La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 365)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 365) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-01-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 365)
Suite de l'épisode N°362 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans –

Monsieur le Marquis Edouard d’Evans, continuant de faire le tour de la salle de réception transformée en donjon D/s pour la nuitée orgiaque de son anniversaire, vient de saluer son cher ami Master Tarvo, dont il avait fait la connaissance, il y a six mois dans une soirée privée gay D/s, organisée par ledit Dominant à laquelle il s’était rendu avec David, son compagnon de longue date, mais également plusieurs esclaves-mâles sélectionnés parmi ceux du cheptel du Château qui avaient servi à animer largement la soirée BDSM. Depuis, les deux Dominants n’avaient pas eu l’occasion de se revoir mais les deux Hommes avaient continué à échanger de nombreux mails évoquant leurs passions communes et partageant leur savoir-faire, même si Master Tarvo avait reconnu qu’il avait beaucoup plus à apprendre de Monsieur le Marquis d’Evans, Maître très expérimenté, que ce qu’il ne pouvait lui rendre en retour. Mais une amitié et un grand respect s’étaient instaurés entre les deux hommes.

Master Tarvo attiré maintenant exclusivement par les hommes, bien qu’ayant été marié à une femme dans ses jeunes années, vivait dorénavant pacsé avec un jeune homosexuel qui était de tempérament masochiste et qui lui avait fait découvrir cette facette particulière d’une relation SM presqu’intergénérationnelle puisqu’il y avait 20 ans d’écart entre les deux hommes. Cela avait redonné un élan de libido et de sexualité à ce jeune quinqua qui avait fini par prendre goût à ces pratiques soft, et parfois hard, qui l’avaient fait fantasmé plus jeune, mais que son éducation sclérosée et rigide lui avait fait mettre de côté, tout autant que son homosexualité qu’il avait refoulé par conventions sociales au début, voulant s’éviter des soucis dans la société souvent peu tolérante et se conformer à la masse au lieu de suivre les pulsions internes qu’il ressentait depuis son adolescence.

Le jeune homme qui partageait sa vie depuis maintenant cinq ans était un vrai play-boy, qui en aurait fait retourner plus d’une dans la rue en le voyant passer. Cadre supérieur, maniant avec brio la finance et les affaires, ayant de hautes responsabilités au sein d’un Cabinet de Conseil international. Ce jeune homme avait fier allure dans ses costumes toujours impeccables, intelligent, beau, grand, musclé et tonique, une chevelure brune dense et ondulée, on aurait pu l’imaginer pouvant facilement prendre le premier rôle dans n’importe quel film à succès. Ses compétences professionnelles et son intelligence n’avaient rien à envier à ses atouts physiques et son charme indéniable. Et pourtant, si dans son milieu professionnel ou même dans les sociétés multinationales où il devait intervenir, elles auraient été nombreuses à faire la queue pour pouvoir se faire remarquer, désirer, embrasser, caresser ou encore mieux carrément baiser, il paraissait toujours galant et courtois, mais ne donnant suite à aucune avance, rétorquant systématiquement qu’il ne mélangeait pas sa vie professionnelle et sa vie privée. Personne n’avait donc jamais pu soupçonner que derrière ce beau jeune éphèbe se cachait quelqu’un dont la vie intime et érotique révélait une toute autre personnalité.

