La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 39)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 39) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 39)
- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-

Suite de l'épisode 32 (avec Marie et lalielou, enlevées du château du Marquis et
séquestrées chez le comte)

J'essayais de me débattre, de le griffer, mais plus je gesticulais plus il resserrait
son étreinte autour de moi . Il marchait d'un bon pas vers la maison dont la porte
était grande ouverte . Lalielou était déjà emportée vers les étages et nous pûmes
juste nous lancer un regard apeuré avant qu'elle ne disparaisse en haut de l'escalier
.

Je me retrouvais temporairement seule avec le Comte . Mon cerveau fonctionnait à mille
à l'heure . Je me demandais si c'était bien le Marquis que j'avais vu derrière la
grille tout à l'heure . Quand je m'arrêtais à cette pensée, j'avais espoir : Espoir
que Le Marquis reviendrait nous chercher, espoir d'une délivrance rapide . Mais quand
je doutais de ce que j'avais vu, je plongeais dans les pensées les plus noires. Je me
demandais ce qui allait nous arriver, ce que ce triste sire nous réservait .

Il ne me déposa pas au sol, bien que nous soyons à l'intérieur . Il attendit qu'un de
ses serviteurs referma la porte à clef . Il me posa enfin et dès que je fus au sol,
malgré que ma raison me disait que ce fut inutile, je me précipitais vers la porte,
tentant de l'ouvrir avec toute l'énergie du désespoir . Je la secouais de toutes mes
forces, tapais dessus, tirais la poignée avec violence espérant que peut être elle
céderait .
Rien n'y fit, elle était beaucoup trop lourde et épaisse pour que je puisse ne serait
ce que l'égratigner . Le Comte riait de me voir gesticuler ainsi, impuissante . Je me
retournais vers lui, le foudroyant du regard .

- Mais que me voulez vous à la fin ? lui hurlais-je presque hystérique . Je sentais la
panique monter, inexorable, ravageuse, je la sentais qui allait me submerger . Je
voulais la contrôler, la maintenir à distance de ma pauvre tête qui me tournait .
Il riait encore et encore !

- Je te veux, toi ! et je t'ai .
- non !, vous ne m'avez pas, Monsieur le Marquis viendra et il me reprendra et vous
paierez cher votre trahison . j'en suis sûre !
- alors pourquoi cries tu, pourquoi pleures tu comme ça ? si tu en es si sûre ?

Il avait raison, je pleurais et je ne m'en étais pas aperçue, de grosses larmes
roulaient sur mes joues . je n'étais pas certaine que le Marquis viendrait nous
secourir, je ne lui avais causé que du soucis . Estimerait-il que je vaille la peine
d'être sauvée ? Mon cœur souffrait d'un mal que je ne connaissais . Je me sentais
perdue, abandonnée . Je me jetais aux genoux du Comte, espérant une quelconque pitié :

- Je vous en prie, avant qu'il ne soit trop tard, ramenez nous auprès de Monsieur le
Marquis, ne nous faites pas de mal, il sera magnanime et oubliera toute cette
histoire, je vous en prie Monsieur .

Mes mains se tordaient sous l'émotion, je levais les yeux vers lui, implorante . Il me
fixait, et, sans prévenir, sans un mot, il me gifla à toute volée . Je tombais sur le
flanc sous l'impact . Ma tête me tourna, j'entrevis un voile noir, je sentis un goût
de sang dans ma bouche . J'essayais de me relever, il me donna une autre gifle qui me
coupa le souffle . Je restais allongée de tout mon long . Je n'osais plus me relever,
ni même le regarder . Je pleurais à gros sanglots, nue, meurtrie sur les pavés froids
de cette demeure je me sentais perdue .

Il appela un des serviteurs qui attendaient là . Ils me relevèrent tous les deux par
un bras et me trainèrent vers le fond de la pièce . Nous passâmes une porte,
traversâmes une autre pièce et enfin ils s'arrêtèrent . Ils me laissèrent tomber là où
j'étais, pantin désarticulé . Je tentais une nouvelle fois de m'asseoir, ce que je
parvins presque à faire .
Le Comte se retourna . Je ne vis rien d'autre, n'entendis rien d'autre que sa main qui
s'abattit une nouvelle fois sur moi . Cette fois je reçu le voile comme une
délivrance, m'écroulais, inerte .

