La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1211)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1211)
La Marquise esclave – (suite de l'épisode N°1204) –
La fête D/s en elle-même allait pouvoir commencer… Dehors tout était installé pour un fastueux banquet champêtre, campagnard, gargantuesque, digne des festins de l’époque des rois. Pour l’occasion, Marie, la si précieuse cuisinière du Château était bien secondée car elle avait reçu le concours de chefs cuisiniers, pâtissiers, tous nommés meilleurs ouvriers de France. Des plats qui allaient de préparations très simples à des mets plus élaborées s’étalaient sur de grandes et longues tables couvertes de nappes blanches immaculées sous les ombres des grands marronniers centenaires. Le travail se trouvait autant dans la préparation des divers mets que dans leur présentation. Une palette de différentes charcuteries formait un magnifique paon à la queue trainante. Des canapés de foie gras et figues, tomates basilic, chèvre menthe, agrémentés d’olives, formaient de petites coccinelles se baladant dans une nature verte composée de diverses salades. Des verrines de différentes mousses de fruits et légumes formaient des papillons, les plats représentaient tous la viande dont ils étaient composés, du porc, bœuf, poulets, des poissons… La décoration de la table était faite de mousses végétales, de fleurs, de petites barrières, une véritable campagne fleurie s’étalait sous les yeux émerveillés des Invités. L’apéritif était préparé sur une longue buvette sous chapiteau ouvert sur les côtés. Tous les types d’alcool y étaient présents, ainsi que des boissons non alcoolisés pour ceux qui préféraient. Mais le kir royal au champagne était le plus prisé parmi les convives…
En dehors de ceux qui faisaient le service, tout le Cheptel de Monsieur le Marquis Edouard d’Evans avait reçu l’autorisation de participer à la fête et au festin. Donc sous les marronniers, de grandes tables étaient disposées en cercle, au centre duquel se trouvait la table des mariés et de leurs témoins. Les Dominants étaient assis, évidemment, et de grandes nattes en jonc tressé avaient été installées dans l’herbe pour les soumis, soumises et esclaves. Une centaine d’eux étaient donc en train de partager la joie générale. Pour une fois, ils avaient le droit de se lever pour pouvoir remplir leurs assiettes, et de se tenir assis sur les nattes plutôt qu’en quadrupédie comme habituellement. Chacun avait un numéro. Malgré leur « liberté », ils devaient tout de même se tenir à disposition de ceux qui pourraient les appeler par ce numéro que le hasard leur avait attribué. La seule chose que les Dominants savaient c’était que les femelles avaient les numéros pairs et les mâles ceux impairs. Très souvent l’un d’eux devait interrompre son repas pour l’agrémenter de cyprine, de sperme ou même d’urine pour soulager un Maître ou une Maîtresse.
A la table centrale, le Seigneur et Maître que je vénérais et à qui j’étais désormais liée à jamais de toutes les manières possibles, ainsi que le Commandant des pompiers nous autorisèrent, soumise Keira MDE, mon témoin, et moi-même à prendre notre repas à table à leurs côtés. Et nous eûmes l’honneur, lorsqu’ils voulaient soulager leurs érections ou leurs vessies, de pouvoir être utilisée par les élus de nos cœurs. Avec le mélange aphrodisiaque qui recouvrait mes parois vaginales, mes lèvres et mon clitoris, je ne pouvais m’empêcher, régulièrement, de me frotter contre ma chaise pour soulager un peu le feu d’excitations qui m’animait. Mon nouveau Mari me regardait en souriant, devinant parfaitement ce qui m’arrivait. Il se pencha vers moi pour me murmurer :
- Ma chienne d’Amour, tiens-toi un peu tranquille ! Ne t’inquiète pas, au cours des festivités qui auront lieu tout à l’heure, tu devrais avoir largement de quoi te frotter le sexe !