Soumis par pulsion, il avait besoin de se sentir dominé et maitrisé, mais également humilié et rabaissé. Il aimait sentir ses parties génitales malmenées et presque torturées, son corps flagellé portant la marque des coups de fouet ou de cravache. Il en retirait un vrai plaisir masochiste qui lui faisait oublier tout le reste et le portait dans un état de transe dont il jouissait bien souvent plus intellectuellement que physiquement. Il avait rencontré six ans plus tôt dans une discothèque Master Tarvo qui à l’époque n’était pas encore Maître, mais seulement un Monsieur X quelconque attablé au comptoir en train de siroter un cocktail, en solitaire et l’air un peu éperdu, de ceux qui regardent mais sans les voir les femmes déchainées qui se déhanchaient sur la piste de danse aux sons endiablés de la sono. Il s’était approché et avait engagé la conversation sans dévoiler dans un premier temps sa vraie nature, parlant avant tout de la pluie et du beau temps, et plus à proprement parlé d’économie, de stress et du bruit très fort, presque insoutenable, que faisait le DJ qui avait mis les platines à fond et dont les basses faisaient vibrer même ceux qui se trouvaient en fond de salle. La soirée s’était vite terminée plus au calme dans son appartement qui se trouvait seulement à deux rues de la discothèque. Après un nouveau verre de cognac sur un fond musical des plus lancinants, le jeune homme s’était rapidement transformé, prétextant dans un premier temps qu’il serait plus à l’aise torse nu qu’engoncé dans son costard-cravate ajusté, mais l’art qu’il avait déployé pour se dévêtir avait été digne d’un striptease digne des cabarets les plus hots. Il faisait gonfler la musculature de ses abdos, et les tablettes de chocolat qui ornaient son torse légèrement velu. D’un ton plus enjoué, il s’était rapproché de celui qui était encore un inconnu un peu gêné du spectacle indécent en lui retirant également le veston de son complet et commençant à déboutonner la chemise blanche après voir entrouvert la cravate. L’alcool aidant, les deux hommes avaient terminé assez rapidement enlacés dans un vrai corps à corps, le jeune homme s’offrant très rapidement aux assauts pénétrants de celui qui n’était qu’un étranger deux heures plus tôt, qui n’avait jamais osé se permettre de se lancer dans une relation non hétéro. Une affinité homosexuelle était très vite née entre les deux mâles, et ce n’est qu’au bout de quatre mois, que le jeune homme avait fini par avouer aussi ses besoins masochistes qui commençaient par lui manquer dans leur relation physique, à laquelle il tenait cependant, puisque les deux hommes avaient fini par vivre ensemble presque tous les soirs, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre.

Monsieur X avait fini par céder autant par attirance à son penchant que par affection également aux désirs de son jeune compagnon qui « dictait » une à une les envies et les expériences maso auxquelles il voulait être livré. Il s’était mis à apprendre le maniement des instruments cinglants, s’entrainant pour manier la cravache et le fouet avec dextérité pour amener au plaisir physique son ami, dans la violence mais sans le blesser sérieusement, car il devait toujours veiller à freiner les désirs masochistes de celui qui pris par une ondée de plaisirs née dans la douleur en redemandait encore et encore. Ce nouveau rôle assumé dans le tandem avait eu pour effet de libérer peu à peu chez le quinqua ses pulsions de Dominant refoulées jusqu’alors de par son éducation très stricte, bien qu’il était conscient qu’il n’était ni sadique, ni pervers, et qu’il n’avait nullement envie de tomber dans ce qu’il considérait encore comme des extrêmes plus pernicieux car ne sachant pas vraiment où se situe la limite de l’humainement possible. Il avait aussi commencé par se renseigner sur le net et dans des livres sur les pratiques, les limites, les dangers des jeux D/s et SM, ne voulant en aucun cas mettre en danger la vie de son partenaire, même si ce dernier était consentant pour des pratiques qui lui semblaient trop souvent comporter de réels risques et qu’il se refusait à mettre en œuvre, malgré les demandes insistantes de celui qui devenait avant tout partenaire sexuel maso, bien plus que son soumis obéissant et dévoué, ne serait-ce que parce qu’il était conscient de sa propre responsabilité prenant part à des actes physiques, mais aussi des conséquences et des risques psychologiques liés au sentiment de culpabilité qui aurait pu en découler en cas de dérapage et de blessures plus graves, furent-elles causées involontairement.

Les deux amis avaient évolué dans leur relation personnelle vanille, finissant par faire vie commune dans l’appartement du jeune homme, mais ils avaient aussi progressé dans la relation sexuelle, sensuelle et BDSM qui les unissait. C’est le jour précis de l’anniversaire du jeune homme que son compagnon lui avait fait une surprise inattendue, lui annonçant que désormais il avait décidé de prendre les choses en mains totalement, qu’il se sentait prêt à devenir un Maître D/s à part entière et qu’il en avait marre de se faire manipuler suivant les désirs de celui qui ne devait en théorie être qu’à ses ordres et prêt à le servir en lui laissant mener à sa convenance de Dominant la relation, alors qu’il restait persuadé que le jeune éphèbe jusqu’alors n’avait cherché qu’à trouver quelqu’un capable de lui faire prendre son pied comme il le souhaitait par des sévices appropriés à transformer sa douleur physique en plaisirs masochistes.

