La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1175)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-04-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1175)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode N°1164) -
Ainsi, elle ne pourrait fuir sa nature profonde… C’est alors qu'une sorte d’éclair furtif et silencieux, très spontané, apparut comme s’il sortait du haut plafond par enchantement, sans coup de tonnerre et suivi par un nouveau parchemin jauni tombant devant elle doucement, titubant à la verticale comme une feuille morte… manuscrit toujours écrit à la magnifique plume d’oie :
- Il ne vous suffit pas de vous présenter à moi toute nue, m'offrant la splendeur de vos charmes, pour que je concède à vous pardonner et à vous offrir le privilège de devenir mienne ! Vous devrez d'abord faire acte de pénitence en acceptant d’être punie, et humiliée si vous ressentez les effets de Ma petite sanction, ... peut-être alors accepterais-je vos doléances et vœux de soumission envers Moi. Je vais donc commencer par vous punir... seriez-vous alors à même de souffrir pour vous faire pardonner ? ... Si vous êtes disposée à cela, il vous suffit de me laisser vous attacher les mains dans le dos pour ainsi sortir et aller éprouver pour Moi le froid extérieur, en faisant juste le tour du Château en courant tout en restant ainsi les mains liées et totalement dénudée, avant de revenir ici, vous prosterner devant Moi !
À la lecture de ses mots, expliqua Carole à Sandra :
- J'éprouvai ce délicieux frisson mélangé de peurs et d'excitation que j'avais déjà ressentie quand je m'étais soumise la première fois à Lui. Même si je t'avoue qu'à ce moment-là je n'étais plus très sûre de mes résolutions que j'avais prises de Lui obéir en tout...
Dans les yeux de Carole, Le fantôme de Monsieur le Marquis pouvait lire l'hésitation et l'indécision tandis qu'elle tenait entre ses mains tremblantes la feuille jaunie de papier manuscrite... Il crut un instant à son refus, quand il la vit spontanément se relever d’un bond énergique, se voyant à nouveau tout seul dans Son Château oublié de tous, à observer en témoin invincible et silencieux la vie et le monde évoluer autour de lui, et ce jusqu'à la fin des temps. Sauf que Carole ne chercha pas à se rhabiller, se dirigeant simplement vers la porte qu'elle ouvrit en grand, avant de revenir s'agenouiller derrière la chaise, en croissant ses bras derrière son dos tout en baissant la tête avec humilité, dévoilant sur un côté une nuque nue magnifique. Elle demeura ainsi sans rien dire, mais elle n'avait pas besoin de parler, ses gestes et son attitude exprimaient bien plus sa décision et son consentement à passer cette épreuve, qu'elle n'aurait pu le faire par la parole. La confiance qu’elle lui offrait la sublima d'autant plus aux yeux du spectre Noble, qu’il n'utilisa pas de bracelet en cuir ou une paire de menottes pour l'entraver, mais plutôt une corde de chanvre, comme jadis on utilisait, et qu'il enroula autour de ses bras, caressant au passage délicatement sa peau de la bosse du coude jusqu'au poignet. Observant par-dessus son épaule sa belle poitrine tressaillant d'émotions pour lui caresser les seins et pinceter ses tétons dressés. Il lia ainsi ses bras croisés dans le dos, joints l'un contre l'autre, sans trop serrer, juste ce qu'il faut. Ainsi Carole, si besoin saurait se libérer sans son aide en luttant ou en usant la corde contre un arbre ou un objet tranchant. De plus quand, tantôt, le fantôme lui lia ses bras, Carole ne l’aperçut pas, elle vit simplement une corde évoluer dans le vide et se diriger derrière elle. Carole sentit la corde se nouer à ses bras et poignets, elle sentit aussi le toucher de cette main glaciale et invisible qui caressa sa poitrine et comprimer chacun de ses tétons excités. Quelle sensation bizarre et excitante de sentir le toucher froid d’un fantôme sans l’apercevoir …
Carole expliquai la suite à Sandra :
- La sensation de cette soumission, quand il me toucha et m'attacha... fut d'un érotisme troublant, excitant et me donnant envie qu'il me caresse, m'embrasse et me prenne là tout de suite tellement je mouillais de plaisirs dans mon bas-ventre. Seulement, il tenait à ce que je lui prouve mon irrévocable et absolu désir d'être Sa servile chienne. Cette épreuve qu'il exigeait de moi, n'était rien comparée aux mille autres qu'il aurait pu m’exiger. Il n'appartenait qu'à moi seule d'aller plus loin ou de tout arrêter. Alors, avec souplesse et habilité, je me relevais et m'avançais avec angoisse vers la porte ouverte, hésitante à emprunter à nouveau ce couloir ténébreux, moins par la peur du noir que par l'état en décrépitude de l'endroit, avec son sol miné, aux carreaux déjointés, jonché de débris de verre, de plâtre et de ciment, de moisissures et je ne sais quoi d'autre... Surtout à présent que j'étais pieds nus et sans l'aide d'aucune lumière. C'était assurément là une épreuve supplémentaire. Je me retournai donc vers la chaise et les yeux baissés, pour demander humblement :
- S’il Vous plait, Maître ... (c'était la première fois que j'appelais Monsieur le Marquis ainsi, à haute voix et ce simple mot me faisait frissonner de partout car ce qu'il signifiait et impliquait dans ma nouvelle relation avec Lui...) S’il Vous plait, Maître, pouvez-vous ouvrir et éclairer mon chemin...
