La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 361)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 361) Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-12-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 361)
Suite de l'épisode précédent N°360 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans –

La soumise en devenir redresse la tête, un peu surprise d’avoir été ainsi interpellée par une voix qu’elle ne connait pas. Elle aperçoit le Châtelain aux côtés du Comte de Bégon. Tenant toujours dans chaque main, une bougie allumée qu’elle était en train de faire fondre sur les fesses exposées de l’esclave N°4 du cheptel, mise à la disposition du Comte pour la soirée, néra s’approche. Mais peu habituée au fait de toutes les conventions du milieu D/s, et encore plus des coutumes à adopter en présence du Marquis Edouard d’Evans, elle se tient bien droite, la tête et le regard très légèrement baissé car elle a croisé le regard très dur et réprobateur du Maître des Lieux qui l’impressionne un peu plus que celui du Vieux Comte avec lequel elle vit depuis deux mois, ayant été mise en relation par un amant de passage qui se trouvait être un intime de la famille des « De Bégon » et qui avait trouvé que cette jeune femme sans attaches familiales pourrait tout à fait correspondre à ce que son ami veuf depuis de trop longs mois cherchait désespérément pour meubler sa solitude et ses vieux jours, tout en conservant par la même occasion ses penchants D/s et ses pulsions Dominatrices… Le Marquis d’Evans attrape la chevelure de néra et la force à se courber davantage. IL souffle sur les deux bougies encore allumées pour éviter que quelqu’un se brûle et oblige ensuite la soumise en devenir à s’agenouiller juste devant le Comte de Bégon, tout en maintenant une pression suffisante sur le crâne pour lui montrer qu’elle doit également courber encore plus la tête devant les deux Dominants qui la toisent de leurs regards directifs.

- Comment t’appelles-tu, femelle ? (interpelle le Châtelain)

néra hésite à répondre car jamais elle n’a été appelée ainsi. Elle se sent femme et pas femelle, mais elle pense qu’il vaut mieux qu’elle ne commence pas par réagir.

- Je… Je m’appelle, néra.
- Sais-tu qui je suis ?
- Oui, Vous êtes le Châtelain qui nous a invités pour la soirée.
- QUOI !? ….. Je vais devoir rectifier tes deux réponses et t’apprendre un peu les bonnes manières. Premièrement, sache que Mon Invité, et très cher Ami de longue date, est Monsieur le Comte de Bégon. Je ne pense pas qu’une « néra » quelconque figurait sur la liste de MES Invités…. En revanche, comme il s’agit d’une soirée anniversaire D/s entre Dominants, chaque Maître et chaque Maîtresse, pouvaient comme c’est l’usage dans Ma demeure, lors de Mes soirées privées, venir accompagnés de son ou ses animaux de compagnie, esclaves et/ou soumis(es). Il y a une différence de taille qui fait que tu n’es tolérée ici entre ces Nobles murs légendaires que parce que tu es la soumise en devenir de Monsieur le Comte de Bégon et qu’il a daigné t’emmener avec lui dans sa très grande bonté. En conclusion, tu n’as jamais été invitée. Tu as bien compris la nuance ?
- Je… Oui Monsieur, je suis désolée, je n’ai pas l’habitude encore, je n’ai surtout pas voulu être désagréable.
- Autre chose, lorsqu’un Noble de pure souche s’adresse à toi, tu ne dois pas seulement lui dire « Monsieur » ou « Madame » comme tu devrais le faire si l’un des Dominants ou Dominas ici présents daignaient t’adresser la parole, mais tu dois préciser « Oui, Monsieur le Marquis d’Evans ». As-tu entendu ce que je viens de te dire ?
- Oui Monsieur, j’ai bien compris,…

Le Châtelain coupe immédiatement la parole en giflant fortement dans un bel aller-retour la soumise en devenir qui comprend beaucoup trop tard qu’elle avait bien entendu les paroles du Châtelain mais qu’elle en avait fait bien peu cas dans sa réponse, tellement elle se sentait intimidée. Elle essaye donc de se rattraper craintivement en s’empressant d’ajouter :

- Oui, Monsieur le Marquis d’Evans.