Le nouveau Maître D/s, pour marquer le changement qu’il initiait, avait pris soin d’acheter un collier, fait d’un large cerclage de métal qui se cadenassait par une fermeture invisible interne qu’il montra à son partenaire. Il demanda au jeune homme encore très surpris de ses propos, de s’agenouiller et de baisser la tête, l’informant qu’il pouvait, soit accepter de rester vivre à ses pieds mais en tant que véritable esclave-soumis, soit l’informer qu’il ne souhaitait plus poursuivre leur relation à la fois personnelle, sexuelle et D/s. Dans ce dernier cas, il quitterait sur le champ l’appartement commun et reprendrait sa liberté, retournant vivre dans son ancien appartement qu’il avait toujours conservé et il s’imposerait de ne plus jamais chercher à revoir celui qui avait partagé sa vie pendant plusieurs mois et attendait que la réciproque soit vraie. Il avait ajouté non sans une pointe de plaisanterie plutôt sarcastique que « maso pour maso », l’esclave-soumis allait maintenant comprendre mais d’une autre manière ce que voulait dire d’être à la merci d’un Dominant, à Ses ordres et sous Son Joug.

Le ton inhabituel très ferme avec lequel le jeune homme avait été interpellé l’avait carrément interloqué. Sur un ton presque de colère, le play-boy gonflant sa poitrine virilement dans un vrai signe de rébellion, lui répondit :
- Ah, c’est cela, je te vois enfin venir, tu as envie de continuer à prendre ton pied en m’enculant et en me défonçant, et pendant ce temps-là, tu me refuseras tout ce qui peut me donner du plaisir parce que monsieur n’a plus envie de se fatiguer à manier le fouet et la cravache. Et bien, casses-toi si cela te chante ! …. Je t’ai assez vu, moi qui avait confiance en toi, je me trompais, tu es un égoïste comme tous les autres qui veut se la jouer grand maître...
- Adieu !

Ce fut la seule réponse de Master Tarvo !... Réponse dite sèchement par cet unique mot, on ne peut plus laconique ! Le quinqua avait rétorqué froidement, sans un seul mot de plus, tout en tournant les talons juste après avoir déposé au sol le collier de métal encore ouvert. Le jeune homme était resté médusé, se disant qu’il devait s’agir tout au plus d’une première à leur niveau, mais qui ne pouvait que ressembler à une de ces disputes de couples comme cela est si fréquent dans les couples hétérosexuels ou non, mariés ou vivant ensemble de longue date, dans lesquels les non-dits ont fini par l’emporter sur le respect et la complicité, mais il prenait conscience que son ami, auquel il tenait intensément était bel et bien en train d’enfiler sa redingote et de partir sans se retourner, sans chercher à converser et encore moins avec l’envie de trouver un terrain d’entente dans lequel chacun aurait pu faire quelques concessions pour retrouver l’harmonie et l’apaisement. Une seconde à peine de réflexion suffit pour que le jeune homme éperdu se précipite vers la porte d’entrée de l’appartement, se jetant carrément à genoux en glissade pour atterrir aux pieds de son compagnon dont il cherchait à lui barrer le passage vers la sortie, en lui tendant le collier qu’il venait de ramasser. Il ne dit pas un mot et attendit de voir la réaction de son ami, en ayant pris soin de baisser la tête pour montrer qu’il venait d’abdiquer. Master Tarvo compris à ce moment-là qu’il avait enfin mérité le nouveau nom qu’il venait de se choisir.

- Désormais, dès que nous ne serons pas dans un lieu public où nous ne pouvons être entendu ou reconnu par des personnes de notre entourage et à fortiori lorsque nous serons dans l’intimité, tu m’appelleras « Master Tarvo ». Tu ne pourras plus jamais me tutoyer même devant nos anciens amis. Le bénéfice de l’âge servira à faire passer cette nouvelle forme de communication que j’exige de toi, même avec ceux plus intimes qui nous ont connus avant et savent que nous vivons ensemble. Aucun manquement à la règle ne sera toléré, et les punitions qui en découleraient ne seront jamais des parties de plaisir maso, fais-moi confiance sur ce point !