Puis, Il déposa un baiser sur mes lèvres avant de reprendre, après un échange court mais intense de regards amoureux, la conversation qu’Il avait entamé avec son ami, le commandant. L’ambiance était détendue. Un orchestre composé d’esclaves musiciens animait le fond sonore. Il faisait un temps magnifique, les mets étaient exquis, le vin et le champagne coulaient à flot, sauf pour le Cheptel et les soumis invités, à qui l’alcool avait été interdit pour qu’ils soient tous aptes à servir avec célérité si on faisait appel à eux. Avec soumise Keira MDE, nous avions été invitées par le Noble et son ami à converser avec eux comme lorsque nous nous trouvions en mode vanille. Les plaisanteries allaient bon train entre le cercle et notre table, malgré le faste du banquet, les personnes présentes n’étaient pas guindées, toutes les classes sociales étaient représentées, et personne ne prenait personne de haut, et personne ne se sentait rabaissée. Avant que la pièce montée ne soit apportée, le Châtelain proposa un intermède dansant, pour digérer un peu. D’un regard, le Seigneur et Maître me fit comprendre de le suivre en quadrupédie. Il saisit ma laisse, et nous nous dirigeâmes vers l’espace de danse, installé près du kiosque à musique. Arrivé en son centre, Il claqua des doigts et je me mis à genoux. Il posa doucement Ses doigts sous mon menton, m’ordonnant de Le regarder dans les yeux. Il me sourit et me tendit les mains pour m’aider à me relever. Dès que je fus stable, debout sur mes deux pieds, la musique de l’excellent orchestre débuta.
Dès les premières notes, je souris en reconnaissant les notes de Tchaïkovski sur sa célèbre valse du ballet de « La belle au bois dormant » reprise dans le dessin animé de Disney. Le Noble m’avait annoncé que nous danserions sur une valse, sans que je sache laquelle exactement. Je vivais réellement un conte de fée ! Il réalisait tous mes rêves ! Je me sentais tellement aimée ! Depuis toute petite, pour moi, c’était LA musique sur laquelle je voulais danser quand je me marierai. Encore une fois, Il n’avait rien oublié de tout ce que j’avais pu Lui dire ou écrire dans mes journaux de soumise. Il me tendit Sa main pour m’inviter à venir tout près de Lui pour entamer notre danse. Nous n’avions pas spécialement répété, mais le Seigneur et Maître était un fabuleux partenaire qui guidait d’une main de Maître, et j’avais toujours aimé les danses de salon, entre autre la valse et surtout les danses latines. Les Invités commencèrent par nous regarder évoluer en cercle autour de la piste, puis ils se joignirent à nous. Dominants et dominés se mêlèrent. Quand la valse se termina, le Noble m’embrassa passionnément avant d’inviter soumise Keira MDE à danser, tandis que le Commandant avec une parfaite galanterie m’y incitait également, sur une salsa endiablée.
- J’espère que tu n’as pas considéré cela comme un ordre, Marquise esclave. J’ai invité la mariée en tant que témoin du marié, non l’esclave, me dit le Commandant en me souriant.
- C’est un honneur pour moi, Monsieur, de danser avec Vous ! Et si Vous voulez bien me le permettre, Vous êtes un très bon danseur !
- Oh oui je te le permets, petite chienne ! Je prends toujours avec plaisir les compliments, surtout venant de quelqu’un aussi très douée en la matière !
- Vous savez, avant de venir aux pieds de Monsieur le Marquis d’Evans, ma vie, ce qui me rendait réellement heureuse, c’était la danse, le chant et la musique. J’ai même eu l’occasion de faire partie d’une comédie musicale- Intéressant ! J’aurai aimé te voir sur scène.
- Le Seigneur et Maître a une copie de mon spectacle. C’était il y a tellement longtemps… juste après L’avoir connu…- Alors je verrai cela avec Lui !
Nous ne poursuivîmes pas plus loin la conversation, le rythme de la musique et de la danse était trop soutenu pour qu’il soit facile de se parler, et nous enchainions les passes à grande vitesse, tournoyant presque sans discontinuer. Les danses s’enchaînèrent pendant une bonne heure. Au bout d’un moment, le Seigneur et Maître quitta la piste de danse et s’installa et s’assit dans un fauteuil que Walter Lui avait apporté et mis tout près. Il me fit signe que je pouvais continuer à danser, mais malgré mon amour de la danse, mon Amour pour Lui était plus fort, et je décidais de Le rejoindre, me remettant en quadrupédie. Il me fit alors mettre à genoux, et m’autorisa à poser ma tête sur les Siens, me caressant doucement les cheveux, et déposant de temps à autre des baisers dessus. Nous étions biens, nous étions heureux. Nous étions en train de vivre sans conteste le nouveau plus beau jour de notre vie ! Je souriais en pensant à cela. Depuis que j’étais à Ses nobles pieds, j’avais tous les jours l’impression de vivre le plus beau. Chaque jour qui passait, mon Amour pour Lui grandissait, ma dévotion également, en même temps que mon besoin de soumission s’amplifiait toujours plus ! Chaque jour, je remerciais le Destin qui avait mené mes pas aux portes du Château.