Le Comte de Bégon fulmine de honte devant la bévue de son apprentie soumise qui de la manière la plus effrontée qui soit, n’a pas écouté avec suffisamment d’attention ce que Le Maître des Lieux en personne avait pris le temps très calmement de lui expliquer personnellement, acceptant de ne pas s’offusquer dans un premier temps de son ignorance. D’une voix grave empreinte de colère, il ajoute :

- néra, c’est trop tard ! Il ne fallait pas te tromper dès la première fois. Je ne peux tolérer l’affront que tu m’imposes en présence de Notre Hôte, le fameux et si prestigieux Monsieur le Marquis d’Evans. Tu me fais terriblement honte. Il est évident que tu dois être punie et je donne à mon très cher Ami que j’estime profondément toute la latitude qu’il convient pour décider de ce qu’IL va t’imposer, car tu as été irrespectueuse en ne faisant pas cas des remarques qui t’avaient été faites à bon escient.

D’une voix lourde et pesante, très calmement et très durement, le Marquis Edouard d’Evans prend la parole.

- Il est effectivement intolérable que dans Ma propre demeure, une soumise me manque à ce point de respect en ne prenant pas la peine d’écouter ce que je dis et d’agir en conséquence de toutes mes remarques et exigences. Si tu faisais partie de Mon cheptel d’esclaves, je saurais tout à fait l’attitude à adopter pour que ma punition soit dure et exemplaire et qu’elle te serve de leçon pour qu’à l’avenir tu ne te trompes plus jamais. Mais tu ne m’appartiens pas, j’ai donc besoin pour te punir de l’autorisation de Monsieur le Comte de Bégon, ce qu’il vient de me consentir. De plus, il est impératif que j’obtienne également la tienne car tu n’es pas l’une de Mes esclaves-soumises sur lesquelles j’ai tous les droits, et tu n’es même pas encore vraiment soumise en titre si j’ai bien compris. Es-tu d’accord avec ce principe ?
- Monsieur le Marquis d’Evans, je n’ai pas voulu être offensante. Monsieur le Comte de Bégon est le seul Noble que j’ai rencontré dans ma vie jusqu’ici. Il a essayé de m’expliquer comment je devais m’adresser à lui, mais je n’en sais pas plus, car dans ma famille, on ne fréquentait pas des personnes de Votre qualité et de Votre rang, aussi bien éduquées. J’ai beaucoup à apprendre, je le sais. J’aurai du faire attention à ce que Vous me disiez, mais Vous m’impressionnez beaucoup, tout comme toutes ces personnes ici, et aussi tout ce qu’elles font et se permettent de faire, c’est tellement nouveau pour moi et cela me fait plutôt peur… Je sais que j’ai fait une bêtise, mais est-ce qu’il faut vraiment que je sois punie pour une petite maladresse de débutante ?
- A ton avis ? (réplique d’une voix grave et lente le Châtelain)
- … Oui, je le crois bien, malheureusement pour moi….. Mais j’ai peur de la punition car Le Maître m’a dit que Vous étiez très sévère avec tous Vos esclaves et puis j’ai bien vu depuis le début de la soirée toutes ces sanctions infligées sans arrêt. Je ne sais si j’aurais la force de supporter ce genre de traitement, même si une partie de mon corps et de mon esprit le désire aussi au plus profond de moi, je le ressens… je le sais, sans que je comprenne bien pourquoi.
- Et donc !!! Cela te fait quoi de voir un esclave puni parce qu’il doit être châtié suite à une faute qu’il a commise ?
- Monsieur le Marquis d’Evans, c’est gênant de Vous répondre, cela me trouble profondément. Je me sens à la fois … excitée … oui c’est ça excitée et à la fois apeurée.
- Mets-toi debout que je vérifie !

néra se lève aussi sec, bien contente de ne plus être à genoux, car elle n’a pas encore trop l’habitude de rester longtemps dans cette position. D’un geste de la cravache qu’IL a prise en mains, le Marquis d’Evans écarte les jambes de la soumise en devenir, dont les joues s’empourprent aussi sec de se sentir ainsi examinée dans toute son intimité. Le Châtelain passe Sa main dans l’entrecuisse de celle qui est visiblement déjà bien en chaleur, allant jusqu’à s’immiscer dans la fente humide et dégoulinante de néra qui se laisse faire sans rien dire, laissant quand même de minuscules ronronnements en sourdine accompagner sa respiration qui s’est accélérée. Le Marquis retire la main poisseuse du bas-ventre de néra, et la tendant vers les lèvres de cette dernière, IL ajoute :

