La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 393)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-03-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 393)
Vanessa au Château - Suite de l'épisode précédent N°392 -
- Tu es à moi, lui chuchote la voix carnassière qu’elle reconnait immédiatement comme celle de Walter.
Vanessa comprend qu’elle va devoir répondre de son insolence lors de sa dernière venue et que son Maître a donné carte blanche à son Majordome pour obtenir réparation de cet affront. Même si elle a fini par comprendre que cet homme est extrêmement fidèle au Noble et qu’il ne ferait rien qui puisse fâcher Monsieur Le Marquis, elle a peur, peur que sa vengeance ne soit pas supportable, mais elle est décidée à supporter cette nouvelle épreuve, à assumer ses erreurs, à prouver qu’elle est digne d’être la soumise de son Maître. Walter s’accroupit devant la jeune femme, elle conserve sa tête baissée, les yeux rivés sur le sol. D’un doigt sous son menton, il lui fait relever la tête pour plonger son regard noir dans le sien.
- Tu as compris ce qui t’attendait, interroge-t-il pour s’assurer qu’elle obéira sans faille.
- Oui Monsieur.
- Et qu’est-ce donc ?
- La juste sanction de l’affront que je vous ai fait dans le parc, lors de la soirée, Monsieur.
- Tu es prête à accepter tout ce que je t’ordonnerai ?
- Oui Monsieur, car c’est la volonté de mon Maître.
- C’est la mienne également, Monsieur Le Marquis me laisse le choix de ta sanction, la respecteras-tu ?
- Assurément Monsieur, Vous êtes bien plus que Son serviteur, Vous êtes Son bras droit, je Vous respecterai et obéirai autant qu’à Lui, dorénavant.
- Bien, j’espère que tes paroles seront suivies des actes promis, ponctue Walter satisfait.
Il se redresse lâchant son menton, Vanessa plonge immédiatement à nouveau ses yeux sur le sol, il se saisit de la dragonne de la laisse pour lui intimer l’ordre de le suivre. Vanessa le suit docilement à quatre pattes, mais à sa grande surprise, il fait demi-tour pour l’emmener dehors. Les gravillons de l’arrière-cour blessent ses genoux et ses mains, mais elle est bien décidé à tout endurer, et continue sa progression derrière le Majordome. Ils atteignent l’herbe du parc, qui commence à apaiser la douleur produite par les gravillons. Walter lève les yeux vers les fenêtres du bureau du Maître des lieux pour s’assurer qu’il ne perdra rien de la soumission de sa nouvelle soumise, il l’aperçoit derrière ses carreaux, Il lui fait un signe approbateur de la tête pour l’encourager à poursuivre. Après encore quelques mètres, le pervers domestique stoppe devant un grand chêne que Vanessa reconnait immédiatement.
- Lors de ta dernière venue, ici, tu m’as fait l’affront de ton insolence, es-tu prête aujourd’hui à m’obéir ?
- Oui Monsieur, je tiens à faire tous ce qu’il faudra pour obtenir Votre pardon.
- Alors commence par faire ce que tu avais refusé.
Vanessa s’accroupit, les mains dans le dos, résignée, puis sans attendre laisse s’écouler le peu de liquide dorée que contenait sa vessie. Elle reste dans cette position attendant le prochain ordre, mais le Majordome semble prendre plaisir à la regarder ainsi, car il ne bouge pas, ne dit rien, la laisse patienter. De sa fenêtre Monsieur Le Marquis d’Evans observe la scène, satisfait de la docilité de la jeune femme. Après de longues minutes qui s’emblent une éternité à Vanessa, Walter tire sur la laisse pour lui intimer l’ordre de le suivre de nouveau. Ils retournent vers la porte au ruban bleu et le Majordome lui fit traverser plusieurs couloirs. Vanessa ne voit pas les murs, mais à la qualité du sol qui se fait plus pauvre et aux nombres de marches qu’ils descendent en colimaçon, il lui semble qu’ils s’enfoncent dans les entrailles du château. Enfin, il la fait entrer dans une pièce sombre.
- Il est temps pour toi de subir le châtiment en réponse à ta désobéissance, lève les yeux, je veux que tu puisses imaginer ce que je vais faire de toi en ces lieux.
