ‘’cabotin’’ de David. Mais celui-ci avait deviné les pensées de Fanny et il tint à la rassurer comme s’il souhaitait s’excuser de nouveau de son usurpation d’identité :
- Soit sans crainte, ma belle, tu vas voir ton Maître d’ici quelques minutes. Il est à la grande salle du casino, située à l’aile droite du château. Nous allons donc traverser multiples couloirs pour y accéder. Si par hasard, on croise du monde, ne rougis pas, ici, tu sais ici, les gens ont l’habitude de voir des femelles menées en laisse, comme des mâles d’ailleurs, dit-il d’un ton narquois.
La traversée du château a permis à Fanny de se rendre compte de la beauté des lieux et des impressionnants espaces. Chaque couloir traversé était d’une hauteur équivalente à 5 ou 6 mètres où moulures sculptées et énormes chandeliers étaient flanqués de chaque côté des murs. Comme elle l’avait déjà remarqué en arrivant, partout où elle passait, elle découvrit ce même faste. Cette demeure était un vrai bijou de multiples richesses, quasi à l’excès. Richesses architecturales, culturelles, artistiques, des meubles anciens, aux tentures, aux tableaux, aux lustres. Tout était disposé judicieusement et provoquait cette forte sensation qu’on se trouvait à Versailles sous le Grand Louis Soleil, tant ces richesses abondaient dans des espaces aux longueurs interminables. Tous les sols étaient feutrés par l’immense tapis épais et donnaient aux couloirs la sensation d’être dans des pièces à part entière. Mêmes les plafonds des couloirs étaient ornés de peintures, de fresques aux multiples couleurs. Fanny était très impressionnée par tant de luxe déployé et cela lui en donnait presque le tournis.
Par deux fois, David et Fanny croisèrent des esclaves également menés à la laisse par de robustes noirs torse nus à la musculature généreuse. Seul un pagne cachait leurs parties génitales. La première fois, il y avait un couple nu et enchaîné, un mâle encagé et évoluait à ses côtés, une femelle avec une cage de chasteté digne de celles du temps des Croisades. Il marchaient tête baissée, Des traces de fouet recouvraient leur corps tandis que le nègre devant tirait les 2 laisses avec fierté, la tête haute.
La deuxième fois, derrière un autre black, il y avait, à la file indienne, tous encordé à la suite, une demi-douzaine d’esclaves qui évoluait également sans le moindre mot. Fanny ressentait cette docilité, cet avilissement que faisait ressortir cette scène qu’au aurait cru toute droit sortit d’un péplum, de les voir marcher ainsi. Tous portaient des colliers aux armoiries des Evans. Alors elle regarda de plus près son collier, qu’elle avait négligemment omis d’observer pour s’apercevoir que le sien aussi était marqué à l’effigie des Evans.
Après d’interminables dédales entre couloirs, David s’arrêta enfin devant une immense double-portes en chêne massif verni aux moulues sculptées d’époque. Une musique de chambre douce parvenait aux oreilles de fanny, probablement du Bach, quand le compagnon du Marquis lui dit :
- Je vais ouvrir et te laisser seule. Ne t’inquiète pas, tout est prévu ! Derrière cette porte deux femelles t’attendent pour t’emmener devant ton Maître. Tu vas voir certainement des choses que tu n’as encore jamais vu, dit-il en ricanant et s’en allant après avoir frappé de son poing à la porte.
La porte s’ouvrit doucement comme par enchantement. Et ce que aperçut Fanny dépassait ce qu’elle avait imaginé. Une pièce immense aux décorations également luxueuses.
* A sa gauche un immense bar massif verni, tels ceux que l’on trouve dans les discothèques haut de gamme. Ce bar tenant toute la largeur de la pièce, d’environ une quinzaine de mètres était magnifiquement décoré. Au mur derrière, des glaces sur toutes la longueur et toutes les boissons largement fournies et exposées comme dans les bistrots. Il y avait des serveuses ou plus exactement des esclaves femelles qui servaient nues des Maîtresses et Maîtres. Ces derniers étaient soit accoudés au bar soit assis sur de haute chaises. Mais ce qui interpella Fanny, c’était que chaque ‘’client » de ce bar avait en laisse une ou un esclave qui attendait docilement nu et à 4 pattes, tenu en laisse, pendant que leur Maître buvaient au bar. Certains esclaves avaient une petite écuelle pleine d’eau, comme si on avait donné à des chiens de quoi boire, à même la moquette qui recouvrait d’ailleurs toute la pièce. Il y avait même une femelle en train de sucer un Maître tandis que celui-ci bavardait avec une Maîtresse accoudée au bar. Et celle-ci grignotant des olives, s’amusait dans la conversation à griffer le dos de la femelle agenouillée et occupée à sucer. Quand au Maître, Il ne faisait même pas cas qu’on était en train de lui faire une fellation.
