La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1413)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-12-2020 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1413)
Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1408) -
… Vanessa sourit en retour et se retire pour rejoindre la salle à manger des esclaves… Keira MDE passe par la chambre qui lui a été octroyée, elle s’y déshabille, passe son collier de soumise et sort pour rejoindre à quatre pattes la salle à manger des esclaves. La grande majorité des esclaves du Maître sont en train de se sustenter sous la surveillance assidue de Walter et Arthur qui conversent amicalement, assis tous les deux dans de confortables fauteuils. La jeune femme s’approche d’une gamelle libre mais elle est stoppée par Walter qui lui ordonne de se rapprocher.
- soumise Keira MDE, viens donc par ici ! … Ta mission s’est-elle bien déroulée ?
- Oui Monsieur Walter, répond la jeune femme qui s’est placée en position d’attente face aux deux hommes.
- Parfait, nous n’en attendions pas moins de toi, as-tu faim ?
- Oui Monsieur Walter.
- Eh bien, nous allons t’offrir l’apéritif avant ton dîner, commence donc par Maître Arthur, ordonne le Majordome tout en claquant des doigts.
Sans attendre une seconde, Vanessa s’avance et prend le Maître d’hôtel en bouche tout en mettant ses mains derrière son dos. Elle s’applique mettant tout son savoir-faire léchant d’abords les couilles, puis la hampe déjà semi-durcie qui se dresse à vue d’œil, ensuite en aspirant et suçotant le gland violacé pour obtenir après des va-et-vient rapides dans sa cavité buccale, la jouissance de Maître Arthur qui lâche sa semence par flots saccadés tout en lâchant des râles de plaisirs jouissifs. Après avoir avalé sur ordre le précieux nectar, elle nettoie cette verge mollissant doucement et passe ensuite à la verge du bras droit du Maître. Vanessa connait parfaitement Walter et sait comment faire pour le faire monter rapidement, aussi elle ne tarde pas à recevoir son sperme après une fellation torride et appliquée avec ardeur. Levant la tête, elle patiente un long moment bouche grande ouverte, le sperme en bouche mélangé à sa salive, elle attend qu’il reprenne ses esprits avant que ce dernier lui ordonne d’avaler.
- Elle est douée de sa bouche, c’est une véritable perle qu’a dénichée Monsieur Le Marquis, estime Arthur pendant que la jeune femme nettoie consciencieusement le sexe de son acolyte.
- Hum…oui c’est vrai, mais … pourtant c’était loin d’être gagné, elle était d’une incompétence rarement égalée dans ce domaine.
- Tant que ça ? Mais alors comment la transformation s’est-elle opérée ?, s’étonne Arthur.
- soumise Keira MDE a beaucoup travaillé, elle a suivi chaque conseil et Exigence à la lettre, et a été l’élève du Commandant.
- Eh bien, c’est très réussi ! Bravo à elle !
- Et puis, on ne devient pas une soumise MDE d’un simple coup de baguette magique ! Ça se mérite et seule les soumises les plus motivées et qui travaillent dur pour y arriver, méritent de porter les Initiales de Monsieur le Marquis, ‘MDE’, n’est-ce pas soumise Keira MDE !
- Effectivement, renchérit Maître Arthur, tu vois chienne, tu satisfais parfaitement de ta bouche maintenant. Le Maître peut être fier de toi…- Bien, il est temps pour toi de dîner, il reste une gamelle qui t’attend, restaure-toi rapidement, les serviteurs arrivent dans quinze minutes pour récupérer l’esclave qui leur est attribué pour la nuit, conclut le Majordome.