Le Comte me laissa là et sortit de la pièce avec son serviteur sur les talons .

Il retraversa toutes les salles, grimpa l'escalier 4 à 4 et pénétra dans la chambre où
se trouvait Lalielou . A son entrée, même la bonne sursauta . Lalielou se retourna et
le vit dans l'encadrement de la porte . Elle se recroquevilla sur le lit où elle était
assise, s'attendant au pire . Elvire se déplaça, lui laissant plus de place que
nécessaire pour passer devant elle . Quand il s'approcha, inquiète, elle baissa la
tête et croisa ses mains sur son tablier .

- comment va - t'elle ? lui demanda-t-il sans la regarder, fixant Lalielou sans ciller
. As tu fait ce que je t'avais demandé ?
- oui Monsieur, je lui ai passé des onguents, elle n'a pas voulu manger, ni boire .

Lalielou releva légèrement la tête comme si elle voulait le défier . Elle fixa ses
yeux dans ceux du Comte et ne baissa pas le regard . Il la regardait lui aussi . On
aurait dit qu'ils s'affrontaient dans un combat silencieux, mais des plus intenses .
Qui lâcherait le premier, qui baisserait les yeux en premier ? Lalielou était
fatiguée, elle avait faim, son estomac se tordait et la faisait souffrir .
Elle avait entendu ce que le Comte avait dit . Elle devait rester maîtresse d'elle
même . Elle se devait de garder les idées claires, la suite des événements en
dépendait . Elle se résolue donc à baisser les yeux, ne pas le provoquer inutilement,
faire amende honorable, lui faire croire qu'elle se rendait . Elle baissa les yeux,
rongeant son frein et serrant les poings . Il rit .

- tu te rends enfin petite chienne ?
- oui monsieur, je suis à votre merci .
- tu as compris que ton Marquis ne peut rien pour toi ! Ici tu es chez moi !
- oui monsieur, je sais, je suis à votre merci, faites ce que vous voulez de moi .
- j'y compte bien petite femelle, j'y compte bien ! Je dois m'occuper de l'autre
chienne avant, la marquer à mon graphe et je ferai de même avec toi ensuite, repose
toi bien, c'est une dure épreuve que les fers rouges .

Lalielou ne put s'empêcher de lever la tête pour le regarder, horrifiée ; Non il
n’allait pas marquer Marie aux fers tout de même et faire pareil avec elle ensuite !
Il n'en n'avait pas le droit . Que diraient leurs Maîtres de les voir marquées à vie
de la marque d'un autre qu'eux ? Il fallait vraiment qu'elle s'échappe . Elle baissa
la tête, ne rien dire, rester calme et soumise, du moins en apparence .

- bien je préfère cette attitude là . Elvire ; tu ne la quittes pas des yeux , elle
doit se reposer !
- bien Monsieur, oui Monsieur
- quand j'en aurai fini avec l'autre j'enverrai chercher celle là !

Avant qu'elle ai pu répondre, tournant les talons sans un regard ni un mot pour
Lalielou, il était sortit de la pièce .
Les deux femmes poussèrent un soupir de soulagement en même temps . Elles se
regardèrent et se sourirent . Mais Lalielou réfléchissait à toute vitesse .
Elle se demandait comment elle pourrait bien sortir d'ici et demander de l'aide malgré
le vent, le froid et la neige qui menaçait !

Que se passerait-il pour Marie si le Comte s'en apercevait avant qu'elle ai put
ramener de l'aide ? Ne se vengerait-il pas sur Marie ?