* A droite de la pièce un immense espace dédié au casino, ou de longues tables disposées étaient occupées par des Maîtres et Maîtresses à jouer à la roulette. Le croupier, également un grand noir, nu, tournait la roulette et ramassait les mises perdues à l’aide de son ‘’bâton raclette’’ sur le tapis vert. Sous cette grande table Fanny aperçut également 2 ou 3 esclaves agenouillés en train de lécher ou sucer ce qui se présentait à leur bouche. Ainsi les amateurs de la roulette pouvaient se soulager tout en se divertissant au plaisir de ce casino que personne aurait soupçonné exister dans ce château.
* Au centre une piste de danse où évoluait des Maîtresses et Maîtres qui dansaient tranquillement enlaçant pour chacun d’eux une ou un esclave nu sous le rythme calme de Bach. Ce que remarqua Fanny et qui lui parut très étrange, c’était que chaque danseur portait un masque.
Les observations de Fanny furent brusquement interrompues par les deux femmes qui se trouvaient devant elles. Parfumées, maquillées, nues, grandes, d’une silhouette digne des plus grands mannequins, elles étaient d’une extrême beauté. Il y avait une brune et une blonde. Aux poitrines généreuses, elles avaient une boucle-anneau à chacun de leur téton et les lèvres de leur sexe étaient également annelées. Leur collier était la seule chose qui les recouvrait. Et c’est donc dans cette nudité, que souriante à Fanny, elle la prirent délicatement par les bras, sans un mot, pour la convier à les suivre. Fanny remarqua qu’aucune des deux n’avaient empoigné la laisse, certainement qu’elles en n’avaient pas le droit.
Le trio traversa la piste de danse et personne ne fit mine de les regarder, à croire que l’arrivée de Fanny passait complètement inaperçue. Ce que Fanny n’avait pas remarqué dans sa première observation, c’était le haut trône flanqué juste derrière l’espace du casino et d’où l’on pouvait de là-haut superviser l’ensemble des lieux.
C’est dans cette direction qu’on emmena Fanny. Elle aperçut alors (et enfin) son Maître qu’elle reconnu aussitôt. C’était lu son visage identique à la photo qu’elle avait de lui, pas de doute, elle ne douta plus cette fois que ce n’était pas un éventuel mauvais tour de David.
Elle remarqua alors qu’au pied du trône de chaque côté était postées deux femmes réduites à l'état d'animaux de compagnie qui se tenaient docilement et immobiles à ses pieds à 4 pattes. Elles étaient enchaînées au bas de la demi-douzaine de marches d’escalier que comportait ce haut siège sur lequel, le Marquis d’Evans trônait tel un monarque. Assis il supervisai l’ensemble de l’immense salle du casino
Le Maître des lieux était richement habillé, d’un costume noir d’une étoffe raffinée, il regardait majestueusement Fanny s’approcher. Le visage figé, le Marquis d’Evans n’exprima aucune joie à l’arrivée de la soumise. Et ce qui interpella le plus Fanny, ce fut les yeux du Marquis au regard dominateur. Un regard que Fanny ne pourrait désormais jamais oublier. Un regard fixe aux yeux bleus brillants d’un éclat pur. Ce simple regard faillit faire tomber Fanny d’émotion, ces jambes chancelantes ne la tenaient plus. Ce fut les 2 femelles qui la soutenaient pour effectuer les derniers mètres.
Et c’est donc très impressionnée que Fanny se trouva au pied du trône. Les 2 chiennes attachées à celui-ci ne firent pas cas de la présence de Fanny, elles restaient totalement impassibles. Fanny baissa la tête plus par instinct, que par obligation quand elle entendit, la voix du Maître lui dire :
- Regarde moi petite chienne. Je vois que tu as suivi mes instructions à la lettre.
