La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1538)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-08-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1538)
Alexsoumis au Château (Histoire écrite par alexsoumis & texte amélioré par MDE) – Suite de l'épisode précédent N°1537) -
Chapitre 12 : Changement de statut devant témoins –
- Aller debout salope, suit moi, nous avons encore beaucoup à faire ! …
Tiré par la chaine que je portais autour de mon cou, Sébastien m’entrainait dans une pièce jouxtant celle que nous venions de quitter. Il m’exigeait de m’installer à genoux à même le sol, mains sur la tête, sous un intense halo de lumière. Ebloui, j’avais du mal à distinguer Monsieur le Marquis et ses trois amis, tous assis face à moi.
- Allons Mon chien, un peu de tenue ! Ecarte les jambes, baisse la tête, cambre tes reins, tire tes coudes vers l’arrière pour dégager tes pectoraux. Je ne veux pas d’un soumis avachi, tu le sais ?... Parles, je te l’autorise ?
- Oui Maitre, veuillez me pardonner Maître.
- Tu sais que je ne pardonne pas aussi facilement, tu connais la suite.
- Oui Maître.
- Bon, nous règlerons ça un peu plus tard… (long et lourd silence)
Evidemment je craignais les punitions, mais me doutais bien qu’elles avaient un sens éducatif, qu’elles étaient justes, appropriées et sans nul doute, administrées avec discernement, peut-être sévèrement pour éviter tout recommencement. En tout cas, elles étaient toujours proportionnées aux fautes commises…
- Tout va très vite entre nous, Ma bonne salope, très, très vite. Jamais je n’avais montré un nouveau soumis à trois de mes amis aussi rapidement. Toi et moi, nous n’avons pas encore des mois et des mois de relation ! Alors, te rends-tu compte de la confiance que je t’accorde, en te les présentant si vite ?
- Oui Maitre, merci Maitre, j’espère que je ne vous déçois pas Maître !
- Non seulement tu ne me déçois pas, mais te voir te donner comme tu le fais m’apporte fierté et pleine satisfaction.
- Je suis là pour ça, Maître.
- Ta réponse me plait alexsoumis ! (Silence) … Relève la tête maintenant Mon chien et regarde-Moi, regarde-Nous !
Le halo de lumière, sous lequel je me trouvais, était devenu moins intense, je pouvais désormais distinctement les voir sagement assis tous les quatre à quelques pas de moi. Monsieur le Marquis, installé entre Monsieur Jean et Madame Alice me semblait concentré, solennel, Son visage était grave, front plissé, les yeux entrouverts mais Son regard si bleu était fixe et intense. Il m’observait fermement sans jamais baisser les yeux dans l’idée de me montrer force et détermination. Ce temps me paraissait interminable. Tous quatre me laissaient gamberger et mijoter encore quelques minutes, jusqu’au moment où le Maitre m’interrogeait :
- Consens-tu toujours librement à devenir Mon esclave alex ? (NDLA : jamais un esclave ne mérite la majuscule à son prénom ou pseudo)
Je m’attendais à tout, sauf à cette question. En quelques secondes, mon cerveau se mettait en ébullition ! Ne m’étais-je pas suffisamment comporté comme un soumis docile ? Mes quelques erreurs de comportement avaient-elles été si graves pour que le Maître puisse se questionner sur ma détermination ? Y-avait-il une différence entre un soumis et un esclave ? Je répondais alors timidement :
- Oui Maitre, je le souhaite.
- Mais sais-tu la différence entre soumis et esclave ?
- Heu… non… pas vraiment … je ….