Je repensais alors à ma vision du monde D/s lorsque je l’avais découvert… A force de lectures de récits D/s, j’avais fini par entamer une discussion avec une soumise qui écrivait. Je ne concevais pas une telle relation sans amour. Je lui avais donc demandé des conseils sur comment annoncer à mon mari de l’époque que je me sentais soumise, et surtout comment l’amener à devenir « mon » Dominant (totalement ignorante à ce moment-là de ma vie, je ne savais pas qu’il était interdit d’utiliser un possessif en parlant d’un Maître car ce dernier n’appartenait jamais à Sa soumise). Elle ne m’avait pas vraiment aidé, mais dans son récit, la soumise rencontrait un Dominant par le biais d’un site Internet. C’est comme cela que j’avais voulu commencer à explorer notre monde. Très vite, je me suis dit que transformer mon mari en Dominant était impossible, et après un ou deux essais, je sus que loin d’être un simple fantasme, ma nature était profondément celle d’une soumise. Mais j’aimais mon mari alors j’avais abandonné l’idée de pouvoir vivre une relation D/s et amoureuse. Par la suite, je rencontrais alors Monsieur le Marquis d’Evans.
Et ma nature finit par prendre le dessus, je ne me sentais plus heureuse dans mon couple, j’avais besoin de plus ! Je ne savais pas comment, ni quoi faire…. Jusqu’au jour où mon mari découvrit tout en revenant plus tôt que prévu de son travail, alors que je portais encore les marques d’une journée au Château (voir « Marion au Château »). Il m’avait quitté et ma vraie vie avait alors commencé…. Et tout ce qui s’était passé ensuite nous avait emmené, le Seigneur et Maître et moi à ce jour ! Rien n’arrive jamais par hasard, et il faut toujours continuer de croire en ses rêves et en ses convictions. Je vivais depuis de longs mois déjà la relation D/s idéale, comme je me l’imaginais, et notre mariage en était la consécration ! A regarder les danseurs, blottie contre Celui que j’aimais profondément et à qui j’avais don de ma vie et de tout ce que j’étais et que j’avais, je ressentais une puissante plénitude. J’étais à ma place, là où je devais me trouver, là où le Destin avait écrit dans les étoiles que je trouverai le bonheur.
Le Seigneur et Maître m’avait autorisé, lorsque nous organisions cette belle journée, et suite à ma demande, à Lui faire un cadeau. Je ne possédais rien en tant qu’esclave, je n’avais que ma créativité. Il m’avait octroyé des plages horaires pour que je puisse préparer la surprise que je voulais, ainsi que l’autorisation de voir avec Walter pour sa mise en place et la financer si besoin. Alors que les Invités commençaient à fatiguer de danser, et que le dessert allait bientôt être annoncé, le Majordome se présenta devant le Châtelain, et après que ce dernier l’eut invité à parler, l’informa qu’avec Sa permission, j’avais préparé un présent et que s’Il le voulait, il pensait que c’était le bon moment pour que je puisse Lui l’offrir.
- Avec plaisir, mon ami ! Alors Ma petite chienne d’épouse, qu’as-tu pu préparer pour Moi, dis-Moi ?
- Seigneur et Maître Vénéré, je sais que Vous êtes sensible à la musique, et très souvent Vous me l’avez dit, à ma voix. Si Vous me le permettez, je vais aller m’installer au piano.
- Mais t’entendre jouer du piano est une très belle surprise, déjà ! Va Ma chérie, je t’en prie !