La jeune femme rejoint donc sa gamelle, avale son contenu constitué d’une bouillie nourrissante et vitaminée très rapidement. Puis elle va se placer en position d’attente au centre de la pièce, formant ainsi une ligne parfaite avec ses frères et sœurs de soumission, tous dans la même position qu’elle, tous silencieux et immobiles... Seulement quelques minutes plus tard, les serviteurs arrivent, chacun d’eux attache une laisse au collier de l’esclave qu’il aura le droit de posséder pour la soirée, et repart avec. La scène se passe dans le plus grand silence, seuls les cliquetis des mousquetons des laisses aux colliers se font entendre dans ce rite quasi cérémonieux... Pendant ce temps, les deux sœurs soumises sauvées grâce à Vanessa (voir épisodes précédents), passent la soirée à la table du Noble, le dîner est digne des plus grandes tables, elles n’ont jamais eu l’occasion de goûter des mets aussi délicieux et sont très impressionnées. La plus jeune ne parvient pas à lever les yeux sur leur hôte, elle reste silencieuse, appréciant chaque plat en écoutant la conversation entre sa sœur et Le Noble fort aimable et courtois. Les esclaves qui servent le repas sont habillés pour l’occasion, car vu le contexte du vécu des deux sœurs, Monsieur Le Marquis n’a pas voulu mettre mal à l’aise ses invitées dans un milieu D/s. Et même si tout dans l’attitude des esclaves servant le repas, trahit leur appartenance absolue au Maître des lieux, ce qui n’échappe pas à l’aînée. Alors que Le Noble s’attache à orienter la discussion vers tous les sujets autres que Son monde D/s, c’est elle qui introduit la question :
- Monsieur Le Marquis, une question me taraude l’esprit, puis-je vous la poser ? demande-t-elle soudain un peu hésitante.
- Je vous en prie, sourit Le Noble se doutant de quoi il retourne, ici la parole est entièrement libre quand on est invitée à ma table !...
- Vous êtes un Maître de grande renommée internationale, très certainement parmi les plus grands, c’est clair et reconnu. Vous vivez avec un grand nombre de vos esclaves 24h/24…Sachant ce qu’est d’être soumise à plein temps, je sais que les vêtements ne font pas partis de la panoplie…pourquoi donc tous vos esclaves sont vêtus dans votre hôtel ?
- Très chère, vous ne vous doutez pas de la raison ?, sourit Le Noble, amusé de la curiosité de cette jeune femme.
- Je dois avouer que non, je suis étonnée de les voir si libres, je me suis tout d’abord posée la question concernant Vanessa, elle a deux prénoms, un de soumise et un de femme, elle est parfois à Vos pieds et parfois libre, jusqu’à avoir le droit de conduire une de vos voitures et pas des moindres… et même d’utiliser Votre carte bancaire… Mais… Ça me fait constater que j’ai tout à apprendre de Votre monde D/s, et avant de Vous connaître ce monde nous l’avons découvert par la mauvaise porte, avec la mauvaise personne. Et je découvre que la soumission n’est pas faite pour être malheureuse mais au contraire pour être heureuse et épanouie...
- Effectivement, et j’en suis vraiment désolé et même attristé pour vous, répond Le Noble d’un ton sincère. Eh bien pour répondre à votre première réflexion, depuis votre arrivée, j’ai donné des ordres pour que vous ne croisiez aucun de Mes esclaves dans une position de soumission, je tenais à ce que vous vous sentiez à l’aise après ce que vous venez de vivre. Mes esclaves vivent donc leur véritable Nature, derrière les portes fermées, loin de votre regard et surtout loin de cette société judéo-chrétienne, dite bien-pensante et qui ne comprendra jamais ce que peut-être la vraie Nature d’un ou d’une dominée. Et en ce qui concerne Vanessa, elle n’est pas une de Mes esclaves, mais une de Mes soumises MDE, ce qui veut dire qu’elle a une vie de femme 100% libre en mode vanille, même si c’est moi qui choisit ses moments de liberté. Quant à la confiance que je lui témoigne, c’est parce qu’elle l’a tout simplement gagnée, au fil des épreuves que je lui ai imposées et Sa loyauté, sa profonde appartenance ne sont plus à prouver...
- Et qu’attendez-vous de nous ?
- Absolument rien, je pensais avoir été clair, et avoir demandé à Vanessa d’insister sur ce point auprès de vous. Mais je comprends que mon attitude puisse vous décontenancer, répond-t-il d’un ton parfaitement gentleman qui respire un profond respect des deux jeunes sœurs... Mille fois hélas, un pervers et malsain homme a abusé de vous, en se servant de mon mode de vie, il a souillé l’image de ce Cercle à vos yeux et j’ai le Devoir et les moyens de vous venir en aide pour reprendre votre vie en main, me concernant, je le répète avec honnêteté, c’est un Devoir.
- Qu’allons-nous pouvoir faire ? se demande-t-elle tout haut.
- Eh bien, peut-être pourriez-vous dans un premier temps arrêter de culpabiliser pour le plaisir que vous avez pris depuis que je vous ai fait sortir de votre mauvaise situation. Ensuite vous pourriez reprendre vos études par exemple, là où vous les aviez laissées. Et si vous n’avez pas les moyens d’y accéder, je les fiancerai Moi-même, ça c’est clair, sourit Le Noble, sur le ton du conseil et du Devoir.