- Alors je vais te l’expliquer afin que, si tu t’engages à être Mon esclave, que tu saches à quoi tu t’engages. Un soumis a toujours la possibilité de dire ‘non’ s’il estime que ce qui est exigé est trop dur pour lui, l’esclave, lui, n’a plus cette possibilité de refus, il doit tout supporter dans l’obéissance la plus absolue… Le soumis a droit à avoir une vie vanille qui ne regarde pas le Maître et donc sa vie chocolat est vécue parallèlement à sa vie vanille. L’esclave, lui, n’a plus de vie vanille, ou si le Maître le décide, sa vie vanille est entièrement contrôlée par le Maître comme par exemple sa façon de s’habiller hors du Château, l’esclave ne décide plus rien de comment il s’alimente, de ses lectures, distractions et loisirs, sorties, bref tout est décidé, géré par le Maître tel le timing au quotidien ... L’esclave vit à 100%, 24h/24 pour le Maître et n’a plus aucune possibilité d’aucunes décisions si une vie vanille lui est octroyée… L’esclave doit faire preuve d’une abnégation totale, d’une dévotion exemplaire, d’un dévouement constant, d’une servilité extrême, il ne vit plus pour lui mais uniquement pour le Maître. Il ne pensera donc plus jamais au ‘je’, abdiquant son propre égo, mais pensera uniquement au ‘Il’, soit au Maître… Il ne vit plus pour son propre plaisir physique ou mental mais uniquement pour Celui du Maître… L’esclave doit tout supporter, absolument tout et avec une reconnaissance infinie… Un esclave n’est plus qu’un simple objet à utiliser… Alors maintenant que tu discernes mieux la différence entre soumis et esclave, dis-Moi, devant témoin, que tu souhaites ardemment devenir Mon esclave et donc ne pas rester juste un soumis.
- Alors, oui Maître, je souhaite ardemment devenir Votre esclave (cela me paraissait tellement évident, après Ses explications que je n’avais même pas à réfléchir)- Plus fort !
Je réitérais en haussant le ton.
- Plus fort encore.
Je renouvelais mon vœu une troisième fois. Mais cela ne suffisait toujours pas. Lui aussi, haussait le ton :
- Je veux t’entendre Me le hurler, je veux que cet Engagement sorte de tes tripes, donne-Moi le sentiment de tout abandonner pour te consacrer à cette nouvelle vie que je t’offre. Braille, et surpasse-toi devant nous quatre !
Combien de fois ai-je dû hurler ma détermination avec force et opiniâtreté, sans baisser mon regard, sans un quelconque relâchement de ma posture, alors que j’étais simplement exténué ? Cinq fois ?, dix fois ? La tête me tournait, mon corps tout entier chavirait, tout mon être basculait vers cet assujettissement et cet asservissement que j’espérais, appelais et hurlais de mes vœux les plus sincères… Monsieur le Marquis savait que je venais de tout donner, alors Il exigeait que je vienne à quatre pattes vers lui, que je lui embrasse les pieds, comme à ses trois amis, puis m’ordonnait de m’installer à plat ventre sur le matelas posé sur une petite estrade.
- Soulève ton cul, cambre tes reins, ouvre tes cuisses, offre-toi, offre-toi toujours, offre-toi en permanence désormais puisque tu m’appartiens corps et âme.
A peine venait-il de finir cette phrase que je sursautais en hurlant et en me tordant de douleur. Je me faisais lacérer le cul, les cuisses et les omoplates par une lanière de fouet plus que mordante. Les coups s’enchainaient sans cesse m’arrachant sanglots et plaintes constantes. Une fois, je tentais de me soustraire à cette ignoble souffrance, mais les coups avaient redoublé d’intensité.
- Ne tente jamais de te dérober à ce que je t’exige ou t’inflige !, me lançait-il
J’étais donc contraint à m’abandonner à Sa Volonté, à accepter tout ce qu’Il me faisait, même le pire. J’essayais de m’agripper à quelque chose, à ce matelas ayant peu de prise, je secouais la tête, tant j’avais du mal à supporter ce qu’Il m’infligeait.
- Non ! Ouvre les mains, ne te débats plus. Je te l’ai dit, tout ton corps m’appartient, donne-le-Moi tout entier, pas juste en te laissant te fouetter le postérieur, pas seulement en Me tendant ton cul, mais en Me l’offrant mentalement avec ton esprit et ton cœur.
Sur le moment, ça me semblait tout à fait irréalisable : Accepter cette souffrance si intensément que je devais Lui en faire spirituellement l’offrande ? C’était simplement impossible, comme il m’était impossible aussi de renoncer à mon engagement gueulé quelques minutes plus tôt. Pris en tenaille, harcelé et assailli de tout côté, mon mental parvenait à prendre le dessus, mon corps vaincu abandonnait et acceptait ce traitement insupportable. Alors, Je commençais à m’abandonner à l’ivresse de la douleur et m’envoler.
- Je suis à Vous Maitre. Tout à vous ! Venais-je de hurler tant il me faisait encore si mal.
- C’est un bon début Mon chien !