Nous étions proches de l’orchestre, je n’eus pas à aller loin en quadrupédie pour rejoindre mon instrument de prédilection. Walter avait amené le siège spécial soumis, celui dans lequel un gode long et épais avait été disposé à la verticale sur l’assise et qui, une fois branché au piano, s’activait au son des notes. Je m’empalais donc dessus, et je commençais à jouer un air que j’avais composé spécialement pour ce jour. Après quelques mesures d’introduction, je me mis à chanter des paroles que j’avais écrites et qui racontait notre histoire dans les couplets, et tout ce que je pouvais ressentir en tant qu’esclave amoureuse pour le Maître de ma vie et de mon cœur. L’émotion et la présence du sexe factice qui s’activait en moi faisaient trembler ma voix. Le Noble s’approcha tandis que je chantais et s’appuya sur le piano à queue sur lequel je jouais, me fixant d’un regard ému et amoureux. Quand j’eus finis, tout le monde, Lui en premier m’applaudit à m’en faire rougir tant j’avais perdu l’habitude de me produire en public.
- Ma chérie, il est rare qu’un Dominant remercie Sa soumise, mais là c’est autant le Seigneur et Maître que l’homme amoureux qui te remercie du fond du cœur pour ce magnifique cadeau ! Je t’aime tellement !
Et Il me tendit la main pour que je m’extraie du gode et que je me relève, me serra dans Ses bras et m’embrassa avec fougue, n’hésitant pas à laisser Ses mains s’égarer sur mon corps nu. Une de Ses mains, vint se glisser entre mes cuisses, Lui arrachant un grognement de satisfaction en rencontrant mon sexe trempé. Alors il profita de la situation pour me masturber allègrement tout en m’interdisant de jouir … Ses doigts me branlaient mon clito, il me le décalotta ce qui le fit de dresser immédiatement. Il tapota mon clito de chienne, le pinça, le vrilla du bout de ses doigts et le branla de nouveau mais cette fois avec frénésie. Sur Son ordre, je me tenais couchée sur le dos, sur le piano, les cuisses largement écartées et un seul mot de Sa part et j’aurai laissé exploser ma jouissance dans un orgasme foudroyant. Mais comme aucune autorisation ne venait, je dus redoubler d’efforts à ne pas me laisser emporter par des vagues de plaisirs. Et je tenus bon, difficilement mais je réussis à ne pas jouir ! J’étais en sueur, la respiration rapide quand il stoppa sa masturbation sur mon sexe et s’éloigna en me souriant de satisfaction…
A ce moment-là, Marie fit apporter la pièce montée qui entraina des exclamations de surprise et d’admiration devant le dessert. Celui-ci représentait, avec les traditionnels choux et nougatine, le Château. En saisissant ma laisse, le Châtelain me fit comprendre de me remettre à quatre pattes pour retourner près des tables. Il me fit remettre debout pour couper un mur en tenant ensemble le couteau, sous les applaudissements et les vivats des convives. Un excellent champagne Grand Cru fut servi, et nous trinquâmes les yeux dans les yeux croisant nos bras avant de boire la première gorgée, puis buvant dans le verre l’un de l’autre la seconde. Le Seigneur et Maître me sourit tendrement avant de reprendre Son regard Dominant qui me fit immédiatement baisser la tête. Il versa alors le reste de ma coupe dans un bol qu’Il déposa au sol. Souriante sous l’ordre implicite, je me laissais tomber au sol pour boire comme une chienne, ce que j’étais avant tout. Les Invités firent honneur au travail de Marie et d’un célèbre chef pâtissier en ne laissant pas le moindre chou dans le plat. Quand tous furent repus, Monsieur le Marquis Edouard d’Evans se leva, amenant par ce simple geste le silence et l’attention des Invités.