Master Tarvo marqua un long temps d’arrêt avant de poursuivre, toisant son soumis agenouillé et presque prosterné qui était en train de prendre conscience de sa nouvelle réelle condition.

- Quant à toi, je t’appellerai comme bon me semble, « esclave » avant tout. Mais je daigne te donner malgré tout un nom que j’ai choisi spécialement pour toi. Tu t’appelleras désormais « thyr » ce qui en nordique veut dire serve (féminin de serf) ou esclave. « thyr » était l’épouse soumise de Thrall dans une certaine légende, c’est à bon escient que je t’ai choisi un nom féminisé et en relation avec ta nouvelle condition servile, parce que j’en ai assez de te voir jouer au jeune cadre dynamique, play-boy et Don Juan de service qui remballe toutes les donzelles qui te collent au cul comme des mouches, même si moi je sais que les femmes ne sont pas du tout ta tasse de thé. Le prénom ne sera utilisé par moi que si tu as mérité ma considération et si je peux être fier de celui que tu vas devenir maintenant que je vais vraiment te prendre en mains et m’occuper de te dresser convenablement.

Le jeune thyr était en train de vivre un moment qu’il n’oublierait pas de sitôt. Il se sentait enfin vivre, avec une excitation et un frisson qui lui parcourait l’échine et faisait gonfler sa queue comme jamais de sa vie. Il avait cherché pendant des années l’extase dans la morsure des coups de fouet et là le plaisir qu’il ressentait était d’une autre portée, moins intense en sensations corporelles douloureuses, mais tellement plus fort en ressenti cérébral et avec un effet quasi-instantané sur sa virilité, son état d’excitation et le plaisir charnel qu’il commençait à ressentir dans tout son corps. Il était là à genoux, la tête baissée aux pieds de Master Tarvo, n’ayant qu’une envie, c’est que cet instant s’éternise à jamais tant il se sentait bien et à la place qui lui conviendrait dorénavant, car il se sentait enfin maîtrisé et non plus « maître du jeu » SM ou du jeu relationnel tout court tant que c’était lui qui imposait ses limites, ses désirs et ses tourments. Il espérait que le collier se refermerait sur son cou pour y rester de manière permanente, même s’il se demandait bien comment il pourrait enfiler ses chemises et ses cravates par-dessus, tant les cols en étaient ajustés à sa taille, mais à cet instant, sa tenue vestimentaire était le plus cadet de ses soucis.

Master Tarvo laissa le temps s’écouler lentement sachant qu’à cet instant précis, il prenait la situation en mains et qu’il liait encore plus que par le passé Son esclave-soumis sous Sa seule dépendance. La relation SM des deux amants s’était transformée peu à peu en une vraie relation D/s suivant les désirs de Master Tarvo qui ne manquait pas cependant de dispenser quelques plaisirs toujours aussi cinglants à son esclave-soumis dans la relation D/s, mais aussi compagnon et amant dans la vie. Mais le Maître voulait obtenir de la part de son nouveau chien-mâle plus d’abnégation consentie et de réelle soumission, voulant peu à peu amener son soumis à trouver encore plus de plaisirs à lâcher-prise et à s’abandonner entre ses mains en abdiquant tous pouvoirs à son profit dans le cadre de la relation partagée et en particulier en séances D/s, puisque dans la vie, ils se comportaient avant tout comme deux amis très proches, et face à des relations que leur homosexualité ne risquait pas de mener à une stérile polémique, il s’affichaient en véritables amants amoureux. Le seul petit détail que quelqu’un de très attentionné aurait pu remarquer était la profonde déférence avec laquelle thyr s’adressait à Master Tarvo en tout temps et tout lieu, même lorsqu’ils n’étaient que deux « Messieurs » parmi tant d’autres pour les quidams autour. Mais les non-initiés aux pratiques D/s pouvaient ne voir là qu’une marque de respect, renforcée par la différence d’âge qui faisait presque de l’Un le Mentor de l’autre.