Je demeurai ainsi un long instant dans un silence absolu où juste des craquements lugubres de vieilles poutres se firent entendre de temps à autre. Et dans l'attente d'une réponse, d'un signe, mais en vain. Déçue, croyant déjà devoir emprunter ce sinistre et dangereux couloir dans son état lamentable au risque de tomber ou de me blesser, je me retournai à nouveau. C'est qu'alors qu'à ma grande surprise, je me retrouvai comme dans un film fantastique ou d'horreur... car devant moi de manière surnaturelle et angoissante, comme sortant des murs et du sol une brume grise bleutée enveloppait tout le couloir. Et flottant à hauteur d'homme, de part et d'autres du même couloir, des chandeliers suspendus dans le vide apparurent, tous aux hautes bougies effilées et enflammées. Ces candélabres étaient disposés telle une haie d'honneur. A croire que d'autres fantômes les tenaient à bout de bras, ces chandeliers étaient espacés d'environ deux mètres, jalonnant ainsi de part et d'autres le long couloir en l'éclairant sans toutefois en chasser totalement l'obscurité car la brume bleutée cachait les débris disposés au sol. Alors prudemment avec angoisse, je me suis mise à avancer, presque sur la pointe des pieds, priant pour ne pas me blesser, et bizarrement je ne sentis sous mes pieds aucun obstacle comme si les débris de toutes sortes avaient disparu.
Tout d’un coup tout au fond du couloir, j'aperçus une lanterne, elle aussi suspendue dans le vide, se balancer devant-moi et m’indiquant de prendre le couloir suivant, celui de gauche. Je m'avançai donc avec inquiétude dans sa direction. Mais j'avais beau aller vers cette lanterne fantasmagorique, celle-ci demeurait toujours aussi loin. Elle me guidait tel un phare. Arrivée au fond de cet autre couloir, cette lanterne descendit les larges escaliers qui eux aussi étaient embrumés ainsi leurs marches étaient cachées. Afin de ne pas tomber, je les descendis doucement me tenant à la rampe en bronze sur le côté. Au toucher, j’essayais de la secouer pour tester sa solidité et quelle fut ma surprise de constater qu’elle était entretenue et solidement amarrées aux bords des marches et donc qu’elle n’était plus du tout dans l’état rouillée et pitoyable telle je l’avais découverte à mon arrivée.
