La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1179)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-04-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1179)
La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1177) -
Epuisée mais tellement heureuse … Le mariage approchait à grand pas. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être nerveuse. Malgré tout ce que j’avais vécu en me trouvant aux nobles pieds de Monsieur le Marquis d’Evans, malgré toutes les étapes que j’avais franchies, toutes les épreuves, de m’être donnée, moi et mon corps de chienne à tellement de personnes, juste par pure dévotion, par pure obéissance totale, dans une abnégation absolue, je savais qu’en devenant Sa femme, je monterai encore d’un cran dans ma soumission, que mon mode de vie allait encore évoluer. Plus que jamais, je serais à Son service, dans tous les sens du terme. Je serais Sa femme, autant que Son objet sexuel, Sa servante, Sa chienne en chaleur encore plus intensément, l’abandon inconditionnel de ma petite personne à Sa Grandeur, bref je serai pour mon plus grand bonheur Sa chose... Attachée à Son service particulier, ma vie lui était déjà entièrement consacrée, mais au même titre que Ses autres esclaves.
Quand je serais devenue Sa femme, plus que n’importe quelle autre chienne du Château, je devrais être irréprochable. Tout ce que je ferai prendrait plus d’importance, que ce soit en bien ou en mal. Et donc je me devais d’avoir, d’arriver à un comportement d’esclave parfaite dans une soumission la plus exhaustive…. Mais je savais également que c’était ce que je voulais du fond de mon cœur, du fond de mes tripes ! Je voulais devenir donc la parfaite esclave dont Il pouvait rêver, et je savais que si je suivais scrupuleusement le chemin qu’Il me traçait, en toute confiance, sans jamais me poser de question, je finirai par y parvenir ! J’avais foi en Lui, j’avais foi en nous ! Notre relation était bien trop belle, solide, basée sur des bases de saine confiance mutuelle pour qu’elle ne dure pas jusqu’à la fin de nos vies ! …
Environ deux semaines avant le mariage, j’étais en train de trier le courrier du jour, quand une enveloppe attira mon attention. Elle était cachetée à l’ancienne et scellée par un sceau de cire rouge frappé des Armoiries de la noble Famille des Evans. Quand j’eus fini le tri, je la mis sur le dessus du tas à apporter au Maître, et je vins déposer à Ses pieds le courrier qui Lui était directement destiné. Puis j’attendis en position prosternée, les bras bien tendus en avant, les doigts à seulement quelques millimètres de Ses pieds qu’Il m’ordonne de le Lui présenter. Je me mis alors à genoux, comme chaque matin après le classement dudit courrier que je Lui apportais ainsi et je présentais les enveloppes posées sur mes paumes bien à plat, les bras levés et toujours aussi tendus, baissant humblement la tête.
Souvent, comme cette-fois-ci, Il me laissa ainsi plusieurs minutes, mettant ainsi à l’épreuve mes muscles des bras, qui avaient l’habitude de ce genre d’exercice, quotidiennement. Pendant ce temps, Il ne faisait pas attention à moi, ni ce que contenaient mes mains. Mais quand Il baissa les yeux sur elles, Il se saisit rapidement de la mystérieuse enveloppe au sceau de cire et la décacheta vivement. Il lut et relut plusieurs fois le contenu, avant d’appuyer sur le bouton qui prévenait Walter qui lui fallait venir au plus vite dans Son bureau. Puis Il sembla se perdre dans Ses pensées. Méditant, pensif, Il ne bougeait pas, ni ne disait mot. Quand le Majordome frappa à la porte, le Maître sembla reprendre vie. Il prit le restant du courrier de mes mains pour le poser sur Son bureau, puis Il claqua des doigts en pointant le sol, me faisant comprendre de rester à genoux près de Lui, cuisses écartées, mains sur la nuque, sans que mes fesses ne touchent mes talons, comme je devais le faire systématiquement avec ce genre de claquement de doigts... Malgré que mes bras commençaient à devenir douloureux suite à la précédente position, j’obéissais rapidement, quand Il autorisa Walter à entrer.