Master Tarvo avait lors de cette fameuse soirée privée où il avait fait la connaissance de Monsieur le Marquis d’Evans était subjugué par l’abnégation totale des esclaves du cheptel, tous si dévoués au Maître, ne désirant que le servir et lui faire honneur, quel que soit ce que l’on put exiger d’eux lors de la soirée, qu’il s’agisse de sévices, de frustrations, de services, de pénétrations, de pratiques D/s, se laissant malmenés et utilisés par les Dominants présents qui ne se gênaient pas pour user et abuser de tous leurs orifices anal et buccal, comme de deux simples trous à remplir, mais aussi pour les tourmenter, les exciter et les titiller de mille et une manières et ceci d’autant plus plaisamment qu’il était évident qu’étant tous encagés pour la soirée aucun des chiens-esclaves ne pourraient avoir la capacité de bander et de prendre du plaisir jouissif. Malgré toutes ses contraintes et autres désagréments auxquels ils étaient soumis, aucun esclave de Monsieur le Marquis d’Evans, tous très bien dressés et si désireux de le satisfaire, n’avait émis le moindre signe déplacé, fut-il infime, de refus ou même d’hésitation, obéissant au doigt et à l’œil à tous les ordres qui leur étaient assignés et se pliant aux lubies les plus perverses de tous les Maîtres Invités à la soirée.

Maître Tarvo avait eu l’idée à l’issue de cette soirée de demander à Monsieur le Marquis d’Evans s’il acceptait de prendre en charge l’éducation à parfaire de son jeune esclave-soumis thyr qui avait encore bien du mal à ne pas confondre une relation de plaisirs purement sadomasochistes et un véritable engagement de soumission. C’est donc ainsi que le soumis thyr en formation avait fait son apparition un jour dans le chenil du Château pour y apprendre comment on se comporte lorsqu’on désire pouvoir devenir un chien-mâle-esclave dévoué aux pieds du Maître dont il est la propriété exclusive. Maître Tarvo avait laissé carte blanche au Châtelain, car sa renommée était si grande dans le milieu BDSM qu’il ne pouvait que lui faire confiance et par ailleurs, il aurait trouvé particulièrement discourtois, et même inconvenant, de commencer à poser des conditions et des restrictions pour le dressage de celui qui restait son bien-aimé dans la vie, alors même qu’il ne pouvait qu’exprimer de la reconnaissance pour le Noble qui allait personnellement ou indirectement prendre de son temps pour former son protégé, même si Master Tarvo devenait de plus en plus ferme et exigeant sur celui qui était devenu un vrai soumis au fil des semaines. Le Dominant espérait bien que son petit animal de compagnie favori trouverait pendant son séjour au Château de quoi conforter le plaisir qu’il prenait maintenant dans une vraie soumission assouvie, ayant de moins en moins besoin de plaisirs physiques maso, mais de plus en plus besoin de ressentir la présence, l’emprise et le pouvoir que Master Tarvo avait pris sur lui…

Le séjour de quatre semaines au Château, qui s’était déroulé pendant les congés d’été du jeune cadre qui n’avait pas pu se libérer avant de ses obligations professionnelles, avait été très constructif dans l’évolution du chien-mâle qui était revenu chez Master Tarvo encore plus soumis qu’avant, peu bronzé à l’inverse des autres années où ils avaient l’habitude de partir à deux en vacances en Corse, mais si heureux de pouvoir retrouver à la rentrée le Maître auquel il appartenait maintenant corps et âme profondément. Master Tarvo en avait depuis voué une reconnaissance très grande envers Monsieur le Marquis d’Evans car la relation personnelle et D/s qu’il partageait avec son ami, avec lequel il s’était pacsé, avait pris un tournant qu’il n’avait même pas espéré aussi radical, car thyr était devenu vis-à-vis de son Dominant, très dévoué, très aimant, très attentionné, très à l’écoute, très humble et reconnaissant, prêt à donner sa vie et son âme pour celui qu’il chérissait, Aimait et Vénérait intensément. Et Master Tarvo le lui rendait bien, car ils formaient un couple heureux dans leur quotidien et un tandem D/s qui expérimentait de nombreuses pratiques sous la conduite du Maître, ce qui laissait toujours à thyr le plaisir de pouvoir bénéficier de la surprise de ce qui serait exigé de lui et de l’excitation qu’il ressentait de se savoir vulnérable, disponible et à la merci totale de celui en qui il avait placé toute sa confiance et son Amour…

(A suivre …)

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Texte coquin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 365)
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