La peur, la honte et l'excitation croissaient en moi en proportions presque égales. J'ignore qu'elle était cette audace qui me faisait avancer. Mon pouls s'accéléra plus encore, lorsque arrivée en bas des marches d’escaliers donnant dans le grand hall, je vis la grande et lourde porte d'entrée redressée, restaurée et replacée magiquement dans ses gonds, s'ouvrir toute seule devant moi, dans un lent et sinistre grincement à faire peur un mort ! L'espace d'un instant, je m'arrêtai sur le seuil, me sentant quelque peu oppressée, par l'immensité lugubre extérieure qui s'ouvrait devant moi, tel un trou noir. Toute frissonnante de par le brutal changement de température comparé à la douce chaleur qu'il faisait dans le château chauffé lui aussi par cette surnaturelle magie spectrale. Heureusement, dehors l'orage avait cessé, le silence et le clapotis des gouttes d'eau sur les marches en pierre du perron faisant place au cahot des éclairs et des trompes d'eau tombant du ciel, laissant derrière lui la nature abreuvée jusqu'à plus soif et des sols plus que détrempés. Pourtant c’est dans cette fraîcheur humide que toute tremblante dans ma nudité et sous les agressions sournoises du vent, froideur éprouvée aussi sous la plante de mes pieds comme si j’étais sur un lac gelé, alors que je me trouvais simplement sur ce sol mouillé et froid, je sortis ainsi dans la nuit. En proie à cette indescriptible folie, qu’était la mienne, je m'avançais le coeur battant, transie de froid dans la semi-obscurité laquelle la pleine lune éclairait entre les nuages chassés au loin par la fin de l’orage.
Aussi surprenant que ce soit, de l’extérieur, j’aperçus les lumières de la pièce du rez-de-chaussée devant les hautes fenêtres à laquelle je passais, s'allumer brusquement, illuminant ainsi mon chemin. Lumières éphémères car elles fusèrent juste pour s'éteindre aussitôt une fois mes pas m'ayant menés devant les fenêtres des autres pièces qui à leur tour tel un éclairage automatique, chassaient brusquement l'obscurité qui y régnait jusque-là. Je fus très troublée d’apercevoir dans plusieurs autres pièces éclairées le temps de mon passage, de lugubres silhouettes furtives de nobles habillés disparaitre aussi vite qu’elles m’apparurent... A travers les carreaux, j’ai même vu un peu plus distinctement deux hommes en train de fouetter une femme nue et attachée, je suis certaine d’avoir reconnu un ancêtre du Marquis d’Evans, à la ressemblance, qui était en présence du … Marquis de Sade ! Oui je l’ai bien vu et reconnu, c’était lui, j’en suis sûre, juste avant qu’ils ne disparaissent… Je suis persuadé d’avoir vu son fantôme, tu te rends compte Sandra, le fantôme du fameux Marquis de Sade …
Les mains liées dans le dos, toujours frissonnante de froid, je m'avançais ensuite à petits pas, n'osant relever la tête, longeant toujours le tour de la bâtisse, ayant l'étrange impression humiliante d'être observée par Lui, mais également par plusieurs autres personnes à travers lesdites fenêtres, peut-être par celles que j’avais entraperçues furtivement. À cette idée, mes joues s'empourprèrent, me sentant excitée d'être complètement dénudée à m'exhiber ainsi devant Lui, et peut-être devant d'autres fantômes. Honteusement, je sentis les lèvres de mon sexe s'humidifier. Je ne pouvais nier le plaisir pervers que j'éprouvais à vivre cette insolite expérience... Parfois il y avait des murs aveugles sans fenêtres et ainsi je découvrais qu’en m'avançant, et avec bienveillance, le fantôme de Monsieur le Marquis m’éclairait par des chandeliers toujours suspendus en l’air, comme ceux que je vis à l’intérieur, pour illuminer l'allée de graviers faisant le tour ou presque de Sa Demeure. Ces candélabres étaient encore en place quand de l’autre côté du Château, je retrouvais une série de très nombreuses fenêtres du rez-de-chaussée et offrant de leur lueur jaune-orangé, dansantes au gré de la brise un spectacle grandiose, tout en adoucissant pour mon bien-être l'atmosphère, et gardant éloigné de moi les noirceurs de la nuit.