Voila désormais ton monde, lève la tête et regarde autour de toi et découvre ton nouvel univers … Oui regarde et décontracte-toi, lui dit le Marquis, personne ici ne te mangera …
- Bon…bonjour… Maî… Maître …, balbutiait Fanny trop impressionnée pour répondre, tant l’émotion l’étranglait autant que de ce retrouver devant celui pour lequel, elle avait fait ce long voyage. Elle se mit alors à regarder tout ce qu’elle avait déjà furtivement observé, les joueurs à la roulette, dont certain exprimai sur leur visage la jouissance, ils devaient à ce moment là éjaculer dans des bouches sous la table, les danseurs, qui d’ailleurs sur la piste de danse, certains étaient en train de sodomiser quelques esclaves exposés en levrette. Le bar où les boissons coulaient à flot par des serveuses qui se faisait peloter les seins par des clients pervers. Et enfin son regarde se tourna vers les 2 chiennes au pied du trône. Ce que remarqua le Noble :
- … Je te présente deux de mes plus fidèles femelles, Jeanne et Christelle … Elles ont le grand honneur d’être devenues mes animaux de compagnie … Mais j’ai prévu un petit spectacle pour ton arrivée… Alors agenouille-toi entre mes 2 femelles, oui ici à mes pieds et regarde… Et le Maître frappa fortement dans ses mains et à ce moment là, tous arrêtèrent leur activité pour regarder, pour se retourner en direction du Marquis. La musique s’arrêta également et pendant quelques secondes un silence total empli les lieux, ce qui impressionna encore plus Fanny, surtout quand elle constata que tout le monde la regardait dans ce silence quasi inquiétant …
(A suivre …)
1- Prologue : L’arrivée de Fanny
Fanny avait délaissé le jeans et portait pour l'occasion une belle robe à fleurs lui arrivant aux genoux sur de chauds collants. Il faisait froid en cette journée d'hiver de début février et elle se dit que cette tenue serait parfaite pour l'occasion, sans pour autant être trop provocante. Elle avait une belle chevelure brune tombant sur ses épaules mais surtout de magnifiques yeux faisant émerger un regard empli d’espoir. Oui ce regard dévoilant à l’évidence ses plus profondes inspirations intimes pour ceux qui savaient, bien entendu, déchiffrer ce genre regard absolument révélateur d’un potentiel à devenir soumise. Soumise, être soumise … pour elle, c’étaient plus qu’une vocation, c’était une raison de vivre, une évidence, une nécessité.
L’air froid de l’hiver venait lui fouetter le visage. Fanny était belle devant cette grille où l’on apercevait tout au fond, d’un immense parc, un superbe château d’une envergure des plus fastes. Fanny était une jeune fille mignonne, innocente, qui plait aux hommes tout en restant réservée Elle était donc arrivée à destination, l'adresse que lui avait donné l'homme était donc la bonne. Il lui avait fallu prendre le train, puis un taxi qui venait à l’instant de la laisser devant cette grille du château. Une plaque dorée aux lettres d’or inscrivait :“CHATEAU DES EVANS“.
Elle ne savait toujours pas ce qui l’avait poussé à avancer dans cette direction, à venir jusqu’ici, mais c'était plus fort qu'elle, elle devait le faire. Portée par un mélange de curiosité, de peur, mais aussi d'envie, portée par ce but de devenir cette soumise depuis si longtemps désiré. La grille du château étant ouverte, elle avançait en direction de la vieille demeure sur les gravillons de l’allée centrale du parc.
Elle sentit une boule dans son ventre grandir à mesure qu'elle s'approche du majestueux perron aux vieilles marches d’escaliers de pierre. Des questions se bousculèrent dans sa tête, elle ne savait pas grand chose de lui, depuis sa relation virtuelle de D/S sur internet. Ils parlaient souvent de leurs expériences, de leurs envies, elle se dit d'ailleurs à cet instant que c'est surtout elle qui se dévoilerait. Elle ne s’étonna même pas, elle si réservée d'habitude, de s'être dévoilée de la sorte à ce Marquis à qui elle avait vite compris l’immense confiance et respect qu’il avait su instaurer entre eux deux.
Mais le grand jour étant arrivé, la peur grandit en elle, elle sentit ses jambes chancelantes, tremblantes presque. Puis elle arriva devant devant le perron, monta les marches d’escalier le coeur battant la chamade, trop tard se dit-elle, elle ne peut plus faire machine arrière. Bien sur qu’elle pourrait faire demi-tour, mais il y a quelque chose en elle qui dépasse cette peur, une envie puissante, une curiosité à rencontrer enfin son vénéré Maître, qu'elle ne peut qu’avancer jusqu’à l’immense porte d’entrée en chêne vernis, porte plusieurs fois centenaire comme tout le bâtiment d’ailleurs.