- Comment savez que…pour nos études …, s’étonne la femme qui ne parvient pas à terminer sa phrase.
- Vous pensez bien que je suis au courant de tout ce qui se passe sous Mon toit, donc que Vanessa m’a raconté votre histoire, mais vous ne lui avez pas parlé de cette culpabilité qui vous ronge, sourit Le Noble.
La jeune femme reste interloquée, personne, pas même sa sœur n’est au courant de ce qu’elle a pu ressentir, elle ne comprend pas que Le Noble puisse le savoir.
- Au décès de vos parents, vous vous êtes retrouvées sans rien, vous avez cherché à assurer un avenir pour votre sœur, ce qui est tout à votre honneur. Vous avez rencontré cet homme mauvais qui vous a promis de financer tous vos besoins, en échange de l’entretien de son habitation. Mais après quelque temps, il est devenu plus entreprenant et a fait de vous sa soumise, vous auriez pu refuser à ce moment et partir, mais vous y avez trouvé du plaisir. Et après tout, c’était une relation entre adultes consentants, il n’y avait rien de mal et il continuait de financer l’avenir de votre sœur. Mais tout a changé à la majorité de votre sœur, il a montré son véritable visage, et je ne vais pas vous imposer de raconter la suite que nous connaissons tous trois… Comment j’ai compris tout cela ? La façon que vous avez de m’adresser la parole, de me regarder, tout en vous transpire l’espoir de revivre la soumission, mais cette fois la vraie soumission, celle qui rend heureuse et épanouie. Et vous espérez de Moi que je vous la propose…ai-je tort ? demande Le Noble d’un ton amical.
- Je…non…c’est vrai que…- Vous n’avez pas à vous justifier, ce n’est pas Moi qui vais juger une femme qui aspire à la soumission. Mais je ne vais pas accéder à votre demande qui ne va pas tarder, tout du moins pas pour le moment, vous êtes vulnérables toutes les deux et je ne veux pas abuser de la situation, ce n’est pas dans ma ligne de conduite… En fait, je vous ai en partie menti, et je vous en présente mes plus plates excuses, j’attends bien quelque chose de vous, continue-t-Il d’un ton énigmatique.
- Quoi donc ? demande-t-elle, peu sereine.
- Vous allez reprendre toutes les deux vos études, la voie qui vous plaira, je ferai en sorte que vos dossiers soient acceptés dans les hautes écoles que vous choisirez. Encore une fois, je financerai tous vos besoins : scolarité, cours particuliers pour rattraper votre retard, hébergement, nourriture, loisirs…jusqu’à ce que vous trouviez votre voie et que vous ayez l’avenir que vous vous aurez choisi. En parallèle, vous rencontrerez une de mes amies, une grande psychologue très réputée dans le monde médical. Tout frais payés, vous pourrez la voir aussi souvent qu’il vous plaira et vous livrer sans aucune pudeur, elle connait ce monde de la D/s, donc elle ne vous jugera aucunement pour ce plaisir qui vous ronge. Lorsque votre sœur aura retrouvé la parole, que vous aurez retrouvé une stabilité autant personnelle que professionnelle, alors à ce moment et seulement à ce moment, si vous avez encore envie de redécouvrir ce genre de plaisir de la saine soumission, je vous aiderai à le faire en toute sécurité. Est-ce que cette proposition vous convient ?
- C’est trop, nous ne pouvons… Merci beaucoup, mais …- J’estime que ce ‘Merci’ veut dire que vous acceptez. Donc je vous l’ai dit, c’est Mon Devoir, allons, n’en parlons plus, tachons de passer une bonne soirée, conclut Le Noble.
Ils terminent la soirée agréablement, parlant d’autres sujets divers et variés... Les deux sœurs vont retrouver leur suite pour se reposer, tandis que Le Noble retrouve Ses esclaves à leur véritable place… Les jours passent, soumise Keira MDE profite de ses matinées libres, puis se met au service de Walter qui l’amène jusqu’au Maître lorsque ce dernier exige de la voir. Mais certains jours, elle n’a pas cet honneur, Le Noble tenant à ne pas lui donner ce privilège quotidiennement, afin qu’elle continue de prendre conscience de sa position. Dans ce cas, c’est Walter qui profite de sa présence. Tous les soirs, elle est au service d’un serviteur différent, obéissant aux pulsions sexuelles des hommes du Maître, faisant honneur à Son éducation en se donnant totalement…
(A suivre …)
… Vanessa sourit en retour et se retire pour rejoindre la salle à manger des esclaves… Keira MDE passe par la chambre qui lui a été octroyée, elle s’y déshabille, passe son collier de soumise et sort pour rejoindre à quatre pattes la salle à manger des esclaves. La grande majorité des esclaves du Maître sont en train de se sustenter sous la surveillance assidue de Walter et Arthur qui conversent amicalement, assis tous les deux dans de confortables fauteuils. La jeune femme s’approche d’une gamelle libre mais elle est stoppée par Walter qui lui ordonne de se rapprocher.