Puis quelle fut ma surprise quand l'espace d'un très long instant encore, ce que je vis de dehors et toujours au travers les grandes fenêtres donnant dans la Grande Salle de bal toute éclairée, me ramena au temps des rois et des hommes aux perruques blanches poudrées. Je me serai cru dans La très grande et si célèbre référence du film satirique d’épouvante, le grand chef-d’œuvre de Roman Polanski ‘‘Le Bal des Vampires’’. En effet sous mes yeux effarés, une scène d’une soirée de bal entre nobles se déroulait devant mes yeux ahuris. Ces nombreux et nobles fantômes étaient là en face de moi et dansaient dans diverses danses classiques aux nombreux pas chassés, assemblés, sissonnes et autres pas genre ceux du menuet digne des bals de Louis XIV. Cette illusion ne dura que quelques longues minutes, mais je sais encore une fois que je n’avais pas rêvé. Je me suis vue aussi en ce lieu, au milieu de la pièce entourée par les danseuses et danseurs poudrés, les duchesses et ducs, les comtes et comtesses, les marquises et marquis, qui ne faisaient pas cas de moi et où j'étais nue, terrorisée, attachée et agenouillée telle une esclave. Tel un rêve, les dernières images que je vis avant que cette illusion ne disparaisse était le visage sévère de Monsieur le Marquis d’Evans, le même visage que sur le tableau que j’avais contemplé. La scène bien distincte que je vis était celle-ci : J’étais en train de le prendre en bouche, pour ensuite en plein milieu des danseurs totalement désintéressés de ma situation, me faire prendre toute nue et en levrette bestialement par le Marquis d’Evans puis enfin le voir se retirer de ma chatte en feu pour éjaculer sur mes fesses et finalement pour me tirer au bout d’une laisse, comme pour m’éloigner de ce bal ayant été sauvée in extremis, par le Seigneur et Maître Propriétaire de Ses Terres ... Voila donc ces dernières images surréalistes que je vis, tu te rends compte, Sandra, je me suis vue en plein milieu de cette Salle de Bals en train de me faire sauter comme une chienne en chaleur alors que les convives m’ignoraient trop occupés à danser…
C'est ainsi sous l'obscurité du ciel, et les quelques étoiles visibles au-delà de la couche nuageuse, témoins silencieuses et distantes de l'indescriptible folie qui était mienne, que je me remis à avancer, frissonnante, éperdue d'angoisse et de honte à la pensée que quelqu'un d'autre puisse me voir et à celle de m’être vue me faire baiser. Affrontant à pas lents les graviers froids et mouillant qui agressaient la plante de mes pieds de par ma seule volonté de prouver par cet acte scandaleux et pervers aux yeux des néophytes du monde de la D/s, mon désir d'être avec Monsieur le Marquis, en devenant Sa soumise.
(A suivre …)
Ainsi, elle ne pourrait fuir sa nature profonde… C’est alors qu'une sorte d’éclair furtif et silencieux, très spontané, apparut comme s’il sortait du haut plafond par enchantement, sans coup de tonnerre et suivi par un nouveau parchemin jauni tombant devant elle doucement, titubant à la verticale comme une feuille morte… manuscrit toujours écrit à la magnifique plume d’oie :
- Il ne vous suffit pas de vous présenter à moi toute nue, m'offrant la splendeur de vos charmes, pour que je concède à vous pardonner et à vous offrir le privilège de devenir mienne ! Vous devrez d'abord faire acte de pénitence en acceptant d’être punie, et humiliée si vous ressentez les effets de Ma petite sanction, ... peut-être alors accepterais-je vos doléances et vœux de soumission envers Moi. Je vais donc commencer par vous punir... seriez-vous alors à même de souffrir pour vous faire pardonner ? ... Si vous êtes disposée à cela, il vous suffit de me laisser vous attacher les mains dans le dos pour ainsi sortir et aller éprouver pour Moi le froid extérieur, en faisant juste le tour du Château en courant tout en restant ainsi les mains liées et totalement dénudée, avant de revenir ici, vous prosterner devant Moi !
À la lecture de ses mots, expliqua Carole à Sandra :
- J'éprouvai ce délicieux frisson mélangé de peurs et d'excitation que j'avais déjà ressentie quand je m'étais soumise la première fois à Lui. Même si je t'avoue qu'à ce moment-là je n'étais plus très sûre de mes résolutions que j'avais prises de Lui obéir en tout...