Elle hésitait à le faire, mais ne pas le faire était tout aussi dangereux . Elle se
décida donc pour l'action . Elle avait un plan qui valait ce qu'il valait , mais elle
n'avait que ça pour le moment et le temps comptait . Alors, toute langoureuse, elle se
tourna vers Elvire et la regardant presque timidement, elle lui demanda le plus
doucement qu'il lui fut permis de le faire malgré l'angoisse qui faisait trembler sa
voix :

- je vous en prie madame, je mangerai bien quelque chose maintenant, il ne faut pas
que je contrarie Monsieur le Comte , je dois lui obéir et me reposer, mais j'ai si
faim que je n'y arriverai pas c'est sûr .

La bonne la regarda, se demandant quel tour cette femme pourrait bien lui jouer . Mais
la voyant timide et humble, Lali lui souriant doucement elle ne lui parut bien pas
bien ? offensive ? tout compte fait .

- Bon je te laisse là, je vais rechercher le plateau que tu as refusé tout à l'heure .
Je ne sais pas ce qu'en pensera le Maître mais il a dit que tu devais te reposer et
prendre des forces . Donc, attends moi là je reviens !

Elle sortit à son tour . Lalielou entendit la clé tourner dans la serrure . Elle se
précipita hors du lit, se dirigea vers les grandes armoires qu'il y avait dans la
chambre, en ouvrit toutes le portes à la recherche de quoi se vêtir et se chausser .
La première qu'elle ouvrit ne contenait que des draps, des oreillers et autres
couvertures . Déçue elle ouvrit la deuxième et là il y avait des vêtements d'hommes .
Tant pis elle ne choisit rien, prit ce qui venait et s'habilla comme elle le put .
Elle enfila plusieurs pantalons et pulls les uns sur les autres . Il n'y avait ni
veste, ni manteau, ni chaussure .

Cela risquait de lui poser des problèmes . Il fallait qu'elle trouve de quoi se
mettre aux pieds, absolument . Il n'y avait pas d'autre armoire dans la pièce . Elle
se désespérait . La peur la gagnait, mais elle devait rester calme et lucide . Elle se
dirigea vers la porte guettant les moindres bruits . Elle colla son oreille au battant
. Elle aurait voulu avoir un gourdin, mais évidement rien de tout ça dans cette
chambre .
Elle refit le tour de la pièce . Son regard s'arrêta sur une chaise qui lui parut
suffisamment lourde .

Elle quitta sa place prés de la porte, pris la chaise, essaya plusieurs prises
différentes, la soupesa , la souleva au dessus de sa tête . Elle sembla satisfaite et
repris son poste derrière la porte au moment précis ou elle entendait des pas dans
l'escalier . Son cœur se mit à battre la chamade dans sa poitrine . Elle saisit de la
chaise à pleines mains, la leva, et, se reculant un peu, attendit .

La clef tourna dans la serrure . Le battant s'ouvrit lentement, et, s'en réfléchir à
ce qu'elle faisait, l'abattit de toute ses forces sur la pauvre Elvire . Celle ci
s'écroula sur le sol sans avoir le temps de pousser le moindre cri . Le plateau tomba
emportant tout ce qu'il y avait dessus dans un bruit qui parut infernal à Lalielou .

Elle n’attendit pas . Elle tira Elvire jusqu'au lit et, à grande peine, la monta sur
le lit . Elle l'y installa , le dos tourné vers la porte . Elle pris soin de ramasser
la clef et de la glisser dans la porte qu'elle referma soigneusement quand elle sortit
de la chambre .

Elle regarda à droite et à gauche se demandant par où aller . Elle descendit
l'escalier silencieusement . Elle trouva par hasard le vestibule . Il y avait là, bien
alignées, des bottes et des chaussures rutilantes . Elvire avait dut les nettoyer et
les cirer consciencieusement . Lalielou glissa ses pieds nus dans des bottes bien trop
grandes pour elle . Mais au moins étaient-elles fourrées, elles lui tiendraient chaud
.

Elle se dirigea vers la porte mais ne parvint pas à l'ouvrir . Elle se résigna, fit
demi tour et retraversa la maison . Elle cherchait l'office où elle était sûre de
trouver une autre porte et avec un peu de chance serait-elle ouverte . Elle en ouvrit
une au hasard , passa la tête . Il n'y avait personne en vue, la maison semblait vide
. Il n'y avait aucun bruit .