La jeune femme obtempère et après s’être fait à l’obscurité de la pièce seulement éclairée par des bougies d’un chandelier mural, elle découvre un grand espace à la fraicheur marquée, aux murs aux pierres équarries et au plafond voûté, entièrement équipé de divers instruments et meubles à caractères BDSM, dont elle n’en connait pas la moitié. Un court instant son cœur s’arrête de battre, elle a peur, peur de ne pas pouvoir le supporter, peur que son Maître la renvoie, peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Mais avec tout le courage dont elle sait faire preuve, elle baisse la tête, et attend humblement comme pour signifier au Majordome qu’elle est prête. Sans dire un mot, il l’a fait monter sur une grande table de chêne massif, toujours à quatre pattes, puis se dirige vers un placard pour se munir d’une canule et d’une poche d’eau.
- Bien, tu as l’habitude des lavements, je te veux parfaitement propre, nous allons donc prendre le temps de bien te vider.
Vanessa se sent humiliée, mais paradoxalement elle sent son intimité s’humidifier plus que de raison. Walter entre la canule entre ses fesses, laisse le liquide se déverser et la laisse un long moment le ventre plein avant de lui ordonner de tout relâcher dans une bassine. Puis il recommence encore trois fois l’opération, satisfait de voir la jeune femme lui obéir parfaitement, satisfait de la voir maintenant entièrement humide, et satisfait de pouvoir l’humilier à sa guise. Sans dire un mot de plus, il allonge Vanessa sur la table, sur le dos, et lui passe des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles avant de les accrocher à des anneaux solidement fixés dans le bois de la table. Elle est maintenant totalement offerte, bras et jambes écartés, livrée à la volonté du Majordome. La soumise se sent objet à la disposition de cet homme, elle sait qu’il va largement profiter de cette situation, et cette simple pensée l’excite au plus haut point. Vanessa aimerait fermer les jambes pour camoufler son apparente excitation, mais les liens l’en empêchent, et Walter ne tarde pas à apercevoir une petite flaque sur la large table qui coule de son entrejambe.
- Décidemment tu n’es qu’une chienne, il est temps que tu prennes conscience de ta position, que tu l’acceptes et que tu t’y plies sans jamais hésiter.
En disant cela il passe ses doigts dans les chairs humides de la jeune femme et contourne la table pour les y introduire dans sa bouche.
- Lèche bien, nettoie ton propre jus. Il n’y a qu’une chienne en chaleur pour mouiller autant d’une telle situation.
Sans sourciller la jeune femme prend en bouche les doigts du Majordome, elle les lèche consciencieusement afin de nettoyer la plus petite parcelle de peau de sa cyprine. Walter s’écarte à nouveau allant fouiller dans une autre armoire, la jeune femme entend des bruits divers qu’elle ne parvient pas à définir, puis il revient vers elle, un bandeau de cuir à la main. Sans dire un mot il le pose sur son visage et viens le fermer derrière sa tête, il épouse parfaitement la forme de son visage et Vanessa ne voit plus rien, même pas une infime lueur.
- Bien nous allons jouer à un jeu, tu aimes les jeux n’est-ce pas ? questionne-t-il d’un ton ironique.
La jeune femme ne répond pas, persuadée que cette question n’en était pas une et qu’il n’attend aucune réponse, plongée dans le noir, elle se concentre sur ses autres sens. Soudain une gifle s’abat fermement sur sa joue droite.
- Eh bien, j’attends une réponse !
- Euh…oui…Mon...Monsieur, enfin…ça dépend des jeux, dit-elle fébrilement.
- Ici tu ne décideras jamais des jeux, ni même des règles, tu te dois donc d’apprécier tout ce qui te viens de ton Maître, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur.
- Voici les règles : Je vais utiliser plusieurs instruments, pour chaque instrument tu recevras dix coups. Si tu trouves l’instrument qui te flagelle, les coups restant seront annulés et je passerai à un autre instrument, mais si tu te trompes, deux coups seront ajoutés pour chaque erreur, tu peux faire une proposition entre chaque coup. As-tu bien tout compris ?
- Oui, répond Vanessa, paniquée, car elle ne sait pas combien d’instruments elle va devoir supporter, ni si elle sera en mesure de faire diminuer le nombre de coups.
- Bien alors commençons !