- Walter, tu vas avoir du travail ! Mon oncle Louis, le frère de mon regretté père assistera à mon mariage ! Il a quitté la France il y a une bonne quinzaine d’année pour monter un immense ranch au Texas. Lui aussi, comme tous les hommes de notre Famille depuis des siècles, est un Dominant reconnu et excelle dans l’Art de la Domination/soumission aux U.S.A. et a acquis une solide réputation outre-Atlantique... Il n’a pas d’enfants et Moi, étant le seul pouvant assurer une descendance à la Famille des Evans, il veut venir s’assurer que ma future femme ne sera pas avec Moi uniquement pour l’argent, et qu’elle soit digne de pouvoir porter un héritier, pas n’importe quel héritier, je veux dire l’Héritier des Evans... espérant que celui-ci sera de sexe masculin, le jour où Je déciderai d’ensemencer Ma femme pour assurer Ma et cette descendance de Ma noble Famille… Oncle Louis d’Evans arrivera dans trois jours. Je suis très honoré et si heureux de le revoir car cela fait déjà quelques années que je ne l’ai pas vu… Pour ton information, c’est le frère jumeau de mon défunt père et d’ailleurs, comme souvent, les jumeaux qui naissent sautent une génération, peut-être que Ma descendance se réalisera avec une double naissance … Qui s’est ? ! En attendant, je veux que le Château soit rutilant, que son accueil soit digne de celui d’un chef d’Etat... Que ce qui a besoin d’un coup de neuf soit rénové ! Utilise tous ceux de Mon Cheptel qui te seront utiles, si besoin emploie le nombre d’ouvriers de l’extérieur qui sera nécessaires. Arrange-toi pour que personne du monde extérieur ne puisse croiser un de Mes chiens ou une de Mes chiennes ! Dis à Marie de se surpasser en cuisine, je veux des festins pour chaque repas… Tu as carte blanche et un budget illimité ! C’est le Seul Parent qu’il Me reste, alors ne Me déçois pas !
- Monsieur le Marquis, je comprends tout-à-fait ce que vous attendez de moi et sachez que je vais dès à présent m’atteler à cette grande mission que vous me confiez, je vais m’y atteler du mieux possible afin de vous apporter une totale satisfaction. Vous pouvez compter sur Moi…
- Je savais que tu étais et seras l’homme de la situation, merci Walter, tu peux disposer… Réussissez cette mission, toi et Marie et je double vos salaires ! conclut le Noble très enjoué de la totale fidélité et de l’inébranlable loyauté assurées de son Majordome et sans aucun doute de sa cuisinière…
Walter salua avec un profond respect son patron et quitta le bureau après avoir assuré de nouveau à Monsieur le Marquis que tout serait en ordre en temps voulu. Le Maître ouvrit alors le reste de Son courrier, avant de me caresser la tête, tout en m’autorisant à baisser les bras et à reposer mes fesses sur les talons.
- Ma chienne que j’aime, mon oncle fait partie des personnes invitées en tant que personne de notre monde de la Domination/soumission et jadis il m’a beaucoup appris, autant que mon père... Je suis si heureux qu’il fasse le déplacement jusqu’ici. Malgré tout ça, tu paraitras devant lui, dans un premier temps, comme étant la future Marquise d’Evans en mode de la bonne société aristocratique, digne de Mon titre de Marquis et donc non en tant qu’esclave, du moins encore une fois, au début. Si je ne veux pas remettre en cause toute l’organisation du mariage, et les deux cérémonies différentes bien distinctes, il faudra agir ainsi, car nous aurons tout le temps lors de la deuxième cérémonie à la chapelle du Château que tu sois véritablement à ta place comme esclave à ses yeux comme aux yeux de tous ceux de notre monde D/s... En attendant, retourne à ton travail, tu as déjà perdu du temps sur ton planning...