- soumise Keira MDE, viens donc par ici ! … Ta mission s’est-elle bien déroulée ?
- Oui Monsieur Walter, répond la jeune femme qui s’est placée en position d’attente face aux deux hommes.
- Parfait, nous n’en attendions pas moins de toi, as-tu faim ?
- Oui Monsieur Walter.
- Eh bien, nous allons t’offrir l’apéritif avant ton dîner, commence donc par Maître Arthur, ordonne le Majordome tout en claquant des doigts.
Sans attendre une seconde, Vanessa s’avance et prend le Maître d’hôtel en bouche tout en mettant ses mains derrière son dos. Elle s’applique mettant tout son savoir-faire léchant d’abords les couilles, puis la hampe déjà semi-durcie qui se dresse à vue d’œil, ensuite en aspirant et suçotant le gland violacé pour obtenir après des va-et-vient rapides dans sa cavité buccale, la jouissance de Maître Arthur qui lâche sa semence par flots saccadés tout en lâchant des râles de plaisirs jouissifs. Après avoir avalé sur ordre le précieux nectar, elle nettoie cette verge mollissant doucement et passe ensuite à la verge du bras droit du Maître. Vanessa connait parfaitement Walter et sait comment faire pour le faire monter rapidement, aussi elle ne tarde pas à recevoir son sperme après une fellation torride et appliquée avec ardeur. Levant la tête, elle patiente un long moment bouche grande ouverte, le sperme en bouche mélangé à sa salive, elle attend qu’il reprenne ses esprits avant que ce dernier lui ordonne d’avaler.
- Elle est douée de sa bouche, c’est une véritable perle qu’a dénichée Monsieur Le Marquis, estime Arthur pendant que la jeune femme nettoie consciencieusement le sexe de son acolyte.
- Hum…oui c’est vrai, mais … pourtant c’était loin d’être gagné, elle était d’une incompétence rarement égalée dans ce domaine.
- Tant que ça ? Mais alors comment la transformation s’est-elle opérée ?, s’étonne Arthur.
- soumise Keira MDE a beaucoup travaillé, elle a suivi chaque conseil et Exigence à la lettre, et a été l’élève du Commandant.
- Eh bien, c’est très réussi ! Bravo à elle !
- Et puis, on ne devient pas une soumise MDE d’un simple coup de baguette magique ! Ça se mérite et seule les soumises les plus motivées et qui travaillent dur pour y arriver, méritent de porter les Initiales de Monsieur le Marquis, ‘MDE’, n’est-ce pas soumise Keira MDE !
- Effectivement, renchérit Maître Arthur, tu vois chienne, tu satisfais parfaitement de ta bouche maintenant. Le Maître peut être fier de toi…- Bien, il est temps pour toi de dîner, il reste une gamelle qui t’attend, restaure-toi rapidement, les serviteurs arrivent dans quinze minutes pour récupérer l’esclave qui leur est attribué pour la nuit, conclut le Majordome.