Dans les yeux de Carole, Le fantôme de Monsieur le Marquis pouvait lire l'hésitation et l'indécision tandis qu'elle tenait entre ses mains tremblantes la feuille jaunie de papier manuscrite... Il crut un instant à son refus, quand il la vit spontanément se relever d’un bond énergique, se voyant à nouveau tout seul dans Son Château oublié de tous, à observer en témoin invincible et silencieux la vie et le monde évoluer autour de lui, et ce jusqu'à la fin des temps. Sauf que Carole ne chercha pas à se rhabiller, se dirigeant simplement vers la porte qu'elle ouvrit en grand, avant de revenir s'agenouiller derrière la chaise, en croissant ses bras derrière son dos tout en baissant la tête avec humilité, dévoilant sur un côté une nuque nue magnifique. Elle demeura ainsi sans rien dire, mais elle n'avait pas besoin de parler, ses gestes et son attitude exprimaient bien plus sa décision et son consentement à passer cette épreuve, qu'elle n'aurait pu le faire par la parole. La confiance qu’elle lui offrait la sublima d'autant plus aux yeux du spectre Noble, qu’il n'utilisa pas de bracelet en cuir ou une paire de menottes pour l'entraver, mais plutôt une corde de chanvre, comme jadis on utilisait, et qu'il enroula autour de ses bras, caressant au passage délicatement sa peau de la bosse du coude jusqu'au poignet. Observant par-dessus son épaule sa belle poitrine tressaillant d'émotions pour lui caresser les seins et pinceter ses tétons dressés. Il lia ainsi ses bras croisés dans le dos, joints l'un contre l'autre, sans trop serrer, juste ce qu'il faut. Ainsi Carole, si besoin saurait se libérer sans son aide en luttant ou en usant la corde contre un arbre ou un objet tranchant. De plus quand, tantôt, le fantôme lui lia ses bras, Carole ne l’aperçut pas, elle vit simplement une corde évoluer dans le vide et se diriger derrière elle. Carole sentit la corde se nouer à ses bras et poignets, elle sentit aussi le toucher de cette main glaciale et invisible qui caressa sa poitrine et comprimer chacun de ses tétons excités. Quelle sensation bizarre et excitante de sentir le toucher froid d’un fantôme sans l’apercevoir …
Carole expliquai la suite à Sandra :
- La sensation de cette soumission, quand il me toucha et m'attacha... fut d'un érotisme troublant, excitant et me donnant envie qu'il me caresse, m'embrasse et me prenne là tout de suite tellement je mouillais de plaisirs dans mon bas-ventre. Seulement, il tenait à ce que je lui prouve mon irrévocable et absolu désir d'être Sa servile chienne. Cette épreuve qu'il exigeait de moi, n'était rien comparée aux mille autres qu'il aurait pu m’exiger. Il n'appartenait qu'à moi seule d'aller plus loin ou de tout arrêter. Alors, avec souplesse et habilité, je me relevais et m'avançais avec angoisse vers la porte ouverte, hésitante à emprunter à nouveau ce couloir ténébreux, moins par la peur du noir que par l'état en décrépitude de l'endroit, avec son sol miné, aux carreaux déjointés, jonché de débris de verre, de plâtre et de ciment, de moisissures et je ne sais quoi d'autre... Surtout à présent que j'étais pieds nus et sans l'aide d'aucune lumière. C'était assurément là une épreuve supplémentaire. Je me retournai donc vers la chaise et les yeux baissés, pour demander humblement :
- S’il Vous plait, Maître ... (c'était la première fois que j'appelais Monsieur le Marquis ainsi, à haute voix et ce simple mot me faisait frissonner de partout car ce qu'il signifiait et impliquait dans ma nouvelle relation avec Lui...) S’il Vous plait, Maître, pouvez-vous ouvrir et éclairer mon chemin...
Je demeurai ainsi un long instant dans un silence absolu où juste des craquements lugubres de vieilles poutres se firent entendre de temps à autre. Et dans l'attente d'une réponse, d'un signe, mais en vain. Déçue, croyant déjà devoir emprunter ce sinistre et dangereux couloir dans son état lamentable au risque de tomber ou de me blesser, je me retournai à nouveau. C'est qu'alors qu'à ma grande surprise, je me retrouvai comme dans un film fantastique ou d'horreur... car devant moi de manière surnaturelle et angoissante, comme sortant des murs et du sol une brume grise bleutée enveloppait tout le couloir. Et flottant à hauteur d'homme, de part et d'autres du même couloir, des chandeliers suspendus dans le vide apparurent, tous aux hautes bougies effilées et enflammées. Ces candélabres étaient disposés telle une haie d'honneur. A croire que d'autres fantômes les tenaient à bout de bras, ces chandeliers étaient espacés d'environ deux mètres, jalonnant ainsi de part et d'autres le long couloir en l'éclairant sans toutefois en chasser totalement l'obscurité car la brume bleutée cachait les débris disposés au sol. Alors prudemment avec angoisse, je me suis mise à avancer, presque sur la pointe des pieds, priant pour ne pas me blesser, et bizarrement je ne sentis sous mes pieds aucun obstacle comme si les débris de toutes sortes avaient disparu.