Et sans attendre Vanessa entend une demi-seconde le sifflement dans l’air avant de ressentir la brûlure sur l’intérieur de sa cuisse gauche. Mais elle ne parvient pas à déterminer ce qu’il utilise, elle hésite mais préfère se taire que de faire ajouter deux coups supplémentaires. L’objet s’abat cette fois-ci sur son ventre, elle ressent sa force, il est large, composé d’une seule partie, elle ose « une lanière de cuir », mais un coup supplémentaire vient marquer son sein droit.
- Sois plus précise, ta réponse ne me suffit pas.
La jeune femme réfléchit rapidement, elle ne s’est pas trompée, mais il faut trouver le nom de cet objet, vu la largeur elle ose encore « une ceinture ». Elle attend fébrile, mais aucun coup ne vient, il tourne autour d’elle, repose la ceinture sur une table tout près et se saisit d’un autre objet.
- Félicitation, c’est pas mal du tout, passons à un peu plus dur.
Disant cela, un nouveau coup d’abat sur son sein droit juste sur son téton, elle se mord la lèvre pour ne pas hurler tellement la brûlure est vive, son corps se tend, mais ses entraves l’empêchent de bouger. Elle réfléchit à toute vitesse, cet objet est toujours fait d’une seule partie, aussi fin qu’une badine, mais elle est certaine que ce n’en est pas une. Elle cherche de toutes ses forces tandis que les coups s’enchaînent sans qu’elle ne puisse avoir une seule idée de ce qui s’acharne sur sa poitrine.
- Et … dix ! … Eh bien aucune idée pour cet instrument ?
- Non Monsieur, avoue Vanessa retenant ses pleurs.
- C’est un câble électrique, tu apprendras vite que les objets de la vie quotidienne peuvent remplacer une bonne cravache. Continuons.
Sans dire un mot de plus, il repose le câble et se saisit d’une cravache, il sait que Vanessa va la reconnaître, mais Monsieur Le Marquis lui a demandé de la garder en forme et il doit donc jouer dans l’alternance pour ne pas trop l’éprouver. Le premier coup vient frapper son sexe ouvert, Vanessa ne peut retenir son hurlement. Puis certaine de l’objet elle annonce d’une voix essoufflée « la cravache ». Un autre coup s’abat sur son sexe, cette fois-ci elle retient son cri, mais elle ne comprend pas, persuadée qu’elle ne pouvait pas se tromper.
- Effectivement, bien joué, mais il t’est interdit de crier, aussi chaque coup crié sera annulé, dit Walter calmement en jugeant qu’il peut de nouveau prendre un instrument qu’elle ne reconnaitra pas.
Toutefois Vanessa le reconnait immédiatement, pas par la douleur produite, mais par le son caractéristique du chat à neuf queue qui imite à la perfection le feulement de l’animal du même nom. Elle ose donc sans hésiter une seule seconde « le chat à neuf queue ». Walter arrête net son bras qui s’apprêtait à recommencer, il regarde l’instrument avec étonnement, il ne pensait pas qu’elle puisse le connaitre, mais il ignore que Vanessa l’a déjà entendu dans des vidéos à caractère masochiste et que son entraînement de pompier lui a appris à différencier les sons.
- Impressionnant, mais sache que je n’aime pas perdre, passons donc à autre chose.
Walter repose l’instrument et se saisit d’un nouvel objet. Il frappe à nouveau le ventre de la jeune femme qui croit reconnaitre la lanière du fouet qui s’enroule sur elle, mais la texture est différente, elle est moins dense et moins froide, ce n’est pas du cuir. Elle fait rapidement le tour des objets qui pourraient convenir, mais elle ne trouve pas, et reçoit un second coup cette fois ci sur sa cuisse droite. Alors que l’objet glisse sur sa peau pour se retirer, elle croit enfin le reconnaître et ose « une corde ». Walter ne dit rien, pose la corde qu’il avait en main et défait ses liens. Vanessa prend une grande inspiration, rassurée que ce « jeu » se termine enfin, mais alors qu’il détache sa dernière main, avec une voix très calme, il lui annonce :
- Bien, tourne-toi sur le ventre, il est temps de marquer l’autre face.
La jeune femme se sent soudain défaillir, elle perd pied, mais machinalement se tourne et le laisse l’attacher à nouveau aux mêmes anneaux de fer. Son corps zébré contre le bois de la table crée des douleurs qu’elle peine à supporter. Mais elle se ressaisit, il n’est pas question de flancher, elle veut tenir, elle doit tenir, d’une part pour prouver qu’elle mérite d’appartenir à son Maître, d’autre part par orgueil, car elle ne veut pas plier devant le pervers Majordome.