Elle se rappelait de ses discussions avec cet homme qui lui inspira de suite le respect, l’admiration. Oui, lorsqu'il lui écrivait elle se sentait à chaque fois comme envoûtée par ses mots. Elle répondait à toutes ses demandes sans se poser de questions, elle se sentait même rassurée lorsqu'elle lui dévoilait ses désirs les plus intimes, comme si ce qu'elle cachait au fond d'elle était trop lourd à porter et qu'elle devait se laisser aller. Elle savait qu’Il la comprenait et qu’elle pouvait tout lui dire de ses fantasmes les plus profonds. Elle lui avait adressé multiples photos d'elle. Plus aucune partie de son corps n’était méconnue du Marquis d’Evans.
Quand son éducation de chienne soumise était terminée après de multiples épreuves, il lui avait enfin donné ce rendez-vous. Il lui avait envoyé une forte somme d’argent pour lui payer largement les frais de voyage. Il lui avait juste précisé qu'elle trouverai la grille du château ouverte et qu’elle devrait s’avancer jusqu’à la porte de la bâtisse. Et qu'une fois devant cette porte, elle ouvrirait l'enveloppe qui se trouvait sous l’immense paillasson aux armoiries du château, posé à même les dalles et suivrait les instructions qui s'y trouvent à l'intérieur.
Elle prit alors son courage à deux mains en regardant l'heure pour se rassurer, trois minutes à l'avance. Elle se sentit soulagée, lui qui avait bien précisé d'être à l'heure. Elle leva sa main à moitié tremblante puis d'un geste elle réajusta ses cheveux, se disant qu’elle devait suivre ses instructions, elle devait lui plaire, lui obéir, tout faire pour cela, comme elle l’avait fait dans sa relation virtuelle. C'est d'ailleurs à cet instant qu'elle se demanda si elle allait lui plaire, sa seule intention au fond, c'était de ne pas le décevoir. Lui qui lui avait promis qu'elle découvrirait qui elle est vraiment au fond d'elle. Elle se sentait toujours comprise et rassurée avec un homme pour une fois, mais pas avec n’importe lequel des hommes, c’était avec L’Homme de sa vie, son Maître, Le Marquis d’Evans. Elle voulait donc aller plus loin et voir ce qui se cachait derrière cette porte.
Elle souleva le paillasson et découvrit cette enveloppe dans laquelle se trouvait un foulard noir et une lettre. Sur la lettre y est écrit :
‚Entre sans frapper, tu prendras la porte de gauche au fond du grand hall d’entrée. Un panneau t’indiquera : „chambre de chienne Fanny“ Arrivée dans cette chambre la dernière porte à droite au fond du long couloir, Met toi entièrement nue et cache ta vue avec ce foulard puis attend au milieu de la pièce agenouillée, mains sur la tête, buste droit“
Elle ne se sentit pas bien, cela lui sembla insurmontable. Si elle croisait quelqu’un, que dirait-elle ? Et se mettre nue ainsi, et si par hasard, il y avait du monde dans sa chambre ? Elle ne pouvait pas, elle ne comprit pas comment elle a put déjà arriver jusqu'ici. Non cette fois-ci s'en est trop. Mais elle pensa à ce qui se cachait derrière cette porte, cet homme, son Maître si mystérieux mais si rassurant, elle le savait d’une grande bonté; d’une grande sévérité aussi, mais surtout d’une grande bonté. Puis en s'imaginant dans cette situation, une douce chaleur commença à envahir son bas ventre, elle comprit vite ce qui se passa, elle se surprit à constater qu’elle mouillait, une certaine excitation montait en elle. Elle hésita une dernière fois, mais le temps pressa, l'homme lui avait bien précisé d'être à l'heure à ce rendez-vous, elle ne voudrait pas le faire attendre trop longtemps. Ça a toujours été son problème de prendre des décisions, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire au moment de choisir, l'hésitation prenant toujours le dessus. Mais cette fois-ci elle ne voulait pas reculer, elle voulait aller au bout …