Elle se hasarda à avancer . Elle ouvrit la première porte, elle donnait sur un long
couloir desservant plusieurs pièces . Elle ne s'y engagea pas, et referma la porte .
Elle prit la suivante et, victoire ce fut la bonne . Elle entra doucement, c'était
l'office, il était vide Lalielou referma la porte lentement sur elle . C'était une
pièce assez vaste et bien meublée . Il y avait sur la longue table centrale une
corbeille de fruits . Lalielou prit deux ou trois pommes qu'elle glissa dans les
poches des pantalons .
Elle se dirigea vers la porte vitrée qui donnait sur extérieure , elle se demandait où
elle pouvait bien donner ? Elle l'ouvrit précautionneusement et se retrouva dehors .
Elle était sur l’arrière de la demeure .

Il y avait devant elle un parc immense . Une pelouse descendait en pente douce jusqu'à
la forêt qu'elle voyait plus loin . Aurait -elle le temps de l'atteindre, la forêt
était -elle close de ces hauts murs qu'elle voyait sur sa gauche . Comment pourrait
elle sortir de ce parc ?

Elle décida de ne plus se poser de question et d'avancer . Elle se lança alors dans
une course folle, comme si sa vie en dépendait . Elle couru, couru, n'ayant que la
forêt en point de mire, elle devait l'atteindre à tout prix, coute que coute !

Elle courait, Lalielou, elle courait dans ses bottes trop grandes, dans ses pantalons
qui la gênaient, mais elle courait . La forêt se rapprochait . Les bois, bien que
dénudés, seraient ses alliés, elle le savait, le sentait, le souhaitait de tout son
corps, de tout son être .
Elle ne s'arrêta pas, ne se retourna pas . Elle courait, courait à en avoir le souffle
court . Sa poitrine la brulait d'un feu intense, son cœur, tel un puissant tam-tam,
lui disait qu'il n'en pouvait plus qu'il lui faudrait ralentir et puis, enfin, les
premiers arbres furent là .

Elle se précipita vers eux, entre eux . Elle passa les premiers s'en s'arrêter de
courir . Elle zigzaguait entre les troncs nus . Les bottes se prenaient dans les
ronces et les fougères sèches, mais elle n'en ralentit pas sa course pour autant .
Elle devait s’éloigner le plus possible, s'enfoncer dans les bois et y disparaitre .

Au bout d'un moment de cette course folle elle s'arrêta, se retourna et cria presque
de soulagement . Elle ne voyait plus la maison du Comte .Elle s'appuya contre un
tronc, essayant de reprendre son souffle . Elle se pencha soudain, et vomit une bile
amère et acide . Elle avait demandé tant d'efforts à son corps qu'il se révoltait .

Elle resta là un long moment, attendant que les spasmes se calment . Elle prit une
pomme et croqua dedans . Le jus lui fit un bien immense en coulant dans sa gorge
desséchée . Elle savoura avec volupté ce fruit défendu tel un élixir . Elle s'assit
un instant pour réfléchir à la suite des événements . Elle se demandait si dans la
maison, ils s'était déjà rendu compte de sa fuite, ce qui se passerait alors . Elle
s'angoissa à la pensée que Marie était encore prisonnière, la-bas seule maintenant !
Mais elle devait faire ce qu'elle avait commencé à faire, aller au bout, trouver du
renfort, de l'aide .


Au manoir, personne ne s'inquiétait d'elle au contraire, puisque le Comte avait exigé
qu'elle se reposa . Il était bien trop occupait avec moi, Marie .

Il était revenu dans la pièce où j'étais toujours inconsciente . Il me fit mettre
debout, me donna quelques claques pour me faire revenir à moi . J’emmargeais d'un
brouillard inerte pour ouvrir les yeux sur le Comte, debout, devant moi . Je voulus me
reculer, je criais, me protégeant la tête de mes bras . Il me retint avec force et me
secoua . Il demanda au serviteur qui était là de l'aider à me porter jusqu'au carcan .
Je vis alors ou j'étais .