- On va arrêter le jeu pour le moment, j’ai décidé de terminer ton châtiment à l’aide de la badine. Tu vas recevoir encore vingt coups, tu vas les compter tout haut et tu me remercieras entre chaque. Au moindre cri, je repars à zéro.
Vanessa sert les dents, elle sait qu’il ne va pas retenir ses coups, et il le lui prouve dès le premier qui s’abat avec force sur ses fesses. Aussitôt un long trait rouge apparait sur sa peau blanche alors que la voix de la jeune femme se fait entendre pour compter « un, merci Monsieur ». Le Majordome continue, alternant entre son dos, ses cuisses, ses fesses, sans jamais réduire sa force, tandis que Vanessa compte inexorablement respirant calmement pour supporter jusqu’au bout. Au dernier coup, c’est dans un dernier souffle qu’elle remercie le domestique avant de laisser tout son corps tendu retomber d’un coup. Walter admire son œuvre, ses marques ne partirons pas avant plusieurs jours, elle se rappellera de lui en rentrant chez elle, il est ravi.
- Bien, ma tâche est terminée ici, j’espère que tu as compris qu’il vaut mieux obéir de suite, dans le cas contraire je me ferai un plaisir de te l’inculquer à nouveau. Je te laisse, on se reverra ce soir, ton dressage est loin d’être terminé, annonce-t-il en riant.
Et sans dire un mot de plus, il quitte la pièce, laissant Vanessa nue, marquée, attachée, les yeux toujours bandés. Elle se demande combien de temps elle va devoir patienter ainsi, mais sait que les temps de pause sont rares et donc profite de ce moment de répit pour récupérer en tombant même dans une légère somnolence. Après un temps qu’elle ne parvient pas à déterminer, elle entend la porte grincer et des pas s’approcher et s’arrêter à quelques mètres de la table. Elle les a reconnu, elle est presque persuadée qu’il s’agit de son Maître en personne, mais il ne bouge plus, ne dit rien, elle attend fébrile qu’Il s’annonce, impatiente d’entendre à nouveau le son de sa voix, de se sentir à nouveau à Ses pieds…
(A suivre…)
- Tu es à moi, lui chuchote la voix carnassière qu’elle reconnait immédiatement comme celle de Walter.
Vanessa comprend qu’elle va devoir répondre de son insolence lors de sa dernière venue et que son Maître a donné carte blanche à son Majordome pour obtenir réparation de cet affront. Même si elle a fini par comprendre que cet homme est extrêmement fidèle au Noble et qu’il ne ferait rien qui puisse fâcher Monsieur Le Marquis, elle a peur, peur que sa vengeance ne soit pas supportable, mais elle est décidée à supporter cette nouvelle épreuve, à assumer ses erreurs, à prouver qu’elle est digne d’être la soumise de son Maître. Walter s’accroupit devant la jeune femme, elle conserve sa tête baissée, les yeux rivés sur le sol. D’un doigt sous son menton, il lui fait relever la tête pour plonger son regard noir dans le sien.
- Tu as compris ce qui t’attendait, interroge-t-il pour s’assurer qu’elle obéira sans faille.
- Oui Monsieur.
- Et qu’est-ce donc ?
- La juste sanction de l’affront que je vous ai fait dans le parc, lors de la soirée, Monsieur.
- Tu es prête à accepter tout ce que je t’ordonnerai ?
- Oui Monsieur, car c’est la volonté de mon Maître.
- C’est la mienne également, Monsieur Le Marquis me laisse le choix de ta sanction, la respecteras-tu ?
- Assurément Monsieur, Vous êtes bien plus que Son serviteur, Vous êtes Son bras droit, je Vous respecterai et obéirai autant qu’à Lui, dorénavant.
- Bien, j’espère que tes paroles seront suivies des actes promis, ponctue Walter satisfait.
Il se redresse lâchant son menton, Vanessa plonge immédiatement à nouveau ses yeux sur le sol, il se saisit de la dragonne de la laisse pour lui intimer l’ordre de le suivre. Vanessa le suit docilement à quatre pattes, mais à sa grande surprise, il fait demi-tour pour l’emmener dehors. Les gravillons de l’arrière-cour blessent ses genoux et ses mains, mais elle est bien décidé à tout endurer, et continue sa progression derrière le Majordome. Ils atteignent l’herbe du parc, qui commence à apaiser la douleur produite par les gravillons. Walter lève les yeux vers les fenêtres du bureau du Maître des lieux pour s’assurer qu’il ne perdra rien de la soumission de sa nouvelle soumise, il l’aperçoit derrière ses carreaux, Il lui fait un signe approbateur de la tête pour l’encourager à poursuivre. Après encore quelques mètres, le pervers domestique stoppe devant un grand chêne que Vanessa reconnait immédiatement.