Tout d’un coup tout au fond du couloir, j'aperçus une lanterne, elle aussi suspendue dans le vide, se balancer devant-moi et m’indiquant de prendre le couloir suivant, celui de gauche. Je m'avançai donc avec inquiétude dans sa direction. Mais j'avais beau aller vers cette lanterne fantasmagorique, celle-ci demeurait toujours aussi loin. Elle me guidait tel un phare. Arrivée au fond de cet autre couloir, cette lanterne descendit les larges escaliers qui eux aussi étaient embrumés ainsi leurs marches étaient cachées. Afin de ne pas tomber, je les descendis doucement me tenant à la rampe en bronze sur le côté. Au toucher, j’essayais de la secouer pour tester sa solidité et quelle fut ma surprise de constater qu’elle était entretenue et solidement amarrées aux bords des marches et donc qu’elle n’était plus du tout dans l’état rouillée et pitoyable telle je l’avais découverte à mon arrivée.
La peur, la honte et l'excitation croissaient en moi en proportions presque égales. J'ignore qu'elle était cette audace qui me faisait avancer. Mon pouls s'accéléra plus encore, lorsque arrivée en bas des marches d’escaliers donnant dans le grand hall, je vis la grande et lourde porte d'entrée redressée, restaurée et replacée magiquement dans ses gonds, s'ouvrir toute seule devant moi, dans un lent et sinistre grincement à faire peur un mort ! L'espace d'un instant, je m'arrêtai sur le seuil, me sentant quelque peu oppressée, par l'immensité lugubre extérieure qui s'ouvrait devant moi, tel un trou noir. Toute frissonnante de par le brutal changement de température comparé à la douce chaleur qu'il faisait dans le château chauffé lui aussi par cette surnaturelle magie spectrale. Heureusement, dehors l'orage avait cessé, le silence et le clapotis des gouttes d'eau sur les marches en pierre du perron faisant place au cahot des éclairs et des trompes d'eau tombant du ciel, laissant derrière lui la nature abreuvée jusqu'à plus soif et des sols plus que détrempés. Pourtant c’est dans cette fraîcheur humide que toute tremblante dans ma nudité et sous les agressions sournoises du vent, froideur éprouvée aussi sous la plante de mes pieds comme si j’étais sur un lac gelé, alors que je me trouvais simplement sur ce sol mouillé et froid, je sortis ainsi dans la nuit. En proie à cette indescriptible folie, qu’était la mienne, je m'avançais le coeur battant, transie de froid dans la semi-obscurité laquelle la pleine lune éclairait entre les nuages chassés au loin par la fin de l’orage.