Après avoir vérifié que personne ne se trouve dans les alentours et portée par une douce chaleur provenant de son intimité, elle se laissa emportée par son excitation grandissante. Elle fut surprise de savoir à quel point cela l'excitait de s'imaginer nue, agenouillée ainsi à la merci de n'importe qui, dans cette chambre. A moitié honteuse mais gagnée par son excitation, elle poussa cette porte et entra pour découvrir un immense hall d’entrée. Personne… aucune présence… Au centre, au plafond décoré de nombreuses rosaces de peintures de la Renaissance, un volumineux lustre de cristal, qu’on aurait cru tout droit sorti des contes de mille et une nuit. Au sol des carreaux, comme elle en n’avait jamais vu d’environ 1,50 mètrex1,50 mètre, oui des carreaux luxueux, immenses qui brillaient de tout leur éclat. Aux murs, des tapisseries royales de scènes de chasses avec ci-et-là des grands tableaux dignes de ceux du Louvre … Impressionnée, fanny avança jusqu’au fond et trouva sans difficulté l’écriteau lui indiquant la direction de sa chambre. Une fois dans le long couloir tout capitonné de velours et de soies aux multiples couleurs chaudes, elle arriva devant la porte de sa chambre. Toujours personne, pas âme qui vive. Et c’est avec une certaine fébrilité, qu’elle entra et referma de suite la porte derrière elle. Personne encore, elle crut un instant le château désert mais fanny pensa que c’était cette petite mise en scène du Marquis qui donnait ce sentiment d’aucune autre présence. Une chambre surchauffée à l’évidence et d’un luxe incomparable qui ne dépareillait en rien à ce qu’elle avait déjà vu dans le hall et le couloir.
Alors un peu rassurée, elle commença à se dévêtir. Elle enleva rapidement sa robe, en vérifiant constamment si quelqu'un s'approchait d'elle; quelqu’un qui sortirait de derrière une armoire par exemple. Elle était maintenant en culotte et en soutient gorge. Son excitation ne fit que croître et c'est à moitié tremblante mais aussi humide qu'elle enlèva ses dessous. La voila maintenant entièrement nue, prête à être offerte au premier venu. Elle commença à avoir subitement chaud, ses tétons durcissent d'eux-mêmes, et son intimité s'humidifiait de plus en plus. Puis après s’être bandé ses yeux, elle attendit ainsi agenouillée mains sur la tête.
Elle n’eut pas à attendre longtemps car des bruits de pas se fit entendre derrière la porte du couloir avant que celle-ci ne s'ouvre et se referme. L'homme debout et immobile devant elle devait la contempler quelques instants, comme ça, regardant cette ravissante jeune demoiselle nue, les yeux bandés, offerte, aux seins magnifiques.
C'est vrai qu'elle était ravissante Fanny, un visage d'ange et une taille presque pulpeuse mais bien dessinée. L'homme savait qu'elle serait intimidée au début, mais il savait également qu'elle se retrouverait dans cette posture. Il l'avait analysée au travers de leurs discussions et il savait qu'elle avait du potentiel. Il avait tout calculé, il savait ce qu'il devait faire pour qu'elle se laisse aller, et qu'elle découvre sa véritable nature. Seul lui savait de quoi elle était capable, elle n'en savait rien, bien qu'elle se doutait qu'au fond d'elle se cachait quelque chose mais qu'elle n'osait pas se l'avouer. Elle avait besoin de lui pour ça, pour pouvoir enfin se dévoiler en réel, lui qui avait réussi à la libérer de ses fantasmes via le virtuel. Il avait réussi à ce qu’elle soit elle-même et épanouie. Elle a toujours été une fille respectable et respectée, gentille et serviable, une fille modèle qui a toujours su résister à la tentation. Elle a eut certes quelques petits copains, mais cette fois-ci c'était différent, cet homme qui savait lui parler, elle lui faisait confiance.
Elle trouva ce moment de silence, sentant sa présence, son regard sur elle très excitant. Elle se sentait à la fois soulagée qu'il vienne enfin la délivrer de son exhibition, mais également tendue, cet homme tournait maintenant autour d'elle, elle sentait son regard posé sur son corps. Elle ne connaissait que si peu de lui. Elle était enfin avec son Maître, moment si attendu, qu’elle sentit sa mouille dégouliner sur ses cuisses. Et comme si cela ne suffisait pas il prit ses mains, et lia ses poignets derrière son dos à l'aide d'une cordelette. Elle était maintenant totalement offerte à lui, tel un colis, un objet venu de nul part, cette femme se retrouvait désormais les seins et le sexe encore plus en vu, dévoilant ses ravissantes formes.