- Mes chers amis, maintenant que nous avons tous bien mangé et bien bu, je Vous propose de rejoindre l’autre côté du parc, où mon cher Walter a œuvré d’arrache-pied pour Vous offrir une chaude après-midi D/s, qui je l’espère, vous plaira ! Amusez-vous, utilisez, usez et abusez des membres de mon Cheptel. Tous sont à votre disposition pour vous satisfaire ! ... Je vous demande donc d’applaudir chaleureusement mon Majordome, pour son gros investissement, je sais que vous ne serez pas déçu avec ce qu’il a préparé comme animations …
Et tandis qu’Il parlait, Walter s’approcha de moi et m’emmena pour une destination que je ne connaissais pas encore. Il prit seulement la « précaution » de me remettre le mélange aphrodisiaque sur mes parties intimes…
(A suivre …)
La fête D/s en elle-même allait pouvoir commencer… Dehors tout était installé pour un fastueux banquet champêtre, campagnard, gargantuesque, digne des festins de l’époque des rois. Pour l’occasion, Marie, la si précieuse cuisinière du Château était bien secondée car elle avait reçu le concours de chefs cuisiniers, pâtissiers, tous nommés meilleurs ouvriers de France. Des plats qui allaient de préparations très simples à des mets plus élaborées s’étalaient sur de grandes et longues tables couvertes de nappes blanches immaculées sous les ombres des grands marronniers centenaires. Le travail se trouvait autant dans la préparation des divers mets que dans leur présentation. Une palette de différentes charcuteries formait un magnifique paon à la queue trainante. Des canapés de foie gras et figues, tomates basilic, chèvre menthe, agrémentés d’olives, formaient de petites coccinelles se baladant dans une nature verte composée de diverses salades. Des verrines de différentes mousses de fruits et légumes formaient des papillons, les plats représentaient tous la viande dont ils étaient composés, du porc, bœuf, poulets, des poissons… La décoration de la table était faite de mousses végétales, de fleurs, de petites barrières, une véritable campagne fleurie s’étalait sous les yeux émerveillés des Invités. L’apéritif était préparé sur une longue buvette sous chapiteau ouvert sur les côtés. Tous les types d’alcool y étaient présents, ainsi que des boissons non alcoolisés pour ceux qui préféraient. Mais le kir royal au champagne était le plus prisé parmi les convives…
En dehors de ceux qui faisaient le service, tout le Cheptel de Monsieur le Marquis Edouard d’Evans avait reçu l’autorisation de participer à la fête et au festin. Donc sous les marronniers, de grandes tables étaient disposées en cercle, au centre duquel se trouvait la table des mariés et de leurs témoins. Les Dominants étaient assis, évidemment, et de grandes nattes en jonc tressé avaient été installées dans l’herbe pour les soumis, soumises et esclaves. Une centaine d’eux étaient donc en train de partager la joie générale. Pour une fois, ils avaient le droit de se lever pour pouvoir remplir leurs assiettes, et de se tenir assis sur les nattes plutôt qu’en quadrupédie comme habituellement. Chacun avait un numéro. Malgré leur « liberté », ils devaient tout de même se tenir à disposition de ceux qui pourraient les appeler par ce numéro que le hasard leur avait attribué. La seule chose que les Dominants savaient c’était que les femelles avaient les numéros pairs et les mâles ceux impairs. Très souvent l’un d’eux devait interrompre son repas pour l’agrémenter de cyprine, de sperme ou même d’urine pour soulager un Maître ou une Maîtresse.
A la table centrale, le Seigneur et Maître que je vénérais et à qui j’étais désormais liée à jamais de toutes les manières possibles, ainsi que le Commandant des pompiers nous autorisèrent, soumise Keira MDE, mon témoin, et moi-même à prendre notre repas à table à leurs côtés. Et nous eûmes l’honneur, lorsqu’ils voulaient soulager leurs érections ou leurs vessies, de pouvoir être utilisée par les élus de nos cœurs. Avec le mélange aphrodisiaque qui recouvrait mes parois vaginales, mes lèvres et mon clitoris, je ne pouvais m’empêcher, régulièrement, de me frotter contre ma chaise pour soulager un peu le feu d’excitations qui m’animait. Mon nouveau Mari me regardait en souriant, devinant parfaitement ce qui m’arrivait. Il se pencha vers moi pour me murmurer :
- Ma chienne d’Amour, tiens-toi un peu tranquille ! Ne t’inquiète pas, au cours des festivités qui auront lieu tout à l’heure, tu devrais avoir largement de quoi te frotter le sexe !