La jeune femme rejoint donc sa gamelle, avale son contenu constitué d’une bouillie nourrissante et vitaminée très rapidement. Puis elle va se placer en position d’attente au centre de la pièce, formant ainsi une ligne parfaite avec ses frères et sœurs de soumission, tous dans la même position qu’elle, tous silencieux et immobiles... Seulement quelques minutes plus tard, les serviteurs arrivent, chacun d’eux attache une laisse au collier de l’esclave qu’il aura le droit de posséder pour la soirée, et repart avec. La scène se passe dans le plus grand silence, seuls les cliquetis des mousquetons des laisses aux colliers se font entendre dans ce rite quasi cérémonieux... Pendant ce temps, les deux sœurs soumises sauvées grâce à Vanessa (voir épisodes précédents), passent la soirée à la table du Noble, le dîner est digne des plus grandes tables, elles n’ont jamais eu l’occasion de goûter des mets aussi délicieux et sont très impressionnées. La plus jeune ne parvient pas à lever les yeux sur leur hôte, elle reste silencieuse, appréciant chaque plat en écoutant la conversation entre sa sœur et Le Noble fort aimable et courtois. Les esclaves qui servent le repas sont habillés pour l’occasion, car vu le contexte du vécu des deux sœurs, Monsieur Le Marquis n’a pas voulu mettre mal à l’aise ses invitées dans un milieu D/s. Et même si tout dans l’attitude des esclaves servant le repas, trahit leur appartenance absolue au Maître des lieux, ce qui n’échappe pas à l’aînée. Alors que Le Noble s’attache à orienter la discussion vers tous les sujets autres que Son monde D/s, c’est elle qui introduit la question :
- Monsieur Le Marquis, une question me taraude l’esprit, puis-je vous la poser ? demande-t-elle soudain un peu hésitante.
- Je vous en prie, sourit Le Noble se doutant de quoi il retourne, ici la parole est entièrement libre quand on est invitée à ma table !...
- Vous êtes un Maître de grande renommée internationale, très certainement parmi les plus grands, c’est clair et reconnu. Vous vivez avec un grand nombre de vos esclaves 24h/24…Sachant ce qu’est d’être soumise à plein temps, je sais que les vêtements ne font pas partis de la panoplie…pourquoi donc tous vos esclaves sont vêtus dans votre hôtel ?
- Très chère, vous ne vous doutez pas de la raison ?, sourit Le Noble, amusé de la curiosité de cette jeune femme.
- Je dois avouer que non, je suis étonnée de les voir si libres, je me suis tout d’abord posée la question concernant Vanessa, elle a deux prénoms, un de soumise et un de femme, elle est parfois à Vos pieds et parfois libre, jusqu’à avoir le droit de conduire une de vos voitures et pas des moindres… et même d’utiliser Votre carte bancaire… Mais… Ça me fait constater que j’ai tout à apprendre de Votre monde D/s, et avant de Vous connaître ce monde nous l’avons découvert par la mauvaise porte, avec la mauvaise personne. Et je découvre que la soumission n’est pas faite pour être malheureuse mais au contraire pour être heureuse et épanouie...
- Effectivement, et j’en suis vraiment désolé et même attristé pour vous, répond Le Noble d’un ton sincère. Eh bien pour répondre à votre première réflexion, depuis votre arrivée, j’ai donné des ordres pour que vous ne croisiez aucun de Mes esclaves dans une position de soumission, je tenais à ce que vous vous sentiez à l’aise après ce que vous venez de vivre. Mes esclaves vivent donc leur véritable Nature, derrière les portes fermées, loin de votre regard et surtout loin de cette société judéo-chrétienne, dite bien-pensante et qui ne comprendra jamais ce que peut-être la vraie Nature d’un ou d’une dominée. Et en ce qui concerne Vanessa, elle n’est pas une de Mes esclaves, mais une de Mes soumises MDE, ce qui veut dire qu’elle a une vie de femme 100% libre en mode vanille, même si c’est moi qui choisit ses moments de liberté. Quant à la confiance que je lui témoigne, c’est parce qu’elle l’a tout simplement gagnée, au fil des épreuves que je lui ai imposées et Sa loyauté, sa profonde appartenance ne sont plus à prouver...
- Et qu’attendez-vous de nous ?
- Absolument rien, je pensais avoir été clair, et avoir demandé à Vanessa d’insister sur ce point auprès de vous. Mais je comprends que mon attitude puisse vous décontenancer, répond-t-il d’un ton parfaitement gentleman qui respire un profond respect des deux jeunes sœurs... Mille fois hélas, un pervers et malsain homme a abusé de vous, en se servant de mon mode de vie, il a souillé l’image de ce Cercle à vos yeux et j’ai le Devoir et les moyens de vous venir en aide pour reprendre votre vie en main, me concernant, je le répète avec honnêteté, c’est un Devoir.
- Qu’allons-nous pouvoir faire ? se demande-t-elle tout haut.
- Eh bien, peut-être pourriez-vous dans un premier temps arrêter de culpabiliser pour le plaisir que vous avez pris depuis que je vous ai fait sortir de votre mauvaise situation. Ensuite vous pourriez reprendre vos études par exemple, là où vous les aviez laissées. Et si vous n’avez pas les moyens d’y accéder, je les fiancerai Moi-même, ça c’est clair, sourit Le Noble, sur le ton du conseil et du Devoir.