- Lors de ta dernière venue, ici, tu m’as fait l’affront de ton insolence, es-tu prête aujourd’hui à m’obéir ?
- Oui Monsieur, je tiens à faire tous ce qu’il faudra pour obtenir Votre pardon.
- Alors commence par faire ce que tu avais refusé.
Vanessa s’accroupit, les mains dans le dos, résignée, puis sans attendre laisse s’écouler le peu de liquide dorée que contenait sa vessie. Elle reste dans cette position attendant le prochain ordre, mais le Majordome semble prendre plaisir à la regarder ainsi, car il ne bouge pas, ne dit rien, la laisse patienter. De sa fenêtre Monsieur Le Marquis d’Evans observe la scène, satisfait de la docilité de la jeune femme. Après de longues minutes qui s’emblent une éternité à Vanessa, Walter tire sur la laisse pour lui intimer l’ordre de le suivre de nouveau. Ils retournent vers la porte au ruban bleu et le Majordome lui fit traverser plusieurs couloirs. Vanessa ne voit pas les murs, mais à la qualité du sol qui se fait plus pauvre et aux nombres de marches qu’ils descendent en colimaçon, il lui semble qu’ils s’enfoncent dans les entrailles du château. Enfin, il la fait entrer dans une pièce sombre.
- Il est temps pour toi de subir le châtiment en réponse à ta désobéissance, lève les yeux, je veux que tu puisses imaginer ce que je vais faire de toi en ces lieux.
La jeune femme obtempère et après s’être fait à l’obscurité de la pièce seulement éclairée par des bougies d’un chandelier mural, elle découvre un grand espace à la fraicheur marquée, aux murs aux pierres équarries et au plafond voûté, entièrement équipé de divers instruments et meubles à caractères BDSM, dont elle n’en connait pas la moitié. Un court instant son cœur s’arrête de battre, elle a peur, peur de ne pas pouvoir le supporter, peur que son Maître la renvoie, peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Mais avec tout le courage dont elle sait faire preuve, elle baisse la tête, et attend humblement comme pour signifier au Majordome qu’elle est prête. Sans dire un mot, il l’a fait monter sur une grande table de chêne massif, toujours à quatre pattes, puis se dirige vers un placard pour se munir d’une canule et d’une poche d’eau.
- Bien, tu as l’habitude des lavements, je te veux parfaitement propre, nous allons donc prendre le temps de bien te vider.
Vanessa se sent humiliée, mais paradoxalement elle sent son intimité s’humidifier plus que de raison. Walter entre la canule entre ses fesses, laisse le liquide se déverser et la laisse un long moment le ventre plein avant de lui ordonner de tout relâcher dans une bassine. Puis il recommence encore trois fois l’opération, satisfait de voir la jeune femme lui obéir parfaitement, satisfait de la voir maintenant entièrement humide, et satisfait de pouvoir l’humilier à sa guise. Sans dire un mot de plus, il allonge Vanessa sur la table, sur le dos, et lui passe des bracelets en cuir aux poignets et aux chevilles avant de les accrocher à des anneaux solidement fixés dans le bois de la table. Elle est maintenant totalement offerte, bras et jambes écartés, livrée à la volonté du Majordome. La soumise se sent objet à la disposition de cet homme, elle sait qu’il va largement profiter de cette situation, et cette simple pensée l’excite au plus haut point. Vanessa aimerait fermer les jambes pour camoufler son apparente excitation, mais les liens l’en empêchent, et Walter ne tarde pas à apercevoir une petite flaque sur la large table qui coule de son entrejambe.
- Décidemment tu n’es qu’une chienne, il est temps que tu prennes conscience de ta position, que tu l’acceptes et que tu t’y plies sans jamais hésiter.
En disant cela il passe ses doigts dans les chairs humides de la jeune femme et contourne la table pour les y introduire dans sa bouche.