Bizarrement cela la détendit, car elle sentait monter encore son excitation en se dévoilant totalement de la sorte. On la forçait à être comme ça maintenant, elle ne pouvait pas faire autrement, et ça la soulagea.
Puis rompant le silence il lui dit à l'oreille d'une voix linéaire, une voix sans excès, calme mais paradoxalement autoritaire :
- " Bienvenue dans mon château, chienne Fanny. Tu sais quand tu y es entrée, tu ne sais pas encore quand tu en ressortiras. Mais je te laisserai dès demain matin le choix de partir ou de rester, mais avant cela tu vas découvrir un petit échantillon de ce que tu es vraiment… Une soumise … une vraie soumise …ma soumise …“...
2- La rencontre avec son Maître
Elle sentit une main lui caresser les cheveux, puis cette main descendit sur ses épaules, s’attarda sur sa nuque s’engagea sur les seins pour venir vriller chaque téton. Puis d’un coup le jour se fit ! Le bandeau fut retiré d’un coup et Fanny pu enfin voir son Maître. Elle avait bien eu des photos de lui via internet, mais l’homme qu’elle avait en face d’elle ne ressemblait en rien au visage qu’elle avait tant regardé sur les images virtuelles.
Fanny ne pu retenir un cri de stupeur, voire d’effroi, quand l’homme élancé, légèrement féminisé lui sourit et lui dit d’une douce voix :
- Je suis David, le compagnon de ton Maître. Je dois te mener à lui. Mais avant tu vas porter ça !
Il joignit alors la pause d’un collier et d’une laisse qu’il avait en main, sur le cou de la soumise tout en disant ces paroles, d’un ton des plus aimables :- Excuse-moi de ma petite blague, à t’avoir laissé penser que j’étais le Marquis d’Evans. Il me le reproche d’ailleurs souvent, mais je suis du genre ‘’cabotin’’ et j’aime bien me faire passer pour lui, ne serait-ce qu’un instant… Allez debout, je te même en laisse à ton Maître… Ah un conseil … Tu ne parleras que si on te pose des questions et tu dois toujours garder la tête baissée sauf si on exige de toi de lever la tête, allez suit-moi, dit-il en l’aidant à se relever et en commençant à tirer sur la laisse.
Mains liées derrière le dos, nue, en laisse, fanny fut bien obligée de suivre. Son visage marquait d’abord la déception, car l’excitation était montée très haut et cette mauvaise blague avait bien refroidi ses pulsions. Et il faut avouer qu’elle n’avait pas du tout apprécié la plaisanterie de ce David. Mais 2 choses étaient en train de l’émoustiller de nouveau : Ce collier et cette laisse n’étaient pas pour lui déplaire car elle en avait toujours rêvé mais également le fait que le compagnon du Marquis l’emmenait à son Maître. Enfin, elle l’espérait car elle douta quelques secondes que ce ne soit encore une autre blague de ce ‘’cabotin’’ de David. Mais celui-ci avait deviné les pensées de Fanny et il tint à la rassurer comme s’il souhaitait s’excuser de nouveau de son usurpation d’identité :
- Soit sans crainte, ma belle, tu vas voir ton Maître d’ici quelques minutes. Il est à la grande salle du casino, située à l’aile droite du château. Nous allons donc traverser multiples couloirs pour y accéder. Si par hasard, on croise du monde, ne rougis pas, ici, tu sais ici, les gens ont l’habitude de voir des femelles menées en laisse, comme des mâles d’ailleurs, dit-il d’un ton narquois.
La traversée du château a permis à Fanny de se rendre compte de la beauté des lieux et des impressionnants espaces. Chaque couloir traversé était d’une hauteur équivalente à 5 ou 6 mètres où moulures sculptées et énormes chandeliers étaient flanqués de chaque côté des murs. Comme elle l’avait déjà remarqué en arrivant, partout où elle passait, elle découvrit ce même faste. Cette demeure était un vrai bijou de multiples richesses, quasi à l’excès. Richesses architecturales, culturelles, artistiques, des meubles anciens, aux tentures, aux tableaux, aux lustres. Tout était disposé judicieusement et provoquait cette forte sensation qu’on se trouvait à Versailles sous le Grand Louis Soleil, tant ces richesses abondaient dans des espaces aux longueurs interminables. Tous les sols étaient feutrés par l’immense tapis épais et donnaient aux couloirs la sensation d’être dans des pièces à part entière. Mêmes les plafonds des couloirs étaient ornés de peintures, de fresques aux multiples couleurs. Fanny était très impressionnée par tant de luxe déployé et cela lui en donnait presque le tournis.