- Comment savez que…pour nos études …, s’étonne la femme qui ne parvient pas à terminer sa phrase.
- Vous pensez bien que je suis au courant de tout ce qui se passe sous Mon toit, donc que Vanessa m’a raconté votre histoire, mais vous ne lui avez pas parlé de cette culpabilité qui vous ronge, sourit Le Noble.
La jeune femme reste interloquée, personne, pas même sa sœur n’est au courant de ce qu’elle a pu ressentir, elle ne comprend pas que Le Noble puisse le savoir.
- Au décès de vos parents, vous vous êtes retrouvées sans rien, vous avez cherché à assurer un avenir pour votre sœur, ce qui est tout à votre honneur. Vous avez rencontré cet homme mauvais qui vous a promis de financer tous vos besoins, en échange de l’entretien de son habitation. Mais après quelque temps, il est devenu plus entreprenant et a fait de vous sa soumise, vous auriez pu refuser à ce moment et partir, mais vous y avez trouvé du plaisir. Et après tout, c’était une relation entre adultes consentants, il n’y avait rien de mal et il continuait de financer l’avenir de votre sœur. Mais tout a changé à la majorité de votre sœur, il a montré son véritable visage, et je ne vais pas vous imposer de raconter la suite que nous connaissons tous trois… Comment j’ai compris tout cela ? La façon que vous avez de m’adresser la parole, de me regarder, tout en vous transpire l’espoir de revivre la soumission, mais cette fois la vraie soumission, celle qui rend heureuse et épanouie. Et vous espérez de Moi que je vous la propose…ai-je tort ? demande Le Noble d’un ton amical.
- Je…non…c’est vrai que…- Vous n’avez pas à vous justifier, ce n’est pas Moi qui vais juger une femme qui aspire à la soumission. Mais je ne vais pas accéder à votre demande qui ne va pas tarder, tout du moins pas pour le moment, vous êtes vulnérables toutes les deux et je ne veux pas abuser de la situation, ce n’est pas dans ma ligne de conduite… En fait, je vous ai en partie menti, et je vous en présente mes plus plates excuses, j’attends bien quelque chose de vous, continue-t-Il d’un ton énigmatique.
- Quoi donc ? demande-t-elle, peu sereine.
- Vous allez reprendre toutes les deux vos études, la voie qui vous plaira, je ferai en sorte que vos dossiers soient acceptés dans les hautes écoles que vous choisirez. Encore une fois, je financerai tous vos besoins : scolarité, cours particuliers pour rattraper votre retard, hébergement, nourriture, loisirs…jusqu’à ce que vous trouviez votre voie et que vous ayez l’avenir que vous vous aurez choisi. En parallèle, vous rencontrerez une de mes amies, une grande psychologue très réputée dans le monde médical. Tout frais payés, vous pourrez la voir aussi souvent qu’il vous plaira et vous livrer sans aucune pudeur, elle connait ce monde de la D/s, donc elle ne vous jugera aucunement pour ce plaisir qui vous ronge. Lorsque votre sœur aura retrouvé la parole, que vous aurez retrouvé une stabilité autant personnelle que professionnelle, alors à ce moment et seulement à ce moment, si vous avez encore envie de redécouvrir ce genre de plaisir de la saine soumission, je vous aiderai à le faire en toute sécurité. Est-ce que cette proposition vous convient ?
- C’est trop, nous ne pouvons… Merci beaucoup, mais …- J’estime que ce ‘Merci’ veut dire que vous acceptez. Donc je vous l’ai dit, c’est Mon Devoir, allons, n’en parlons plus, tachons de passer une bonne soirée, conclut Le Noble.
Ils terminent la soirée agréablement, parlant d’autres sujets divers et variés... Les deux sœurs vont retrouver leur suite pour se reposer, tandis que Le Noble retrouve Ses esclaves à leur véritable place… Les jours passent, soumise Keira MDE profite de ses matinées libres, puis se met au service de Walter qui l’amène jusqu’au Maître lorsque ce dernier exige de la voir. Mais certains jours, elle n’a pas cet honneur, Le Noble tenant à ne pas lui donner ce privilège quotidiennement, afin qu’elle continue de prendre conscience de sa position. Dans ce cas, c’est Walter qui profite de sa présence. Tous les soirs, elle est au service d’un serviteur différent, obéissant aux pulsions sexuelles des hommes du Maître, faisant honneur à Son éducation en se donnant totalement…
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