Puis, Il déposa un baiser sur mes lèvres avant de reprendre, après un échange court mais intense de regards amoureux, la conversation qu’Il avait entamé avec son ami, le commandant. L’ambiance était détendue. Un orchestre composé d’esclaves musiciens animait le fond sonore. Il faisait un temps magnifique, les mets étaient exquis, le vin et le champagne coulaient à flot, sauf pour le Cheptel et les soumis invités, à qui l’alcool avait été interdit pour qu’ils soient tous aptes à servir avec célérité si on faisait appel à eux. Avec soumise Keira MDE, nous avions été invitées par le Noble et son ami à converser avec eux comme lorsque nous nous trouvions en mode vanille. Les plaisanteries allaient bon train entre le cercle et notre table, malgré le faste du banquet, les personnes présentes n’étaient pas guindées, toutes les classes sociales étaient représentées, et personne ne prenait personne de haut, et personne ne se sentait rabaissée. Avant que la pièce montée ne soit apportée, le Châtelain proposa un intermède dansant, pour digérer un peu. D’un regard, le Seigneur et Maître me fit comprendre de le suivre en quadrupédie. Il saisit ma laisse, et nous nous dirigeâmes vers l’espace de danse, installé près du kiosque à musique. Arrivé en son centre, Il claqua des doigts et je me mis à genoux. Il posa doucement Ses doigts sous mon menton, m’ordonnant de Le regarder dans les yeux. Il me sourit et me tendit les mains pour m’aider à me relever. Dès que je fus stable, debout sur mes deux pieds, la musique de l’excellent orchestre débuta.
Dès les premières notes, je souris en reconnaissant les notes de Tchaïkovski sur sa célèbre valse du ballet de « La belle au bois dormant » reprise dans le dessin animé de Disney. Le Noble m’avait annoncé que nous danserions sur une valse, sans que je sache laquelle exactement. Je vivais réellement un conte de fée ! Il réalisait tous mes rêves ! Je me sentais tellement aimée ! Depuis toute petite, pour moi, c’était LA musique sur laquelle je voulais danser quand je me marierai. Encore une fois, Il n’avait rien oublié de tout ce que j’avais pu Lui dire ou écrire dans mes journaux de soumise. Il me tendit Sa main pour m’inviter à venir tout près de Lui pour entamer notre danse. Nous n’avions pas spécialement répété, mais le Seigneur et Maître était un fabuleux partenaire qui guidait d’une main de Maître, et j’avais toujours aimé les danses de salon, entre autre la valse et surtout les danses latines. Les Invités commencèrent par nous regarder évoluer en cercle autour de la piste, puis ils se joignirent à nous. Dominants et dominés se mêlèrent. Quand la valse se termina, le Noble m’embrassa passionnément avant d’inviter soumise Keira MDE à danser, tandis que le Commandant avec une parfaite galanterie m’y incitait également, sur une salsa endiablée.
- J’espère que tu n’as pas considéré cela comme un ordre, Marquise esclave. J’ai invité la mariée en tant que témoin du marié, non l’esclave, me dit le Commandant en me souriant.
- C’est un honneur pour moi, Monsieur, de danser avec Vous ! Et si Vous voulez bien me le permettre, Vous êtes un très bon danseur !
- Oh oui je te le permets, petite chienne ! Je prends toujours avec plaisir les compliments, surtout venant de quelqu’un aussi très douée en la matière !
- Vous savez, avant de venir aux pieds de Monsieur le Marquis d’Evans, ma vie, ce qui me rendait réellement heureuse, c’était la danse, le chant et la musique. J’ai même eu l’occasion de faire partie d’une comédie musicale- Intéressant ! J’aurai aimé te voir sur scène.
- Le Seigneur et Maître a une copie de mon spectacle. C’était il y a tellement longtemps… juste après L’avoir connu…- Alors je verrai cela avec Lui !
Nous ne poursuivîmes pas plus loin la conversation, le rythme de la musique et de la danse était trop soutenu pour qu’il soit facile de se parler, et nous enchainions les passes à grande vitesse, tournoyant presque sans discontinuer. Les danses s’enchaînèrent pendant une bonne heure. Au bout d’un moment, le Seigneur et Maître quitta la piste de danse et s’installa et s’assit dans un fauteuil que Walter Lui avait apporté et mis tout près. Il me fit signe que je pouvais continuer à danser, mais malgré mon amour de la danse, mon Amour pour Lui était plus fort, et je décidais de Le rejoindre, me remettant en quadrupédie. Il me fit alors mettre à genoux, et m’autorisa à poser ma tête sur les Siens, me caressant doucement les cheveux, et déposant de temps à autre des baisers dessus. Nous étions biens, nous étions heureux. Nous étions en train de vivre sans conteste le nouveau plus beau jour de notre vie ! Je souriais en pensant à cela. Depuis que j’étais à Ses nobles pieds, j’avais tous les jours l’impression de vivre le plus beau. Chaque jour qui passait, mon Amour pour Lui grandissait, ma dévotion également, en même temps que mon besoin de soumission s’amplifiait toujours plus ! Chaque jour, je remerciais le Destin qui avait mené mes pas aux portes du Château.