Loin de l'élégance du donjon du somptueux château du Marquis, celui là faisait plutôt
chambre des tortures . Il y avait, dans un désordre indescriptible, des palans, des
chevalets, une table avec des crochets, des chaises étranges qui n'avaient de chaises
que le nom. Des poulies qui pendaient ici et là menaçantes .

Les étagères croulaient sous divers fouets, badines, cravaches, cordes ainsi que des
godemichets de toutes tailles, de toutes formes, monstrueux pour certains . Tout ces
objets hétéroclites donnaient une ambiance malsaine à la pièce . Dans un coin brulait
un brasero avec des long manches qui en sortaient , qu'un homme retournait à
intervalles réguliers .

- les fers sont-ils prêts ?
- non Maitre, pas encore .
- parfait nous allons nous amuser en attendant .

il me souleva et aidé de son serviteur, m'entraina vers un carcan identique aux
gravures que l'on voit dans les livres d'histoires du moyen âge . M'obligeant à me
pencher vers l'avant, Ils me posèrent la tête et les mains sur le carcan et le
refermèrent sur mon cou et mes poignets . Le corps à l'horizontal, pliée à partir des
hanches, j'avais les fesses tendues et offertes . Le Comte s'approcha de moi, passa sa
main sur mon dos, descendit le long de mes cotés, serra ma taille de ses mains . Il se
pencha un peu et pris mes seins qui pendaient, les étira autant qu'il put par les
tétons . Je gémis mais je pus rien faire pour me soustraire à cette douleur . Il se
redressa un peu, me caressa les fesses, me les palpa avec rudesse . J'essayais de me
déplacer en tournant mon bassin et en pliant les jambes .

- je vois ça, attends un peu chienne !

J'entendis des bruits de chaines, de poulies, mais je ne vis rien . Je sentis que l'on
m'écartait les jambes avec force et que l'on y fixait des bracelets . Un clic et je ne
put plus rapprocher mes pieds . Le Comte vint se placer devant moi, je me rendis
compte tout de suite que le carcan mettait ma bouche au niveau de son sexe .

- tu seras fouettée au martinet sur tes fesses de chienne pendant que tu m'honoreras
avec ta bouche, car je suis ton Maître maintenant et bientôt tu porteras ma marque sur
ton sein . Tache de te montrer à la hauteur de mes envies .

Il se déshabillait en me disant cela et approcha son sexe de ma bouche . Je ne voulu
pas l'ouvrir, refusant de revivre l'épreuve qu'il m'avait infligé chez le Marquis .
Une grande peur faisait se tordre mon ventre, je pleurais . Il me pinça les narines .
Je tins bon, mais à un moment le corps réclamant son dut d'oxygène j’ouvrai la bouche
dans le réflexe de survie . Il me pénétra en même temps que le premier coup de
martinet tombait sur mes fesses . J'en fut si surprise que je me propulsais en avant ,
enfonçant encore plus loin le sexe du Comte dans ma bouche, jusqu'à ma gorge . L'homme
qui me fouettait était méthodique . Il frappait une fesse après l'autre, dans un
rythme lent et puissant Je sentais mon derrière chauffer et mon sexe couler . Je
mouillais tant, que mon jus de femme coulait le long de mes cuisses, je le sentais .

Ma bouche prisonnière du sexe du Comte, je ne pouvais que gémir aux coups réguliers du
martinet . Le Comte avait calqué ses vas et viens avec les soubresauts involontaires
que je faisais et il s'enfonçait dans ma bouche au moment où j'avançais du peu que je
pouvais le faire . Mes yeux pleuraient tout seuls, laissant des traces de larmes sur
mon visage tuméfié par les gifles .

Je ne pouvais m'empêcher de ressentir du plaisir au fur et à mesure des coups et de la
queue qui me pourfendait la bouche . J'aimais cette sensation, à la limite du
supportable, quand la verge m'emplissait entièrement la bouche . La combinaison du
martinet et de la fellation me portèrent au bord de la jouissance . Je gémissais, mais
mes gémissements de douleur et de colère devinrent des gémissements de plaisir ,
langoureux, profonds . Le Comte perçut que je venais à lui, que je ne reculais plus
sous les coups, mais allais au devant de lui . J'ouvrais la bouche aussi grande que je
pouvais pour le recevoir, je le suçais, l'aspirais avec force comme pour en extraire
sa semence . Je laissais le plaisir prendre sa place dans mon corps et dans ma tête,
m'envahir comme une onde chaude, une onde qui m'imposa son rythme .