Aussi surprenant que ce soit, de l’extérieur, j’aperçus les lumières de la pièce du rez-de-chaussée devant les hautes fenêtres à laquelle je passais, s'allumer brusquement, illuminant ainsi mon chemin. Lumières éphémères car elles fusèrent juste pour s'éteindre aussitôt une fois mes pas m'ayant menés devant les fenêtres des autres pièces qui à leur tour tel un éclairage automatique, chassaient brusquement l'obscurité qui y régnait jusque-là. Je fus très troublée d’apercevoir dans plusieurs autres pièces éclairées le temps de mon passage, de lugubres silhouettes furtives de nobles habillés disparaitre aussi vite qu’elles m’apparurent... A travers les carreaux, j’ai même vu un peu plus distinctement deux hommes en train de fouetter une femme nue et attachée, je suis certaine d’avoir reconnu un ancêtre du Marquis d’Evans, à la ressemblance, qui était en présence du … Marquis de Sade ! Oui je l’ai bien vu et reconnu, c’était lui, j’en suis sûre, juste avant qu’ils ne disparaissent… Je suis persuadé d’avoir vu son fantôme, tu te rends compte Sandra, le fantôme du fameux Marquis de Sade …
Les mains liées dans le dos, toujours frissonnante de froid, je m'avançais ensuite à petits pas, n'osant relever la tête, longeant toujours le tour de la bâtisse, ayant l'étrange impression humiliante d'être observée par Lui, mais également par plusieurs autres personnes à travers lesdites fenêtres, peut-être par celles que j’avais entraperçues furtivement. À cette idée, mes joues s'empourprèrent, me sentant excitée d'être complètement dénudée à m'exhiber ainsi devant Lui, et peut-être devant d'autres fantômes. Honteusement, je sentis les lèvres de mon sexe s'humidifier. Je ne pouvais nier le plaisir pervers que j'éprouvais à vivre cette insolite expérience... Parfois il y avait des murs aveugles sans fenêtres et ainsi je découvrais qu’en m'avançant, et avec bienveillance, le fantôme de Monsieur le Marquis m’éclairait par des chandeliers toujours suspendus en l’air, comme ceux que je vis à l’intérieur, pour illuminer l'allée de graviers faisant le tour ou presque de Sa Demeure. Ces candélabres étaient encore en place quand de l’autre côté du Château, je retrouvais une série de très nombreuses fenêtres du rez-de-chaussée et offrant de leur lueur jaune-orangé, dansantes au gré de la brise un spectacle grandiose, tout en adoucissant pour mon bien-être l'atmosphère, et gardant éloigné de moi les noirceurs de la nuit.
Puis quelle fut ma surprise quand l'espace d'un très long instant encore, ce que je vis de dehors et toujours au travers les grandes fenêtres donnant dans la Grande Salle de bal toute éclairée, me ramena au temps des rois et des hommes aux perruques blanches poudrées. Je me serai cru dans La très grande et si célèbre référence du film satirique d’épouvante, le grand chef-d’œuvre de Roman Polanski ‘‘Le Bal des Vampires’’. En effet sous mes yeux effarés, une scène d’une soirée de bal entre nobles se déroulait devant mes yeux ahuris. Ces nombreux et nobles fantômes étaient là en face de moi et dansaient dans diverses danses classiques aux nombreux pas chassés, assemblés, sissonnes et autres pas genre ceux du menuet digne des bals de Louis XIV. Cette illusion ne dura que quelques longues minutes, mais je sais encore une fois que je n’avais pas rêvé. Je me suis vue aussi en ce lieu, au milieu de la pièce entourée par les danseuses et danseurs poudrés, les duchesses et ducs, les comtes et comtesses, les marquises et marquis, qui ne faisaient pas cas de moi et où j'étais nue, terrorisée, attachée et agenouillée telle une esclave. Tel un rêve, les dernières images que je vis avant que cette illusion ne disparaisse était le visage sévère de Monsieur le Marquis d’Evans, le même visage que sur le tableau que j’avais contemplé. La scène bien distincte que je vis était celle-ci : J’étais en train de le prendre en bouche, pour ensuite en plein milieu des danseurs totalement désintéressés de ma situation, me faire prendre toute nue et en levrette bestialement par le Marquis d’Evans puis enfin le voir se retirer de ma chatte en feu pour éjaculer sur mes fesses et finalement pour me tirer au bout d’une laisse, comme pour m’éloigner de ce bal ayant été sauvée in extremis, par le Seigneur et Maître Propriétaire de Ses Terres ... Voila donc ces dernières images surréalistes que je vis, tu te rends compte, Sandra, je me suis vue en plein milieu de cette Salle de Bals en train de me faire sauter comme une chienne en chaleur alors que les convives m’ignoraient trop occupés à danser…
C'est ainsi sous l'obscurité du ciel, et les quelques étoiles visibles au-delà de la couche nuageuse, témoins silencieuses et distantes de l'indescriptible folie qui était mienne, que je me remis à avancer, frissonnante, éperdue d'angoisse et de honte à la pensée que quelqu'un d'autre puisse me voir et à celle de m’être vue me faire baiser. Affrontant à pas lents les graviers froids et mouillant qui agressaient la plante de mes pieds de par ma seule volonté de prouver par cet acte scandaleux et pervers aux yeux des néophytes du monde de la D/s, mon désir d'être avec Monsieur le Marquis, en devenant Sa soumise.
(A suivre …)
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