Je repensais alors à ma vision du monde D/s lorsque je l’avais découvert… A force de lectures de récits D/s, j’avais fini par entamer une discussion avec une soumise qui écrivait. Je ne concevais pas une telle relation sans amour. Je lui avais donc demandé des conseils sur comment annoncer à mon mari de l’époque que je me sentais soumise, et surtout comment l’amener à devenir « mon » Dominant (totalement ignorante à ce moment-là de ma vie, je ne savais pas qu’il était interdit d’utiliser un possessif en parlant d’un Maître car ce dernier n’appartenait jamais à Sa soumise). Elle ne m’avait pas vraiment aidé, mais dans son récit, la soumise rencontrait un Dominant par le biais d’un site Internet. C’est comme cela que j’avais voulu commencer à explorer notre monde. Très vite, je me suis dit que transformer mon mari en Dominant était impossible, et après un ou deux essais, je sus que loin d’être un simple fantasme, ma nature était profondément celle d’une soumise. Mais j’aimais mon mari alors j’avais abandonné l’idée de pouvoir vivre une relation D/s et amoureuse. Par la suite, je rencontrais alors Monsieur le Marquis d’Evans.
Et ma nature finit par prendre le dessus, je ne me sentais plus heureuse dans mon couple, j’avais besoin de plus ! Je ne savais pas comment, ni quoi faire…. Jusqu’au jour où mon mari découvrit tout en revenant plus tôt que prévu de son travail, alors que je portais encore les marques d’une journée au Château (voir « Marion au Château »). Il m’avait quitté et ma vraie vie avait alors commencé…. Et tout ce qui s’était passé ensuite nous avait emmené, le Seigneur et Maître et moi à ce jour ! Rien n’arrive jamais par hasard, et il faut toujours continuer de croire en ses rêves et en ses convictions. Je vivais depuis de longs mois déjà la relation D/s idéale, comme je me l’imaginais, et notre mariage en était la consécration ! A regarder les danseurs, blottie contre Celui que j’aimais profondément et à qui j’avais don de ma vie et de tout ce que j’étais et que j’avais, je ressentais une puissante plénitude. J’étais à ma place, là où je devais me trouver, là où le Destin avait écrit dans les étoiles que je trouverai le bonheur.
Le Seigneur et Maître m’avait autorisé, lorsque nous organisions cette belle journée, et suite à ma demande, à Lui faire un cadeau. Je ne possédais rien en tant qu’esclave, je n’avais que ma créativité. Il m’avait octroyé des plages horaires pour que je puisse préparer la surprise que je voulais, ainsi que l’autorisation de voir avec Walter pour sa mise en place et la financer si besoin. Alors que les Invités commençaient à fatiguer de danser, et que le dessert allait bientôt être annoncé, le Majordome se présenta devant le Châtelain, et après que ce dernier l’eut invité à parler, l’informa qu’avec Sa permission, j’avais préparé un présent et que s’Il le voulait, il pensait que c’était le bon moment pour que je puisse Lui l’offrir.
- Avec plaisir, mon ami ! Alors Ma petite chienne d’épouse, qu’as-tu pu préparer pour Moi, dis-Moi ?
- Seigneur et Maître Vénéré, je sais que Vous êtes sensible à la musique, et très souvent Vous me l’avez dit, à ma voix. Si Vous me le permettez, je vais aller m’installer au piano.
- Mais t’entendre jouer du piano est une très belle surprise, déjà ! Va Ma chérie, je t’en prie !