Et alors que je me mettais en quadrupédie, une claque subite, sonore, s’abattit sur mes fesses offertes, ce qui me tira un sourire de bonheur. Je savais que derrière chacun de Ses gestes, de Ses mots, de Ses exigences, il y avait tant d’Amour !... Les trois jours passèrent très vite. Je fus mise à contribution comme les autres pour faire de cette Demeure déjà magnifique un Château rutilant ! Des équipes d’esclaves et soumis avaient été formées, pour que certains travaillent de jour avec les ouvriers extérieurs, et que d’autres travaillent la nuit. Ceux qui œuvraient le jour n’étaient évidemment pas sollicités pour des raisons D/s et devaient être habillés devant les ouvriers, mais ceux de l’équipe nocturne étaient également très peu sollicités à la D/s, afin que les travaux avancent au plus vite. Le jour de l’arrivée de l’oncle du Maître, Monsieur le Marquis Louis d’Evans, un impressionnant tapis rouge avait été déroulé du pas de la grande double-porte d’entrée, sur le perron et descendait toutes les marches d’escaliers jusqu’aux graviers attenant à la marche la plus basse...
Il arriva à la tombée de la nuit, venant de l’aéroport Saint Exupéry, où Walter était allé le chercher en limousine. Pour cette occasion spéciale, le Châtelain avait choisi pour moi une robe en taffetas d’un bleu profond, sans bretelle, avec un bustier en cœur, de forme princesse. Une magnifique fleur, faite de plumes de la même couleur que la robe ornée la taille du côté gauche, le bas de la robe effleurant le sol. Nous l’attendions côte à côte au haut du perron. Le Maître était en smoking noir impeccablement bien habillé et Il se tenait dans une posture parfaitement droite, marquant ainsi de la dignité et un impressionnant charisme. Je crois bien que c’était la première fois que je ne voyais pas une haie d’honneur de chaque côté des marches composée des chiens et chiennes du Cheptel du Noble car comme le Châtelain l’avait dit, il voulait que le monde D/s apparaissent uniquement après le passage en mairie du village et donc pas avant le passage à la chapelle du Château. Quand Son oncle gravit les marches, son regard harponna le mien. Il avait la même couleur, la même intensité que celui de son neveu ! On aurait cru voir le Maître mais avec quelques années de plus, les mêmes traits, le même visage en un peu plus ridé. J’avais l’impression que son regard (bleu comme celui du Maitre) essayait de s’immiscer en moi, de lire en moi. Malgré le fait que j’étais habillée, je me sentais plus nue que jamais. On ne pouvait pas douter de son statut de Dominant et instinctivement, je baissais les yeux. Son regard changea au moment de serrer chaleureusement son neveu dans ses bras, dans une longue accolade forte en intensité montrant le bonheur des deux Marquis à se retrouver. Leur échange verbal était ponctué de chaleureux mots de joie sincère et réciproque décrivant leurs retrouvailles… Le regard d’oncle Louis reprit cette intensité envers moi au moment de me faire un baise main digne de la cour du roi, tout en me fixant dans les yeux.