Par deux fois, David et Fanny croisèrent des esclaves également menés à la laisse par de robustes noirs torse nus à la musculature généreuse. Seul un pagne cachait leurs parties génitales. La première fois, il y avait un couple nu et enchaîné, un mâle encagé et évoluait à ses côtés, une femelle avec une cage de chasteté digne de celles du temps des Croisades. Il marchaient tête baissée, Des traces de fouet recouvraient leur corps tandis que le nègre devant tirait les 2 laisses avec fierté, la tête haute.
La deuxième fois, derrière un autre black, il y avait, à la file indienne, tous encordé à la suite, une demi-douzaine d’esclaves qui évoluait également sans le moindre mot. Fanny ressentait cette docilité, cet avilissement que faisait ressortir cette scène qu’au aurait cru toute droit sortit d’un péplum, de les voir marcher ainsi. Tous portaient des colliers aux armoiries des Evans. Alors elle regarda de plus près son collier, qu’elle avait négligemment omis d’observer pour s’apercevoir que le sien aussi était marqué à l’effigie des Evans.
Après d’interminables dédales entre couloirs, David s’arrêta enfin devant une immense double-portes en chêne massif verni aux moulues sculptées d’époque. Une musique de chambre douce parvenait aux oreilles de fanny, probablement du Bach, quand le compagnon du Marquis lui dit :
- Je vais ouvrir et te laisser seule. Ne t’inquiète pas, tout est prévu ! Derrière cette porte deux femelles t’attendent pour t’emmener devant ton Maître. Tu vas voir certainement des choses que tu n’as encore jamais vu, dit-il en ricanant et s’en allant après avoir frappé de son poing à la porte.
La porte s’ouvrit doucement comme par enchantement. Et ce que aperçut Fanny dépassait ce qu’elle avait imaginé. Une pièce immense aux décorations également luxueuses.
* A sa gauche un immense bar massif verni, tels ceux que l’on trouve dans les discothèques haut de gamme. Ce bar tenant toute la largeur de la pièce, d’environ une quinzaine de mètres était magnifiquement décoré. Au mur derrière, des glaces sur toutes la longueur et toutes les boissons largement fournies et exposées comme dans les bistrots. Il y avait des serveuses ou plus exactement des esclaves femelles qui servaient nues des Maîtresses et Maîtres. Ces derniers étaient soit accoudés au bar soit assis sur de haute chaises. Mais ce qui interpella Fanny, c’était que chaque ‘’client » de ce bar avait en laisse une ou un esclave qui attendait docilement nu et à 4 pattes, tenu en laisse, pendant que leur Maître buvaient au bar. Certains esclaves avaient une petite écuelle pleine d’eau, comme si on avait donné à des chiens de quoi boire, à même la moquette qui recouvrait d’ailleurs toute la pièce. Il y avait même une femelle en train de sucer un Maître tandis que celui-ci bavardait avec une Maîtresse accoudée au bar. Et celle-ci grignotant des olives, s’amusait dans la conversation à griffer le dos de la femelle agenouillée et occupée à sucer. Quand au Maître, Il ne faisait même pas cas qu’on était en train de lui faire une fellation.
* A droite de la pièce un immense espace dédié au casino, ou de longues tables disposées étaient occupées par des Maîtres et Maîtresses à jouer à la roulette. Le croupier, également un grand noir, nu, tournait la roulette et ramassait les mises perdues à l’aide de son ‘’bâton raclette’’ sur le tapis vert. Sous cette grande table Fanny aperçut également 2 ou 3 esclaves agenouillés en train de lécher ou sucer ce qui se présentait à leur bouche. Ainsi les amateurs de la roulette pouvaient se soulager tout en se divertissant au plaisir de ce casino que personne aurait soupçonné exister dans ce château.
* Au centre une piste de danse où évoluait des Maîtresses et Maîtres qui dansaient tranquillement enlaçant pour chacun d’eux une ou un esclave nu sous le rythme calme de Bach. Ce que remarqua Fanny et qui lui parut très étrange, c’était que chaque danseur portait un masque.