- Lèche bien, nettoie ton propre jus. Il n’y a qu’une chienne en chaleur pour mouiller autant d’une telle situation.
Sans sourciller la jeune femme prend en bouche les doigts du Majordome, elle les lèche consciencieusement afin de nettoyer la plus petite parcelle de peau de sa cyprine. Walter s’écarte à nouveau allant fouiller dans une autre armoire, la jeune femme entend des bruits divers qu’elle ne parvient pas à définir, puis il revient vers elle, un bandeau de cuir à la main. Sans dire un mot il le pose sur son visage et viens le fermer derrière sa tête, il épouse parfaitement la forme de son visage et Vanessa ne voit plus rien, même pas une infime lueur.
- Bien nous allons jouer à un jeu, tu aimes les jeux n’est-ce pas ? questionne-t-il d’un ton ironique.
La jeune femme ne répond pas, persuadée que cette question n’en était pas une et qu’il n’attend aucune réponse, plongée dans le noir, elle se concentre sur ses autres sens. Soudain une gifle s’abat fermement sur sa joue droite.
- Eh bien, j’attends une réponse !
- Euh…oui…Mon...Monsieur, enfin…ça dépend des jeux, dit-elle fébrilement.
- Ici tu ne décideras jamais des jeux, ni même des règles, tu te dois donc d’apprécier tout ce qui te viens de ton Maître, est-ce bien compris ?
- Oui Monsieur.
- Voici les règles : Je vais utiliser plusieurs instruments, pour chaque instrument tu recevras dix coups. Si tu trouves l’instrument qui te flagelle, les coups restant seront annulés et je passerai à un autre instrument, mais si tu te trompes, deux coups seront ajoutés pour chaque erreur, tu peux faire une proposition entre chaque coup. As-tu bien tout compris ?
- Oui, répond Vanessa, paniquée, car elle ne sait pas combien d’instruments elle va devoir supporter, ni si elle sera en mesure de faire diminuer le nombre de coups.
- Bien alors commençons !
Et sans attendre Vanessa entend une demi-seconde le sifflement dans l’air avant de ressentir la brûlure sur l’intérieur de sa cuisse gauche. Mais elle ne parvient pas à déterminer ce qu’il utilise, elle hésite mais préfère se taire que de faire ajouter deux coups supplémentaires. L’objet s’abat cette fois-ci sur son ventre, elle ressent sa force, il est large, composé d’une seule partie, elle ose « une lanière de cuir », mais un coup supplémentaire vient marquer son sein droit.
- Sois plus précise, ta réponse ne me suffit pas.
La jeune femme réfléchit rapidement, elle ne s’est pas trompée, mais il faut trouver le nom de cet objet, vu la largeur elle ose encore « une ceinture ». Elle attend fébrile, mais aucun coup ne vient, il tourne autour d’elle, repose la ceinture sur une table tout près et se saisit d’un autre objet.
- Félicitation, c’est pas mal du tout, passons à un peu plus dur.
Disant cela, un nouveau coup d’abat sur son sein droit juste sur son téton, elle se mord la lèvre pour ne pas hurler tellement la brûlure est vive, son corps se tend, mais ses entraves l’empêchent de bouger. Elle réfléchit à toute vitesse, cet objet est toujours fait d’une seule partie, aussi fin qu’une badine, mais elle est certaine que ce n’en est pas une. Elle cherche de toutes ses forces tandis que les coups s’enchaînent sans qu’elle ne puisse avoir une seule idée de ce qui s’acharne sur sa poitrine.
- Et … dix ! … Eh bien aucune idée pour cet instrument ?
- Non Monsieur, avoue Vanessa retenant ses pleurs.
- C’est un câble électrique, tu apprendras vite que les objets de la vie quotidienne peuvent remplacer une bonne cravache. Continuons.
Sans dire un mot de plus, il repose le câble et se saisit d’une cravache, il sait que Vanessa va la reconnaître, mais Monsieur Le Marquis lui a demandé de la garder en forme et il doit donc jouer dans l’alternance pour ne pas trop l’éprouver. Le premier coup vient frapper son sexe ouvert, Vanessa ne peut retenir son hurlement. Puis certaine de l’objet elle annonce d’une voix essoufflée « la cravache ». Un autre coup s’abat sur son sexe, cette fois-ci elle retient son cri, mais elle ne comprend pas, persuadée qu’elle ne pouvait pas se tromper.