Le Châtelain lâchait enfin cet horrible instrument, puis s’accroupit près de mon visage, me soulevait la tête et engouffrait aussi rapidement que brutalement Son membre raide et brulant dans ma bouche. J’étais comblé de sentir Sa grosse Verge épaisse, drue et tendue coulisser entre mes lèvres, fier d’avoir pu l’exciter ainsi en Lui laissant le loisir d’assouvir Ses pulsions de Dominant, heureux quelques minutes plus tard, de me délecter, de déguster Ses sucs chauds et intimes déversés au fond de ma gorge. Pour la première fois, je découvrais réellement mon côté masochiste en pleurant d’ivresse, mon corps tout entier secoué par des spasmes incontrôlables… Peu après, j’étais autorisé à manger et boire rapidement, à soulager ma vessie, puis regagnais ce matelas qui m’était dédié pour la nuit. Sébastien emprisonnait mon sexe, fixait une longue chaine à mon collier qu’il cadenassait à un anneau rivé dans le sol. Enfin, il interrogeait le Noble :
- Je lui mets un plug dans le cul pour la nuit ?
- Non pas ce soir, lui répondait-il.
Sébastien semblait dépité, moi pas ! Je n’avais qu’une envie : dormir ! Juste avant de me poser une couverture de laine sur mon corps recroquevillé, Sébastien, vicieusement, me plantait son majeur dans l’anus en me disant :
- Un conseil salope, garde bien ton trou béant, il pourrait encore nous servir cette nuit. En attendant dors bien, le chien.
Juste avant de m’endormir, par flashs successifs me revenait cette séquence fouet : L’attente du coup qui allait tomber… l’attente de l’intensité… l’angoisse de savoir à quel endroit et pendant combien de temps encore… la peur de ne pas tenir… la peur de ne pas être assez endurant et performant… l’excitation de l’abandon, de la brûlure, la douleur qui réveille les sens, la chaleur, l’endurance qui augmente progressivement grâce aux substances euphorisantes ou analgésiques secrétées… une reconnaissance, une appartenance et une gratitude… la concentration sur les sensations… l’abandon ! Lutter et se battre contre soi-même pour continuer et se dépasser pour finir submergé par les hormones fabriquées à toute allure par le cerveau et éprouver une troublante euphorie. Et puis la souffrance qui se transforme en plaisir… un plaisir intense, orgasmique par l’abandon extrême au bon vouloir du Maître. Sur ces pensées je sombrais doucement, perdais l’esprit, m’endormais ! …
(A suivre…)
Chapitre 12 : Changement de statut devant témoins –
- Aller debout salope, suit moi, nous avons encore beaucoup à faire ! …
Tiré par la chaine que je portais autour de mon cou, Sébastien m’entrainait dans une pièce jouxtant celle que nous venions de quitter. Il m’exigeait de m’installer à genoux à même le sol, mains sur la tête, sous un intense halo de lumière. Ebloui, j’avais du mal à distinguer Monsieur le Marquis et ses trois amis, tous assis face à moi.
- Allons Mon chien, un peu de tenue ! Ecarte les jambes, baisse la tête, cambre tes reins, tire tes coudes vers l’arrière pour dégager tes pectoraux. Je ne veux pas d’un soumis avachi, tu le sais ?... Parles, je te l’autorise ?
- Oui Maitre, veuillez me pardonner Maître.
- Tu sais que je ne pardonne pas aussi facilement, tu connais la suite.
- Oui Maître.
- Bon, nous règlerons ça un peu plus tard… (long et lourd silence)
Evidemment je craignais les punitions, mais me doutais bien qu’elles avaient un sens éducatif, qu’elles étaient justes, appropriées et sans nul doute, administrées avec discernement, peut-être sévèrement pour éviter tout recommencement. En tout cas, elles étaient toujours proportionnées aux fautes commises…
- Tout va très vite entre nous, Ma bonne salope, très, très vite. Jamais je n’avais montré un nouveau soumis à trois de mes amis aussi rapidement. Toi et moi, nous n’avons pas encore des mois et des mois de relation ! Alors, te rends-tu compte de la confiance que je t’accorde, en te les présentant si vite ?
- Oui Maitre, merci Maitre, j’espère que je ne vous déçois pas Maître !
- Non seulement tu ne me déçois pas, mais te voir te donner comme tu le fais m’apporte fierté et pleine satisfaction.
- Je suis là pour ça, Maître.
- Ta réponse me plait alexsoumis ! (Silence) … Relève la tête maintenant Mon chien et regarde-Moi, regarde-Nous !