Je me laissais submerger petit à petit, je ne réfléchissais plus, ne pensais plus, je
voulais juste me laisser aller et accepter cette jouissance . Le Comte avait sentit le
changement et s'en amusait . Mais lui, voulait autre chose .

- Je ne veux pas que tu jouisses femelle, si tu le fait ça n'ira plus du tout pour toi
! Arrête ! ordonna-t-il à celui qui me fouettait . Il va falloir passer à autre chose,
elle aime trop ça, ça ne me plait pas du tout .

Ils me sortirent du carcan et emprisonnement mes mains dans des liens de cuir . Je
gémissais de frustration . Je voulais qu'ils continuent . Ils fixèrent mes liens sur
un crochet à une chaine . Ils levèrent la poulie si haut que mon corps entier se
tendit . Je reposais à peine sur mes pieds . Le Comte me mit un masque sur les yeux et
je me retrouvais dans le noir complet . Je sentis que j'avais la chaire de poule . Je
recommençais à avoir peur .

Ils se saisirent chacun d'un fouet . Ils les firent claquer tout près de moi . J'avais
déjà subit le fouet, mais cet homme me faisait vraiment peur . Je ne le comprenais
pas, n'arrivais pas à cerner sa personnalité .

Je n’eus pas longtemps à avoir peur, les coups commencèrent . Et je criais, je ne
voyais pas d'où viendrait le suivant, je me tortillais, tournant sur moi même, jetant
mes jambes ici où là . Je ne faisais que leur faciliter la tâche, offrant mon ventre,
ou mes seins, mes fesses, mon dos, ou mes cuisses . En tournant sur moi, ne voyant
rien d'où ils se tenaient, frappant l'un après l'autre, tout mon corps fut bientôt
brulant, je pleurai, je hurlai, je suppliai qu'ils arrêtent . Mais, inlassablement,
méthodiquement même ils frappaient en cœur les parties que je leur offrais .

Je ne savais plus où j'en étais . J'entendais le sifflement des fouets et aussitôt
après la morsure de la lanière sur moi . Je ne savais plus si j’aimais ou si je
souffrais, je voulais qu'ils arrêtent et en même temps je ne le voulais pas ! La tête
me tournait, les ténèbres ajoutaient à cet état d'angoisse et de plaisir conjugués, je
sentais que petit à petit, je perdais pieds .

Je souffrais, je pleurai, je criais, mais la lanières toujours revenaient sur moi,
comme si elle me faisaient l'amour, s'enroulant autour de moi, m’enserrant dans leur
étreinte brulante . J'étais en nage, mon corps luisait sous les lumières . Je sentais
les gouttes de sueur rouler tout le long de mon corps meurtri et offert . Je sentais,
que je lâchais prise, que je glissais dans un monde étrange, inconnu et envoutant .

Je n'étais plus moi, juste un corps, juste des foules de sensations et perceptions
diverses et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'attendais chaque coup suivant,
espérant une délivrance dans l'abandon . Puis à un moment, rien, pas de sifflement,
pas de brûlure, pas de lanière, pas de fouet pour me procurer enfin la douleur
salvatrice, celle qui me ferait décoller .

Je sentais qu'on me détaché les poignets . On m'allongea sur la table que j'avais vu
à mon arrivée. Le bois me parut glacial sous ma peau surchauffée . On m'attacha les
pieds, les mains fortement . On enroula atour de moi des tours et des tours de cordes
. Je commençais à ne plus pouvoir respirer. Ma tête fut immobilisée de la même façon,
mes hanches et mes épaules plaquées contre la table, je ne pouvais plus faire aucun
mouvement .