- Lèche ta mouille onctueuse de femelle qui a souillé ma main. Il est normal que ta soumission te procure de la satisfaction et de l’excitation. En revanche, une punition est avant tout une sanction qui ne doit apporter ni plaisir, ni excitation, pour être efficace et servir de leçon. Tu dois au contraire ressentir toute la honte qu’il y a d’avoir fauté et d’avoir déplu au Maître qui est courroucé par tes manquements ou ta défaillance. Est-ce que tu comprends ce que je veux dire ?
- Oui, Monsieur le Marquis d’Evans, je Vous comprends tout à fait.
- Bon, c’est déjà bien, tu n’as pas récidivé, ce qui aurait été un comble ! Alors, je vais choisir une punition qui doit être marquante et suffisamment désagréable pour que tu n’oublies jamais plus ce qui vient de se passer, mais qui pour autant restera proportionnelle à ta faute intolérable que je ne peux laisser passer car mes propos étaient clairs et explicites, mais je tiendrais compte bien évidemment de ton inexpérience et de ton ignorance. Si donc tu es d’accord avec ce principe, il faut que cela soit toi qui reconnaisses ta faute, la justification de la sanction qui en découle et qui réclame toi-même cette punition salvatrice, si je veux bien daigner consentir à te la donner ou tout autant te la faire donner par l’un quelconque de mes sbires.

néra est particulièrement gênée et troublée de la situation dans laquelle elle se trouve, les jambes écartées, le sexe exposé qui doit être scintillant de la cyprine qu’elle sent couler entre ses cuisses. Elle se sent terriblement excitée d’être ainsi devenue le centre d’intérêt sur lequel se posent les regards des deux Nobles, elle qui n’était rien de plus dans sa vie d’avant qu’une petite serveuse dans un café, qui se faisait parfois sauter par un client après le service, qui avait certains penchants pour le sexe sauvage et qui avait cru au départ qu’elle n’aurait qu’à ouvrir un peu plus les cuisses et la bouche pour contenter le Comte de Bégon, trouvant d’ailleurs beaucoup plus intéressant de faire le ménage au service d’un Noble vivant dans le confort et le luxe plutôt que dans un sordide troquet où les clients n’arrêtaient pas de lui coller la main aux fesses. Elle avait vite trouvé que la future vie qui serait la sienne dans un contexte de pratiques D/s dont elle ignorait tout au départ n’était pas forcément pour lui déplaire car cela rejoignait nombre de ses fantasmes où elle s’imaginait souvent séquestrée et retenue contre son gré, forcée à tout un tas de choses les plus incongrues possibles.

L’intervention du Marquis d’Evans la laissait toute perplexe car il avait l’air d’insister pour obtenir son accord pour la punition qu’il voulait lui imposer. Elle avait été parfois malmenée par le passé par des amants plus sauvages les uns que les autres, certains étaient même ivres ne se maîtrisant pas vraiment quand il la possédait ou la frappait, aucun ne lui avait demandé son accord avant de lui coller un coup de poing sur la figure ou une baffe qui lui faisait voir trente-six chandelles pendant plusieurs minutes. L’attitude Noble et pourtant sévère du Marquis d’Evans la fascinait particulièrement, car elle commençait à ressentir toute la différence qui pouvait y avoir dans les comportements exigeants mais respectueux de tous ces Maîtres et Maîtresses D/s et de fait le plaisir que leurs dominés pouvaient trouver de pouvoir vivre à leur pieds et sous leur joug, mais également sous leur protection. Monsieur le Comte de Bégon avait bien essayé de lui expliquer ces choses-là et le principe de consensus qui prônait dans toute la communauté BDSM, mais tout cela prenait un sens seulement en cette première soirée exceptionnelle qui resterait à jamais marquée dans sa mémoire encore virginale de tout ce monde D/s qu’elle découvrait depuis deux mois à peine.

De manière presque instinctive, néra décide de refermer ses cuisses et elle vient s’agenouiller aux pieds du Marquis Edouard d’Evans, reprenant l’attitude qu’IL lui avait imposée de sa main ferme quelques minutes plus tôt, baissant la tête au maximum. D’une voix timide, elle se lance à dire … :

(A suivre…)

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