Le halo de lumière, sous lequel je me trouvais, était devenu moins intense, je pouvais désormais distinctement les voir sagement assis tous les quatre à quelques pas de moi. Monsieur le Marquis, installé entre Monsieur Jean et Madame Alice me semblait concentré, solennel, Son visage était grave, front plissé, les yeux entrouverts mais Son regard si bleu était fixe et intense. Il m’observait fermement sans jamais baisser les yeux dans l’idée de me montrer force et détermination. Ce temps me paraissait interminable. Tous quatre me laissaient gamberger et mijoter encore quelques minutes, jusqu’au moment où le Maitre m’interrogeait :
- Consens-tu toujours librement à devenir Mon esclave alex ? (NDLA : jamais un esclave ne mérite la majuscule à son prénom ou pseudo)
Je m’attendais à tout, sauf à cette question. En quelques secondes, mon cerveau se mettait en ébullition ! Ne m’étais-je pas suffisamment comporté comme un soumis docile ? Mes quelques erreurs de comportement avaient-elles été si graves pour que le Maître puisse se questionner sur ma détermination ? Y-avait-il une différence entre un soumis et un esclave ? Je répondais alors timidement :
- Oui Maitre, je le souhaite.
- Mais sais-tu la différence entre soumis et esclave ?
- Heu… non… pas vraiment … je ….
- Alors je vais te l’expliquer afin que, si tu t’engages à être Mon esclave, que tu saches à quoi tu t’engages. Un soumis a toujours la possibilité de dire ‘non’ s’il estime que ce qui est exigé est trop dur pour lui, l’esclave, lui, n’a plus cette possibilité de refus, il doit tout supporter dans l’obéissance la plus absolue… Le soumis a droit à avoir une vie vanille qui ne regarde pas le Maître et donc sa vie chocolat est vécue parallèlement à sa vie vanille. L’esclave, lui, n’a plus de vie vanille, ou si le Maître le décide, sa vie vanille est entièrement contrôlée par le Maître comme par exemple sa façon de s’habiller hors du Château, l’esclave ne décide plus rien de comment il s’alimente, de ses lectures, distractions et loisirs, sorties, bref tout est décidé, géré par le Maître tel le timing au quotidien ... L’esclave vit à 100%, 24h/24 pour le Maître et n’a plus aucune possibilité d’aucunes décisions si une vie vanille lui est octroyée… L’esclave doit faire preuve d’une abnégation totale, d’une dévotion exemplaire, d’un dévouement constant, d’une servilité extrême, il ne vit plus pour lui mais uniquement pour le Maître. Il ne pensera donc plus jamais au ‘je’, abdiquant son propre égo, mais pensera uniquement au ‘Il’, soit au Maître… Il ne vit plus pour son propre plaisir physique ou mental mais uniquement pour Celui du Maître… L’esclave doit tout supporter, absolument tout et avec une reconnaissance infinie… Un esclave n’est plus qu’un simple objet à utiliser… Alors maintenant que tu discernes mieux la différence entre soumis et esclave, dis-Moi, devant témoin, que tu souhaites ardemment devenir Mon esclave et donc ne pas rester juste un soumis.
- Alors, oui Maître, je souhaite ardemment devenir Votre esclave (cela me paraissait tellement évident, après Ses explications que je n’avais même pas à réfléchir)- Plus fort !
Je réitérais en haussant le ton.
- Plus fort encore.
Je renouvelais mon vœu une troisième fois. Mais cela ne suffisait toujours pas. Lui aussi, haussait le ton :
- Je veux t’entendre Me le hurler, je veux que cet Engagement sorte de tes tripes, donne-Moi le sentiment de tout abandonner pour te consacrer à cette nouvelle vie que je t’offre. Braille, et surpasse-toi devant nous quatre !
Combien de fois ai-je dû hurler ma détermination avec force et opiniâtreté, sans baisser mon regard, sans un quelconque relâchement de ma posture, alors que j’étais simplement exténué ? Cinq fois ?, dix fois ? La tête me tournait, mon corps tout entier chavirait, tout mon être basculait vers cet assujettissement et cet asservissement que j’espérais, appelais et hurlais de mes vœux les plus sincères… Monsieur le Marquis savait que je venais de tout donner, alors Il exigeait que je vienne à quatre pattes vers lui, que je lui embrasse les pieds, comme à ses trois amis, puis m’ordonnait de m’installer à plat ventre sur le matelas posé sur une petite estrade.