- Effectivement, bien joué, mais il t’est interdit de crier, aussi chaque coup crié sera annulé, dit Walter calmement en jugeant qu’il peut de nouveau prendre un instrument qu’elle ne reconnaitra pas.
Toutefois Vanessa le reconnait immédiatement, pas par la douleur produite, mais par le son caractéristique du chat à neuf queue qui imite à la perfection le feulement de l’animal du même nom. Elle ose donc sans hésiter une seule seconde « le chat à neuf queue ». Walter arrête net son bras qui s’apprêtait à recommencer, il regarde l’instrument avec étonnement, il ne pensait pas qu’elle puisse le connaitre, mais il ignore que Vanessa l’a déjà entendu dans des vidéos à caractère masochiste et que son entraînement de pompier lui a appris à différencier les sons.
- Impressionnant, mais sache que je n’aime pas perdre, passons donc à autre chose.
Walter repose l’instrument et se saisit d’un nouvel objet. Il frappe à nouveau le ventre de la jeune femme qui croit reconnaitre la lanière du fouet qui s’enroule sur elle, mais la texture est différente, elle est moins dense et moins froide, ce n’est pas du cuir. Elle fait rapidement le tour des objets qui pourraient convenir, mais elle ne trouve pas, et reçoit un second coup cette fois ci sur sa cuisse droite. Alors que l’objet glisse sur sa peau pour se retirer, elle croit enfin le reconnaître et ose « une corde ». Walter ne dit rien, pose la corde qu’il avait en main et défait ses liens. Vanessa prend une grande inspiration, rassurée que ce « jeu » se termine enfin, mais alors qu’il détache sa dernière main, avec une voix très calme, il lui annonce :
- Bien, tourne-toi sur le ventre, il est temps de marquer l’autre face.
La jeune femme se sent soudain défaillir, elle perd pied, mais machinalement se tourne et le laisse l’attacher à nouveau aux mêmes anneaux de fer. Son corps zébré contre le bois de la table crée des douleurs qu’elle peine à supporter. Mais elle se ressaisit, il n’est pas question de flancher, elle veut tenir, elle doit tenir, d’une part pour prouver qu’elle mérite d’appartenir à son Maître, d’autre part par orgueil, car elle ne veut pas plier devant le pervers Majordome.
- On va arrêter le jeu pour le moment, j’ai décidé de terminer ton châtiment à l’aide de la badine. Tu vas recevoir encore vingt coups, tu vas les compter tout haut et tu me remercieras entre chaque. Au moindre cri, je repars à zéro.
Vanessa sert les dents, elle sait qu’il ne va pas retenir ses coups, et il le lui prouve dès le premier qui s’abat avec force sur ses fesses. Aussitôt un long trait rouge apparait sur sa peau blanche alors que la voix de la jeune femme se fait entendre pour compter « un, merci Monsieur ». Le Majordome continue, alternant entre son dos, ses cuisses, ses fesses, sans jamais réduire sa force, tandis que Vanessa compte inexorablement respirant calmement pour supporter jusqu’au bout. Au dernier coup, c’est dans un dernier souffle qu’elle remercie le domestique avant de laisser tout son corps tendu retomber d’un coup. Walter admire son œuvre, ses marques ne partirons pas avant plusieurs jours, elle se rappellera de lui en rentrant chez elle, il est ravi.
- Bien, ma tâche est terminée ici, j’espère que tu as compris qu’il vaut mieux obéir de suite, dans le cas contraire je me ferai un plaisir de te l’inculquer à nouveau. Je te laisse, on se reverra ce soir, ton dressage est loin d’être terminé, annonce-t-il en riant.
Et sans dire un mot de plus, il quitte la pièce, laissant Vanessa nue, marquée, attachée, les yeux toujours bandés. Elle se demande combien de temps elle va devoir patienter ainsi, mais sait que les temps de pause sont rares et donc profite de ce moment de répit pour récupérer en tombant même dans une légère somnolence. Après un temps qu’elle ne parvient pas à déterminer, elle entend la porte grincer et des pas s’approcher et s’arrêter à quelques mètres de la table. Elle les a reconnu, elle est presque persuadée qu’il s’agit de son Maître en personne, mais il ne bouge plus, ne dit rien, elle attend fébrile qu’Il s’annonce, impatiente d’entendre à nouveau le son de sa voix, de se sentir à nouveau à Ses pieds…
(A suivre…)
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