Les observations de Fanny furent brusquement interrompues par les deux femmes qui se trouvaient devant elles. Parfumées, maquillées, nues, grandes, d’une silhouette digne des plus grands mannequins, elles étaient d’une extrême beauté. Il y avait une brune et une blonde. Aux poitrines généreuses, elles avaient une boucle-anneau à chacun de leur téton et les lèvres de leur sexe étaient également annelées. Leur collier était la seule chose qui les recouvrait. Et c’est donc dans cette nudité, que souriante à Fanny, elle la prirent délicatement par les bras, sans un mot, pour la convier à les suivre. Fanny remarqua qu’aucune des deux n’avaient empoigné la laisse, certainement qu’elles en n’avaient pas le droit.
Le trio traversa la piste de danse et personne ne fit mine de les regarder, à croire que l’arrivée de Fanny passait complètement inaperçue. Ce que Fanny n’avait pas remarqué dans sa première observation, c’était le haut trône flanqué juste derrière l’espace du casino et d’où l’on pouvait de là-haut superviser l’ensemble des lieux.
C’est dans cette direction qu’on emmena Fanny. Elle aperçut alors (et enfin) son Maître qu’elle reconnu aussitôt. C’était lu son visage identique à la photo qu’elle avait de lui, pas de doute, elle ne douta plus cette fois que ce n’était pas un éventuel mauvais tour de David.
Elle remarqua alors qu’au pied du trône de chaque côté était postées deux femmes réduites à l'état d'animaux de compagnie qui se tenaient docilement et immobiles à ses pieds à 4 pattes. Elles étaient enchaînées au bas de la demi-douzaine de marches d’escalier que comportait ce haut siège sur lequel, le Marquis d’Evans trônait tel un monarque. Assis il supervisai l’ensemble de l’immense salle du casino
Le Maître des lieux était richement habillé, d’un costume noir d’une étoffe raffinée, il regardait majestueusement Fanny s’approcher. Le visage figé, le Marquis d’Evans n’exprima aucune joie à l’arrivée de la soumise. Et ce qui interpella le plus Fanny, ce fut les yeux du Marquis au regard dominateur. Un regard que Fanny ne pourrait désormais jamais oublier. Un regard fixe aux yeux bleus brillants d’un éclat pur. Ce simple regard faillit faire tomber Fanny d’émotion, ces jambes chancelantes ne la tenaient plus. Ce fut les 2 femelles qui la soutenaient pour effectuer les derniers mètres.
Et c’est donc très impressionnée que Fanny se trouva au pied du trône. Les 2 chiennes attachées à celui-ci ne firent pas cas de la présence de Fanny, elles restaient totalement impassibles. Fanny baissa la tête plus par instinct, que par obligation quand elle entendit, la voix du Maître lui dire :
- Regarde moi petite chienne. Je vois que tu as suivi mes instructions à la lettre.
Voila désormais ton monde, lève la tête et regarde autour de toi et découvre ton nouvel univers … Oui regarde et décontracte-toi, lui dit le Marquis, personne ici ne te mangera …
- Bon…bonjour… Maî… Maître …, balbutiait Fanny trop impressionnée pour répondre, tant l’émotion l’étranglait autant que de ce retrouver devant celui pour lequel, elle avait fait ce long voyage. Elle se mit alors à regarder tout ce qu’elle avait déjà furtivement observé, les joueurs à la roulette, dont certain exprimai sur leur visage la jouissance, ils devaient à ce moment là éjaculer dans des bouches sous la table, les danseurs, qui d’ailleurs sur la piste de danse, certains étaient en train de sodomiser quelques esclaves exposés en levrette. Le bar où les boissons coulaient à flot par des serveuses qui se faisait peloter les seins par des clients pervers. Et enfin son regarde se tourna vers les 2 chiennes au pied du trône. Ce que remarqua le Noble :
- … Je te présente deux de mes plus fidèles femelles, Jeanne et Christelle … Elles ont le grand honneur d’être devenues mes animaux de compagnie … Mais j’ai prévu un petit spectacle pour ton arrivée… Alors agenouille-toi entre mes 2 femelles, oui ici à mes pieds et regarde… Et le Maître frappa fortement dans ses mains et à ce moment là, tous arrêtèrent leur activité pour regarder, pour se retourner en direction du Marquis. La musique s’arrêta également et pendant quelques secondes un silence total empli les lieux, ce qui impressionna encore plus Fanny, surtout quand elle constata que tout le monde la regardait dans ce silence quasi inquiétant …
(A suivre …)
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