Nous suivîmes Marie, qui attendait derrière la porte pour nous conduire dans le Petit Salon, où elle avait fait préparer un apéritif avant que nous n’allions dîner. Les deux Nobles étaient assis dans de grands fauteuils confortables, tandis que j’étais prêt du Maître dans un fauteuil un peu plus modeste. La conversation tourna autour des activités des deux hommes, de tout ce qui avait pu se passer dans leurs vies depuis les quelques années à rattraper ! Mais peu de temps après s’être installé autour de la table de la Grande Salle à Manger, après un moment de silence, Monsieur le Marquis Louis d’Evans se tourna vers son neveu et lui demanda sans autre préambule :
- Mon cher Edouard, aurais-tu honteusement abandonné la tradition de nos ancêtres ? Je ne vois aucun chien, aucune chienne pour agrémenter notre dîner !? …
(A suivre…)
Epuisée mais tellement heureuse … Le mariage approchait à grand pas. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être nerveuse. Malgré tout ce que j’avais vécu en me trouvant aux nobles pieds de Monsieur le Marquis d’Evans, malgré toutes les étapes que j’avais franchies, toutes les épreuves, de m’être donnée, moi et mon corps de chienne à tellement de personnes, juste par pure dévotion, par pure obéissance totale, dans une abnégation absolue, je savais qu’en devenant Sa femme, je monterai encore d’un cran dans ma soumission, que mon mode de vie allait encore évoluer. Plus que jamais, je serais à Son service, dans tous les sens du terme. Je serais Sa femme, autant que Son objet sexuel, Sa servante, Sa chienne en chaleur encore plus intensément, l’abandon inconditionnel de ma petite personne à Sa Grandeur, bref je serai pour mon plus grand bonheur Sa chose... Attachée à Son service particulier, ma vie lui était déjà entièrement consacrée, mais au même titre que Ses autres esclaves.
Quand je serais devenue Sa femme, plus que n’importe quelle autre chienne du Château, je devrais être irréprochable. Tout ce que je ferai prendrait plus d’importance, que ce soit en bien ou en mal. Et donc je me devais d’avoir, d’arriver à un comportement d’esclave parfaite dans une soumission la plus exhaustive…. Mais je savais également que c’était ce que je voulais du fond de mon cœur, du fond de mes tripes ! Je voulais devenir donc la parfaite esclave dont Il pouvait rêver, et je savais que si je suivais scrupuleusement le chemin qu’Il me traçait, en toute confiance, sans jamais me poser de question, je finirai par y parvenir ! J’avais foi en Lui, j’avais foi en nous ! Notre relation était bien trop belle, solide, basée sur des bases de saine confiance mutuelle pour qu’elle ne dure pas jusqu’à la fin de nos vies ! …
Environ deux semaines avant le mariage, j’étais en train de trier le courrier du jour, quand une enveloppe attira mon attention. Elle était cachetée à l’ancienne et scellée par un sceau de cire rouge frappé des Armoiries de la noble Famille des Evans. Quand j’eus fini le tri, je la mis sur le dessus du tas à apporter au Maître, et je vins déposer à Ses pieds le courrier qui Lui était directement destiné. Puis j’attendis en position prosternée, les bras bien tendus en avant, les doigts à seulement quelques millimètres de Ses pieds qu’Il m’ordonne de le Lui présenter. Je me mis alors à genoux, comme chaque matin après le classement dudit courrier que je Lui apportais ainsi et je présentais les enveloppes posées sur mes paumes bien à plat, les bras levés et toujours aussi tendus, baissant humblement la tête.
Souvent, comme cette-fois-ci, Il me laissa ainsi plusieurs minutes, mettant ainsi à l’épreuve mes muscles des bras, qui avaient l’habitude de ce genre d’exercice, quotidiennement. Pendant ce temps, Il ne faisait pas attention à moi, ni ce que contenaient mes mains. Mais quand Il baissa les yeux sur elles, Il se saisit rapidement de la mystérieuse enveloppe au sceau de cire et la décacheta vivement. Il lut et relut plusieurs fois le contenu, avant d’appuyer sur le bouton qui prévenait Walter qui lui fallait venir au plus vite dans Son bureau. Puis Il sembla se perdre dans Ses pensées. Méditant, pensif, Il ne bougeait pas, ni ne disait mot. Quand le Majordome frappa à la porte, le Maître sembla reprendre vie. Il prit le restant du courrier de mes mains pour le poser sur Son bureau, puis Il claqua des doigts en pointant le sol, me faisant comprendre de rester à genoux près de Lui, cuisses écartées, mains sur la nuque, sans que mes fesses ne touchent mes talons, comme je devais le faire systématiquement avec ce genre de claquement de doigts... Malgré que mes bras commençaient à devenir douloureux suite à la précédente position, j’obéissais rapidement, quand Il autorisa Walter à entrer.