Nous étions proches de l’orchestre, je n’eus pas à aller loin en quadrupédie pour rejoindre mon instrument de prédilection. Walter avait amené le siège spécial soumis, celui dans lequel un gode long et épais avait été disposé à la verticale sur l’assise et qui, une fois branché au piano, s’activait au son des notes. Je m’empalais donc dessus, et je commençais à jouer un air que j’avais composé spécialement pour ce jour. Après quelques mesures d’introduction, je me mis à chanter des paroles que j’avais écrites et qui racontait notre histoire dans les couplets, et tout ce que je pouvais ressentir en tant qu’esclave amoureuse pour le Maître de ma vie et de mon cœur. L’émotion et la présence du sexe factice qui s’activait en moi faisaient trembler ma voix. Le Noble s’approcha tandis que je chantais et s’appuya sur le piano à queue sur lequel je jouais, me fixant d’un regard ému et amoureux. Quand j’eus finis, tout le monde, Lui en premier m’applaudit à m’en faire rougir tant j’avais perdu l’habitude de me produire en public.
- Ma chérie, il est rare qu’un Dominant remercie Sa soumise, mais là c’est autant le Seigneur et Maître que l’homme amoureux qui te remercie du fond du cœur pour ce magnifique cadeau ! Je t’aime tellement !
Et Il me tendit la main pour que je m’extraie du gode et que je me relève, me serra dans Ses bras et m’embrassa avec fougue, n’hésitant pas à laisser Ses mains s’égarer sur mon corps nu. Une de Ses mains, vint se glisser entre mes cuisses, Lui arrachant un grognement de satisfaction en rencontrant mon sexe trempé. Alors il profita de la situation pour me masturber allègrement tout en m’interdisant de jouir … Ses doigts me branlaient mon clito, il me le décalotta ce qui le fit de dresser immédiatement. Il tapota mon clito de chienne, le pinça, le vrilla du bout de ses doigts et le branla de nouveau mais cette fois avec frénésie. Sur Son ordre, je me tenais couchée sur le dos, sur le piano, les cuisses largement écartées et un seul mot de Sa part et j’aurai laissé exploser ma jouissance dans un orgasme foudroyant. Mais comme aucune autorisation ne venait, je dus redoubler d’efforts à ne pas me laisser emporter par des vagues de plaisirs. Et je tenus bon, difficilement mais je réussis à ne pas jouir ! J’étais en sueur, la respiration rapide quand il stoppa sa masturbation sur mon sexe et s’éloigna en me souriant de satisfaction…
A ce moment-là, Marie fit apporter la pièce montée qui entraina des exclamations de surprise et d’admiration devant le dessert. Celui-ci représentait, avec les traditionnels choux et nougatine, le Château. En saisissant ma laisse, le Châtelain me fit comprendre de me remettre à quatre pattes pour retourner près des tables. Il me fit remettre debout pour couper un mur en tenant ensemble le couteau, sous les applaudissements et les vivats des convives. Un excellent champagne Grand Cru fut servi, et nous trinquâmes les yeux dans les yeux croisant nos bras avant de boire la première gorgée, puis buvant dans le verre l’un de l’autre la seconde. Le Seigneur et Maître me sourit tendrement avant de reprendre Son regard Dominant qui me fit immédiatement baisser la tête. Il versa alors le reste de ma coupe dans un bol qu’Il déposa au sol. Souriante sous l’ordre implicite, je me laissais tomber au sol pour boire comme une chienne, ce que j’étais avant tout. Les Invités firent honneur au travail de Marie et d’un célèbre chef pâtissier en ne laissant pas le moindre chou dans le plat. Quand tous furent repus, Monsieur le Marquis Edouard d’Evans se leva, amenant par ce simple geste le silence et l’attention des Invités.
- Mes chers amis, maintenant que nous avons tous bien mangé et bien bu, je Vous propose de rejoindre l’autre côté du parc, où mon cher Walter a œuvré d’arrache-pied pour Vous offrir une chaude après-midi D/s, qui je l’espère, vous plaira ! Amusez-vous, utilisez, usez et abusez des membres de mon Cheptel. Tous sont à votre disposition pour vous satisfaire ! ... Je vous demande donc d’applaudir chaleureusement mon Majordome, pour son gros investissement, je sais que vous ne serez pas déçu avec ce qu’il a préparé comme animations …
Et tandis qu’Il parlait, Walter s’approcha de moi et m’emmena pour une destination que je ne connaissais pas encore. Il prit seulement la « précaution » de me remettre le mélange aphrodisiaque sur mes parties intimes…
(A suivre …)
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