- Soulève ton cul, cambre tes reins, ouvre tes cuisses, offre-toi, offre-toi toujours, offre-toi en permanence désormais puisque tu m’appartiens corps et âme.
A peine venait-il de finir cette phrase que je sursautais en hurlant et en me tordant de douleur. Je me faisais lacérer le cul, les cuisses et les omoplates par une lanière de fouet plus que mordante. Les coups s’enchainaient sans cesse m’arrachant sanglots et plaintes constantes. Une fois, je tentais de me soustraire à cette ignoble souffrance, mais les coups avaient redoublé d’intensité.
- Ne tente jamais de te dérober à ce que je t’exige ou t’inflige !, me lançait-il
J’étais donc contraint à m’abandonner à Sa Volonté, à accepter tout ce qu’Il me faisait, même le pire. J’essayais de m’agripper à quelque chose, à ce matelas ayant peu de prise, je secouais la tête, tant j’avais du mal à supporter ce qu’Il m’infligeait.
- Non ! Ouvre les mains, ne te débats plus. Je te l’ai dit, tout ton corps m’appartient, donne-le-Moi tout entier, pas juste en te laissant te fouetter le postérieur, pas seulement en Me tendant ton cul, mais en Me l’offrant mentalement avec ton esprit et ton cœur.
Sur le moment, ça me semblait tout à fait irréalisable : Accepter cette souffrance si intensément que je devais Lui en faire spirituellement l’offrande ? C’était simplement impossible, comme il m’était impossible aussi de renoncer à mon engagement gueulé quelques minutes plus tôt. Pris en tenaille, harcelé et assailli de tout côté, mon mental parvenait à prendre le dessus, mon corps vaincu abandonnait et acceptait ce traitement insupportable. Alors, Je commençais à m’abandonner à l’ivresse de la douleur et m’envoler.
- Je suis à Vous Maitre. Tout à vous ! Venais-je de hurler tant il me faisait encore si mal.
- C’est un bon début Mon chien !
Le Châtelain lâchait enfin cet horrible instrument, puis s’accroupit près de mon visage, me soulevait la tête et engouffrait aussi rapidement que brutalement Son membre raide et brulant dans ma bouche. J’étais comblé de sentir Sa grosse Verge épaisse, drue et tendue coulisser entre mes lèvres, fier d’avoir pu l’exciter ainsi en Lui laissant le loisir d’assouvir Ses pulsions de Dominant, heureux quelques minutes plus tard, de me délecter, de déguster Ses sucs chauds et intimes déversés au fond de ma gorge. Pour la première fois, je découvrais réellement mon côté masochiste en pleurant d’ivresse, mon corps tout entier secoué par des spasmes incontrôlables… Peu après, j’étais autorisé à manger et boire rapidement, à soulager ma vessie, puis regagnais ce matelas qui m’était dédié pour la nuit. Sébastien emprisonnait mon sexe, fixait une longue chaine à mon collier qu’il cadenassait à un anneau rivé dans le sol. Enfin, il interrogeait le Noble :
- Je lui mets un plug dans le cul pour la nuit ?
- Non pas ce soir, lui répondait-il.
Sébastien semblait dépité, moi pas ! Je n’avais qu’une envie : dormir ! Juste avant de me poser une couverture de laine sur mon corps recroquevillé, Sébastien, vicieusement, me plantait son majeur dans l’anus en me disant :
- Un conseil salope, garde bien ton trou béant, il pourrait encore nous servir cette nuit. En attendant dors bien, le chien.
Juste avant de m’endormir, par flashs successifs me revenait cette séquence fouet : L’attente du coup qui allait tomber… l’attente de l’intensité… l’angoisse de savoir à quel endroit et pendant combien de temps encore… la peur de ne pas tenir… la peur de ne pas être assez endurant et performant… l’excitation de l’abandon, de la brûlure, la douleur qui réveille les sens, la chaleur, l’endurance qui augmente progressivement grâce aux substances euphorisantes ou analgésiques secrétées… une reconnaissance, une appartenance et une gratitude… la concentration sur les sensations… l’abandon ! Lutter et se battre contre soi-même pour continuer et se dépasser pour finir submergé par les hormones fabriquées à toute allure par le cerveau et éprouver une troublante euphorie. Et puis la souffrance qui se transforme en plaisir… un plaisir intense, orgasmique par l’abandon extrême au bon vouloir du Maître. Sur ces pensées je sombrais doucement, perdais l’esprit, m’endormais ! …
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