- Walter, tu vas avoir du travail ! Mon oncle Louis, le frère de mon regretté père assistera à mon mariage ! Il a quitté la France il y a une bonne quinzaine d’année pour monter un immense ranch au Texas. Lui aussi, comme tous les hommes de notre Famille depuis des siècles, est un Dominant reconnu et excelle dans l’Art de la Domination/soumission aux U.S.A. et a acquis une solide réputation outre-Atlantique... Il n’a pas d’enfants et Moi, étant le seul pouvant assurer une descendance à la Famille des Evans, il veut venir s’assurer que ma future femme ne sera pas avec Moi uniquement pour l’argent, et qu’elle soit digne de pouvoir porter un héritier, pas n’importe quel héritier, je veux dire l’Héritier des Evans... espérant que celui-ci sera de sexe masculin, le jour où Je déciderai d’ensemencer Ma femme pour assurer Ma et cette descendance de Ma noble Famille… Oncle Louis d’Evans arrivera dans trois jours. Je suis très honoré et si heureux de le revoir car cela fait déjà quelques années que je ne l’ai pas vu… Pour ton information, c’est le frère jumeau de mon défunt père et d’ailleurs, comme souvent, les jumeaux qui naissent sautent une génération, peut-être que Ma descendance se réalisera avec une double naissance … Qui s’est ? ! En attendant, je veux que le Château soit rutilant, que son accueil soit digne de celui d’un chef d’Etat... Que ce qui a besoin d’un coup de neuf soit rénové ! Utilise tous ceux de Mon Cheptel qui te seront utiles, si besoin emploie le nombre d’ouvriers de l’extérieur qui sera nécessaires. Arrange-toi pour que personne du monde extérieur ne puisse croiser un de Mes chiens ou une de Mes chiennes ! Dis à Marie de se surpasser en cuisine, je veux des festins pour chaque repas… Tu as carte blanche et un budget illimité ! C’est le Seul Parent qu’il Me reste, alors ne Me déçois pas !
- Monsieur le Marquis, je comprends tout-à-fait ce que vous attendez de moi et sachez que je vais dès à présent m’atteler à cette grande mission que vous me confiez, je vais m’y atteler du mieux possible afin de vous apporter une totale satisfaction. Vous pouvez compter sur Moi…
- Je savais que tu étais et seras l’homme de la situation, merci Walter, tu peux disposer… Réussissez cette mission, toi et Marie et je double vos salaires ! conclut le Noble très enjoué de la totale fidélité et de l’inébranlable loyauté assurées de son Majordome et sans aucun doute de sa cuisinière…
Walter salua avec un profond respect son patron et quitta le bureau après avoir assuré de nouveau à Monsieur le Marquis que tout serait en ordre en temps voulu. Le Maître ouvrit alors le reste de Son courrier, avant de me caresser la tête, tout en m’autorisant à baisser les bras et à reposer mes fesses sur les talons.
- Ma chienne que j’aime, mon oncle fait partie des personnes invitées en tant que personne de notre monde de la Domination/soumission et jadis il m’a beaucoup appris, autant que mon père... Je suis si heureux qu’il fasse le déplacement jusqu’ici. Malgré tout ça, tu paraitras devant lui, dans un premier temps, comme étant la future Marquise d’Evans en mode de la bonne société aristocratique, digne de Mon titre de Marquis et donc non en tant qu’esclave, du moins encore une fois, au début. Si je ne veux pas remettre en cause toute l’organisation du mariage, et les deux cérémonies différentes bien distinctes, il faudra agir ainsi, car nous aurons tout le temps lors de la deuxième cérémonie à la chapelle du Château que tu sois véritablement à ta place comme esclave à ses yeux comme aux yeux de tous ceux de notre monde D/s... En attendant, retourne à ton travail, tu as déjà perdu du temps sur ton planning...