On m’ôta le masque et mes yeux clignèrent . Ils avaient augmenter la quantité de
lumière et elle s'abattait, crue, sur moi, mettant mon corps, ligoté sur cette table,
en exergue .

- Tu vas recevoir ma marque, et tu deviendras ma chienne, et ensuite se sera le tour
de ton amie .
- NON , hurlais-je, je vous en prie non, ne faites pas ça !

Je ne pouvais plus bouger, ne serait-ce qu'un doigt . Seuls mes yeux pouvaient suivre
le Comte . Il se déplaça laissant sa place et je vis s'approcher un homme tenant à la
main un des longs manches qui chauffaient dans le brasero . Il était presque rouge .
L'homme s'approchait de moi inexorablement .

Le Comte posa le doigt sur mon sein gauche, à l'endroit où il voulait que je porte sa
marque à vie . L'homme lui fit oui de la tête et leva le fer au dessus de moi . Il
entama la terrible descente . Je sentais déjà la chaleur infernale qui s'approchait de
moi .... Je hurlais avant même que le fer ne touche ma peau . Dans quelques secondes
je serais marquée à vie par un autre que mon Maitre, d'une marque qui n'était pas la
sienne !

C'est alors, dans un vacarme épouvantable, ajoutant à ma terreur, que plusieurs hommes
firent voler la porte du donjon avec fracas et entrèrent en force .

Le fer arrêta sa course au dessus de moi un court instant , et avec horreur, je le vis
reprendre sa descente infernale à moi, je fermais les yeux pour ne pas voir
l'inévitable . Ce fut sur la table près de mon flanc qu'il imprima sa marque cruelle .
Le bois grésilla sous la morsure du feu . Je sentais la chaleur et l'odeur du fer . Je
hurlais de plus belle !

Je ne comprenais pas ce qui ce passait . J'entendais des bruits de lutte, des cris,
des coups . Et là soudain, semblant surgir de nul part je vis le visage inquiet du
Marquis au dessus de moi . Dans ses yeux des questions, dans mes yeux des larmes. Je
ne pouvais pas parler , je croyais mourir de soulagement . Etait-ce vraiment lui ?
N'étais je pas en train de délirer .

- comment vas tu ? c'était sa voix emplie d'inquiétude, il était bien là, sectionnant
les liens qui me retenaient prisonnière, me prenant dans ses bras, me berçant comme un
enfant . Je pleurais pour de bon cette fois, à gros sanglots incontrôlables. Il
m'emporta hors de la pièce ou l'on criait et se battait encore .

Je me laissais porter , m'abandonnant contre lui, ne pensant à plus rien d'autre que
lui . Il était là, j'étais dans ses bras, il m'avait sauvée, c'est tout ce que je
savais, tout ce que je comprenais. Il me serrait très fort contre lui . Il se
précipita hors de la maison . Dévala les escaliers et s'engouffra dans une voiture
qui attendait là, le moteur en route . Elle démarra en trombe.

Il ne m'avait pas lâché . J’ouvris les yeux quand je sentis une main fraiche se poser
sur mon bras . Je redressais la tête des bras du Marquis et la vis . Elle était là,
mon, amie, mon amante . De la voir là, souriante d'un petit sourire, mes pleurs
redoublèrent . Le Marquis me berça doucement .

- allons allons, c'est fini, nous rentrons , c'est fini .

Il murmurait des mots tendres à mon oreille, qui m'apaisèrent, il recouvrit mon corps
d'un plaid moelleux et chaud . La voiture filait à toute vitesse vers le château du
Marquis .

Je pleurais toujours, mais plus doucement . J'étais dans les bras de mon sauveur et en
face de moi Lalielou me souriait J'essayais de lui rendre son sourire au travers de
mes larmes . Le Marquis me caressait les cheveux, Lalielou me prit la main . C'était
bien vrai, c'était réel, j'étais sauvée, nous étions sauvées toutes les deux, et je
n'étais pas marquée .

- mais comment avez vous fait Monsieur le Mar....
- Chut me dit-il , plus tard les explications, plus tard ............

Alors je me laissais aller contre son torse, huma son parfum et me laissa bercer .
J'étais bien , là .

...

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