Et alors que je me mettais en quadrupédie, une claque subite, sonore, s’abattit sur mes fesses offertes, ce qui me tira un sourire de bonheur. Je savais que derrière chacun de Ses gestes, de Ses mots, de Ses exigences, il y avait tant d’Amour !... Les trois jours passèrent très vite. Je fus mise à contribution comme les autres pour faire de cette Demeure déjà magnifique un Château rutilant ! Des équipes d’esclaves et soumis avaient été formées, pour que certains travaillent de jour avec les ouvriers extérieurs, et que d’autres travaillent la nuit. Ceux qui œuvraient le jour n’étaient évidemment pas sollicités pour des raisons D/s et devaient être habillés devant les ouvriers, mais ceux de l’équipe nocturne étaient également très peu sollicités à la D/s, afin que les travaux avancent au plus vite. Le jour de l’arrivée de l’oncle du Maître, Monsieur le Marquis Louis d’Evans, un impressionnant tapis rouge avait été déroulé du pas de la grande double-porte d’entrée, sur le perron et descendait toutes les marches d’escaliers jusqu’aux graviers attenant à la marche la plus basse...
Il arriva à la tombée de la nuit, venant de l’aéroport Saint Exupéry, où Walter était allé le chercher en limousine. Pour cette occasion spéciale, le Châtelain avait choisi pour moi une robe en taffetas d’un bleu profond, sans bretelle, avec un bustier en cœur, de forme princesse. Une magnifique fleur, faite de plumes de la même couleur que la robe ornée la taille du côté gauche, le bas de la robe effleurant le sol. Nous l’attendions côte à côte au haut du perron. Le Maître était en smoking noir impeccablement bien habillé et Il se tenait dans une posture parfaitement droite, marquant ainsi de la dignité et un impressionnant charisme. Je crois bien que c’était la première fois que je ne voyais pas une haie d’honneur de chaque côté des marches composée des chiens et chiennes du Cheptel du Noble car comme le Châtelain l’avait dit, il voulait que le monde D/s apparaissent uniquement après le passage en mairie du village et donc pas avant le passage à la chapelle du Château. Quand Son oncle gravit les marches, son regard harponna le mien. Il avait la même couleur, la même intensité que celui de son neveu ! On aurait cru voir le Maître mais avec quelques années de plus, les mêmes traits, le même visage en un peu plus ridé. J’avais l’impression que son regard (bleu comme celui du Maitre) essayait de s’immiscer en moi, de lire en moi. Malgré le fait que j’étais habillée, je me sentais plus nue que jamais. On ne pouvait pas douter de son statut de Dominant et instinctivement, je baissais les yeux. Son regard changea au moment de serrer chaleureusement son neveu dans ses bras, dans une longue accolade forte en intensité montrant le bonheur des deux Marquis à se retrouver. Leur échange verbal était ponctué de chaleureux mots de joie sincère et réciproque décrivant leurs retrouvailles… Le regard d’oncle Louis reprit cette intensité envers moi au moment de me faire un baise main digne de la cour du roi, tout en me fixant dans les yeux.
Nous suivîmes Marie, qui attendait derrière la porte pour nous conduire dans le Petit Salon, où elle avait fait préparer un apéritif avant que nous n’allions dîner. Les deux Nobles étaient assis dans de grands fauteuils confortables, tandis que j’étais prêt du Maître dans un fauteuil un peu plus modeste. La conversation tourna autour des activités des deux hommes, de tout ce qui avait pu se passer dans leurs vies depuis les quelques années à rattraper ! Mais peu de temps après s’être installé autour de la table de la Grande Salle à Manger, après un moment de silence, Monsieur le Marquis Louis d’Evans se tourna vers son neveu et lui demanda sans autre préambule :
- Mon cher Edouard, aurais-tu honteusement abandonné la tradition de nos ancêtres ? Je ne vois aucun chien, aucune chienne pour agrémenter notre dîner !? …
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